Prescription des anticancéreux chez l insuffisant rénal Dr. Vincent Launay-Vacher, PharmD Paris

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Prescription des anticancéreux chez l insuffisant rénal Dr. Vincent Launay-Vacher, PharmD Paris"

Transcription

1 Prescription des anticancéreux chez l insuffisant rénal Dr. Vincent Launay-Vacher, PharmD Paris 1

2 IR et Cancer : C est fréquent France : études IRMA-1 and IRMA-2 1,2 : 4684 et 4945 patients (tous types de cancers, tumeurs solides) edfg<60 : 12,0% et 11,8% Belgique : étude B-IRMA 3 : 1218 patients (tous types de cancers, tumeurs solides) edfg<60 : 16,1% États-Unis 4 : 1114 patients (cancer du rein) edfg<60 : 22,0% Japon 5 : 231 patients (tous types de cancers, tumeurs solides) edfg<60 : 25,0% Sujets âgés atteints de cancer 6 : Sous-Groupe étude IRMA-11: 1553 patients 65 ans 65,2% ont un edfg < 90 19,5% ont un edfg < 60 La prévalence varie de 12 à 25% 1 Launay-Vacher V et al. Cancer 2007; 2 Launay-Vacher V et al. Semin Nephrol 2010; 3 Janus N et al. Br J Cancer 2010; 4 Canter D et al. Urology. 2011; 5 Nakamura Y et al. Nihon Jinzo Gakkai Shi. 2011; 6 Launay-Vacher V et al. Crit Rev Oncol Hematol 2009

3 IR et Cancer => Survie réduite France : étude IRMA-2 1 : HR = 1,27 quand le edfg<60 (p=0,0002) Japon 2 : edfg<60 = facteur de risque indépendant de décès à 1 an Corée 3 : HR = 1,12 pour les patients 30<eDFG<60 (p=0,04) HR = 1,75 pour les patients edfg<30 (p<0,001) p< Patients with amdrd 60 (n=3720) Patients with amdrd < 60 (n=547) Ref. 1 Ref. 3 1 Launay-Vacher V et al. Semin Nephrol 2010; 2 Nakamura Y et al. Nihon Jinzo Gakkai Shi. 2011; 3 Na SY, et al. Am J Nephrol. 2011

4 Hypothèses Hypothèse physio-pathologique Conséquences cardiovasculaires de l insuffisance rénale sur la survie des patients Hypothèse pharmacologique Maniement non-optimal des médicaments chez les patients IR atteints de cancer

5 Modifications PK chez l IR L insuffisance rénale induit des modifications : de l absorption intestinale de la distribution dans l organisme du métabolisme (intestinal, hépatique, ) de l excrétion (urinaire, ) Efficacité thérapeutique Toxicité surdosage Retrouver le même rapport bénéfice/risque que chez le patient normorénal

6 Une double-problématique Si l IR n a pas été dépistée ou Si l IR a été dépistée mais pas d adaptation posologique SURDOSAGE Toxicité du surdosage Conséquences de ces toxicités : - cures retardées, - changements de traitements - abstentions thérapeutiques,

7 Une double-problématique Si l IR n a pas été dépistée ou Si l IR a été dépistée mais pas d adaptation posologique Si l IR a été dépistée mais adaptation posologique - Trop importante - Empirique SURDOSAGE Toxicité SOUS -DOSAGE Inefficacité - échappement, Il faut prescrire la juste dose, - progression, adaptée au niveau de fonction rénale - du patient

8 Sous-Dosage => Mortalité accrue 58% des patients VIH dialysés recevant un IP étaient sous-dosés Les IP ne nécessitent pas de réduction de dose chez l IRC => les patients étaient sous-dosés Perte d efficacité et survie réduite Tourret J et al. Clin Infect Dis 2007

9 Très fréquemment rencontrée en pratique p<0.001 p<0.001 IRMA-1 IRMA-2 % of patients Launay-Vacher V et al. Cancer 2007; Launay-Vacher V et al. Semin Nephrol 2010

10 Très fréquemment rencontrée en pratique An -inflammatoire & Douleur Cardio-vasculaire Gastrologie Infec ologie Cancérologie Neurologie et Psychiatrie Rhumatologie Autres Linéaire (Infec ologie) Expon. (Cancérologie)

11 L information des RCP Les 10 médicaments anticancéreux les plus souvent prescrits dans l étude IRMA-2 5 FU (1179) Docétaxel (665) Cyclophosphamide (627) Epirubicine (458) Carboplatine (435) Gemcitabine (425) Oxaliplatine (351) Doxorubicine (333) Cisplatine (324) Paclitaxel (297) 5094 prescriptions Plus de 70% des prescriptions (71,1%).

12 L information des RCP Sur 10 médicaments anticancéreux, 1 seul RCP propose une information claire Le Carboplatine Pour les autres il n y a rien : Prudence, Précaution, Pas de données,

13 Thérapies Moléculaires Ciblées Anticorps Monoclonaux - Bévacizumab - Dénosumab - Cétuximab - Panitumumab - Pertuzumab - Trastuzumab «Petites molécules» - Axitinib - Erlotinib - Lapatinib - Sorafenib - Sunitinib - Vandetanib

14 Anticorps monoclonaux Dégradés en acides aminés et peptides Réutilisés pour synthèse protéique Excrétés dans les urines/bile Métabolisme idem IgG endogènes : Peau (33%) Muscles (24%) Foie (16%) Intestin (12%) Internalisation au niveau de la cellule cible Fixation sur la cible Internalisation Dégradation dans les lysosomes

15 Anticorps monoclonaux Anticorps Bévacizumab Dénosumab Cétuximab Panitumumab Pertuzumab Trastuzumab Adaptation posologique chez l IR Pas nécessaire = Posologie usuelle Garnier-Viougeat N, et al. Nephrol Dial Transplant 2007, Cicin I, et al. Onkologie.2007; Lewiecki EM, et al. Curr Med Res Opin 2010; Thariat J, et al. J Clin Oncol 2008; Yang BB. Clin Pharmacokinet 2010; Keizer RJ, et al. Clin Pharmacokinet 2010

16 Thérapies Moléculaires Ciblées Anticorps Monoclonaux - Bévacizumab - Dénosumab - Cétuximab - Panitumumab - Pertuzumab - Trastuzumab «Petites molécules» - Axitinib - Erlotinib - Lapatinib - Sorafenib - Sunitinib - Vandetanib

17 Tyrosine kinase inhibitors Métabolisés dans le foie Cytochrome P450 (3A4 et 3A5 majoritairement) Excrétion urinaire très faible => Pas d adaptation posologique nécessaire chez le patient insuffisant rénal? Métabolisme hépatique = Pas d adaptation chez l IR RACCOURCI TROMPEUR!

18 Métabolisme hépatique chez l IR L activité des enzymes du CYP est altérée : Réduction de l expression Réduction de l activité

19 Métabolisme hépatique chez l IR L activité des enzymes du CYP est altérée : Réduction de l expression Réduction de l activité Le captage hépatique est altéré Toxines urémiques du captage hépatique de l activité enzymatique Médicament Circulation Transporteur membranaire Hépatocyte Cytochromes P450 Vanholder R et al. Kidney Int 2003; Dowling TC et al. Clin Pharmacol Ther 2003; Leblond FA et al. J Am Soc Nephrol 2001 & 2002; Launay-Vacher V et al. Presse Med 2001

20 Exemple du vandétanib Vandetanib: ITK oral Cible VEGFR-2, EGFR, et RET L excrétion rénale représente moins de 25% de la dose administrée Le métabolisme hépatique et l excrétion biliaire sont les principales voies d élimination 1 Weil A, et al. Clin Pharmacokinet 2010 ; 2 Caprelsa. Summary of product characteristics. EMA, 2012

21 x 1,08 x 0,93 x 0,71 x 1,41

22 Exemple du vandétanib Vandetanib : ITK oral Cible VEGFR-2, EGFR, et RET L excrétion rénale représente moins de 25% de la dose administrée Le métabolisme hépatique et l excrétion biliaire sont les principales voies d élimination La pharmacocinétique du vandetanib est altérée chez l IR : Clairance réduite de 30% et AUC augmentée de 40% 1 AUC est multipliée par 1,5 à 2 en cas d IRC modérée à sévère 2 Une adaptation posologique est nécessaire 1 Weil A, et al. Clin Pharmacokinet 2010 ; 2 Caprelsa. Summary of product characteristics. EMA, 2012

23 Exemple du sunitinib Sunitinib : Le sunitinib ET son métabolite son éliminés par voie hépato-biliaire Elimination urinaire totale = 16% de la dose administrée Khosravan R et al. J Clin Pharmacol 2009

24 Sunitinib de l exposition au sunitinib et à son métabolite chez le patient IR Tolérance OK (conclusion des auteurs) Efficacité??? Métabolite Khosravan R et al. J Clin Pharmacol 2009

25 Métabolisme hépatique chez l IR L activité des enzymes du CYP est altérée : Réduction de l expression Réduction de l activité Le captage hépatique est altéré NE PAS OUBLIER LES METABOLITES Vanholder R et al. Kidney Int 2003; Dowling TC et al. Clin Pharmacol Ther 2003; Leblond FA et al. J Am Soc Nephrol 2001 & 2002; Launay-Vacher V et al. Presse Med 2001; Van Erp et al. Cancer Tret Rev 2009

26 Tyrosine kinase inhibitors ITK Modifications PK chez l IRC? Risque Adaptation posologique en cas d IRC Axitinib Pas de données?? Erlotinib Aucune - Lapatinib Pas de données?? Pas de réduction de dose => posologie usuelle Sorafénib Aucune MAIS une de la toxicité a été rapportée? Sunitinib OUI : de l exposition Sous-Dosage Vandetanib OUI : de l exposition SurDosage Théoriquement oui, en pratique :? 200 mg chez l IR modéré Non recommandé si IR sévère Togashi T, et al. J Thorac Oncol ; Van Erp NP, et al. Cancer Treatment Reviews 2009; Weil A, et al. Clin Pharmacokinet 2010 Khosravan R et al. J Clin Pharmacol 2009

27 Traitements du cancer chez l IRC Chez un patient atteint de cancer et insuffisant rénal, quel que soit l âge : Le CHOIX du traitement doit toujours être réalisé sur la base de l EFFICACITE attendue. La question de la dose à utiliser se pose ensuite : Pas trop importante (risque de surdosage) Pas trop réduite (risque de sous-dosage) Recommandations claires et fondées sur les preuves pour prescrire et traiter correctement ces patients. Société Internationale d Oncologie Gériatrique (SIOG) : recommendations for the adjustment of dosing in elderly cancer patients with renal insufficiency 1 Site internet du Service ICAR : Accès aux recommandations d adaptation posologique fondées sur les preuves de la littérature, mises à jour en temps réel Lichtman SM et al. Eur J Cancer 2007; 2 SiteGPR.

28 Service ICAR -SiteGPR Nous contacter : Téléphone : Télécopie : icar.nephro@psl.aphp.fr Site internet : SiteGPR Parrainages Service ICAR et SiteGPR en Néphrologie Société de Néphrologie Société Francophone de Dialyse Soutien de Roche en néphrologie

29 Service ICAR -SiteGPR Accès au Service ICAR SiteGPR Accès gratuit : ICAR_2013 Renal Eval Renal Adapt

30 Merci!

31 31

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006

Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques. Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein métastatique Nouvelles approches thérapeutiques Sophie Abadie-Lacourtoisie 20 mai 2006 Cancer du rein à cellules claires métastatique (CRM) Plus de 30 % des CR deviendront métastatiques

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2011 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE

PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Journée Club NeuroVasculaire Ile-de-France 27 mai 2014 PLACE DES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS ORAUX CHEZ LE SUJET AGE Eric PAUTAS Hôpital Charles Foix UFR Médecine G.H. Pitié-Salpêtrière-Ch.Foix Inserm U765

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

Actualités s cancérologiques : pneumologie

Actualités s cancérologiques : pneumologie Actualités s cancérologiques : pneumologie PLAN Incidence / facteurs de risque Anatomie Symptômes Types de tumeurs Diagnostic / extension Classification Traitement Pronostic Pneumologie : incidence Belgique

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011

THERANOSTIC. Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Pr. C. BOHUON Conférence CORATA Namur 08 juin 2011 THERANOSTIC Therapy + Diagnostic Nouveau mot reliant le choix d un médicament à la détection d une anomalie génétique (mutation ). Ex.: Cancers

Plus en détail

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche

Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Cancéro dig. Vol. 2 N 3-2010 - 199-204 199 10.4267/2042/34592 DOSSIER THÉMATIQUE : ANTIANGIOGÉNIQUES ET CANCER COLORECTAL MÉTASTATIQUE Nouveaux antiangiogéniques : état de la recherche Update on novel

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire

Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire Traitement de consolidation dans les cancers de l ovaire J.-F. Geay, I. Ray-Coquard, H. Curé et É. Pujade-Lauraine Pourquoi un traitement de consolidation? Le standard de traitement de première ligne d

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes

Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NAC) Société STAGO -HOTEL MERCURE 22 Novembre 2012 - Troyes 1 Marché global des anticoagulants Un Marché en explosion: 6 milliards de $ en 2008 9 milliards de $ attenduen

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Thérapies ciblées: quelle place dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules? Dr AP Meert

Thérapies ciblées: quelle place dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules? Dr AP Meert Thérapies ciblées: quelle place dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules? Dr AP Meert Standards thérapeutiques En première ligne CBNPC Local Locorégional Métastatique Chirurgie +/-

Plus en détail

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques? L Fournier, D Balvay, CA Cuénod Service de radiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou Laboratoire de Recherche en Imagerie, Equipe

Plus en détail

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009

Cancer de l ovaire. traitements, soins et innovation. traitements adjuvants et de consolidation. www.e-cancer.fr. juin 2009 traitements, soins et innovation juin 2009 recommandations professionnelles Cancer de l ovaire traitements adjuvants et de consolidation COLLECTION recommandations & référentiels RECOMMANDATIONS DE PRISE

Plus en détail

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa.

Cibles Nouveaux ACO AVK. Fondaparinux HBPM HNF. Xarelto. Eliquis Lixiana. Pradaxa PARENTERAL INDIRECT ORAL DIRECT. FT / VIIa. Accidents hémorragiques aux nouveaux anticoagulants Gérard Audibert Anesthésie Réanimation CHU de Nancy Remerciements au Pr A. Steib GIHP Cibles Nouveaux ACO ORAL DIRECT FT / VIIa PARENTERAL INDIRECT AVK

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009

Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 TRAITEMENTS, SOINS ET INNOVATION Situation de la chimiothérapie des cancers en 2009 C O L L E C T I O N Rapports & synthèses ANALYSE DE L ÉVOLUTION DE L USAGE DES MOLÉCULES INSCRITES SUR LA LISTE «EN SUS

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques

Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques Nouveaux anticoagulants oraux : gestion des accidents hémorragiques PY Cordier Service de Réanimation HIA Laveran - Marseille Février 2014 Introduction Anticoagulants oraux : historique Antivitamines K

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours

Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours Réanimation 15 (2006) 297 302 Mise au point Thérapies ciblées et immunomodulation dans les tumeurs solides Targeted therapies and immunomodulation in solid tumours J. Fayette a,b, *, J.-Y. Blay a,b a Service

Plus en détail

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi?

EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? EXERCICE N 10 : Modifier le protocole d'un essai pour mieux réussir ; mais réussir quoi? Le bévacizumab (Avastin ) est un anticorps monoclonal qui a fait l objet d une autorisation supplémentaire pour

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302

Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Communiqué de presse Relations avec les médias : Annick Robinson Dominique Quirion Merck NATIONAL Annick.robinson@merck.com dquirion@national.ca 514 428-2890 514 843-2302 Relations avec les investisseurs

Plus en détail

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010

Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 Mesure 21 SOINS ET VIE DES MALADES Les tests de génétique moléculaire pour l accès aux thérapies ciblées en France en 2010 COLLECTION Rapports & synthèses POUR UN ACCÈS AUX THÉRAPIES CIBLÉES : - LES PLATEFORMES

Plus en détail

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014

Médicaments du futur : Tendances et enjeux. Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Médicaments du futur : Tendances et enjeux Nicolas PY, Debiopharm International forumofac.14 26/09/2014 Quelques mots sur Debiopharm Groupe fondé en 1979 Siège à Lausanne 350 collaborateurs Financièrement

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwerty uiopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklzx cvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq Résumé ASCO 2013 POUR LA SFCP wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui 17/09/2013

Plus en détail

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature

Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Cancer Bronchique «Sujet Agé» Etat de la litterature Situation en 2011 M CHAKRA Secteur Oncologie Thoracique CHU Arnaud de Villeneuve, Montpelier Qu est ce qu un sujet âgé? 70 ans est habituellement considéré

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Anne GODIER Service d Anesthésie-Réanimation Hopital Cochin Paris Table ronde anticoagulants 15 novembre 2013 Conflits

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013?

OBJECTIFS 2013-02- 14 LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ:  OÙ EN SOMMES-NOUS  EN 2013? OBJECTIFS LE TRAITEMENT DU CANCER DU POUMON DE STADE AVANCÉ: " OÙ EN SOMMES-NOUS " EN 2013? Connaître les différentes options de traitement disponibles pour le cancer du poumon de stade avancé Connaître

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013

Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Dr Bertrand Michy Département de Pneumologie CHU de Nancy 25 octobre 2013 Conflits d intérêts Aucun Introduction Constat : CB = Moins de motivation des pneumologues à obtenir le sevrage tabagique (versus

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous?

Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Les grandes voies de transmission du signal en cancérologie : où en sommes-nous? Dynamique des réseaux de signalisation et réponse aux thérapies ciblées Pascal GAUDUCHON Unité "Biologie et Thérapies Innovantes

Plus en détail

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique.

Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Le retour de l immunothérapie dans le traitement du cancer bronchique. Dr Bertrand MENNECIER, Charlotte LEDUC, Benjamin RENAUD-PICARD, Clément KORENBAUM CHRU de Strasbourg FOM Lille 21/03/2013 Disclosure

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES

COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES COMPARAISON DE QUATRE PROTOCOLES DE CHIMIOTHERAPIE POUR DES CANCERS DU POUMON NON A PETITES CELLULES (CBP NAPC) AVANCES Approximativement, un tiers de tous les décès dus au cancer sont en relation avec

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale Suivi ADOM Claude Boiron Oncologie Médicale PLAN 1. Problématiques du traitement anti cancéreux per os 2. Objectifs du suivi ADOM 3. Procédures 4. Bilan Étude observationnelle Étude médico économique Étude

Plus en détail

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Anticoagulation chez le sujet âgé cancéreux en traitement. PE Morange Lab.Hématologie Inserm U1062 CHU Timone Marseille

Anticoagulation chez le sujet âgé cancéreux en traitement. PE Morange Lab.Hématologie Inserm U1062 CHU Timone Marseille Anticoagulation chez le sujet âgé cancéreux en traitement PE Morange Lab.Hématologie Inserm U1062 CHU Timone Marseille Le cancer est un FDR établi de TV X 4.1 Heit JA Arch Int Med 2000 Délai diagnostic

Plus en détail

Aspects pratiques du traitement de la MTEV

Aspects pratiques du traitement de la MTEV JFA Aspects pratiques du traitement de la MTEV 1 er février 2013 Isabelle Mahé Hôpital Louis Mourier Médecine Interne APHP, Université Paris 7 Conflits d intérêt Conseil en développement Daiichi Sankyo,

Plus en détail

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV Nouveautés dans le diagnostique et le traitement de la maladie coronaire du dialysé Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France Probability of cardiovascular events Mortalité

Plus en détail

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux

Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Épidémiologie des accidents hémorragiques dus aux anticoagulants oraux Docteur Marie-Josèphe JEAN-PASTOR Centre Régional Pharmacovigilance Marseille-Provence-Corse Hôpital Sainte Marguerite AP-HM Tél :

Plus en détail

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES

CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES CHIMIOTHERAPIE DES CANCERS DU POUMON DES SUJETS AGES 1 EPIDEMIOLOGIE 28 000 nouveaux cas/an 4ème rang des cancers Sex ratio 6,1 Mortalité > 27 000/an Âge médian H 67 ans, F 68 ans 2 1 Taux annuel ajusté

Plus en détail

XVème Journées de Sénologie Interactive

XVème Journées de Sénologie Interactive XVème Journées de Sénologie Interactive Jeudi 20 et vendredi 21 septembre 2012 PARIS Symposium GSK Cancer du sein métastatique HER2+ Nouveaux challenges Hormonothérapie mécanisme de résistance Gérard MILANO

Plus en détail

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique

Indication (selon la monographie du médicament) : Traitement de l'adénocarcinome rénal métastatique Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Torisel Par souci de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux produits médicamenteux brevetés effectués par les membres

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale

M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale M Gamaz K Bouzid CPMC- HDJ Oncologie Médicale Plan Deux situations: Adjuvante Métastatique Pas de scoop Des nouveautés. Des espoirs, lumières. En situation adjuvante Abstract 7513 Adjuvant erlotinib (E)

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

VIH & Interactions Médicamenteuses

VIH & Interactions Médicamenteuses VIH & Interactions Médicamenteuses L ABC en quizz K. De Heller & M.Cavassini MIN-IAL, le 21 avril 2005 Ce que je ne vais pas aborder Les interactions médicamenteuses entre les différents antirétroviraux!!!

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

journées chalonnaises de la thrombose

journées chalonnaises de la thrombose Nos connaissances certaines et notre pratique journalière : Les Nouveaux Anticoagulants dans la thromboprophylaxie de la chirurgie prothétique du MI Benoit Cots et Jean Marc Royer le 29/11/12-1 Recommandations

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 10 mars 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 10 mars 2010 ARIXTRA 1,5 mg/0,3 ml, solution injectable en seringue pré-remplie - Boîte de 2 (CIP : 363 500-6) - Boîte de 7 (CIP : 363 501-2) - Boîte de 10 (CIP : 564

Plus en détail

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé. RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. Dé nomination du mé dicame nt Bisolax 5 mg comprimés enrobés. 2. Composition qualitative e t quantitative Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot

Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Cas clinique Enquête autour d un cas IDR vs IGRA Pr Emmanuel Bergot Service de Pneumologie, CHU Côte de Nacre Centre de compétence régionale de l HTAP UMR INSERM 1086 «Cancers et Préventions», Université

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation

Le contexte. Définition : la greffe. Les besoins en greffons en constante augmentation Présentation Le contexte Quels donneurs, quels organes? Le don Pour quels malades? Les étapes d une greffe d organes Faites connaître votre choix! 01/04/2014 Union Nationale des associations de donneurs

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol.

PIL Décembre 2009. Autres composants: acide tartrique, macrogol 4000, macrogol 1000, macrogol 400, butylhydroxyanisol. Notice publique MOTILIUM Veuillez lire attentivement l intégralité de cette notice avant d utiliser ce médicament. Gardez cette notice, vous pourriez avoir besoin de la relire. Si vous avez d autres questions,

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND

Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND Fibrillation auriculaire non valvulaire Du bon usage des anticoagulants oraux directs en médecine générale PHILIPPE VORILHON DMG CLERMONT-FERRAND Déclaration de conflit d'intérêt: aucun Risque de survenue

Plus en détail

Infospot. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014

Infospot. Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014 Infospot Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) Octobre - Novembre - Decembre 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux (NACOs) - Octobre - Novembre - Decembre 2014 1 I. Définition Il est actuellement

Plus en détail