Adénocarcinome de l ouraque

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Adénocarcinome de l ouraque"

Transcription

1 CAS CLINIQUE Progrès en Urologie (2001), 11, Adénocarcinome de l ouraque Mohamed DAKIR (1), Zakaria DAHAMI (1), Ismaïl SARF (1), Rachid ABOUTAIEB (1), Ali TAHRI (2), Abdelouahed KAHLAIN (2), Saad BENNANI (1), Mohamed ELMRINI (1), Saad BENJELLOUN (1) (1) Service d Urologie, (2) Service d Oncologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc RESUME Le cancer de l'ouraque est une forme rare de tumeur de vessie. L adénocarcinome mucosecrétant représente la forme histologique la plus fréquente. Sa latence clinique rend son pronostic péjoratif au moment du diagnostic. Nous rapportons une observation d'une tumeur de l'ouraque métastatique révélée par une hématurie. La revue de la littérature rappelle la rareté de cette tumeur et précise ses différents aspects. Mots clés : Vessie, ouraque, adénocarcinome. Le cancer de l'ouraque est une tumeur rare qui survient dans moins de 0,34% des cancers de vessie [2], elle représente 20 à 40% des adénocarcinomes de la vessie [18]. C'est une tumeur qui reste très agressive et infiltrante. Non diagnostiqué à un stade précoce, son évolution rapide rend son pronostic très sombre. Le traitement chirurgical radical à un stade localisé reste la seule chance pour une meilleure survie. Nous rapportons un cas d'adénocarcinome de l'ouraque stade IVb selon la classification de Sheldon [23], traité par chimiothérapie palliative. OBSERVATION Madame J.A., âgée de 54 ans, sans antécédent médical ni toxique présentait depuis 3 mois une hématurie terminale avec pollakiurie et brûlures mictionnels associée à des algies pelviennes sans trouble digestif ni méno-métrorragie évoluant dans un contexte d altération de l'état général. L'examen clinique ne retrouvait pas de masse abdominale palpable. Les fosses lombaires étaient libres. Les touchers pelviens étaient normaux. L'échographie vésicale retrouvait une masse hétérogène de 23 x 33 mm de diamètre, qui siège au niveau du dôme vésical (Figure 1). La tomodensitométrie montrait qu elle infiltrait le muscle droit de l'abdomen avec des métastases hépatiques, une ascite de moyenne abondance et de multiples adénopathies abdominales (Figure 2). Les diagnostics évoqués à ce stade étaient soit un cancer de l ouraque avec envahissement de la paroi antérieure de la vessie, une tumeur de vessie infiltrante et métastatique ou un sarcome du muscle grand droit localement avancé. Figure 1. Echographie vésicale : masse au niveau du dôme vésical. La cystoscopie, réalisée sous anesthésie locale, trouvait une tumeur bourgeonnante de 4 cm localisée au dôme vésical, le reste de la muqueuse vésicale était sans particularité. Plusieurs biopsies à la pince ont été réalisées. L étude anatomopathologique a mis en évidence une prolifération carcinomateuse glandulaire bien différenciée à cytoplasme basophile et clair mucosécrétant à PAS positif et rarement bleu alcien positif, concluant ainsi à un adénocarcinome bien différencié mucosecrétant, sans cystite glandulaire associée (Figures 3 et 4). La rectosigmoïdoscopie à la recherche d une tumeur primitive à localisation rectocolique était normale. Manuscrit reçu : novembre 2000, accepté : avril Adresse pour correspondance : Dr. Z. Dahami, 113, avenue de Nice, Anfa, Casablanca, Maroc. zdahami@hotmail.com 690

2 Figure 2. TDM abdominopelvienne : masse hétérogène du dôme vésical qui envahit la paroi abdominale. Figure 3. Grossissement x 400, coloration hématéïne-éosine : prolifération adénocarcinomateuse glandulaire bien différen - ciée. Le siège tumoral au niveau du dôme vésical, l aspect tomodensitométrique et les données anatomopathologiques évoquaient le diagnostic d adénocarcinome de l ouraque. Devant l'aspect métastatique de la tumeur, la patiente a été soumise à trois cures de chimiothérapies à base d Endoxan 1 gr à J1-J2 et de Platamine 25 mg à J1, J2, J3. Avec un recul de 14 mois, la patiente présentait une ascite de grande abondance et des métastases multiviscérales. DISCUSSION L'ouraque est un reliquat embryonnaire d origine allantoïdienne sous forme d'un tube qui repose entre le péritoine et le fascia transversalis limité latéralement par les cordons fibreux des artères ombilicales il s'étend du Figure 4. Grossissement x 400, coloration PAS : mise en évi - dence de la mucosécrétion au niveau des cellules carcinoma - teuses. dôme vésical à l'ombilic et mesure 3 à 10 cm de longueur [19, 24]. Sa composition histologique est faite de trois couches : interne faite d'un épithélium transitionnel à activité sécrétoire, moyenne faite de tissu conjonctif, et externe musculaire lisse [24]. La première description d'une tumeur de l'ouraque est rapportée par HUE et JACQUIN en 1863 [23]. Sa fréquence varie de 0,1 à 0,7% des cancers de vessie. JOHNSON sur une série de 2154 patients porteurs de tumeurs de vessie retrouve 14 cas de tumeurs de l'ouraque, soit 0,64% [8]. Actuellement, moins de 400 cas sont rapportés dans la littérature. L'âge moyen de survenue est la cinquantaine (40 à 70 ans). Le sexe masculin est le plus souvent atteint dans 60 à 70% des cas (1, 5, 8, 17, 23) et le type histologique le plus fréquent est l'adénocarcinome dans 85 à 90 % des cas [2]. Pour NE W M A N [14], 69% des tumeurs de l ouraque sont des adénocarcinomes mucosécrétants, 15% sont des adénocarcinomes non mucosécrétants et 16% sont des carcinomes transitionnels ou épidérmoïdes. SHELDON [23] retrouve 85% d'adénocarcinome, 8% de sarcome, 3% de carcinome épidermoïde et 3% de carcinome transitionnel. L'association à une tumeur urothéliale de la vessie n'est retrouvée dans la littérature que dans un seul cas [18]. Dans sa portion intravésicale, l'adénocarcinome de l'ouraque se développe à l'intérieur de la paroie vésicale et infiltre secondairement la muqueuse vésicale [17]. Sur le plan clinique, sa latence clinique rend son diagnostic tardif et 83% des patients présentent un stade III lors du diagnostic [23] L'hématurie macroscopique reste le signe révélateur le plus fréquent ; elle est retrouvée dans 75% des cas [2]. L'émission de mucus dans les urines est rare, elle passe généralement inaper- 691

3 çue et n'est présente que dans 25% des cas. Cette sécrétion de mucus quand elle existe est évocatrice d'adénocarcinome mucosecrétant [14]. Une douleur hypogastrique est souvent présente. L'examen cl inique peut retrouver une masse sus pubienne sensible associée parfois à une fistule ombilicale laissant suinter du sang, du pus ou du mucus. Des troubles mictionnels, à type de pollakiurie et des brûlures mictionnelles, sont souvent présents. Le bilan radiologique retrouve à l'urographie intraveineuse une image de soustraction au niveau du dôme vésical à un stade évolué de la tumeur [14], elle permet de rechercher un retentissement sur le haut appareil urinaire et des calcifications pelviennes [24]. L'échographie vésicale permet de préciser la taille et le siège de la tumeur [17]. La tomodensitométrie est impérative pour le diagnostic topographique et lésionnel. Elle montre une tumeur à développement intra et extravésicale qui fuse vers l'ombilic sous les muscles grand droit de l'abdomen. Elle permet aussi d'apprécier l'envahissement locorégional (paroi abdominale, pelvis) et métastatique ganglionnaire intrapéritonéal et hépatique [7, 10, 24, 26]. La cystoscopie combinée au palper hypogastrique permet d'explorer le dôme vésical et retrouve un aspect papillaire, polypoïde [24] ou hémorragique et ulcéré [2, 9, 15, 23]. Elle permet de faire une biopsie et de poser le diagnostic de certitude. Une biopsie de la muqueuse vésicale périlésionnèlle doit être systématique pour éliminer une cystite glandulaire qui plaiderait en faveur d'un adénocarcinome de la vessie [7, 15]. Cependant, à un stade précoce, la cystoscopie peut être normale lorsque la tumeur est intramurale. La recherche endoscopique et radiologique d'un adénocarcinome des organes de voisinage (rectum, colon, utérus) doit être systématique [1]. L'imagerie par résonance magnétique a actuellement un grand intérêt dans le diagnostic des tumeurs de l'ouraque [21]. Elle est utilisée en cas de contre indication au produit de contraste ou de doute diagnostic [24]. Le dosage des marqueurs tumoraux sériques CA125 et ACE peuvent être augmentés, leur intérêt réside dans la surveillance post opératoire [6, 16]. Devant cette tumeur de vessie, plusieurs critères doivent être rechercher pour retenir le diagnostic de tumeur d origine ouraquienne [2, 7, 15] : - Le siège au niveau du dôme ou de la face antérieure de la vessie. - Le développement extravésical de la tumeur. - L absence de cystite glandulaire ou d atteinte de l urothélium vésical bordant la tumeur. - L absence d adénocarcinome digestif. - La présence de reliquats ouraquiens. - La présence d une masse sus-pubienne. Ces éléments doivent être corrélés à l examen physique, endoscopique, anatomopathologique et tomodensitométrique. Après ce bilan clinique, radiologique et cystoscopique nous pouvons classer cette tumeur selon la classification de Sheldon [23] : Stade I : absence d'envahissement de la muqueuse de l'ouraque, stade II : invasion confinée à l'ouraque, stade III : extension locale à la vessie IIIa, à la paroie abdominale IIIb, au péritoine IIIc, aux organes de voisinages IIId, stade IV : métastases lymphatiques régionaux IVa, métastases à distance IVb. Au total, le diagnostic de tumeur de l ouraque est basé essentiellement sur l examen cystoscopique qui objective une tumeur unique du dôme vésical dont la biopsie fait le diagnostic de certitude par la mise en évidence d un adénocarcinome dans la paroi vésicale sans atteinte de l urothélium qui borde la tumeur [6, 8, 26]. La tomodensitométrie montre une tumeur à développement extra-vésical qui s étend vers l ombilic sous les muscles grands droits abdominaux [7]. Le traitement chirurgical consiste en une large exérèse de l'ouraque emportant l'ombilic, la graisse de l'espace prévésical avec une cystectomie partielle ou totale et curage lymphonodal ilio-obturateur bilatéral [4, 5, 12, 18, 22], associé parfois à l'ablation du feuillet postérieur de la gaine du muscle grand droit et du péritoine [24]. Pour la plupart des auteurs, l exérèse de l'ouraque associée à une cystectomie partielle représente le traitement de choix permettant ainsi de préserver un bon système de continence et d éviter les problèmes d impuissance [4, 5, 9, 12, 22]. Pour SHELDON, cette attitude ne se conçoit que pour le stade I (23). La cystéctomie totale pour les stades avancés (III et IV) reste une indication de nécessité [26]. DANDEKAR [5] a colligé 21 cas traités sur une période de 18 ans, le taux de survie était de 56,3% après cystectomie partielle et 25,9% après cystectomie totale. Il apparaît néanmoins, que plusieurs cas de survie prolongée et de guérison ont été obtenus après une chirurgie partielle [4, 22]. La place de la chimiothérapie n est pas claire [20, 24, 28] : plusieurs protocoles de chimiothérapie ont été utilisés, mais sans succès ni bénéfice apparent [8, 25]. La chimiothérapie systémique comprenant 5-fluorouracil, mitoxantrone, mitomycine-c semble agir sur l'adénocarcinome de l'ouraque dans les tumeurs non résécables [11, 692

4 20] et métastatiques [13, 27]. Cette chimiothérapie peut être utilisée en post opératoire [5]. L association 5-fluorouracil, doxorubicine et mitomycine peuvent être utilisé comme traitement adjuvant (6). La radiothérapie n a pas d efficacitée sur ces tumeurs [23, 24, 28]. La surveillance post opératoire sera basée sur le dosage des marqueurs tumoraux, la cystoscopie en cas de cystéctomie partielle et la tomodensitométrie qui permettent de détecter une récidive locale ou métastatique. GUARNICIA [6] et NEWMAN [14] estiment que le CA125 est utile pour la surveillance post opératoire des patients. La persistance d un taux élevé plaiderait en faveur d une chimiothérapie complémentaire [6]. Pour OKAMOTO [16], le dosage de l ACE permet une surveillance post opératoire. Malgré le traitement chirurgical, les récidives locorégionales et les métastases restent fréquentes faisant de cette tumeur une affection grave [10]. Une revue de la littérature faite par KAKIZOE à propos de 72 cas retrouve une récidive locale dans 51,3% des cas [28]. La survie à 5 ans reste très faible, et varie de 6,5 à 25% [6, 17, 19, 26]. CONCLUSION L'adénocarcinome de l ouraque reste une tumeur redoutable d'évolution fatale. Son diagnostic repose sur la cystoscopie avec biopsie associée à une tomodensitométrie systématique. Son pronostic reste sombre et ne peut être amélioré que par un diagnostic précoce et une chirurgie d'exérèse large avec des marges chirurgicales de sécurité saines [8, 23]. REFERENCES 1. ALVAREZ C., SANCHEZ MERINO J.M., BUSTO CANTANON L., POMBO FELIPE F., ARNAL MONREAL F. Mucinous adenocarcinoma of the urachus synchronic with colorectal adenocarcinoma. Value of immunohistochemistry in the differential diagnosis. Actas Urol. Esp., 1998, 22, BRICKS S., FRIEDMAN A., POLLACK H. Urchal carcinoma. Radiology, 1988, 169, BROZOO N., WITEHEAD E.D., McKIEL C.F. Carcinoma of the urachus : report of two cases and review of the litterature. J. Urol., 1968, 100, D'ADDESSI A., RACIOPPI M., FANASCA A., LA ROCCA L.M., ALCINI E. Adenocarcinoma of the urachus : radical of conservative surgery? A report of a case and review of the litterature. Eur. J. Surg. Oncol., 1998, 24, DANDEKAR N.P., DALAL A.V., TONGAONKAR H.B., KAMAT M.R. Adenocarcinoma of bladder. Eur. J. Surg. Oncol., 1997, 23, GUARNACIA S., PAIS V., GROUS J., SPIRITO N. Adenocarcinoma of the urachus associated with elevated levels of CA125. J. Urol., 1991, 145, JEMNI M., ELMANSOURI F., BENSLIMAN L., NJEH M., ELOUKADI M., AYED M. Le cancer de l'ouraque. J. Urol (Paris), 1992, 98, JOHNSON D.E., BRYON HODGE G., ABDUL-KARIM F.W., AYALA A.G. Urachal carcinoma. Urology, 1985, 26, LACOSTE M.J., LACHARD A., COULANGE C., GAUVIN C., RAMPAL M. L'adénocarcinome primitif de la vessie. A propos de 5 observations. J. Urol (Paris), 1985, 91, LOGGIE B.W., FLEMING R.A., HOSSEINIAN A.A. Peritoneal carcinomatosis with urachal signet-cell adenocarcinoma. Urology, 1997, 50, LOGOTHETIS C.J., SAMUELS M.L., OGDEN S. Chemotherapy of adenocarcinomas of bladder and urachal origin: 5-fluorouracil, doxorubicine, and mitomycin-c. Urology, 1985, 26, MATTELAER P., WOLFF J.M., JUNG P., IJZERMAN W., JAKSE G. Adenocarcinoma of the urachus: 3 cases report and a review of the litterature. Acta Urol. Belg., 1997, 65, MOHANTI H.K., KUMAR L., BISWAL B.M., LAL P., RATH G.K., PADH A.K. Agressive bone metastases in urachal carcinoma. Urol. Int., 1996, 57, NEWMAN P., PRICE-THOMAS J.M. Carcinoma of the urachus associated with urachal adenoma. Br. J. Surg., 1991, 67, NJEH M., HAJRI M., JEMNI M., KARRAY M.S., ZERMANI R., BENJILANI S., AYED M. Le cancer de l'ouraque. a propos de deux cas. Ann.Urol., 1994, 28, O K A M O TO K., FUKUYAMA T., OKAMOTO E., Adenocarcinoma of the urachus associated with tromal osseous metaplasia. Urol. Int., 1993, 51, PARKER M. Urachal carcinoma: two cases reports and a review of the litterature. Br. J. Surg., 1983, 70, PAYEN E, LECHEVALLIER E, BRETHEAU D, LEPIDI H, DE FROMONT M., COULANGE C. Association d'un adénocarcinome de l'ouraque et d'une tumeur urothéliale de vessie. A propos d'un cas. Prog. Urol., 1996, 6, PICAUD A., MORIO B., BIDEAULT J., CAUDRON D., MARIOT- TE G., ETIENNE P. Péritonite due à un kyste suppuré de l'ouraque. J.Chir (Paris), 1993,130, QUILTY P.M. Urachal carcinoma: A response to chemotherapy. Br. J. Urol., 1987, 60, RAFAL R.B., MARKISZ J.A. Urachal carcinoma: The role of magnetic resonance imaging. Urol. Radiol., 1991,12, SANLUCCI R.A., TRUE L.D., LANGE P.H. Is partial cystectomy the tratement of choice for mucinous adenocarcinoma of the urachus? Urology, 1997, 49, SHELDON C.A., CLAYMAN R.V., GONZALEZ R., WILLIAMS R.D., FRALEY E.E. Malignant urachal lesions. J. Urol., 1984, 131: TRACKOEN G., HUBERT J., MANGIN P., SCHMITT M. Pathologie de l'ouraque. EMC. Urol. Nephrol., 1994, A

5 25. UEMURA H., KINOSHITA Y., KUBOTA Y., SHUIN T., HOSA- KA M. Use of polypropylene mesh for abdominal wall defect in surgery of advanced urachus carcinoma. Urol. Int., 1988, 43, VERGOS M., MESSINA M.H., LHOMME DESAGES B., CHA- PIUS O. Le cancer de l'ouraque. Une forme rare des tumeurs de vessie. J.Chir.(Paris), 1992, 129, YASUI T., OKAMURA T., AKITA H., KOJIMA M., KOHRI K. Urethral reccurence of an urachal carcinoma: A case report. Int. J. Urol., 1997, 4, KAKIZOE T., MATSUMOTO K., ANDOH M. Adenocarcinoma of urachus. Report of 7 cases and review of literature. Urology, 1983, 21, SUMMARY Adenoma of the urachus : a case report and review of the literature. Cancer of the urachus is very unusual. The lesion is a mucose - cretory adenocarcinoma. The diagnosis is usually established late, and has a serious prognosis because of a long clinical latency. We report a case of metastatic adenocarcinoma of the urachus revealed by hematuria. A review of the literature allows us to demonstrate the rarity of this tumour and to demonstrate its various clinical, histological, radiological and therapeutical aspects. Key words : Bladder, urachus, adenocarcinoma. 694

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

Cancer du sein in situ

Cancer du sein in situ traitements et soins octobre 2009 recommandations professionnelles Cancer du sein COLLECTION recommandations & référentiels Recommandations de prise en charge spécialisée Carcinome canalaire et carcinome

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Case report. Hernie de Spiegel: a propos d un cas. Open Access

Case report. Hernie de Spiegel: a propos d un cas. Open Access Case report Open Access Hernie de Spiegel: a propos d un cas Karim Ibn Majdoub Hassani 1,&, Fatimzohra Zahid 1, Hicham Anoune 1, Imane Toughrai 1, Said Ait Laalim 1, Khalid Mazaz 1 1 Service de chirurgie

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO

Recommandations 2005. Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations 2005 Prise en charge des patients adultes atteints d un mélanome cutané MO Recommandations pour la Pratique Clinique : Standards, Options et Recommandations 2005 pour la prise en charge

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Diplôme Universitaire Corrélations anatomo-physio-pathologiques en imagerie thoracique 25 mai 2011 Imagerie TEP et pathologie tumorale bronchique Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire Détection en coincidence

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons. Un taux de récidive de 30% dans les dix premières années chez des patientes en rémission complète après un traitement curatif, requiert

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du sein?

Qu est-ce que le cancer du sein? Cancer du sein Qu est-ce que le cancer du sein? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique de ESMO

Plus en détail

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique

Images en «franc» hypersignal T2 du pelvis féminin Atlas iconographique Images en «franc» hypersignal du pelvis féminin Atlas iconographique Cavet M, Soyer P, Malzy P, Bendavid S, Merlin A, Martin-Grivaud S, Rymer R RADIOLOGIE VISCERALE ET VASCULAIRE, HOPITAL LARIBOISIERE

Plus en détail

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum

Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Apport de l IRM dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction Matériel

Plus en détail

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France.

Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées. The role of surgery in the era of targeted therapy. * Non ouvert en France. dossier thématique Place de la chirurgie à l heure des thérapies ciblées The role of surgery in the era of targeted therapy P. Bigot*, J.C. Bernhard** Points forts» En association avec l immunothérapie,

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer de l œsophage?

Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Cancer de l œsophage Qu est-ce que le cancer de l œsophage? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie

Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie Tumeurs rectales Bilan initial et Imagerie Ou en est on plus de 10 ans après? Valérie LAURENT(1) François JAUSSET (1) Laurence CHONE(2) Laurent BRESLER(3) Adeline GERMAIN (3) Thibaut FOUQUET(3) Didier

Plus en détail

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire T. Mognetti et F. Giammarile Introduction La TEP-FDG (Tomographie par Émission de Positons après injection de 18 F- Fluoro-2-Déoxy-Glucose) est un des

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie

G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge du cancer du foie G U I D E P A T I E N T - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge du cancer du foie Décembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07

Les différents types de cancers et leurs stades. Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 Les différents types de cancers et leurs stades Dr Richard V Oncologie MédicaleM RHMS Baudour et Erasme La Hulpe 1/12/07 CARCINOGENESE multiple steps, accumulation d altd altérations continuum lésionnel

Plus en détail

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps.

Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Entérocolpodéfécographie associée à l'étude du temps de transit colique: procédure diagnostique pour exécution en même temps. Marco Estienne, Piero Glorialanza, Veronica Giasotto, Fabrizio Gandolfo, Marianella

Plus en détail

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN)

Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA. Doctorant: Camelia MICU (DEMETRIAN) UNIVERSITÉ DE MÉDECINE ET PHARMACIE DE CRAIOVA FACULTÉ DE MÉDECINE CONTRIBUTIONS A L'ÉTUDE CLINIQUE ET MORPHOLOGIQUE DES CANCERS DU POUMON Coordinateur scientifique: Prof. Univ. Dr. Emil PLEŞEA Doctorant:

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD

PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD PRISE EN CHARGE DES DOULEURS DU POST-PARTUM ET DES DOULEURS POST-CHIRURGICALES MARTINE CORNILLET-BERNARD Douleurs du post-partum : Douleurs cicatricielles (déchirures ou épisio) Dyspareunies orificielles

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR

Essai Inter-groupe : FFCD UNICANCER FRENCH - GERCOR CLIMAT - PRODIGE 30 Etude de phase III randomisée évaluant l Intérêt de la colectomie première chez les patients porteurs d un cancer colique asymptomatique avec métastases hépatiques synchrones non résécables

Plus en détail

iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN jj) Numéro de dépôt: 90403174.7 Int. Cl.5: A61 K 37/66 g) Date

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Luxation traumatique du testicule. A propos de trois observations

Luxation traumatique du testicule. A propos de trois observations CAS CLINIQUE Progrès en Urologie (1999), 9, 322-326 Luxation traumatique du testicule. A propos de trois observations Pierre GIMBERGUES (1), Laurent GUY (1), Louis BOYER (2), Jean-Paul BOITEUX (1) (1)

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Cancers du larynx : diagnostic, principes de traitement (145a) Professeur Emile REYT Novembre 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Anatomie du larynx Physiologie de la phonation et de la déglutition

Plus en détail

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile

TVP fémorale. Systématisation. La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier. Thrombus mobile Systématisation VCI Fémorale Superf. 3/4 Iliaque Poplitée La TVP : écho-doppler JP Laroche Unité de Médecine Vasculaire CHU Montpellier Mars 2015 Fémorale Sural Difficultés et Pièges: écho-doppler Veineux

Plus en détail

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco

Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco Réseau Régional de Cancérologie ONCOPACA-Corse Charte régionale des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire de PACA, Corse et Monaco 1. CONTEXTE ET OBJECTIF Contexte : Cette présente charte a été définie

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes

L'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué

Plus en détail

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France 18F-fluorodéoxyglucose en oncologie. Expérience en Ile de France. 18 F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France H. FOEHRENBACH 1, J. LUMBROSO 2 1 Service Médecine Nucléaire, Hôpital

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic

Cancer de l œsophage. Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Cancer de l œsophage Comprendre le diagnostic Lorsqu on lui annonce qu elle a un cancer, une personne peut se sentir seule, avoir peur et être dépassée par

Plus en détail

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure

La déchirure. Les risques. Troubles périnéaux du post-partum. La déchirure Troubles périnéaux du post-partum La déchirure T. Linet La déchirure Les risques Entre 2 et 6 % de périnée complet mais TRES sous diagnostiqué car ± rupture du sphincter interne sur périnée semblant intact

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

De la chirurgie du nodule aux ganglions

De la chirurgie du nodule aux ganglions De la chirurgie du nodule aux ganglions Docteur Xavier CARRAT Institut Bergonié Clinique Saint Augustin Chirurgie des lésions bénignes de la thyroïde problématique opératoire «simple» avec indication portée

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

urinaire féminine à l effort de la femme

urinaire féminine à l effort de la femme Evaluation clinique préopératoire d une incontinence urinaire féminine à l effort de la femme Jean-François HERMIEU Service d Urologie CHU Bichat 46, rue Henri Huchard 75018 Paris E mail : jean-francois.hermieu@bch.aphp.fr

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

nfocancer Le cancer de l'ovaire www.infocancer.org Une initiative bénévole universitaire

nfocancer Le cancer de l'ovaire www.infocancer.org Une initiative bénévole universitaire Le cancer de l'ovaire Informations médicales clés Options thérapeutiques et leur suivi Recherche clinique Infos pratiques et carnet d'adresses Démarches à suivre, les administrations Une initiative bénévole

Plus en détail

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010

F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 F JABNOUN, H BERMENT, R KHAYAT, M MOHALLEM, Y BARUKH, P CHEREL Institut Curie Hôpital René Huguenin, Saint Cloud JFR 2010 Une anomalie ACR5 n est pas synonyme de malignité (VPP>95%) Quelle CAT après un

Plus en détail

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique AVIS D EXPERT Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique Dimitri Vordos, Guillaume Ploussard Service

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein?

Quels sont les facteurs qui font augmenter les risques de cancer du rein? Qu est-ce que le cancer du rein? L adénocarcinome rénal est le type le plus fréquent de cancer du rein 1. Le rôle des reins consiste à filtrer le sang et à évacuer les déchets de l organisme dans l urine.

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Informations sur le cancer de l intestin

Informations sur le cancer de l intestin Informations sur le cancer de l intestin Le cancer de l intestin fait partie des affections malignes les plus fréquentes et représente la deuxième cause de mortalité par cancer en Suisse. Cette maladie

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats Guy Valancogne Depuis la fin des années 90 : études pour le cas spécifique de l incontinence masculine, - certaines d entre

Plus en détail

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1) (1) Pôle d Imagerie, service de Radiologie, CHU Caen (2) Pôle Cardio-thoracique, service de Chirurgie

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA

Avis 23 avril 2014. BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 avril 2014 BARITEKAL 20 mg/ml, solution injectable Boîte de 10 ampoules de 5 ml (CIP : 34009 585 896 3 8) Laboratoire NORDIC PHARMA DCI Code ATC (2012) Motif de l

Plus en détail

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite.

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite. Chapitre 21 : Maladies du système génito-urinaire (Traduction de la p259) Aperçu du chapitre Les maladies du système génito-urinaire sont classées dans le chapitre 14 d ICD-10-CM. Elles ne sont pas dans

Plus en détail

Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ

Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ URO 43 7.0 07/2015-FR Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ La technologie d'image numérique 2 Solution numérique complète Cystoscopie vidéo mobile KARL STORZ Utilisé avec l'écran transportable C-MAC à éclairage

Plus en détail

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital

CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN. Prolapsus génital CENTRE D UROLOGIE PRADO-LOUVAIN Prolapsus génital Qu est-ce que c est? Le prolapsus génital est une affection féminine. Il se définit par une saillie des organes pelviens (vessie, utérus, rectum) à travers

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca

Cancer de l'œsophage. Comprendre le diagnostic. Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca Cancer de l'œsophage Comprendre le diagnostic Vous venez d apprendre que vous avez un cancer Une

Plus en détail

Qu est-ce que le cancer du pancréas?

Qu est-ce que le cancer du pancréas? Cancer du pancréas Qu est-ce que le cancer du pancréas? Laissez-nous vous expliquer. www.fondsanticancer.org www.esmo.org ESMO/FAC Patient Guide Series basés sur les recommandations de pratique clinique

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Dépistage du cancer colorectal :

Dépistage du cancer colorectal : Dépistage du cancer colorectal : Quels enjeux? Robert Benamouzig Gastro-entérologie Hôpital Avicenne Bobigny Le cancer colorectal dans le monde 3ème cause de cancer Augmentation 1975 : 500 000 cas 1990

Plus en détail

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE 2014 L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE L Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) est un nouveau modèle français d organisation

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein.

A l Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Octobre Rose est l occasion de mettre en valeur la filière de soins dédiée au cancer du sein. OCTOBRE ROSE 2013 La campagne Octobre Rose a pour but d inciter les femmes de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé du cancer du sein. Une femme sur trois ne se fait pas dépister ou pas de manière

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

Cancer colo-rectal : situation belge

Cancer colo-rectal : situation belge Cancer colo-rectal : situation belge J.-L. Van Laethem, MD, PhD Unité d'oncologie digestive Département médico-chirurgical de Gastro-entérologie Pas de conflit d intérêt déclaré Cancer du colon 7000 nouveaux

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail

APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS RECTALE

APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS RECTALE ROYAUME DU MAROC UNIVERSITE SIDI MOHAMMED BENABDELLAH FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE FES UNIVERSITESIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH FES APPORT DE L'IRM DANS LE BILAN D'EXTENSION LOCOREGIONALE DES TUMEURS

Plus en détail

Les cancers de l appareil génital féminin

Les cancers de l appareil génital féminin Recherche Information - prévention - dépistage Actions pour les malades et leurs proches Les cancers de l appareil génital féminin (col et corps de l utérus, ovaires) G R A N D P U B L I C Janvier 2009

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 4 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 4 novembre 2009 IRESSA 250 mg, comprimé pelliculé Boîte de 30 (CIP 395 950-7) ASTRAZENECA géfitinib Liste I Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

DOSSIER DE PRÉSENTATION

DOSSIER DE PRÉSENTATION DOSSIER DE PRÉSENTATION GUSTAVE ROUSSY ET LE CANCER DU SEIN OCTOBRE 2013 Gustave Roussy et le cancer du sein octobre 2013 page 1 DOSSIER DE PRÉSENTATION Gustave Roussy et le cancer du sein GUSTAVE ROUSSY,

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail