1. LA MARTINIQUE : ÎLE DES CARAÏBES ET DÉPARTEMENT D OUTRE-MER

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1 Introduction Pourquoi l agriculture biologique? 1. LA MARTINIQUE : ÎLE DES CARAÏBES ET DÉPARTEMENT D OUTRE-MER L île de la Martinique fait partie de l archipel des petites Antilles, dans la mer des Caraïbes, et se situe entre la Dominique et Sainte-Lucie (cf. carte 2 h.-t.). Elle partage avec ces autres îles une communauté de climat, de culture, d agriculture, et une proximité géographique. Mais ses lois sont celles de la France et de l Union européenne. La Martinique a le statut de département d outre-mer (DOM). Comme l île de la Guadeloupe, l île de la Réunion, et la Guyane, la Martinique offre la singularité d être à la fois un département et une région française. Ces trois collectivités relèvent des mêmes lois que la métropole française, mais bénéficient de dispositions particulières en termes d exportations et de fiscalité, particularités qu elles conservent dans l Union européenne, en tant que zones ultrapériphériques. Ainsi, la Martinique bénéficie des services et systèmes de protection sociale français, ce qui implique une contrainte forte en termes de compétitivité de la main-d œuvre par rapport aux îles et pays voisins. Cette double appartenance marque son histoire et influence aujourd hui son développement. Les populations doivent tracer l avenir de leur territoire en tenant compte de cette double appartenance à la Caraïbe et aux institutions françaises Tourisme et banane : les deux principaux secteurs économiques de la Martinique L insertion de la Martinique dans le commerce mondial s effectue essentiellement au travers du tourisme et de l exportation des deux plus importantes spéculations agricoles de l île que sont la banane et la canne à sucre pour le rhum. La France métropolitaine absorbe (chiffres de 2001) 72 % des exportations de la Martinique et fournit 79 % des touristes. Le taux de couverture des exportations est faible, et il s est détérioré en 2001 (17 %). Les échanges commerciaux de la Martinique sont donc essentiellement orientés vers la métropole, et peu vers l espace régional caribéen. En Martinique, comme dans les autres DOM, la tertiarisation de l économie se poursuit depuis les années 1970, et ce en raison, tout à la fois, du poids de l administration et de l importance du développement du tourisme. Le secteur agricole perd du poids économique, et l industrie ne se développe que faiblement. Les ressources du territoire dépendent en partie des transferts publics et des aides européennes, ce qui fait de son économie une économie de consommation. Cette économie crée peu d emplois ; la précarité et le chômage sont élevés et se développent davantage qu en métropole. Toutefois, le niveau de vie s est beaucoup accru depuis 20 ans, dépassant très largement celui des pays voisins des Caraïbes.

2 1.2. Une agriculture insérée dans l «île-ville» En matière agricole, le territoire martiniquais se caractérise par une forte diminution de la surface agricole utile. La Martinique est qualifiée par certains d «île-ville» du fait de l omniprésence d un habitat diffus qui ne cesse de croître, ce qui fait qualifier toute une partie de l agriculture martiniquaise de «périurbaine». En 30 ans, de 1973 à 2000, 37 % de la SAU 1 martiniquaise a ainsi été détournée de l usage agricole. Cette diminution se ralentit toutefois, et on atteindrait actuellement une stabilisation aux alentours de hectares. À l heure actuelle, une des principales préoccupations des responsables agricoles martiniquais est de savoir s il y aura, à moyen et à long terme, suffisamment de terrains pour permettre le maintien d une activité agricole en Martinique. Tableau 1 La Martinique en quelques chiffres La Martinique en quelques chiffres Superficie totale (ha) ha Dont bois et forêts 43 % Population (1999) habitants Dont 58,3 % dans les 4 plus grandes agglomérations Densité de population 346 hab./ km 2 Nombre total de touristes (1999) Régression depuis 1998 où le record de 1 million de touristes a été atteint Taux de chômage (BIT 2000) 26,3 % 10 % en France métropolitaine Agriculture en Martinique Nombre d exploitations (2000) 8039 En diminution rapide : en 1989 Surface agricole utile (2000) ha Stabilisation après une forte diminution entre 1973 et 2000 (- 37 %) Population agricole active (2000) En diminution avec une moindre participation des actifs familiaux 1.3. Une population en croissance mais vieillissante La population martiniquaise compte, au dernier recensement de 1999, habitants avec une augmentation de plus de 5 % par rapport au recensement précédent. Entre 1990 et 1999, l âge moyen de la population est passé de 32 à 35 ans, et la part des personnes de plus de 60 ans de 14 à 17 %. La forte densité de la population (346 habitants/ km 2 ) induit une forte pression sur les terres habitables de l île. Au niveau de l agriculture, la pression sur les terres cultivables s accompagne de spéculation foncière. Le foncier n est pas disponible pour l agriculture, et cette tendance pourrait s aggraver à l avenir. Le nombre moyen d individus par ménage est de 2,9 contre 2,4 en métropole. Si, en métropole, le revenu des retraites représente 17 % du revenu national, en Martinique il ne représente que 7 % des revenus locaux. Contrairement à une idée reçue, le revenu des ménages martiniquais provient essentiellement d une activité, et secondairement de revenus de remplacement comme le RMI, par exemple. Les salaires du secteur privé sont équivalents ou parfois inférieurs à ceux de la métropole. La part de l alimentation dans les dépenses de consommation des ménages est de 26 % contre 14 % en métropole, ce qui est déjà élevé. Si consommer des produits biologiques veut dire payer plus cher son alimentation, la part des consommateurs qui pourra se le permettre restera limitée. Le taux de chômage est important, 26,3 % en 2000 contre 10 % en métropole. La population agricole demeure trois fois plus nombreuse (en proportion) qu en métropole, avec 14 % de la population active. La pluriactivité des ménages agricoles est une donnée fondamentale pour comprendre le fonctionnement de nombreuses petites exploitations de l île. 1 SAU : surface agricole utile.

3 1.4. Montagnes et pluies au nord, zones plus sèches au sud de l île Le climat de la Martinique permet de distinguer nettement plusieurs zones, dont les potentialités en termes de cultures sont clairement différentes. L effet combiné du relief et de l exposition oppose une région nord montagneuse très arrosée et une région sud qui l est beaucoup moins. Cependant, au nord de l île, la côte caraïbe (côte ouest) est bien moins arrosée que ne l est la côte atlantique (côte est), en raison d un vent chaud et sec descendant de la montagne (effet de fœhn). Le zonage climatique de la Martinique est donc le suivant : Une zone sud peu arrosée, qui présente une sécheresse marquée sur sa frange côtière. La présence de microclimats au centre-sud de l île en raison d un relief tourmenté permettant sur quelques centaines de mètres de passer d une position d abri à une exposition totale. Enfin, une zone nord humide avec cependant une plus grande propension aux précipitations à l est, côté Atlantique. À l ouest, côté Caraïbe, la frange côtière connaît, elle aussi, quelques indices de sécheresse. La saison sèche («carême») dure de 3 à 4 mois de janvier à avril. Pendant la saison humide (hivernage), le bilan hydrique est excédentaire sur toutes les zones, et le drainage et/ou le ruissellement sont importants. La pression parasitaire est potentiellement plus élevée dans la zone nord arrosée, ce qui constitue une contrainte pour l agriculture biologique. Le manque d eau en région sud induit une pression parasitaire moins forte, mais contraint à l irrigation des cultures, d autant plus que les caractéristiques des sols dans ces zones les rendent sensibles aux périodes de sécheresse. Cela occasionne une concurrence potentielle pour l utilisation de la ressource en eau. Par ailleurs, la Martinique est exposée au risque cyclonique. Les tempêtes et ouragans tropicaux génèrent des vents destructeurs des cultures, associés la plupart du temps à des pluies de forte durée et intensité, potentiellement érosives. Plusieurs fois au cours de l histoire agricole de la Martinique, elles ont occasionné des destructions massives et l arrêt de certaines productions agricoles : les ouragans de 1713, 1724, 1766 et 1780 ont détruit une grande partie des caféiers et cacaoyers, et ceux de 1963, 1967 et 1970 ont causé des destructions massives de bananeraies. Ces tempêtes tropicales peuvent constituer un handicap pour l arboriculture, tant en agriculture biologique que conventionnelle.

4 2. L AGRICULTURE EN MARTINIQUE 2.1. Du cacao à la banane : deux siècles d innovation pour les cultures d exportation C est au début du XVIII e siècle que l agriculture devient le moteur de l économie en Martinique. De petites parcelles de 25 hectares attribuées à quelques colons sont plantées en caféiers, cacaoyers, indigotiers et tabac. Les cultures de caféiers et de cacaoyers implantés par les premières compagnies sont dévastées par les ouragans, et laissent la place à la culture de la canne, implantée dès le XVII e pour le sucre. La production de sucre s est développée jusqu au XIX e siècle, celle du rhum au début du XX e siècle. L histoire de la canne à la Martinique est liée à celle de la colonisation et de l esclavage, aboli définitivement en avril L exploitation de la canne à sucre se base sur l exploitation d une main-d œuvre à bon marché : les esclaves africains. En 1946, la départementalisation de l île, en augmentant les coûts de main-d œuvre, ne laisse subsister que les distilleries les plus rentables. Aujourd hui, le secteur de la canne et les producteurs de rhum se réorientent vers un produit de qualité à haute valeur ajoutée, valorisé par une appellation d origine contrôlée, qui permet la rentabilité de petites et moyennes distilleries dans le contexte économique actuel. La seule sucrerie subsistant à la Martinique, la sucrerie du Galion, est fortement déficitaire et subventionnée par la puissance publique. Le déclin de la canne marque le début de l essor de la banane. Les exportations vers la métropole se développent à partir du début du XX e siècle et deviennent florissantes dans les années Plusieurs perturbations atmosphériques dans les années 1960 justifient le soutien par intervention publique. Mais il apparaît très vite, dans le cadre des négociations internationales, que cette production excédentaire sur le marché européen ne peut être soutenue indéfiniment. À partir de 1968, la production locale est limitée à tonnes. Aujourd hui, la culture de la banane est subventionnée par l Union européenne. Elle couvre 9308 hectares en 2000 et voit ses surfaces progresser notamment au sud de l île. Cette culture a été fondée sur l utilisation importante d engrais et de produits phytosanitaires (insecticides, nématicides, fongicides). Même si les professionnels cherchent aujourd hui à réduire les nuisances, cette culture est à l origine d une pollution des sols et des rivières de la Martinique. La population est de plus en plus consciente de la rémanence et du caractère dangereux pour la santé des produits employés. Une évolution vers d autres systèmes de culture est inéluctable pour les producteurs (agriculture raisonnée, biologique). L ananas aurait été introduit en Martinique par les Arawaks. La première usine de transformation d ananas ouvre en La production se développe jusqu à environ un millier d hectares dans les années 1960, puis décroît, faute d être compétitive. Seuls 510 hectares sont cultivés en L essentiel de la production est conditionné sous forme de «crush» 2 pour l industrie agroalimentaire. Bien que moins polluante que la culture bananière, cette culture utilise des intrants chimiques pouvant contribuer à la pollution des sols et des eaux de surface. Les cultures vivrières associées à l élevage traditionnel n ont de cesse de se replier depuis la fin du XIX e siècle. Il y a plusieurs raisons à cette minimisation de leur rôle, qui tiennent tant à l évolution des goûts et préférences des consommateurs, à proportion de l amélioration du niveau de vie et à l urbanisation, qu à la présence de produits importés vendus à des prix faibles, et à l évolution des structures agricoles. 2 Crush : relatif aux conserves d ananas en miettes ou brisures obtenues par broyage des fruits et se présentant sous forme d ananas finement haché.

5 2.2. L agriculture en Martinique aujourd hui : banane et canne privilégiées La banane et la canne à sucre, qui occupent respectivement 29 % et 10 % de la SAU de l île, sont les principales cultures, toutes deux en croissance. La banane constitue la majeure partie de la valeur de la production agricole de l île. Les cultures légumières représentent 12 % et sont en régression constante sur les trente dernières années. Tableau 2 Principales productions végétales en Martinique en 2000 (source : Agreste) Principales productions végétales en 2000 Surface (ha) % de la SAU Cultures légumières 4131 hectares 12 % Banane 9308 hectares 29 % Canne à sucre 3214 hectares 10 % Cultures fruitières permanentes 532 1,6 % Cultures florales 239 0,7 % Jardins familiaux 1395 hectares 4,3 % La bananeraie martiniquaise est localisée principalement au nord-est de l île qui présente des conditions climatiques favorables à sa culture. Depuis 1990, elle s implante au sud-est de l île grâce à l irrigation. La proportion de petites exploitations bananières est élevée, mais leur part dans la production de bananes de la Martinique est marginale. Ainsi, 43 % des exploitations bananières ont moins de 3 ha et représentent 3 % du tonnage brut de bananes. Un quart des producteurs cultivent de 3 à 5 hectares et représentent 5 % du tonnage brut. Les exploitations de 20 à 50 ha représentent 4 % des producteurs mais environ 30 % du tonnage. Enfin, les grandes exploitations supérieures en surface à 50 ha ne représentent que 2 % du nombre de producteurs, mais pèsent à elles seules près de la moitié du tonnage de bananes commercialisées. Le bananier plantain est essentiellement cultivé par de petits exploitants avec des surfaces rarement supérieures à un hectare. La production de bananes d exportation aux Antilles est tributaire des accords de l Organisation mondiale du commerce pour la banane (OMCB) qui entérinent une situation d exception pour les bananes françaises dans le contexte européen, au moins jusqu aux prochains accords prévus en La culture de la canne à sucre est la deuxième activité économique agricole de la Martinique. Elle affecte directement l emploi et l économie de l île. La filière canne-rhum-sucre totalise 2400 UTA 3, sans compter les nombreux travailleurs saisonniers. Les plantations comptent près de la moitié des emplois avec 1100 UTA, la production de rhum atteint 1000 UTA, et la production de sucre 300 UTA. Depuis 1981, le nombre d exploitations cannières a fortement diminué passant de plus de 1100 à seulement 300 exploitations aujourd hui. Ce sont surtout les exploitations tournées vers les distilleries qui ont fortement régressé, passant en vingt ans de 950 à 200 exploitations. Le Rhum de la Martinique bénéficie d une «Appellation d origine contrôlée», ce qui contribue à une meilleure valorisation économique du produit. Une seule sucrerie, au Galion, produit environ la moitié de la consommation en sucre de la Martinique. Elle est subventionnée par la puissance publique. 3 UTA : Unité de travail annuel 1 UTA = un travailleur à temps plein pendant une année.

6 2.3. Régression en surfaces des cultures vivrières et de l élevage local chers aux Martiniquais Les cultures vivrières et l élevage régressent en surface et nombre d animaux, pourtant les produits sont très appréciés des Martiniquais. C est un paradoxe de l alimentation en Martinique : la plus grande partie de l alimentation de l île est importée et distribuée par des circuits «modernes» mais les Martiniquais apprécient les produits originaires de l île. Les cultures vivrières sont associées à l alimentation traditionnelle porteuse de l identité alimentaire et des traditions : l igname, le pois d Angole consommé à Noël, et toute une série de plantes autrefois cultivées dans les «jardins créoles». La demande est forte pour les fruits et légumes locaux, comme pour les produits de l élevage du pays. La viande locale est vendue plus cher que les produits importés et les Martiniquais l apprécient beaucoup. Toutefois, les faibles volumes commercialisés indiquent qu il pourrait s agir d une consommation «festive», de volume limité, la consommation quotidienne, qui représente l essentiel des volumes, étant guidée par le critère de prix. Les cultures vivrières et maraîchères occupent la seconde place au niveau des surfaces utilisées. En 1996, selon l Insee, la production couvre 67,5 % de la demande de l île, mais 75 % en tomates-salades-concombres et 57 % en fruits. La filière des fruits et légumes est très peu organisée malgré l existence d une coopérative. La production est assurée par des petites structures, souvent de type familial, dont le niveau de formation est en général relativement faible. Les tubercules, racines et bulbes occupent environ 1222 hectares en 2000 et constituent la principale culture légumière. Parmi les fruits frais (hors banane), la seule production exportée est le melon avec environ 1500 tonnes/ an. Selon les chiffres définitifs du recensement agricole, la production maraîchère occupe 1838 hectares en 2000 et concerne 2200 exploitations. Entre 1989 et 2000, le nombre d exploitations a diminué de 54 % mais les surfaces ont augmenté de 3 %, ce qui traduit une spécialisation. Les exploitations sont de petite taille, en moyenne moins de 5 ha, et à maind œuvre familiale. Les principales cultures sont le melon, la tomate, le concombre et la salade. On trouve ensuite la christophine, le giraumon, la pastèque et le chou pommé. On note une certaine régionalisation de la production, avec le melon sur les vertisols du sud, la tomate et l oignon pays au Nord-Caraïbe, les condiments et choux dans la région du Centre en altitude. La salade et le concombre sont produits dans toutes les zones de l île. Une production intensive sous abri, répartie dans les régions les plus pluvieuses, produit de la salade, du concombre et de la tomate. Le cheptel martiniquais est en forte diminution pour la majorité des espèces. Entre 1989 et 2000, ces diminutions en effectifs sont de 19 % pour les bovins, 55 % pour les ovins, 31 % pour les caprins. Le cheptel porcin reste relativement stable mais la spécialisation induit une diminution du nombre d élevages de 72 %. Le nombre des «éleveurs» diminue, mais ce terme d éleveur recouvre des réalités assez différentes car l élevage est souvent l une des activités de familles pluriactives. La population des éleveurs comprend une minorité d éleveurs spécialisés et une majorité d éleveurs-agriculteurs ou simplement de détenteurs d animaux. La «Surface toujours en herbe» (STH : environ 124 km², soit 38 % de la SAU) diminue, elle aussi, simultanément. L élevage a tendance à se concentrer dans le sud de l île, sauf pour les porcs qui restent dominants dans le nord. Le cheptel de l île n assure qu une part très faible de l approvisionnement local. Seulement 1 à 3 % chez les petits ruminants, 21 à 22 % pour les porcs, moins de 10 % pour les poulets et 21 à 25 % pour les bovins. Le déficit de la production locale par rapport à la demande est encore plus important pour le lait.

7 Tableau 3 Principales productions animales en Martinique en 2000 (source Agreste) Principales productions animales Effectifs (têtes) Valeur (millions d euros) Variation (2000/1989) Bovins Dont vaches laitières 422 Dont autres vaches Porcins ,9 11,2-19% Ovins ,3-55 % Caprins Volailles ,4 Lapines mères % Les productions animales locales sont concurrencées par les produits importés, notamment de l Union européenne. Ces derniers se vendent souvent moins cher que les produits locaux sur le marché martiniquais. En effet, le coût de l importation de l alimentation animale handicape la production locale. En Martinique, comme en Guadeloupe, il existe une forte tradition d abattage à l exploitation, non seulement pour les petites espèces et pour la consommation familiale (volailles et petits ruminants, par exemple), mais aussi pour les porcins et les bovins. Les carcasses sont alors partagées avec les voisins ou vendues sur un marché de proximité. Cette forme de production et d approvisionnement en «produits pays», qui marque aussi une forme de relation de proximité et de convivialité, est fortement appréciée des consommateurs martiniquais qui y sont très attachés. Il est probable que la plupart des producteurs ayant recours à ces formes de vente ne les déclarent pas, car certains opèrent dans l informel. En particulier, une partie importante des abattages seraient clandestins, faute de structures d abattage accessibles aux producteurs fermiers. En outre, dans le dernier recensement agricole, 105 exploitations déclarent transformer les produits de la ferme pour la vente («produits fermiers») (viandes, confitures, liqueurs, etc.), et 5073 exploitations, soit plus de la moitié, déclarent vendre une partie de leur production en direct. C est dire l importance majeure de la relation directe entre producteurs agricoles et consommateurs en Martinique, qui est profondément inscrite dans les modes d approvisionnement alimentaires des Martiniquais, et appréciée et valorisée, même en dehors de la production biologique. Mais cela induit, pour les productions animales en particulier, des prix élevés pour ces productions, ce qui pourrait en limiter la consommation aux catégories sociales les plus aisées, et/ou à une consommation festive Répartition de l openfield associé aux cultures d exportation et du bocage dans les mornes Du point de vue de l occupation et de la possession du sol, on a affaire en Martinique, en premier lieu, à un paysage de champs ouverts (openfield) qui occupe la majorité de l espace dans les zones d élévation basse et moyenne de l île. On y trouve l élevage et les grandes cultures d exportation : banane, canne à sucre, ananas. Par ailleurs, c est un paysage bocager, constitué de très petites parcelles de moins de un hectare, encloses par des haies ou des cordons d arbres fruitiers ou de protection contre les intempéries, qui s étend en couronne sur les versants des collines et des montagnes au nord et au centre, jusqu au sommet des mornes dans les régions du sud, et dans les bas-fonds rocheux des rivières. Ce bocage qui était le domaine du jardin créole est aujourd hui celui de la polyculture vivrière (légumes pays, fruits et maraîchage). Il côtoie la périphérie des villes, des bourgs et des hameaux, et s accroît aux dépens des bois, des forêts et des terres non cultivées.

8 Cette dualité dans le paysage agraire est héritée du passé : l openfield amorcé en polyculture de productions coloniales s est structuré avec la monoculture industrielle ou d exportation. Le bocage s est dessiné avec la distribution de petites parcelles aux anciens esclaves au moment de leur libération, en 1848, ce qui a conduit à la constitution d un mode d exploitation de petites parcelles : le «jardin créole» Les types d exploitations Une discrimination des exploitations en trois classes distinctes s impose sur la base de la taille et des plantes cultivées. On distingue une classe de petits agriculteurs, de gros producteurs et une classe intermédiaire. Les petites exploitations de polyculture vivrière, sur des SAU individuelles inférieures à 5 hectares, représentent 86 % des exploitations agricoles et 29,6 % de la SAU de l Ile en Ce chiffre dénote l importance économique majeure de ces exploitations, notamment en termes d emploi. Dans cette catégorie, les agriculteurs sont souvent pluriactifs, ce qui impose de considérer la pluriactivité comme une composante à part entière des systèmes agricoles dans cette catégorie. Les cultures y sont diverses, céréales (maïs), canne à sucre, ananas, plantes aromatiques et ornementales On y trouve essentiellement des cultures vivrières : tubercules, racines et bulbes des légumes pays (igname, banane légume), et cultures maraîchères, mobilisent 36 % de la SAU de la classe concernée. La jachère et les terrains enherbés représentent 55 % de cette SAU. Ils incluent des jachères, prairies temporaires, cultures fourragères ou parcelles en phase de cession à l urbanisme. Ces surfaces enherbées sont susceptibles d accueillir des animaux élevés au piquet, entretenus manuellement et prenant éventuellement part au sarclage des parcelles. Ces exploitations sont situées dans les mornes, donc en zone de pente, et sont très sensibles aux «opportunités foncières» : la stabilité du foncier pour l agriculture n est pas assurée. Les domaines de plus de 20 hectares représentent 3,1 % des exploitations et 47 % de la SAU. On y cultive surtout de la banane-fruit pour l exportation (44 % de la SAU de la catégorie). Les surfaces en herbe représentent 30 % de la SAU de la catégorie, et sont susceptibles d accueillir des troupeaux industriels d animaux de rente. La canne occupe 18 %, et le maraîchage 2 % des surfaces. Ces domaines sont exploités en faire-valoir direct, dans le cadre d exploitations familiales ou en société. Elles sont situées plutôt dans les plaines, et la stabilité du foncier pour l agriculture est assurée. Les exploitations intermédiaires constituent des systèmes composites, intermédiaires entre les deux précédents. Ces systèmes régissent les exploitations entre 5 et 20 hectares, qui représentent 10,9 % des exploitations et 23,4 % de la SAU. Comparativement aux petites exploitations, la part de la banane et de la canne est plus importante (au détriment des cultures vivrières et maraîchage), tandis que les surfaces enherbées sont du même ordre. On peut aussi mentionner le système formé par les terres non cultivées, composées de friches, landes, bois et forêts, dont l utilisation s apparente à la cueillette : cueillette de simples, de plantes utiles, de bois d ébénisterie (mahonia), ou de charpente, fabrication de charbon de bois Certaines de ces activités pourraient s intensifier avec le développement d une politique de l agriculture biologique (plantes aromatiques, médicinales).

9 3. POURQUOI L AGRICULTURE BIOLOGIQUE? LA «CONSTRUCTION SOCIALE DE LA QUALITÉ» EN MARTINIQUE 3.1 L agriculture biologique : des principes généraux et une réglementation précise En France, et dans les pays d Europe occidentale, l agriculture s est développée dans les cinquante dernières années sur la base d un contrat social combinant production agricole de masse et consommation urbaine de masse, associé à la croissance de la grande distribution. Ce système a permis aux populations urbaines, dont les revenus ont augmenté durant les «trente glorieuses», d accéder à une nourriture de moins en moins chère en prix relatifs, et à un confort nouveau dans la vie quotidienne : électroménager, loisirs, automobile, voyages Mais aujourd hui, en même temps que le système agricole conventionnel montre ses limites, notamment dans sa capacité à préserver l environnement et à maîtriser les techniques qu il emploie, le souvenir de l incertitude alimentaire s estompe chez les citoyens. La plupart d entre eux ont atteint un seuil de satiété quantitative qui n était pas acquis au sortir de la Seconde Guerre mondiale. De nouvelles préoccupations apparaissent concernant notamment la sécurité et la qualité alimentaires et l environnement tandis que la mondialisation attise la demande d identité, de racines et d équité sociale, et que la montée du chômage inquiète les nouvelles générations. Entre la société et son agriculture, un autre contrat doit être négocié. En contrepartie des subventions, les citoyens demandent plus, autre chose, aux agriculteurs. Le développement de l agriculture biologique en France et en Europe vise à répondre à cette demande «élargie», qui intègre des aspects environnementaux, sociaux et humanistes. Le développement d une agriculture biologique peut-elle aussi répondre à une demande ainsi «élargie», englobant des préoccupations plus spécifiques à la société martiniquaise? La question a notamment été posée avec vigueur sur le plan politique par un groupe d écrivains et de poètes antillais et guyanais. En janvier 2000, quatre d entre eux ont interpellé sur ce thème les élus et les sociétés concernées en publiant 4 un «manifeste pour refonder les DOM». Ce texte requérait l attention sur «cette consommation hyperbolique par laquelle nous nous dispensons si plaisamment d investir, de nous projeter, de construire», appelait à l identification d un «projet» qui «lie ensemble les énergies et les vouloirs», et, écartant les secteurs hors de portée ou peu souhaitables pour un tel projet comme l industrie lourde, une agriculture extensive ou un tourisme exclusif, suggérait enfin qu en Martinique, un projet visant à «conquérir sur le marché mondial le label irréfutable Martinique, pays à production biologique ou Martinique, premier pays biologique du monde» pourrait avoir un sens. Sens à la fois économique (si une telle activité, à forte valeur ajoutée, peut effectivement être porteuse), politique (en donnant une place à la Martinique dans un mouvement mondial), et enfin mobilisateur d énergies locales, en suscitant des débats de société et des actions collectives sur des enjeux concrets. Restait bien sûr à inventorier les possibles, en tenant compte des réalités techniques au plan local (sols, relief, climat, pollution existante), des réalités sociales et économiques au plan local et international (situation foncière, compétences disponibles, systèmes d approvisionnement et de distribution, marchés locaux et internationaux ), et enfin des savoirs sur les pratiques et les 4 Le Monde, 21 janvier 2000.

10 réglementations en vigueur, particulièrement prégnantes et complexes dans le secteur de l agriculture biologique. Dans ce contexte, on peut dire que la place de l agriculture biologique comme «projet» pour la Martinique est assurément à définir après débat, par ses responsables politiques et économiques, et par la population. Mais un tel débat n a de sens qu à condition d en éclairer au préalable les éléments techniques par une information aussi complète et large que possible compte tenu de l état actuel des connaissances. C est là l objet même de la demande que le Conseil général de la Martinique a adressée à l IRD, avec cette mise en œuvre d une expertise collégiale, non pas pour dire ce qu il convient de faire (cela relève du politique et non pas de l expertise), mais pour préciser à l attention des agriculteurs, de l opinion publique et des décideurs, ce que les connaissances les plus actuelles permettent, ou ne permettent pas de dire, sur les modes de production en agriculture biologique, surtout aujourd hui développés en zone tempérée, sur des potentialités de développement de tels modes de production en zone tropicale dans le contexte particulier de la Martinique, sur l évolution des réglementations au niveau national et international, sur le fonctionnement des marchés dans ce secteur C est en soi le principe de la méthode d expertise collégiale, mise au point par l IRD, qui a donc été conçue pour éclairer et non pour trancher. La science laisse incertaines bien des réponses aux questions posées par l action. La consigne transmise aux experts était bien de tenir compte au mieux des interrogations exprimées par les interlocuteurs martiniquais, et d y apporter des réponses aussi précises et concrètes que possible mais «honnêtes», c est-à-dire consistant à «dire qu on ne sait pas» quand c est le cas, ou de mettre en évidence d éventuels points de désaccord entre experts. Dans le cas présent, l une des difficultés de l expertise provenait également de la définition même de son objet. L agriculture biologique, en effet, est une construction sociale, et à tout le moins le produit historique d un mouvement international répondant à des principes généraux, mais qui se traduit aussi très concrètement par un règlement européen et des lois françaises qui s appliquent en Martinique. Comment éclairer au mieux les agriculteurs, l opinion publique et les décideurs? En s en tenant au cadre strict défini par la réglementation ou en prenant en compte plus souplement, ou si l on veut plus largement, les principes de l agriculture biologique? Après réflexion, les experts ont choisi de ne pas limiter les informations recueillies par l expertise collégiale à la question réglementaire. En considérant l agriculture biologique au niveau mondial, comment, au travers d une inscription dans un mouvement dont les valeurs sont proches de celles qu une partie de la société entend promouvoir, la Martinique peut-elle à la fois développer une forme d agriculture innovante, compléter ses autres richesses que sont le tourisme et la banane, et renouveler le rapport au monde qu elle entend développer? L enjeu en est de donner à la Martinique l image d une d île qui développe son ambition écologique au service de son développement économique. Le développement de l agriculture biologique est certainement un excellent outil pour ce faire, et cela peut être profitable à l ensemble de l économie martiniquaise.

11 3.2. La pollution par le chlordécone : un aiguillon au débat sur la qualité en Martinique La mise en évidence de la pollution de certains sols et eaux par l agriculture intensive et ses conséquences sur les capacités de la terre martiniquaise à produire aujourd hui des aliments sains pour sa population sont autant d interrogations majeures pour les citoyens et les décideurs. De ce point de vue, l inquiétude provoquée par la pollution au chlordécone (insecticide utilisé jusqu à son interdiction en 1993 en Martinique en particulier sur la sole bananière) a fait figure de puissant avertissement dans les toutes dernières années. Dans le même temps, ces questionnements expriment aussi de «nouvelles attentes», à la fois sur la sécurité sanitaire des produits, le respect de l environnement et le lien entre alimentation et territoire. Ces dernières méritent toutefois d être précisées et traduites en termes de segmentation de marchés. Le Conseil national de l alimentation 5 constate que les signes de qualité spécifiques, dont l agriculture biologique fait partie, restent un aiguillon dans la politique générique de la qualité. Il est donc parfaitement légitime de s interroger sur la place de ces signes de qualité, et de l agriculture biologique en particulier, pour résoudre les problèmes que connaît actuellement la Martinique. Mais après avoir considérablement aidé à structurer le marché des produits alimentaires, les nouvelles aspirations sociales posent des enjeux qui dépassent même la politique de ces signes de qualité spécifique. Aussi, le Conseil national de l alimentation évoque le «passage à une approche sociopolitique globale». Il s agit d ouvrir le débat sur la qualité alimentaire aux différentes composantes de la société civile (consommateurs, citoyens, agriculteurs, agroindustrie et autres acteurs des filières) et d organiser la contribution de la recherche à ce débat. Le Conseil de l alimentation constate qu il faudra expliciter aux citoyens les choix faits en matière de qualité alimentaire, leurs impacts économiques, les convergences et les contradictions possibles entre des priorités différentes, afin que l on puisse «débattre publiquement et établir des hiérarchies, abandonnant du même coup la démagogie et la surenchère». Toutefois, les outils qui permettraient d instaurer ce débat entre agriculture et société, et de structurer les attentes des consommateurs et des citoyens autour de la construction de la qualité alimentaire en général, et «bio» en particulier, restent à élaborer en Martinique. Le caractère insulaire de la Martinique, où ces questions sont posées de façon globale sur un petit territoire, offre de grandes possibilités d innovation pour les décideurs, les agriculteurs et les citoyens de l île, en association avec la recherche. 5 Avis n o 36 adopté le 26 mars 2002.

12 4. LE CHEMIN DE L EXPERTISE COLLÉGIALE Il convient enfin de rappeler les quelques étapes d un cheminement qui a conduit au présent rapport. On a cherché à répondre à deux préoccupations : D abord prendre en compte aussi largement que possible les expériences et les interrogations des Martiniquais, qu ils soient hommes de terrain ou décideurs. Ensuite, réunir et mettre en débat au sein d un groupe de scientifiques expérimentés les connaissances disponibles dans les disciplines et spécialités nécessaires, et en tirer des conclusions partagées. C est ainsi qu en février 2001 a été organisé un atelier de réflexion auquel ont participé les professionnels agricoles, y compris ceux de l agriculture biologique, la recherche, les services de l administration et des représentants d associations concernés par le développement de l agriculture biologique, ainsi que des représentants du Conseil général de Martinique. Cet atelier a permis de mieux définir les questions qui se posent autour de l agriculture biologique et de son développement en Martinique. Le dispositif d expertise collégiale a en conséquence été conçu autour de six questions. À l origine, toute réflexion sur l agriculture biologique est sous-tendue par ses définitions et représentations en Martinique, en Europe, dans le monde. Dans un contexte européen et donc en Martinique, la réponse à la question 1 (Q1) soulevée par l expertise collégiale relève stricto sensu de l application de la réglementation. Mais dans le monde, plusieurs définitions, plusieurs systèmes de certification coexistent. En Martinique, plusieurs réseaux se sont aussi développés en se rattachant aux concepts de l agriculture organique, notamment l association «Bio des Antilles», et l association Orgapeyi. Basé sur la réalité de la situation géographique et culturelle de la Martinique, le travail d expertise collégiale doit prendre en compte ces différentes définitions de l agriculture biologique au niveau mondial. En fonction de ces définitions et représentations de l agriculture biologique, l expertise collégiale dresse l état des lieux de la production et des marchés pour les produits dans le monde (Q2). Elle examine ensuite l état des connaissances scientifiques sur les effets du développement de l agriculture biologique sur l environnement (Q3) et sur la société (Q4) pour exposer au mieux la faisabilité du développement de l agriculture biologique en Martinique. Les questions Q1 à Q4 s attachent donc au contexte dans lequel s inscrit le développement de l agriculture biologique en Martinique. Ce socle, état de la connaissance sur l agriculture biologique, est mobilisé pour générer les éléments de décision. Le Conseil général, commanditaire de l expertise, a formulé ces questions autour des objectifs possibles pour l agriculture biologique en Martinique (Q5), et des conditions à réunir pour rendre possible la réussite de l agriculture biologique en Martinique (Q6). Les experts ont ensuite travaillé individuellement et en groupes, en vue de la restitution de leurs travaux au Conseil général en Martinique en mars Au cours de cette rencontre, un débat a été organisé avec les consommateurs, les citoyens, les professionnels agricoles, y compris biologiques. Des compléments d information ont ensuite été apportés par les experts à partir des résultats de cette restitution.

13 Tableau 4 Le chemin de l expertise collégiale Q1 : Quelles définitions et représentations de l AB en Martinique, dans le monde, en Europe? Q2 : Quel état des lieux de l AB dans le monde tropical, en Europe, en France, en Martinique? Pourquoi l Agriculture biologique? Q3 : Quels sont les effets du développement de l AB sur la société? (Q4) sur l environnement? Q5 : Quels sont les objectifs possibles pour un développement de l AB en Martinique? Q6 : Quelles sont les conditions à réunir pour rendre possible la réussite de l AB en Martinique : conditions techniques, économiques, sociales,

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