Netissima. Rapport semestriel au 31 décembre 2014
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- Salomé Chassé
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1 Rapport semestriel au 31 décembre 2014
2 1. L environnement économique et financier 2014 L année 2014 a vu les divergences s accentuer au chapitre de la croissance mondiale. Alors que le cycle économique aux États-Unis s est avéré très robuste, l activité économique dans la zone euro est restée faible. Après la hausse de la TVA en avril, le Japon a connu de nouveau une phase de récession technique, qui n a toutefois pas duré. En Chine, la croissance du PIB a continué à ralentir légèrement. Les sanctions à l encontre de la Russie et la dépendance de l économie russe aux revenus du pétrole ont abouti à une dépréciation massive du rouble à la mi-décembre. À cela s est ajoutée la division par deux du cours du pétrole à l échelle mondiale au second semestre. L impact sur l infl ation globale a été particulièrement important sur la fi n de l année, les taux d infl ation allant jusqu à être négatifs dans la zone euro. Depuis le début de l année 2014, les marchés boursiers américains se sont particulièrement bien portés du fait d un environnement macro-économique favorable et du soutien de la politique monétaire. Cependant, la fi n du programme d assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale (Fed) et l impact grandissant des crises internationales ont entraîné une hausse de la volatilité dans la seconde partie de l année. Malgré la dynamique des marchés américains dont aurait pu profi ter le marché européen, l Euro Stoxx 50 est resté plutôt stable, terminant les 12 derniers mois en légère progression (+1,2 %). Au chapitre des obligations d État, les rendements du Bund allemand à 10 ans ont baissé tout au long de l année pour atteindre un nouveau plancher historique, tandis que les rendements à long terme aux États-Unis se sont temporairement redressés, la Réserve fédérale ayant mis un terme à sa politique monétaire ultra-accommodante. Au Japon, la Banque centrale a décidé de prolonger sa politique expansionniste, confortant l extrême faiblesse des taux à long terme à l échelle mondiale, qui ont atteint des plus bas historiques. Zone euro La production dans la zone euro devrait avoir progressé de 0,8 % au cours de l année Le marché du travail a montré des signes d embellie. Le taux de chômage s élevait à 11,5 % en octobre, soit 0,3 point de pourcentage de moins qu au début de l année et, sur les trois premiers trimestres, l emploi a progressé de 2 % par rapport à l année précédente. Ces bons chiffres ne doivent toutefois pas masquer la réalité. Après un bon début d année, la reprise s est essouffl ée, impactée par une exacerbation des tensions géopolitiques ainsi que par l instabilité politique dans plusieurs pays. En effet, l instabilité politique en Grèce a ravivé les craintes d un éventuel effet de contagion à d autres pays de la zone euro. Ces craintes ont accéléré le déclin du cours EUR/ USD. Ainsi, la reprise en zone euro reste fragile et le risque de subir une nouvelle contraction, même temporaire, demeure. Au cours de l année 2014, l infl ation globale est passée de 0,8 % en janvier à - 0,1 % en décembre. Les prix à la consommation ont quant à eux progressé en moyenne de 0,4 % sur l année. Ce contexte défl ationniste s explique en grande partie par la forte baisse du prix du pétrole. Dans ce contexte macro-économique délicat, la Banque centrale européenne a ramené son taux directeur à un niveau proche de zéro, en faisant passer le taux de rémunération des dépôts en territoire négatif et en lançant un programme d achat d obligations sécurisées et d ABS. De plus, elle s est engagée à faire croître son bilan et a fait comprendre qu elle mettrait très probablement en place un programme d assouplissement quantitatif dans l année à venir. Le fonds Netissima - p 2/13
3 États-Unis L économie américaine s est progressivement raffermie au fil des mois. Après une baisse d activité liée aux conditions climatiques au premier trimestre, la croissance du PIB réel s est accélérée au cours de la période estivale. La croissance devrait ainsi s établir autour de 2,5 % pour Quant au marché du travail, le taux de chômage a reculé de 6,7 % à 5,8 % entre le début et la fi n de l année et la croissance de l emploi s est accélérée. La hausse des créations d emploi et la baisse du taux de chômage se sont traduites par une forte progression des salaires, elle-même favorable à la croissance de la consommation privée. L inflation a quant à elle reculé fortement au cours de l année. En janvier 2014, l indice des prix à la consommation globale s établissait à 1,6 % en glissement annuel, et devrait clôturer l année à moins de 1 %. Ce repli s explique principalement par la chute spectaculaire du prix du pétrole. Dans un contexte d accélération de la croissance mais d infl ation modérée, la Banque centrale américaine a graduellement mis un terme à son programme d assouplissement quantitatif. Les derniers rachats d actifs réalisés au titre du 3 e volet de son programme remontent à octobre 2013, ce qui porte le bilan de la Fed à milliards de dollars. Marchés émergents La croissance sur les marchés émergents a ralenti en 2014 sous l effet d une demande intérieure en berne. À l origine de cette apathie, le resserrement des conditions financières mondiales, la nécessité pour certaines économies émergentes de réduire fortement le défi cit de leur compte courant et le ralentissement de la croissance en Chine. Au quatrième trimestre, l accélération de la baisse des prix du pétrole a stimulé la demande des pays importateurs nets d énergie comme la Turquie ou l Inde, tout en assombrissant les perspectives des exportateurs de matières premières tels que la Russie ou le Venezuela. La Russie a par ailleurs fortement pâti de la faiblesse du rouble, de la crise ukrainienne ainsi que des sanctions économiques qui s en sont suivies. Les marchés émergents ont dû faire face à un regain d aversion des investisseurs internationaux nourri par la perspective d une crise de grande ampleur, les craintes grandissantes entourant le secteur bancaire chinois et le risque d une correction plus sévère des prix de l immobilier. Cela s est traduit par des ventes massives de devises et d obligations locales. L Inde et d autres pays émergents fragiles ont réalisé des progrès remarquables dans la réduction du défi cit de leur compte courant. Le fonds Netissima - p 3/13
4 Évolution des principaux indices de marché en 2014 TAUX 3 mois 2 ans 10 ans USA USA USA Japon France Allemagne 31/12/2013 0,25 % 0,39 % 3,01 % 0,74 % 2,56 % 1,94 % 31/12/2014 0,26 % 0,68 % 2,17 % 0,33 % 0,84 % 0,54 % Variation* +1 bps +29 bps -83 bps -41 bps -172 bps -140 bps * En point de base ACTIONS Dow Jones S&P 500 Nikkei CAC Dax Euro Stoxx 50 31/12/ , , , , , ,00 31/12/ , , , , , ,43 Variation en % +7,52 % +11,39 % +7,12 % -0,54 % +2,65 % +1,20 % DEVISES EUR/USD USD/JPY EUR/JPY 31/12/2013 1, , ,830 31/12/2014 1, , ,079 Variation en % -12,2 % +14,1 % +0,2 % Source : Reuters / Bloomberg Le fonds Netissima - p 4/13
5 2. Notre politique d investissement Encours sous gestion au 31/12/ ,69 millions d euros (Valeur boursière) ÉVOLUTION DE L ALLOCATION D ACTIFS AU 31/12/ % 80 % 70 % 60 % 50 % 65,6 % 60,5 % Au 31/12/2013 Au 31/12/ % 30 % 20 % 10 % 35,0 % 28,0 % 4,1 % 4,7 % 0,1 % 0,5 % 0,3 % 1,2 % Immobilier Actions Obligations Prêts Trésorerie Notre politique d investissement en 2014 a consisté à limiter la dilution du rendement du portefeuille, au vu du contexte économique peu favorable. En effet, dans ce contexte de taux historiquement bas, l enjeu est de capter du rendement malgré des obligations peu rémunératrices. Les investissements du portefeuille ont donc porté essentiellement sur des émissions du secteur privé, ainsi que sur des emprunts d États européens. La part d obligations est augmentée de 5 % en comparaison à fin 2013 et représente 65,6 % du portefeuille à fi n Enfi n, la part de l immobilier est en baisse mais reste néanmoins importante. Cette baisse s explique notamment par des investissements difficiles sur le marché français du fait de conditions de rentabilité ne répondant pas à nos critères. Nous préservons une gestion dynamique de cette poche et restons attentifs aux opportunités de marché en privilégiant les opérations de développement et les actifs de diversifi cation à l étranger. La part des actions représente 4,7 %. Nous préservons une gestion active de cette poche, compte tenu du potentiel que cette classe d actif porte en matière de diversifi cation et de performances long terme. Le fonds Netissima - p 5/13
6 La politique de gestion actions ÉVOLUTION DES MARCHÉS ACTIONS EN ,5 +11,4 % , , ,7 % 97,5-0,5 % 95 92, déc. 31 jan. 28 fév. 31 mars 30 avr. 31 mai 30 juin 31 juill. 31 août 30 sept. 31 oct. 30 nov. 31 déc. CAC40 S&P 500 EURO STOXX Sur une base 100 au 31 décembre 2013 ÉVOLUTION SECTORIELLE DE L INDICE EURO STOXX Voyages et loisirs Télécommunications Immobilier Alimentation Services aux collectivités Technologies Média Santé Automobile Assurance Services Financiers BTP Chimie Biens de consommation Grande distribution Industrie Banque Énergie Matériaux de base 7,7 % 7,4 % 5,7 % 4,2 % 3,7 % 2,8 % 1,7 % 1,5 % 0,4 % -2,3 % -3,5 % -4,9 % -12,9 % -14,4 % 14,1 % 13,8 % 12,3 % 12,3 % 19,5 % Le fonds Netissima - p 6/13
7 Dans un marché orienté à la hausse et dans la continuité de l année 2013, le premier semestre 2014 a été principalement caractérisé par des investissements signifi catifs. Ces investissements ont été réalisés dans une logique de diversifi cation sectorielle du portefeuille. Nous nous sommes ainsi tournés vers le secteur industriel, des biens de consommation, des technologies de l information ou encore des matériaux de base. Nous avons également bénéfi cié de la remontée des marchés pour réaliser des plus-values principalement sur le secteur bancaire, qui après avoir connu une forte hausse en 2013 dans un contexte d apaisement du risque systémique, doit désormais faire face à un environnement incertain en matière judiciaire. Sur le second semestre, nous avons profi té de la volatilité sur les marchés pour nous repositionner à l achat, dans l attente de l impact positif du Quantitative Easing de la BCE début 2015, en privilégiant les secteurs des biens de consommation cycliques, industriels et fi nanciers. La part des actions dans le fonds est ainsi passée de 4,1 % à 4,7 % sur l année. Notre politique de gestion reste fondée sur l analyse et la sélection de titres en privilégiant des valeurs très liquides, essentiellement de grandes capitalisations diversifi ées géographiquement. Répartition du portefeuille d actions gérées en direct au 31/12/2014 Premières lignes d actions ACTIONS AXA Allemagne : 19,1 % ALLIANZ France : 50,5 % TOTAL NESTLE ADIDAS ROYAL DUTCH SHELL ORANGE SIEMENS Répartition géographique au 31/12/2014 Suisse : 10,5 % Royaume-Uni : 8,7 % Pays-Bas : 4,0 % Belgique : 2,0 % Luxembourg : 1,9 % Suède : 1,8 % Australie : 1,3 % Espagne : 0,2 % EUTELSAT COMMUNICATIONS SCHNEIDER ELECTRIC Le fonds Netissima - p 7/13
8 RÉPARTITION SECTORIELLE AU 31/12/2014 Biens CCy (1) Industrie Matériaux de base Biens CC (2) Immobilier (3) Énergie Technologie (4) Santé Télécommunications Banques Services AC (5) 7,5 % 6,9 % 5,9 % 5,7 % 5,2 % 4,8 % 3,5 % 12,0 % 15,1 % 14,9 % 18,5 % (1) Biens de Consommation Cyclique (2) Biens de Consommation Courante (3) Immobilier coté et secteur fi nancier hors banques (4) Technologie de l information (5) Services Aux Collectivités La politique de gestion obligatoire LES MARCHÉS OBLIGATAIRES (TAUX 10 ANS) EN ,0 % 4,0 % 3,0 % 2,0 % 2,17 % 1,61 % 1,0 % 0 % 31 déc. 31 janv. 28 fév. 31 mars 30 avr. 31 mai 30 juin 31 juill. 31 août 30 sept. 31 oct. 30 nov. 31 déc. 0,84 % 0,54 % 0,33 % États-Unis France Japon Allemagne Espagne Le fonds Netissima - p 8/13
9 Dans un contexte de forte baisse des rendements obligataires au sein de la zone euro et d une perspective de taux «durablement bas», l année 2014 a été caractérisée par des fl ux d investissements nets acheteurs de l ordre de 20 millions d euros. Nos opérations d achats d obligations ont porté à la fois sur des obligations d entreprises, des placements privés, des émissions fi nancières senior ou subordonnées ainsi que sur des emprunts d États, principalement en Europe. Les principales lignes du portefeuille obligataire (hors OPCVM) au 31/12/2014 OBLIGATIONS FRANCE O.A.T. 3,75 10/25/19 FRANCE O.A.T. 3,25 10/25/21 Secteur privé : 59,5 % État* : 40,5 % BTPS 7,25 11/01/26 JPMORGAN CHASE 2,875 05/24/28 UNEDIC 2,25 04/05/23 CIE FIN FONCIER 2,77 05/23/33 Répartition du portefeuille obligataire (hors OPCVM) au 31/12/2014 EFSF 1,875 05/23/23 FRANCE TELECOM 8,125 01/28/33 AT&T INC 3,55 12/17/32 AGENCE FRANCAISE 2,25 05/27/25 * État, garantie d État, agences et entreprises publiques et assimilés RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EMPRUNTS D ÉTAT ET DES GARANTIES D ÉTAT (HORS OPCVM TAUX ET DÉRIVÉS), EN % DU TOTAL D ACTIFS France 16,5 % Italie 3,8 % Organismes supranationaux 3,6 % Belgique 1,3 % Slovaquie 1,3 % Le fonds Netissima - p 9/13
10 5,1 % BB 4,6 % AAA 36,7 % BBB 35,7 % AA Notation du portefeuille obligataire au 31/12/ ,9 % A La notation moyenne du portefeuille ressort à BBB+ MATURITÉ DU PORTEFEUILLE OBLIGATAIRE AU 31/12/2014 RÉPARTITION PAR MATURITÉ DURATION DU PORTEFEUILLE OBLIGATAIRE* +10 ans 49,1 % Duration au 31/12/2013 8, ans 35,2 % Duration au 31/12//2014 8,0 3-6 ans 13,4 % 0-3 ans 2,3 % * Effective duration y/c. trésorerie Le fonds Netissima - p 10/13
11 Investissement Socialement Responsable Après avoir mis en place dès 2006, pour la totalité de sa gestion d actifs financiers à l échelle mondiale, un fi ltre éthique excluant les titres des sociétés qui violent les droits de l homme ou qui portent gravement atteinte à l environnement, le Groupe Generali s est également engagé dans une démarche en Investissement Socialement Responsable (ISR) en se dotant d une méthodologie rigoureuse de sélection des actifs fi nanciers. Cette approche est faite en amont de l analyse fi nancière fondamentale et intègre les critères Environnement / Social / Gouvernance (ESG). Elle vise à recenser toutes les sociétés qui respectent ces critères et qui mettent en place les développements nécessaires à l ISR, prouvant ainsi leur solidité et leur capacité à créer de la richesse. Les enjeux ESG différent selon les activités, le choix des critères et leur pondération est adapté à chaque secteur économique. La sélection des titres par la gestion est ensuite faite sur la base d un univers d investissement restreint par ces fi ltres éthiques et ESG. Pour résumer, cette méthodologie nous permet d examiner et d intégrer à nos décisions d investissements un ensemble de critères extra-fi nanciers pouvant avoir un impact à moyen et long terme sur la performance économique et fi nancière de nos actifs. d activités. Sur cette base de titres, 85 % des actions et 82 % des obligations d entreprises reçoivent une notation supérieure à la moyenne de leur secteur et sont conformes à notre politique de sélection ISR. Les obligations d États européennes sont également couvertes par une analyse ESG avec l aide de l agence de notation extra-fi nancière Sustainalytics. Ainsi, 67 % des obligations d États sont suivies et analysées et parmi elles, 100 % sont considérées comme conformes à la démarche d Investissement Socialement Responsable du Groupe. Au total, 67 % de tous les titres en portefeuille sont couverts par l analyse ISR et près de 90 % de ces titres sont conformes à la démarche d Investissement Socialement Responsable du Groupe. Notation Une société dont le score global est inférieur à la moyenne de son secteur d activité ne peut être intégrée dans le portefeuille. Une analyse complémentaire réalisée à l appui d échanges avec l entreprise concernée peut toutefois être menée sur les points soulevés par l analyse primaire, justifi ant son maintien en portefeuille s il en ressort une démarche d amélioration. In fi ne, notre objectif est de faire progresser de manière continue le pourcentage de valeurs conformes à notre politique de sélection ISR au sein de ce portefeuille. À ce jour, plus de 97 % de l encours actions en direct et 67 % de celui des obligations d entreprises est suivi et analysé à l aune des 34 critères extra-financiers retenus comme pertinents pour chacun des 26 secteurs Le fonds Netissima - p 11/13
12 Score des 10 premières lignes actions couvertes Société Secteur Score globale de la société Score globale moyen du secteur AXA SA Insurance 60,1 % 43,6 % ALLIANZ SE Insurance 66,7 % 43,6 % TOTAL SA Energy 48,2 % 41,3 % NESTLE Beverage & Food Products 40,7 % 45,5 % ADIDAS AG Consumer Discretionary 51 % 38,9 % ROYAL DUTCH SH Energy 45,8 % 41,3 % ORANGE SA Telecommunication Services 66,2 % 62,7 % EUTELSAT COMMUN Media 23,3 % 42 % SIEMENS AG Capital Goods 50,8 % 48,4 % SCHNEIDER ELECT Capital Goods 58,4 % 48,4 % Score des 10 premières lignes obligations d entreprise couvertes Société Secteur Score globale de la société Score globale moyen du secteur ORANGE SA Telecommunication Services 66,2 % 62,7 % VEOLIA ENVIRONN Utilities 54,3 % 47,8 % KONINKLIJKE KPN Telecommunication Services 65,7 % 62,7 % VOLKSWAGEN INTL Automobiles & Auto Components 61,1 % 60,5 % SAINT-GOBAIN Construction & engineering 59,3 % 56,2 % HEINEKEN NV Beverage & Food Products 63,7 % 45,5 % SUEZ ENVIRONMEN Utilities 57,7 % 47,8 % FONCIERE DES RE Real Estate 61,6 % 54,1 % VINCI Construction & engineering 65,7 % 56,2 % RWE AG Utilities 45,7 % 47,8 % Le fonds Netissima - p 12/13
13 Politique d investissement immobilière Données marché Investissement 25 milliards d euros ont été investis dans le secteur de l immobilier non résidentiel en France en 2014, chiffre en hausse de 39 % par rapport à l année Cela représente la troisième meilleure année depuis 1987, derrière les années 2006 (26 milliards d euros) et 2007 (31 milliards d euros). Ce très bon résultat, réalisé dans un contexte économique diffi cile, s explique par un affl ux massif de capitaux sur le marché immobilier, tant en provenance d investisseurs étrangers (américains en tête) que d investisseurs français. Le niveau des taux obligataires historiquement bas combiné à la disparition des anticipations de remontée des taux à court terme sont à l origine de cet affl ux majeur. Constitution du portefeuille Ce portefeuille est composé à 69 % de bureaux dont 27 % représentent une participation prise dans une des sociétés civiles de placement immobilier les plus importantes du marché en terme de capitalisation (selon le classement IEIF) dont la diversifi cation, tant géographique que par la nature des locataires, assure une mutualisation des risques locatifs, et à 31 % d un OPCI portant des actifs logistiques. Les investissements immobiliers de Netissima lui assurent un rendement récurrent pérenne sur le long terme. Bureaux : 69 % La politique d investissement du Groupe Generali France reste focalisée sur la reconstitution d un patrimoine de rendement et d un stock de plus-values latentes sur le moyen terme via des opérations de diversification géographique, de développement ou de création de valeur. Ventilation de la valeur de marché par nature d actifs Activité locative Logistique : 31 % Sur le marché locatif, plus de 2 millions de mètres carrés ont été loués en 2014, en hausse de 13 % par rapport à la très mauvaise année Le taux de vacance des surfaces de bureaux en Ile-de-France augmente légèrement à 7,3 % contre 7,2 % en Alors que les loyers se stabilisent, les mesures d accompagnement (franchises, paliers, travaux) restent élevées. La gestion du portefeuille existant se focalise donc toujours dans cette logique de marché qui nécessite à la fois la pérennisation des locataires actuels et un travail approfondi sur la vacance par une politique de commercialisation active et réactive. Paris : 73 % Ventilation de la valeur de marché par localisation géographique IdF hors Paris : 27 % PA8439RPG - Avril Crédit photo : Thinkstock - Fonds Netissima - 31/12/2014 Le fonds Netissima - p 13/13 generali-patrimoine.fr Document non-contractuel à caractère publicitaire. e-cie vie : Société Anonyme au capital de euros - Entreprise régie par le Code des assurances RCS Paris - Siège social : 7/9 boulevard Haussmann Paris - Société appartenant au Groupe Generali immatriculé sur le registre italien des groupes d assurances sous le numéro 026
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