Département Génie Biologique 7 avril 2008 au 27 juin 2008 Option agronomie Promotion BOUVIER Katy

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1 IUT Angers Institut de l Elevage Département Génie Biologique 7 avril 2008 au 27 juin 2008 Option agronomie Promotion BOUVIER Katy FIABILISATION DES DONNEES POIDS ET CONDITIONS DE NAISSANCE MAITRE DE STAGE: LAURENT GRIFFON TUTRICE PEDAGOGIQUE: FRANÇOISE PICARD

2 REMERCIEMENTS Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé de loin ou de près à la réalisation de ce rapport. Un grand merci à Laurent Griffon mon maitre de stage ; coordinateur de la filière bovins viande ainsi qu à Alain Havy, chef de projet des races du Sud / Sud Ouest pour m avoir orientée et suivie tout au long ce stage mais aussi pour l élaboration de ce rapport. Je remercie aussi particulièrement Olivier Leudet, la personne qui m a encadrée à l antenne d Angers pour sa disponibilité et la transmission de son savoir faire. J adresse aussi mes remerciements à tous les agents nationaux pour leur aide et leur disponibilité durant ce stage. Enfin, un grand merci à tout le personnel de l Institut de l Elevage ainsi qu aux autres stagiaires pour leur bonne humeur et les agréables moments passés au sein de l Institut. A tous, un grand merci.

3 SOMMAIRE REMERCIEMENTS INTRODUCTION 1 ERE PARTIE : PRESENTATION DE L INSTITUT DE L ELEVAGE 1 1. L Institut de l Elevage : association loi 1901 au service de l élevage des ruminants Historique et activités de l Institut de l Elevage Organisation de l Institut de l Elevage 1 2. Organisation Assemblée Générale Conseil d administration Bureau Instances consultatives 3 3. Implantation géographique 3 4. Principales activités 4 5. Budget 4 2EME PARTIE : CONTEXTE DE L AMELIORATION GENETIQUE EN BOVIN ALLAITANT 5 1. Organisation Vue globale de l amélioration génétique en France Place et rôle des différents organismes dans le dispositif national France Génétique Elevage; l interprofession Nationale de l Amélioration Génétique des Ruminants: un nouveau cadre législatif 6 2. Collecte des Performances Notification de naissance Bovins croissance et contrôles de performances «Allaitants» Indexation 8 3. Gestion Raciale: UPRA et OS 10 3 EME PARTIE : Synthèse bibliographique et état des connaissances Les facilités de naissance: biologie et déterminisme génétique Les problèmes au vêlage chez les bovins Incompatibilités morphologiques foeto-maternelles Origines des incompatibilités foeto-maternelles: aspects génétiques et environnementaux Estimation des facilités de naissance Poids à la naissance Les conditions de vêlage et leurs échelles Index concernant les facilités de naissance Méthodes de mesure des poids naissance Pesée Le pèse personne Le peson La bascule Barymétrie : utilisation du mètre RONDO ou du Sandymètre Estimation Discussion Etat des observatoires Qu est qu un observatoire 19

4 3.2 Constat Origines des facteurs de variations du poids naissance Déclarations des conditions de naissance Cas particulier étudiés au travers des observatoires Pistes d amélioration déjà envisagées Référence moyenne de poids à la naissance Conversion du tour de poitrine en poids naissance Sensibilisation Contrôles Contrôles Commissions Référentiels de poids naissance et de croissance Circuit de l information Rôle de l Institut de l Elevage 23 4 EME PARTIE: Problématique des enregistrementsdes informations poids et conditions de naissances Importance des facilités de naissance Importance économique en élevage Place des facilités de naissance dans les schémas de sélection Evolution du contexte Elevage Stations d évaluations Intérêt des races et des organismes intervenant dans l enregistrement des performances 27 5 EME PARTIE : Comment fiabiliser les données? DISCUSSION Sensibilisation Conditions de naissance Poids naissance BGTA Fournir des moyens pour conserver le relevé de l informations Poids Naissance Conservation de l information Poids Naissance en Kg 30 Mise à disposition des éleveurs d un dispositif permettant une estimation fiable des poids naissance : Un mètre ruban par race: Référence moyenne de poids avec une échelle composée de différentes classes Synthèse Information en cm Relevé de données Indexation Sanctions Planification 33 CONCLUSION BILAN PERSONNEL DU STAGE BIBLIOGRAPHIE LEXIQUE GLOSSAIRE LISTE D'ANNEXES RESUME

5 INTRODUCTION Poids et Conditions de naissance sont des données essentielles pour la sélection des facilités de naissance et de vêlage. Ces informations déclarées par les éleveurs au moment de la notification font l objet d interrogations quant à leur fiabilité. En effet, il a été constaté dans des études antérieures qu une part importante de ces données est estimée visuellement ou par des mesures de barymétrie non spécifiques des races et que cela se traduit le plus souvent par une sous-estimation du poids. Ces biais entachent les évaluations des reproducteurs et il devient aujourd hui extrêmement urgent de réagir car dans le contexte actuel de l élevage (agrandissement des troupeaux, rareté de la main d œuvre ) ce critère devient de plus en plus important économiquement.. C est pourquoi, suite à la dernière Commission Bovine Allaitante, le Comité Technique du 6 juin 2007 a proposé qu un programme d action soit conduit sur 5 ans à partir de Ce projet permettra de mettre en place des règles de prise en compte des données de qualité suffisante et exclusion des autres dans l indexation Ce projet comprend plusieurs volets qu il sera nécessaire de travailler afin d atteindre l objectif. Ces volets concernent la mise en place de moyens techniques d aide à la pesée ou à l estimation fiable des Poids Naissance déclarés par les éleveurs, la mise en place d outils de sensibilisation aux éleveurs ainsi qu aux structures concernées, la proposition et la mise en place des moyens de suivi et d alertes dans les élevages à problèmes et enfin le développement des contrôles ainsi que leur généralisation à l ensemble des races. Le principe de ce projet est validé par la commission et cette dernière insiste pour qu il commence sans tarder. C est pourquoi, un stage de lancement a été organisé à l'institut de l'elevage afin de recenser les méthodes de mesure des Poids Naissance, de faire un point global sur les observatoires ainsi que de commencer à planifier les actions à conduire jusqu en Après une brève présentation de l Institut de l Elevage, ce rapport développera plusieurs axes. Dans un premier temps, je débuterai par le contexte actuel de l amélioration génétique en bovin allaitant pour poursuivre sur une synthèse bibliographique et l état des connaissances puis, les problèmes que posent ces informations biaisées. Enfin, je conclurais par une discussion sur les moyens à préconiser pour améliorer la fiabilisation des ces deux informations ainsi que le macro planning à conduire jusqu en 2012.

6 Figure 1 : Organigramme de l Institut de l Elevage (Source :

7 1 ERE PARTIE : PRESENTATION DE L INSTITUT DE L ELEVAGE 1. L Institut de l Elevage : association loi 1901 au service de l élevage des ruminants 1.1Historique et activités de l Institut de l Elevage L institut de l élevage est né le 1 er octobre 1991 de la fusion de l Institut Technique de l Elevage Bovin (ITEB) et de l Institut technique de l Elevage Ovin et Caprin (ITOVIC). C est une association régie par la loi du 1 er juillet A l origine, l ITEB et l ITOVIC ont été créés suite à la mise en place de la loi sur l élevage de 1966 qui définissait entre autres les Instituts Techniques. L Institut de l Elevage est dirigé par des éleveurs représentant les différentes fédérations professionnelles. Les Instituts techniques agricoles sont des organismes de recherche appliquée, d appui technique, d expérimentation, de formation et d information. Ils jouent à ce titre un rôle essentiel dans la création et la diffusion du progrès technique en agriculture. Leur mission est de définir les orientations techniques de production agricole, de réaliser des recherches appliquées permettant l application pratique des résultats fournis par les laboratoires de recherche fondamentale et d apporter un appui au développement. Institut de recherche appliqué mais aussi de développement au service de l élevage et des filières herbivores : bovins, ovins, caprins et équins. L Institut a pour missions d améliorer la compétitivité des exploitations et les conditions d exercice du métier d éleveur, mais également d adapter la production et les systèmes d élevage aux attentes de la société, via des études, de l expérimentation, de l ingénierie, de l expertise, du conseil et de la formation. Pour superviser et mener à bien ses travaux, il est doté d un conseil scientifique placé sous la présidence d un directeur scientifique de l Institut national de la recherche agronomique (INRA). 1.2 Organisation de l Institut de l Elevage Outre la Direction et les services rattachés ainsi que le département administratif et informatique, l Institut est organisé en quatre départements opérationnels (Cf. Figure 1), qui sont : - la génétique - les actions régionales - l économie des filières et de l exploitation - les techniques d élevage et la qualité des produits (DTEQ) 1

8 Eric Jullien chef de service Coordonnateur filière ovine Chantal Cano Assistante du service Espèce bovine Sémiha Peksoy Assistante Espèce ovine Laurent Griffon Chef équipe sélection BA Coordonnateur filière bovine allaitante Olivier Leudet Chef équipe collecte BA Interlocuteur Rouge des Prés Jean-Pierre Praud Chef équipe ovine Testage sur descendance AB Serge Miller Testage en ferme IR Charolais Philippe Boulesteix Indexation IBOVAL IR Limousin-Parthenais Arnaud Tranier testage AB QM Charolais - ANCPV Laurence Tiphine Indexation en ferme Contrôle de performance Sylvain Trélat testage AB QM Charolais Arnaud Delpeuch testage AB QM Limousin - Sans corne Philippe Lajudie ANCPV Jérôme Raoul Suivi SCI-CE Programmes de sélection Alain Havy Flux des reproducteurs PN - IR races SO Michel Jouanel Testage AB QM Blonde d'aquitaine Pierre Berrechet ANCPV Virginie Lemaire Assistance OVALL Suivi béliers IA Carine Bernard Qualvigène - GENOTEND Sans Corne -... Jean Guerrier Indexation IBOVAL Statistiques Yves Desvaux ANCPV Laurent Griffon Chef projet OVALL programmes de sélection Marie-Noëlle Fouilloux Indexation CI-SE Indexation AB - QM Philippe Baribault SE-CI Jean-Luc Brunet SE-CI Figure 2 : Organigramme du service aptitude et sélection des races allaitantes (Source : rapport d activités Institut de l Elevage et perspectives, Laurent Griffon 2008)

9 Chacun de ces départements est composé de plusieurs services, à l exception du département économie. A ces départements s ajoutent un département administratif et informatique, et des services d appui rattachés directement à la direction. La coordination entre départements est assurée par le Comité de Direction (CODIR), composé du Directeur Général, Claude Allo et des chefs de départements. Le président de l Institut de l Elevage est Martial Marguet, éleveur en Franche Compté. Le département Génétique (Figure 2) de l Institut de l élevage coordonne la conception et le développement des outils collectifs nécessaires à l amélioration génétique: Systèmes nationaux d Information Génétique, Identification et Traçabilité Animale, méthode de contrôle des performances Lait ou Viande, dispositif d évaluation des reproducteurs. Assurant l interface entre la Recherche publique (INRA) et les organisations professionnelles, il participe dans le cadre des Unités Mixtes de Technologie (UMT), aux travaux sur l évaluation génétique des animaux, l optimisation et l orientation des programmes de sélection en réponse aux attentes des filières. Il a également en charge l administration du Système de Management de la Qualité (SMQ) de France Génétique Elevage. Dans ce cadre, il assure l élaboration et la maintenance des référentiels métiers, contribue à la production d indicateurs, organise le dispositif de surveillance et participe au processus d amélioration continue. 2. Organisation Au 31 mai 2008 l Institut de l élevage emploi 263 personnes, soit 251,54 ETP (Equivalents Temps Plein). C est une structure de taille moyenne en termes d effectif. Il est administré professionnellement par trois instances : l Assemblé Générale, le Conseil d Administration et le Bureau. Pour le pilotage opérationnel de l Institut, le directeur général s entoure du CODIR. 2.1 Assemblée Générale Elle réunit un ensemble de partenaires à vocation technique, économique et syndicale. Elle permet aux organismes adhérents d exprimer leurs besoins, comme à l Institut de l Elevage de valider la pertinence de ses activités. 2

10 Carte 1 : Implantation géographique de l Institut de l Elevage (Source:

11 2.2 Conseil d administration Il arrête les orientations stratégiques et générales de l Institut de l Elevage ainsi que son budget et est informé régulièrement du déroulement de ses activités. Il comprend 27 membres représentant les organismes agricoles et le personnel. 2.3 Bureau L Institut de l Élevage est dirigé par les représentants des fédérations professionnelles membres de son conseil d administration. Le bureau est composé de divers représentants: - Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) ; - Fédération Nationale Bovine (FNB) ; - Fédération Nationale Ovine (FNO) ; - Fédération Nationale des Eleveurs de Chèvres (FNEC) ; - Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture (APCA) ; - Coop de France (Coopération agricole française). Il est chargé de préparer les décisions du Conseil, de l administration et de la gestion courante de l Institut de l Elevage. 2.4 Instances consultatives Le Comité d Orientation Scientifique et Technique (COST) et la commission de filière ou interprofessionnelle sont chargés d examiner et de proposer les programmes de travail, avant la validation par le Conseil d Administration, puis d en suivre le déroulement et de prendre connaissance des conclusions. 3. Implantation géographique Le siège social, se situe à Paris dans les bâtiments de la MNE (Maison Nationale des Eleveurs) qui regroupe plusieurs associations agricoles. Onze antennes ainsi qu une vingtaine de bureaux régionaux rattachés sont répartis sur la province. Un tiers du personnel est basé au siège à Paris, les deux autres sont répartis sur l ensemble du territoire national dans les onze sites régionaux et bureaux rattachés. La grande majorité d entre eux sont des ingénieurs et techniciens (environ 200), le reste du personnel étant des collaborateurs administratifs. L Institut de l Elevage possède cinq unités expérimentales (laboratoires et fermes) (carte 1). Il est aussi en partenariat avec de nombreuses organisations de développement régionales ou départementales dans un réseau de fermes expérimentales. L organisation de l Institut de l Elevage est 3

12 Appels d offre, contrats et ventes de prestations CASDAR, taxe affectée au développement agricole et rural 36 % 36 % 7 % 21 % Office de l Élevage Ministère de l'agriculture Figure 3 : Répartition du financement du budget 2007 de l Institut

13 justifiée par la diversité des actions menées et des partenaires, par la multiplicité des interlocuteurs scientifiques et techniques (2000 chercheurs, 7000 conseillers) et par la dissémination géographique. 4. Principales activités Les actions de l Institut sont regroupées au sein de 33 unités de programme définies par un thème, par la désignation d un responsable et par l identification claire des collaborateurs qui conduisent les actions (Cf. Annexe 1). On retrouve ainsi la traite, les systèmes fourragers, la production et la qualité de la viande, l enregistrement en ferme des performances et de la certification de la parenté ou encore l évaluation génétique des reproducteurs. Les 300 actions en cours chaque année concernent toute la chaîne qui va de la génétique animale à la mise en marché des produits en passant par la transformation de la viande et du lait. 5. Budget Le budget 2007 de l Institut de l Elevage s élevait à un peu plus de 27 millions d euros avant provisions (Cf. Figure 3). L Institut de l Elevage dispose de quatre sources principales de financements structurels liés à des conventions nationales qui, par ordre croissant d importance, sont les suivantes : - ADAR (Association de Développement Agricole et Rurale), taxe affectée au développement agricole et rural (taxe sur le chiffre d affaires des exploitants agricoles) ; pour la recherchedéveloppement - les appels d offre, les contrats et ventes de prestations - le Ministère de l Agriculture ; pour le dispositif d Amélioration Génétique et l identification - l Office de l élevage 4

14 Charolais, Limousin, Blond d Aquitaine Aubrac, Salers, Gascon, Rouge des Prés, Parthenaise Monte naturelle IA avec taureau agréé SSéél leecctti ioonn ddeess mââl leess Cuumuul l dduu pprrooggrrèèss ggéénnéétti iqquuee Diffffuussi ioonn dduu pprrooggrrèèss ggéénnéétti iqquuee IA avec taureau autorisé Figure 4: Organisation des schémas de sélection (Source :Institut de l Elevage CSAGAD_2005_prog_sel_bv)

15 2 EME PARTIE : CONTEXTE DE L AMELIORATION GENETIQUE EN BOVIN ALLAITANT 1. Organisation 1.1 Vue globale de l amélioration génétique en France En bovins viande, les schémas de sélection ne sont pas les mêmes pour toutes les races (Cf. Figure 4). Il y a en fait deux grands types de programmes: les programmes organisés s appuyant principalement sur un testage sur descendance pour la sélection des taureaux à mettre sur le marché en I.A et les programmes s appuyant essentiellement sur une sélection individuelle en station d évaluation des taureaux et une évaluation IBOVAL en ferme. Dans les deux cas quelques reproducteurs diffusés par I.A sont choisis suite à leur évaluation IBOVAL. 1.2 Place et rôle des différents organismes dans le dispositif national La loi sur l élevage de 1966 a permis de définir des objectifs et une organisation des différents partenaires afin de garantir l efficacité des schémas d amélioration génétique. Six familles d organismes sont concernée: Les Etablissements Départementaux d Elevage, devenus Etablissement de l Elevage (EdE) sont chargés de l identification, de l Etat Civil Bovin (ECB) maintenant appelé Certification de la Parenté Bovine (CPB) et du contrôle de performances. Ils peuvent déléguer cette dernière fonction à des organismes spécialisés : les organismes Bovins Croissance. Les Unions pour la Sélection et la Promotion de la Race (UPRA) précisent les objectifs de sélection et définissent la grille de qualification des reproducteurs (voir chapitre 3 p 10). Les centres de Production de Semence (CPS) et d Insémination Artificielle (CIA) permettent la sélection et la diffusion des taureaux à hautes performances par l insémination animale. L Institut de l Elevage : voir partie 1. L Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) met en œuvre les calculs des index, assure la recherche et la mise au point de nouvelles méthodes. 5

16 Les Centres Régionaux Informatiques (CRI ou ARSOE) et le Centre de Traitement de l Information Génétique (CTIG) assurent au travers du SIG (Système d Information Génétique) la gestion des données collectées et des index. Toutes les données gérées dans le SIG permettent la réalisation des évaluations génétiques et l élaboration des résultats officiels tels que le Bilan Génétique du Troupeau Allaitant (BGTA), la Fiche Individuelle Vache Allaitante (FIVA) ou la Fiche Individuelle Taureau (FIT) (Institut de l élevage - INRA, 2000). C est l indépendance des fonctions de récolte, de traitement et d utilisation ou de valorisation qui garantit la transparence et l efficacité du système. 1.3 France Génétique Elevage; l interprofession Nationale de l Amélioration Génétique des Ruminants: un nouveau cadre législatif France Génétique Elevage (FGE) est née de la volonté des organisations professionnelles d assumer la responsabilité de la génétique du cheptel français, héritée du travail de générations d éleveurs sur une large diversité de races, et forte des résultats acquis depuis 40 ans par la génétique française au plan mondial. La réforme de la loi sur l élevage de 1966, sortie en 2006, a créée officiellement FGE. Persuadés que seul un dispositif collectif national peut donner à chaque race les moyens de s adapter en continu aux conditions de production, de répondre aux attentes des filières, des territoires, et de participer à la compétition internationale, les éleveurs français ont décidé d adapter leur dispositif de service génétique et les services associés. FGE rassemble les organismes représentatifs des éleveurs et des acteurs de la sélection : identification, enregistrement des parentés et des performances, tenue des livres généalogiques, sélection et diffusion des reproducteurs par insémination ou monte naturelle, gestion des données et évaluation génétique. On dénombre plus de éleveurs et presque 4,9 millions de femelles suivies en contrôle de performances chez les ruminants (contrôle laitier et viande). 2. Collecte des Performances La collecte des performances est organisée à des fins d indexation des reproducteurs. Les programmes français sont basés majoritairement sur une collecte en ferme afin de mieux sélectionner les animaux dans leur environnement d élevage. 6

17 2.1 Notifications de naissance On a déjà vu que les EdE étaient responsables de l identification et de la certification de la parenté. Les grandes étapes de la mise en place de l identification en France sont : : Loi sur l élevage : Identification des animaux (enregistrement des performances, suivi sanitaire et fiscal) : IPG généralisation des règles obligation d identifier : Traçabilité : règles Nationales : Traçabilité : règles Européennes Un maillon important de l identification est la notification de naissance effectuée par tous les détenteurs de bovins. Ils doivent déclarer les naissances, c est-à-dire le numéro du veau, celui de la mère, la date de naissance, le sexe du veau et les types raciaux. Depuis peu, il est aussi demandé aux éleveurs de déclarer le père du veau, c est ce qu on appelle l enregistrement de la parenté. En complément à l identification obligatoire, il est proposé aux éleveurs d adhérer sur la base du volontariat au service de la certification de la parenté. Cette certification (Cf. notification en Annexe 2) permet de valider les généalogies à des fins d évaluation (Père et Mère) et de gérer plus facilement la fonction de reproduction dans les élevages. Elle constitue le socle de l amélioration génétique en France et elle est obligatoire pour les éleveurs qui souhaitent adhérer au service officiel du contrôle de performance des animaux. Lors de la naissance d un veau, l éleveur doit communiquer des données complémentaires dans les 7 jours suivant la naissance du veau à l EdE. Afin de certifier la parenté, les données complémentaires obligatoires à saisir sur la «partie réservée aux adhérents de l Etat Civil Bovin» sont les suivantes: Transplantation embryonnaire, Code avortement, Jumeaux. D autres informations obligatoires ne sont pas utilisées pour certifier la parenté, néanmoins, elles sont utiles pour l évaluation génétique des animaux. Comme elles sont liées à la naissance du veau, leur collecte s effectue lors de la notification de naissance. Par son contrat, l éleveur s engage à communiquer ces données; leur présence est donc obligatoire. Toutefois, aucune valeur par défaut ne doit être introduite en informatique, les EdE doivent orienter le suivi-qualité en ciblant les éleveurs qui ne fournissent pas suffisamment de données. Si l éleveur qui adhère au dispositif de certification persiste à ne pas renseigner ces données, il ne respecte pas son engagement. Le contrat peut alors être suspendu ou résilié. Ces données concernent les conditions de naissance, le poids à la naissance et le rang de vêlage. 7

18 2.2 Bovins croissance et contrôles de performances «Allaitants» La sélection consiste à classer des individus et à retenir les meilleurs, Pour cela on pratique une sélection combinée qui associe des choix sur ascendance (dont accouplements raisonnés), des choix sur performances propres et enfin sur descendance. (Ménissier et Bouix, 1992). Le contrôle de performances d un troupeau de race allaitante consiste pour chaque animal, à le peser périodiquement de la naissance au sevrage et à apprécier son développement squelettique et musculaire au sevrage selon des protocoles définis. Les pesées vont permettre de déterminer les poids âge type à 120 et 210 jours. Le pointage permet d apprécier à un moment donné la conformation musculaire et le développement squelettique d un animal. Ils sont effectués par des techniciens de Bovin Croissance formés spécialement à ce travail. Quatre notes synthétiques sont obtenues : de développement musculaire, squelettique, d aptitudes fonctionnelles et d état (Dudouet, 1999). Ces données sont utilisées pour calculer les index (cf. paragraphe 2.3 Indexation) qui caractérisent le potentiel des veaux, des vaches et des taureaux. Les contrôles reposent sur l enregistrement par l éleveur des données relatives à la conduite d élevage et aux naissances (voir point précédent 2.1), et sur la mise en œuvre d un protocole de récolte des informations de la naissance au sevrage par les organismes Bovin Croissance qui pratiquent les pesées et les pointages. Ces informations servent de base aux documents officiels, utiles aux éleveurs et à l ensemble de la filière. La pertinence des valeurs génétiques repose directement sur la qualité de l information zootechnique enregistrée. Le recueil de ces données fiables permet le progrès génétique et le calcul des index. En effet, ils permettent aux Instituts de déterminer la valeur génétique des reproducteurs de race allaitante. Bovin Croissance constitue donc un maillon indispensable à la création et à la diffusion du progrès génétique dans les différentes races de bovins allaitants. 2.3 Indexation En France, les index sont une estimation de la valeur génétique d un animal intra race pour un caractère donné. Le calcul des index est établi à partir des performances propres de l'animal mais aussi en tenant compte des liens de parenté, ce modèle est appelé modèle animal. L indexation est une prédiction non biaisée, aussi appelée BLUP (Best Linear Unbiaised Predictor), réalisée en fonction des informations disponibles à un moment donné. Elle peut donc évoluer dans le temps. Des modèles mathématiques complexes et des méthodes statistiques sophistiquées permettent le calcul des index. Chacun des index possède un CD (coefficient de détermination) qui traduit la fiabilité de l estimation et qui varie de 0 à 1. Plus le CD est proche de 1 et plus la valeur génétique de l animal est connue avec précision. Le CD dépend de l information considérée et de l héritabilité du caractère. 8

19 En bovin allaitant, l indexation en ferme s appelle IBOVAL. Elle a été mise en place en C est un système d évaluation génétique des reproducteurs en ferme sur leurs propres performances et celles de leurs veaux jusqu au sevrage. IBOVAL permet d estimer la valeur génétique de chaque animal que sa performance soit contrôlée ou non. IBOVAL utilise la méthode «BLUP Modèle Animal» vue cidessus, ce qui permet notamment la diffusion de valeurs génétiques comparables entre troupeaux de même race. Pour calculer les index, on utilise les performances stockées dans le SIG (Système d Information Génétique français des bovins) : le poids et la condition de naissance, les poids à âges types : 120 et 210 jours, les 19 postes de pointage intégrés dans 4 composites : développement musculaire (ex de poste : arrondi de culotte), développement squelettique (ex de poste : hauteur au garrot), aptitudes fonctionnelles (ex de poste : aplombs avants et arrières), qualités de race (ex de poste : couleur de la robe). Dans IBOVAL, les performances de chaque animal sont décomposées en : effets du milieu, eux mêmes décomposés en effets élevage et des autres effets de milieu. L effet d élevage est le facteur qui entraîne les variations de performances les plus grandes, même par rapport à l effet génétique. effets génétiques directs : expression des gènes d un animal directement au niveau de la performance effets génétiques maternels : expression des gènes de la mère influençant la performance du veau effets d environnement maternel permanent. Cinq index élémentaires ont été élaborés: la Facilité de Naissance (FNais), la capacité de CRoissance au sevrage (CRsev), le Développement Musculaire au sevrage (DMsev), le Développement Squelettique au sevrage (DSsev) et l Aptitude maternelle à l allaitement(alait). Ils sont combinés en deux index synthétiques: l index au sevrage (ISEVR) qui regroupe les index à effet direct et l index de la valeur maternelle (IVMAT) qui combine les index à effet direct et maternel. Ces valeurs génétiques sont normalisées et standardisées selon les principes suivants : Les index sont exprimés par rapport à une valeur " repère " qui est fixée à 100 qui correspond à la moyenne de la race. Un index inférieur à 100 témoigne d un effet détériorateur de l animal pour le caractère considéré, tandis qu un index supérieur à 100 démontre un effet améliorateur de l animal. 9

20 La base de référence IBOVAL utilisée pour calculer la moyenne de la race, correspond aux veaux nés sur les 5 dernières campagnes. C est donc une base mobile, qui évolue chaque année. Si le troupeau est connecté, les index sont exprimés en écart à la base de référence raciale. Dans le cas contraire, ils sont exprimés en écart au niveau génétique des veaux nés sur le troupeau lors de la dernière campagne. Un taureau ne possède des index ALait et IVMAT que s il a au moins 15 filles en production qui ont elles mêmes au moins 25 produits. Pour l ISEVR, le nombre minimal pour la publication des valeurs génétiques d un taureau est de 25 produits contrôlés (rappelons que la précision des valeurs génétiques est appréciée par le nombre de descendants évalués). 3. Gestion Raciale: UPRA et OS France UPRA sélection est la fédération française des UPRA et des associations d éleveurs tenant les Livres Généalogiques, elle organise le partage des expériences et le développement d outils en commun entre les UPRA. Les UPRA définissent les orientations et participent aux actions de promotion de la race. En participant à l encadrement national de la génétique, en particulier au sein de l interprofession génétique des ruminants elle assure des missions génériques, comme la promotion du concept de race, des races françaises et du dispositif génétique français, en France comme à l étranger. Elles assurent un appui technique aux éleveurs, par l intermédiaire des Herd-Book (chargés de la tenue du fichier racial) dans quelques races, en collaboration avec les autres organismes d élevages. Parmi ceux-ci, on peut citer Bovins Croissance dont la mission est la réalisation du contrôle de performances en élevage. La gestion raciale consiste à définir les objectifs de sélection de la race, les outils à mettre en œuvre afin d y arriver et la promotion à mettre en place pour valoriser au mieux le travail des éleveurs et des entreprises de sélection. Les objectifs de sélection sont à choisir en fonction des aptitudes de la race, du mode d élevage, des besoins des éleveurs et des demandes de la filière. Le souhait est de mettre en valeur les atouts de la race tout en essayant de réduire les défauts. Par conséquent, les pondérations de certains critères dans les races rustiques ne seront certainement pas les mêmes que celles choisies par les races à viande spécialisées. 10

21 3 EME PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE ET ETAT DES CONNAISSANCES 1. Les facilités de naissance: biologie et déterminisme génétique 1.1 Les problèmes au vêlage chez les bovins Le vêlage constitue un moment clé du cycle physiologique d une vache. Il s'agit d'un ensemble de phénomènes physiologiques conduisant à la naissance du produit, puis à l expulsion du placenta et des enveloppes annexielles (ABDALLAH, 1971). ABDALLAH est un des auteurs de référence en ce qui concerne les facilités de naissance chez les bovins. Sa thèse de 1971 est, encore à ce jour, un des ouvrages les plus complets sur ce sujet. Le terme "Facilité de Naissance" montre la capacité d une femelle à vêler sans assistance et sans problèmes. Il s oppose à "Difficulté de Naissance" ou dystocie. Les vêlages faciles peuvent comprendre aussi une aide légère de l éleveur. Les vêlages sont considérés comme difficiles lorsqu il y a intervention humaine (éleveur ou vétérinaire) ou utilisation de moyens mécaniques. L outil d'assistance mécanique le plus couramment utilisé est la vêleuse. Le cas courant de mise-bas à problème est la césarienne. Le cas extrême est l embryotomie nécessitant le découpage du veau pour le sortir du ventre de sa mère Incompatibilités morphologiques fœto-maternelles En races à viande, les incompatibilités fœto-maternelles provoquent majoritairement des dystocies lors du vêlage. Il s'agit de disproportions entre l encombrement du veau à la naissance et la taille de sa mère au moment de la parturition (MENISSIER, 1974). Ceci s observe surtout chez les génisses où le taux de vêlages faciles (condition de naissance 1) est nettement réduit par rapport aux multipares variable selon les races : -7 % en Aubrac, -13 % en Bazadaise, -14 % en Blonde d Aquitaine, -19 % en Charolaise, -4 % en Gasconne, -8 % en Limousine, -12 % en Parthenaise, -14 % en Rouge des Prés, -4 % en Salers pour la campagne 2004 (PABIOU, 2005b,c,d,e,f,g,h,i,j). Les dystocies au premier vêlage issues de ces incompatibilités sont principalement dues à deux facteurs: l ouverture pelvienne de la mère et le volume du veau. Au sein de ces deux paramètres, on distingue les effets génétiques et les effets du milieu. Premièrement, il y a l ouverture pelvienne de la mère. En race Charolaise et Limousine, les corrélations génétiques entre les difficultés de vêlage et l ouverture pelvienne sont respectivement de - 0,49 et de -0,37, d après COMBEAU (1991) et MINAUD (1992). Ces coefficients ont été obtenus dans une étude portant sur des génisses de stations de testage des qualités maternelles. L ouverture 11

22 Figure 5 : Relation biologique entre poids & conditions de naissance (Source : Prise en compte des notes de condition de naissance dans les index allaitants et objectifs de sélection. Thierry PABIOU (Institut de l Elevage) & Florence PHOCAS (INRA SGQA) Novembre 2003)

23 pelvienne permet de contrôler 5 à 10 % de la variation des difficultés de vêlage (ABDALLAH, 1971). L importance des dimensions de cette ouverture en fait donc un des facteurs primordiaux lorsqu on aborde le thème des facilités de naissance. Ensuite, les dimensions du veau représentent aussi un des facteurs de variation essentiel des facilités de naissance (ABDALLAH, 1971). En effet, le volume du veau a une importance considérable lors du passage au canal pelvien. Plus le veau est gros, plus il rencontre de difficultés à franchir le détroit pelvien. Le meilleur moyen d exprimer le volume du veau est aujourd hui de le peser. La mesure du poids à la naissance est le meilleur indicateur de l'encombrement du fœtus (ABDALLAH, 1971). En effet, au niveau génétique, le poids des veaux à la naissance est fortement corrélé aux dystocies. D après PHILIPSSON et al. (1978), on a une corrélation génétique de 0,9 entre ces deux paramètres en effet direct. Le poids du veau et les difficultés de naissance sont aussi fortement corrélés phénotypiquement : les corrélations phénotypiques entre ces deux caractères sont de 0,54 et 0,48 en race Hereford et Angus (BELLOWS et al. 1971, cité par ANDERSON, 1990). COMBEAU (1991) et MINAUD (1992) annoncent respectivement un coefficient de 0,56 en race Charolaise et de 0,37 en race Limousine. Le poids à la naissance est aussi corrélé à la durée de gestation. On observe une corrélation de 0,44 en race Hereford, selon LASLEY et al. (1961) cités par ABDALLAH (1971). D'autres mesures peuvent être prises pour tenir compte des dimensions du veau. En effet, le tour de poitrine peut être un indicateur du poids à la naissance. MINAUD (1992) met en évidence une bonne corrélation phénotypique (0,59) entre la circonférence aux épaules et le poids du veau à la naissance en race Limousine. C'est cette mesure qui est la plus utilisée sur le terrain même si elle comporte des inconvénients. Même si elle ne rend pas totalement compte des dimensions du veau, l estimation de son poids à la naissance semble être la mesure la plus à même d exprimer l encombrement du foetus lors du vêlage. D autre part, entrent aussi en jeu les interactions entre ouverture pelvienne et dimensions du veau. L ouverture pelvienne et le poids à la naissance sont liés au développement et donc au poids de la mère au moment du vêlage. Le poids du veau est positivement influencé par le poids de la mère avant vêlage. De la même façon, l ouverture pelvienne s'accroît en même temps que le poids de la femelle (COMBEAU, 1991). Lorsque l augmentation du poids du veau est relativement plus importante que celle de l ouverture pelvienne, on est en présence d un cas de dystocie. Chez les primipares, on observe un effet seuil du poids à la naissance du veau en fonction de l âge de la mère (Figure 5). C est une variable discrète évoluant par seuils. Le poids du veau à la naissance semble donc avoir une influence prépondérante sur la facilité de vêlage chez les génisses. En revanche, l importance de ces paramètres est moins marquée chez les adultes où les difficultés de vêlage sont 12

24 MERE PERE Génotype de la mère Génotype du père Effets maternels Génotype du veau Effets foetaux Effets directs Préparation, comportement au vêlage Ouverture pelvienne Poids de naissance Effets maternels Effets directs Difficultés de naissance Effet mère (Facilité de naissance) Effet père (Facilité de naissance) Figure 6 : Déterminisme génétique des difficultés de naissance (Source: Ménissier, 1999)

25 alors plus liées au comportement maternel et à la préparation à la mise-bas qu à l excès de volume du fœtus (MENISSIER, 1979). Le rapport poids à la naissance / aire pelvienne a une corrélation moyenne de 0,46 (NAAZIE et al., 1990, cité par ANDERSON, 1990). Ces deux paramètres ne sont donc pas indépendants. Qu il s agisse du poids à la naissance ou bien de l ouverture pelvienne, ces deux paramètres ont une importance capitale sur les conditions de vêlage et sont deux facteurs de dystocie Origines des incompatibilités fœto-maternelles: aspects génétiques et environnementaux Les facteurs génétiques Les facteurs génétiques influençant les facilités de naissance sont divisés en : effets fœtaux, effets directs et effets maternels (Figure 6). Le génotype du veau est en partie responsable de ses dimensions lors de sa naissance. Il hérite pour moitié du génotype maternel et pour moitié de celui de son père. Ils constituent les effets génétiques directs. Les effets maternels rassemblent les effets indirects du génotype de la mère. L influence sur le vêlage provient du gabarit de la mère, de son ouverture pelvienne, de son comportement à la mise-bas (préparation au vêlage) et de l environnement utérin agissant sur le volume du veau à la naissance. En ce qui concerne l origine génétique, le père influe sur la moitié des effets directs. De son côté, la mère agit sur la moitié des effets directs mais aussi sur les effets maternels. Enfin, les effets fœtaux sont l influence du génotype du veau sur la préparation au vêlage de sa mère D où l importance de la sélection : les qualités d un taureau seront visibles sur son veau grâce à la moitié des effets directs, puis sur le veau de sa fille par la moitié des effets indirects et un quart des effets directs Les facteurs intrinsèques et environnementaux Certains effets ne sont pas seulement dus à la génétique, les facteurs intrinsèques et environnementaux jouent un rôle important dans les conditions de vêlage. Les facteurs intrinsèques sont les aspects des animaux sur lesquels la sélection n a pas d influence. Il s agit entre autres du sexe du veau, de l âge et du rang de vêlage de la vache. Les facteurs environnementaux sont aussi appelés effets du milieu. Ils rassemblent tout ce qui est extérieur à la mère et qui agit sur elle. Il peut s agir de l alimentation, la saison, En ce qui concerne les paramètres environnementaux, l alimentation de la vache avant la mise-bas influence les conditions de vêlage. Une ration à haut niveau énergétique favorise la croissance in-utero du veau et engendre des dystocies plus nombreuses. A l opposé, une restriction énergétique n est pas 13

26 Tableau 1: Influence du sexe du veau sur le poids à la naissance et les difficultés de vêlage (D'après ABDALLAH, 1971) Tableau 2: Influence de l'âge de la mère sur les difficultés de vêlage (D'après ANDERSON et RITCHIE, 1998)

27 non plus souhaitable. Dans ce cas, la vache perd du poids ce qui ne réduit pas le risque de problème au vêlage. De plus, la mortalité des veaux de la naissance au sevrage est accrue de même que les troubles de la reproduction de la mère au cours du cycle ultérieur (ABDALLAH, 1971). Le sexe est un facteur important de variation du poids du veau à la naissance (ce n est pas un facteur génétique car il ne dépend pas de la valeur génotypique des parents). En effet, les mâles naissent avec un poids et des dimensions plus importants que les femelles. Cette variation entraîne une fréquence de vêlages difficiles plus élevée lorsque le produit est un mâle comme le montre le tableau 1. L âge et le rang de vêlage de la mère influent beaucoup sur la facilité de naissance des veaux. La majorité des dystocies s observe lors de la première mise-bas. Lors des suivantes, le taux de vêlages difficiles diminue considérablement. "Le taux de vêlages difficiles est réduit de plus de 50% du premier au deuxième vêlage c est à dire dès l âge de 3 à 4 ans. Il demeure constant par la suite avec le rang de vêlage " (ABDALLAH, 1971). Par ailleurs, l âge à la première mise-bas a une grande importance. Comme le montre le tableau 2, la fréquence de dystocies est plus importante chez les génisses de 2 ans que chez les femelles de 3 ans. Ceci peut s expliquer par le fait qu une génisse de 2 ans n a pas fini sa croissance et le développement de son bassin n est pas optimal pour permettre à son premier veau de naître sans difficultés. "L ouverture pelvienne est d autant plus étroite que la génisse est jeune " (BARRET, 2001). Concernant la période de vêlage, les veaux nés en automne sont en général plus légers et demandent moins d aide en comparaison avec ceux nés en hiver (HOUGHTON et al. 1989). La raison provient aussi du fait que les basses températures favorisent la croissance du fœtus contrairement aux températures estivales. D autres paramètres interviennent sur les facilités de naissance tels que la durée de gestation, le contrôle hormonal, la température, l exercice, (ANDERSON et RITCHIE, 1998). Les facteurs influençant les conditions de mise-bas peuvent donc être d ordre génétique ou non. Que ce soit l environnement ou les génotypes parentaux, ils jouent un rôle d importance variable sur les poids à la naissance et les conditions de vêlage des mères. 14

28 1.2 Estimation des facilités de naissance L estimation des facilités de naissance consiste en l appréciation par l éleveur de deux paramètres: la condition de vêlage et le poids du veau à la naissance. Grâce à ces mesures on peut estimer la valeur génétique des reproducteurs Poids à la naissance Le poids à la naissance constitue la principale mesure pour traduire les dimensions des veaux. "Il est considéré aujourd hui comme un des meilleurs indicateurs des facilités de naissance " (BARRET, 2001). La méthode d évaluation de celui-ci est la pesée du veau dès sa naissance. Le poids à la naissance possède une héritabilité moyenne, selon MINAUD (1992), il est proche de 0,30 (de 0,20 à 0,50). Cette héritabilité permet donc une sélection intéressante mais qui doit tout de même être forte sur ce critère si l on veut des résultats probants Les conditions de vêlage et leurs échelles Ce paramètre est renseigné depuis de nombreuses années sur les feuilles de déclaration de naissance. Il existe plusieurs méthodes avec diverses échelles pour mesurer les conditions de vêlage: "Certaines distinguent le niveau technique de l assistance, d autres, la nature de l intervention, d autres encore, le type de personnel qui octroie l assistance, l opération effectuée, la cause de la dystocie, etc". (BARRET, 2001). La mesure officielle de la condition de vêlage est simple à évaluer du fait de sa codification en 5 degrés de difficulté : - 1 : vêlage sans aide - 4 : césarienne - 2 : vêlage avec aide facile - 5 : embryotomie - 3 : vêlage avec aide difficile L héritabilité de ce caractère est plus faible que celle du poids à la naissance. Elle est de 0,15 en moyenne selon l INRA et l'institut DE L'ELEVAGE (1995). Il est donc plus difficile de sélectionner sur ce caractère. Cet indice a pris récemment de l importance avec sa prise en compte dans le calcul des index de facilités de naissance Index concernant les facilités de naissance Les index s intéressant aux facilités de naissance sont: l index IFNais "Index de la Facilité de Naissance" et l index AVel "Aptitude au vêlage". Ces deux index sont complémentaires pour les 15

29 Tableau 3: Pondérations des effets directs du poids à la naissance et des conditions de naissance dans le calcul de l'index IFNais (D'après: INSTITUT DE L'ELEVAGE, INRA, 2005c,d) IFNAIS depuis 2004 CNd (%) PNd (%) Aubrac Bazadaise Blonde Charolaise Gasconne Limousine Parthenaise Rouge des prés Salers Tableau 4: Pondérations des effets directs du poids et des conditions de naissance et des effets maternels des conditions de naissance dans le calcul de la composante CVel (D'après: INSTITUT DE L'ELEVAGE, INRA, 2005c,d) CVel depuis 2004 Avel (%) CNd (%) PNd (%) Aubrac Bazadaise Blonde Charolaise Gasconne Limousine Parthenaise Rouge des prés Salers

30 éleveurs. IFNais décrit la morphologie des veaux alors que AVel montre l'aptitude au vêlage des mères (INSTITUT DE L'ELEVAGE, INRA, 2005b). L index IFNais d un animal est calculé à partir des performances de ses descendants, ascendants et collatéraux. Il traduit la transmission de sa génétique et donc, la fréquence de naissances faciles de sa descendance. Les critères pris en compte dans le calcul de l'index IFNais sont les effets génétiques directs du poids à la naissance et de la condition de naissance. Le poids de ces deux paramètres est variable selon les races (Cf. Tableau 3). Par exemple, l'effet direct du poids à la naissance est de 60% en Blonde d Aquitaine alors qu'il est de 80% en Salers. Cela permet à chaque race d adapter la formule à ses besoins de sélection (la Salers n ayant pas de problème de condition de vêlage, la sélection se porte majoritairement sur le poids à la naissance). L index AVel d un animal est calculé à partir des performances de ses filles à la mise bas. Il traduit la fréquence de vêlages faciles de sa descendance. Il est différent de l index IFNais car il rend compte des effets maternels. Ce sont uniquement les conditions de naissance qui sont prises en compte dans le calcul de AVel. Contrairement à IFNais, les effets génétiques maternels des conditions de naissance entrent dans le calcul d'avel (Cf. Tableau 4). Les facilités de naissance ont pris de la valeur avec ces deux index. L index IFNais et AVel donnent la possibilité aux éleveurs de choisir leurs géniteurs pour diminuer les risques de dystocies au vêlage. L'impact dans un élevage d'une diminution des problèmes aux vêlages est important. 2. Méthodes de mesure des poids naissance Afin de compléter cette information, plusieurs méthodes ont été recensées comme la pesée réelle, l estimation ou la barymétrie. A ce jour, seulement deux techniques sont reconnues, la mesure par mètre ruban n est pas validée et mérite des études pour être adaptée. 2.1 Pesée Le pèse personne (Figure 7) Aussi bien pour les vêlages en stabulation que pour des vêlages en plein air, le pèse personne est le matériel le plus utilisé par les éleveurs pour réaliser leurs pesées. De manière générale, il est posé sur une planche pour avoir une bonne assise. Un principe simple ; le veau est pris dans les bras sur la bascule. En retirant le poids de la personne qui pèse au poids obtenu, on déduit le poids du veau. 16

31 Figure 7: Pèse personne Figure 8: Peson Figure 9: Bascule

32 Cette méthode peut faire face à quelques limites du fait qu il faut prendre le veau dans les bras (problèmes de dos, poids du veau). Il faut avoir le plus souvent recours à des pèses personnes spécifiques car sinon, le poids de la personne qui pèse ne doit pas excéder 90 kg étant donné que la plupart des pèses personnes sont limités à 150kg. Enfin, il faut pouvoir s affranchir de comportement de la mère qui n accepte pas forcément de voir manipuler son veau (boxe séparé par exemple) Le peson (Figure 8) Utilisé en intérieur comme en extérieur, il a l avantage de donner une valeur plus fiable que le pèse personne. Le problème réside dans le fait que le veau ne doit pas toucher le sol pendant la pesée. En effet, il est soulevé soit par un harnais ou par des sangles, attaché par les pattes et suspendu la tête en bas. C est une méthode qui demande parfois un gros effort physique. Il peut aussi être utilisé au bout de la fourche du tracteur, d un treuil ou d un palan qui permet de le lever facilement. Cela nécessite moins d effort physique mais une installation plus ou moins fixe (suspendu à une poutre ou à une potence mobile). Il faut dans tous les cas avoir recours à un système externe où accrocher le peson ; ce qui n est pas facile dans toutes les conditions de travail (extérieur ou stabulation très hautes de plafond, etc ) Une technique astucieuse utilisée chez un éleveur Limousins (Cf. Annexe 3) Un ratelier aménagé et attelable sur la fourche du tracteur. Une sangle autour du ratelier permet de ne pas être dérangé par la mère afin de réaliser les actes tranquillement. En effet, en plus de la pesée, l éleveur en profite pour faire l écornage La bascule (Figure 9) Utilisée par les éleveurs qui pèsent leurs animaux à l intérieur, elle est aussi plus ou moins mobile dans la stabulation. C est un des équipements qui coute cher et qui de plus doit être posé sur des sols stabilisés et est donc plus difficile à utiliser pour des vêlages en plein air comme la bascule romaine. 2.2 Barymétrie : utilisation du mètre RONDO ou du Sandymètre Il s agit d un ruban zoométrique qui fournit le poids de l animal à partir d une mesure en centimètres du tour de poitrine. Sur une face du ruban, il y a la mesure en centimètre et de l autre, il y a la correspondance en kilogrammes. La mesure se fait juste derrière le garrot au niveau du passage de sangle sans serrer excessivement le ruban (Notice du Rondo en Annexe 4). Cette méthode est avantageuse au niveau de sa simplicité d utilisation et de transport. Néanmoins, on se rend compte qu elle pose des problèmes notamment au niveau de la répétabilité des résultats. En 17

33 Figure 10: Barymétrie Le Rondo Le Sandymètre

34 effet, selon la manière dont sont prises les mesures, les résultats ne sont pas les mêmes selon les opérateurs: ruban plus ou moins serré et plus ou moins bien positionné (Cf. photos Figure 10). Cette échelle de conversion a été réalisée pour la race Pie Hereford. On observe des différences lorsque l on applique cette échelle de conversion sur une autre race. Une étude à Moussours sur la campagne l a confirmé. Aujourd hui, le mètre Rondo n est pas un bon indicateur du poids de naissance puisqu il peut y avoir une différence de 6 kilos à + 15 kilos entre le poids estimé et le poids réel des veaux. Les variations sont d autant plus importantes que l on se trouve sur les extrêmes (veaux très légers ou très lourds) et par essence ce sont ces animaux qui sont les plus intéressants pour la sélection. 2.3 Estimation Il s agit de la propre appréciation de l éleveur. Celui-ci peut s étalonner en pesant quatre voire cinq veaux extrêmes dans une saison pour avoir une moyenne de son troupeau, ce qui permet également d apprécier l effet élevage. Néanmoins le plus souvent, il ne s agit que d estimation à l œil sans aucun étalonnage. Grilles de poids La table de Weigband (Cf. Annexe 5) est une table permettant l évaluation des poids à la naissance des veaux par une mesure du tour de poitrine avec une ficelle ou un mètre de couturière. Une table de correspondance est donnée pour convertie le tour de poitrine de l animal en poids. Il a été retrouvé dans les archives un Tableau de 1921 proposé par la droguerie vétérinaire CHAUVEAU-DIXNEUF & FILS (à la Séguinière dans le Maine et Loire) (Cf. Annexe 6). C es un moyen de connaitre le poids d une bête grasse à 10Kg près grâce à un tableau à deux entrées avec: la longueur en cm depuis la partie antérieur de l épaule jusque derrière la cuisse et avec la circonférence derrière les jambes de devant. 2.4 Discussion Peut importe le moyen utilisé, ces méthodes ont toutes un problème en commun; la fiabilité. En effet, nous ne sommes sûrs ni de la précision de la balance ni de l opérateur qui prend le tour de poitrine. Un autre obstacle concerne la date de réalisation de l acte. En effet, s agit-il du jour même de la naissance, du lendemain, avant ou après la tété? En effet, tous ces éléments sont aussi susceptibles de faire varier le poids de l animal. 18

35 3. Etat des observatoires 3.1 Qu est qu un observatoire C est un outil qui recense des données fiables concernant un critère défini. Il donne un aperçu de l évolution réelle des PN au sein d une race. Il est constitué par plusieurs élevages qui pèsent les veaux à la naissance et dont les données ont été validées année par année (exclusion des anomalies: P.N. non renseignés, avortements et jumeaux). Il peut constituer un réseau de références. 3.2 Constat En comparant observatoire et population on constate que les PN dans les observatoires ont augmenté depuis 2000 mais paradoxalement les PN des populations sont globalement les mêmes depuis 1996 et ont même tendance à diminuer. Ainsi, on remarque que les éleveurs ne prennent pas en compte l évolution de la morphologique des animaux dans le temps. On a aussi constaté des pics de répartition concernant les déclarations des poids naissance. Les conditions de naissance sont souvent déclarées en 1 ou en 4, il n y a jamais d intermédiaire, les catégories et les circonstances sont souvent floues et mal connues Origines des facteurs de variations du poids naissance Plusieurs origines ont été supposées quant aux facteurs de variation du poids naissance. Pour commencer, la pesée est parfois perçue comme futile et les éleveurs dénoncent souvent un manque de temps ou de matériel nécessaire pour l effectuer de façon fiable. C est pourquoi, les poids naissance sont plus souvent estimés que pesés et donc sous-estimés. Une autre explication concerne la performance c est à dire le niveau génétique qui peut être différent entre l échantillon et la population (du aux effets de milieu différents entre l échantillon et la population). Des études ont montré que les facteurs non génétiques en lien avec les élevages de l échantillon avaient un effet positif sur le poids moyen des veaux à la naissance. La supériorité génétique est amplifiée par l effet troupeau qui est, dans l ensemble, positif dans ces élevages. En effet, le milieu de vie influence énormément le poids du veau à la naissance Déclarations des conditions de naissance Le manque de variabilité des résultats dans la population par rapport aux observatoires est évidente. Les facilités de vêlages évoluent selon les années prenant en compte les effets «élevage». Ainsi certaines années sont plus difficiles que d autres et parallèlement les déclaration de condition de naissance ne varient pas. Il y a en effet, une mauvaise connaissance de la part des éleveurs des 19

36 catégories de vêlage; ils ont tendance à sur estimer les vêlages faciles sans aide et sous estimer les vêlages avec aide facile Cas particulier étudiés au travers des observatoires Blonde d Aquitaine On a constaté qu en moyenne les PN étaient plus élevés pour les adhérents à l UPRA en général et en VA4, ceci résulte de l efficacité du travail de sélection mené depuis de nombreuses années sur le format (minima de hauteur au garrot pour la confirmation des animaux à certaines époques). Il semblerait également que l UPRA Blonde d Aquitaine n ait pas été assez sévère avec ses adhérents et ait trop laissé dériver la situation. Le travail mis en place avait pour but de prendre des garanties pour l avenir afin d éviter un alourdissement des veaux. Une étude a bien montré un alourdissement des poids naissance avec des effets classiques de différentes variables sur le poids naissance. Aubrac, blonde d Aquitaine, Gasconne, Salers Des observatoires sont en place pour ces races. Une analyse par V.LACAZE (stagiaire) a permis de mettre en évidence des différences significatives entre observatoires et population de chaque race. On a aussi remarqué une évolution progressive du poids à la naissance ainsi qu une influence de certains facteurs tels que le sexe du veau ou le rang de vêlage de la mère sur le poids à la naissance. C est grâce à ces résultats que des documents de sensibilisation ont été mis en place (Cf. Annexe 7). 3.3 Pistes d amélioration déjà envisagées Référence moyenne de poids à la naissance Pour les éleveurs qui ne peuvent pas peser, une autre méthode à été proposée par V.LACAZE qui est de leur fournir une référence. Le principe consiste à proposer aux éleveurs d utiliser une échelle de poids à la naissance pour valoriser au mieux leur appréciation (Cf. Annexe 8). Sept classes de poids ont été proposées en fonction des appréciations des éleveurs: Anormalement léger, Très léger, Léger, Moyen, Lourd, Très lourd, Anormalement lourd. Un facteur de variation supplémentaire a été intégré à la création de classes de poids à la naissance; c est le sexe de veau. C est un des facteurs les plus influents sur le poids du veau à la naissance. On aurait aussi pu prendre le rang de vêlage mais cela aurait entraîné la création de deux autres échelles supplémentaires (mâles ou femelles de primipares ou multipares) ce qui n aurait pas simplifié l utilisation de la grille. 20

37 Le document a été réalisé a partir des moyennes des observatoires (Méthode de calcul en annexe 9). Chaque classe est composée de plusieurs poids. Cette option a été choisie face à la mise en place de la moyenne des poids car on n aurait pas moins de variabilité et seulement 7 poids de déclarés Conversion du tour de poitrine en poids naissance Pour la race Blonde d Aquitaine une conversion du tour de poitrine à la naissance en poids naissance a été réalisée par Midatest (stage de Julien BARRET 2001). Elle a été testée avant d être validée (Cf. Annexe 10). Ils proposent une homogénéisation de la méthode de mesure de TP par une note explicative envoyée par courrier ou comprise dans le contrat de testage. Celle ci doit préciser l endroit de la prise du tour de poitrine et la méthode. Un équipement en mètre ruban des éleveurs qui participent au testage est prévue. Le DIT (Document Individuel de Testage) a été modifié, la demande concerne le tour de poitrine au lieu du poids naissance afin qu il y ait une mesure systématique du tour de poitrine dans les trois jours après la naissance des veaux de testage. Des informations complémentaires comme le type de mesure réalisé ont été introduit sur le document afin de clarifier la situation (poids réel pesé, poids obtenu par estimation, poids obtenu par barymétrie, mesure en cm). L INRA appliquera par la suite la conversion puis réalisera le calcul des index Sensibilisation Il a été évoqué dans les travaux réalisés jusque là, la responsabilisation des éleveurs en les sensibilisant par exemple au fait qu un seul poids erroné de 10 kg peut engendrer un biais de trois quarts d index dans la connaissance génétique d un taureau de testage sur ses facilités de naissance. Cette sensibilisation passerait par un document du même style que celui proposé par V.LACAZE dans le BGTA (Cf. Annexe 7) Contrôles Concernant la race Gasconne une réflexion a été émise suite au travail d une stagiaire (Stéphanie COUTOU 2004). Elle propose de contrôler 10% de la totalité des élevages tous les ans de façon impromptue. Ainsi, la totalité des élevages serait contrôlée en quelques années. Les contrôles seraient effectués sur les dernières naissances et l on serait en mesure de savoir si l éleveur a réellement pesé ou si l estimation est «juste». Avec une pénalisation dans le cas où l on observe une nette différence entre la déclaration de l éleveur et la constatation du technicien afin de faire réagir et d améliorer certains critères. Cette proposition n a pas aboutie. 21

38 4. Contrôles Dès 1993, diverses initiatives locales notamment certaines UPRA dans les berceaux de race ont mis en place des outils de contrôle de ces données consistant à aller vérifier les poids des animaux dans les élevages. Ainsi des contrôles poids naissance sont effectués dans les races Limousines, Charolaises et Rouge des Prés. En s appuyant sur ces initiatives et notamment sur les observatoires qui ont permis d établir un référentiel pour les races, les maîtres d œuvre du contrôle de performances «Viande» (Bovin Croissance) et les UPRA (France Upra Sélection) ont sollicité en 1997 l Institut de l Elevage afin de formaliser un protocole national d intervention et de définir le rôle de chaque intervenant dans le dispositif. En charge d élaborer un référentiel objectif (poids de naissance, croissance précoce), leur rôle à aussi été d étendre la mise en œuvre des contrôles à plus de départements et à plus de races. D autre part, il leur a été demandé de réunir l information (bibliographique) ou d initier de nouvelles études pour proposer aux éleveurs des alternatives fiables à la simple estimation du poids de naissance (barymétrie). 4.1 Commissions Elles ont été créées pour appuyer les EDE dans le choix des élevages à contrôler et pour définir des sanctions en conformité avec le protocole national, en vue d une unicité raciale. L animation de ces commissions a été déléguée aux UPRA. Les commissions se réunissent trois fois par an, proposent une liste d éleveurs à contrôler et préconisent les sanctions. Cette liste de travail est établie à partir d un inventaire d élevages qui déclarent des animaux pour les différentes stations d évaluation, ainsi que des élevages dont les taureaux de monte naturelle ont été qualifiés «Reproducteur Recommandé» (RRE) ou «Reproducteur reconnu» (RR). Deux principales sanctions sont exécutées: la demande de correction de Déclaration de Naissance (poids ou date) ou la demande d annulation de Déclaration de Naissance. 4.2 Référentiels de poids naissance et de croissance La commission examine les cas anormaux détectés à partir de la croissance des veaux estimée entre la date déclarée de naissance et la date de la visite (croissance dépassant un seuil donné). Pour asseoir ces seuils d alerte sur des bases les plus objectives possibles, une exploitation des données obtenues en stations expérimentales et la comparaison aux résultats moyens de la base de données «Contrôle de Performances» a été faite, pour obtenir des référentiels en race en Charolaise et en Limousine. Pour la race Maine Anjou, les seuils se basent sur les moyennes de la race. 22

39 4.3 Circuit de l information Les EDE concernés retiennent, à partir de la proposition de la Commission raciale, les élevages à contrôler, organisent la réalisation matérielle des contrôles et appliquent les sanctions éventuelles. Les Bovins Croissance concernés réalisent le plus souvent les contrôles et peuvent prendre des sanctions éventuelles, conformément à leurs statuts ou à leur règlement intérieur. Les UPRA ou Herd Book (Livres Généalogiques) prennent les sanctions éventuelles, conformément à leur statut où à leur règlement intérieur. 4.4 Rôle de l Institut de l Elevage L Institut de l Elevage assure par l intermédiaire des Agents Nationaux du Contrôle des Performances «viande la coordination, le suivi et la supervision des contrôle; il élabore et fait évoluer, le protocole de contrôle validé par les partenaires (fédération BOVINS CROISSANCE, France UPRA Sélection). Enfin, en fin de campagne des contrôles réalisés, un bilan par département est dressé qui fait même apparaître les causes de refus de contrôle. 23

40 4 EME PARTIE : PROBLEMATIQUE DES ENREGISTREMENTS DES INFORMATIONS POIDS ET CONDITIONS DE NAISSANCE Afin de sélectionner efficacement des géniteurs, il est nécessaire d appliquer à toutes les étapes de choix des méthodes rigoureuses et fiables de récolte d information et d exploitation statistique et génétique des données récoltées. Le but des programmes de génétique est de mettre en évidence les meilleurs géniteurs de chaque génération afin d organiser leur diffusion et leur utilisation tout cela dans le souci d améliorer la productivité de la base de sélection. L institut de l élevage et l INRA ont la responsabilité de la conception des protocoles techniques nécessaires au dispositif d amélioration génétique des animaux d élevage afin d optimiser l efficacité de ces schémas. Poids et Condition de Naissance sont des performances dont la nature est spécifique par rapport aux autres performances enregistrées dans les élevages au contrôle de performance, pour lesquelles un agent vient dans l élevage afin de constater et de collecter la performance. Le Poids Naissance repose sur la déclaration de l éleveur au moment de la notification. On le sait aujourd hui, il existe des difficultés pour l éleveur de peser réellement les veaux à la naissance. Les poids naissance sont plus souvent estimés que pesés. Cela entraîne une baisse de la variabilité ainsi qu une remise en cause de la fiabilité des données, autant d éléments qui fragilisent l efficacité des outils de sélection. Ainsi, les observatoires en Charolais et Limousin montrent qu il existe des écarts de poids importants entre les élevages qui pèsent réellement et ceux qui estiment. De plus en plus, cette donnée fait l objet de controverses quant à sa fiabilité. C est pourquoi, il est nécessaire d y apporter une vigilance particulière. 1. Importance des facilités de naissance Les facilités de naissance ont un caractère relativement important dans tous les élevages et particulièrement dans les élevages bovins viande. Pour cela, elles ont pris une grande place dans les schémas de sélection de chaque race allaitante. 24

41 1.1 Importance économique en élevage La fréquence des dystocies en élevage allaitant a une incidence sur le revenu de l exploitation. "Les difficultés de vêlage augmentent le coût de production du fait des interventions nécessaires et du risque de mortalité de ces veaux et de leurs mères " (MENISSIER et al. 1978). Tout d abord, si le veau (ou la vache) vient à mourir, il s agit d une perte lourde pour l exploitation, la vente des veaux en élevage allaitant constitue la principale source de revenu de l exploitation. D autre part, l appel du vétérinaire engendre un coût d intervention. Les problèmes liés au vêlage sont la cause de la majorité des pertes de veaux. On observe une forte augmentation des veaux mort-nés et des veaux morts dans la phase 0-48 h en cas de dystocie (MENISSIER, 1978). La mortalité de 48 h au sevrage est aussi accrue, dans le cas de césariennes. Cette mortalité surélevée des produits affecte la productivité numérique des troupeaux. Elle entraîne une diminution des ventes et donc du revenu de l éleveur. Par ailleurs, même lorsque les veaux s en sortent, ils rencontrent des problèmes après la naissance. Les veaux issus de vêlage difficiles connaissent des retards de croissance par rapport aux autres veaux. D après COMBEAU (1991), ce retard est causé par un certain état de fatigue favorisant parfois la réceptivité à certaines maladies. Chez les mères, on constate même une dégradation du comportement maternel pouvant aller jusqu à l abandon du veau. Les vêlages dystociques pénalisent les vaches après la mise-bas. Au niveau de la fertilité, MENISSIER (1974) observe une diminution de 30,5 % des femelles gestantes pour un groupe ayant subi une intervention chirurgicale par rapport à un groupe d animaux ayant eu un vêlage facile. De plus, les rétentions placentaires sont plus longues tout comme la durée des anoestrus post-partum. Elles sont aussi pénalisées au niveau de la production laitière ce qui a une incidence sur la croissance de leurs veaux avant sevrage (BONNET, 1973, cité par MENISSIER, 1979). 1.2 Place des facilités de naissance dans les schémas de sélection Grâce aux index IFNais et AVel mais aussi des index ISEVR et IVMAT, on peut sélectionner les animaux en vue de diminuer les problèmes au vêlage. De même, ils renseignent et donnent les moyens aux unités de sélection de chaque race de choisir des reproducteurs performants sur ces critères dans cette optique. Pour ce qui est des index sur les facilités de naissance, on a déjà vu qu IBOVAL procède aux calculs sur la base des déclarations de naissance sur lesquelles sont inscrits le poids du veau à la naissance ainsi que la condition de vêlage. L éleveur a les moyens grâce à cette indexation, de pouvoir sélectionner ses animaux sur les facilités de naissance si elles constituent une de ses priorités. D autre part, la sélection sur les facilités de 25

42 naissance s effectue aussi avec l Insémination Animale (I.A.). Chaque taureau d I.A. bénéficiait d un agrément (on parle maintenant de mise sur le marché) et d une qualification. Les qualifications sont obtenues avec des seuils minimaux pour certains index variables selon le type de qualification. Les taureaux ne possèdent pas tous des qualifications. En ce qui concerne les facilités de naissance, il existe la qualification " Agréé Facilités de Naissance ". Celle-ci est obtenue lorsque l index FNTest (cet index est calculé de la même manière que IFNais mais il concerne les taureaux de testage) est supérieur à 110. L utilisation des taureaux ayant cette qualification est conseillée sur les génisses ou les vaches vêlant difficilement. La prise en compte des critères de facilité de naissance dans les schémas de sélection est importante. L utilisation d index précis, leur incorporation dans les index de synthèse ainsi que la mise en place de normes minimales montre la prépondérance de ce critère. Les éleveurs ont donc des moyens qui sont mis à leur disposition pour tenter de diminuer les problèmes au vêlage. 2. Evolution du contexte 2.1 Elevage Depuis quelques années, on a observé une augmentation générale de la taille des troupeaux (Cf. Figure 11). L élevage moyen est passé de 30 à 40 mères en l espace de quelques années (Alain a peut-être plus d éléments). Suite à cette évolution, il a fallu repenser l organisation des bâtiments d élevage. Ainsi, l étable entravée à été abandonnée pour passer à la stabulation libre. Deux principales causes peuvent aujourd hui expliquer les raisons du faible taux d animaux pesés à la naissance: les éleveurs ont maintenant moins de temps à consacrer à leurs animaux car la taille du troupeau a augmenté pour une même unité de travail. D autre part, la conception des nouveaux bâtiments et la réduction du temps passé auprès des animaux ou à leur contact ne favorise pas l acte de pesée et il existe un certain danger pour l opérateur lorsqu il pèse le veau avec la mère en liberté. 2.2 Stations d évaluations L émergence des stations d évaluation dans chacune des races pour un meilleur choix des reproducteurs pour la monte naturelle et dans certains cas pour l IA en complément des contrôles individuels maîtrisés par les entreprises de sélection, a provoqué des enjeux financiers importants autour des performances mesurées en ferme. En effet, certaines stations intègrent des Poids Naissances maximums comme critère d entrée ; exemple des SE Charolaise qui ne tolère pas un poids de naissance supérieur à 65 Kg. Les veaux les plus performants en ferme sont sélectionnés pour être évalués dans ces outils. D où une certaine crainte de voir de «fausses» déclarations faites par des 26

43 éleveurs pour ne pas pénaliser certains veaux. Or le seul levier possible pour un éleveur est la notification de naissance et entre autres le poids à la naissance et les conditions de naissance. 3. Intérêt des races et des organismes intervenant dans l enregistrement des performances De nombreuses structures sont aujourd hui concernées par le manque de fiabilité de ces deux données que ce soit les EDE, les Bovins Croissance, les UPRA ou encore les Races. Afin de savoir quelle est vraiment leur prise de conscience de la chose, j ai réalisé deux questionnaires (Cf. Annexes 11 et 12) avec l aide des agents nationaux de l Institut de l Elevage. Un questionnaire concerne les races où les contrôles sont déjà effectués c est à dire Charolais, Limousin, Rouge des prés et l autre concerne toutes les principales autres races allaitantes. Ces questionnaires vont jouer un rôle important dans les décisions qui vont être prises pour pallier ce problème de fiabilité. En effet, ils vont nous permettre pour chaque race de faire un bilan sur le degré d importance et le degré de prise de conscience du problème tout en ayant des avis de structures plus ou moins impliquées. De plus, cela va aussi nous permettre d avoir leur avis sur l intérêt de la sensibilisation, des contrôles ainsi que leur efficacité. 27

44 5 EME PARTIE : COMMENT FIABILISER LES DONNEES? DISCUSSION Afin d évaluer l ampleur des dégâts et de démontrer la nécessité d agir, on peut envisager avant toute chose de modifier la notification de naissance en demandant de préciser le moyen utilisé pour fournir l information du poids en ajoutant des cases (pesée, estimation, conversion du Rondo ou du Sandymètre). Il paraît important avant de prendre une décision de redéfinir les responsabilités de chacun des organismes concernés. En effet, il faut déterminer qui est vraiment responsable de cette information car c est un outil de la certification de la parenté bovine et non racial. Il paraît donc logique que la responsabilité revienne à l EdE. On a constaté qu il existe une certaine difficulté à sensibiliser les responsables de l enregistrement de la donnée hors berceau. La principale question qui se pose aujourd hui est de savoir s il faut continuer à utiliser cette information. En effet, qu est-ce qui est préférable? Continuer de relever une information sachant qu elle n est pas toujours fiable dans des proportions assez importantes et qu elle nous donne des index biaisés ou alors ne plus la prendre en compte et dans ce cas il n y aura plus d index de synthèse. Il est évident que ces informations sont vraiment importantes et qu il ne faut en aucun cas les négliger. En ce qui concerne le poids naissance plusieurs pistes ont été étudiées et sont possibles, néanmoins, pour les conditions de naissance, il n y a que la sensibilisation à envisager. 1. Sensibilisation 1.1 Conditions de naissance Il devient nécessaire de sensibiliser les éleveurs à une meilleure transcription des conditions de naissance et de leur expliquer qu ils ne se pénalisent pas en les déclarants bien. Il ne semble pas y avoir de difficultés particulières dans l enregistrement de cette information, encore faut-il bien comprendre ce que veut dire «sans assistance», «assistance facile»,, d où la nécessité d une campagne de sensibilisation nationale, même si des actions ont déjà été menées au niveau des races. Il faut maintenant savoir dans quel cadre et comment diffuser cette information (BGTA, salon). 28

45 1.2 Poids naissance A travers les quelques questionnaires que j ai pu récupérer, j ai remarqué que le manque de sensibilisation ressort très nettement. Il faut procurer des moyens techniques d aide à la pesée ou à l estimation des poids naissance déclarés par les éleveurs et proposer des moyens de suivi et d alerte dans les élevages à problèmes. Il apparaît aujourd hui nécessaire de faire de la communication afin de faire prendre conscience aux éleveurs de l importance de la fiabilité de ces données. Cette communication doit d abord passer par les techniciens qui sont là pour conseiller les éleveurs, mais aussi par la publication d articles sur des magazines spécialisés ou même sur internet. C est ce qui existe déjà sur le site de la station du pôle de Lanaud ( On y trouve en effet un répertoire de divers moyens de pesée. Au cours de ce stage, j ai pu répertorier grâce aux agents nationaux divers moyens utilisés pour peser les veaux. Ces méthodes ont été élaborées par les éleveurs eux mêmes, ils les ont pensés en fonction de leur bâtiment et de leur saison de vêlage. Ce sont toutes des méthodes fonctionnelles. Il faut donc maintenant les diffuser car le principal obstacle à la pesée est le manque de temps et d imagination. C est pourquoi, proposer des solutions aux éleveurs en ayant des exemples concrets leur donnera les moyens de progresser. 1.3 BGTA Il s agit de sensibiliser (conditions naissance et poids naissance) les éleveurs à travers le BGTA. Le BGTA existe aujourd hui mais uniquement pour les élevages VA4, il pourrait être intéressant et important de l étendre sous une forme simplifiée à toutes les races qui réalisent du contrôle de reproduction et donc à tous les éleveurs au contrôle de performances VA0 et VA4. Et pourquoi ne pas envisager cette optique pour les adhérents de la certification de la parenté dont les données servent aussi à l indexation. Ce document comporterait deux graphiques, le premier opposant la variabilité des poids naissance déclarés sur l exploitation et ceux de l observatoire et le second les conditions de naissance. Ce travail a déjà été réalisé par V. LACAZE pour les races Blondes d Aquitaine, Gasconne, Salers et Aubrac (Cf. Annexe 7). Cette sensibilisation à fréquence annuelle permettrait déjà aux éleveurs de voir où ils en sont par rapport à la race et ainsi de se remettre en question. Cela leur permettrait aussi de suivre leur évolution au cours des années, espérant que ce soit des progrès. Cet objectif a été fixé pour

46 2. Fournir des moyens pour conserver le relevé de l informations Poids Naissance Si cette donnée est conservée, il faut définir en quelle unité c est à dire en kg ou en cm. En effet, dans les déclarations de naissance, bon nombre de poids donnés sont mesurés par barymétrie avec le Rondo ou la Sandymètre et ensuite transcrits en kg. Malheureusement, il est aujourd hui impossible de connaître la fréquence des poids vraiment pesés car ce n est pas demandé dans la notification. 2.1 Conservation de l information Poids Naissance en Kg Mise à disposition des éleveurs d un dispositif permettant une estimation fiable des poids naissance : Un mètre ruban par race: Les éleveurs n auront pas plus de temps qu avant à consacrer à leurs animaux même s ils sont sensibilisés sur le problème, il faut donc penser à des moyens rapides d estimation du poids. On peut envisager la création d un ruban étalonné pour chaque race qui converti le tour de poitrine en kg. Ceci nécessiterait la création d abaques par races et donc de créer des observatoires pour chacune d entres elles. Il est vrai que cela permet une estimation plus juste mais on ne peut pas parler de pesée. Un des inconvénients est l entretien du système et la mise à jour des abaques: non seulement, il faut le faire au fil du temps grâce à des observatoires mais il faut le diffuser aux éleveurs et que ceux-ci en tiennent compte par le renouvellement des mètres rubans Référence moyenne de poids avec une échelle composée de différentes classes Il est aussi possible de diffuser des grilles de poids mise au point à partir des observatoires et réalisées en fonction des races et du sexe. Ce travail à déjà été réalisé par un stagiaire V.LACAZE pour quelques races (Cf. Annexe 8). On peut s interroger sur le risque lié au nombre de classes à proposer aux éleveurs. En effet, dans le travail déjà réalisé par V.LACAZE, il y a 7 classes de poids. Néanmoins, il faut prendre garde à ne pas proposer trop de classes de poids, ce qui reviendrait à peser pour classer l animal. Enfin, là aussi se pose le problème du renouvellement des grilles. 30

47 Figure 12 : Mètre à tension constante

48 2.1.3 Synthèse Avantages Moyens simples et rapides d utilisation Nécessite peu d entretien Inconvénients C est une estimation plus juste mais on ne peut pas parler de poids Rigueur de la mesure (tension du ruban) qui doit être réalisée par le même opérateur pour la répétabilité Mise à jour des abaques et diffusion de ceux-ci (mètres ruban et grilles de poids) Volonté de l INRA d avoir une indexation bi-caractère (PN et TP) plutôt qu une variable transformée 2.2 Information en cm Il s agit là de prendre le tour de poitrine des animaux à l aide d un mètre de couturière ou d un mètre à tension constante et de notifier l information sur la déclaration de naissance en cm. Ensuite l INRA réaliserait l indexation, soit en utilisant le tour de poitrine en cm directement, ou soit en le convertissant en poids. Suite à des discussions internes à l Institut de l Elevage, il semble que cette solution mérite d être étudiée. On pourrait dans cette étude avoir pour objectifs : 1. de tester le ressenti des éleveurs au niveau de la mesure du tour de poitrine en cm, 2. de déterminer les paramètres génétiques du tour de poitrine en cm, 3. de redéterminer les corrélations phénotypiques et génétiques entre ce tour de poitrine, le poids naissance et les conditions de naissance 4. de tester un mètre trouvé lors de la recherche bibliographique (Cf. Figure 12) qui a l avantage d appliquer une tension constante qui enlève un facteur de variation à la mesure Relevé de données Ce protocole devra être mis en place chez des éleveurs volontaires. Ces éleveurs auront deux actes à réaliser à la naissance: la pesée du veau et la mesure du tour de poitrine en cm avec un ruban à tension constante qui pourrait être fourni par l Institut de l Elevage ou un mètre ruban simple. Il est important que l acte soit réalisé à chaque fois par la même personne pour la répétabilité de la donnée. Afin de bien expliquer aux éleveurs dans quel but cette opération est lancée et comment procéder pour bien mesurer le tour de poitrine, j ai réalisé un document explicatif (Cf. Annexe 13). Il va y avoir pour cette opération tout un travail de recherche des éleveurs volontaires. Des éleveurs sont déjà répertoriés pour la race Blonde d Aquitaine. Il faut déterminer le nombre de veaux nécessaires par race pour atteindre les objectifs décrits par race et par campagne pour avoir des données fiables. 31

49 2.2.2 Indexation Même si le protocole sera bientôt mis en place chez les éleveurs, les données ne seront transformées que dans quelques années. Il n est pas possible aujourd hui de certifier que ce procédé soit réalisable et fiable, c est pourquoi il faut envisager des périodes d essais sur quelques campagnes de vêlages. C est ce qui sera mis en place pour les campagnes 2009 et Avant de généraliser cette méthode, l INRA devra disposer de données pour étudier une indexation en fonction d une mensuration en cm ou d un poids naissance en kg issu d une conversion du tour de poitrine, ces données seront celles fournies par les relevés des deux campagnes. 3. Sanctions Avant de sanctionner les éleveurs, on peut envisager des visites de routine se déroulant de la même manière que les contrôles. C est à dire avec pesées de veaux afin de sensibiliser les éleveurs sur leurs pratiques déclaratives et les variabilités observées. D après les questionnaires, les contrôles et par extension les sanctions paraissent incontournables. En effet, comment résoudre ce problème si aucune autorité n est mise en place. Il faut conserver la possibilité de sanctionner afin d être écouté. Elles permettent aux éleveurs de se remettre en question et ainsi les faire compléter la notification de naissance plus consciencieusement. Néanmoins, le pourcentage de sanctions réalisées par l EDE correspond uniquement à la moitié de celles préconisées par les commissions. En effet, les EDE hors berceau ont plusieurs races à gérer avec des seuils différents et ne comprennent pas forcément toutes les sanctions. Si les contrôles sont généralisées, cela nécessite de mettre en place des commissions pour chaque race ainsi que des observatoires. Seuils de performances En généralisant les contrôles, le travail débutera par la détermination des seuils de performances par race et par sexe. En général, une fois la sanction appliquée de demande de modification de la déclaration de naissance, les données poids naissance et/ou conditions de naissance sont ensuite utilisées pour l indexation alors qu elles ne sont absolument pas fiables. Il serait plus judicieux de ne plus l utiliser et de retirer définitivement l animal car toutes les informations qui suivent seront biaisées. 32

50 Néanmoins, cette situation demeure délicate dans la mesure où il est difficile de savoir qui doit-on remettre en question. Est-ce la déclaration de naissance et donc l éleveur ou est-ce la première pesée c est à dire le technicien? 4. Planification Voici la planification proposée pour l année à venir. étude barymétrie en cm juil-08 août-08 sept-08 oct-08 nov- 08 déc-08 janv- 09 févr- 09 recueil données formalisation première campagne analyses mise au point déploiement conditions naissance outils de pesée Comité technique FGE Commission FGE élaboration d'une plaquette COURNO FGE (1ère N 2008 version) Sensibilisation pré-sentation diffusion plaquette aux EdE et OBC Validation professionnelle présentation mars-09 avr- 09 Mise à jour plaquette FGE mai-09 juin-09 juil-09 diffusion plaquette aux éleveurs 33

51 CONCLUSION L objectif de ce stage était de faire le point sur les observatoires d enregistrement de ces informations ainsi qu une synthèse bibliographique des travaux déjà conduits sur le sujet et enfin d élaborer une stratégie d analyse de la fiabilisation des informations poids et conditions de naissance à moyen terme. Cette étude a permis de montrer que les races et les organismes sont assez sensibilisés à l amélioration de recueil de ces données, et qu il devient nécessaire d agir afin de ne pas détériorer les facilités de naissance en augmentant le poids naissance. Aucune solution de pesée «miracle» n a été découverte, mais il apparaît que des éleveurs ont trouvé d ingénieux et fonctionnels systèmes. Il faut donc communiquer sur ces systèmes pour montrer, même si on ne peut pas généraliser qu il est possible de peser des veaux dans toutes les conditions d élevage. On peut désormais conclure qu en dehors des cas de fraudes ou d erreurs volontaires dans la déclaration du poids et/ou de la date de naissance et/ou conditions de naissance, il n en reste pas moins vrai que l estimation du poids de naissance comporte une certaine imprécision et que la pesée réelle de tous les veaux est une contrainte lourde. C est pourquoi, la recherche de méthodes pouvant aider les éleveurs à s approcher du poids réel est nécessaire. Il est important que les éleveurs qui constituent la base de données se sentent relativement concernés par le poids et les conditions de naissance. En effet, la problématique d enregistrement des poids et condition de naissance est un sujet que les éleveurs et les organismes doivent prendre au sérieux car des poids de naissance correctement estimés permettront d éviter une dérive dangereuse à l échelon racial. Cette étude recense tous les moyens susceptibles d améliorer la fiabilité de ces informations. Une proposition concernant le relevé de l information par la mesure du tour de poitrine en cm a été retenue. Il paraît aujourd hui difficile de la mettre en œuvre dès la prochaine saison de vêlage, c est à dire août 2008 pour des questions logistiques et de saisonnalité des vêlages. Ce projet s ouvre donc sur la mise en place d un groupe de travail animé par l Institut de l Elevage, chargé entre autres de mettre en place cette expérimentation en élevage sur une partie de la campagne 2009 et sur la campagne Il y aura en 2009 et surtout en 2010, à conduire des analyses grâce à l emploi de stagiaires intégrés dans les équipes INRA et Institut de l Elevage. Il faudra également conduire une action de sensibilisation sur les méthodes de pesée du poids naissance et sur l enregistrement des conditions de naissance. Le point de lancement de cette sensibilisation pourrait être le salon de COURNON cet automne, événement au combien important de l élevage allaitant.

52 BILAN PERSONNEL DU STAGE Durant ce stage afin de regrouper tous les éléments nécessaires à la constitution de ce rapport, je suis allée rencontrer les agents nationaux à leurs antennes respectives. La rencontre avec le chef de projet Management de la Qualité Identification et Management de la Qualité Certification des parents m a permis de mieux cerner le domaine de l identification et sa complexité. De plus, pour mieux comprendre le monde de la génétique, mes encadrants ont tenu à me faire découvrir la diversité de ce milieu. Ainsi, j ai pu visiter la station d évaluation de taureaux Salers (Saint Bonnet de Salers dans le Cantal) et assister à une vente aux enchères. J ai aussi participé à des visites d élevage de Salers à haut potentiel génétique avec le Herd Book Salers. Ce stage m a donné la possibilité d assister à diverses réunions notamment une concernant la demande de mise en place d une indexation pour la race Brahman qui m a particulièrement marqué. Enfin, j ai eu la chance de faire une bonne approche d un domaine qui me motive particulièrement c est à dire le pointage morphologique des bovins. A l approche de la vie active, ce stage aura été très profitable tant au niveau technique qu humain. Toutes les expériences sont faites pour se former et celle-ci aura été très riche. J ai en effet eu la chance de travailler dans un domaine qui me motivait réellement et de ce fait acquérir un certain nombre de connaissances spécialement au niveau de la génétique.

53 BIBLIOGRAPHIE ABDALLAH O.Y., Variations génétiques de l aptitude au vêlage et de ses composantes. Thèse de doctorat, Faculté des sciences, Paris, pp INRA, La sélection de l aptitude au vêlage. Bulletin Technique du département de Génétique animale, n 27, 102p PHILIPSSON, FOULLEY J.L., LEDERER J., LIBORIUSSEN T., OSINGA A., Normes de qualification des taureaux et stratégies de sélection en vue de limiter les difficultés de vêlage et la mortinatalité. La sélection de l aptitude au vêlage. Bulletin Technique du Département de Génétique Animale, INRA, n 27, pp MENISSIER F., Difficultés de mise bas chez les bovins. Action conjointe des effets directs et maternels des gènes sur les caractères de production. Bulletin Technique du Département de Génétique Animale, INRA, n 29-30, pp HOUGHTON P.L., CORAH L.R., Calving difficulties. Cooperative Extension Service, Manhattan, Kansas, pp COMBEAU H., Variabilité génétique de l aptitude maternelle au vêlage en race Charolaise. Mémoire de fin d étude, ENITA de Bordeaux, 62 p. MINAUD B., Variabilité génétique de l aptitude maternelle au vêlage en race Limousine. Mémoire de fin d étude, ENITA de Bordeaux, 64 p Institut de l Elevage, contrôle en ferme des déclarations de naissance. Compte rendu n 2507 CPV509 ANDERSON P.T., RITCHIE H.D., Calving difficulty in beef cattle. Part I Factors affecting dystocia. Michigan State University / Beef Improvement Federation, 5p. Institut de l Elevage, Synthèse des travaux menés en pour une consolidation de la fiabilité des données de naissance. Compte Rendu n 2987, 20 p. MOULIN S., Analyse des données de poids à la naissance et de conditions de vêlage. Rapport de stage, IUT d Aurillac, 22 p. BARRET J., Fiabilisation des données de naissance en race Blonde d Aquitaine. Rapport de stage, Mémoire Ingénieur agronome ENSA de Toulouse, GILARD F., Analyse des poids à la naissance en race Blonde d Aquitaine. Rapport de stage, BTS PA lyceé agricole de Melle, 35p BOSC E., Projet de constitution d un observatoire poids naissance en race salers. Rapport de stage, 20p COUTOU S., Analyse des poids naissance et de leur facteurs de variation en race Gasconne. Rapport de stage, BTS PA, 34p

54 NOZIERE S., 2004 ; Incidence des poids naissance sur l évaluation génétique des reproducteurs en race salers. Rapport de stage IUT Aurillac 20p BERRECHET P., Observatoire des poids de naissance p9-p10. Génétique et reproduction n 51 TRELAT S., contrôles poids naissances en race Limousine : vers une prise en compte des spécificités du milieu. Rapport de stage Licence professionnelle, lycée agricole Les Vaseix, Limoges 38p BRUNEAU J-C., Le poids naissance : une donnée pas toujours faible? rapport des stage Midatest 25p NEUTZ E., Facilité de naissance en race Limousine : bilan et perspectives p21-p25. Bovins Limousins 56p.

55 LEXIQUE Dystocie : difficultés survenues lors de la descente du fœtus dans la cavité pelvienne et au moment de la naissance Multipare : femelle ayant déjà mis bas plusieurs fois Parturition : mise bas Pointage : appréciation de la morphologie d un animal

56 GLOSSAIRE APCA BGTA BLUP BNI CASDAR CI CIA COST CTIG ECB EDE ES FBC FNB FNEC FNO FNPL FUS FGE FIVA IBOVAL IE INRA ITEB MNE OP OS PN SE SIG TP UNCEIA UPRA Assemblée Permanente des Chambres d Agriculture Bilan Génétique du Troupeau Allaitant Best Linear Unbiaised Predictor Base Nationale d Indexation association de développement Agricole et Rurale Contrôle Individuel Centre d Insémination Artificielle Comité d Orientation Scientifique et Technique Centre National de Traitement Informatique Etat Civil Bovin Etablissements Départemental d Elevage Entreprise de Sélection Fédération des organismes Bovin Croissance Fédération Nationale Bovine Fédération Nationale des Eleveurs de Chèvres Fédération Nationale Ovine Fédération Nationale des Producteurs de Lait France Upra Sélection France Génétique Elevage Fiche Individuelle Vache Allaitante Indexation des Bovins Allaitants sur performances en ferme Institut de l Elevage Institut National de la Recherche Agronomique Institut Technique de l Elevage Bovin Maison Nationale des Eleveurs Organisme de Producteurs Organisme de Sélection Poids Naissance Station d Evaluation Système d Information Génétique Tour de poitrine Union nationale des Coopératives d Elevage et d Insémination Artificielle Unité de sélection et de Promotion de la Race

57 LISTE DES ANNEXES Annexe 1 Liste des unités de programme Annexe 2 Notification de naissance Annexe 3 Moyen de pesée Annexe 4 Notice d utilisation du Rondo Annexe 5 Table de Weigband Annexe 6 Tableau de conversion de 1921 Annexe 7 Document de sensibilisation Annexe 8 Grille de poids Annexe 9 Méthode de calcul des classes de poids Annexe 10 Tableau de conversion mis au point par Midatest Annexe 11 Questionnaire races avec contrôles Annexe 12 Questionnaire races sans contrôles Annexe 13 Estimation du poids vif des veaux par la mesure du tour de poitrine

58 ANNEXE 1 : LISTE DES UNITES DE PROGRAMME -Bâtiment -Bien-être -Charte des bonnes pratiques d élevage -Cheval-Equins -Conduite et alimentation du troupeau laitier -Economie de l élevage et des filières -Environnement -Génétique bovins allaitants -Génétique bovins lait-contrôle laitier -Génétique ovins allaitants -Identification et Traçabilité Animale -Logiciel pour les éleveurs -Méthodes et démarches de conseil -Méthodes statistiques -Ovin lait -Ovins et Bovins allaitants -Pastoralisme -Pâturage et systèmes fourragers -Produits fermiers -Qualité du lait -Reproduction -Ressources génétiques -Santé animale -Signes de Qualité et d Origine SIQO -Systèmes d exploitation bovins allaitants -Systèmes d exploitation bovins lait -Système d exploitation ovins allaitants -Techniques caprines -Technologie et Qualité des viandes -Traçabilité des pratiques et des produits -Traite -Travail en élevage -Veau de boucherie source :

59 ANNEXE 2: NOTIFICATION DE NAISSANCE

60 ANNEXE 3: MOYEN DE PESEE

61 ANNEXE 4 : NOTICE D UTILISATION DE RONDO

62 ANNEXE 5 TABLE DE WEIGBAND

63 ANNEXE 6 : TABLEAU DE CONVERSION DE 1921

64

65 ANNEXE 7 : DOCUMENT DE SENSIBILISATION

66 ANNEXE 8: GRILLE DE POIDS Exemple de la race Blonde d Aquitaine Mâles Proposition de catégories de poids: PN classes très petit petit plutôt petit moyen plutôt gros gros très gros Femelles Proposition de catégories de poids: PN classes très petit petit plutôt petit moyen plutôt gros gros très gros

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