OHB et Cystites post- radiques

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "OHB et Cystites post- radiques"

Transcription

1 OHB et Cystites post- radiques M. Génestal DIU de Médecine Subaquatique et Hyperbare Journée nationale Lille 19 Mars 2010

2 Cystites radiques Lésions vésicales consécutives à une irradiation des organes pelviens (1) Aigues: pendant l irradiation => radiothérapeute Tardives: surviennent après l irradiation (post-radiques) dans un délai minimum de 3 mois à plusieurs années (en moyenne 2 ans) => urologue Facteurs de risque liés à la radiothérapie Dose > 65 Grays Volume irradié Schéma de fractionnement de la dose totale Technique: externe, conformationnelle, curiethérapie

3 I- Cystites post-radiques Physiopathologie

4 The radiotherapeutic injury a complex wound Denham JW et Hauer-Jensen M Radiotherapy and Oncology 2002: (2) Lésions par exposition aux radiations ionisantes Lésions de tissus organisés: plusieurs lignées cellulaires interactives et des molécules actives extracellulaires Lésions répétitives de tissus normaux par les ROS et RNS: série de petites agressions tissulaires, cellulaires léthales et non léthales sur les cellules in situ et le processus de réparation les radicaux libres entraînent une inflammation et une altération du processus de réparation: les réponses cellulaires et moléculaires sont exacerbées, supprimées ou altérées l agression est dépendante du protocole de radiothérapie: dose fractionnée (2 à 10 grays), programmation des doses, dose totale, volume irradié l agression radiothérapeutique est différente de l agression traumatique, thermique ou chimique qui sont en général uniques

5 Lésions post-radiothérapie des tissus normaux Les radiations ionisantes utilisées pour le traitement des tumeurs induisent des lésions précoces (early) et/ou tardives (late) des organes/tissus normaux environnants Les lésions associent des lésions pluricellulaires et extracellulaires,précoces et/ou tardives: Épithélium: dysfonction, nécrose, perméabilité, rupture Sous-muqueuse: inflammation aiguë, chronique, fibrose Vaisseaux: endothélium, sous-endothélium, musculeuse, adventice, micro et/ou artères, artérioles, veines => thromboses, fibroses, sténoses, ischémie, athérome, nécroses, télangiectasies, hémorragies Système nerveux: encéphalite, myélite, radiculite, névrite Organes: cœur, foie, reins, poumons, vessie/urèthre, rectum, intestin Os: ostéite, ostéoradionécrose

6 Cystites post-radiques Anatomo-pathologie post-radique (1) 1- Arrêt de la régénération urothéliale pendant 4 à 6 semaines après l irradiation = cystite aigüe précoce Muqueuse hyperhémique, oedémateuse et inflammatoire (cf peroxynitrite-parp pathway (3)) Vulnérabilité aux traumatismes et à l infection 2- Atteinte artério-capillaire sous-muqueuse dans les 6 mois à 2 ans après l irradiation = cystite post-radique Fibrose de l intima vasculaire Puis oblitération vasculaire Puis fibrose sous-muqueuse et musculaire

7 Cystites post-radiques Anatomo-pathologie post-radique (suite) 3- Atrophie urothéliale progressive pendant 10 ans après l irradiation Ischémie de la vessie secondaire à l hypovascularisation Fibrose-atrophie du tissu vésical avec télangiectasie 4- Rétraction vésicale par fibrose complète de la vessie Ulcères pariétaux Fistulisations dans les organes voisins Perforation spontanée de la vessie

8 Lésions post-radiques urinaires Cystite Muqueuse atrophique, télangiectasie, ulcérations, nécrose, fistules vésico-rectale ou vésico-vaginale, perforation spontanée Rétraction vésicale, hypertrophie pariétale, petite vessie Uréthrite Sténose, obstruction Incontinence Urétérite Sténose, obstruction, hydronéphrose Reflux vésico-urétéral, pyélonéphrite

9 Cystites post-radiques Cystoscopie (4) Baert J et al, British Journal of Urology 1998, 81: Femme 30 ans Cancer du col utérin Hystérectomie totale Radiothérapie pelvienne 50 Grays Radiothérapie ganglion mésentérique inférieur 60 Grays Curiethérapies 3 Cystite post-radique 10 mois post-radiothérapie - atrophie muqueuse, télangiectasie généralisée, - pétéchies, ulcération nécrotique du trigone vésical 20 séances d OHB 90 min - guérison contrôlée par cystoscopie

10 Lésions post-radiques urinaires complexes liées aux associations thérapeutiques Radio- chirurgie ± curiethérapie Radio- chimiothérapie Radio- chimio- chirurgicale Radio- hormonothérapie Radio- BCG thérapie Facteurs d aggravation: Traumatisme, infection, lithiase urinaire Iatrogénie: thermique, chimique, médicamenteuse locale ou générale Dénutrition, carences en micronutriments

11 II- Cystites-urèthrites post-radiques Signes Diagnostic Traitement

12 Lésions post-radiques Late effects toxicity scoring: : the SOMA scale Pavy JJ et al, Radiotherapy and Oncology 1995, 35: (5) Radiotherapy Therapy Oncology Group RTOG: North America + European Oncology Radiotherapy Treatment Chimiotherapy EORTC => SOMA scale pour chaque organe => LENT scores 4 degrés de gravité pour S, O, M: 0 à 4 (ex.: vessie/urèthre) Subjective: 5 signes (douleur, pollakiurie, hématurie, incontinence, obstruction), évaluation par le patient Objective: 4 signes (hématurie, cystoscopie, volume vésical maximum, volume résiduel), évaluation par le médecin Management: 5 traitements pour les 5 signes Total SOM: 14 paramètres côtés de 0 à 4 Score LENT: SOM / 14 ou SOM / nombre d items Analytic (oui/non, date): cystoscopie, exploration urodynamique, échographie vésicale, cystographie de contraste

13 Score SOMA-LENT = (Σ14( paramétres SOM chiffrés de 0 à 4) / 14 Analytic = 5 examens complémentaires SOMA Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4 Total Subjectif 5 signes Objectif 4 signes Management 5 traitements LENT = ΣnSOM / n

14 Cystites/uréthrites post-radiques Signes cliniques Grades 1 à 4 Douleur et/ou mictions impérieuses: gravité selon l EVA et les paliers d antalgiques utilisés Hématurie selon la gravité de l hémorragie (score SOM) Grade 1: hématurie occasionnelle et/ou microscopique Grade 2: hématurie intermittente sans anémie (Hb 13 g/dl) sans carence en fer Grade 3: hématurie persistante ± caillotage vésical ± anémie modérée (Hb = g/dl) ± carence en fer Grade 4: hématurie avec anémie grave (Hb < 11.7 g/dl) ± transfusions Pollakiurie: gravité selon l intervalle horaire entre 2 mictions nocturnes Incontinence: gravité selon le nombre de protections utilisées par jour Obstruction: jet diminué à sondage uréthral permanent

15 Cystites/uréthrites post-radiques Complications et examens complémentaires Bilan hématurie => cytologie urinaire, numération globulaire, ferritinémie ou récepteurs solubles de la transferrine Hématurie si hématies > 25 éléments/µl Anémie modérée si Hb = g/dl ( - 10%) Anémie grave si Hb < 11.7 g/dl ( - 20%) ou transfusions Carence en fer si ferritinémie < 30 µg/l ou si récepteurs solubles de la transferrine > 1,76 mg/l Bilan des facteurs aggravants des lésions postradiques Infection urinaire si bactériologie urinaire positive Dénutrition: poids, taille, IMC, évolution récente du poids (HAS) ± albuminémie < 30 g/l ± transthyrétinémie < 0,2 g/l Carences en vitamine C si ascorbatémie < 10 mg/l, scorbut si < 2.5 mg/l, en sélénium si sélénémie < 59 µg/l, en zinc si zincémie < µmol/l

16 Cystites/uréthrites post-radiques Formes cliniques selon la gravité Grades 1 à 4 Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4 Douleur Impériosités Hématurie Hb(g/dl) Fer / CGR Pollakiurie Intervalle Incontinence protection(s) Obstruction EVA Palier 1 Occasionnelle ouµscopique 3 à 4h < 1 /semaine Occasionnelle EVA Palier 2 Intermittente Hb 13 2 à 3h < 1 /jour Intermittente EVA Palier 3 Persistante Hb=11, ± sidéropénie 1 à 2h 2 /jour Catheter intermittent EVA > Palier 3 Permanente Hb < 11,7 transfusions 1h Permanente Catheter permanent

17 Cystites post-radiques Diagnostic = Cystoscopie positif: classification en 5 grades du RTOG / EORTC (6) Grade 0: pas de symptomatologie Grade 1: atrophie épithéliale légère, télangiectasie mineure, hématurie microscopique ou macroscopique occasionnelle Grade 2 : télangiectasie généralisée, pollakiurie modérée, hématurie macroscopique intermittente Grade 3: télangiectasie généralisée sévère avec pétéchies, pollakiurie sévère et dysurie, réduction de la capacité vésicale < 150 ml, hématurie macroscopique fréquente, anémie, carence en fer Grade 4: nécrose, vessie rétractée, capacité < 100 ml, cystite hémorragique sévère nécessitant des transfusions Grade 5: décès directement en relation avec les effets secondaires de la radiothérapie ou cystectomie d hémostase de sauvetage différentiel: tumeur récidivante ou nouvelle (urothéliome après adénocarcinome prostatique par exemple) lithiase urinaire traumatisme

18 Cystites/uréthrites post-radiques Formes cliniques selon les lésions postradiques associées Proctite post- radique (5,7) Douleur : rare, antalgiques 1 à 3, réfractaire Ténesme: rare, intermittent, réfractaire Incontinence: rare, intermittente, réfractaire Diarrhée: rare, intermittente, réfractaire Hémorragie: rare, transfusion, réfractaire Ulcération: perforation, fistule, colostomie Occlusion: partielle à complète Entérite post- radique (5) Ostéoradionécrose du bassin (5)

19 Cystites/uréthrites post-radiques Cancer de la vessie (1) 35% de lésions post-radiques Formes cliniques en fonction du cancer pelvien Résection endoscopique + radiothérapie ± chimiothérapie Cancer du col utérin 10% de lésions post-radiques Urétérites fréquentes, hydronéphrose Cancer de la prostate 15% de lésions post-radiques Cancer localisé: radiothérapie ou association radiochirurgicale (HAS) (8) Evolutivité du cancer: dosage PSA

20 Incidence of late rectal and urinaries toxicity after 3D-CRT end IMRT for localized prostate cancer Zelefsky MJ et al, Int J Radiol Oncol Biol Phys 2008,70: (9) N=1571 suivi moyen 10 ans (3D- CRT), 6.5 ans (IMRT) Cystite- Uréthrite grade 2 Incidence globale 15% Délai médian OHB-RX 30 mois Pollakiurie: 8% (< 70 Gy), 20% (70-81 Gy) Sténose uréthrale grade 3: 3% Facteur prédictif: cystite-uréthrite aigue précoce (OR 3.5) Proctite- Diarrhée grade 2 Incidence globale 6% Délai médian OHB-RX 17 mois Facteur prédictif: hémorragie-glaires aigues précoces (OR 7)

21 Incidence of late rectal and urinaries toxicity after 3D-CRT end IMRT for localized prostate cancer Zelefsky MJ et al, Int J Radiol Oncol Biol Phys 2008,70: (9) 1571 hommes, Grays suivis 10 ans Toxicité aigue grade 2 Toxicité tardive grade 2 Délai médian Signes principaux Résolution médiane Toxicité rectale 1 à 3% 6% 17 mois Hémorragie 26 mois Toxicité urinaire 16% 15% 30 mois Pollakiurie Non

22 Cystite post-radique hématurique Traitement classique Bases: arrêter et espacer les hématuries Les lésions vasculaires et la fibrose vésicales sont considérées comme irréversibles Moyens Hyperhydratation Lavages vésicaux avec sonde à double courant en cas de caillots ou de rétention obstructive Cautérisation sous cystoscopie: efficacité réduite (HAS) (10) Instillations vésicales sous cystoscopie sous AG ou ALR: formol, nitrate d argent, alun: efficacité réduite (11, 10) Cystectomie avec dérivation urétérale: 44% de mortalité (12)

23 Cystites post-radiques Classification des effets indésirables 2003 Classification internationale en 5 grades CTCAE (13) Grade 1: symptomatologie modérée Grade 2: pollakiurie avec douleur, hématurie macroscopique Grade 3 : transfusion, antalgiques intraveineux, indication d irrigation vésicale Grade 4: hémorragie catastrophique, cystectomie d hémostase avec dérivation urinaire, perte d organe Grade 5: décès

24 III- Traitement par Oxygénothérapie HyperBare Place de l OHB dans la stratégie thérapeutique

25 HAS 2007 Oxygénothérapie hyperbare Place de l OHB dans le traitement de la cystite radio-induite induite (10) Pour le traitement de la cystite radio-induite il s agit du traitement de 1 intention. Les traitements alternatifs (instillation de formaldéhyde, corticoïdes) sont d efficacité réduite. Le SA (Service Attendu) est suffisant. L ASA (Amélioration du Service Attendu) est non déterminée (preuves insuffisantes de la valeur ajoutée de ce traitement) (HAS 2007: 25)

26 HAS 2007 Oxygénothérapie hyperbare Modalités d exécution pour la cystite radio-induite induite (10) Oxygénothérapie hyperbare Pression: 2.5 ATA Durée: 90 min Nombre habituel de séances: Espacement des séances: dépend de l évolution clinique Mesure de la PtcO2 sous OHB: non (HAS Tableau 1: 8)

27 Efficacité de l OHB dans les cystites radio-induites induites Bonnes pratiques méthodologiques Etude prospective Critère de jugement principal: disparition ou amélioration d une complication post-radique (ex hématurie) Inclusion: groupe homogène de cystites radio-induites 1) un type de cancer traité non évolutif Cancer de la prostate localisé irradié avec PSA 0 Cancer de la prostate localisé traité par prostatectomie + radiothérapie avec PSA 0 2) diagnostic de la cystite-radio induite par cystoscopie 3) traitement de tout facteur aggravant de cette complication: ex infection (antibiothérapie), exclusion d une iatrogénie médicamenteuse (anticoagulant, antiagrégant), carences en vitamines/oligoéléments traitées (vit C, sélénium, zinc) Exclusion: cancer évolutif ou nouveau cancer

28 Efficacité de l OHB dans les cystites/uréthrites radioinduites Résultats (12,14-15) 15) L OHB (20 à 40 séances) en 1 intention est efficace (guérison complète ou partielle) sur La douleur et les impériosités L hématurie d autant plus que précoce La qualité de vie L OHB est d efficacité réduite sur la pollakiurie L OHB est inefficace sur l incontinence, l obstruction, l hématurie par nécrose vésicale, la perforation

29 Cystites post-radiques hématuriques traitées par OHB Analyse critique de la littérature: groupes inhomogènes de cancers Type cancer Bevers, 40 patients Corman, 60 patients Lancet 1995 (16) J Urol 2003 (15) Prostate 10 (25%) 49(82%) Vessie Col utérin Ovaire Autres 20 (50%) 4 1 Uterus Sarcomes 2

30 Chong KT et al, Early hyperbaric oxygen therapy improves outcome for radiation-induced hemorrhagic cystitis, Urology 2005, 65: (12) Etude rétrospective monocentrique (Seattle, USA) 60 patients, inclus entre Critères d inclusion: Hématurie Cultures urinaires négatives Cystoscopie préalable pour le diagnostic Absence de malignité vésicale et de lithiase Cystite radique documentée Protocole OHB: 40 séances d OHB, 1/jour, 5/semaine, 90 min à 2.4 ATA, avec coupures à l air ± 15 à 20 séances si l hématurie persiste

31 Chong KT et al, Early hyperbaric oxygen therapy improves outcome for radiation-induced hemorrhagic cystitis, Urology 2005, 65: (12) Critères de jugement Principal: résultats de l OHB sur l hématurie macroscopique Guérison: absence d hématurie macroscopique Guérison partielle: diminution de la sévérité de l hématurie selon l échelle RTOG/EORTC ou de la fréquence de l hématurie macroscopique Echec: hématurie inchangée ou aggravée Secondaire: délai 1 hématurie - 1 séance OHB Autres: Délai irradiation - 1 hématurie macroscopique Sévérité de l hématurie selon les critères RTOG/EORTC Traitement antérieur à l OHB

32 Chong KT et al, Early hyperbaric oxygen therapy improves outcome for radiation-induced hemorrhagic cystitis, Urology 2005, 65: (12) Résultats: 60 patients (55 hommes, 5 femmes) Age moyen 70 ans (extrêmes 15-88) Pathologie cancéreuse: prostate 83%, vessie 10%, col utérin Traitement avant OHB: Cautérisarion sous cystoscopie: 60 (100%) Associée à une instillation d alun, nitrate d argent ou formol: 12 (20%) Nombre moyen de séances d OHB : 33 (9-63) Sous-groupe cancer prostate (49 patients) et OHB: 76% de guérison complète ou partielle Aucune corrélation du résultat de l OHB avec le protocole de radiothérapie

33 Chong KT et al, Early hyperbaric oxygen therapy improves ooutcome for radiation-induced hemorrhagic cystitis, Urology 2005, 65: (12) Délai 1 hématurie 1 OHB Guérison complète ou partielle Echec inchangée ou aggravation p test de Fischer one-sided 60 hématuries n (%) n (%) 6 mois (28) 27 (96) 1 (4) mois (32) 21 (66) 11 (34) 25 caillotages n (%) n (%) 6 mois (11) 11 (100) 0 (0) mois (14) 7 (50) 7 (50)

34 Prise en charge de la cystite post-radique hématurique OHB avec OHB 1) Prise en charge urologique avant OHB: Classification RTOG/EORTC de l hématurie: 1 à 4 Cystoscopie pour le diagnostic positif et pour exclure une malignité et une lithiase urinaire Evaluation du haut appareil urinaire Sondage vésical et lavage continu si caillotage Uroculture antibiogramme pour traiter une infection urinaire 2) OHB précoce: si possible dans un délai de 6 mois post hématurie initiale (12) 40 séances d OHB à 2.5 ATA, 90 min avec coupures à l air 2 séances par jour, 5 jours par semaine 2 séances par jour sans interruption si hémorragie grade 3-4 Exclure AVK, salicylés, antiagrégants, héparine anticoagulante

35 Prise en charge de la cystite post-radique hématurique avec OHB (suite) avec 3) Evolution de l hématurie sous OHB: Disparition de l hématurie à la 20 séance = arrêt OHB Guérison partielle à la 20 séance = ajouter 10 séances Évaluation toutes les 10 séances supplémentaires Evaluation à la 40 séance: si guérison complète => arrêt, si guérison partielle => pause et bilan 1 mois post-ohb Hématurie inchangée ou aggravée à la 20 séance = bilan urologique pour exclure une cause chirurgicale de saignement (si absente, reprise des séances d OHB) 4) Surveillance post- OHB: consultations de médecine hyperbare Guérison complète: consultation tous les 3 mois Guérison partielle: 2 séquence d OHB de consolidation 1 mois

36 Cystites/uréthrites radio-induites induites Place de l OHB dans la stratégie thérapeutique Traitement curatif symptomatique L OHB (20 à 40 séances) en 1 intention est efficace sur: la douleur et les impériosités l hématurie d autant plus que l OHB est précoce la qualité de vie L OHB est d efficacité réduite sur la pollakiurie L OHB est inefficace sur l incontinence, les sténoses et l hématurie avec nécrose vésicale (nécessité d une cystectomie d hémostase) L OHB améliore la trophicité des tissus pelviens en vue d un acte chirurgical programmé (vésico-uréthral ou autre): préparation à la chirurgie pelvienne: 20 séances avant en post-opératoire: 10 séances consultations de médecine hyperbare postopératoires car la chirurgie pelvienne réactive la maladie post-radique (risque de rectite) justifiant des séances d OHB de consolidation tardives

37 Cystites/uréthrites radio-induites induites Place de l OHB dans la stratégie thérapeutique Traitement de la maladie post-radique La maladie post-radique se caractérise par son évolutivité sur des dizaines d années avec possibilité de Rechutes Aggravation Extension aux organes voisins Un dépistage précoce et systématique de la maladie postradique après irradiation est nécessaire Une surveillance systématique de la maladie post-radique après complication est indispensable L efficacité de l OHB comme traitement de fond de la maladie post-radique se doit d être évaluée: De façon descriptive par la mise en place d un registre De façon interventionnelle par des protocoles prospectifs de recherche clinique évaluant par exemple l efficacité de séances d OHB de consolidation après complication

38 Autres cystites sensibles à l OHB Cystite interstitielle (17) douleur, impériosités, pollakiurie, capacité vésicale réduite, avec ou sans ulcère de Hunner efficacité de 20 séances d OHB à 2.5 ATA, 1 Cystites hématuriques post-chimiothérapie cyclophosphamide = ENDOXAN (18) => cystite hémorragique précoce des receveurs de cellules souches hématopoïétiques auto et allogreffés (HSCT) busulfan Cystites hématuriques tardives des HSCT avec BK virus (11) 7 séances OHB 100, 2 ATA, 1 séance par jour

39 IV- Cystite radio-induite induite Mode d action de l OHB

40 Points communs lésions post-radiques et lésions du pied diabétique, Thom SR (19) Plaie chronique: muqueuse, cutanée Inflammation chronique Fibrose non contrôlée Cellules: déficit en cellules épithéliales et du stroma fonction altérée des kératinocytes et des fibroblastes Matrice extra- cellulaire: dysfonction du processus de réparation tissulaire, remodelage

41 Cystite post-radique et OHB Effet sur l angiogénèse RX = Endartérite progressive => ischémie => hypoxie sousmuqueuse et musculeuse => atrophie muqueuse, hématurie (2) Fibrose active => rétraction vésicale => pollakiurie Déséquilibre entre facteurs de fibrose et de guérison tissulaire normale (19) Angiogénèse altérée => réseau capillaire pauvre Stroma Progenitor Cells (SPC) et Epithélial Cells déplétées (19) OHB = Néoangiogénèse (19) augmentation de la pression tissulaire vésicale en O2 augmentation de la densité capillaire mobilisation des cellules souches de la moelle osseuse, circulation et implantation dans le tissu à réparer synthèse de facteurs de croissance in situ

42 Fig. 1. Overview on therapeutic mechanisms of hyperbaric oxygen (HBO2) (19) Thom, S. R. J Appl Physiol 106: ; doi: /japplphysiol Copyright 2009 American Physiological Society

43 Conclusion sur la place de l OHB dans les cystites radio-induites induites En 2010: traitement de première intention des complications de la maladie post-radique

44 Bibliographie 1- Rigaud J et al, Prise en charge de la cystite radique, Prog Urol 2004, 14: , (site de l Association Française d Urologie) 2- Denham J et al, The radiotherapeutic injury-a complex «wound», Radiother Oncol 2002, 63: Pacher P et Szabo C, Role of Peroxynitrite-Poly(ADP-Ribose) Polymerase Pathway in human disease, Am J Pathol 2008, 173: Baert J et al, Hyperbaric oxygen treatment for radiation ulcer of the bladder, British Journal of Urology 1998, 81: Late effects toxicity scoring: the SOMA scale, Radiotherapy and Oncology 1995, 35: Radiation Therapy Oncology Group: 7- Clarke RE et al, Hyperbaric oxygen treatment of chronic refractory radiation proctitis, Int J Radiat Oncol Biol Phys 2008, 72; HAS 2001, Les traitements du cancer localisé de la prostate 9- Zelefsky MJ et al, Incidence of late rectal and urinary toxicities after threedimensional conformal radiotherapy and intensity modulated radiotherapy for localized prostate cancer, Int J Radiat Oncol Biol Phys 2008, 70:

45 Bibliographie 10- HAS 2007, Oxygénothérapie hyperbare 11- Focosi D et al, Hyperbaric oxygen therapy in BKV-associated hemorragic cystitis refractory to intravenous and intravesical cidofovir: case report and review of literature, Leukemia Research 2009, 33: Chong KT et al, Early hyperbaric oxygen therapy improves ooutcome for radiationinduced hemorrhagic cystitis, Urology 2005, 65: Common Terminology Criteria for Adverse Events version 3.0: Bennett M et al, Hyperbaric oxygen therapy for late radiation tissue unjury (Cochrane review) Corman JM et al, Treatment of radiation induced hemorrhagic cystitis with hyperbaric oxygen, J. Urol. 2003, 169: Bevers RFM et al, Hyperbaric oxygen treatment for haemorrhagic radiation cystitis, Lancet 1995, 346: van Ophoven et al, Safety and efficacy of hyperbaric oxygen therapy for the treatment of interstitial cystitis: a randomized, sham, controlled, double-bind trial, J Urol 2007, 1177: Abraham-Suganthy Rabi P, Protein nitration, PARP activation and NAD+ depletion may play a critical role in the pathogenesis of cyclophosphamide-induced hemorrhagic cystitis in rats, Cancer Chemother Pharmacol Thom SR, Oxidative stress is fundamental to hyperbaric oxygen therapy, J Appl Physiol 2009, 106:

INCONTINENCE URINAIRE

INCONTINENCE URINAIRE INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour

Plus en détail

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE

TUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE 1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS

Plus en détail

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris Cancer du rectum France : 15000 décès/an : 1ère cause. Pronostic souvent réservé Métastases

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie

INFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière

IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate. Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière IRM APRES TRAITEMENT RADICAL OU FOCAL du cancer de prostate Raphaële Renard Penna Emmanuel Banayan Hôpital Pitié Salpétrière Prise en charge du cancer de prostate 120000 patients 7% active surveillance

Plus en détail

d une Dr Ei Eric Peterman

d une Dr Ei Eric Peterman d une Dr Ei Eric Peterman Implantations de MDM MALI: 1994-2010 TCHAD: 2009-2010 - 2-3 millions de fistules obstétricales dans le monde - 90% en Afrique (source OMS) MDM Yaoundé 2010 MOPTI MDM BERLIN 2010

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS

UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne

TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE. Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne TRAITEMENT DE L INCONTINENCE URINAIRE Dr B Pogu Urologue FMC Sud Marne DEFINITION! Incontinence urinaire (IU) : perte involontaire des urines par l urètre, survenant en dehors de la miction et pouvant

Plus en détail

L irradiation joue un rôle majeur dans la prise en. Place de la radiothérapie dans la prise en charge palliative des patients cancéreux SYNTHÈSE

L irradiation joue un rôle majeur dans la prise en. Place de la radiothérapie dans la prise en charge palliative des patients cancéreux SYNTHÈSE Med Pal 2003; 2: 307-319 Masson, Paris, 2003, Tous droits réservés Place de la radiothérapie dans la prise en charge palliative des patients cancéreux Olivier Gallocher, Centre Henri Becquerel, Rouen.

Plus en détail

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie

Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Prise en charge des dysplasies et carcinomes in situ de la surface oculaire au CHT de Nouvelle-Calédonie Congrès de la SFO Mai 2011 M. Le Loir (Brest), E. Mancel (Nouméa), L.W. Hirst (Brisbane) Dysplasie

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien

L Incontinence Urinaire au FEMININ. Examen paraclinique. Résidu Post Mictionnel. Examen pelvien L Incontinence Urinaire au FEMININ Dr Isabelle Kaelin-Gambirasio Erika Vögele Dr Johanna Sommer Examen pelvien Inspection : Atrophie vulvovaginale Inflammation vaginale Pertes d urines à la toux Prolapsus

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite.

Le terme «infection urinaire» est souvent utilisé par les médecins pour des pathologies telles que l urétrite, la cystite ou la pyélonéphrite. Chapitre 21 : Maladies du système génito-urinaire (Traduction de la p259) Aperçu du chapitre Les maladies du système génito-urinaire sont classées dans le chapitre 14 d ICD-10-CM. Elles ne sont pas dans

Plus en détail

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant

Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Peut-on ne pas reprendre des marges «insuffisantes» en cas de Carcinome canalaire infiltrant Institut Cancérologie de l Ouest CHIRURGIE Dr. Isabelle Jaffré CAS CLINIQUE 1 36 ans 90B sans CI radiothérapie

Plus en détail

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa

Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Rapport sur les nouveaux médicaments brevetés Iressa Au titre de son initiative de transparence, le CEPMB publie les résultats des examens des prix des nouveaux médicaments brevetés effectués par les membres

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008

Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traitement médical de l incontinence SIFUD PP FMC 11 01 2008 Traiter un symptôme Position du problème Ampleur de la plainte Histoire naturelle Mode de prise en charge actuelle Règles hygiéniques Rééducation

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus

Les traitements du cancer invasif du col de l utérus JUIN 2011 Les traitements du cancer invasif du col de l utérus Nom du chapitre COLLECTION GUIDES PATIENTS LE COL DE L UTÉRUS LE CHOIX DES TRAITEMENTS LA CHIRURGIE LA RADIOTHÉRAPIE LA CHIMIOTHÉRAPIE LES

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN iuropaisches Patentamt iuropean Patent Office )ffice européen des brevets y Numéro de publication: J 4Z/ bjj Al S) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN jj) Numéro de dépôt: 90403174.7 Int. Cl.5: A61 K 37/66 g) Date

Plus en détail

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne

Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats. Guy Valancogne Rééducation de la rééducation de l Incontinence Urinaire de l homme : Résultats Guy Valancogne Depuis la fin des années 90 : études pour le cas spécifique de l incontinence masculine, - certaines d entre

Plus en détail

Les cancers de la prostate

Les cancers de la prostate Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel

Plus en détail

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises

Les Applications industrielles et commerciales des cellules souches. Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Les Applications industrielles et commerciales s cellules souches Inserm Transfert Pôle Création d Entreprises Matthieu COUTET, Responsable du Pôle Jean-François RAX, Business Analyst 1 Plan Cellules souches

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris

Incontinence urinaire. DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris Incontinence urinaire DR.L.PEYRAT C.H.U. Tenon, Paris INCONTINENCE URINAIRE : DEFINITION 2002 ICS (Internationnal Contience Society) : perte involontaire d urine, on distingue Symptôme : élément décrit

Plus en détail

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient

À PROPOS DU. cancer colorectal. Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient À PROPOS DU cancer colorectal Les choix de traitement du cancer colorectal : guide du patient Table des matières Qu est-ce que le cancer colorectal?... 1 Les stades du cancer colorectal... 2 Quels sont

Plus en détail

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie

Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires. J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiologie Interven/onnelle sur les nodules pulmonaires J. Palussière, X. Buy Département imagerie Radiofréquence Interac*on courant électro- magné*que ma*ère agita*on ionique chaleur Coagula*on Nécrose

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Soins Inrmiers aux brûlés

Soins Inrmiers aux brûlés Soins Inrmiers aux brûlés Le 29/04/2009 1 Intro La gravité d'une brûlure dépend essentiellement de sa profondeur, de sa supercie de sa localisation et du ASA. Sa prise en charge doit être rapide pour limiter

Plus en détail

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique

Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique AVIS D EXPERT Cystoscopie en fluorescence pour les tumeurs superficielles de vessie : apport de l hexaminolévulinate (Hexvix ) et du diagnostic photodynamique Dimitri Vordos, Guillaume Ploussard Service

Plus en détail

LES CONTUSIONS DU REIN

LES CONTUSIONS DU REIN LES CONTUSIONS DU REIN Table des matières Table des matières 3 I - Épidémiologie 9 II - Mécanismes lésionnels 11 A. 1. Choc direct...11 B. 2. Lésions indirectes...11 C. 3. Plaies pénétrantes...11 D. 4.

Plus en détail

Incontinence urinaire : trop souvent taboue

Incontinence urinaire : trop souvent taboue Incontinence urinaire : trop souvent taboue Tous concernés! De quoi s agit-il? C est une perte accidentelle ou involontaire des urines, qu il s agisse de quelques gouttes à une fuite plus conséquente :

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

Prostate Une petite glande de grande importance

Prostate Une petite glande de grande importance Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein

Second cancers après cancer du sein. M. Espié Centre des maladies du sein Second cancers après cancer du sein M. Espié Centre des maladies du sein Second cancer après cancer du sein 376 825 pa=entes diagnos=quées entre 1943 et 2002 ayant au moins survécu un an en Scandinavie

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire Vieillissement de la population Augmentation du nombre de patients porteurs de stimulateurs cardiaques et défibrillateurs implantables Augmentation

Plus en détail

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement :

DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE. Responsables de l enseignement : DIU de rééducation pelvi-périnéale DIU DE REEDUCATION PELVI-PERINEALE Responsables de l enseignement : Pr. Gérard AMARENCO (UPMC), Pr. Michel COSSON (CHU Lille), Pr. Gilberte ROBAIN (UPMC) 1. Cible La

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE?

Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE? B. Tombal 1, R.J. Opsomer 1, L. Renard 2 Y A-T-IL ENCORE UNE VIE SEXUELLE APRÈS TRAITEMENT POUR CANCER DE LA PROSTATE? Résumé Correspondance : Pr. Bertrand Tombal Service d Urologie Cliniques universitaires

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438

Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: Poster présentations: 87/1438 CANCERS DIGESTIFS Session plénière: 1 / 4 Sessions scientifiques et poster discussions: 38/435 Poster présentations: 87/1438 The TME Trial after a Median Follow-up of 11 Years C. A. Marijnen et Al, Leiden,

Plus en détail

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération

PLAN. Intérêt des cellules souches exogènes (hématopoïétiques ou mésenchymateuses) dans la réparation/régénération Cellules souches & appareil respiratoire : Perpectives thérapeutiques Pr Carole Planès Physiologie SMBH Bobigny EA 2363, UFR SMBH, Université Paris 13 carole.planes@avc.aphp.fr Master 2 B2PCR Respiration

Plus en détail

Infections urinaires chez l enfant

Infections urinaires chez l enfant Infections urinaires chez l enfant Questions et réponses pour diminuer vos inquiétudes Chers parents, Cette brochure a pour but de faciliter votre compréhension et de diminuer vos inquiétudes en vous

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients?

Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? HigHligHts 2012: CHiRURgiE Chirurgie assistée par robot et laparoscopie en 3D à l avantage des patients? Lukasz Filip Grochola a, Hubert John b, Thomas Hess c, Stefan Breitenstein d a Clinique de chirurgie

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence On pose fréquemment le diagnostic de migraine sévère à l urgence. Bien que ce soit un diagnostic commun,

Plus en détail

RADIOTHÉRAPIE EXTRACRÂNIENNE

RADIOTHÉRAPIE EXTRACRÂNIENNE RADIOTHÉRAPIE EXTRACRÂNIENNE EN CONDITIONS STÉRÉOTAXIQUES Classement CCAM : 17 code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France 93218 Saint-Denis La

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique Sommaire 1. Sémiologie... 1 Auscultation cardiaque... 1 Foyers d auscultation cardiaque... 1 Bruits du cœur... 1 Souffles fonctionnels... 2 Souffles organiques... 2 Souffle cardiaque chez l enfant... 3

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Introduction générale

Introduction générale Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie

ESMO 14. L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie ESMO 14 L oncogériatrie d un coup d éventail! Dr Elisabeth Carola UCOG Picardie Cancer du SEIN Taxotere hebdo pas mieux et plus toxique Perrone F et al Ann Oncol 2014 Phase III : CMF vs Taxotere hebdo

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

recommandations pour les médecins de famille

recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille BPCO: recommandations pour les médecins de famille Dr. med. Werner Karrer, Prof. Dr. med. Jörg D. Leuppi Les médecins de famille jouent un rôle central

Plus en détail

«Docteur, j ai la prostate!»

«Docteur, j ai la prostate!» «Docteur, j ai la prostate!» Texte D r Alain BITTON Urologue FMH Genève Conception et graphisme Comic Brains, Pécub Introduction 1 «Docteur, j ai la prostate! Pour moi, ce sera une opération au laser comme

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste

Incontinence urinaire en gériatrie. DR Depireux urologue DR Noël l interniste Incontinence urinaire en gériatrie DR Depireux urologue DR Noël l interniste Vieillissement Variabilité interindividuelle des effets du vieillissement. Aboutissement à un groupe hétérogh rogène du point

Plus en détail