Estimation d état des systèmes non-linéaires à temps continu par une approche ensembliste

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Estimation d état des systèmes non-linéaires à temps continu par une approche ensembliste"

Transcription

1 Estimation d état des systèmes non-linéaires à temps continu par une approche ensembliste Luc Jaulin Laboratoire d Ingénierie des Systèmes Automatiséss, 62 avenue Notre Dame du Lac Angers, France Luc.Jaulin@univ-angers.fr Résumé Cet article illustre l utilisation de l analyse par intervalles et des méthodes de propagation de contraintes pour l estimation d état de systèmes à temps continu décrit par des équations différentielles ordinaires. Cette approche est présentée dans un contexte ensembliste, c est-à-dire que les incertitudes sur les quantités manipulées sont représentées par un ensemble et non plus par une loi de probabilité. Mots-clés estimation à erreurs bornées, propagation de contraintes, CSP, identification non-linéaire, analyse par intervalles, estimation d état, estimation ensembliste. I. Introduction Considérons le problème de l estimation de l état d un système non-linéaire décrit par ses équations d état { ẋ(t) f(x(t)), () y(t) g(x(t)) où t est le temps, supposé dans l intervalle [t, t] R x(t) R n est le vecteur d état à l instant t, et y(t) R m est le vecteur de sortie à l instant t. Ce problème a déjà été abondamment étudié dans le cas où les fonctions f et g sont toutes les deux linéaires [], [2], ou lorsque le temps t est discret [3], [4] ou encore dans un contexte probabiliste. Pourtant, à ma connaissance, dans un contexte à erreurs bornées et pour le cas des systèmes non-linéaires à temps continus, l estimation d état n a jamais été traitée, sauf bien sur dans l article [5] dont cet article reprend les principaux résultats. Les outils que nous allons utiliser sont l analyse par intervalles [6] qui nous permettra d obtenir des résultats garantis et les techniques de propagation de contraintes [7], [8] qui nous permettront d améliorer l efficacité des algorithmes par intervalles. Nous allons supposer que la fonction f est différentiable et que pour tout t, des domaines [x i ] (t) et [y j ] (t) contenant les variables x i (t) et y j (t) sont disponibles a priori. Ces domaines peuvent être arbitrairement grands, par exemple [x i ] (t) ], [ si aucune information n est disponible sur x i (t). Ils peuvent aussi être arbitrairement petits. Ainsi, si une mesure ŷ j (t 0 ) de la variable de sortie y j (t 0 ) a été recueillie à l instant t t 0 et si une borne supérieure ē sur la valeur absolue de l erreur ŷ j (t 0 ) y j (t 0 ) est connue, alors, le domaine pour y j (t 0 ) sera [y j ] (t 0 ) [ŷ j (t 0 ) ē, ŷ j (t 0 ) + ē]. (2) Le paragraphe II rappelle les notions de base sur l analyse par intervalles qui seront utilisées dans cet article. Le paragraphe III introduit une méthode élémentaire permettant de traiter simplement avec des équations différentielles ordinaires. Un algorithme permettant de faire l estimation d état du système () sera proposé dans le paragraphe IV. Enfin, un exemple sera donné au paragraphe V. II. Calcul sur les intervalles Un intervalle [x] [x, x] est un ensemble fermé et connexe de R. Les opérations sur les nombres réels peuvent être étendues aux intervalles [6]. En effet, tout opérateur binaire tel que +,,, / et toute fonction élémentaire f telles que exp, sin, sqr, sqrt, sur les nombres réels se généralisent aux intervalles de la façon suivante : Par exemple, [x] [y] [inf x [x],y [y] x y, sup x [x],y [y] x y] f([x]) [inf x [x] f(x), sup x [x] f(x)] [x] + [y] [x + y, x + y] [x] [y] [min(xy, xy, xy, xy), max(xy, xy, xy, xy)] exp ([x]) [exp (x), exp (x)], [x] [ max(x, 0), x] si x 0 et si x < 0 Un pavé [x] de R n est le produit cartésien de n intervalles. Il peut s écrire sous la forme (3) (4) [x] [x, x ] [x n, x n ] [x, x], (5) où x (x,, x n ) T et x (x,, x n ) T. L ensemble de tous les pavés de R n sera noté IR n. Remarquons que l ensemble R n ], [ ], [ (6) est un élément de IR n. La longueur w([x]) du pavé [x] est la longueur de son plus long côté. Couper [x] signifie : couper en deux suivant l axe de symétrie perpendiculaire au côté le plus long. Soit f : R n R p une fonction vectorielle. La fonction ensembliste [f] : IR n IR p est une fonction d inclusion de f si f([x]) [f]([x]) (7) pour tout [x] IR n. Une fonction d inclusion est convergente si, pour toute suite de pavés [x] de IR n, on a w([x]) 0 w([f]([x])) 0, (8)

2 Différentes méthodes existent pour obtenir des fonctions d inclusion convergentes, [9]. La plus simple d entre elles et qui permet de traiter une très grande classe de fonction consiste à remplacer toutes les variables d entrées de la fonction par des intervalles et tous les opérateurs et les fonctions élémentaires définissant la fonction par les opérateurs et fonctions intervalles associés. Illustrons cela par deux exemples. Exemple : Soit la fonction f(x, x 2 ) e (t x ) 2 2 x 2, (9) 2πx2 où t est un nombre réel donné. Une fonction d inclusion [f] de f est donnée par [f]([x ], [x 2 ]) (t [x ]) 2 2π[x2 ] e 2 [x 2 ], (0) Fig.. Illustration du principe de l algorithme [φ] ; les flèches représentent le champs de vecteur associé à la fonction d évolution f du système où toutes les opérations utilisées sont celles de l arithmétique des intervalles. Exemple 2: Considérons la fonction vectorielle ( 0.0x2 ) x f(x, x 2 ). () ( x ) x 2 Le calcul suivant montre comment se calcule un pavé contenant l ensemble f ([x]), où [x] ([0, 20], [40, 50]) : ( 0.0 [40, 50]) [0, 20] f ([x]) ( [0, 20]) [40, 50] ( [0.4, 0.5]) [0, 20] ( + [0.2, 0.4]) [40, 50] [0.5, 0.6] [0, 20] ( [ 0.8, 0.6] [40, 50] ). [5, 2] [ 40, 24] Bien sûr, ce calcul peut être appliqué à tout pavé [x] [x ] [x 2 ]. L algorithme résultant correspond à une fonction d inclusion pour f. Soient [x] et [y] deux pavés de R n. Nous noterons [x] [y] le plus petit pavé contenant l union [x] [y] des deux pavés. Gonfler un pavé [x] [x, x ] [x n, x n ] de ε > 0 consiste à le remplacer par le pavé gonfle ([x], ε) [x ε, x + ε] [x n ε, x n + ε]. III. Théorème de Picard L utilisation de l analyse par intervalles pour le traitement d équations différentielles a été proposée pour la première fois par Moore [6] (voir [0] pour un survol du sujet). Elle permet de développer des méthodes numériques qui fournissent des ensembles contenant à coup sûr les solutions exactes des équations différentielles aux instants d échantillonnage t 0, t,... lorsqu un pavé [x](0) contenant l état initial x(t 0 ) est donné. L approche est fondée sur le théorème de Picard que nous allons maintenant énoncer. Théorème : Soient t et t 2 deux nombres réels. Supposons que x(t ) appartienne au pavé [x](t ). Soit [w] un pavé de IR n. Dans notre contexte, ce pavé sera choisi pas trop gros et de telle façon qu il ait de fortes chances de contenir la trajectoire x(τ) pour tout τ [t, t 2 ]. Si [x](t ) + [0, t 2 t ] [f]([w]) [w], où [f](.) est une fonction d inclusion pour f et où [0, t 2 t ] est le plus petit intervalle contenant 0 et t 2 t, alors pour tout τ [t, t 2 ], on a De plus x(τ) [x](t ) + [0, t 2 t ] [f]([w]), (2) x(t 2 ) [x](t ) + (t 2 t ) [f]([w]). (3) Nous pouvons maintenant construire un algorithme [φ] capable de calculer un pavé [x](t 2 ) contenant x(t 2 ) à partir d un pavé [x](t ) dont on sait qu il contient x(t ). La figure illustre le principe de cet algorithme. Fonction [φ] (in : t, t 2, [x](t ), out : [x](t 2 )) [ˆx](t 2 ) : [x](t ) + (t 2 t ) [f]([x](t )); 2 [v] : [x](t ) [ˆx](t 2 ); 3 [w] : gonfle([v], η); //où η > 0 est petit 4 si [x](t ) + [0, t 2 t ] [f]([w])) [w] 5 {[x](t 2 ) : R n ; fin} ; 6 [x](t 2 ) : [x](t ) + (t 2 t ) [f]([w]). Le pas calcule un pavé [ˆx](t 2 ) qui pourrait contenir l ensemble de tous les x(t 2 ) tels que x(t ) [x](t ), mais aucune garantie n est offerte. Le pas 2 calcule le plus petit pavé [v] contenant [x](t ) et [ˆx](t 2 ). Le pavé [v] est alors légèrement gonflé (de η > 0) au pas 3 pour obtenir le pavé [w]. Si, au pas 4, la condition du théorème n est pas satisfaite, aucun pavé fini contenant x(t 2 ) ne peut être calculé et R n se trouve alors renvoyé au pas 5. Sinon, le pas 6 calcule un pavé contenant x(t 2 ) grâce à la propriété (3). Remarque : Le coefficient de gonflement η de la fonction [φ] doit être choisi suffisamment faible de façon à avoir [w] à peine plus gros que [v], mais pas nul car sinon, la condition du pas 4 a peu de chance d être satisfaite. Dans l exemple traité dans la suite de cet article, nous avons choisi η 0..w([v]) mais beaucoup d autres stratégies pour l obtention de ce coefficient donnent des

3 IV. Algorithme pour l estimation d état Considérons à nouveau le système non-linéaire (), où des domaines (qui sont en fait des intervalles) [x i ] (t) et [y j ] (t) pour les variables x i (t) et y j (t) sont supposés connus. Rappelons que ces intervalles sont égaux à ], [ si aucune information a priori n est disponible sur la variable associée. Aux instants d échantillonnage, t kδ, les variables x i (t) et y j (t) seront notées x i (k) et y j (k). Les techniques de propagation permettent de contracter les domaines pour les variables en supprimant des parties des domaines qui sont incompatibles avec () et les domaines pour les autres variables. L utilisation de ces méthodes pour le traitement des équations différentielles a été proposée pour la première fois dans [2]. Les contractions considérées utilisent les implications suivantes. Fig. 2. Superposition de pavés contenant toutes les trajectoires possibles du système sachant que le vecteur initial appartient au pavé [x] (0) ; cette superposition a été générée par l algorithme Picard résultats tout aussi satisfaisants. Une recherche dichotomique pourrait aussi être envisagée pour obtenir un η convenable de façon automatique. L algorithme suivant utilise l opérateur [φ] pour calculer des pavés contenant à coup sûr les quantités x(δ), x(2δ),..., x( kδ), où δ est la période d échantillonnage et où k est le plus grand entier inférieur à t/δ. Ce calcul est fait à partir de la connaissance d un pavé [x](0) contenant x(0). Pour une question de concision, la notation [x](k) sera utilisée à la place [x](kδ). Picard (in : [x](0), out : [x](k), k ) pour k : 0 jusqu à k 2 [x](k + ) : [φ] (kδ, (k + )δ, [x](k)) Exemple 3: Considérons le modèle de Lotka-Volterra donné par : { ẋ ( 0.0x 2 ) x ẋ 2 ( x ) x 2 (4) Pour [x](0) [49.5; 50.5] [49.5; 50.5], δ et k 400, l algorithme Picard génère un ensemble de pavés [x](k), dont la superposition est représentée sur la figure 2. Pour tout k {,..., k}, nous avons l implication x(0) [x](0) x(k) [x](k). (5) Les x(k) en représentés en blanc sur la figure ont été obtenus pour x(0) (50, 50). L exemple 3 illustre le principal inconvénient des méthodes par intervalles pour le traitement des équations différentielles, à savoir, l explosion rapide de la taille des pavés [x](k) lorsque le temps augmente. Cette explosion peut être réduite considérablement en utilisant les méthodes de Lohner []. Dans le contexte de l estimation d état, cette explosion peut aussi être réduite grâce aux mesures prélevées sur le système à différents instants. Ce dernier point fera l objet du prochain paragraphe. (i) x(k) [x](k) x(k + ) [φ](kδ, (k + )δ, [x](k)), (ii) x(k) [x](k) y(k) g([x](k)), (iii) y(k) [y](k) x(k) g ([y](k)), (iv) x(k + ) [x](k + ) x(k) [φ]((k + )δ, kδ, [x](k + )). Chacune de ces implications engendre une procédure de contraction de l algorithme présenté ci-dessous. Contract(inout : [x](k), [y](k), k 0) pour k : 0 jusqu à k, 2 [x](k + ) : [x](k + ) [φ](kδ, (k + )δ, [x](k)); 3 [y](k) : [y](k) [g]([x](k)); 4 pour k : k jusqu à 0, 5 [x](k) : [x](k) [g ]([y](k)); 6 [x](k) : [x](k) [φ]((k + )δ, kδ, [x](k + )); Au pas 3, [g](.) représente une fonction d inclusion pour g(.). La contraction pour [x](k) au pas 5 peut se faire grâce à l algorithme de propagation-rétropropagation (voir par exemple [4]). Cette procédure doit être appelée plusieurs fois, tant que des contractions significatives peuvent être effectuées. Lorsque l équilibre est atteint, des domaines contenant encore de grosses parties invraisemblables peuvent encore subsister. Un partitionnement doit alors être fait pour les éliminer. La stratégie que nous allons suivre est le partitionnement de [x](k 0 ), pour un k 0 donné, en petits pavés. L algorithme résultant est décrit ci-dessous. Strangle(in : k 0, ε, inout : [x](k), [y](k), k 0) partitionner [x](k 0 ) en l pavés [x ](k 0 ),..., [x l ](k 0 ) de longueur plus petite que ε ; 2 pour i : jusqu à l, 3 pour tout k k 0 4 {[x i ](k) : [x](k); [y i ](k) : [y](k)} ; 5 Contract([x i ](k), [y i ](k), k 0) ; 6 pour k : 0 jusqu à k, 7 [x](k) : [x ](k) [x l ](k); [y](k) : [y ](k) [y l ](k); Même pour des valeurs infiniment petites de ε, les domaines pour [x](k) et [y](k) peuvent encore contenir de

4 grosses parties inconsistantes. Le principe de l algorithme StateBound ci-dessous est d appeler Strangle pour différents k 0 et de faire décroître ε dans le but de contracter les domaines le plus possible. StateBound(in : ε, inout : [x](k), [y](k), k 0) faire 2 faire 3 choisir aléatoirement k 0 {0,,..., k}; 4 Strangle(k 0, ε, [x](k), [y](k), k 0) ; 5 tant que la contraction est significative ; 6 ε : ε/2 ; 7 tant que la contraction est significative. Remarque 2: Par simplicité, dans l exemple du paragraphe V, la boucle externe a été remplacée par la boucle pour n : jusqu à n, où n est un entier préalablement défini. La boucle interne a été remplacée par la boucle pour n 2 : jusqu à 30. V. Exemple Considérons à nouveau le modèle de Lotka-Volterra. L équation d observation est donnée par y x. Les données ŷ(t) ont été obtenues en simulant le modèle avec x(0) (50, 50) et en y ajoutant un bruit blanc avec une distribution uniforme dont le support est l intervalle [, ]. Les domaines [y](t) pour y(t) ont été pris égaux à [y](t) [ŷ(t).5, ŷ(t) +.5], (6) pour prendre en compte le fait que les bornes exactes pour les erreurs de mesures sont rarement disponibles. Les domaines a priori disponibles pour x(t) ont été pris égaux à [0, 00] [0, 200]. Pour δ 0.03 et k 200, Strangle(k 0 0, ε 4) génère les [x](k) représentés sur la figure 3 (a), en.33 sec. sur un Pentium 300. Notons que pour k faible, les domaines [x](k) sont plus précis que pour les grands k. Lançons Strangle ( k 0 k, ε 4 ). Pour des grands k les domaines ont maintenant été considérablement contractés (voir la figure 3 (b)). Pour n (c est-à-dire que la boucle externe n est parcourue qu une seule fois), StateBound(ε 4) génère des domaines de la Figure 3 (c) en.4 sec. VI. Conclusion Cette article étudie, pour la première fois, les applications de l analyse par intervalles et des méthodes de propagation pour l estimation d état de systèmes non-linéaires décrits par des équations différentielles dans un contexte ensembliste. Un algorithme efficace, capable d enfermer tous les vecteurs d état vraisemblables à l intérieur d ensembles constitués d unions de pavés, a été proposé. Son efficacité pourrait être améliorée grâce à l utilisation de méthodes de consistances plus fortes [2] et les techniques de simulation ensemblistes plus précises []. Notons que même si la méthode d enfermement proposée semble efficace pour notre exemple relativement académique, nous n avons, à ce stade, aucune possibilité d évaluer la qualité de l enfermement généré, ni même d imaginer les performances de l approche pour des systèmes plus complexes. De plus, l extension de l approche pour l estimation d état de systèmes incertains n est a Fig. 3. Domaines [x](k) contractés par Strangle priori immédiate que pour des incertitudes de nature paramétrique. Qu en est-il pour des perturbations d une autre nature? Beaucoup de questions restent donc à résoudre avant de pouvoir espérer traiter des applications réelles. Les codes C++ (en Builder 3) complets correspondant à l exemple du paragraphe V sont disponibles sur http :// /~jaulin/voltera cpp.zip. Références [] F. C. Schweppe. Recursive state estimation : unknown but bounded errors and system inputs. IEEE Transactions on Automatic Control, 3() :22 28, 968. [2] F. L. Chernousko. State Estimation for Dynamic Systems. CRC Press, Boca Raton, FL, 994. [3] G. Chen, J. Wang, et L. S. Shieh. Interval Kalman filtering. IEEE Trans. on Aerospace and Electronic Systems, 33() : , 997. [4] L. Jaulin, M. Kieffer, O. Didrit, et E. Walter. Applied Interval Analysis, with Examples in Parameter and State Estimation, Robust Control and Robotics. Springer-Verlag, London, 200.

5 [5] L. Jaulin. Nonlinear bounded-error state estimation of continuous-time systems. to appear in Automatica, [6] R. E. Moore. Interval Analysis. Prentice-Hall, Englewood Cliffs, NJ, 966. [7] E. Davis. Constraint propagation with interval labels. Artificial Intelligence, 32(3) :28 33, 987. [8] D.J. Sam-Haroud et B. Faltings. Consistency techniques for continuous constraints. Constraints, (-2) :85 8, 996. [9] R. E. Moore. Methods and Applications of Interval Analysis. SIAM, Philadelphia, PA, 979. [0] M. Berz, C. Bischof, G. Corliss, et Griewank A., editors. Computational Differentiation : Techniques, Applications and Tools. SIAM, Philadelphia, Penn., 996. [] R. Lohner. Enclosing the solutions of ordinary initial and boundary value problems. E. Kaucher, U. Kulisch, et Ch. Ullrich, editors, Computer Arithmetic : Scientific Computation and Programming Languages, pages BG Teubner, Stuttgart, Germany, 987. [2] Y. Deville, M. Janssen, et P. Van Hentenryck. Consistency techniques in ordinary differential equations. Proceedings of the Fourth International Conference on Principles and Practice of Constraint Programming, Lecture Notes in Computer Science. Springer Verlag, 998.

Représentation des Nombres

Représentation des Nombres Chapitre 5 Représentation des Nombres 5. Representation des entiers 5.. Principe des représentations en base b Base L entier écrit 344 correspond a 3 mille + 4 cent + dix + 4. Plus généralement a n a n...

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Représentation et analyse des systèmes linéaires

Représentation et analyse des systèmes linéaires ISAE-NK/Première année présentation et analyse des systèmes linéaires Petite classe No Compléments sur le lieu des racines. Condition sur les points de rencontre et d éclatement Les points de rencontre,(les

Plus en détail

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Optimisation et programmation mathématique. Professeur Michel de Mathelin. Cours intégré : 20 h

Optimisation et programmation mathématique. Professeur Michel de Mathelin. Cours intégré : 20 h Télécom Physique Strasbourg Master IRIV Optimisation et programmation mathématique Professeur Michel de Mathelin Cours intégré : 20 h Programme du cours d optimisation Introduction Chapitre I: Rappels

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Modélisation et Simulation

Modélisation et Simulation Cours de modélisation et simulation p. 1/64 Modélisation et Simulation G. Bontempi Département d Informatique Boulevard de Triomphe - CP 212 http://www.ulb.ac.be/di Cours de modélisation et simulation

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif

Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Principe de symétrisation pour la construction d un test adaptatif Cécile Durot 1 & Yves Rozenholc 2 1 UFR SEGMI, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, France, cecile.durot@gmail.com 2 Université

Plus en détail

La tarification d options

La tarification d options La tarification d options Proposition pour une approche déterministe Pierre Bernhard 1 Stéphane Thiery 2 Marc Deschamps 3 Nous proposons ici une théorie de la tarification d options sur la base d un modèle

Plus en détail

NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX

NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX NON-LINEARITE ET RESEAUX NEURONAUX Vêlayoudom MARIMOUTOU Laboratoire d Analyse et de Recherche Economiques Université de Bordeaux IV Avenue. Leon Duguit, 33608 PESSAC, France tel. 05 56 84 85 77 e-mail

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Transmission d informations sur le réseau électrique

Transmission d informations sur le réseau électrique Transmission d informations sur le réseau électrique Introduction Remarques Toutes les questions en italique devront être préparées par écrit avant la séance du TP. Les préparations seront ramassées en

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Cours de Master Recherche

Cours de Master Recherche Cours de Master Recherche Spécialité CODE : Résolution de problèmes combinatoires Christine Solnon LIRIS, UMR 5205 CNRS / Université Lyon 1 2007 Rappel du plan du cours 16 heures de cours 1 - Introduction

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites

Suites numériques 4. 1 Autres recettes pour calculer les limites Suites numériques 4 1 Autres recettes pour calculer les limites La propriété suivante permet de calculer certaines limites comme on verra dans les exemples qui suivent. Propriété 1. Si u n l et fx) est

Plus en détail

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Chapitre VI - Méthodes de factorisation Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème...

I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11. 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique... 13 1.2 Le plan... 18 1.3 Problème... TABLE DES MATIÈRES 5 Table des matières I Stabilité, Commandabilité et Observabilité 11 1 Introduction 13 1.1 Un exemple emprunté à la robotique................... 13 1.2 Le plan...................................

Plus en détail

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome

Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Algorithmes pour la planification de mouvements en robotique non-holonome Frédéric Jean Unité de Mathématiques Appliquées ENSTA Le 02 février 2006 Outline 1 2 3 Modélisation Géométrique d un Robot Robot

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

FIMA, 7 juillet 2005

FIMA, 7 juillet 2005 F. Corset 1 S. 2 1 LabSAD Université Pierre Mendes France 2 Département de Mathématiques Université de Franche-Comté FIMA, 7 juillet 2005 Plan de l exposé plus court chemin Origine du problème Modélisation

Plus en détail

Attitude des ménages face au risque. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014

Attitude des ménages face au risque. M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014 Attitude des ménages face au risque - M1 - Arnold Chassagnon, Université de Tours, PSE - Automne 2014 Plan du cours 1. Introduction : demande de couverture et comportements induits pa 2. Représentations

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2)

Objectifs du cours d aujourd hui. Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet. Complexité d un problème (2) Objectifs du cours d aujourd hui Informatique II : Cours d introduction à l informatique et à la programmation objet Complexité des problèmes Introduire la notion de complexité d un problème Présenter

Plus en détail

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL BTS Groupement A Mathématiques Session 11 Exercice 1 : 1 points Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL On considère un circuit composé d une résistance et d un condensateur représenté par

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Évaluation de la régression bornée

Évaluation de la régression bornée Thierry Foucart UMR 6086, Université de Poitiers, S P 2 M I, bd 3 téléport 2 BP 179, 86960 Futuroscope, Cedex FRANCE Résumé. le modèle linéaire est très fréquemment utilisé en statistique et particulièrement

Plus en détail

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES.

CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE. EQUATIONS DIFFERENTIELLES. CHAPITRE V SYSTEMES DIFFERENTIELS LINEAIRES A COEFFICIENTS CONSTANTS DU PREMIER ORDRE EQUATIONS DIFFERENTIELLES Le but de ce chapitre est la résolution des deux types de systèmes différentiels linéaires

Plus en détail

Manipulateurs Pleinement Parallèles

Manipulateurs Pleinement Parallèles Séparation des Solutions aux Modèles Géométriques Direct et Inverse pour les Manipulateurs Pleinement Parallèles Chablat Damien, Wenger Philippe Institut de Recherche en Communications et Cybernétique

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013 Séminaire ES Andrés SÁNCHEZ PÉREZ October 8th, 03 Présentation du sujet Le problème de régression non-paramétrique se pose de la façon suivante : Supposons que l on dispose de n couples indépendantes de

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA

Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Tests d indépendance en analyse multivariée et tests de normalité dans les modèles ARMA Soutenance de doctorat, sous la direction de Pr. Bilodeau, M. et Pr. Ducharme, G. Université de Montréal et Université

Plus en détail

Peter W. Shor, Prix Nevanlinna 1998

Peter W. Shor, Prix Nevanlinna 1998 Peter W. Shor, Prix Nevanlinna 1998 Franck LEPRÉVOST (Institut de Mathématiques de Jussieu) Introduction L e prix Nevanlinna 1998 a été remis à Peter W. Shor au cours du congrès international des mathématiciens

Plus en détail

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux.

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux. UEO11 COURS/TD 1 Contenu du semestre Cours et TDs sont intégrés L objectif de ce cours équivalent a 6h de cours, 10h de TD et 8h de TP est le suivant : - initiation à l algorithmique - notions de bases

Plus en détail

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options

TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options Université de Lorraine Modélisation Stochastique Master 2 IMOI 2014-2015 TP1 Méthodes de Monte Carlo et techniques de réduction de variance, application au pricing d options 1 Les options Le but de ce

Plus en détail

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones

Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Coup de Projecteur sur les Réseaux de Neurones Les réseaux de neurones peuvent être utilisés pour des problèmes de prévision ou de classification. La représentation la plus populaire est le réseau multicouche

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

CAC: Un algorithme d arc-consistance. configurable, générique et adaptatif.

CAC: Un algorithme d arc-consistance. configurable, générique et adaptatif. Actes JNPC 04 CAC: Un algorithme d arc-consistance configurable, générique et adaptatif Jean-Charles Régin ILOG Sophia Antipolis, Les Taissounières HB2, 1681 route des Dolines, 06560 Valbonne, France,

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

choisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme

choisir H 1 quand H 0 est vraie - fausse alarme étection et Estimation GEL-64943 Hiver 5 Tests Neyman-Pearson Règles de Bayes: coûts connus min π R ( ) + ( π ) R ( ) { } Règles Minimax: coûts connus min max R ( ), R ( ) Règles Neyman Pearson: coûts

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Feuille TD n 1 Exercices d algorithmique éléments de correction

Feuille TD n 1 Exercices d algorithmique éléments de correction Master Sciences, Technologies, Santé Mention Mathématiques, spécialité Enseignement des mathématiques Algorithmique et graphes, thèmes du second degré Feuille TD n 1 Exercices d algorithmique éléments

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Représentation d un nombre en machine, erreurs d arrondis

Représentation d un nombre en machine, erreurs d arrondis Chapitre Représentation d un nombre en machine, erreurs d arrondis Ce chapitre est une introduction à la représentation des nombres en machine et aux erreurs d arrondis, basé sur [], [].. Un exemple :

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014. Paul Honeine Université de technologie de Troyes France

Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014. Paul Honeine Université de technologie de Troyes France Théorie et Codage de l Information (IF01) exercices 2013-2014 Paul Honeine Université de technologie de Troyes France TD-1 Rappels de calculs de probabilités Exercice 1. On dispose d un jeu de 52 cartes

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Ordonnancement robuste et décision dans l'incertain

Ordonnancement robuste et décision dans l'incertain Ordonnancement robuste et décision dans l'incertain 4 ème Conférence Annuelle d Ingénierie Système «Efficacité des entreprises et satisfaction des clients» Centre de Congrès Pierre Baudis,TOULOUSE, 2-4

Plus en détail

Programmation par contraintes. Laurent Beaudou

Programmation par contraintes. Laurent Beaudou Programmation par contraintes Laurent Beaudou On se trouve où? Un problème, une solution : la solution est-elle une solution du problème? simulation, vérification 2 On se trouve où? Un problème, une solution

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov

MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov MCMC et approximations en champ moyen pour les modèles de Markov Gersende FORT LTCI CNRS - TELECOM ParisTech En collaboration avec Florence FORBES (Projet MISTIS, INRIA Rhône-Alpes). Basé sur l article:

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Roxane Duroux 1 Cadre de l étude Cette étude s inscrit dans le cadre de recherche de doses pour des essais cliniques

Plus en détail

Méthodes numériques et éléments de programmation

Méthodes numériques et éléments de programmation Travaux Pratiques du cours Méthodes numériques et éléments de programmation Guy Munhoven Année académique 2014-2015 Version 1.0.2 (16/09/2012) Chapitre 1 Calcul des intérêts d un prêt. Tableau d amortissement.

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT)

OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) OPTIMISATION DE LA MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS DE MANUTENTION DU TERMINAL A CONTENEURS DE BEJAIA (BMT) LAGGOUNE Radouane 1 et HADDAD Cherifa 2 1,2: Dépt. de G. Mécanique, université de Bejaia, Targa-Ouzemour

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique

SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Titre : SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dan[...] Date : 09/11/2011 Page : 1/9 SDLV120 - Absorption d'une onde de compression dans un barreau élastique Résumé On teste les éléments paraxiaux

Plus en détail

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application

Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application Université de Provence Licence Math-Info Première Année V. Phan Luong Algorithmique et Programmation en Python Cours 1 : Introduction Ordinateurs - Langages de haut niveau - Application 1 Ordinateur Un

Plus en détail

Condition de stabilité d'un réseau de les d'attente à deux stations et N classes de clients 1

Condition de stabilité d'un réseau de les d'attente à deux stations et N classes de clients 1 General Mathematics Vol. 18, No. 4 (2010), 85108 Condition de stabilité d'un réseau de les d'attente à deux stations et N classes de clients 1 Faiza Belarbi, Amina Angelika Bouchentouf Résumé Nous étudions

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Raisonnement probabiliste

Raisonnement probabiliste Plan Raisonnement probabiliste IFT-17587 Concepts avancés pour systèmes intelligents Luc Lamontagne Réseaux bayésiens Inférence dans les réseaux bayésiens Inférence exacte Inférence approximative 1 2 Contexte

Plus en détail