LA COURSE DE DURÉE AU COLLEGE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA COURSE DE DURÉE AU COLLEGE"

Transcription

1 LA COURSE DE DURÉE AU COLLEGE SOMMAIRE 1. Quizz... page 3 2. La motivation. page Les situations page La programmation page L enseignement adapté. page L évaluation. page Annexes... page 36 1

2 Préambule : Ce document est une synthèse du stage de formation continue organisé le lundi 21 janvier 2008 au collège Euréka de Pont Sainte Marie, dans l Aube. Il vise dans un premier temps, à travers un questionnaire, à mettre à jour certaines connaissances physiologiques et repérer celles susceptibles de réinvestissement dans les pratiques des enseignants d Éducation Physique et Sportive (EPS). Le second objectif est de proposer des situations destinées à faire progresser l ensemble des élèves et d envisager des perspectives en matière d évolution de l enseignement de la course de durée Enfin, l évaluation sera évoquée au regard d exemples variés. 2

3 Quizz 1 ) On peut employer indifféremment les termes de course de durée ou demi fond. Faux : la course de durée ( CDD) est une pratique visant à réaliser une performance dans un registre d effort de 70 à 90% de la vitesse maximale aérobie (VMA) Le demi fond concerne les situations fondées sur des distances qui sollicitent le système aérobie au delà de 90% ( soit des distances de 1000m, 3x500m, 1200m, 1500m) Les textes officiels relatifs aux lycées font la différence entre CDD et demi fond. L intitulé du stage porte sur la course de durée, par conséquent, on n abordera pas les problématiques liées au demi fond. Rappel : la VMA = vitesse maximale aérobie c est à dire, c est la vitesse sollicitant la consommation maximale d oxygène. La connaissance de la VMA est importante dans la mesure où elle permet de déterminer et d adapter les allures individuelles de course. 2 ) Si la programmation n envisage pas un cycle d au moins 12 séances on ne peut prétendre obtenir de progrès. Faux : a) Les travaux de Berthoin (dossier EPS n 35) montrent qu il est possible d améliorer le potentiel aérobie moyen d une classe en proposant des cycles de 6 à 12 séances composées en majorité d exercices intermittents. b) Exemple : H. Assadi (dossier EPS n 35): après des cycles de 7 à 10 semaines de travail à raison d une séance hebdomadaire, les élèves (garçons et filles) ont amélioré leur VMA en moyenne d 1km/h au test de Brue. 3

4 Bilan de 5 années d expérimentation. Cycle de 7 séances. Travail réalisé à VMA. Collège J. Prévert de Châlons en Champagne. VMA (km/h) VMA (km/h) Début cycle Fin cycle 6 e 12,8 13,7 6 e 13,8 15,0 5 e 14,5 15,2 5 e 15,0 16,2 4 e 14,6 15,4 4 e 15,8 16,8 3 e 14,3 15,0 3 e 17,1 18,0 (d après H. Assadi) c) On peut développer les capacités aérobies des élèves à condition d individualiser la charge de travail et d adapter l intensité des efforts au cours des séances (notions reprises plus loin dans le document de synthèse). d) S entendre sur la notion de progrès. En CDD, l amélioration du VO2 max n est pas forcément le seul objectif à poursuivre (assez difficile à obtenir). Par contre, on a vu que la VMA peut évoluer. Et puis on peut envisager la mobilisation d autres ressources : adaptation cardio vasculaire, mobilisation de ressources psychologiques Rappels : VO2 max = volume maximal d oxygène que peut utiliser un organisme, par unité de temps, au cours d un exercice musculaire intense de longue durée. Ce que G. Gacon (La course d endurance 1987) appelle la cylindrée du moteur aérobie. un sédentaire : environ 40ml/kg/mn un sportif entraîné non spécialiste de course longue : environ 60ml/kg/mn un spécialiste : environ 75 ml/kg/mn un expert : 90ml/kg/mn évolution : sans entraînement, le niveau aérobique atteint pendant l enfance ne sera plus jamais dépassé ultérieurement. Évolution du VO2max chez les filles :à 8 ans 50ml/kg/mn, à 12 ans 45ml/kg/mn, à 16 ans 40 ml/kg/mn. Apparaît donc la nécessité, d entretien de la fonction aérobique au collège. e) Au collège, les élèves ont en général deux séances par semaine soit deux cycles différents. La programmation peut être envisagée de telle façon qu il est possible de travailler le développement des processus énergétiques dans un autre cycle, parallèlement à celui du cycle de CDD. 4

5 Il y a alors une condition à respecter : Principe n 1 (M. Pradet): Pour développer un processus énergétique, il faut impérativement avoir recours à des activités physiques imposant des efforts de type global, c est à dire mettant en jeu plus des deux tiers des masses musculaires de l athlète (la CDD n est pas la seule activité programmable pour développer le processus aérobie, il y a aussi les sports collectifs, le cyclisme, la natation, voire le ski de fond ) 3 ) Un arrêt de deux semaines (vacances) dans un cycle de course de durée n a aucune incidence sur les résultats des élèves Faux : un arrêt de deux semaines provoque une diminution des capacités cardiovasculaires (diminution du VO2 max et de la VMA) et une augmentation de la fréquence cardiaque de repos selon Van Praagh. Au bout de 4 à 12 semaines d arrêt total, on observe une perte de 50% des gains de VO2 max. La perte des effets de l entraînement est la plus importante si on touche à l intensité du travail plutôt qu à la durée ou à la fréquence des séances. Conséquences : un échauffement un peu «poussé» ne peut être équivalent à une séance de CDD. doser l intensité d une séance de reprise. Un élève inapte temporaire (2 3 semaines ou plus) doit avoir une séance de reprise aménagée par rapport à ses camarades. un cross d établissement doit être programmé à la suite d un cycle de course de durée. 4 ) La fréquence cardiaque est un indicateur de terrain fiable. Vrai la fréquence cardiaque augmente avec la VO2. On considère que la VMA est atteinte si la fréquence cardiaque est supérieure à 180 bpm VO2 max FC VO2 VMA 5

6 La fréquence cardiaque est également corrélée avec la puissance aérobie. C est donc un indicateur de terrain utile car il y a un seuil d intensité en dessous duquel le travail ne peut être efficace. Rappel : La capacité aérobie correspond à la quantité totale d énergie susceptible d être libérée par l organisme grâce à l apport et à l utilisation d oxygène (soit le volume du réservoir). Alors que la puissance est la quantité d oxygène que l organisme peut utiliser par unité de temps (ce qui correspond au débit du réservoir). La notion d intensité de travail est très importante. En effet : Principe n 2 ( M. Pradet): Il existe pour chaque processus énergétique un seuil d intensité en dessous duquel aucune amélioration fonctionnelle ne peut être obtenue et qui ne permet qu une forme d entretien du potentiel déjà existant. Cette intensité minimale efficace qui augmente avec le niveau de maîtrise de l athlète doit cependant toujours se situer à des valeurs assez proches des limites maximales du processus travaillé. Connaître la fréquence cardiaque est donc utile, mais prudence : a) la formule d Astrand Fc maxi = 220 âge est à relativiser : Courbe de répartition de la fréquence cardiaque maximale pour des sujets âgés de 30ans : nombre de sujets F.C. 68% 95% b) Pour une fréquence cardiaque de 170 bpm, après 5 d arrêt, la fréquence cardiaque est de 165 bpm. Après 15 d arrêt, la fréquence cardiaque est à 157 bpm. Par conséquent, il est fondamental de prendre la fréquence cardiaque sans tarder après l effort c) Dans les efforts de faible intensité (30 à 50% de la VMA) la fréquence cardiaque est instable, elle ne constitue pas un indicateur fiable. d) La fréquence cardiaque est relative à la taille et au poids Conséquence: la fréquence cardiaque est un indicateur pas toujours précis. 6

7 Il existe d autre indicateurs : le teint du visage, la vitesse elle même (décrochage), mais aussi le comportement : ~ je cours à allure lente, je suis à l aise, fréquence cardiaque 150 à 170 je peux parler sans difficulté. ~ je cours à une allure moyenne, fréquence cardiaque 180 je peux parler brièvement. Ce dernier point renvoie aux compétences et connaissances générales. Exemple : 5 e 4 e mettre en relation les infos éprouvées personnellement au cours de l action (fréquence cardiaque, débit de la parole) et les informations externes (chronomètre). 5 ) C est au collège qu il faut commencer à solliciter le processus aérobie. Vrai : selon G. Gacon (op. cit.), il existe des périodes optimales pour solliciter les différents processus énergétiques : 6 ans 10 ans 12 ans 15 ans Processus anaérobie alactique Processus anaérobie lactique Processus Aérobie Selon Van Praagh (dossier EPS n 35), entre 8 et 12 ans, la puissance aérobie croît de 50 %, le volume du coeur gauche augmente de 52% et la masse pulmonaire augmente de 58%. Rappel : il existe 3 filières susceptibles de fournir de l énergie : - Les fibres musculaires ont besoin d énergie pour se contracter. Elles trouveront cette énergie dans la scission de l ATP en ADP (ATP APD + P + Égie) - Il existe trois moteurs fournisseurs d énergie. Leur moment d intervention est différé en fonction de l intensité et de la durée de l effort. Les processus se superposent. P 100% - d après Howald % - 30% temps 7

8 Attention, les échelles de temps concernent ici les adultes. Le moteur aérobie nous intéresse particulièrement pour la CDD 6 ) Au collège on ne doit jamais faire travailler les élèves en anaérobie lactique. Les avis divergent : Aubert et Choffin (La course 2007): le développement du processus anaérobie lactique ne peut faire l objet d un objectif spécifique car les systèmes hormonaux et enzymatiques de la glycolyse anaérobie n atteignent leur maturité qu après la puberté. Explications : ce constat s est fait à partir de l activité réduite des enzymes glycolytiques (la phosphofructokinase) et des plus faibles concentrations de lactate musculaire et sanguin mesurées après l exercice intense chez l enfant Van Praagh (revue EPS n 302): aucun argument scientifique ne permet d interdire la sollicitation du processus anaérobie lactique chez l enfant. Explications : l activité glycolytique des enfants de 12 ans est comparable à celle des adultes. Les plus faibles concentrations de lactate sont dues à une croissance tissulaire différée (et non par la maturation) et donc une plus faible masse musculaire mise en jeu au cours de l activité. Que faire? On sait que les collégiens ne sont pas complètement démunis et que de toute façon, ils sollicitent plus rapidement que les adultes le système aérobie. Par conséquent on peut ponctuellement leur demander des efforts de plus de 20 sans prendre de gros risques. Attention, il ne s agit pas d en faire un objectif de cycle. L intérêt est, au travers d exercices intenses répétés avec de faibles durées de récupération, de solliciter une consommation d oxygène élevée, se rapprochant de la consommation maximale. 7 ) Au collège le développement du processus aérobie passe essentiellement par un travail de course à allure modérée pendant un temps relativement long (de l ordre de 12 à 20 ). Faux : pour développer un processus, il faut le solliciter en capacité et en puissance. 8

9 Une expérimentation menée par Gerbeaux (op. cit.) montre qu un travail mixte permet aux élèves de progresser (surtout lorsque la puissance est privilégiée): VMA avant entraînement VMA après entraînement Cycle de 6 séances d 1 heure Travail en puissance = 75 % de puissance et 25% de capacité. Travail en capacité = 75 % de capacité et 25 % de puissance. VMA (km/h) 13,6 14,1 14,3 14,4 Travail en puissance Travail en capacité Ceci nous conduit au 3 e principe : Principe n 3 (M. Pradet) : Pour obtenir une amélioration conséquente et durable d un processus énergétique, il faut s attacher à développer parallèlement l intensité maximale de ce processus (sa puissance) et sa capacité maximale (la quantité énergétique totale qu il est capable de fournir). Un développement déséquilibré donnant la préférence à l un ou à l autre de ces aspects non seulement finit toujours par faire régresser l autre caractéristique du processus mais de surcroît présente des inconvénients majeurs pour les athlètes ainsi préparés (fatigabilité, blessures, méforme ). L exemple suivant permettra de mieux comprendre la nature de ce phénomène : le travail systématique de l intensité d un processus va développer chez l athlète la faculté de mobiliser une plus grande quantité d énergie par unité de temps (débit énergétique plus important). Si parallèlement, la quantité totale d énergie susceptible d être produite par le processus (capacité) n a pas été augmentée par un travail complémentaire, c est la durée totale de fonctionnement du processus qui va être réduite. Le processus s épuisera donc plus rapidement. 8 ) Au collège il n est pas nécessaire de différencier les charges de travail demandées aux élèves. Faux : le VO2 max à 6 ans est de 1 l/min quel que soit le sexe et il n y a pas de différence significative entre les filles et les garçons jusqu à l âge de 12 ans. Par contre, ensuite des différences significatives apparaissent entre les sexes. 9

10 D autre part, on sait que : a) La VMA des filles est inférieures à celle des garçons. b) La VMA des filles diminue de la 6 e à la 4 e puis stagne jusqu en terminale. c) La VMA des garçons augmente de la 6 e à la terminale. Apparaît donc ici une première source de différenciation utile, tous les élèves n ayant pas les mêmes ressources. De plus, des études ont montré que l individualisation des charges de travail est indispensable au progrès. Expérimentation menée par Gerbeaux ( op. cit.) : Cycle 12 séances d 1 heure VMA avant entraînement VMA après entraînement Travail en puissance = 75 % de puissance et 25% de capacité. Travail en capacité = 75 % de capacité et 25 % de puissance. Cycle de 12 séances : VMA (km/h) 14,0 14,8 13,7 13,9 13,4 13,5 Travail en puissance Travail en capacité Groupe témoin C est l individualisation des charges de travail associée à une mise en œuvre efficace qui permettront de réels progrès. Principe n 4 (M. Pradet): Pour développer l intensité (la puissance) d un processus énergétique, on a recours à des efforts correspondants à l intensité maximale de ce processus et même grâce à des moyens adaptés à des intensités dépassant ce maximum (on parle alors d efforts supramaximaux). La durée de ces efforts devra toutefois rester inférieure à la durée maximale durant laquelle le processus peut assurer la fourniture énergétique de la contraction musculaire. Principe n 5 (M. Pradet): Pour développer la capacité d un processus énergétique, on emploiera au contraire des intensités d effort qui resteront inférieures à l intensité maximale du processus. Par contre, leur durée dépassera la limite de laquelle le processus, une fois sollicité à son 10

11 maximum d intensité, finit par s épuiser. D une façon générale, on ne proposera pas d exercice dépassant le double de cette durée théorique. 9 ) Au collège, il peut être utile de travailler la «technique» de course lors d un cycle de course en durée. Vrai : des mouvements parasites, un manque de relâchement, une amplitude de foulée inadaptée peuvent provoquer un surcoût d énergie. Exemple : relation entre la longueur des foulées et la dépense d énergie : Conséquences pédagogiques : - envisager un travail d appuis peut s avérer utile (pour développer ce que Van Praagh nomme l économie motrice). - penser à donner des consignes relativement au placement du corps (recherche d efficacité, voire d efficience). - varier les terrains, les rythmes de course(adaptation de la foulée). 10 ) Se désaltérer en cours de séance, permettra aux élèves de mieux éliminer les lactates. Faux Au collège on sollicite peu le processus lactique, par conséquent les élèves sont peu«confrontés» aux lactates. D autre part, les lactates sont pour une très grande majorité réutilisés par l organisme pour fabriquer de l ATP ou du glycogène Comme le montre ce schéma emprunté à Van Praagh, leur élimination est négligeable. 11

12 L absorption d eau a pour effet de compenser les pertes d eau et/ou de lutter contre l hyperthermie. Pour lutter contre l acidification de l organisme il semble souhaitable de maintenir une certaine activité pendant les phases de récupération afin de faciliter l apport d oxygène. A ce sujet, il faut savoir que les courbatures n ont rien à voir avec l acide lactique. Au bout de deux heures il n y en n a plus trace dans l organisme. Elles proviennent en fait de micro traumatismes au sein des fibres musculaires. Les crampes quant à elles sont dues à la déshydratation et la perturbation de la concentration d électrolytes au sein des muscles. L acide lactique n est en rien responsable de ce phénomène. 11 ) La course de durée a un effet bénéfique sur la santé des élèves. Les avis sont partagés : Van Praagh (op.cit.): «l activité physique n offre pas le même bénéfice chez l enfant que chez l adulte, du fait qu en général le collégien ne développe pas encore de maladies chroniques» Gerbeaux (dossier EPS n 35) : «les pratiques en EPS sont organisées sur des temps trop courts pour risquer 12

13 de faire apparaître des déviations positives ou pernicieuses du système de santé» Il précise même que «nos comportements d enseignants au regard de la CDD sont souvent très prudents voire frileux» Néanmoins, une activité de type aérobie peut avoir comme effet une meilleure adaptation des efforts au quotidien. Travaux d Assadi (op. cit.) : courbe A courbe B Courbe A : courbe obtenue suite à l évaluation diagnostique Courbe B : courbe obtenue après 7 semaines de travail Comparaison entre le test VMA de début et le test de fin de cycle. Test intermittent 30/30 de 15 Cycle de 7 séances Constat : 1) le décrochage est repoussé en fin de test, par conséquent l effort dure plus longtemps. 2) on note une économie cardiaque importante pour une vitesse donnée : la comparaison de la fréquence cardiaque réalisée avec 6 élèves débouche sur un écart moyen de 7 battements par minute entre le test de départ et le test de fin de cycle. Ces résultats sont confirmés par Aubert et Choffin (op.cit.) : «l entraînement aérobie en améliorant les fonctions cardiaque, respiratoire et circulatoire contribue à établir une excellente condition physique». Selon Aubert et Choffin (op. cit): par le biais de la CDD on peut améliorer le transport de l oxygène, stabiliser le taux de lactates, améliorer le débit cardiaque, augmenter le potentiel oxydatif des cellules et l utilisation de l oxygène par les muscles. 13

14 C est pourquoi selon eux, en améliorant la capacité physiologique aérobie des élèves, on participe à leur développement car on optimise leur potentiel moteur. Ce doit donc être une priorité énergétique pour les enseignants d EPS. De plus, il est admis mais pas prouvé que l activité physique peut avoir une influence bénéfique sur la croissance. Herrera, Cazenave et Bessy (dossier EPS n 11) : citent l OMS : «la santé n est pas seulement l absence de maladies ou d infirmités mais un état de total bien être, physique, mental et social Aussi, il est possible de créer chez nos élèves un habitus de santé positif conduisant au bien être» A ce sujet une étude menée par le ministère de l Éducation nationale intitulée «Image du sport scolaire et pratiques d enseignement au collège et au lycée » parue en octobre 2007 révèle que l objectif premier des élèves en EPS est la recherche de bien être. Pourquoi ne pas en faire un des objectifs à poursuivre lors d un cycle de CDD? La maîtrise de ces connaissances est nécessaire à la mise en œuvre d un cycle de CDD, mais pas suffisante. En effet, encore faut-il obtenir l adhésion des élèves. C est pourquoi nous souhaitons consacrer une partie de cette synthèse à la motivation. 14

15 La motivation Nous rencontrons tous des élèves qui ne sont pas motivés d emblée par la CDD. Aussi au regard de ce qui a été exposé préalablement lors des réponses apportées au quiz, nous allons maintenant envisager plusieurs pistes de réflexion susceptibles de motiver nos classes. 1 ) Donner du sens aux apprentissages. L élève ne court pas «gratuitement», les charges de travail seront d autant mieux acceptées que l élève saura pourquoi elles lui sont imposées. Il s agit par exemple de : - fonder le cycle au regard d un : ~ objectif général : présenter les avantages liés à une condition physique au dessus de la moyenne telle que l amélioration de l endurance à l effort. Sans condition physique, tout effort paraît pénible voire insurmontable. ~ objectif plus spécifique : en début d année, la CDD peut apparaître comme une préparation physique généralisée ou encore une préparation à un cross interclasses - justifier le choix des situations : Ce peut être l occasion d apporter quelques notions théoriques. Notion de surcompensation lors d un effort intermittent, recherche de la diminution de la fréquence cardiaque (cf 1 ère partie du document) Exemples : ~ 5 e : notions de fréquence cardiaque, de fréquence respiratoire de repos d effort (comparaison collégien et athlète de haut niveau) Possibilité d envisager un travail en collaboration avec les collègues de SVT.Certaines parties du programme trouveront une illustration pertinente en EPS. ~ 4 e : reprise de ces notions avec précisions quant à la circulation sanguine + justifier le choix d efforts intermittents ou d efforts continus notion de surcompensation, envisager les effets de l entraînement en altitude. Cf annexe 1 et lien internet académie de Versailles 2 ) Surprendre les élèves : - envisager des contenus visant à rompre avec une certaine monotonie. On peut par exemple proposer une autre activité que la course. Ce qui compte c est l objectif, peu importe l APS exploitée à partir du moment où 2/3 du corps sont mobilisés. Exemples : ~ proposer un sport collectif avec certains aménagements : basket 3X3 6 ballons pour limiter les arrêts de jeu. ~ proposer un sport de combat (cf. programmation proposée par M.Pradet) ~ proposer un parcours d appuis. 3 ) Varier les séances : - envisager différentes formes de groupement : ~ travail en binôme, par équipe de 3 ou 4 ( sous forme de relais) ~ travail par groupe de niveau (les élèves coopèrent pour courir à allure régulière), groupes affinitaires ( les groupes étant affinitaires, les élèves s encouragent, se 15

16 stimulent spontanément) ou groupes hétérogènes en leur sein (étant donné que le résultat de l équipe dépend de la performance de chacun, une dynamique se crée) - envisager des formes de travail variées (tâches différentes) : ~ travail sur la régularité. Les élèves sont par deux, un coureur et un coach qui indique au coureur s il doit ralentir, accélérer ou maintenir son allure. Ce travail en binôme débouche sur une véritable coopération qui peut amener les élèves à accepter une certaine charge de travail. 4 ) Proposer des situations nouvelles : - battre un record à plusieurs. Ex : par groupes de 7, tenter d améliorer le record du monde du 5000 m. Former des groupes de 7 car pour environ 10 d effort, la récupération est d proposer un parcours d appuis sous forme de jeu : rattraper le précédent. - offrir la possibilité aux élèves de choisir entre plusieurs contrats. On intéresse ici le sentiment d auto détermination. L élève accepte d autant plus facilement certaines contraintes qu il les choisit lui même. Cf annexe 2. Dans cet exemple, le contrat n 1 est identique au contrat de la séance précédente. Ayant été atteint par tous les élèves, c est une façon de s assurer que tous sont placés en situation de réussir. Néanmoins l expérience montre que les élèves retiennent rarement les contrats les plus faciles. Souvent les groupes restent identiques et il y a négociation du choix entre les élèves. 5 ) Favoriser la réussite. Il s agit ici de tout mettre en œuvre pour que l élève soit en situation de réussir ( ce qui ne veut pas dire que l on abaisse le niveau d exigence). Certaines situations peuvent être très contraignantes d un point de vue physiologique, voire même pénibles. Si malgré ses efforts l élève échoue plusieurs fois, il risque assez vite de se démobiliser (surtout s il n est pas motivé d emblée). Il paraît donc nécessaire : ~ d envisager une évaluation diagnostique fiable, précise, pour avoir suffisamment de renseignements sur les ressources des élèves afin d individualiser les charges de travail (cf. 1 ère partie du document). NB : les aspects psychologiques ne sont pas à négliger. Aussi, il faut être attentif aux commentaires et/ou réactions des élèves et les exploiter pour expliquer ou dédramatiser une situation. ~ de faire attention au choix des premières situations. L entrée dans le cycle est déterminante. (Cf programmation) ~ de différencier les tâches proposées. Ici la notion de décalage optimal prend tout son sens, il convient de doser les contraintes au regard des ressources des élèves (cf 1 ère partie du document et différence VMA filles / garçons par exemple). Il s agit donc différencier les distances à parcourir, ou les temps à respecter 16

17 au regard du potentiel de chacun. ~ de proposer des contrats individuels. Plus la difficulté perçue d une tâche semble adaptée à ses ressources, plus l investissement est conséquent. 6 ) Valoriser la réussite : Renvoyer des feed backs positifs à chaque fois que cela est possible. Plus l élève sera Valorisé dans ses réussites, plus il se sentira compétent et plus il consentira à s investir. Pour cela, plusieurs pistes sont envisageables : ~ noter les contrats = contrôle continu. Avantage : l élève s investit à chaque séance car il peut gagner des points (et réduit ainsi le risque de mauvaise note en cas de contre performance à l évaluation de fin de cycle) Inconvénients : quand il n y a pas de contrat, l investissement risque d être moindre. Envisager alors une situation sous forme jouée ou situation motivante telle que battre un record. ~ relever les temps de passage au tour en début de cycle et en cours de cycle. Reporter ces temps sur un repère orthonormé et comparer les courbes obtenues. Cf annexe3. L intérêt ici est de se détacher de la performance pour s attacher aux compétences des élèves. Et ce, quel que soit le niveau de ressources de ceux ci. Que l élève réalise 1 ou 1 30 sur un tour de piste de 220m n a pas d importance. Ce qui compte c est la régularité par rapport à un temps moyen fixé et les écarts par rapport à celui ci. ~ dédramatiser une évaluation de fin de cycle en comparant, en cours de cycle, les progrès liés à la performance réalisée. Le procédé consiste à polariser les élèves sur leurs progrès et non plus sur la performance brute. 17

18 Les situations Dans la première partie du document, nous avons vu l importance de la détermination de la VMA. Il nous faut donc envisager maintenant un dispositif à mettre en place. Il existe deux types d évaluation diagnostique :.1) les situations où l effort est continu..2) les situations où l effort est intermittent. Chaque situation présente des avantages et des inconvénients. C est ce que nous nous proposons d évoquer maintenant à l aide des tableaux qui suivent : Test Dispositif Avantages Inconvénients Tests continus Léger Léger Boucher Vaméval Brue Test de 6 minutes Course en allers retours. Parcours de 20m, des signaux sonores indiquent le rythme à suivre. Incrément de 0,5 km/h par minute à partir de 8km/h Course sur piste, balisée tous les 50m. Des signaux sonores indiquent le rythme à suivre. Incrément de 1km/h par palier de 2mn Course sur piste, balisée tous les 20m Des signaux sonores indiquent le rythme à suivre. Incrément de 0,5 km/h par palier de 1mn Course sur piste derrière une bicyclette. Signaux sonores pour la cadence de pédalage. Incrément de 0,25 km/h toutes les 30secondes à partir de 6,5km/h Course sur piste à allure régulière. Faire la plus grande distance possible VMA = distance parcourue en mètres / 100 Motivation. Espace et matériel réduits. Adaptation cardiaque progressive. Résultats fiables. Adaptation cardiaque progressive. Résultats fiables. Allure calquée sur la vitesse de la bicyclette précision. Précision des résultats. Facilité de mise en place Les blocages tous les 20m accentuent la difficulté de l effort au cours des derniers paliers. Approximation de la VMA Matériel performant utilisable en extérieur. Pour des débutants, écart important entre deux plots (50m) Matériel performant utilisable en extérieur. Difficultés de mise en place (matériel) Maîtriser une allure régulière. 18

19 Test Dispositif Avantages Inconvénients Tests intermittents 45 / 15 Gacon 45 /15 Pradet 36 / 24 Pradet Course sur piste, balisée tous les 6,25m. Portions de 45secondes de course entrecoupées de 15s de récupération. Incrément de 0,5 km/h par minute de course. Course sur piste. Course pendant 45 secondes, marche pendant 15 secondes. Effort de 7 minutes VMA = distance parcourue en mètres / 100 Course sur piste. Course pendant 36 secondes, marche pendant 24 secondes. Effort de 7 minutes. VMA = distance parcourue en mètres / 100 Génère peu de fatigue. Adapté aux élèves qui rencontrent des difficultés ou peu motivés Facilité de mise en place. Adapté aux élèves qui rencontrent des difficultés ou peu motivés Facilité de mise en place. Adapté aux élèves qui rencontrent des difficultés. Facilité de lecture de la vitesse (100m en 36 v = 10km/h) Utile pour les élèves qui ont des repères Surestime la VMA Maîtriser une allure régulière. Maîtriser une allure régulière. A titre indicatif voici les vitesses maximales aérobies moyennes (en km/h) des élèves en fonction du niveau de classe. 6 e 5 e 4 e 3 e G : 11,5 à 14,5 F : 11,5 à 13,5 G : 12 à 16 F : 11 à 14 G : 12 à 17 F : 10,5 à 14 19

20 A l issue du test vous connaissez la VMA des élèves grâce à des tableaux qui établissent la corrélation entre le dernier palier atteint et la valeur de la VMA. Il est possible d être plus précis encore quant à l évaluation des ressources de chacun en proposant alors un Tlim 100%. Il s agit alors selon Gerbeaux et coll.(revue EPS n 259) d estimer le temps de course que l élève est capable de tenir à une vitesse représentant 100% de sa VMA. La mise en relation entre ces deux tests, VMA et Tlim 100%, permet alors de définir le «profil» des coureurs. Profils Les profils de coureurs Evaluations diagnostiques Test de Léger Tlim 100% * D après Gerbeaux Dominantes 1 élevé faible Le coureur irrégulier Travail en capacité (endurance aérobie) 2 faible élevé Le coureur au train Travail en puissance (travail à VMA voire au delà VMA) 3 faible faible Le coureur alternatif Travail en capacité 4 élevé élevé Le coureur performant Travail en puissance (travail au delà VMA) 20

21 Une fois les profils (et par conséquent les dominantes de travail) déterminés, il est nécessaire d envisager les différents types de situations exploitables. Principales caractéristiques des actions permettant le développement du processus aérobie en milieu scolaire. D après Aubert et Choffin Objectif Nature des exercices Effort Intensité Durée Quantité de travail ou nombre de répétitions Durée récupération Nature Capacité Effort continu 50% à 60 % de la VMA Capacité Effort continu 75% de la VMA Capacité Effort continu 85% de la VMA Puissance Puissance Puissance Effort intermittent de longue durée Effort intermittent de durée moyenne Effort intermittent de courte durée 85 à 90 % VMA 90 à 100% VMA 100 à 120% VMA 40 à à à 30 selon le niveau 10 à 30 égale au temps d effort 4 à 6 x 4 8 à 25 5 à 8 x 3 égale au temps d effort 5 à 18 2 à 4 x 6 3 à 5 x 5 6 à 10 x 2 8 à 12 x à 15 x 1 égale au temps d effort Active Active Active 21

22 Au regard de ces principes, voici une série de situations visant à développer les ressources énergétiques des élèves tout en sollicitant leur motivation. Type d effort Dispositif But Variables Effort continu Course sur piste Respecter le temps Course sur 3, 4..x tours. prévu Effort continu Effort continu Contrat : Écart prévu/réalisé Course sur piste. 10 tours Contrat / temps prévu Contrat : progrès / perf. antérieure. Course sur piste. Course 6 récupération active 5 course 6 Respecter le temps prévu Respecter la distance prévue E 1 : varier les distances, 1 tour + 5 tours 2 tours + 4tours.. Effort continu Contrat : Écart prévu/réalisé Course sur piste Course pendant 10 Respecter la distance prévue Effort continu Contrats : 1 point par minute courue écart prévu/réalisé Course sur piste. Maintenir un écart constant entre les 2 coureurs. D 2 : 1 élève varie sa vitesse. Effort continu Le papillon (M. Pradet) m ,66m Toutes les 1 il faut être revenu dans la zone de validation. Effort continu Parcours d appuis sauts pieds joints montées de genoux slalom foulées bondissantes sprint 10 à 15m Enchaîner 5 fois le circuit S 3 C : nombre d ateliers D : imposer une récupération active 22

23 Type d effort Dispositif But Variables Effort Course sur 20 tours par équipe de 4. Ne pas dépasser le intermittent temps limite prévu Effort intermittent Contrat : écart prévu /réalisé améliorer perf. antérieure Course sur piste. Équipes de trois Si 1 ou 2 coureurs fatiguent, ils peuvent s arrêter. Zone prévue à cet effet. Tour réalisé par 1 coureur = 220m Tour réalisé par 2 coureurs = 440m Tour réalisé par 3 coureurs = 660m courir la plus grande distance possible en 20 minutes D : imposer 2 tours de suite à chaque élève E : formation équipes : 1 élève très rapide 2 élèves rapides 1 élève moins rapide compétition D : courir les 4 premières minutes en équipe. D : 1 tour couru seul rapporte 110m à l équipe E : défi entre les différentes équipes. Effort intermittent Course 30 Récupération 30 Contrat :1 point toutes les 2 Atteindre la distance prévue en 30. Maintenir un effort de 10 E : changement de parcours autorisé avec bonus de point Effort intermittent Course sur piste sous forme de relais 1 e court, son partenaire traverse le terrain en marchant Respecter le nombre de tours prévu ( par équipe) Contrat / nombre de tours prévu Effort intermittent Battre le record du monde du 5000m à plusieurs Améliorer le record S D : nombre d élèves par poste Effort intermittent 6 ou 7 élèves par poste Course sur 30m Remplir un tableau type tennis Gagner 23

24 Type d effort Dispositif But Variables Effort intermittent Course sur 30m Gagner Paul Pierre Jean Luc Paul Pierre Jean Luc D : Augmenter la distance D : imposer récupération semi active Effort intermittent Noter le résultat dans sa colonne après 2 courses face au même adversaire Foot 5 x 5 sur grand terrain. Les joueurs vont toucher un cône à chaque perte de balle. S D :nombre de cônes D : faire le tour d un cône 1 E : évolution 2 D : augmentation de la difficulté 3 S : simplification Conclusion : Il existe un certain nombre de variables sur lesquelles on peut intervenir pour aménager les situations : - les allures de course demandées - les distances - les temps - l espace sur lequel on travaille (piste, course en ligne droite ou allers retours) - le terrain (piste, cross, terrain de sport collectif) - les consignes (constitutions des équipes par exemple) 24

25 La programmation Trois types de programmation sont proposés ici à titre d exemples. Ils permettent d illustrer les connaissances et principes évoqués précédemment. Cycle de course de durée réalisé en école primaire (CM2) A. Bienvenu in La construction de la motricité chez l enfant Séance n 1 : test de L. Léger (détermination de la VMA). - Séance n 2 : effort continu à VMA (déterminer le temps de décrochage). - Séance n 3 : travail intermittent 30 / 30 (course) - Séance n 4 : travail continu à VMA. - Séance n 5 : travail intermittent 15 / 15 (parcours d appuis) - Séance n 6 : basket - Séance n 7 : test de L.Léger Voici un exemple de programmation dans laquelle alternent les efforts continus et les efforts intermittents. Séance 1 : test de Léger (notons qu il peut être proposé à de jeunes élèves) Séance 2 : - déterminer le temps de décrochage lors d un effort continu à une intensité proche de la VMA - vérifier la validité de la VMA Séance 3 : augmenter le volume de travail à une intensité proche de la VMA Séance 4 = séance 2 Séance 5 : - augmenter le volume de travail à une intensité proche de la VMA - parcours composé de 3 ateliers enchaînés : foulées bondissantes croisées + course dans espace latté + slalom. - effort de 15 en fonction du groupe de niveau auquel appartiennent les élèves, ceux ci réalisent l atelier dans sa totalité ou en partie ( différenciation) - durée de la séquence de travail : de 6 à 9 Séance 6 : - travail à intensité proche de la VMA - matchs de basket ball sur grand terrain à effectif réduit 3x3 - durée : entre 6 et 9 Séance 7 : évaluation par rapport aux progrès. 25

26 Cycle de course de durée réalisé avec une classe de 6 e (2 e cycle). M. Pradet - Séance n 1 : évaluation VMA. - Séance n 2 : course 1400m par équipe de 4. - Séance n 3 : 5 X 3 relais à 2 - Séance n 4 : lutte (travail intermittent 1 d effort intermittent 2 de récupération groupes de 6) - Séance n 5 : combat au sol : 30 combat, 1 de récupération groupes de 8 - Séance n 6 : combat au sol : 1 combat, récupération active (travail technique) - Séance n 7 : rugby combat à genoux, 5 matches de 3 - Séance n 8 : combat à thème, 6 séquences techniques de 1. - Séance n 9 : combat à genoux, tournoi classant. - Séance n 10 : le papillon. - Séance n 11 : contrat balises (e annonce le nombre de balises qu il va atteindre) Ce deuxième exemple de programmation se distingue par la variété des tâches proposées. - courses: effort individuel (effort continu) S1 S10 S11 - courses par équipe (effort intermittent) S2 S3 - situations de combat (efforts intermittents) S4 S5 S6 S8 S9 - sport collectif (travail en puissance) S7 Cycle de course de durée 5 e. X. Mary - Séance n 1 : course 18 tours (piste de 220m) par équipe de 3 - Séance n 2 : test de L. Léger - Séance n 3 : course 8 contrat : 1 pt par minute courue + 2 pts si respect de la distance prévue ou travail intermittent 30 / 30 pendant 10 contrat : 1 pt par tranche d 1 d effort. - Séance n 4 : relais à 2 pendant 15, 1 élève court, son partenaire traverse le terrain en marchant contrat : respect du nombre de tours prévu - Séance n 5 : parcours du cross. - Séance n 6 : course sur 9 tours de piste contrat : note fondée sur l écart entre le temps prévu et le temps réalisé. barème sur 10 points si l élève ne marche jamais barème sur 7 points si l élève marche. - Séance n 7 : travail d appuis + tentative de record du monde. - Séance n 8 : course sur 9 tours de piste contrat : progrès / séance n 6 26

27 - Séance n 9 : parcours du cross contrat : écart du temps réalisé / temps prévu Séance 1 : - 1 fiche par équipe sur laquelle apparaîssent les noms des coureurs dans l ordre de passage ainsi que les temps réalisés à chaque tour. - nous avons fait ici le choix de solliciter la motivation des élèves, ce qui nous paraît important pour la poursuite du cycle. ( mettre les élèves en confiance, voire même prendre du plaisir par le biais du jeu, du défi). - première estimation (empirique) des capacités des élèves, important pour s assurer qu ils réalisent sérieusement le test lors de la 2 e séance. Séance 2 : test relais navette en gymnase (évaluation diagnostique). Séance 3 : - différenciation 2 situations. Situation imposée par l enseignant relativement aux résultats obtenus lors de la 2 e séance. Travail en capacité (continu) ou en puissance (intermittent). - contrats pour motiver les élèves. Séance 4 : - une même situation pour tous MAIS la charge de travail (= allure à respecter) est adaptée aux ressources des élèves (temps à respecter fondés sur séances précédentes) enseignement différencié. - travail intermittent - les contrats personnels sont adaptés aux ressources des élèves. Séance 5 : - parcours d environ 2300m. - première partie du cross, la classe court à l allure imposée par l enseignant - deuxième partie du parcours, 2 groupes sont formés (2 allures différentes) différenciation pédagogique. - travail continu ( ou ). Séance 6 : - effort continu. - pas de différenciation de la situation mais les moins rapides ne sont pas pénalisés pour autant car le barème est relatif à l allure personnelle (individualisation). Séance 7 : - travail intermittent. - travail en puissance. Séance 8 : - idem 6 e séance - valorise les progrès à travers le contrat. Séance 9 : - situation spécifique (cross). 27

28 L enseignement adapté : Dorénavant, les textes officiels nous imposent d accueillir tous les élèves au sein de nos cours. Aussi, il nous paraît fondamental d adapter (autant que possible) notre enseignement aux pathologies rencontrées, afin que tous les élèves soient actifs durant nos séances. C est pourquoi nous allons maintenant envisager certains aménagements possibles dans le cadre de l enseignement de la course de durée. Quel que soit le type de difficulté rencontrée, il semble important (peut être plus encore que d habitude) d envisager un échauffement complet en s attachant en particulier à la progressivité de celui ci. D autre part, il n est peut être pas inutile de s assurer que les élèves asthmatiques aient pris leur traitement si nécessaire. En début de séance, il peut être intéressant de rappeler certaines consignes liées à la gestion des difficultés. Ainsi, concernant les élèves : - asthmatiques : il est important de les inciter à boire. Un assèchement des bronches peut provoquer une irritation et une sécrétion de substances responsables de la constriction de celles ci. D autre part, il semble utile d encourager les élèves à privilégier une respiration nasale qui va réchauffer, humidifier, dépoussiérer l air respiré. - atteints de la maladie Osgood Schlatter, ou de la maladie de Sévère : il peut être utile de contrôler la fougue des plus jeunes. - victimes de surpoids : il est nécessaire de les conseiller quant à leur respiration. Ces élèves rencontrent parfois des difficultés respiratoires. Ils ont une respiration costale haute, ils ne savent pas respirer efficacement car ils ne maîtrisent pas le mouvement de leur diaphragme. Aussi pour les aider, on peut leur demander d inspirer par le nez et de souffler de façon volontaire par la bouche. (inspiration sur 2 poses d appuis, expiration sur 3). NB : dans sa thèse «Effets de l activité physique et des apports nutritionnels chez l enfant obèse» (novembre 2007) Émilie Rocher révèle les effets positifs de la course de durée sur les élèves obèses. Il apparaît en effet que l entraînement en capacité a des effets positifs sur leur statut osseux. En particulier sur l amélioration des paramètres de géométrie osseuse du col fémoral ( densité minérale et architecture du tissu osseux). Et chose très importante, ce bénéfice acquis perdure, même après l arrêt de l entraînement. Concernant les situations à proposer dans le cadre d un enseignement adapté, voici certains aménagements envisageables. Il semble particulièrement important ici de mettre en place des tâches où les contraintes seront adaptées aux ressources des élèves. 28

29 C est ainsi qu il peut s avérer utile de privilégier les efforts fractionnés pour les élèves asthmatiques : - Ex 1 : footing sur la diagonale marche sur la longueur footing très lent sur la largeur - Ex 2 : travail d appuis avec augmentation des temps de récupération. - Ex 3 : marche (cf datice EPS académie Reims). De même, il paraît souhaitable d adapter la vitesse de déplacement aux ressources des élèves obèses. Nous avons vu que ces élèves rencontrent des difficultés d ordre respiratoire, par conséquent, il convient de leur proposer des exercices d intensité modérée où la fréquence cardiaque ne dépasse guère 160 bpm soit environ 70 à 75% de la VMA. - Ex 1 : travail intermittent avec récupération semi active : alterner course et marche très lente : ~ course sur 160m : course à allure régulière, reproduire toujours la même vitesse. En fin d effort les élèves ne doivent pas être essoufflés (fréquence cardiaque inférieure à 160 bpm, être capable de parler en fin de phase courue). ~ marche lente ( 3km/h) sur 60m (respiration active et profonde, pas le moindre essoufflement avant la reprise). ~ variables : course 170m marche 50m. course 150m marche 70m. selon les progrès et/ou la forme du moment (possibilité de proposer des contrats). - Ex 2 : reprendre les situations proposées à l ensemble de la classe en augmentant les temps de passage (et insister sur la régularité de course en aisance respiratoire) Si l on souhaite limiter les pressions liées au poids de corps pour les élèves atteints de la maladie d Osgood Schlatter, ou victimes de surpoids, plusieurs situations peuvent être envisagées : - Ex 1 : marche. - Ex 2 : marche nordique (ou marche sportive) : cette activité présente un gros avantage avantage : les pressions au niveau des genoux sont diminuées de 30%. Malgré tout les efforts demeurent conséquents, aussi on note une réelle sollicitation des processus aérobies. - Ex 3 : allure trottinée dépassant juste l allure de la marche. 29

30 Pour tous, il est primordial d augmenter progressivement la charge de travail (tout en restant en deçà des possibilités de l élève) Ici les phases de récupération et l individualisation des tâches sont d une extrême importance pour préserver l intégrité physique de l élève et ne pas le décourager. Enfin, il semble opportun d adapter l enseignement en fonction : - de l état forme du moment de l élève (moduler l intensité des efforts, la durée et la forme de la récupération). - des conditions météorologiques. Notamment pour les asthmatiques : limiter les efforts intensifs lorsque l air est froid et sec. 30

31 L évaluation. Il existe différents modes d évaluation repérables dans les pratiques des enseignants. Ceux ci dépendent, entre autre: - des contenus pédagogiques choisis ( du projet pédagogique ). - du profil de la classe. - de la sensibilité de l enseignant (utilisation de contrats ou non par exemple). Sans vouloir dresser une liste exhaustive, nous proposons ici plusieurs pistes de réflexion susceptibles de faire évoluer les pratiques. La performance est un critère fréquemment retenu pour évaluer un cycle de CDD. Celle- ci peut revêtir différentes formes : - la distance de course parcourue pendant un temps donné voire même pendant un cycle complet ( = évaluation marathon c est à dire que l enseignant capitalise toutes les distances courues pendant le cycle) - le temps relativement à une distance (exemple : réalisation d un cross) Concrètement, si l on souhaite encourager les élèves à réduire au maximum le nombre d arrêts, il est possible lors d un test de 20 d attribuer 1 point par minute courue, mais seulement 0,5pt par minute après le 1 er arrêt. Selon ce même principe, P. Seners (Didacthlétisme n 2) attribue 5 points à chaque élève ayant réalisé un effort de 15. Si en plus cet effort a été réalisé sans arrêt, l élève a 5 points supplémentaires (soit la note maximale de 10 sur 10). Par contre si un élève s arrête 1 fois il n a plus que 4 points supplémentaires, s il s arrête 2 fois il a alors 3 points. On pourrait même envisager attribuer des bonifications aux élèves capables de courir à allure régulière ou de couvrir une certaine distance (afin d éviter que l épreuve d évaluation se transforme en un footing). Les compétences peuvent également être l objet de l évaluation. La VMA est parfois exploitée à ce titre. Ainsi, pour apprécier la mobilisation des ressources par les élèves lors d efforts intenses (appréciation de la puissance aérobie), Aubert et Choffin (op. cit.) proposent deux types de nomogrammes : 31

32 1. à l issue d un effort de 12, les auteurs calculent la vitesse moyenne qu ils mettent en relation avec la VMA (sous forme de pourcentage) 17 et plus 20 90% , , % 13 12, , % 10,5 10 et moins vitesse en km/h note % de VMA 32

33 2. Test intermittent 30 / 30. Avant l épreuve, les élèves choisissent un contrat portant sur un pourcentage de VMA (entre 100 et 115 %) et tentent de réaliser un maximum de répétitions en alternant 30 d effort et 30 de récupération Bon % Moyen 9 Faible nombre de répétitions niveau % de VMA (30 / 30) réalisées Pour évaluer les compétences de leurs élèves certains préfèrent se centrer sur la régularité de l allure adoptée. Par exemple, Seners ( op. cit. ) compare lors d un test de 20 la distance courue pendant les 10 premières minutes aux 10 minutes suivantes. L écart toléré est de 33

34 plus ou moins 100m. Tout écart supérieur à 100m sera pénalisé à raison d 1 point par tranche de 50m. Le nombre d arrêts peut également être pris en compte. Ce type d évaluation intéresse les élèves qui rencontrent des difficultés liées à la durée de l effort. Aubert et Choffin ( op. cit. ) mettent en relation la vitesse de course et le nombre d arrêts au regard d un nomogramme : Garçons Filles ,5 12, ,5 11, ,5 10, ,5 9, ,5 8, ,5 7,5 vitesse en km/h note nombre d arrêts D autres critères tels que l investissement (sous forme de contrat ou non) ou encore le projet de l élève ( prévision du temps ou de la distance à réaliser) sont parfois retenus pour évaluer Souvent ces différents critères sont associés. L exemple de la grille d évaluation du collège de Bazancourt en est un bon exemple.. 34

35 Courir pendant 20 minutes Evaluation Course en durée 6 ème - parcourir un maximum de distance Bazancourt - courir régulièrement afin de gérer son effort Performance = distance /8 pts Distance Filles Note Distance Garçons (18 tours) 3600 mètres mètres (20 tours) (17,5 tours) 3500 mètres 7, mètres (19,5 tours) (17 tours) 3400 mètres mètres (19 tours) (16,5 tours) 3300 mètres 6, mètres (18,5 tours) (16 tours) 3200 mètres mètres (18 tours) (15,5 tours) 3100 mètres 5, mètres (17,5 tours) (15 tours) 3000 mètres mètres (17 tours) (14,5 tours) 2900 mètres 4, mètres (16,5 tours) (14 tours) 2800 mètres mètres (16 tours) (13,5 tours) 2700 mètres 3, mètres (15,5 tours) (13 tours) 2600 mètres mètres (15 tours) (12,5 tours) 2500 mètres 2, mètres (14,5 tours) (12 tours) 2400 mètres mètres (14 tours) (11,5 tours) 2300 mètres 1, mètres (13,5 tours) (11 tours) 2200 mètres mètres (13 tours) (10 tours) 2000 mètres 0, mètres (12 tours) Maîtrise d'exécution = régularité /7 pts Compétences générales Total des écarts Nombre de tours Note 2" 7 4" 6 6" 5 7" 4 8" 3 9" 2 10" 1 /5 pts Etre capable de travailler régulièrement /3 Etre capable de prévoir : son temps moyen au tour à 10'' près /1 sa distance parcourue à 100m près /1 35

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE

BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE BASES DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE EN PLONGEE І) INTRODUCTION II) BASES PHYSIOLOGIQUES III) PRINCIPES GENERAUX DE L ENTRAINEMENT PHYSIQUE IV) ENTRAINEMENT DANS LES DIFFERENTES FILIERES V) LA PLANIFICATION

Plus en détail

COMPETENCE DE NIVEAU N1

COMPETENCE DE NIVEAU N1 GROUPE DES ACTIVITES ATHLETIQUES DEMI FOND Réaliser une performance motrice maximale mesure à une échéance donnée COMPETENCE DE NIVEAU N1 Compétences attendues dans l APSA Réaliser la meilleure performance

Plus en détail

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX

PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX PLAN D ATHLETISATION PROTOCOLES D EVALUATION DES QUALITES PHYSIQUES DES JOUEURS INTERNATIONAUX TEST NUMERO 1 (1/3) Nom : Test Luc LEGER Navette (20m) Objectifs : Mesure de la VMA (Vitesse maximal aérobie)

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

L éducation physique et sportive. Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège

L éducation physique et sportive. Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège L éducation physique et sportive Etude comparée des programmes d'eps à l'école primaire et au collège LES PROGRAMMES OFFICIELS Priorités, objectifs généraux, connaissances et compétences, Horaires et spécificités

Plus en détail

PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+)

PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+) PLAN ENTRAINEMENT TRAIL LONG (>60 KM) FORTE DÉNIVÉLATION (>2 KM D+) 6 semaines de préparation générale + 5 semaines de préparation spécifique 4 séances par semaine Préambule: Toutes les données que vous

Plus en détail

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence)

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence) OBESITE ET EPS DEFINITION L obésité se définit comme un excès de poids pouvant retentir sur la santé. La mesure générale acceptée de l obésité est l Indice de Masse Corporelle (IMC : poids en kg / taille

Plus en détail

Courir plus vite en améliorant sa VMA

Courir plus vite en améliorant sa VMA Courir plus vite en améliorant sa VMA OBJECTIF DE CET ENTRANEMENT Pour courir plus vite, l'objectif sera d'améliorer votre VMA, ceci afin de gagner en confort dans les autres allures. En effet, en augmentant

Plus en détail

Objectifs et logique du Page 3

Objectifs et logique du Page 3 Document conçu par l équipe des conseillers pédagogiques EPS du Haut-Rhin avec l aide précieuse de Thierry Lichtlé CTS Athlétisme et Isabelle Logeart professeur à l UFRSTAPS de Strasbourg Année scolaire

Plus en détail

Préparer un semi-marathon en 2h00 environ

Préparer un semi-marathon en 2h00 environ Préparer un semi-marathon en 2h00 environ OBJECTIF DE CET ENTRANEMENT Cet entraînement vous permettra de terminer un semi-marathon en 2 heures. DESCRIPTION Vous aimez courir longtemps pour extérioriser

Plus en détail

eduscol Ressources pour faire la classe au collège Fiches d'activités physiques, sportives et artistiques (APSA) Éducation physique et sportive

eduscol Ressources pour faire la classe au collège Fiches d'activités physiques, sportives et artistiques (APSA) Éducation physique et sportive eduscol Ressources pour faire la classe au collège Éducation physique et sportive Fiches d'activités physiques, sportives et artistiques (APSA) Programme 2008 du collège Décembre 2009 MEN/DGESCO eduscol.education.fr/prog

Plus en détail

Enseigner la course longue à l école primaire.

Enseigner la course longue à l école primaire. Enseigner la course longue à l école primaire. Préambule Les propositions de contenus d enseignement s inscrivent dans la continuité du travail engagé dans le département de l Isère sur l élaboration des

Plus en détail

Préparer un 10km en 50 minutes environ

Préparer un 10km en 50 minutes environ Préparer un 10km en 50 minutes environ OBJECTIF DE CET ENTRANEMENT Votre objectif est de finir un 10 km en 50 minutes. DESCRIPTION Vous courez généralement à un rythme continu, mais vous aimeriez vous

Plus en détail

La préparation physique en basket- ball Gilles COMETTI (2002)

La préparation physique en basket- ball Gilles COMETTI (2002) La préparation physique en basket- ball Gilles COMETTI (2002) 1 Les conditions : 1) Respecter la santé de l athlète. 2) Mettre la condition physique à sa place. 1) LES PRINCIPES DE LA PREPARATION PHYSIQUE

Plus en détail

Programme de réhabilitation respiratoire

Programme de réhabilitation respiratoire Programme de réhabilitation respiratoire Dr Jean-Marc Perruchini Service de Réhabilitation R respiratoire, Clinique de Médecine Physique Les Rosiers 45, Bd Henri Bazin, 21002 DIJON Cedex Mle Carine Lopez

Plus en détail

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008

Le ski à l'école. Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle. Février 2008 Le ski à l'école Réalisé par les CPC E.P.S. de Moselle 1 «Les Activités Physiques de Pleine Nature, par leur possibilité de réinvestissement, constituent un terrain privilégié pour la mise en œuvre de

Plus en détail

Badminton Niveau 3. Public concerné : CAP 1 ère année et terminale Bac pro 3 ans 1 ère année

Badminton Niveau 3. Public concerné : CAP 1 ère année et terminale Bac pro 3 ans 1 ère année Badminton Niveau 3 Public concerné : CAP 1 ère année et terminale Bac pro 3 ans 1 ère année Groupement : 8, «activité d opposition duelle : sport de raquette» CP : 4, «Conduire et maîtriser un affrontement

Plus en détail

Programmer l E.P.S. Que proposer pour varier les activités sur l ensemble du cycle?

Programmer l E.P.S. Que proposer pour varier les activités sur l ensemble du cycle? Programmer l E.P.S. Comment assurer la continuité des apprentissages sur le cycle 3, sur l ensemble de la scolarité primaire? Que proposer pour varier les activités sur l ensemble du cycle? Le plan d action

Plus en détail

Présente HANDBALLONS A L ECOLE APPROCHE DU HANDBALL EN MILIEU SCOLAIRE

Présente HANDBALLONS A L ECOLE APPROCHE DU HANDBALL EN MILIEU SCOLAIRE Présente HANDBALLONS A L ECOLE APPROCHE DU HANDBALL EN MILIEU SCOLAIRE 1 «Coopérer avec ses partenaires pour affronter collectivement des adversaires, en respectant des règles, en assurant des rôles différents

Plus en détail

PROGRAMME RADAR DE RCA ROWING ATHLETE DEVELOPMENT AND RANKING (Développement et classement des athlètes d aviron) pour les athlètes de développement

PROGRAMME RADAR DE RCA ROWING ATHLETE DEVELOPMENT AND RANKING (Développement et classement des athlètes d aviron) pour les athlètes de développement PROGRAMME RADAR DE RCA ROWING ATHLETE DEVELOPMENT AND RANKING (Développement et classement des athlètes d aviron) pour les athlètes de développement olympiques et paralympiques Développé par Rowing Canada

Plus en détail

AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée

AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée Pour aborder ce travail, les élèves doivent avoir acquis au minimum le test N 3 départemental Possibilité de travailler

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

LES BASES PHYSIOLOGIQUES DE L EXERCICE MUSCULAIRE

LES BASES PHYSIOLOGIQUES DE L EXERCICE MUSCULAIRE LES BASES PHYSIOLOGIQUES DE L EXERCICE MUSCULAIRE Introduction Le joueur de tennis ou le lutteur réalise une multitude d actions individuelles ou combinées que l on peut résumer comme suit : il court,

Plus en détail

PRÉPARER LA PREMIÈRE ÉPREUVE ORALE D ADMISSION OPTION EPS. DEVOIRS SUPPLÉMENTAIRES 1 et 2

PRÉPARER LA PREMIÈRE ÉPREUVE ORALE D ADMISSION OPTION EPS. DEVOIRS SUPPLÉMENTAIRES 1 et 2 CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ÉCOLES PRÉPARER LA PREMIÈRE ÉPREUVE ORALE D ADMISSION OPTION EPS DEVOIRS SUPPLÉMENTAIRES 1 et 2 Rédaction Jean-Pierre GUICHARD Conseiller pédagogique en EPS Ministère

Plus en détail

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation

Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation Programme «DoSanté Lycée» Présentation et évaluation 1 1 Contexte - Public ciblé 1/3 des accidents du travail sont dus à des manutentions. Coût annuel : 1,5 milliards d euros. Les lombalgies représentent

Plus en détail

PROGRAMMATION DES ACTIVITÉS D ATHLETISME DU CYCLE 1 AU CYCLE 3

PROGRAMMATION DES ACTIVITÉS D ATHLETISME DU CYCLE 1 AU CYCLE 3 HAUTE SAVOIE PROGRAMMATION DES ACTIVITÉS D ATHLETISME DU CYCLE 1 AU CYCLE 3 Production du stage de mars 2004. ont participé en particulier à son élaboration : Françoise Déage, Caroline Fontana, Magali

Plus en détail

Utilisation des tests de terrain dans l orientation du contenu d entraînement dans les sports individuels et collectifs.

Utilisation des tests de terrain dans l orientation du contenu d entraînement dans les sports individuels et collectifs. Utilisation des tests de terrain dans l orientation du contenu d entraînement dans les sports individuels et collectifs. (*) Université Victor Segalen Bordeaux 2 (**) Université de Montréal Georges CAZORLA

Plus en détail

1- LES FONDAMENTAUX DU JEU PAR LES COTES.

1- LES FONDAMENTAUX DU JEU PAR LES COTES. JEU PAR LES COTES Utilisation de la largeur. Fondamentaux tactiques >> Fondamentaux Offensifs >> Jeu par les côtés L e jeu actuel voit des équipes s affronter avec une grande densité de joueurs dans l

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps

DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte

Plus en détail

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE

EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE CYCLE 4 HYPER TEXTE LE VOLET 1 DU CYCLE 4 est un texte général qui oriente toutes les disciplines et qui permet de cibler la singularité des axes de formation. LE VOLET 2

Plus en détail

L athlétisme à l école primaire

L athlétisme à l école primaire L athlétisme à l école primaire Guillaume Catois, conseiller pédagogique EPS de la circonscription d Argentan Sommaire 1. Références institutionnelles. 2. Définition de l APS athlétisme. 3. Objectifs de

Plus en détail

Objectifs et logique du Page 3

Objectifs et logique du Page 3 Document conçu par l équipe des conseillers pédagogiques EPS du Haut-Rhin avec l aide précieuse de Thierry Lichtlé CTS Athlétisme et Isabelle Logeart professeur à l UFRSTAPS de Strasbourg Année scolaire

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

ROLLER : LA RENCONTRE DÉPARTEMENTALE USEP Parcours niveau 1

ROLLER : LA RENCONTRE DÉPARTEMENTALE USEP Parcours niveau 1 ROLLER : LA RENCONTRE DÉPARTEMENTALE USEP Parcours niveau 1 Toute chute annule le point de la zone arrivée r e t o u r Zone 5 Freinage arrêt Arrêt équilibré dans la zone : 1pt sinon : 0 pt 2 Pieds au sol

Plus en détail

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité

Mention : STAPS. Sport, Prévention, Santé, Bien-être. Objectifs de la spécialité Mention : STAPS Sport, Prévention, Santé, Bien-être Objectifs de la spécialité L'objectif de la spécialité «Sport, Prévention, Santé, Bien être» est de doter les étudiants de compétences scientifiques,

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March

Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé. Acti March Le mouvement vitalité! Un pas vers la forme! Sport-Santé Acti March Une Fédération pour votre forme Moyen de déplacement à la portée de tous, quel que soit son âge, la marche est une forme d activité physique

Plus en détail

TITRE : LES JEUX OLYMPIQUES UN OBJECTIF UNE PREPARATION

TITRE : LES JEUX OLYMPIQUES UN OBJECTIF UNE PREPARATION TITRE : LES JEUX OLYMPIQUES UN OBJECTIF UNE PREPARATION CREDIT : Laurent CHOPIN Définition de la notion d objectif : Cette notion vous est, maintenant, on ne peut plus familière. Un tout petit rappel en

Plus en détail

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE

PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE PROGRAMMES EN EPS A L ECOLE PRIMAIRE B.O. n 3 du 19 juin 2008 HORS SERIE Maternelle : AGIR ET S EXPRIMER AVEC SON CORPS Compétences visées (Cv) Se repérer et se déplacer dans l espace. Adapter ses actions

Plus en détail

VELO AU CYCLE III. Bois de Boulogne, face au jardin d acclimatation. Dès le 12 octobre 2009

VELO AU CYCLE III. Bois de Boulogne, face au jardin d acclimatation. Dès le 12 octobre 2009 VELO AU CYCLE III L animation pédagogique : L animation est proposée à l ensemble des enseignants de Paris dans le cadre du Plan Académique de Formation 2009 / 2010. Le financement de l animation est pris

Plus en détail

Bouger, c est bon pour la santé!

Bouger, c est bon pour la santé! Bouger, c est bon pour la santé! Tous concernés! De quoi s agit-il? Il s agit de toute activité physique, dès lors que nous bougeons. Ainsi tous les pas comptent, comme ceux que nous faisons chez nous

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire»

BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire» Horaires et Programmes EPS à l école primaire BO hors-série n 3 du 19 juin 2008 «Horaires et programmes d enseignement de l école primaire» Les programmes 2008 s appuient sur le Socle commun de connaissances

Plus en détail

SOMMAIRE. I - Définition de l activité «Jeux de Lutte» Page 2. II - Composantes de l activité Page 3

SOMMAIRE. I - Définition de l activité «Jeux de Lutte» Page 2. II - Composantes de l activité Page 3 SOMMAIRE I - Définition de l activité «Jeux de Lutte» Page 2 II - Composantes de l activité Page 3 III - incontournables de l activité Page 4 IV - Construire une unité d apprentissage au cycle 1 Page 5

Plus en détail

LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L ENTRAÎNEMENT POUR UN DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L ATHLÈTE

LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L ENTRAÎNEMENT POUR UN DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L ATHLÈTE LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS DE L ENTRAÎNEMENT POUR UN DÉVELOPPEMENT À LONG TERME DE L ATHLÈTE Février 2010 Avertissement de l auteur En couchant ces quelques lignes, je tente simplement de confronter ces

Plus en détail

I. Le test d Astrand-Ryhming (1954) avec nomogramme

I. Le test d Astrand-Ryhming (1954) avec nomogramme TP U 42 ntraînement valuation de la consommation maximale d oxygène (VO 2 max) par une épreuve sous-maximale indirecte en laboratoire : le test d strand-yhming (1954) sur ergocycle. Le test d strand-yhming

Plus en détail

IDENTIFIER LES TEMPS DE JEU NE PAS PERDRE LE BALLON

IDENTIFIER LES TEMPS DE JEU NE PAS PERDRE LE BALLON BENJAMINS IDENTIFIER LES TEMPS DE JEU N TACHE SITUATION N 1 Objectif Avancer pour conserver-progresser ou pour déséquilibrer But Marquer Règles Interdit de défendre dans la zone défensive tant que le ballon

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP est une évaluation qui se déroule à travers un parcours comprenant différentes stations qui simulent les tâches que le technicien ambulancier-paramédic

Plus en détail

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI)

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI) Département de l'éducation, de la culture et du sport Service de l enseignement Inspectorat de la scolarité obligatoire BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS

Plus en détail

MON LIVRET DE MINIBASKETTEUR

MON LIVRET DE MINIBASKETTEUR MON LIVRET DE MINIBASKETTEUR LE MOT DU PRESIDENT Cher jeune basketteur ou basketteuse Je te félicite d avoir choisi ce sport. Tu verras, il te permettra de t épanouir,de trouver des copains et d apprendre

Plus en détail

Technologies de l Information et de la Communication dans l Enseignement

Technologies de l Information et de la Communication dans l Enseignement Technologies de l Information et de la Communication dans l Enseignement «Utiliser les TICE en EPS», Octobre 2011 Académie de Grenoble Florian Colombat Avant-propos Cette présentation est issue d un diaporama

Plus en détail

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes

L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes L'EPS à l'école primaire aucune modification des programmes Les 3 objectifs sont poursuivis aussi bien à l'école maternelle, qu'à l école primaire MATERNELLE * Favoriser la construction des actions motrices

Plus en détail

Document réalisé par :

Document réalisé par : Ce document permet de situer le niveau des élèves en fin de module d apprentissage. Il peut être aussi utilisé pendant les séances d apprentissage pour aider à mesurer les acquisitions. Il donne des indications

Plus en détail

Le test 45-15 FIT Évaluation de la VMA int 45-15, vitesse de référence pour l'entraînement de la PMA sous forme intermittente

Le test 45-15 FIT Évaluation de la VMA int 45-15, vitesse de référence pour l'entraînement de la PMA sous forme intermittente Le test 45-15 FIT Évaluation de la VMA int 45-15, vitesse de référence pour l'entraînement de la PMA sous forme intermittente Georges GACON Hervé ASSADI 1994-2004 1. Le test et son protocole C'est un test

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

EPF / L3 / S2 G5, 6, 8 et 12 LES FORMES DE TRAVAIL ET D ORGANISATION EN EPS

EPF / L3 / S2 G5, 6, 8 et 12 LES FORMES DE TRAVAIL ET D ORGANISATION EN EPS EPF / L3 / S2 G5, 6, 8 et 12 LES FORMES DE TRAVAIL ET D ORGANISATION EN EPS BEN JOMAA Hejer M-A ISSEP K-S LES FORMES D ORGANISATION EN EPS Plan: 1. Pourquoi utiliser les formes d organisation en EPS? 2.

Plus en détail

Etirements des chaînes musculaires postérieure et antérieure.

Etirements des chaînes musculaires postérieure et antérieure. Interprétation des tests sécuritaires Document réalisé par Jean Marc Blanc responsable de la préparation physique sur le pôle France d Antibes Mars 2002 Ratio abdominaux / psoas : Trois cas se présentent

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

L Education Physique et Sportive à l Ecole Primaire Comment mettre en œuvre son enseignement dans les classes?

L Education Physique et Sportive à l Ecole Primaire Comment mettre en œuvre son enseignement dans les classes? L Education Physique et Sportive à l Ecole Primaire Comment mettre en œuvre son enseignement dans les classes? L enseignement de l Education Physique et Sportive (EPS) vise le développement des capacités

Plus en détail

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres).

Pagaie rouge. Lieu de pratique Plan d eau calme ou piscine comprenant un parcours sur deux buts (terrain 36 mètres par 20 mètres). Compétences Compétences générales Naviguer avec vitesse et précision (performance) en s engageant et en prenant des informations pertinentes dans un contexte très complexe et incertain de déplacement,

Plus en détail

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré

UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2. Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré UE5 Mise en situation professionnelle M1 et M2 Note de cadrage Master MEEF enseignement Mention second degré ESPE Lille Nord de France Année 2014-2015 Cette note de cadrage a pour but d aider les collègues

Plus en détail

COMPETENCES E P S et BASKET BALL au CYCLE 3. R.Reynaud CPC. LYON PART-DIEU mai 2003 en référence au document d'antoine Muguet

COMPETENCES E P S et BASKET BALL au CYCLE 3. R.Reynaud CPC. LYON PART-DIEU mai 2003 en référence au document d'antoine Muguet COMPETENCES E P S et BASKET BALL au CYCLE 3 R.Reynaud CPC. LYON PART-DIEU mai 2003 en référence au document d'antoine Muguet basket-ball au CYCLE 3 - COMPETENCES EPS R.Reynaud-05/2003 CPC Lyon Part Dieu

Plus en détail

Sujet : Quelle place doit occuper l effort en EPS?

Sujet : Quelle place doit occuper l effort en EPS? Sujet : Quelle place doit occuper l effort en EPS? Contextualisation du sujet La notion d effort est une notion très souvent évoquée à l Ecole, au point qu elle y incarne une forme de morale. Ainsi se

Plus en détail

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro

INNOVATION De la rééducation au sport santé. LPG crée le Neuro INNOVATION De la rééducation au sport santé LPG crée le Neuro Physical Training! Bouger pour sa santé, une évidence pour les français? Bien que Faire du sport soit, chaque année, une des résolutions prioritaires

Plus en détail

La réforme du collège puis celle du lycée professionnel et maintenant celle du lycée

La réforme du collège puis celle du lycée professionnel et maintenant celle du lycée 1 La réforme du collège puis celle du lycée professionnel et maintenant celle du lycée générale et technologique a entraîné une réécriture des programmes, et notamment ceux de l éducation physique et sportive.

Plus en détail

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc

PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc CONGRES UCL DE MEDECINE GENERALE 1 juin 2013 PROTEGER SON DOS ex. Cliniques St Luc Philippe Mahaudens, PhD Faculté des sciences de la motricité UCL Service de Médecine Physique et Réadaptation, Saint-Luc

Plus en détail

PROBLEMATIQUE COMMENT METTRE EN PLACE ET FAIRE EVOLUER UN JEU COLLECTIF?

PROBLEMATIQUE COMMENT METTRE EN PLACE ET FAIRE EVOLUER UN JEU COLLECTIF? INTRODUCTION NOUS NE POUVIONS VOUS PARLER DE COLLECTIF SANS ÊTRE 2! Il n y a pas UNE vérité, mais des philosophies, des choix. Nous allons présenter des choix guidés par quelques années d expériences avec

Plus en détail

Gamme de Logiciels «ProPulses» Matériels et Services dédiée à la préparation physique

Gamme de Logiciels «ProPulses» Matériels et Services dédiée à la préparation physique Gamme de Logiciels «ProPulses» Matériels et Services dédiée à la préparation physique Catalogue CardiSport - édition 2012-2013 www.cardisport.com 8E rue Jeanne Barret - Parc VALMY, 21000 DIJON - FRANCE

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

COURSE D ORIENTATION

COURSE D ORIENTATION JE SUIS JEUNE OFFICIEL EN COURSE D ORIENTATION Programme 2004-2008 PREAMBULE Ce petit mémento doit aider l élève du collège ou du lycée à arbitrer les rencontres sportives, en cours d éducation physique

Plus en détail

GUIDE POUR PREPARER LES SEANCES DE NATATION

GUIDE POUR PREPARER LES SEANCES DE NATATION GUIDE POUR PREPARER LES SEANCES DE NATATION Equipe départementale EPS de Tarn et Garonne 1 Ce dossier pédagogique relatif à la natation à l'école primaire (du cycle 1 au cycle3 ) a pour objectifs: - de

Plus en détail

LaMeilleureCyclospor/ve devotrevie.com. 6 trucs de Pro pour Améliorer Votre Endurance en peu de temps

LaMeilleureCyclospor/ve devotrevie.com. 6 trucs de Pro pour Améliorer Votre Endurance en peu de temps 6 trucs de Pro pour Améliorer Votre Endurance en peu de temps Pour bien réussir ce webinaire Fermer les applica3ons «bande passante» Eteignez vos portables et toutes sources de distrac3on Fermer la pièce

Plus en détail

LIVRET D ACCUEIL SAISON 2011-2012

LIVRET D ACCUEIL SAISON 2011-2012 Complexe Sportif Andromède Chemin du Ferradou 31700 Blagnac Tel : 05 61 71 60 03 E-mail :secretariat.bsca@gmail.com Site : www.bsc-athle.com LIVRET D ACCUEIL SAISON 2011-2012 Bienvenue au Blagnac Sporting

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE I. LE CAS CHOISI Gloria est une élève en EB4. C est une fille brune, mince avec un visage triste. Elle est timide, peureuse et peu autonome mais elle est en même temps, sensible, serviable et attentive

Plus en détail

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire»

TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» TITRE : «Information et consentement du patient en réadaptation cardiovasculaire» MC Iliou, R Brion, C Monpère, B Pavy, B Vergès-Patois, G Bosser, F Claudot Au nom du bureau du GERS Un programme de réadaptation

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques

Une situation d'apprentissage du lexique en MS Les activités gymniques Cette séquence permet l acquisition des compétences nécessaires à la construction des connaissances : - Connaître et enrichir le lexique de base de l action «se déplacer» : marcher, ramper, courir, grimper-escalader,

Plus en détail

IO 2002. La lecture des programmes permet de constater que :

IO 2002. La lecture des programmes permet de constater que : LE PROGRAMME en EDUCATION PHYSIQUE à L ECOLE PRIMAIRE IO 2002 Les instructions officielles de 2002 ne présentent pas de point de rupture avec celles de 1995 mais sont cependant plus détaillées et précises

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

Diplôme Personal Trainer et spécialisations FORMATION AGREEE PAR LE DISPOSITIF CHEQUES FORMATION DE LA REGION WALLONNE. www.leaderfit.

Diplôme Personal Trainer et spécialisations FORMATION AGREEE PAR LE DISPOSITIF CHEQUES FORMATION DE LA REGION WALLONNE. www.leaderfit. Diplôme Personal Trainer et spécialisations FORMATION AGREEE PAR LE DISPOSITIF CHEQUES FORMATION DE LA REGION WALLONNE www.leaderfit.be 0494.61.81.04. (de Belgique) - 621.24.99.48. (du Luxembourg) - 06.24.65.06.18.

Plus en détail

utiliser un Macintosh dans la classe

utiliser un Macintosh dans la classe utiliser un Macintosh dans la classe Philippe DESSUS Pascal MARQUET Le Macintosh Les dessins Les textes Les nombres Préparer et gérer sa classe Évaluer des logiciels SOMMAIRE AVANT-PROPOS...5 Les grandes

Plus en détail

FICHE ACTIVITÉ: DANSE Programme EPS collège NIVEAU : 1

FICHE ACTIVITÉ: DANSE Programme EPS collège NIVEAU : 1 FICHE ACTIVITÉ: DANSE Programme EPS collège NIVEAU : 1 Compétence attendue : Composer et présenter une chorégraphie collective structurée en jouant sur les composantes du mouvement, l espace, le temps

Plus en détail

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109

Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 Equipe EPS 68 L athlétisme à l école primaire Page 56 sur 109 LANCER EN ROTATION lancer d anneaux FONDAMENTAUX Tenir l engin en pronation (paume vers le bas) Lancer avec tout le corps Les lancers en rotation

Plus en détail

1.1.4. DIFFÉRENCIATION DES RÔLES DES JOUEURS

1.1.4. DIFFÉRENCIATION DES RÔLES DES JOUEURS 1.1.4. DIFFÉRENCIATION DES RÔLES DES JOUEURS Il est sans doute opportun d'apporter quelques clarifications supplémentaires à propos des différents rôles qui composent une équipe de Baskin. Cette différenciation

Plus en détail

2) Les déterminants de la motivation des arbitres et entraîneurs:

2) Les déterminants de la motivation des arbitres et entraîneurs: Motivation et performance sportive : une caractéristique commune des arbitres et entraîneurs de haut niveau Support théorique : Jean Pierre Famose EPS N 35 Arbitre et entraîneur deux acteurs du sport moderne

Plus en détail

TEST D'APTITUDES PHYSIQUES POUR LES TECHNIQUES AMBULANCIÈRES ( TAPTA )

TEST D'APTITUDES PHYSIQUES POUR LES TECHNIQUES AMBULANCIÈRES ( TAPTA ) TEST D'APTITUDES PHYSIQUES POUR LES TECHNIQUES AMBULANCIÈRES ( TAPTA ) PRÉAMBULE Toute personne désireuse de faire carrière en techniques ambulancières au Québec doit réussir le test d'aptitudes physiques,

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE BACCALAURÉAT GÉNÉRAL SÉRIE SCIENTIFIQUE ÉPREUVE DE SCIENCES DE L INGÉNIEUR ÉPREUVE DU VENDREDI 20 JUIN 2014 Session 2014 Durée de l épreuve : 4 heures Coefficient 4,5 pour les candidats ayant choisi un

Plus en détail

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques Parmi les trois domaines d activités proposés aux élèves volontaires dans le cadre de l accompagnement éducatif, «l aide aux devoirs

Plus en détail

Dans ce chapitre : Sommaire 93

Dans ce chapitre : Sommaire 93 Dans ce chapitre : Les différents types de contractions musculaires 78 Contraction statique 78 Contraction dynamique 80 Contraction isométrique 80 Contraction auxotonique 80 Contraction isotonique 82 Contraction

Plus en détail

Diversification des déplacements

Diversification des déplacements Diversification des déplacements N 1 Faire des allers-retours sur l atelier Chaque équipe reste 3 sur chaque atelier organisé en aller et retour. Enchaîner 2 ou plusieurs ateliers consécutivement. A _

Plus en détail

PRINCIPAUX OUTILS et SITES d AIDE à la PERFORMANCE

PRINCIPAUX OUTILS et SITES d AIDE à la PERFORMANCE REUSSIR ENSEMBLE PRINCIPAUX OUTILS et SITES d AIDE à la PERFORMANCE La carrière d un athlète est courte, la technique longue à acquérir, le moment propice fugitif, l expérience personnelle indispensable

Plus en détail

MUSCULATION (ASDEP) ENSEIGNEMENT ET EVALUATION

MUSCULATION (ASDEP) ENSEIGNEMENT ET EVALUATION MUSCULATION (ASDEP) ENSEIGNEMENT ET EVALUATION EN PREAMBULE Ce document de travail n'a pas la prétention de donner toutes les «ficelles» nécessaires à l'enseignement de la musculation. Il doit plutôt être

Plus en détail

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002.

Organiser des séquences pédagogiques différenciées. Exemples produits en stage Besançon, Juillet 2002. Cycle 3 3 ème année PRODUCTION D'ECRIT Compétence : Ecrire un compte rendu Faire le compte rendu d'une visite (par exemple pour l'intégrer au journal de l'école ) - Production individuelle Précédée d'un

Plus en détail

A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti

A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti A quels élèves profite l approche par les compétences de base? Etude de cas à Djibouti Hamid Mohamed Aden, Directeur du CRIPEN, Djibouti Xavier Roegiers, Professeur à l Université de Louvain, Directeur

Plus en détail

Les 30 questions les plus souvent posées

Les 30 questions les plus souvent posées Les guides Vestiaires PRÉPARATION PHYSIQUE : Les 30 questions les plus souvent posées Physique : avec ou sans ballon? Le gainage, à quoi ça sert? Quelle planification hebdomadaire? Musculation, à partir

Plus en détail