Modèle de simulation d un capteur de gaz à base d un semi-conducteur de type «p» pour la détection d'un gaz réducteur

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Modèle de simulation d un capteur de gaz à base d un semi-conducteur de type «p» pour la détection d'un gaz réducteur"

Transcription

1 Modèle de simulation d un capteur de gaz à base d un semi-conducteur de type «p» pour la détection d'un gaz réducteur A.Bejaoui, J. Guerin, K.Aguir Aix-Marseille Université, IM2NP-UMR CNRS Marseille Cedex 2-France amina.bejaoui@im2np.fr Résumé Le mécanisme de détection des capteurs de gaz à base de matériaux semi-conducteurs est principalement du au transfèrt de charges entre le semi-conducteur et le gaz. L'interaction entre la surface du semi-conducteur et le gaz est basée sur le modèle d'adsorption de Wolkenstein, nous avons proposé un modèle de simulation qui décrit la réaction entre les espèces d'oxygène ionisé adsorbées à la surface d'un semi-conducteur de type p avec un gaz réducteur en fonction de la température de travail, la pression d'oxygène, le gaz la concentration et les propriétés caractéristiques de l'interaction semiconducteur / gaz. Les résultats de la simulation sont comparés avec les données expérimentales obtenues avec la vapeur d'éthanol et d'un capteur à base d oxyde de cuivre. La corrélation entre les résultats simulés et les résultats des expériences valide notre modèle. I. Introduction Un capteur de gaz résistif à base de semi-conducteur est un dispositif dont la résistance électrique varie lorsque la composition de l atmosphère environnante est modifiée par un gaz dit polluant. Le semi-conducteur adsorbe à sa surface une part des atomes de l oxygène ambiant, très électronégatifs qui jouent le rôle d accepteurs d électrons en capturant des électrons de la bande de conduction pour un semiconducteur de type «n» ou de la bande de valence pour un semi-conducteur de type «p». Nous envisagerons dans la suite un semi-conducteur de type «p». La surface est alors recouverte d une couche d atomes d oxygène neutre O ou ionisée O - portant une charge électrique superficielle négative qui doit être compensée par une charge volumique positive équivalente qui constitue une zone d accumulation de trous sous-jacente à la surface. Un gaz polluant peut être soit de nature oxydante, soit de nature réductrice. Nous envisagerons ici le cas d un gaz réducteur qui peut capturer les ions superficiels O - pour donner un produit de réaction oxydé et permettre le retour de l électron correspondant dans la bande de valence. La charge superficielle et la zone d accumulation sont diminuées simultanément. Si le semi-conducteur se présente sous la forme d une couche déposée sur un ensemble d électrodes (capteur), sa résistance est formée par l assemblage en parallèle de la forte résistance du volume (bulk) et de la faible résistance de la zone d accumulation. La présence d un polluant réducteur accroit ainsi la résistance de la zone d accumulation et donc celle du capteur. II. Fondements et objectifs du modèle Dans cette étude, nous utilisons la théorie de l adsorption de Wolkenstein pour décrire et optimiser la réponse du capteur sous différents gaz en fonction de propriétés du matériau ainsi que les conditions de fonctionnement. Le modèle de Wolkenstein prend en compte l'effet du couplage électronique entre le matériau sensible semiconducteur et les divers types d adsorbat [1,2]. L'adsorption d'une espèce gazeuse est réalisée en deux étapes successives: «chimisorption faible ou neutre» et «chimisorption forte ou ionisés» [3,4]. Dans un premier temps, des états électroniques localisés sont créés par des espèces faiblement chimisorbées. Ces états qui servent ensuite de pièges pour les électrons ou les trous, (respectivement comme accepteurs ou donneurs en fonction de leur nature), induisent un transfert de charge entre les espèces chimisorbées et le semi-conducteur provoquant un changement des propriétés électriques de la couche semi-conductrice. Dans le présent travail, nous appliquons d abord la «philosophie» du modèle de Wolkenstein à un capteur de gaz basé sur les semi-conducteurs de type «p», sous

2 oxygène et sous un gaz réducteur. Ce modèle permet de prévoir comment une variation des conditions de fonctionnement telles que: température, pression d'oxygène, la pression du gaz réducteur, etc. peuvent influencer les propriétés électroniques du capteur (le taux de couverture, la résistance électrique, la réponse). outefois, l objectif principal est la démarche inverse qui consiste à rechercher le meilleur matériau possible, par l intermédiaire de ses caractéristiques propres, convenant à l application recherchée. La dernière partie de ce travail montre la validité du modèle proposé avec les mesures expérimentales. III. Interaction gaz/semi-conducteur A des températures élevées d'environ 2-35 C, l oxygène se dissocie et s adsorbe sous forme atomique O ads. Cet atome peut alors réagir en attirant un électron de la bande de valence de semi-conducteur de type «p», selon les réactions chimiques suivantes (1) - (2) : O 2g <=> 2 O ads (1) O ads + e - <=> O - ads (2) Cette chimisorption neutre ne modifie pas les propriétés électriques du matériau, mais la perturbation créée par l'adsorbat induit un niveau d énergie dans la bande de valence. Cet état E ss, localisé en surface agit comme un piège pour les électrons. La chimisorption forte se produit lorsque la forme neutre de l atome piège un électron de la bande de valence pour devenir chimisorbée sous forme anionique (O - ads). Dans ce cas l'énergie de liaison de l'adsorbat augmente de (E b b v - E ss ) où E v est le niveau du haut de la bande de b valence du semi-conducteur. (E v - E ss ) est aussi la diminution de l'énergie libre du système pendant le processus d'ionisation. Ce processus entraine la création d une charge négative superficielle et d une barrière de potentiel induite par la chimisorption E (trous) = -q. Vs (fig.1) où Vs est la courbure de bande associée à l'accumulation des charges électriques positives. La quantité E b s v + E (trous) = E v représente le niveau surfacique du haut de la bande de valence, d après la fig. 1 on peut écrire : E s = E v b - E ss = E v s - E ss - E (trous) (4) L ion O - ads peut réagir à son tour avec un gaz réducteur. Le schéma réactionnel implique plutôt une adsorption dissociative de l'oxygène qui est plus favorable à la réaction avec un gaz réducteur que l adsorption moléculaire du dioxygène O 2 et O 2 -. Cette réaction qui peut être étendue à d autres gaz est décrite dans le cas spécifique de l'éthanol comme suit Eq. (3): C 2 H 5 -OH (vap) + O - ads => CH 3 -CHO (vap ) + H 2 O + e - (3) IV. Surface d un semi-conducteur : héorie et modèle de Wolkenstein Il a été dit que le modèle de chimisorption développé par Wolkenstein permettait d interpréter au mieux les effets du recouvrement superficiel sur les propriétés électriques du semi-conducteur. Une description rapide du modèle en donne la justification. Au début du processus de chimisorption, les bandes d énergie sont supposées plates, la liaison entre l adsorbat (O ads ) et le substrat est faible et se produit sans échange de charge. L'énergie de liaison entre l adsorbant et l'adsorbat est E a et correspond à une diminution de l'énergie libre du système au cours du processus d'adsorption depuis le niveau initial E init. Fig. 1 : diagramme de bande énergétique de la chimisorption dans un semi conducteur de type «p». La quantité (E v s -E ss ) est aussi la différence entre les affinités électroniques de l'adsorbat neutre (χ ads ) et du semi-conducteur (χ sc ) avec (χ ads - χ sc ) = E fort ). L énergie de liaison des espèces fortement adsorbées peut être écrite sous la forme : E a + E s = E a + E fort - E (trous). Cette expression montre que cette énergie diminue lorsque le taux de recouvrement ( - ) augmente, ce qui facilite la désorption. Le mécanisme de chimisorption neutre est seulement limité par le nombre de sites d'adsorption à la surface du

3 matériau, tandis que pour la chimisorption forte, le taux de recouvrement ( - ) est limité par la courbure de bande, ainsi l énergie de liaison forte d une espèce donnée diminue lorsque son taux de recouvrement augmente. La présence d'un gaz réducteur conduit à une diminution du taux de recouvrement et une diminution de la charge électrique superficielle. Au cours de ce processus, l'énergie libre atteint le niveau final E final et l'énergie de liaison diminue de : (E final - E ss - E (trous) ) = E b. (5) En présence d un gaz réducteur, la réaction entre les molécules de gaz et les atomes d oxygène pré-adsorbés à la surface de capteur est traduite par l'équation suivante: dn 2 2 Ea 2 Ea ( Evb E ) k p ss ox ( N N ) N exp( ) N exp( ) dt k k Eb ( Evb Evs ) k1 pred exp( ) N (6) Dans cette expression, le terme de gauche représente la variation de densité de sites d'adsorption occupés par unité de temps, qui est exprimé respectivement par les termes du second membre en fonction de la densité totale d'atomes d'oxygène adsorbés, la densité d atomes neutres désorbés, la densité d'atomes ionisés désorbés et la densité d'atomes ionisés piégés par le gaz réducteur. Dans l expression (6), N est la densité surfacique des sites d'adsorption dans le semi-conducteur, N est la densité surfacique des sites occupés par O ads (N ) et O - ads (N - ) avec N = N + N -, k est le coefficient cinétique de la réaction d'adsorption d'oxygène, p ox est la pression partielle d'oxygène, est le coefficient associé à la désorption avec une énergie associée à la chimisorption neutre (E a ), k red est le coefficient cinétique de la réaction de capture avec une énergie d'activation E b et p red est la pression partielle de gaz réducteur. En introduisant les taux de couverture = N/N, - = N - /N, = N /N, et dans le cas d un régime statique, l équilibre d adsorption-désorption est donné par: 2 2 Evb Ess 2 kox pox (1 ) exp( ) kred pred (7) Avec υ = υ N exp( Ea k ) ox k N (8) (9) k red exp E E E E k1 (1) La chimisorption crée un transfert de charges entre l adsorbat et le solide. L adsorbat s ionise négativement et le solide prend une charge positive (zone d accumulation) suite à la perte des électrons. Il apparaît un phénomène de double couche électrochimique, qui induit un potentiel électrique qui décroît rapidement quand on s éloigne de la surface. Cette double couche se manifeste par une barrière de potentiel négative V S qui a pour effet de courber vers le haut les bandes d énergie de la même quantité. On appelle longueur de Debye (L D ) la longueur typique de la zone d écrantage qui sépare la zone restée neutre de la zone d accumulation et G la conductance du semiconducteur modifiée par le transfert de charge dû à l adsorption. Ces valeurs peuvent être déterminées à partir de l équation de Poisson à une dimension. Pour un semi-conducteur de type «p», on peut négliger l'effet des électrons par rapport aux ions, et on peut écrire la conductance sous la forme suivante [5]: (11) a b vb vs q V q V k k s s 1/ 2 G q p N a {h L D [exp( ) 1] } Avec L D la longueur de Debye définie par : 2 1/ 2 L (12) D ( ) 2 q Na où h est l épaisseur de la couche sensible et p est la mobilité des trous. La conductance totale peut être considérée comme la somme de la conductance du volume et de celle de la couche d accumulation. outes les simulations sont effectuées par l intermédiaire d un programme écrit en Fortran 9. V. Résultats de simulation 1. Comportement thermique Dans cette étude, nous avons supposé que dans la gamme des températures de fonctionnement, l'augmentation du nombre de trous correspondant au piégeage des électrons de valence suit la loi d'arrhenius avec une énergie d'activation E sc (régime de gel) [6]. Cela est vrai dans le vide où il n'y a aucune interaction entre le matériau semi-conducteur et son environnement. Sous un

4 Energy Level Resistance (a.u) gaz réducteur ou oxydant, et en particulier avec des microcristaux dans lequel le rapport surface / volume est important, la variation de la conductance avec la température peut être modifiée. 1E-14 R (under air) R void 1E-15 1E-16 1E-17 1E-18 1E Fig.2. Variation de résistance en fonction de la température sous vide et sous air. La fig. 2 représente la simulation de la variation de la résistance en fonction de la température dans l'air pur à la pression atmosphérique et à basse pression (.2x1-12 Pa). La courbe montre qu à basse pression, l'adsorption de l'oxygène est faible et la loi d'arrhenius est bien observée. Par contre, à la pression atmosphérique et pour des températures inférieures à 5 K, l'effet de l'adsorption devient prédominant et la résistance de la couche entière est réduite à celle de la couche d'accumulation. La Fig.3 représente l'évolution des niveaux énergétiques en fonction de la température. Jusqu'à 475K, E ss est inférieure à E F (le niveau de Fermi) et le taux d'ionisation est élevé. Au-dessus de cette température, E ss devient supérieure à E F, ce qui induit une diminution de taux d'ionisation. On peut voir que E F -E b v diminue lorsque la température augmente, mais est toujours positif (le semiconducteur n'est jamais dégénéré dans cette gamme de température). Ce comportement est dû à l'ionisation des donneurs avec la température emperature (K) (E ss -E F )/K (E ss -E vb )/K (E F -E vb )/K emperature (K) Fig. 3. Evolution des niveaux énergétiques en fonction de la température de fonctionnement. Les simulations sont effectuées en considérant un semiconducteur de type «p» qui est mis à l'air pur à pression atmosphérique, puis exposé à un gaz réducteur avec une concentration qui varie entre et 1 ppm. La fig. 4 représente la variation de la réponse S= (R gas -R air )/R air en fonction de la température et de la concentration du gaz réducteur. Ces courbes présentent un maximum qui augmente avec la concentration de gaz. La position de ce maximum diminue avec la température (de 48K à 1 ppm jusqu'à 55K à 2 ppm). Le maximum de la réponse diminue lorsque la température décroit à une concentration de gaz constante, en raison de l'effet de désorption qui devient dominante à haute température. Les comportements de la résistance de volume et de la zone d'accumulation en fonction de la température et la concentration de gaz réducteur sont présentés sur la fig.5. La résistance de volume diminue d une façon monotone lorsque la température augmente. Alors que le comportement dans la zone d accumulation n'est pas monotone. Fig.4. Réponse d un capteur de type "p" en fonction de la température de fonctionnement et des concentrations de gaz réducteur injecté. À basse température (<45K), la désorption est faible, le taux de recouvrement est élevé et légèrement dépendant de la concentration de gaz injecté, la résistance de la couche d'accumulation diminue lorsque la température augmente et est beaucoup plus faible que la résistance de volume. Ainsi, la résistance du capteur est approximativement égale à celle de la couche d'accumulation ce qui traduit une réponse de capteur assez faible. Inversement, et à des températures élevées (> 6 K), la résistance de la zone d'accumulation augmente par suite des effets combinés de la désorption et de la capture des ions pré-adsorbés à la surface par le gaz réducteur qui sont des réactions thermiquement activées.

5 S=( R/R ) Resistance (a.u) En conséquence, la résistance de volume devient dominante. Cette résistance n'étant pas affectée par l'adsorption la réponse est également faible dans cette gamme. Entre ces deux domaines de température extrêmes, les deux résistances ont des valeurs comparables et la courbe de réponse atteint un maximum. 1E-14 1E-15 1E-16 1E-17 1E-18 1E emperature (K) Fig. 5. Dépendance de la résistance de volume et de la zone d'accumulation avec la température de fonctionnement. 2. Validation expérimentale R bulk at ppm at 1 ppm at 1 ppm Les résultats du modèle sont comparés aux données expérimentales obtenues par un capteur à base d oxyde de cuivre (CuO) sous vapeur d'éthanol [7]. La fig. 6 présente la réponse de ce capteur, à une concentration molaire de vapeur d'éthanol égale à 6 ppm dans une gamme de température comprise entre 25 et 2 C. Les résultats expérimentaux sont comparés à la fig. 4 : à 2 C, la valeur de la réponse simulée est de,47 et la valeur expérimentale est de,47. Pour des faibles températures, on obtient une réponse de l ordre de,33 à 15 C avec une erreur relative inférieure à 2% par rapport à la simulation numérique sous cette condition..5 S ( work =25 C).45 S ( work =5 C) S ( work =1 C).4 S ( work =15 C) S (.35 work =2 C) ime (min) Fig. 6. Réponses capteur à différente température de fonctionnement sous 6ppm d Ethanol. VI. Conclusion Dans cet article, nous avons présenté un modèle générique simulant le comportement d un capteur de gaz basé sur un semi-conducteur de type «p» en atmosphère réductrice qui peut être utilisé avec différents gaz et matériaux. La structure géométrique (plane et épaisse) du modèle représente bien un capteur obtenu par oxydation thermique d un film métallique. Cette structure simplifiée ne nécessite qu un petit nombre de paramètres et permet une résolution mathématique unidimensionnelle. outefois, les différents mécanismes d interaction entre l atmosphère et le matériau sont pris en compte par le modèle d adsorption de Wolkenstein. L intérêt d un tel modèle est son utilisation possible comme assistance à la conception de capteurs. Les conditions de fonctionnement étant fixées, le modèle permet d obtenir les caractéristiques du capteur pour chaque ensemble de paramètres correspondant à des matériaux susceptibles d être utilisés comme couche sensible. Le choix du matériau représentant le meilleur compromis peut être obtenu simplement par comparaison des différentes caractéristiques (courbes de réponse par exemple). References [1]. Wolkenstein, Electron theory of catalysis on semiconductors, Oxford; New York: Pergamon, [2]. Wolkenstein, Electronic processes on semiconductor surfaces during chemisorption, Consultants, New York, 1991, pp [3] J. Guerin, K. Aguir, M. Bendahan, Sensors and Actuators B 119 (26) [4] A. Malagù, M. C. Carotta, S. Galliera, V. Guidi,. G. G. Maffeis, G. Martinelli, G.. Owen, S. P. Wilks, Evidence of bandbending flattening in 1 nm polycrystalline SnO 2, Sensors and Actuators B 13, (24), pp [5] S.R. Morrison, the Chemical Physics of Surfaces (Plenum, New York, 1977). ISBN , Sec. 2.2.[6] Van der Ziel, Solid State Physical Electronics. Sd Edition [6] Van der Ziel, Solid State Physical Electronics. Sd Edition. [7] A.Labidi, A.Bejaoui, H. Ouali, F. Chaffar Akkari, A. Hajjaji, M. Gaidi, M. Kanzari, B. Bessais, M. Maaref, Applied Surface Science 257 (211)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents

Plus en détail

Propriétés thermodynamiques du mélange. Eau-Ammoniac-Hélium

Propriétés thermodynamiques du mélange. Eau-Ammoniac-Hélium International Renewable Energy Congress November 5-7, 2010 Sousse, Tunisia Propriétés thermodynamiques du mélange Eau-Ammoniac-Hélium Chatti Monia 1, Bellagi Ahmed 2 1,2 U.R. Thermique et Thermodynamique

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. Le monde nano et ses perspectives très prometteuses. I/ Présentation du monde nano. Vidéo «Science Suisse : Christian Schönenberger, nano-physicien», 12 min. «Christian Schönenberger conduit le Swiss Nanoscience

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles Mesure de conductivité on-line Mesurer Surveiller Régler La mesure de conductivité est un paramètre reconnu, dont on ne peut plus se passer en analyse moderne des process, des eaux et eaux usées. On utilise

Plus en détail

INTRODUCTION. A- Modélisation et paramétrage : CHAPITRE I : MODÉLISATION. I. Paramétrage de la position d un solide : (S1) O O1 X

INTRODUCTION. A- Modélisation et paramétrage : CHAPITRE I : MODÉLISATION. I. Paramétrage de la position d un solide : (S1) O O1 X INTRODUCTION La conception d'un mécanisme en vue de sa réalisation industrielle comporte plusieurs étapes. Avant d'aboutir à la maquette numérique du produit définitif, il est nécessaire d'effectuer une

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE

INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE INTRODUCTION À L'ENZYMOLOGIE Les enzymes sont des macromolécules spécialisées qui - catalysent les réactions biologiques - transforment différentes formes d'énergie. Les enzymes diffèrent des catalyseurs

Plus en détail

Enseignement secondaire

Enseignement secondaire Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

Circuits intégrés micro-ondes

Circuits intégrés micro-ondes Chapitre 7 Circuits intégrés micro-ondes Ce chapitre sert d introduction aux circuits intégrés micro-ondes. On y présentera les éléments de base (résistance, capacitance, inductance), ainsi que les transistors

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

Effets électroniques-acidité/basicité

Effets électroniques-acidité/basicité Université du Maine Faculté des Sciences Retour Révisions de cours Effets électroniquesacidité/basicité Il est très important dans un cours de himie organique de connaitre ces notions qui vont intervenir

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

*EP001039352A1* EP 1 039 352 A1 (19) (11) EP 1 039 352 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.09.2000 Bulletin 2000/39

*EP001039352A1* EP 1 039 352 A1 (19) (11) EP 1 039 352 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.09.2000 Bulletin 2000/39 (19) Europäisches Patentamt European Patent Office Office européen des brevets *EP001039352A1* (11) EP 1 039 352 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 27.09.2000 Bulletin 2000/39

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites LES LIPIDES Quelles Sont les Idées Clés? Les lipides sont les huiles et les graisses de la vie courante. Ils sont insolubles dans l eau. Pour les synthétiser, une réaction : l Estérification. Pour les

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES

IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES IMAGERIE PAR TOMOGRAPHIE ÉLECTRIQUE RÉSISTIVE DE LA DISTRIBUTION DES PHASES DANS UNE COLONNE À BULLES E. Fransolet, M. Crine, G. L Homme, Laboratoires de Génie Chimique, P. Marchot, D. Toye. Université

Plus en détail

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide

Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide Calculs Computional fluide dynamiques (CFD) des serres à membrane de Van der Heide J.B. Campen Wageningen UR Glastuinbouw, Wageningen xxx 2007 Rapport xxx 2007 Wageningen, Wageningen UR Glastuinbouw Tous

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL

APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION IONIQUE POUR LE BIOMEDICAL Ion Beam Services ZI Peynier / Rousset Rue G. Imbert Prolongée 13790 Peynier, France Tel. : +33 4 42 53 89 53 Fax : + 33 4 42 53 89 59 Email : frank.torregrosa@ion-beam-services.fr APPLICATIONS DE L'IMPLANTATION

Plus en détail

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C ANALYSE XPS (ESCA) I - Principe La spectroscopie XPS (X-Ray Photoelectron Spectroscopy) ou ESCA (Electron Spectroscopy for Chemical Analysis) est basée sur la photo émission. Lors de l'irradiation par

Plus en détail

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. K4. Point triple de l azote I. BUT DE LA MANIPULATION Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote. II. BASES THEORIQUES Etats de la matière La matière est constituée

Plus en détail

Les effets de température

Les effets de température Les effets de température 1. Introduction La chaleur issue du combustible est transférée au caloporteur (eau) grâce au gradient de température qui existe entre ces deux milieux. Combustible Gaine Eau Profil

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre

Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Kourou Novembre 2010. MANGOTECHNO Mesure de Salinité Réalisation d'un conductimètre Frédéric BOUCHAR (TENUM Toulouse) Version 1.0 Table des matières 1.Introduction...3 2.Qu'est-ce que la salinité?...3

Plus en détail

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET

MODELE DE PRESENTATION DU PROJET MODELE DE PRESENTATION DU PROJET SITUATION ACTUELLE DU PROJET: Intitulé du PNR Code du Projet (Réservé à l administration) SCIENCES FONDAMENTALES Nouveau projet : Projet reformule: 1.1. Domiciliation du

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation 4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température

Plus en détail

Capteur optique à dioxygène

Capteur optique à dioxygène Capteur optique à dioxygène Référence PS- 2196 Connectique de la sonde mini DIN Tête de la sonde Embout de protection et stockage Port mini DIN du capteur Eléments inclus 1. Capteur à dioxygène optique

Plus en détail

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ

Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE. par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Chapitre XIV BASES PHYSIQUES QUANTITATIVES DES LOIS DE COMPORTEMENT MÉCANIQUE par S. CANTOURNET 1 ELASTICITÉ Les propriétés mécaniques des métaux et alliages sont d un grand intérêt puisqu elles conditionnent

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles.

Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Présentation générale des principales sources d énergies fossiles. Date : 19/09/2012 NOM / Name SIGNATURE Etabli / Prepared Vérifié / Checked Approuvé /Approved G J-L & R-SENE R.SENE R.SENE Sommaire 1.

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

Décharge électrostatique

Décharge électrostatique Décharge électrostatique F. Rachidi École Polytechnique Fédérale de Lausanne Groupe Compatibilité Électromagnétique Farhad.Rachidi@epfl.ch http://emcwww.epfl.ch 1 Contenu Génération des charges statiques

Plus en détail

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque La voiture électrique Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque I) Introduction II) Composition et Fonctionnement d une voiture électrique III) Gros plan sur les Batteries IV) Conclusion

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

a-si:h/c-si heterojunction solar cells: back side assessment and improvement

a-si:h/c-si heterojunction solar cells: back side assessment and improvement a-si:h/c-si heterojunction solar cells: back side assessment and improvement Sílvia Martín de Nicolás Résumé La diminution du coût des cellules photovoltaïques en silicium cristallin (c-si) passe par une

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

SSNV143 - Traction biaxiale avec la loi de comportement BETON_DOUBLE_DP

SSNV143 - Traction biaxiale avec la loi de comportement BETON_DOUBLE_DP Titre : SSNV14 - Traction biaxiale avec la loi e comport[...] Date : 17/02/2011 Page : 1/14 Manuel e Valiation Fascicule V6.04 : Statique non linéaire es structures volumiques Document V6.04.14 SSNV14

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document

Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document Electrification statique - Problèmes et solutions L application des sources ionisantes. Auteur: Dr Mark G Shilton, CChem, MRSC. (Copie du document présenté à la Conférence sur la sécurité et la fiabilité

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE

SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE SIMULATION DU PROCÉDÉ DE FABRICATION DIRECTE DE PIÈCES THERMOPLASTIQUES PAR FUSION LASER DE POUDRE Denis DEFAUCHY Gilles REGNIER Patrice PEYRE Amine AMMAR Pièces FALCON - Dassault Aviation 1 Présentation

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage

INFLUENCE de la TEMPERATURE. Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage INFLUENCE de la TEMPERATURE Transition ductile/fragile Choc Thermique Fluage Transition ductile/fragile Henry Bessemer (UK)! 1856 : production d'acier à grande échelle Pont des Trois-Rivières 31 janvier

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. DE3: I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable. Aujourd hui, nous obtenons cette énergie électrique en grande partie

Plus en détail