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1 V ALLÉE DE L 'HUVEAUNE

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3 Vallée de l'huveaune SOMMAIRE LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Quatre sous-ensembles de cohérence territoriale 11 Des mutations qui se poursuivent 18 LES FLUX Le secteur contribue largement aux migrations résidentielles de la ville 21 Une diminution des durées d occupation des logements favorable à une plus grande mobilité des ménages 21 Un parc de logements diversifié 22 Une mobilité résidentielle qui pourrait s accélérer 23 LA PRÉCARITÉ trois caractéristiques pour définir la précarité de ce secteur 25 Trois secteurs de forte pécarité 26 Un équilibre précaire a préserver 29 L ACCÈS À L EMPLOI Un important pourvoyeur d emplois 33 Un vivier d emplois mais un déséquilibre entre population active résidente et emplois 34 Un secteur opérationnel dont la tertiarisation se poursuit 35 L accompagnement vers l emploi, un territoire vaste difficile à couvrir mais des réseaux efficaces 37 La formation initiale des jeunes reposant essentiellement sur le domaine privé 40 Les évolutions, une poursuite des mutations économiques de ce territoire 41 L ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES Attractivité résidentielle 43 Attractivité économique 48 Perspectives : redonner une plus grande lisibilité à la Vallée de l'huveaune _54 LES ÉCHELLES URBAINES Habitants et mobilité : un secteur de grande accessibilité 57 A l échelle communale : des noyaux villageois structurants 57 Un territoire économique majeur pour l agglomération 58 A l échelle communautaire et métropolitaine : un espace-clef du développement futur 58 3

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5 Vallée de l'huveaune INTRODUCTION Le CUCS de Marseille Le projet de développement social et urbain développé au travers des précédents contrats de ville se poursuit dans le cadre du Contrats Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) : - pour une durée de trois ans renouvelable, il mobilise un partenariat et des moyens accrus sur des territoires dont les habitants cumulent des difficultés ; - il s'appuie sur l ensemble des objectifs retenus à l issue de l évaluation du Contrat de Ville et des diagnostics partagés des quartiers de la commune ; - il repose sur les principes fondateurs de la politique de la ville : des territoires prioritaires (les 12 ZUS-ZRU marseillaises soit le quart de la superficie communale et près habitants) ; une mobilisation des politiques de droit commun en appui des programmes contractuels, au service d un projet global de développement des quartiers concernés ; une définition de programmes d actions structurantes, innovantes sur les champs prioritaires et la mobilisation des moyens spécifiques de la Politique de la Ville ; un Groupement d'intérêt Public (GIP) autour duquel se mobilise un partenariat large engageant contractuellement des moyens pour la durée du Contrat (Etat, Région, Conseil Général, Communauté Urbaine MPM, Ville de Marseille, CAF) ; des modalités pour un pilotage partenarial et réactif s appuyant sur une direction de projet ainsi qu un dispositif opérationnel renforcé et alimenté par des modalités de suivi-évaluation-observation multidimensionnelles L'observatoire des quartiers L observatoire des quartiers est réalisé par l'agence d'urbanisme de l'agglomération Marseillaise (AGAM) et s inscrit dans ce contexte comme un outil contribuant à l évaluation du CUCS. L objectif est de dégager une vision partagée des territoires prioritaires et non de produire des données brutes : - il vise à comparer l évolution des territoires par rapport à leur état initial ainsi que l évolution des territoires les uns par rapport aux autres : ceci induit la définition d un état "initial" et d un état "final" ; - il a pour vocation de produire une analyse permettant notamment de détecter : les facteurs d'évolution selon leur nature ; les différences qu'ils peuvent produire ; l'importance de ces facteurs d évolution dans les processus d'exclusion urbaine ; - il s appuie sur les informations collectées auprès des différents partenaires, données ou études à sa disposition.

6 Vallée de l'huveaune INTRODUCTION Six problématiques centrales Six problématiques principales ont été identifiées en partenariat avec les chefs de projets du CUCS et fondent les analyses de l observatoire : - LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE des territoires morcelés, comment construire autour d obstacles, de coutures renvoyant à des difficultés d accessibilité et de lien ou d'intégration à la ville ; - LES FLUX plus précisément la question des migrations résidentielles, les mouvements de populations internes ou externes aux secteurs ; - LA PRÉCARITÉ les territoires et phénomènes de concentration de précarité, leurs évolutions ; - L'ACCÈS À L'EMPLOI la question de l accessibilité des emplois locaux pour les populations en lien avec l espérance des jeunes, le potentiel de formation, l articulation entre système éducatif et emploi ; - L ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES l impact des facteurs d attractivité sur les territoires ; Deux problématiques complémentaires analysées de manière transversale : - la différence entre le potentiel d animation et le support d animation qui se traduit par un manque de lieux, d équipements ou de services au regard de la demande ; - la qualité de l environnement naturel et du patrimoine à valoriser. L'état initial de l'observatoire : - ce document réalisé par l'agam en association avec le GIP Politique de la ville et les équipes territoriales du CUCS représente l état initial de l observatoire des quartiers ; - la vision proposée du territoire a été guidée voire contrainte par les axes stratégiques du CUCS. Toutefois, dans la hiérarchisation des problématiques identifiées en partenariat avec les chefs de projet, tous les axes impliqués n apparaissent pas comme prioritaires ; - l observatoire aborde ces six problématiques sur chacun des dix secteurs opérationnel du CUCS avec au cas par cas des zooms territoriaux. Il s accompagne de documents de méthode-définition et synthèses pour chaque problématique. - LES ÉCHELLES URBAINES la superposition de plusieurs niveaux de fonctionnement qui pour certains territoires se traduisent par une concurrence et pour d autres par l inaccessibilité.

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8 CUCS Marseille secteurs opérationnels et ZUS/ZRU

9 Secteur opérationnel Vallée de l'huveaune - La Savine et bassins de proximité

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11 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE La Vallée de l Huveaune constitue un axe majeur d entrée dans la cuvette marseillaise depuis l Est du département. Elle se caractérise en termes urbains par sa linéarité, les contraintes que le relief y imprime ainsi que par la concentration d infrastructures de déplacement la traversant. LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Le périmètre de ce vaste secteur (870 ha) est divisé en 9 entités distinctes de tailles très différentes (entre 3 et 498 ha) qui peuvent être regroupées en 4 sous-ensembles de cohérence territoriale : - un secteur principal : Saint-Jean du Désert - la Pomme - les Caillols ; - 3 secteurs en piedmont du massif de Saint-Cyr : la Millière, Saint-Marcel, la Valbarelle ; - 4 secteurs dans la deuxième couronne de la ville : la Sauvagère, la Pauline, la Capelette, Pont de Vivaux ; - un secteur isolé sur le plateau de Montolivet : la Fourragère. QUATRE SOUS-ENSEMBLES DE COHÉRENCE TERRITORIALE Réparties sur 3 arrondissements (X e, XI e et XII e ) et distantes de plusieurs kilomètres, ces 9 entités n ont pas beaucoup de points communs aussi bien du point de vue de la topographie que des modes d urbanisation. Le secteur Saint-Jean du Désert la Pomme Les Caillols est de loin le plus grand (plus de 498 Ha) et le plus important. Avec les 3 secteurs en piemont du massif de Saint-Cyr (la Millière, Saint-Marcel, la Valbarelle), ils représentent près de 86% du territoire. Saint-Jean du Désert la Pomme les Caillols Ce vaste secteur s étend entre la gare de la Blancarde,à l Ouest, et la ZAC de la Valentine à l Est, soit sur plus de 5 km. D un point de vue géographique, ce secteur s inscrit dans la Vallée de l Huveaune et est caractérisé par un relief doux bouleversé par quelques ruptures topographiques (plateau de Saint-Barnabé) et collines (le Collet des Comtes, les Baou de Saint-Marcel). Les infrastructures de déplacement sur ce territoire ont eu un impact majeur sur son urbanisation : - la voie ferrée Marseille-Toulon est inaugurée vers Sa réalisation et celle de la gare et du dépôt de la Blancarde marquent le début du développement de la Vallée de l'huveaune. Le paysage de campagne agricole va progressivement être remplacé par un tissu urbain industriel et résidentiel ; - le tronçon Marseille-Aubagne de l autoroute A50 est ouvert à la circulation en Il forme une césure entre les deux versants de la vallée. Une urbanisation sans réelle cohérence Ce secteur va s urbaniser tout au long du XX e siècle mais sans véritable cohérence. Deux étapes importantes marquent l urbanisation de ce secteur : - les années , les prémisses du développement résidentiel : durant cette période, le secteur économique de la Parette Saint Jean du Désert est aménagé en continuité de la gare de la Blancarde. Le développement résidentiel commence également à cette période avec la réalisation de quelques grands ensembles : la cité Bastide Saint-Jean sur le plateau de Montolivet ou bien encore le groupe La Mazenode à l Est du cimetière Saint-Pierre ; - les années 1970, la mutation urbaine de ce territoire : la construction de la cité Air Bel en 1973 et la création de la ZAC des Caillols Sud en 1974 constituent les deux opérations les plus importantes sur ce territoire au cours des années 70. LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LA PRÉCARITÉ LES FLUX 11

12 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE La ZAC des Caillols a largement orienté l évolution urbaine de ce sous secteur et de son environnement. Cette opération s étend sur 130 ha. Elle a permis : - la réalisation de près de logements individuels et collectifs accompagnés d espaces verts et d équipements scolaires (école et collège), sportifs et sociaux nécessaires ; - par l'accompagnement du développement résidentiel, la réalisation de près de m2 de bureaux et m2 d activité économique ont également été créés. A l Est de la ZAC des Caillols Sud, le centre hospitalier Valvert a été inauguré en Ces réalisations ont répondu aux objectifs suivants : - ZAC des Caillols Sud : créer une continuité urbaine entre les noyaux villageois de la Pomme et des Caillols avec l aménagement d un nouveau quartier à vocation essentiellement résidentielle ; - faire émerger un nouveau centre de vie autour d un Géant Casino au croisement de l avenue William Booth et du boulevard Bouyala d Arnaud. A la fin des années 1970, l urbanisation de ce secteur est quasiment achevée. Quelques opérations seront encore réalisées dans les années 1980 sur les dernières opportunités foncières : la Boiseraie, le Collet des Comtes. La dernière évolution urbaine de ce secteur concerne les terrains situés entre la ZAC de la Valentine et les Baou de Saint-Marcel. Sur d anciennes carrières d argile seront bâtis des lotissements de maisons individuelles dans les années Un réseau viaire désorganisé Sur ce secteur, le réseau viaire manque de lisibilité et de cohérence, notamment du fait de l absence de voie structurante Est-Ouest. La ZAC des Caillols Sud a permis de réaliser des voies d'un gabarit confortable. Cependant, une partie de l accès au centre-ville s effectue toujours par les anciens chemins ruraux qui n ont pas été élargis (chemin de la Parette, traverse des Faïenciers). A l Est, la traverse de la Martine constitue l unique accès pour contourner les Baou de Saint-Marcel et rejoindre la zone commerciale de la Valentine et la D2. Ce territoire est un secteur à dominante résidentielle. A partir de La Pomme et avec son pendant (Saint Loup), il forme la transition entre une urbanisation dense et celle de la Vallée de l'huveaune constituée d occupation successives et de juxtaposition des fonctions. Le piemont du massif de Saint-Cyr Trois sites sont localisés sur les contreforts du massif : - à l Est du quartier de Saint-Loup : La Valbarelle ; - au Sud-Est du centre commercial de la Valentine : le quartier de Saint-Marcel ; - au Sud de Saint-Menet et en limite avec la commune de la Penne-sur-Huveaune : La Millière. Du fait de leurs localisations, ces différents secteurs, relativement étendus (entre 73 et 90 hectares), sont marqués par une forte topographie caractérisée par la présence de points hauts au Sud dont la pente plus ou moins régulière s oriente vers le cours d eau l Huveaune. Les secteurs de la Valbarelle et de Saint-Marcel ont connu un développement industriel fort ( Rivoire & Carret et Coder présentes sur ce secteur depuis les années 1920). La Valbarelle : un territoire hétérogène Construit par vagues successives, il est exclusivement résidentiel avec une forte hétérogénéité des formes urbaines et une absence de cohérence routière. Encore peu urbanisé durant toute la première moitié du XX e siècle, les pentes du massif de Saint-Cyr sont encore couvertes de garrigue : - la construction de l usine Rivoire & Carret dans les années 1920 marque le début de l urbanisation de ce territoire. La cité Michelis est réalisée dans les années 1930 pour accueillir les ouvriers de l usine ; 12

13 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Vallée de l'huveaune (photo aérienne 2007) - à partir des années 1960, de grands ensembles sont construits dont le plus important est le groupe HLM Saint-Thys situé au centre du secteur, le long du chemin rural reliant la Valbarelle à Saint-Marcel ; - au cours des années , l urbanisation se poursuit avec l édification de : la résidence Saint-Jacques, au Nord ; les résidences Lycée Est, Les Grands Pins et Château Saint-Cyr à proximité du groupe Saint-Thys ; la résidence Château Saint-Loup, au Sud ; - dans les années 1980, le développement urbain sous forme de maisons individuelles est essentiellement localisé dans la partie Sud du secteur (chemin des Prud hommes, la rue du Docteur Girbal et le chemin du puits de Paul) ; - plus récemment, des opérations mixtes d habitat individuel et collectif ont occupé les dernières opportunités foncières disponibles (la Source, les Alizés, les Villas de Saint-Loup). Ces modalités d urbanisation par juxtaposition d opérations au gré des opportunités génèrent une mauvaise articulation des unités composant ce quartier. Le réseau viaire de ce secteur souffre de l absence de voie structurante permettant de relier le quartier des Trois Ponts au noyau villageois de Saint-Marcel. La réalisation des voies U430 et U410 inscrites au POS apparaît donc fortement nécessaire. Les abords immédiats du canal de Marseille sont fortement bâtis, celui-ci est busé presque en totalité depuis la résidence Saint-Jacques jusqu au chemin rural des Prud hommes. Seule la partie Sud encore à l air libre pourrait bénéficier d un aménagement public. Saint-Marcel : un carrefour central De par sa position centrale en fond de vallon, Saint Marcel est un lieu de passage incontournable de la vallée. Autour du noyau villageois, ce territoire accueille 13

14 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE un tissu urbain hétérogène composé de maisons de ville, de grands ensembles et d entreprises : - avant la première Guerre Mondiale, ce secteur de campagne peu urbanisé comprend deux entités principales : le noyau villageois de Saint-Marcel constitué depuis le XIV e siècle ; un important domaine agricole qui s étend des rives de l Huveaune aux collines de Saint-Cyr ; - à partir des années 1920, l entreprise Coder achète le domaine agricole puis, au fil des années, s étend depuis le noyau villageois de Saint-Marcel jusqu à l avenue du Docteur Heckel, au niveau de la cité Michelis. Quelques années plus tard, l entreprise Rivoire & Carret achète une partie du foncier Coder pour construire une usine de fabrication de pâtes. Le développement du secteur de Saint-Marcel est fortement lié à l installation de ces deux entreprises, les ouvriers travaillant dans ces usines résidant pour la plupart dans ce quartier. Le noyau villageois s est développé sur une très faible épaisseur. Constitué d un bâti de qualité médiocre, il nécessite aujourd hui des efforts de requalification. Il cumule aussi de nombreuses difficultés liées au passage des infrastructures et à la circulation dense sur la RN8. La voie ferrée et l Huveaune coupent ce village en deux. L urbanisation des pentes du massif de Saint-Cyr s est faite en lien avec l industrialisation de ce site. Dans un premier temps, des cabanons se sont développés, puis est apparu un habitat de petit pavillonnaire ouvrier et de lotissements le long d axe Nord-Sud (ceux de la rue Courencq, boulevard de la Forbine et traverse des Raymonds). Bordé par le canal de Marseille, le Clos Saint-Marcel constitue vraisemblablement le dernier vestige des jardins individuels agricoles accompagnant bien souvent les quartiers ouvriers. - les années ont vu la construction de grands ensembles : Le Bosquet, les Néréides, la Granière et Château Forbin, accompagnés de plusieurs équipements scolaires : le collège François Villon, C.E.S Château Forbin et 2 écoles. La topographie du secteur y est fortement marquée (dénivelé important de plus de 50 m), elle met en exergue ces ensembles immobiliers (Le Bosquet, les Néréides) ainsi que le vallon de Saint-Cyr ; - à partir des années 1980, ce secteur est touché par le déclin industriel. L usine Coder est réduite des 2/3 et la Ville de Marseille aménage des villages d entreprises sur le foncier disponible. En 2002, la fermeture de l usine Rivoire & Carret marque pour les secteurs de la Valbarelle et de Saint-Marcel la fin de l'époque industrielle. Saint Marcel constitue encore aujourd hui la principale entité commerciale du secteur mais doit être confortée. Le boulevard Saint-Marcel constitue un passage obligé rendant difficile la requalification du noyau villageois. Le réseau viaire est quasi exclusivement constitué de voies Nord-Sud, parallèles à la pente. Cela pénalise fortement les déplacements dans ce secteur. La Millière : un territoire à dominante pavillonnaire marqué par son relief A proximité immédiate du site Atofina, ce territoire est exclusivement résidentiel à dominante individuelle : - les deux seuls grands ensembles du secteur (groupe la Solitude et les HLM les Escourtines) ont été construits dans le cadre de la ZAC des Escourtines créée en 1970 par la Ville de Marseille. Cette opération s est accompagnée de la réalisation d équipements publics : une école, un stade et un centre social ; - au-delà de cette opération, l urbanisation de ce secteur s est déroulée durant la deuxième moitié du XX e siècle (construction de maisons individuelles le long de voies Nord-Sud, à partir du boulevard de la Millière) ; - le réseau viaire ayant peu évolué depuis cette époque, la desserte de ce secteur se fait encore aujourd hui par de nombreuses impasses. D un point de vue topographique, ce secteur est 14

15 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Répartition des fonctions et principaux éléments de structure urbaine constitué d une succession de vallons et d éperons : - le vallon des Escourtines occupé au Nord, dans la partie la plus plate, par la ZAC du même nom et au Sud, dans la partie la plus étroite, par des maisons individuelles ; - un plateau correspondant au secteur du boulevard des Pins ; - le vallon des Eaux Vives très resserré et escarpé ; - un grand coteau reliant le massif à la Vallée de l'huveaune et surplombé par un plateau correspondant au secteur boulevard Chevillon/boulevard Bellevue/ boulevard de la Fontaine. La Millière forme le dernier vallon avant La-Penne-sur- Huveaune. Le relief est très marqué, à l image du profil de l axe boulevard Alphonse Soleirol/boulevard central avec une pente moyenne de 12,5%. Le piémont du massif de Saint Cyr se caractérise par d importantes contraintes topographiques. Au niveau de Saint Marcel, il forme avec le versant opposé de la vallée un étranglement dans lequel se concentrent les infrastructures. Les enjeux dans ce secteur sont nombreux : - la gestion des contraintes générées par le passage de l autoroute, de la voie ferrée et de l Huveaune ainsi que le raccordement des versants Nord et Sud (le boulevard des libérateurs très fréquenté est de gabarit inadapté) ; - la gestion de la traversée du noyau villageois et l amélioration de la qualité résidentielle ; - la mutation des sites industriels largement engagée et leur liaison. La 2 e couronne urbaine Délimitée par la rocade du Jarret et la future L2, la 2 e couronne urbaine de Marseille correspond en grande 15

16 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE partie au territoire urbanisé au cours du XX e siècle. Quatre secteurs du périmètre Vallée de l Huveaune sont à l intérieur de celle-ci : - la Capelette, le long de l avenue de la Capelette ; - la Pauline, le long du boulevard Romain Rolland ; - la Sauvagère, au Nord du Parc de Maison Blanche ; - Pont de Vivaux, au Sud-Est de l hippodrome. La Capelette, un quartier en mutation Il s agit du plus étendu (plus de 33 Hectares). Bordé au Sud par la ZAC de la Capelette, il est délimité à l'ouest par la voie ferrée, le boulevard Fifi Turin à l Est et l autoroute A50 au Nord. Il s inscrit directement en continuité du tissu urbain dense de type central. Bien que plane, la topographie du secteur, les talus de la voie ferrée et de l autoroute marquent des ruptures fortes dans le paysage : - au cours du XVIII e siècle, le noyau villageois de la Capelette s est constitué à proximité d une importante zone industrielle en accueillant de l habitat et des petits entrepôts. Dans un premier temps, le noyau villageois s est formé de part et d autre de la propriété Château de la Barnière puis, après la démolition de celui-ci à la fin des années 1970, deux résidences et l école d infirmière ont été réalisées. Bordée par l autoroute et la voie ferrée, la résidence HBM Pierre Renard construite dans les années 1960 apparaît aujourd hui fortement enclavée et isolée. Plus récemment, de nombreux immeubles ont bouleversé la structure du noyau villageois en imposant leurs grands gabarits, notamment le long du boulevard Mireille Lauze ; - le renouveau de ce quartier doit pleinement profiter au noyau villageois qui souffre aujourd hui d un fort isolement du fait des ruptures dues à la voie ferrée et à l autoroute ; - créée en décembre 2006, la ZAC de la Capelette doit permettre de transformer l ancienne zone industrielle en zone mixte habitat/bureaux ; - l avenue de la Capelette constitue le principal axe du secteur, voie d accès unique depuis le centre-ville et principale entité commerciale : la partie située au Sud de cette voie est quasi intégralement comprise dans le périmètre de la ZAC. Elle accueille un tissu urbain hétérogène constitué de la juxtaposition d usines désaffectées, de hangars et d immeubles d habitation ; au Nord de l avenue de la Capelette, l habitat est dominant mais quelques entrepôts subsistent encore. La Pauline Situé entre le boulevard Romain Rolland et le boulevard de l Huveaune, ce secteur correspond à la résidence privée La Pauline ainsi qu à un tissu pavillonnaire le long du boulevard des Platanes Colonel Louis Gondret. Construite au début des années 60, la résidence de la Pauline est caractérisée par une forte proximité entre les constructions donnant l impression d une densité importante. Cette copropriété compte près d un millier de logements. Réalisées en même temps que la résidence, l église Sainte-Emilie de Vialar et la Maison des jeunes de la Pauline sont très présentes dans le paysage du fait d un style architectural imposant. La Sauvagère A proximité de la Pauline, de l autre côté du boulevard Romain Rolland, le site de La Sauvagère est de taille plus importante (plus de 20 hectares). Sa desserte est moins performante. Ainsi, seul le boulevard Trollat assure un accès depuis le boulevard Romain Rolland à la résidence de la Sauvagère et à l école du même nom. Au Sud, la rue Gaston Berger permet la desserte de la résidence Bellevue et de la clinique du Parc depuis le boulevard Paul Claudel.Ces deux voies sont aujourd hui des impasses mais une réservation est inscrite au PLU pour pouvoir les connecter et assurer la continuité entre les boulevards Romain Rolland et Paul Claudel. 16

17 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE La topographie de ce site est plus forte que celle du secteur de La Pauline, le boulevard Trollat présente une pente moyenne proche de 4% et la partie Sud du secteur, avec la résidence Bellevue et la clinique du Parc, est relativement plane. La résidence de la Sauvagère est construite dans le sens de la pente Nord-Sud. Achevée dans les années 1960, elle comprend plus de 600 logements répartis en 8 bâtiments (R+4 à R+5), dont une barre mesurant près de 430 m de long, et un parc arboré de 3 hectares. La résidence Bellevue, achevée à la fin des années 1960, est moins grande mais les immeubles sont plus hauts, R+9 pour le plus petit. Elle compte près de 500 logements. Comme la Sauvagère, cette résidence bénéficie de grands espaces extérieurs non bâtis. Pont de Vivaux Egalement situé le long du boulevard Romain Rolland, ce secteur est le plus petit du périmètre Vallée de l Huveaune avec 3 Hectares. Il jouxte la partie Est du noyau villageois de Pont de Vivaux. Quasiment plat, ce site accueille 3 grands ensembles construits dans les années et une partie du lycée professionnel Ampère réalisé au milieu des années 80. Les deux plus importants ensembles immobiliers sont le groupe HLM Pont de Vivaux et la copropriété Résidence Est Marseillais qui sont desservis par des impasses depuis le boulevard de Pont de Vivaux. Ce secteur s inscrit dans un contexte urbain hétérogène avec : - au Sud-Ouest le centre commercial Auchan - Saint- Loup ; - au Sud-Est, le complexe sportif Vivaux Marronniers (stade, piscine, gymnase et terrains de sport) ; - à l Est, des entrepôts dont le plus grand appartient à Auchan ; - au Nord, des maisons de ville entre le boulevard de Pont de Vivaux et l hippodrome ; - à l Ouest, le lycée professionnel Ampère. Ce secteur de faubourg ne correspond pas aux logiques urbaines de la vallée. Toutefois, il y est intrinsèquement lié. Porte d entrée depuis l Ouest et le centre de la commune, il préfigure les éléments qui forgent les spécificités de la Vallée de l'huveaune : arrivée des infrastructures, foncier industriel en mutation Ce territoire est également largement impacté par des projets urbains. La Fourragère Ce vaste secteur (54 hectares) s étend à l Est du noyau villageois de Saint-Barnabé. Il est délimité par l avenue du 24 avril 1915, au Nord, l avenue des Caillols, au Sud, le boulevard Guey, à l Ouest, et l avenue de la Figone, à l Est. La topographie de ce secteur est caractérisée par une pente Est-Ouest régulière (3,5%) et une pente Nord-Sud faible (moins de 3%) sur la moitié Ouest (entre l avenue Guey et l avenue Kallisté) puis beaucoup plus marquée jusqu à l avenue de la Figone. Le profil de l avenue de la Rosière montre bien le relief de la partie Est du secteur avec près de 8% de pente au Sud du boulevard Louis Fournier puis, au Nord de celui-ci, moins de 3%. L urbanisation de cet ancien secteur de campagne s est réalisée en trois temps et d Est en Ouest : - dans les années 1930, la partie Est, entre l avenue Kallisté et l avenue de la Figone, a été urbanisée sous la forme d un lotissement homogène de maisons individuelles ; - dans les années , plusieurs résidences sont bâties simultanément : le Parc Dessuard (plus de 350 logements) et le programme locatif social Les Lierres (300 logements) sont bâtis ainsi que plusieurs résidences à proximité (Marie Christine, Le Constellation ) et des équipements : école, stade, centre commercial ; - dans les années 2000, sont construites les résidences les Nymphéas, Chant des Oiseaux et le Palatin après la réalisation des ouvrages de la L2 Est. 17

18 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Situé au Sud-Est du périmètre, le pôle d échange de la Fourragère, nouveau terminus de la ligne de métro 1, devrait être livré en 2011 et améliorer grandement la desserte en transport en commun des habitants. Au Sud de ce pôle d échange, le lycée de la Fourragère devrait être inauguré pour la rentrée D une capacité de élèves, il est accompagné d un gymnase et d un plateau sportif. L Etat prévoit de lancer en 2009 un Partenariat Public Privé pour achever la réalisation de la L2 avec le souhait d ouvrir la L2 Est en 2011 puis la L2 Nord en Sur ce secteur, traversé par la L2 Est, une couverture a déjà été réalisée pour protéger les habitations des nuisances. D autre part, cet aménagement a permis la création d un jardin public : le parc de la Moline. DES MUTATIONS QUI SE POURSUIVENT La succession des fonctions se poursuit dans la vallée. La structure urbaine de la vallée et les contraintes topographiques de ce site induisent plusieurs enjeux repérés depuis de nombreuses années et progressivement investis. La prise en compte des enjeux du territoire et de l agglomération Le secteur opérationnel de la Vallée de l Huveaune concerne uniquement la partie marseillaise. Il s intègre en termes de topographie et de fonctions dans un espace plus vaste d enjeux métropolitains. Les principaux enjeux du secteur opérationnel Vallée de l Huveaune pour améliorer son fonctionnement interne et répondre à des logiques d agglomération ont trait aux domaines : - des transports et des déplacements ; - des fonctions du territoire. Maintenir et renforcer la liaison entre les deux versants La liaison entre les deux versants est coupée par la présence des infrastructures. Le chemin de fer ménage, grâce à des passages à niveau, quelques voies transversales. L autoroute A 50 ne dessert pas la vallée et propose un nombre très limité de franchissements. Peu d axes permettent une connexion Nord-Sud du territoire : - une troisième voie ferrée entre Aubagne et Marseille est en cours de réalisation (de la gare de la Blancarde à celle d Aubagne, mise en service programmée en 2014) Elle a pour objectif d accroître la fréquence des TER entre Marseille et Toulon (desserte omnibus s arrêtant à toutes les gares, trains semi-directs et grande ligne). Cette voie sera connectée à une gare dont la réalisation est programmée à La Barasse (une étude est en cours concernant la réalisation d un pôle d échange). Elle devrait grandement améliorer la circulation Est-Ouest des voyageurs, la mobilité vers l emploi ainsi que vers les zones commerciales. Ce projet génère sur plusieurs sites un élargissement de l emprise occupée par les voies ; - en parallèle, la LGV méditerranée pourrait également traverser la vallée. Les hypothèses de tracé impacteraient directement ce secteur. Deux hypothèses sont envisagées, l une induit la création d une voie supplémentaire et génère des impacts limités, l autre modifierait le tracé de la voie de chemin de fer actuelle et ainsi le fonctionnement du fond de vallée. Améliorer la circulation au sein de la vallée La multiplication des fonctions au sein de cet espace et le cumul de flux de véhicules (automobiles, poids lourds, transports en commun) sur un nombre limité d axes et dont le calibrage est inadapté, nuisent particulièrement à l efficacité des déplacements. Une amélioration de la hiérarchie du système viaire de la desserte des zones résidentielles (notamment les lotissements collinaires) est envisagée depuis de nombreuses années. Plusieurs voies sont inscrites en réservation au POS et apparaissent structurantes : - la U430 est un projet de voie qui se raccorde à l A50, à la L2 et au futur Boulevard Urbain Sud (au niveau de Sainte Marguerite), qui a vocation à assurer une 18

19 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Réservations pour voiries et superstructures liaison entre les zones résidentielles collinaires actuellement desservies par des impasses ; - la U410 s inscrit dans le prolongement de la U 430 La réservation pour cette infrastructure suit le tracé du canal de Marseille. Les hypothèses de réalisation de cet ouvrage prévoyaient la réalisation d un cheminement piéton annexe. Toutefois, la couverture du canal sur certaines portions et la largeur insuffisante à ménager ces deux voies en limitent la faisabilité ; - la U400, se situe sur le versant opposé à la U430 et U 410. Elle poursuit l objectif d assurer la desserte des ensembles d habitat. Ces voies devraient permettre à terme une réduction de la circulation en fond de vallon en favorisant la hiérarchie du réseau. - en parallèle, les U470 et U412 réservées au POS devraient permettre la création d une liaison de la vallée (RN8) à l autoroute A50 se poursuivent vers le Nord vers La Rose. Située en amont du noyau de Saint-Marcel, elle pourrait former un axe majeur de traversée Nord-Sud de la vallée et de connexion autoroutière, aujourd'hui déficiente. Toutefois, il semble que sa faisabilité technique soit compromise. La rocade L2, en cours de réalisation, devrait modifier la répartition des flux entrant dans la vallée. La réalisation de l échangeur Florian permet une future connexion de l A50 à la L2 Est et à terme assurera une liaison avec le Boulevard Urbain Sud (BUS). Toutefois, la réalisation de cette rocade forme également un axe de rupture entre le secteur et le centre-ville dont la perméabilité est à menager. Développer l ouverture et la perméabilité des fonctions La structure urbaine de la Vallée de l'huveaune est largement l héritage d une succession d usages des sols ainsi que de leur juxtaposition. Cette situation induit une tendance au morcellement de l espace urbain. L articulation des fonctions résidentielles, économiques, récréatives et de déplacement est un principe à acter en vue de la réalisation d opérations nouvelles d aménagement ainsi que pour gérer les dysfonctionnements générés par l histoire urbaine du territoire. Il 19

20 Vallée de l'huveaune LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE s agit de favoriser l ouverture des parcelles, leur perméabilité, le raccordement des zones d habitat dense (pavillonnaire et grands collectifs) ainsi que le renforcement des connexions avec les éléments paysagers de la vallée (Huveaune, massifs, patrimoine architectural remarquable). Grand Est : un projet urbain d envergure aux portes de la vallée Les interventions menées dans le cadre de ce projet ne sont pas, pour la plupart, situées dans le secteur opérationnel. Toutefois, elles l'impactent largement et en particulier le sous-territoire de la deuxième couronne urbaine. La ZAC de la Capelette Cette zone d aménagement concertée dont la concession a été cédée à Marseille Aménagement, recouvre un site de 105 hectares dont une partie située dans le secteur opérationnel. Créée en 2004, la ZAC de la Capelette a pour objectif de développer une zone à vocation essentiellement résidentielle accompagnée d un pôle de loisir regroupant le Palais de la Glisse et de la Glace, un complexe cinématographique (accord de la commission départementale d équipement commercial en novembre 2008) et des commerces. Ce programme prévoit également la création de nouvelles voies pour améliorer la circulation et la desserte du site, ainsi qu une liaison de transports en commun sur site dédié entre la gare de la Blancarde et la station de métro Sainte-Marguerite-Drômel. ZAC Vallon Régny Ce programme d une superficie de 34 hectares est également concédé à Marseille Aménagement. Il se situe sur les quartiers Sainte-Marguerite et Le Cabot, au Sud du secteur opérationnel. Créée en 2005, cette ZAC concerne la création de : m² de logements (environ logements); m² de surface de bureaux, commerces et services ; m² pour des équipements publics (crèche, groupe scolaire et maison de quartier). 20

21 Vallée de l'huveaune LES FLUX Avec plus de habitants en 2006, les X e, XI e et XII e arrondissements représentent près de 20% de la population de la ville. Depuis 1999 la population progresse mais à un rythme nettement inférieur à celui de la moyenne marseillaise (soit +0,56/an dans le XI e arrondissement, +0,37%/an dans le XII e et +0,29% dans le X e contre +0,71% à Marseille). LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE Réparti dans ces arrondissements, le secteur opérationnel Vallée l Huveaune forme un ensemble complexe de neuf entités géographiques distinctes. Du collectif au pavillonnaire, il recouvre des modes d habiter divers, support de mécanismes démographiques spécifiques. Une analyse des migrations résidentielles tentera d en faire la lumière. Notons toutefois qu en l état actuel des données statistiques disponibles et de leur actualisation, les spécificités de ce territoire ne pourront être analysées à une échelle plus fine que celle de l arrondissement. LE SECTEUR CONTRIBUE LARGEMENT AUX MIGRATIONS RÉSIDENTIELLES DE LA VILLE Du fait de sa taille, le secteur opérationnel Vallée de l Huveaune est, après le centre-ville, le secteur qui contribue le plus aux migrations résidentielles de la ville : - le secteur opérationnel participe à 8% environ des migrations résidentielles enregistrées sur la ville ( habitants ayant changé de logements entre 1990 et 1999) ; - 52% des habitants du secteur opérationnel habitait le même logement entre 1990 et Ce taux est comparable à celui des arrondissements de référence et supérieur à la moyenne (Marseille et CUCS : 49%). Cette tendance d une moindre mobilité résidentielle dans les arrondissements de référence qu en moyenne à Marseille se poursuit en 2005 : - en 2005, la part des ménages n ayant pas changé de logement depuis cinq ans est sensiblement plus importante que la moyenne marseillaise (soit respectivement 68%, 74% et 72% pour les X e, XI e et XII e arrondissements contre 67% pour Marseille) ; - près de 9/10 habitants des arrondissements de référence résidaient déjà à Marseille cinq ans auparavant (soit respectivement 90%, 93% et 92% pour les habitants des X e, XI e et XII e arrondissements). La part de ces habitants est supérieure à la moyenne marseillaise (88% en 2005). Les caractéristiques de la mobilité résidentielle dans le secteur opérationnel se rapprochent de celles des arrondissements de référence. En 1999 comme en 2005, les ménages ont une mobilité résidentielle moindre dans ce territoire que dans le reste de la ville. UNE DIMINUTION DES DURÉES D OCCUPATION DES LOGEMENTS FAVORABLE À UNE PLUS GRANDE MOBILITÉ DES MÉNAGES Suivant la moyenne communale, les arrondissements de référence connaissent une diminution de la durée d occupation qui s accompagne d une croissance de la mobilité résidentielle : - depuis 1999, la part des longues durées d occupation tend à diminuer (-8,2% dans le X e arrondissement LES FLUX LA PRÉCARITÉ L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI SOURCES :. Migrations résidentielles : INSEE-RGP 1999 à l'iris. Occupation du parc de logements : Filocom 1999 & 2005 à l'arrondissement. Caractéristiques des habitants : INSEE-Recensement rénové, juillet 2005 (données provisoires à l'arrondissement). Population légale : INSEE-Recensement rénové, population municipale en janvier 2006 LES ÉCHELLES URBAINES 21

22 Vallée de l'huveaune LES FLUX contre -4,7% à Marseille entre 1999 et 2005). En parallèle, la part des emménagés depuis moins de cinq ans progresse et se rapproche de la moyenne marseillaise (+4% pour le X e arrondissement, +3,5% pour le XI e, +1,5% pour le XII e arrondissement entre 1999 et 2005) ; - tout comme à l échelle communale, ce phénomène est le plus marqué pour les propriétaires occupants. Toutefois, les évolutions sont plus forte dans les arrondissements de référence qu à Marseille. En 2005, ils voient la part d emménagés récents progresser de près +5% en moyenne (+6% dans le X e, +XI e dans le XI e, +4% dans XII e contre +3% à Marseille entre 1999 et 2005). Cette croissance, plus marquée qu en moyenne, de la mobilité dans les arrondissements de référence est à corréler à la structure de leurs parcs de logements. UN PARC DE LOGEMENTS DIVERSIFIÉ Le parc logement du secteur Vallée de l Huveaune se caractérise avant tout par sa grande diversité et les contrastes territoriaux qu il présente. La représentation des statuts d occupation est très contrastée au sein même des arrondissements que recoupe le secteur opérationnel. Le secteur opérationnel compte 32% de propriétaires occupants en 1999 : - avec 60% de propriétaires occupants, le XII e arrondissement montre une forte surreprésentation de ce statut d occupation par rapport à la moyenne marseillaise (16% de plus en 2005). Cette spécificité tend à s atténuer depuis 1999 (-2,4% de propriétaires occupants en 2005 par rapport à 1999). A l échelle du secteur opérationnel, ce constat se traduit par l importance du parc pavillonnaire notamment au niveau du sous-secteur la Fourragère ; - si ce même constat peut être fait, à un degré moindre pour le XI e arrondissement (52% de propriétaires occupants en 2005 soit un taux de 8% plus élevé qu à Marseille) il ne peut totalement refléter la situation contrastée de la partie située en territoire CUCS (La Pomme, La Valbarelle, Saint Marcel, La Millière) qui concentre l essentiel de l habitat collectif de l arrondissement. En parallèle, parmi les trois arrondissements de référence, le XI e est celui qui compte la part la plus élevée de locataires du parc social. En 2005, ils sont proportionnellement trois fois plus présents que dans le XII e arrondissement et 10% de plus qu à Marseille (soit 27% contre 9% et 17% à Marseille). Cette situation se reflète dans le secteur opérationnel à travers la présence de grands ensembles locatifs sociaux (Les Campanules, La Valbarelle, La Millière, Les Néréides, Le Bosquet...) ; - les locataires du parc privé sont moins représentés qu à Marseille. Si le X e arrondissement se rapproche de la moyenne marseillaise (33% de locataires du parc privé en 2005 contre 36% à Marseille), les XI e et XII e arrondissements en diffèrent fortement (soit respectivement un taux de 18% inférieur à la moyenne dans le XI e et de 9% inférieur dans le XII e en 2005) ; LES FLUX EN CHIFFRES DANS LE X e ARRONDISSEMENT habitants dans le X e arrondissement (Marseille : ) habitants supplémentaires de 1999 à soit +0,29% /an (Marseille : +0,71%) 23 % ont moins de 20 ans en 2005 (23% en 1999) (Marseille : 25% ; 23% en 1999) 22 % ont plus de 60 ans en 2005 (23% en 1999) (Marseille : 22% ; 23% en 1999) +0,8 %/an de résidences principales de 1999 à 2005 (Marseille : +0,7%) 68 % des occupants des résidences principales habitent le même logement en 2005 (Marseille : 67%) 22

23 Vallée de l'huveaune LES FLUX - il faut également noter dans ce secteur l influence majeure de la taille des logements sur la mobilité résidentielle. Les XI e et XII e arrondissements comprennent proportionnellement moitié moins de types 1 ou 2 qu à Marseille (soit 16% contre 32% à Marseille en 2005). Par ailleurs, la part des grands logements (type 4, types 5/6) est de 15% supérieure à la moyenne marseillaise (soit 52% pour le XI e arrondissement, 48% pour le XII e contre 35% à Marseille en 2005). Les statuts d occupation ont un impact majeur sur la mobilité résidentielle des ménages. Le taux inférieur à la moyenne de locataires du parc privé, pour lequel la mobilité est généralement la plus élevée, freine largement les flux résidentiels dans les arrondissements de référence. Ils reposent largement, par conséquent, sur la production de logements en accession. UNE MOBILITÉ RÉSIDENTIELLE QUI POURRAIT S ACCÉLÉRER Un vieillissement qui se poursuit La part des ménages les plus âgés progresse plus rapidement dans les arrondissements de référence que la moyenne. Si la structure d âge des ménages qui résident dans les arrondissements de référence est assez proche de celle observée à Marseille, leur évolution plus rapide peut accélérer les changements de résidences principales : - la part des jeunes ménages est plus faible dans les XI e et XII e arrondissements qu à Marseille en 2005 (soit 21% dans le XI e arrondissement, 20% dans le XII e contre 25% à Marseille) ; - les ménages âgés de 75 ans et plus vivant dans les arrondissements de référence figurent parmi les classes d âge qui augmentent le plus entre 1999 et Avec une croissance de +2% par rapport à 1999, ces ménages progressent plus rapidement qu à Marseille (soit +0,7% entre 1999 et 2005). LES FLUX EN CHIFFRES DANS LE XI e ARRONDISSEMENT habitants dans le X e arrondissement (Marseille : ) habitants supplémentaires de 1999 à soit +0,56% /an (Marseille : +0,71%) 27 % ont moins de 20 ans en 2005 (28% en 1999) (Marseille : 25% ; 23% en 1999) 19 % ont plus de 60 ans en 2005 (18% en 1999) (Marseille : 22% ; 23% en 1999) +1,1 %/an de résidences principales de 1999 à 2005 (Marseille : +0,7%) 74 % des occupants des résidences principales habitent le même logement en 2005 (Marseille : 67%) LES FLUX EN CHIFFRES DANS LE XII e ARRONDISSEMENT habitants dans le XV e arrondissement (Marseille : ) habitants supplémentaires de 1999 à soit +0,37% /an (Marseille : +0,71%) 22 % ont moins de 20 ans en 2005 (22% en 1999) (Marseille : 25% ; 23% en 1999) 26 % ont plus de 60 ans en 2005 (25% en 1999) (Marseille : 22% ; 23% en 1999) +0,8 %/an de résidences principales de 1999 à 2005 (Marseille : +0,7%) 72 % des occupants des résidences principales habitent le même logement en 2005 (Marseille : 67%) 23

24 Vallée de l'huveaune LES FLUX Conjugué à la composition du parc de logements, cet effet démographique est enclin à favoriser des évolutions brutales et structurelles de la mobilité des ménages, notamment dans les sous-secteurs excentrés où les logements individuels sont les mieux représentés. La croissance du parc de logements devrait s intensifier - Entre 1999 et 2005, la progression du parc de résidences principales est comparable en moyenne à Marseille et dans les arrondissements de référence. Toutefois, le XI e arrondissement se différencie avec un taux de croissance supérieur à la moyenne (soit +8% contre +6% à Marseille sur la période) ; - en parallèle, la production neuve se poursuit, en particulier dans le X e arrondissement (2 400 logements) ont été réalisé entre 1999 et 2007 soit 10% des logements réalisés dans la commune. Ce dynamisme concerne partiellement le secteur opérationnel ; - près de 80 opérations de 3 logements et plus ont permis la production de plus d un millier de logements dans le secteur opérationnel entre 1999 et Environ 40% de ces logements correspond à de l habitat collectif, 34% à de l individuel et 26% à des opérations mixtes ; - 13 opérations identifées à ce jour devraient permettre la production de 390 logements supplémentaires dans le secteur opérationnel, entre 2009 et % de ces logements serait collectif. Territoire économique d importance majeure à l échelle métropolitaine, la façade Est de la ville est aussi désignée par la collectivité comme un secteur à enjeux résidentiel et de desserte. Ainsi, les grandes opérations immobilières programmées à moyen terme (ZAC Capelette, PAE Saint-Loup, U400 / ZAC Sud Caillols, ZAC Vallon de Régny ) devraient coïncider avec des améliorations substantielles de l environnement urbain, des qualités de dessertes et l implantation de nouveaux équipements. Porté par la dynamique de ce grand territoire, le secteur opérationnel pourrait connaître une attractivité et une mobilité résidentielle renforcées dans les années à venir. Répartition des occupants des résidences principales selon la durée d'occupation et le statut 24

25 Vallée de l'huveaune LA PRÉCARITÉ En raison de son étendue, le secteur de la Vallée de l Huveaune apparaît être un territoire hétérogène, avec des caractéristiques socio-économiques plutôt favorables. La précarité se manifeste de façon ponctuelle, avec des niveaux très élevés attachés directement aux ménages de certains ensembles immobiliers (publics ou privés). Le nombre de ménages précaires que comptent ce secteur opérationnel est très élevé. LA STRUCTURE ET LA TRANSFORMATION URBAINE TROIS CARACTÉRISTIQUES POUR DÉFINIR LA PRÉCARITÉ DE CE SECTEUR Dans ce secteur opérationnel, la précarité est estompée par les caractéristiques du territoire : sa taille, l hétérogénéité de son tissu bâti et de son peuplement. Elle se concentre dans une partie du parc social public et privé : - malgré de fortes concentrations de précarité, la taille élevée des unités statistiques ainsi que la diversité du tissu socio-économique tendent à amoindrir les contrastes ; - ainsi, les valeurs des principaux indicateurs de précarité apparaissent moins dégradées que dans les autres secteurs opérationnels du CUCS ; - la moitié des ménages du parc social sont bénéficiaires de l APL (contre 40% pour Marseille) ; - avec logements sociaux le nombre de ménages précaires pourrait être très élevé. Les territoires les plus modestes sont ceux où les ménages du parc social et des copropriétés dégradées représentent un poids élevé. Un parc locatif social dont l occupation est précaire et peu mixte : - dans les unités statistiques cumulant un nombre de logements sociaux important (plus de1/3 des logements de l IRIS) et des copropriétés fragilisées, les revenus des ménages les plus modestes sont très faibles (premier décile proche de 0 en 2005 pour les unités les plus précarisés) ; - le poids des ménages fiscaux sous le seuil de pauvreté y est supérieur à ¼ ; - la faible dispersion des revenus, en particulier dans le parc locatif social, témoigne de l homogénéité des situations socio-économiques (cumule de populations économiquement précaires ou modestes) ; - cette situation est confirmée par un indice de Gini relativement faible (hormis Les Néréides et Airbel) qui traduit l égalité des revenus. La part des ménages précaires au sein de la Vallée de l'huveaune est relativement faible (inférieure à celle constatée en moyenne dans le reste du CUCS). Toutefois, leur poids parmi les ménages en situation de pauvreté monétaire du CUCS est élevé (9%). En parallèle, les sites de concentration de précarité sont peu mixtes. SOURCES :. Taux de demandeurs d emploi : ANPE-INSEE, fichier des demandeurs d emploi en fin d année 2005/population active - RGP 1999 à l'iris. Salariés à temps partiel : DADS-INSEE, déclarations de données sociales exploitées au lieu de résidence des salariés à l'iris 2005,. Bénéficiaires de la CMUC : CNAM/TS-INSEE à l'iris, Revenus : DGI-INSEE, Revenus des ménages fiscaux à l IRIS, 2002, 2004, Logements sociaux : Atlas du parc locatif social, AGAM, Les logements sociaux comprennent les logements familiaux, les résidences sociales et les logements d urgence (en sont exclus les logements étudiants). Allocataires de minima sociaux : Fichier FIC 2006 à l IRIS, CAF 13. Inspection académique des Bouches du Rhône, connaissance académique partagée ( AVERTISSEMENT : Les données statistiques peuvent apparaître plus favorables que la situation réellement constatée sur certaines unités urbaines. En effet, les données exploitées le sont à l'échelle de l'iris (niveau statistique le plus fin disponible). L'IRIS est parfois insuffisamment précis pour aborder la problématique de la précarité. LA PRÉCARITÉ LES ÉCHELLES URBAINES L'ATTRACTIVITÉ DES TERRITOIRES L'ACCÈS À L'EMPLOI LES FLUX 25

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