GUIDE METHODOLOGIQUE POUR L ANALYSE DE GROUPE DE «BILANS TRAVAIL» EN EXPLOITATIONS D ELEVAGE

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1 GUIDE METHODOLOGIQUE POUR L ANALYSE DE GROUPE DE «BILANS TRAVAIL» EN EXPLOITATIONS D ELEVAGE Mars 2008 Sylvie Cournut et Annick Jordan (ENITAC) avec la collaboration de Benoît Dedieu (INRA) et Gérard Servière (Institut de l'elevage) Cette publication a été réalisée avec la participation financière de l'aap CASDAR «Travail en élevage» porté par l Institut d Elevage et s inscrit dans le projet ADD TRANS (Transformation de l élevage et dynamiques des espaces) 1

2 Sommaire Introduction.. 3 Chapitre 1 Description de l échantillon Description de la main-d œuvre la cellule de base : point d entrée de l analyse le recours à de la main-d œuvre hors cellule de base cellule de base et taille des exploitations Chapitre 2 Le travail d astreinte I. Description globale du travail d astreinte II. Analyse annuelle la relation avec la taille du cheptel la relation avec la main-d œuvre disponible III. Le travail d astreinte ramené à l effectif animal (TA/UGB) : l efficience du travail d astreinte et l économie d échelle IV. La construction temporelle du travail d astreinte : caractérisation des profils V. Le travail d astreinte par personne de la cellule de base : TAcb/pCB.. 15 Chapitre 3 Le travail de saison et le travail rendu I. Description globale du travail saison II. Le travail de saison troupeau III. Le travail de saison surfaces fourragères IV. Le travail de saison cultures V. Le travail d entretien du territoire VI. Le travail rendu VII. Le travail de saison et travail rendu par personne de la cellule de base (TS+TR)cb/pCB Chapitre 4 Le temps disponible calculé I. Analyse du temps disponible calculé annuel II. La construction temporelle du temps disponible calculé: caractérisation des profils Conclusion Bibliographie Annexe 1 : le Bilan Travail en quelques mots Annexe 2 : Variables utilisées et exportées par le logiciel Bilan Travail

3 Introduction Objectif du guide Ce guide s adresse en premier lieu à ceux qui souhaitent réaliser une "analyse de groupe" de Bilans Travail (BT). Il décrit une suite logique de procédures de traitements permettant de comparer des exploitations faisant partie d une même série d enquêtes réalisées pour une analyse descriptive et finalisée par une question (diversité des formes d organisation pour une production dans une région donnée ; impact de l agrandissement, étude des marges de manœuvre et de progrès sur l organisation et les temps de travaux ). Le «Bilan Travail» a largement été utilisé depuis son développement au début des années 1990 (environ 2000 BT ont été réalisés, principalement dans le cadre des Réseaux d'élevage) et les études sont nombreuses dans toutes les filières herbivores. Une grande hétérogénéité dans les formes de traitement des données et de présentation des résultats nuit à la réalisation de comparaisons et à la vision synthétique des études sur le travail en élevage. Ce guide en proposant une base méthodologique partagée doit permettre de faciliter les mises en commun au bénéfice de tous. Le présent guide remplace un premier document (Inra, Institut de l'elevage, Chambre d'agriculture 71, EDE 63) datant de Il propose une version plus approfondie qui s appuie sur des démarches d analyses récentes, notamment celles utilisées dans l enseignement supérieur. Quelques remarques préliminaires 1) Les principales notions propres au Bilan Travail sont rappelées dans l annexe 1. Nous renvoyons pour plus de précisions au document de référence de la méthode (Dedieu et al. 2000). Dans la méthode BT, deux regards sont portés sur l organisation du travail : - l un, centré sur la cellule de base, cherche à évaluer sa marge de manœuvre en temps. On caractérise et analyse alors l organisation du travail décidée par cette cellule de base via les données de temps de travaux et la construction de la marge de manœuvre en temps des exploitants [Temps Disponible Calculé (TDC)]. - l autre se réfère à l exploitation agricole dans son ensemble et évalue les temps de travaux en relation avec ses caractéristiques fonctionnelles et structurelles. Ceci explique pourquoi les variables quantifiant les temps de travaux sont utilisées selon le cas, à travers la construction de ratios les ramenant à la dimension de la cellule de base (nombre de personnes) ou de l exploitation (nombre d UGB ou d hectares). 2) La démarche que nous présentons dans ce guide s applique aux exploitations à dominante élevages herbivores. 3) Un logiciel de saisie des données et d'édition des résultats du Bilan Travail a été développé par l'institut de l'elevage. Les données saisies et stockées lors de chaque enquête peuvent être éditées et également exportées pour constituer une base de données. Les variables extraites de cette base de données (cf. annexe 2 pour la liste des variables exportables) permettent de constituer la base commune des analyses de groupe (figure 1). D autres variables sont nécessaires pour mener à bien l analyse de groupe et la resituer par rapport à la problématique qui l a motivée. Ainsi classiquement le type de système de production (naisseur-engraisseur 3

4 par exemple), la nature du collectif de travail (couple ) ou d autres éléments relatifs aux déterminants potentiels des temps de travaux (type de bâtiments, situation géographique, ) sont des informations qui sont ajoutées au fichier de données de base. Les données traitées lors de cette analyse de groupe sont ainsi de deux types : - les données issues du logiciel (brutes ou calculées) - les données complémentaires relatives à la problématique de l analyse de groupe. 4) Comme pour toute analyse de groupe, à chaque étape du processus de recueil et d analyse, des vérifications sont nécessaires. Un certain nombre de contrôles de cohérence doivent être réalisés exploitation par exploitation, mais aussi sur l échantillon entier. 5) Pour être pertinente, l analyse doit s appuyer sur des éléments de stratification de l échantillon qui permettent d une part de comparer ce qui est comparable (structure, fonctionnement ) et d autre part de prendre en compte les spécificités de l étude et les hypothèses qui la sous-tendent (par ex : l organisation du travail dans les grands troupeaux naisseurs bovins viande est différente selon les bassins de production?). Ces éléments sont préalablement choisis lors de la phase de constitution de l échantillon et sont spécifiques à chaque étude. Nous n en discuterons donc pas le choix, mais donnons simplement quelques pistes. Les variables permettant d identifier ces strates peuvent être construites en croisant des critères de structure (SAU, UGBT) avec des informations concernant les combinaisons de production (% de chaque catégorie d UGB, %SFP/SAU), et en prenant en compte des éléments concernant le fonctionnement des ateliers (type de produit, mode d engraissement) et l histoire de l exploitation. Elles peuvent aussi être définies sur des éléments de composition de la cellule de base ou de zonage. Analyse de groupe / analyse individuelle La méthode Bilan Travail mise au point par l Inra et l Institut de l Elevage (Dedieu et al., 2000) a pour objectif de quantifier à l échelle d une campagne le travail lié à la conduite des troupeaux et des surfaces [Travail d'astreinte (TA) et Travail de saison (TS)] et d évaluer la marge de manœuvre en temps des exploitants [Temps Disponible Calculé (TDC)] pour la réalisation d autres activités, dans l exploitation ou en dehors, et disposer de temps libre. Dans un élevage, l analyse des résultats d'un Bilan Travail permet : - d'examiner par catégorie de travaux (d'astreinte, de saison) les parts respectives effectuées par la cellule de base et les différentes personnes "hors cellule de base". Ainsi les grandes orientations de la répartition du travail entre catégories de maind'œuvre peuvent être identifiées (exemple pour le travail d'astreinte : «tout faire tout seul» vs «travailler à plusieurs pour être sûr que l'on puisse se remplacer» ; exemple pour le travail de saison : «compter sur l'entraide» vs «sous-traiter au maximum à l'entreprise»). - de calculer et de comparer à des référentiels les temps de travaux bruts ou le plus souvent rapportés à l unité productrice (TA/UGB ; TS/ha), ou à des ensembles de tâches spécifiques (TA hors-sol; TS récoltes par exemple). - d'étudier la répartition sur l'année des temps de travaux d une part et de la marge de manœuvre en temps d autre part pour comprendre si l'étalement est régulier ou si au contraire les périodes de pointe alternent avec celles de répit. Les données d'un Bilan Travail permettent de discuter avec l'éleveur de ce qui se passe aux différentes périodes de l année, d'envisager avec lui des changements techniques ou de main- 4

5 d'œuvre, de discuter d aménagements de bâtiments ou d achat d équipements tout en estimant quelles en seraient les conséquences sur l'organisation du travail, le déroulement du calendrier annuel et la durée du travail etc. L analyse de groupe de Bilans Travail consiste à dépouiller les résultats d enquêtes réalisées sur un échantillon d exploitations, en recherchant les facteurs jouant sur les temps de travaux, leurs répartitions entre les catégories de travailleurs et au cours de la campagne. Elle permet, sur un échantillon particulier, de caractériser la diversité des logiques de construction de la marge de manœuvre en temps de façon à instruire les questions posées à l origine du travail d analyse de groupe : comment l agrandissement des exploitations, par exemple, modifie l organisation du travail? Les résultats des Bilans Travail sont principalement discutés dans le cadre de groupes d agriculteurs, qu ils soient institutionnels (syndicalisme, groupes de développement agricole, réseaux d élevage...) ou occasionnels (sessions de formation d agriculteurs...). La restitution de données d enquêtes en groupe, particulièrement lorsqu il y a levée de l anonymat, est généralement très riche. On passe d une situation d expression individuelle de "problèmes de travail" à une discussion collective que les formalisations du Bilan Travail aident à structurer. L analyse de groupe des résultats des Bilans Travail permet la construction de référentiels qui sont désormais inclus dans les modélisations de fonctionnement de systèmes d'exploitations élaborées par les Réseaux d'elevage : les "cas-types". Cette distinction entre analyse individuelle et analyse de groupe est importante à comprendre : intervenant à différents niveaux dans le processus d accompagnement des éleveurs dans leur réflexion sur l organisation du travail, ces deux analyses mobilisent de façon différente les données issues des enquêtes BT. L étude support de l illustration de la méthode Nous avons choisi d illustrer la méthode à l aide de l analyse de groupe de Bilans Travail réalisée dans le cadre de l étude coordonnée par l Institut de l Elevage sur le fonctionnement de grands troupeaux de vaches allaitantes (Farrié et al, 2004, Pichereau et al. 2004). Cette analyse a également servi de support pour l organisation de modules d enseignement d élèves ingénieurs de l Enita de Clermont-Ferrand. L objectif était de caractériser et comprendre les déterminants de l organisation du travail dans les grands troupeaux de vaches allaitantes. Un échantillon de 34 fermes des Réseaux d'elevage bovins viande a été constitué. Les enquêtes Bilan travail réalisées entre 2001 et 2002 ont été traitées en 2003 (cf. tableau 1). Les étapes de l analyse L analyse de groupe comporte quatre étapes essentielles : - la première décrit l échantillon, les données disponibles en lien avec la problématique et caractérise la main-d œuvre. Elle permet la construction de variables typologiques. - les deux suivantes abordent plus particulièrement le travail d astreinte et le travail de saison. - la dernière étape est celle de l analyse de la marge de manœuvre en temps (le TDC) et de sa construction. 5

6 Chapitre 1 Description de l échantillon Les traitements réalisés sont des analyses descriptives simples permettant d appréhender les principales caractéristiques des élevages en référence à une population plus large et de présenter certains éléments de diversité induits par l échantillonnage. On utilisera des diagrammes en bâtons pour décrire des répartitions (par exemple, répartition des élevages selon les régions ou systèmes de production), et des tableaux où figureront des moyennes mais aussi des écarts-types ou bien des coefficients de variation (écart type/moyenne) ou plage de valeurs dans le cas de variables quantitatives (par exemple. la taille des exploitations selon les régions). Cette phase de description est importante pour la suite de l analyse, car elle permet souvent, en caractérisant la diversité de l échantillon, de construire des variables strates (par exemple la variable relative au système de production cf. tableau 2 et figure 2 et celle relative aux dimensions cf. tableau 3). 6

7 Description de la main-d œuvre La méthode BT prend en compte l ensemble des personnes qui, à un moment ou à un autre, travaillent sur l exploitation. Partant de l hypothèse que la taille et la composition du collectif de travail jouent sur l organisation du travail et sa quantification par la méthode BT, l analyse de groupe va rechercher les liens entre temps de travaux et marge de manœuvre en temps d une part et nature de ce collectif d autre part. L objectif de cette partie est de décrire la diversité des collectifs de travail sur l échantillon en s appuyant sur la distinction de deux ensembles de travailleurs : la cellule de base et la main-d œuvre hors cellule de base. La cellule de base : point d entrée de l analyse Rappel : Il s agit des travailleurs permanents pour lesquels l activité agricole est prépondérante en temps et en revenu et qui organisent le travail de l exploitation. Taille et composition de la cellule de base : la cellule de base doit être caractérisée selon le nombre de personnes qui la composent, mais aussi selon la nature des relations entre ces personnes. décrire la répartition des exploitations enquêtées selon le nombre de personnes dans la cellule de base (exemple histogramme de répartition des exploitations avec en abscisse : le nombre de pcb, en ordonnée : l effectif d exploitations) pour celles comprenant 2 personnes ou plus : identifier sur le graphique les différents types de cellules de base (couple ; GAEC familiaux ou non,,..) cf. figure 3. croiser ces informations avec d autres variables caractéristiques de l échantillon en rapport avec les hypothèses propres à l étude, comme la zone géographique (cf. figure 4) ou la taille de l exploitation, le système de production, la spécialisation dans la production Remarque : la cellule de base peut être considérée à la fois comme un facteur de variation des temps de travaux mais aussi de configuration des collectifs de travail. Perspectives : il est intéressant pour l'interprétation des résultats d'examiner également le mode de fonctionnement de la cellule de base (travail ensemble, travail séparé, ateliers réservés ou substituables etc.). 7

8 Le recours à de la main-d œuvre hors cellule de base Rappel : Ce sont les bénévoles permanents et temporaires, les salariés, l entraide et l entreprise. Objectif : caractériser les formes de recours à de la main-d œuvre hors cellule de base et identifier les liens avec la cellule de base et d autres variables pouvant intervenir comme la région, le système de production Remarque : Il convient de distinguer dans la main-d œuvre hors cellule de base, celle qui intervient dans le travail d astreinte (souvent il s agit de bénévoles mais parfois d un salarié permanent) et d en discuter la pérennité (parents retraités, conjoints d exploitant, enfants). Proposition d analyse : Faire un tableau à double entrée avec le nombre de personnes dans la cellule de base. Pour chaque type de main-d œuvre, comparer les pourcentages d exploitations ayant recours aux différentes formes de main-d'œuvre hors cellule de base selon la taille de la cellule de base. (cf. tableau 4). Perspectives : Il est intéressant d'examiner également l implication en terme de décision et de rythme de travail (permanents, réguliers ou temporaires) des différents types de maind œuvre. Ceci peut conduire comme dans le cas de l étude grands troupeaux, à la construction de variable synthétique qualifiant les collectifs de travail (cf. tableau 5). Cellule de base et taille des exploitations Objectif : Il est important de connaître la dimension des exploitations étudiées et de la mettre en relation avec la cellule de base (taille et composition). Proposition d analyse Lister les critères de dimension qui sont jugés comme pertinents par rapport à l échantillon d exploitations à traiter ; des critères de taille de surface : SAU, SFP, des critères de taille du cheptel : UGB, nombre de femelles reproductrices, nombre de mise bas, nombre d agneaux vendus, quota laitier Etudier la relation «critère de dimension en valeur absolue et en fonction du nombre de pcb, en prenant successivement chaque critère de dimension jugé pertinent (voir cidessus) ; «critère de dimension/pcb» en fonction du nombre de pcb, en prenant successivement chaque critère de dimension jugé pertinent ; «critère de dimension de surface/pcb» en fonction de la dimension de troupeau/pcb. Pour étudier chacune de ces relations, plusieurs méthodes sont utilisables : 8

9 décrire et analyser la variabilité : un graphique avec en abscisse les pcb et en ordonnées le critère de dimension (critère seul, ou critère/pcb) ou en abscisse et ordonnées les critères SAU et UGB par pcb. Le type de graphique est à choisir en fonction de sa clarté. Par exemple : graphique en bâtons dans l ordre croissant du critère, avec un bâton par exploitation : figure 5 ordonnant le nombre d'ugb pour chaque modalité du nombre de personnes de la cellule de base ; nuage de points : figure 6 croisant UGB/pCB et SAU/pCB et indiquant les profils de main-d œuvre régulière. calculer les moyennes et les écarts - types (ou les coefficients de variation) du critère de dimension par classe de pcb ; comparer les moyennes selon le nombre de pcb, cf. tableau 6. Plusieurs éléments sont à approfondir : les tendances générales (les points de rupture entre groupes d individus par exemple) : les identifier, essayer de les expliquer ; les individus atypiques ou extrêmes du point de vue d une ou plusieurs caractéristiques (point isolé dans un graphique par exemple) : les repérer, vérifier qu il ne s agit pas d une erreur de compréhension de l enquêté ou d une erreur de saisie, et essayer d expliquer le pourquoi de cette différence. L intérêt est double : d une part, cela peut fournir de nouvelles hypothèses ; certains individus sont atypiques et peuvent à ce titre être précurseurs d une évolution intéressante ; d autre part, quand la différence est explicable, on peut tenter de recommencer l analyse sur l échantillon dont on a enlevé l individu atypique, pour voir si une tendance, qui aurait été masquée par cet individu, apparaît. Remarque : Dans le cas où est présent sur l exploitation un atelier d élevage hors-sol et/ou une culture spéciale très exigeante en main-d œuvre (du type petits fruits, tabac ), les critères de dimension/pcb perdent beaucoup de leur pertinence ou renvoient à certains des cas atypiques évoqués ci-dessus. Il en est de même pour les pluriactifs. Conclusion : Dans la suite de l analyse, il conviendra de toujours tenir compte du nombre de pcb et si possible de la composition de la cellule de base lorsque pcb>=2 - Si analyse graphique ou variable par variable (analyse univariée) : en réalisant l analyse pour chaque sous-échantillon en fonction du nombre de pcb. - Si analyse multivariée (prise en compte de la variation de plusieurs variables en même temps) : le nombre pcb doit apparaître comme facteur explicatif. 9

10 Chapitre 2 Le travail d astreinte Rappel : Le travail d astreinte représente le travail à réaliser quasi quotidiennement, peu différable et peu concentrable. Il correspond le plus souvent aux soins journaliers aux animaux. Il est exprimé en heures, avec une précision à la demi-heure. Il est présenté sous forme de planning annuel enchaînant des périodes (de durée minimum de 15 jours) durant lesquelles le contenu et la durée du travail d astreinte ne varient pas. L objectif de cette étape de l analyse de groupe est de décrire la variabilité de ce travail d astreinte sur l échantillon et d analyser les facteurs jouant sur sa construction. I Description globale du travail d astreinte Objectif : caractériser la diversité des résultats obtenus sur l échantillon. Proposition d analyse : Calcul de l ensemble du TA sur l année en heures/an (moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Le rapporter à la journée ce qui rend le critère plus parlant. Calculer le TA réalisé par la cellule de base (en valeur absolue et en pourcentage du TA total). Identifier les ateliers générant du travail d astreinte et présenter la décomposition du TA selon les exploitations. Comparer les valeurs obtenues selon les facteurs de variation spécifiques à l étude (système de production, région, ) Des exemples sont donnés sur notre étude tableau 7 et figure 7. Pour aller plus loin : Des comparaisons avec des références régionales et adaptées à ces systèmes sont possibles pour aller plus loin dans la discussion et l analyse II Analyse annuelle Objectif : étudier les facteurs de variation jouant sur le travail d astreinte total sur la campagne. Les premiers facteurs à étudier (hors facteurs spécifiques à l étude) sont l effectif animal et la main-d œuvre disponible. Les analyses ci-dessous visent à en décrire l impact. 1) La relation avec la taille du cheptel Analyser la relation entre le travail d astreinte total sur la campagne et l effectif animal renvoie à la notion d efficience du travail d astreinte (cf. encadré 1). Cette première étape de l analyse met en lumière la variabilité du TA en fonction de l effectif sans analyser les déterminants de variation de l efficience (cf. partie III). La pertinence d une telle analyse requiert certaines précautions de traitements et d interprétation. 10

11 Ainsi, le travail d astreinte peut être généré par plusieurs ateliers (élevage herbivore, hors-sol, cultures spéciales). Il convient d analyser le TA spécifique de chacun d'eux, en relation avec la taille de cet atelier et en relation également avec le nombre de pcb (exemple pour l atelier bovin mettre en relation le TAbov avec le nombre d UGBbov). Les unités d effectifs qui sont à mettre en relation avec le travail d astreinte ne sont pas les mêmes selon l atelier animal : exemple pour un atelier ovin spécialisé, il est plus pertinent d utiliser le nombre de brebis ou d agneaux sevrés que le nombre d UGB. Dans la suite de ce chapitre nous décrirons l analyse du travail d astreinte pour un atelier d herbivores. Proposition d analyse pour un atelier herbivore : Un graphique avec en abscisse le nombre d UGB ou une autre variable d effectif (comme le nombre de mères, de produits ) et en ordonnée le TA annuel (ou par jour) : figure 8. Il peut être intéressant de repérer sur ce graphique les différentes tailles de cellule de base et d autres facteurs comme la région, le système de production Un tableau donnant les valeurs du travail d astreinte ramené à l effectif animal (moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Attention : Ce n est pas parce qu il existe une liaison statistique significative entre deux variables (c està-dire que deux variables semblent évoluer ensemble) qu il existe forcément une relation de cause à effet entre ces deux variables et que l une «influe sur l autre». Très souvent, dans les données d enquêtes, du fait des caractéristiques de construction de l échantillon, plusieurs facteurs de variation sont confondus et leurs effets sont indissociables. Exemple : si on constate une différence significative de temps de travail entre petits et grands élevages, on est tenté de conclure à un effet de la taille ; mais si les grands élevages se retrouvent prioritairement dans un type de système de production, et les petits dans un autre, on ne pourra pas attribuer la différence à la taille plutôt qu au système. 2) La relation avec la main-d œuvre disponible Après avoir qualifié la main-d'œuvre disponible selon la taille de la cellule de base, il s agit de regarder si, pour des situations d effectifs comparables, lorsque le nombre de personnes dans la cellule de base augmente, le TA augmente («on fait à 2 ce qu on pourrait faire seul», ou diminue («à 2 on va plus vite»). Mais la composition de la cellule de base joue souvent un rôle important sur la répartition des tâches au sein du collectif et au final sur le travail d astreinte total, tout comme la présence de bénévoles ou de salariés permanents à qui le travail d astreinte peut être délégué. Il s agit alors de repérer la contribution de la main-d œuvre hors cellule de base au travail d astreinte. Proposition d analyse a) Travail d astreinte total, taille et composition de la cellule de base Un tableau donnant les valeurs du travail d astreinte total et ramené à la personne de la cellule de base selon la taille de la cellule de base (moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Comparer les valeurs obtenues selon les facteurs spécifiques de l étude (système de production, région dans le cas de l étude «grands troupeaux») 11

12 b) Part du travail d astreinte réalisé par la cellule de base (ou la main-d œuvre hors cellule de base) Un graphique en bâtons représentant pour chaque exploitation selon le nombre de pcb, le TA total et le TA réalisé par la cellule de base, ce qui illustre l importance de l autonomie de la CB vis-à-vis du TA. (figure 9) On peut aussi identifier sur ces graphiques des informations sur la composition de la cellule de base (différence entre couple et GAEC à 2 par exemple). III Le travail d astreinte ramené à l effectif animal (TA/UGB) : l efficience du travail d astreinte et l économie d échelle Objectif : décrire la variabilité des résultats et analyser les facteurs de variations jouant sur la construction de cette efficience. Trois leviers pour jouer sur le TA On doit tenir compte des facteurs de variation du contenu et de la durée quotidienne du TA, à savoir : la conduite du troupeau : étalement des mise bas et durée d hivernage en premier lieu, mais aussi type de ration alimentaire, nombre de lots à surveiller, mode d exploitation du pâturage (continu, au fil ). Des éléments structurels : les bâtiments et équipements utilisés (stabulation entravée avec curage manuel, plein-air, louve, désileuse ), la dispersion du parcellaire, l absence de points d eau ). La répartition du travail entre les différentes personnes (à deux ensemble, chacun son quartier ou son étable, délégation..). Plus des éléments complémentaires spécifiques liés à la problématique ou à l échantillon (cf. grands troupeaux, très grands troupeaux, région etc.). Des choix d organisation qui jouent sur le TA par UGB Des études ont montré que de faibles TA/UGB au sein d un échantillon correspondent essentiellement à deux types de formules : Simplification de la conduite des troupeaux (nombre limité de périodes de mise bas, vente en maigre, nombre réduit de lots) et du pâturage (pâturage continu, allotement stable). Rationalisation des tâches (aménagement de bâtiments, allaitement artificiel avec louve, distribution mécanisée des fourrages) ; ce qui implique des investissements dans des équipements ou des aménagements particuliers. Délégation de certaines tâches, comme par exemple l utilisation d une dessileuse distributrice en CUMA avec chauffeur. Ces options ont des contreparties en terme de performances animales ou technicoéconomiques : par exemple, en élevage ovin, un gain de temps sur la surveillance au moment des agnelages peut avoir pour conséquence une augmentation de la mortalité des agneaux ; une simplification de l allotement des agneaux à l engraissement peut avoir pour conséquence la présence de carcasses plus grasses et un moins bon classement moyen du lot. De la même manière, des TA/UGB élevés peuvent avoir plusieurs causes : 12

13 Des bâtiments inadaptés aux choix de conduite effectués (exemples : ensilage d herbe distribué manuellement, avancement des vêlages avec des veaux qui sont à l attache au mur ) Des exigences techniques très marquées. Certains éleveurs manifestent une volonté d investir le temps qu il faut, soit dans la surveillance pour améliorer les performances techniques, ou réduire les pertes ; soit dans une conduite répondant à un cahier des charges particulier avec valeur ajoutée sur les produits (exemples : décalage des périodes de mise bas, alimentation différenciée nécessitant un allotement spécifique ). L économie d échelle L économie d échelle est ce qui permet parfois de produire des biens (ici : des animaux ou du lait) à moindre coût (ici : du travail en nombre d heures) quand on les produit en plus grande quantité. Elle correspond au fait que le temps passé pour certaines tâches d astreinte n est pas proportionnel au nombre d animaux : un temps de trajet inclus dans le TA reste quasiment le même que l on ait 20 ou 100 animaux à déplacer, mais rapporté à l UGB il sera d autant plus faible que l effectif est important. Il est donc conseillé de comparer les TA/UGB (ou autre critère dérivé du TA/unité animale) seulement entre exploitations ayant des effectifs comparables. Proposition d analyse Un graphique en bâtons dans l ordre croissant de pcb avec un bâton par exploitation et en ordonnée l efficience du travail d astreinte (TAbov/UGB ou par mère), ou nuage de points avec en abscisse les UGB et en ordonnée le TA par UGB : figure 10. Un graphique du type nuage de points avec en abscisse l autonomie de la cellule de base sur le TA (TAbovcb/TAbov) et en ordonnée l efficience du travail d astreinte (TAbov/UGB) : figure 11. Comparer les valeurs obtenues pour le TA/UGB selon les facteurs spécifiques de l étude (système de production, région, ) et certains éléments accessibles sur les structures, conduites d élevage et répartition du travail, qui, par hypothèse, sont des facteurs de variation du TA/UGB : figure 12. IV La construction temporelle du travail d astreinte : caractérisation des profils Le travail d astreinte se répartit sur la campagne différemment selon les exploitations et l analyse des résultats globaux cache souvent des phénomènes qui seraient apparus dans une analyse par période. C est pourquoi les plannings de travail d astreinte sont intéressants à analyser en complément des résultats annuels. Objectif : décrire la diversité des profils de travail d astreinte, leurs liens avec les résultats de TA total et les facteurs qui les déterminent. Caractérisation des périodes clés Le Travail d'astreinte évolue au cours de l'année. Pour le caractériser, il faut donc déterminer des périodes pour lesquelles le travail d'astreinte est considéré comme constant. Il est possible de simplifier la répartition du travail d astreinte en identifiant une période haute qui correspond au cumul des périodes où le TA est supérieur à la moyenne et une période basse qui cumule les périodes où le TA est inférieur à la moyenne. 13

14 Elle peut aussi être plus fine (diagramme d évolution du TA par quinzaine). Ces déroulés du TA peuvent alors être confrontés aux dates d hivernage (partiel, total) et aux périodes de mise bas. Dans tous ces cas, les analyses chercheront à décrire pour chacune de ces périodes, les temps observés (moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation) et leur poids dans le TA total, en tenant compte de la durée de ces périodes. On cherchera ensuite à comparer ces résultats selon les facteurs spécifiques de l étude (système de production, région, ) ou certains éléments de conduite (saisons de mise bas ), de structure ou répartition du travail. Analyse des déroulés La répartition du travail d astreinte peut être analysée en partant directement du déroulé des données recueillies par période. Il n existe pas de méthode réellement généralisable pour cette analyse mais le principe général d analyse peut être énoncé : Comparer les différents déroulés et trouver des critères pouvant caractériser visuellement (forme des déroulés) ou mathématiquement (durée période haute, TA/j etc.) la diversité observée. Utiliser ces critères pour réaliser une typologie des déroulés et identifier des profilstypes d évolution du travail d astreinte sur l année. Comparer pour chaque profil, les valeurs observées pour le TA annuel et essayer de relier les profils obtenus à des caractéristiques de structure (dimension, bâtis etc. ou de fonctionnement des exploitations correspondantes). Les critères retenus pour décrire les déroulés sont souvent des critères visuels non quantifiés ou partiellement. Ils renvoient à des qualifications de ces déroulés pouvant avoir une signification en terme d analyse de l organisation du travail : Régularité qui renvoie à une stabilité de l organisation du travail Maximum et minimum qui pointent les périodes pouvant poser des problèmes de charge de travail et celles qui laissent le temps de faire autre chose (TS ou autre activité) Durée des périodes qui indiquent l importance de certaines phases dans l organisation de la conduite comme l hivernage de l ensemble du troupeau ou la période de pâturage Présence ou non de transitions entre périodes renvoyant à des éléments de conduite comme l étalement de la reproduction, les modalités de mise à l herbe. Classiquement l analyse visuelle des déroulés conduit à des profils : en U, en escalier (avec un nombre variable de marches), et plat (figure 13). L analyse des déroulés permet de mettre en évidence le passage d une organisation technique à un calendrier de tâches. En particulier, il peut montrer l impact de la répartition des mise bas (souhaitée ou plus ou moins subie) sur la construction du travail d astreinte annuel et par période. Il peut ainsi être intéressant de comparer les déroulés selon les systèmes de production en identifiant ceux qui groupent les vêlages par exemple, ou encore ceux qui pratiquent la monotraite,.. ; 14

15 La construction de ces profils s appuie aussi sur une répartition différente selon les périodes entre travail réalisé par la cellule de base et travail réalisé par d autres qu il peut être intéressant d étudier. Enfin ces déroulés de TA peuvent être mis en parallèle avec les périodes de TS afin d identifier les périodes de cumul entre les deux catégories de travaux. V Le travail d astreinte par personne de la cellule de base : TAcb/pCB Objectif Ce volet de l étude constitue une première étape dans l analyse du Temps Disponible Calculé. Il s agit d interpréter le temps de travail d astreinte réalisé par chaque personne de la cellule de base en fonction de trois éléments : L'autonomie : la part de travail d astreinte que réalise la cellule de base (critère associé : TAcb/TA) L efficience du travail d astreinte (critère associé : TA/UGB) La dimension du cheptel par personne de la cellule de base (critère associé : UGB/pCB) Le produit de ces trois critères est égal au TAcb/pCB. : TAcb TAcb TA UGB Relation mathématique : x x pcb TA UGB pcb Etude du poids relatif de chacun des 3 critères dans le résultat (le TAcb/pCB) Une première série d investigation consiste à décrire les relations entre chacun des critères et le TAcb/pCB. Y a-t-il une relation simple et interprétable entre l un des critères et le TAcb/pCB? Y a-t-il des valeurs (ou des plages de valeurs) seuils qui correspondent à un certain niveau (faible ou élevé) de TAcb/pCB? Etudier les familles de combinaisons de ces 3 critères qui permettent d obtenir un certain niveau de TAcb/pCB La deuxième série d investigation concerne l exploration des combinaisons de ces trois critères. Il existe plusieurs manières de parvenir à un faible TAcb/pCB, par exemple : sans bénévolat, mais avec un gros cheptel permettant de bénéficier d effet d économie d échelle (dans une certaine mesure) et en simplifiant la conduite ; avec beaucoup de bénévolat et un petit cheptel, etc. Les 3 critères composant le TAcb/pCB ne sont pas indépendants Dans les faits, l aide de bénévoles qui marque le critère TAcb/TA est souvent à l origine d un TA/UGB plus élevé que s il était assuré uniquement par la cellule de base. Les bénévoles sont souvent moins efficients que les personnes de la cellule de base (soit ils mettent plus de temps pour faire la même chose parce qu ils sont plus âgés, ou moins expérimentés ; soit leur statut de bénévoles rend moins nécessaire la rationalisation de leurs tâches (par exemple, le grand-père qui garde 15

16 les moutons parce qu il l a toujours fait, retarde l installation de clôtures qui deviendront indispensables après sa cessation d'activités). Proposition d analyse Un graphique pour chacune des 3 composantes : TAcb/pCB en fonction de TAcb/TA; puis de TA/UGB et enfin de UGB/pCB (cf. figures 14 à 16). Graphique représentant les liens entre les trois composantes : une en abscisse, l autre en ordonnée et la dernière, préalablement mise en classe, correspondant à la forme du point, figure 17. Une analyse graphique de Bertin en découpant préalablement chaque variable en 2 à 4 classes : figure définir un code couleurs : de plus en plus foncé par exemple selon les valeurs correspondantes aux classes - colorer les cases du tableau de données en fonction du code couleurs défini - déplacer les lignes du tableau de façon à regrouper les couleurs similaires, et ainsi, faire apparaître visuellement des groupes d individus semblables. Pour plus d informations sur les méthodes graphiques, Bertin, J. (Eds), La graphique et le traitement graphique de l'information. Flammarion, Paris. 16

17 Chapitre 3 Le travail de saison et le travail rendu Rappel : Le travail de saison est différable et/ou concentrable sur une période donnée. Il regroupe quatre ensembles de tâches : Le travail de saison troupeaux, herbivores ou hors-sol,) (TST) Le travail de saison regroupant les travaux sur la surface fourragère, SFP et parcours (TSSF) Le travail sur les cultures (TSC) : grandes cultures, cultures spéciales, cultures pérennes Le travail de saison d entretien du territoire (TSET). Il est exprimé en jours, avec une précision à la demi-journée. Dans les analyses, il ne faudra donc pas rechercher une précision plus fine. Le travail de saison de chacune de ces composantes peut être analysé séparément, avec souvent la possibilité d'examiner les durées de chantiers (labour, tonte, ). Le travail de saison est plus facilement sous-traitable à un tiers, notamment lorsque l élevage, les soins et la surveillance des animaux sont ressentis comme au cœur du métier. Il peut être le support de chantiers très collectifs (ensilage). On trouvera donc une très grande variabilité de niveau d autonomie de la cellule de base pour la réalisation du TS. L objectif de cette étape de l analyse de groupe est de décrire la variabilité de ce travail de saison sur l échantillon et d analyser les facteurs de variation jouant sur sa construction. I Description globale du travail de saison Objectif : caractériser le travail de saison et ses différentes composantes sur l échantillon Proposition d analyse : Etablir un tableau récapitulant les valeurs du travail de saison et de ses différentes composantes (moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation) : tableau 8. Situer de la même façon la part relative des 4 composantes dans le TS total (pourcentage : moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Des graphiques en secteur par exemple peuvent aussi être réalisés, surtout si on souhaite comparer entre plusieurs sous-échantillons, selon les régions par exemple : figure 19. Analyser la répartition de ce travail de saison selon les différentes catégories de travailleurs : cellule de base, bénévolat, entraide, entreprise (pourcentage : moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation) : cf. tableau 9. Ici encore des graphiques en secteur peuvent être présentés. 17

18 II Le travail de saison troupeau Le travail de saison troupeau est essentiellement constitué de journées ou demi-journées consacrées aux manipulations du cheptel. Lors de ces manipulations, la participation de chacun permet d accroître la sécurité (en bovin notamment) et de diminuer la pénibilité du travail. L'essentiel des autres travaux de saison (comme le TSSF et le TSC) correspond à des opérations beaucoup plus souvent mécanisées. Objectif : décrire et analyser la variabilité du travail de saison troupeau. Caractériser les liens entre ce travail et la taille du troupeau et le nombre de personnes de la cellule de base. Proposition d analyse Décomposer le travail de saison troupeau en différents chantiers qui le constituent : les manipulations, le curage des bâtiments, la tonte, la préparation des ventes : figure 20. Donner la répartition de ce travail de saison Troupeau selon les différentes catégories de travailleurs : cellule de base, bénévolat, entraide, entreprise (pourcentage : moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Des graphiques en barres empilées peuvent être présentés : figure 21. Graphiques représentant en abscisse le nombre d UGB et en ordonnée le TST ou le TST par UGB. Il peut être intéressant de repérer sur ces graphiques les différentes tailles de cellule de base, l autonomie de la cellule de base pour la réalisation du TST et d autres facteurs spécifiques à l étude comme la région, le système de production : tableau 10 et figure 22. Calculer le TST, l efficience et l autonomie de la cellule de base pour le travail de saison troupeau selon la taille de la cellule de base. Présenter un tableau (cf. tableau 11). L interprétation des écarts entre exploitations semblables quant aux effectifs animaux nécessite le retour au détail de l enquête : conduite (nombre et type de manipulations, nombre de personnes concernées et durée des manipulations) et équipements (type, localisation). III Le travail de saison surfaces fourragères Objectif : décrire et analyser la variabilité du travail de saison surfaces fourragères. Proposition d analyse Décomposer le travail de saison surface fourragère en différents chantiers qui le constituent : préparation et réalisation des semis de prairies ou de cultures fourragères, fertilisation, entretien des parcelles d herbe (fauche de refus, ébousage, gyrobroyage, hersage), traitements phytosanitaires, récoltes : figure 23. Donner la répartition de ce travail de saison surface fourragère selon les différentes catégories de travailleurs : cellule de base, bénévolat, entraide, entreprise (pourcentage : moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Des graphiques en barres empilées peuvent être présentés : figure 24. Graphiques représentant en abscisse le nombre d ha de SFP et en ordonnée le TSFF ou le TSFF par ha de SFP : figure

19 Pour l interprétation : retour aux itinéraires techniques, prise en compte du chargement, des types de récoltes et des chantiers (plus ou moins collectifs) correspondants, du pourcentage de surface toujours en herbe, de l importance des stocks vs pâturage dans l alimentation. IV Le travail de saison cultures Objectif : décrire et analyser la variabilité du travail de saison cultures. Proposition d analyse Décomposer le travail de saison culture en nombre de journées consacrées à la préparation et la réalisation des semis, à la fertilisation, aux traitements phytosanitaires et aux récoltes. Ici, comme pour le TSFF, l irrigation peut intervenir dans le TA ou le TS selon les rythmes de travail. Donner la répartition de ce travail de saison cultures selon les différentes catégories de travailleurs : cellule de base, bénévolat, entraide, entreprise (pourcentage : moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Des graphiques en barres empilées peuvent être présentés : figure 26. Graphiques représentant en abscisse le nombre d ha cultures et en ordonnée le TSC ou le TSC par ha de cultures. Comme précédemment, pour l interprétation : retour aux itinéraires techniques et au type de matériel (outils combinés : suppression de passage d'engins). V Le travail d entretien du territoire Objectif : décrire et analyser la variabilité du travail d entretien du territoire. Proposition d analyse Donner la répartition de ce travail de saison entretien du territoire selon les différentes catégories de travailleurs : cellule de base, bénévolat, entraide, entreprise (pourcentage : moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Des graphiques en barres empilées peuvent être présentés. Graphiques représentant en abscisse le nombre d ha de SAU et en ordonnée le TSET ou le TSET par ha de SAU (cf. figure 27). VI Le travail rendu Rappel : Le travail rendu (TR) correspond au travail réalisé en contrepartie de l entraide reçue pour le travail de saison. Il est exprimé en jours, avec une précision à la demi-journée, comme le travail de saison. Remarques En moyenne, sur un échantillon d exploitations, le travail rendu correspond généralement à l entraide reçue. Mais ce n est pas vrai pour chaque exploitation. Il convient de repérer les exploitations pour lesquelles il existe une différence importante entre TR et TS, et tenter de comprendre pourquoi. Dans certaines exploitations, le travail rendu total est inférieur à l entraide reçue, car il peut exister d autres formes de contreparties : prêt de matériel, participation à des chantiers exceptionnels (construction d un bâtiment par exemple). Dans d autres exploitations, le travail rendu est plus important que l entraide reçue. Il peut être 19

20 intéressant d essayer de caractériser les exploitations de chaque situation. Est-ce que celles qui ne rendent pas tout sous forme de travail sont plutôt des exploitations à une personne dans la cellule de base, et qui peuvent difficilement se permettre de quitter leur exploitation? Et celles qui rendent tout voire plus sous forme de travail ne sont-elles pas des formes sociétaires? Proposition d analyse Calcul du TR, rappel de l entraide reçue (moyenne, minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation). Graphique avec en abscisse le TR réalisé par la cellule de base et en ordonnée l entraide reçue, en identifiant le nombre de personnes de la cellule de base, ou diagramme en bâtons dans l ordre croissant des PCB avec trois bâtons par exploitation une représentant le TR total, une le TRcb et l autre l entraide reçue en jours par an (cf. figure 28). Identifier les exploitations remarquables avec de forts écarts TR/entraide. VII Le travail de saison et travail rendu par personne de la cellule de base : (TS + TR)cb/pCB Objectif Ce volet constitue le parallèle de l étude du TAcb/pCB (travail d astreinte réalisé par personne de la cellule de base). Il correspond ainsi à la deuxième partie préparant l analyse du temps disponible calculé (TDC). Comme dans le cas du TAcb/pCB, il s agit d interpréter le temps de travail de saison et rendu réalisé par chaque personne de la cellule de base en fonction de trois éléments : l autonomie : la participation (contrepartie en TR incluse) de la cellule de base au travail de saison (critère associé : (TS + TR)cb/TS en %) l efficience du travail de saison (critère associé : TS/SAU) la dimension de l exploitation par personne de la cellule de base (critère associé : SAU/pCB) Le produit de ces trois critères est égal au (TS + TR)cb /pcb. : (TS+TR)cb (TS+TR)cb TS SAU Relation mathématique : x x pcb TS SAU pcb Etude du poids relatif de chacun des 3 critères dans le résultat final, (TS+TR)cb/pCB Comme pour l étude du TA par personne de la cellule de base, une première série d investigation consiste à décrire les relations entre chacun des critères et le (TS + TR)cb/pCB. Y a-t-il une relation simple et interprétable entre l un des critères et le (TS + TR)cb/pCB? Y a-t-il des valeurs (ou des plages de valeurs) seuils qui correspondent à un certain niveau (faible ou élevé) de (TS + TR)cb /pcb? 20

21 Etudier les familles de combinaisons de ces 3 critères qui permettent d obtenir un certain niveau de (TS+TR)cb/pCB La deuxième série d investigation concerne l exploration des combinaisons de ces trois critères. Il existe plusieurs manières de parvenir à un faible (TS + TR)cb /pcb par exemple : autonomie vis-à-vis de la main-d œuvre hors cellule de base et efficience du travail de saison grâce à des équipements performants recours important à la délégation pour de grandes unités Proposition d analyse Calcul des valeurs moyennes et de la dispersion (minimum, maximum et écart-type ou coefficient de variation) des critères (TS + TR)cb/pCB, (TS + TR)cb/TS, TS/SAU et SAU/PCB) (cf. tableau 12). Un graphique pour chacune des 3 composantes : (TS + TR)cb/pCB en fonction de (TS + TR)cb/TS puis TS/SAU et enfin SAU/PCB. Graphique représentant les liens entre les trois composantes : une en abscisse l autre en ordonnées et la dernière, préalablement mise en classe, correspondant à la forme du point, figure 29. Réaliser une analyse graphique de Bertin en découpant préalablement chaque variable en 2 ou 3 classes (cf. tableau 13). Interprétation Le critère de dimension de l exploitation qui est retenu ici est unique, il s agit du plus global, la SAU et l efficience du travail de saison est donc exprimée en rapport avec cet unique critère. Or le travail de saison dépend de quatre critères de dimension différents : le cheptel, les surfaces en cultures, les surfaces fourragères et la surface totale (pour l entretien du territoire). En conséquence : La correspondance entre la SAU et l effectif animal peut être variable entre exploitations au sein d un même échantillon (et évidemment entre échantillons) en fonction des niveaux de chargement (UGB/ha de SFP ou de UGB/ha SAU) ; il convient donc de se reporter à l analyse de la structure de l échantillon. L interprétation des différences de TS/SAU entre exploitations nécessite de se reporter aux trois étapes d analyse précédentes sur la décomposition du TS total en TST, TSSF, TSC et TSET : les exploitations de l échantillon analysé diffèrent-elles sur le rapport TST/UGB, sur le TSSF/ha de SFP, sur le TSC/ha de cultures, sur le chargement, sur l importance relative des cultures par rapport aux surfaces fourragères? Les 3 facteurs ou critères composant le (TS + TR)cb/PCB ne sont pas indépendants (cf. la partie sur l analyse du TAcb/PCB). 21

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