Quel Modèle d Entreprise pour l Assurance de demain?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Quel Modèle d Entreprise pour l Assurance de demain?"

Transcription

1 Quel Modèle d Entreprise pour l Assurance de demain? Préambule Partageant leur constat sur la difficulté des acteurs de l assurance à évoluer rapidement, Stéphane Arbus et Jean-René Lyon ont confronté leur vision respective en tant qu experts du secteur de l assurance et des systèmes d information. Ce document représente donc leur réflexion sur les évolutions du secteur de l assurance et la nécessité de simplifier les systèmes d information pour y faire face. A propos de Jean-René Lyon Ingénieur Ecole Centrale Paris et MS Stanford, Jean-René Lyon n a exercé qu un métier : simplifier les systèmes d information complexes. D abord en tant que Consultant, puis comme DSI du Crédit du Nord et du Groupe Axa, et enfin comme Entrepreneur en créant Lyon-Consultants, puis Wyde qui est l éditeur international de la Solution Assurance «Wynsure». Par ailleurs il a créé le CEISAR au sein de l Ecole Centrale pour formaliser et enseigner l Architecture d Entreprise. A propos de Stéphane Arbus Ingénieur des Mines, Stéphane Arbus accompagne depuis de nombreuses années les transformations des acteurs du monde de l assurance. Il a occupé des fonctions au sein de sociétés de services informatiques, consultant chez Lyon-Consultants et Directeur Assurance chez CGI France, et a également travaillé au sein du Groupe CRI (actuellement Aprionis) dans des fonctions de pilotage de grands projets métier. Il a créé depuis 2005 un cabinet de conseil en organisation et management, EVEHO conseil, dédié au secteur de l assurance. 1 Les challenges de l assurance

2 Les assureurs veulent évoluer beaucoup plus vite qu ils ne l ont fait dans le passé: approche client, produits mixtes, évolution vers les services, transfert des taches vers les clients, différents réseaux de distribution, optimisation des processus, synergies internationales, utilisation des nouveaux medias, Mais leur Modèle d assurance, constitué d une multitude de Solutions disparates qui se sont progressivement ajoutées est devenu trop complexe pour permettre cette évolution. Mieux gérer les échanges entre les différentes Solutions ne suffit pas, il est nécessaire de réduire le nombre de Solutions. Mais comment faire alors qu il existe autant de différences entre IARD et Vie, Individuel et Collectives, gestion de contrats et gestion de sinistres? Il faut rechercher ce qui est commun dans les produits d assurance, les processus de souscription ou de gestion de sinistres, les informations partagées sur les clients, les interfaces utilisateurs, les fonctions de sécurité ou de production de documents puis les Modéliser dans une Fondation puissante commune à toutes les lignes métier. Cette Fondation a pour vertu non seulement de simplifier l ensemble du Modèle et donc d accélérer les développements, mais aussi d offrir un usage cohérent qui autorise toutes les formes d organisation. Pour y parvenir, il faut convaincre la Direction Générale, qui est seule dépositaire du Bien Commun que représente la Fondation, pour obtenir des moyens et son appui dans la durée. Il faut adapter la gouvernance, les équipes, faire le bon choix de Fondation et trouver une trajectoire progressive. Il faut aussi que les Editeurs de Logiciels acceptent de mettre à disposition des Fondations que les assureurs n ont plus le temps de bâtir. Les assureurs qui gagneront à terme ne sont pas forcément ceux qui ont les meilleures idées, mais ceux qui ont la capacité à mettre en place rapidement les bonnes idées des autres parce qu ils sont devenus agiles. Ce document est une tentative pour expliquer les enjeux essentiels et donner des pistes aux dirigeants des compagnies d assurance et de tous ceux qui sont concernés par ce débat : la stratégie, le marketing, l organisation, ou l informatique. L exercice est difficile parce que les aspects organisation et surtout informatiques sont souvent ignorés de ces dirigeants : ils ont rarement eu l occasion d acquérir une culture informatique, et les informaticiens n ont pas toujours fait preuve de la meilleure pédagogie. Nous espérons néanmoins aider à éclairer ce débat complexe en évitant autant que possible d utiliser le jargon informatique Charles Darwin et la révolution industrielle «Ce n est pas l espèce la plus forte ou la plus intelligente qui survit. C est celle qui sait le mieux s adapter au changement». PS : par souci de rigueur, nous avons réutilisé le langage du CEISAR ( dont quelques définitions sont données en annexe telles que «Modèle», «Modèle d Entreprise», «Opération», «Transformation», «Solution», «Fondation». On a conservé dans le texte une majuscule pour chacun de ces termes, afin de les reconnaitre plus aisément. 2 Les challenges de l assurance

3 1 Les challenges de l assurance Les challenges concernant les Produits Les challenges concernant les Opérations Les challenges concernant la Transformation 7 2 Les Solutions actuelles ne permettent pas d évoluer rapidement Trop de solutions différentes La multiplicité de solutions disparates est incompatible avec l agilité attendue Les délais et les coûts engendrent une culture de l échec Peut-on faire mieux? 11 3 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution Interopérabilité et Solutions transverses Est-il possible de réduire le nombre de Solutions dans un monde aussi diversifié que l assurance, Y a-t-il des invariants dans les différents Produits de l assurance? Y a-t-il des invariants dans les différentes Opérations de l assurance? Y a t il des invariants dans les différents projets de Transformation? 22 4 Quel Modèle global cible? Modèle actuel d une Compagnie d assurance Système cible d une Compagnie d assurance Quels scenarios pour une Compagnie indépendante? Quels scenarios pour un Groupe de Compagnies? En quoi le «Cloud» change-t-il les règles du jeu? Quelle Valeur? 33 5 Comment y parvenir? Est ce le bon moment pour un «bond en avant»? Quelle ambition? Qui doit fournir la Fondation et la Solution cible? Quels critères de choix pour une Fondation? Quelle gouvernance? Se réapproprier la modélisation du métier Quelles Solutions doivent utiliser la Fondation? Comment choisir une Solution externe? Progressivité Quelles ressources humaines et comment les organiser? Comment initier la démarche? 41 6 Annexe : le Modèle d Entreprise et quelques termes associés 43 7 Questions/Réponses 46 3 Les challenges de l assurance

4 1 Les challenges de l assurance Le potentiel de croissance du secteur de l assurance n est plus à démontrer, surtout à l échelle mondiale où des millions d individus des pays émergents souhaitent s ouvrir à l assurance et accéder aux produits auto, habitation, santé, prévoyance... Malgré cette croissance, l avenir est loin d être tout tracé pour les acteurs de l assurance et de la protection sociale qui subissent de nombreux changements. L émergence de nouveaux concurrents (qu il s agisse de banques, d enseignes de distribution, de compagnies d assurance 100% internet très compétitives, de compagnies étrangères ), la multiplicité des canaux de distribution (Internet, mobile, concept-stores ), la mondialisation de l offre font que les assureurs traditionnels vont devoir se transformer, et cela bien au-delà de l optimisation des processus existants. Paradoxalement, les assureurs ont peu évolué ces dernières années: ils sont restés en situation défensive, ils n ont pas investi de nouveaux métiers ; par contre, ils se sont fait concurrencer sur leur propre terrain par de nouveaux entrants. La banque-assurance est un succès, alors que l assur-banque ne l est pas. 1.1 Les challenges concernant les Produits D une approche cloisonnée par branche vers une approche globale des besoins client Jusqu à présent structurée par branche (Automobile, Santé, Retraite ), l offre des assureurs va s orienter vers des produits «multi-branches» couvrant l ensemble des besoins pour un segment donné de clients (par exemple une offre unique d assurance «Senior» couvrant la Santé, la Dépendance, la Retraite, l automobile et l habitation). Cette approche par les besoins et non plus par branche a les conséquences majeures suivantes : La disparition des acteurs indépendants positionnés sur une seule branche de produits ou leur marginalisation sur des marchés de niche (ex : mutuelle Santé professionnelle) ; Le décloisonnement des activités des différentes branches (exemple : capacité à gérer simultanément et pour un même client des prestations dommages et des prestations Santé). Ce décloisonnement des offres devrait également s opérer au niveau de la couverture géographique. Certains produits devraient en effet être commercialisés au niveau international Le développement du sur-mesure et une plus grande segmentation A l image de la génération Y, les consommateurs souhaitent disposer de plus en plus de produits qui correspondent exactement à leurs propres besoins. Ces nouvelles habitudes de consommation impliquent de proposer des produits ayant un niveau très fin de choix et de particularisation. L approche «packagée» va donc être concurrencée par une approche basée sur les besoins. L assureur devra proposer un ensemble de services correspondant à un budget global ou à un usage donné. Les premières initiatives relatives à cette nouvelle approche ont vu le jour avec notamment le «pay-as-youdrive» en Automobile: le client définit lui-même son budget d assurance en jouant sur le nombre de kilomètres parcourus annuellement. Ce développement du sur-mesure implique un changement important dans la structure de l offre et dans les modèles de tarification. Les offres seront moins monolithiques et beaucoup plus segmentées. Demain, c est le client qui choisira le niveau de ses prestations en fonction de ses propres besoins, construisant ainsi son propre produit. L approche de vente s appuie alors sur une étape de description formalisée des besoins. A partir de ces besoins, l assureur formulera des propositions «sur-mesure» aussi bien en termes de services proposés que de tarifs. Déjà initiée en assurance-vie par une obligation réglementaire, cette dimension «conseil» et analyse des besoins sera demain généralisée à toutes les branches. 4 Les challenges de l assurance

5 Tout ceci participe à la multiplication des offres de produits, et à la complexification du Modèle. En effet, autant on sait créer de nouveaux produits, autant on a du mal à réduire le catalogue produit La menace de devenir un simple sous-traitant De nombreux acteurs (banques, distributeurs ) proposent aujourd hui des produits d assurance en complément de leur offre de services. C est le cas des opérateurs de téléphonie, des fournisseurs de crédits, des tour-operators et il est fort probable que cette tendance se développe à l avenir (les distributeurs d électricité ont par exemple la légitimité et le portefeuille de clients pour intégrer dans leurs offres une assurance habitation). Cette situation présente le risque de positionner les assureurs dans un rôle exclusif de «producteurs» auprès d acteurs maîtrisant mieux la «distribution» Cette menace renforce d autant la nécessité de «sortir» du cadre exclusif de l assurance et de proposer une approche plus large basée sur la fourniture de services De l indemnisation à la fourniture d un service Le développement des services a déjà débuté dans le domaine de l assurance automobile et habitation avec les prestations en nature lors de la survenance du sinistre (par exemple l envoi et la prise en charge financière de réparateurs suite à un dégât des eaux). Ces services sont proposés actuellement au moment du sinistre et évolueront progressivement en une offre globale indépendante. 1. Exemples de services liés au sinistre La fourniture d hébergements dans des établissements spécialisés pour la dépendance ; Des prestations Santé dans le domaine dentaire ou optique par exemple ; Télémédecine 2. Exemples de services indépendants du sinistre Télésurveillance ; Services de diagnostic (amiante, métrage ) lors de la vente d un bien immobilier Ce positionnement de fournisseur global de services permettra également aux assureurs de multiplier les contacts et donc de disposer d une meilleure connaissance de leurs clients. Aujourd hui, un client en assurance habitation qui ne subit pas de sinistres a très peu de contacts avec son assureur. L intégration des services nécessitant un réseau physique de prestataires (entretien, centres médicaux ) impose aux assureurs de nouer des partenariats avec des enseignes spécialisées. Pour certains services, l utilisation des nouvelles technologies permettra aux assureurs d en être les fournisseurs directs (télémédecine ou optique en ligne). 5 Les challenges de l assurance

6 1.2 Les challenges concernant les Opérations De nouveaux canaux de distribution et de communication Alors qu il permet l apparition de nouveaux acteurs dans le monde de l assurance et représente donc une menace, Internet et les nouvelles technologies présentent également de nombreuses opportunités. L utilisation d Internet permet aux assureurs de réduire leur coût en déportant auprès des clients et partenaires la majorité des actes de gestion. En termes de distribution, Internet représente également un moyen simple et rapide de développer des partenariats. La mise à disposition de services de vente en ligne intégrables sur des portails facilite la distribution des produits par des tiers. Sur un plan de l offre et comme nous l avons vu précédemment, Internet est également un formidable vecteur de développement de nouveaux services, en complément de l assurance Des centres de services industriels et mutualisés De nombreux secteurs de l assurance sont dans une situation de forte concurrence tarifaire. C est le cas de l automobile et de la santé qui sont des marchés saturés en termes d équipement. C est aussi le cas du marché de l assurance vie pour lequel les frais sur les versements ont fortement diminué grâce à Internet. Cette pression sur les prix impose aux assureurs de réduire leurs coûts de gestion et d améliorer la qualité de services par la mise en place de centres industriels de gestion. Ces centres s appuient sur : Une organisation industrielle des opérations (approche processus et qualité) ; Une mutualisation accrue entre plusieurs branches et pays. Jusqu à présent, les assureurs sont majoritairement organisés par branche (auto, santé, vie, prévoyance) et les opérations de gestion sont également structurées en domaines de gestion (gestion des contrats d une part, gestion des sinistres/prestations d autre part). Ce cloisonnement fort des activités de gestion ne favorise pas la polyvalence et la qualité de services au client tout en limitant la productivité. Le développement des produits «multi-branches» évoqué ci-dessus imposera la mise en place de centres de gestion polyvalents. Demain, un même acteur de gestion devra être capable de gérer aussi bien un contrat auto qu une prestation prévoyance. La mise en place de ces centres industriels de gestion nécessitera des outils de gestion identiques (SI et processus communs pour toutes les branches) Le développement du BPO «Business Process Outsourcing» Compte tenu de frais de gestion souvent élevés, une offre d outsourcing s est développée pour gérer les «runoffs» (les contrats toujours actifs alors que l on ne commercialise plus le produit correspondant) ou les gros portefeuilles de produits standards. Ces entreprises sont aujourd hui des partenaires, mais peuvent devenir un jour des concurrents parce qu ils sauront Opérer avec efficacité. Les processus de gestion sont de plus en plus éclatés sur des acteurs multiples (internes ou externes) dont on ne maîtrise pas forcément le Modèle. 6 Les challenges de l assurance

7 1.3 Les challenges concernant la Transformation Etre rapide pour faire face à ces nombreux changements Compte tenu de l accélération constatée des changements, les acteurs gagnants de demain seront donc ceux qui seront les plus rapides dans la mise en œuvre de ces multiples évolutions. Il est par exemple surprenant de constater que la fréquence de mise à jour des tarifs techniques est restée annuelle chez la majorité des assureurs et que très peu d acteurs arrivent à lancer une nouvelle offre en moins de 18 mois. La réduction du time-to-market passe notamment par l amélioration des méthodes de transformation mais surtout par la capacité du système d information à s adapter et à supporter ces changements. Les multiples fusions et rapprochements qui ont eu lieu dans le secteur de l assurance ne sont souvent toujours pas finalisés au bout de plusieurs années : Les offres ne sont pas complètement fusionnées ; Les anciens SI peuvent perdurer plusieurs années. Le maintien de cette complexité en termes d offres et d outils rend toute transformation plus lourde et plus complexe à gérer. Le secteur de l assurance va encore vivre de nombreux rapprochements dans les années à venir (plus de 800 opérateurs sont encore présents sur le marché français de l assurance Santé) et les acteurs qui réussiront seront ceux qui auront la capacité à les mener rapidement au niveau des offres et de l organisation. Enfin et indépendamment de ces rapprochements, l organisation des opérations est amenée à évoluer souvent sous la pression du marché. Ces changements d organisation peuvent être liés à des lancements de nouveaux services ou à des besoins d amélioration de la qualité et du coût de la gestion Des compétences pluridisciplinaires «pointues» Les Transformations du Modèle Produit et du Modèle d Opération ne concernent pas seulement un département ou une branche mais impliquent l ensemble de l entreprise. Les équipes en charge de ces transformations doivent donc disposer des compétences suivantes: Connaissance du métier de l assurance pour bien apprécier les enjeux et priorités métier ; Connaissance des SI du fait de leur forte implication dans les offres de services ; Maitrise de la gestion de projets pour être capable de mener à bien ces transformations ; Maitrise de la gestion du changement pour déployer un nouveau Modèle auprès des équipes Opérationnelles. 7 Les challenges de l assurance

8 2 Les Solutions actuelles ne permettent pas d évoluer rapidement 2.1 Trop de solutions différentes Aujourd hui la majorité des Compagnies d assurance doivent opérer avec beaucoup trop de Solutions. Cette complexité les empêche d évoluer pour faire face aux challenges déjà cités La multiplication des produits génère de nouvelles Solutions Comme indiqué ci-dessus, les assureurs ont multiplié les produits pour des raisons marketing ou pour faire suite aux changements réglementaires, ce qui est une première raison de la multiplicité des Solutions et de la complexité du Modèle des assureurs Autant de Solutions que d unités organisationnelles Les assureurs sont organisés selon des dimensions différentes: par pays, par type de clientèle, par ligne de produit, par domaine de processus, par canal de distribution, Comme chaque entité organisationnelle est jugée sur ses résultats et son efficacité, elle est donc naturellement conduite à rechercher la Solution qui optimise son domaine. Une organisation par pays génère des Solutions différentes par pays. Une organisation par type de clientèle génère des Solutions différentes pour les particuliers et les entreprises. Une organisation par ligne produit génère des Solutions différentes pour la vie et l iard, ou pour l individuelle et les collectives. Une organisation par famille de processus génère des Solutions différentes pour la conception de produit, le CRM, la souscription, la gestion de sinistres, la gestion des distributeurs, Une organisation par canal de distribution génère des Solution différentes pour la «distribution par agents» et la «distribution directe». Quand les dimensions se combinent, on multiplie les Solutions. A titre d exemple, si une compagnie est organisée par pays, puis, au sein de chaque pays, par ligne métier, puis au sein de chaque ligne métier en séparant les domaines de processus tels que gestion des contrats et gestion des sinistres, on aboutit à autant de Solutions qu il existe de combinaisons «pays * ligne Métier * domaine de processus». Si l organisation évolue et que l on souhaite, par exemple, s organiser mondialement par ligne métier, la compagnie se retrouve avec un problème difficile sur les bras : comment faire converger tous les pays vers une solution commune alors que l organisation précédente a conduit à les isoler? Et que se passe-t-il si on décide de changer à nouveau l organisation 3 ans après? Le développement des formes de distribution participe à la complexité croissante Un assureur fait aujourd hui appel à un nombre croissant de distributeurs. Le distributeur peut utiliser le Modèle de l assureur : de multiples distributeurs utilisent aujourd hui des Solutions internet proposées par l assureur. Mais le distributeur peut aussi conserver son Modèle pour vendre les Produits de l assureur. C est le cas par exemple des courtiers qui doivent utiliser leur propre Modèle pour offrir des produits de différents assureurs, ou des bancassureurs qui doivent utiliser le Modèle du réseau bancaire pour respecter le mode d usage des employés de la banque. Dans ces deux cas, il faut soit que l on duplique fonctions et données dans les solutions-distributeur et solutions-assureur soit que la Solution-distributeur puisse accéder à des services-logiciel assurances («calculer tarif», «controler éligibilité», «recueillir les souscriptions», ) mis à disposition par l assureur. 8 Les Solutions actuelles ne permettent pas d évoluer rapidement

9 2.1.4 Le développement du BPO participe à la complexité croissante Un assureur fait appel à un sous-traitant pour Opérer une partie de ses processus soit parce que les ressources du sous-traitant sont plus productives, soit parce que le Modèle du sous-traitant est plus efficace, soit pour les deux raisons. Dans le premier cas, le sous-traitant utilise le Modèle fourni par l assureur et le fait Opérer par ses équipes qui sont plus productives : la situation n est pas vraiment plus complexe qu auparavant. La seule difficulté est de déployer le Modèle chez le sous-traitant : former, installer les matériels, initialiser les paramètres Dans le deuxième cas, la complexité s accroit puisqu un nouveau Modèle est introduit, celui du sous-traitant, avec lequel il va falloir coexister Les fusions-acquisitions génèrent encore plus de solutions La concentration du secteur de l assurance accentue ce phénomène : certaines fusions sont mal digérées. On fusionne bien l équipe de direction, les réseaux et les back offices, l image mais on laisse en place les Solutions de chacun parce que la fusion Opérationnelle et la reprise des clients, des contrats, et des sinistres dans un système unique est une affaire difficile : chaque fusion laisse une strate de Solutions supplémentaire Des Solutions transversales complémentaires Les Solutions qui gèrent le cœur du métier, c'est-à-dire les contrats et les sinistres sont souvent appelées «Solutions verticales» parce qu elles sont spécialisées par ligne métier. Mais il existe aussi des «Solutions transversales» qui ne sont pas dépendantes des lignes produits telles que les Solutions de «gestion du client», de «comptabilité générale», de «pilotage», «d éditique», de «gestion des ressources humaines», Il est souhaitable que les assureurs ne choisissent qu une seule Solution pour chacun de ces domaines transversaux. Tant que les liens entre ces Solutions Transversales et les Solutions Verticales sont peu nombreux et que le nombre d utilisateurs concernés est faible, ces Solutions donnent satisfaction. Dans le cas contraire, la complexité du Système s accroit. Un exemple bien connu est celui du CRM, le fameux «Customer Relationship Management». Les Modèles traditionnels de l assurance ont été conçus pour gérer des contrats et non des clients. Le CRM a pour objectif d intégrer une approche client. La Solution CRM Transversale était destinée à offrir une vision globale du client puisque chaque Solution Verticale ne pouvait en donner qu une vision partielle. Elle s est par la suite élargie à : offrir au client une Solution Internet homogène qui lui permet d interagir avec les différentes Solutions verticales en place puisque chacune ne peut offrir qu une fraction de cette interaction avec une ergonomie bien spécifique ; gérer les contacts successifs avec le client ; gérer les campagnes commerciales ; faire des devis et des propositions ; gérer les centres d appel ; gérer les nouveaux médias utilisés par les clients (iphone, ipad). 9 Les Solutions actuelles ne permettent pas d évoluer rapidement

10 Le CRM s est finalement positionné en Solution pour gérer tous les processus commerciaux et non plus en Solution pour gérer uniquement les informations client ou l interface ergonomique offerte au client. Mais une Solution CRM dissociée des autres Solutions génère de la complexité : synchronisation des mises à jour de différents fichiers de clients ou de contrats dont on ne sait plus qui est maitre fonctions redéveloppées : comme la tarification ou les contrôles d éligibilité dont les mises à jour doivent être synchronisées mode d usage original qui isole les commerciaux des administratifs alors qu il y a continuité entre les contacts clients, les propositions, la souscription, les avenants jusqu à la terminaison du contrat : tous utilisent les personnes, les contacts, les produits, la tarification, les contrats Au final, les atouts des Solutions CRM ont été bridés par la difficulté de coexistence avec les Solutions en place. 2.2 La multiplicité de solutions disparates est incompatible avec l agilité attendue Lorsque l on doit insérer une évolution dans un patchwork de Solutions, tout devient compliqué : chacun doit comprendre la structure globale pour identifier les impacts de chaque modification sur les autres Solutions. On dépense trop d énergie à faire de la «plomberie» et non du «métier». Les Projets deviennent lents et coûteux, que ce soit pour créer ou modifier des produits ou des processus. En outre : Chaque Solution impose son usage spécifique ce qui génère des coûts de formation élevés, une productivité plus faible et conduit à spécialiser les acteurs par Solution. On a du mal à automatiser des processus de bout en bout puisque chaque activité du processus s appuie sur une Solution indépendante : pour prendre un exemple simple en assurance-vie, en cas de décès, il faut délivrer des prestations gérées par la Solution «Sinistre», mais aussi mettre à jour 10 Les Solutions actuelles ne permettent pas d évoluer rapidement

11 le Contrat qui est géré par la Solution «Contrat», et les informations clients gérées par la Solution «CRM». On duplique les informations. On doit synchroniser des mises à jour de Solutions construites par des équipes différentes. On doit exploiter des Solutions informatiques disparates ce qui a des impacts sur les coûts, la qualité et les délais de mise en production. On isole les équipes de développement par Solution. 2.3 Les délais et les coûts engendrent une culture de l échec Malgré les progrès effectués en matière de pilotage de projets, la majorité des projets sont en retard, coûtent plus que prévu et ne délivrent qu une partie des fonctions prévues, tout simplement parce que le Modèle est devenu trop complexe. Ces difficultés créent des relations conflictuelles entre les acteurs, et en particulier entre le métier et l informatique. Pour se protéger, les équipes de Transformation finissent par restreindre leurs ambitions et n acceptent que des projets limités, sans vision globale. 2.4 Peut-on faire mieux? Pour résumer, une adjonction de nombreuses Solutions indépendantes, aussi bonnes soient-elles, ne fait pas un bon Modèle d Entreprise. Peut-on faire mieux? Si oui, quelle cible ambitieuse peut-on définir? Comment l atteindre? Nous allons essayer d apporter quelques réponses. 11 Les Solutions actuelles ne permettent pas d évoluer rapidement

12 3 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution. 3.1 Interopérabilité et Solutions transverses Les compagnies d assurance ont commencé par mettre de l ordre en permettant à leurs différentes Solutions d interopérer. Pour résumer, elles définissent ce qui est échangé entre les Solutions (les «interfaces») et quelle plateforme de communication permet de les transférer : c est ce que nous appelons la «Fondation d échange». Pour aboutir à ce résultat elle adoptent ce que l on appelle fréquemment une démarche d Urbanisme. Les échanges concernent : l accès aux données partagées : par exemple, le référentiel client qui appartient à une Solution CRM peut être accessible par les Solutions Contrat ou Sinistres. l appel de services : par exemple, un service «calcul de tarif» peut être logé dans une Solution Contrat, mais aussi être utilisé par une Solution CRM ou une Solution Quittancement. des flux d évènements : par exemple, la Solution comptable reçoit des flux d écritures comptables de la part de multiples Solutions. Les différentes Solutions sont celles de l assureur, mais ce sont aussi celles des partenaires avec lesquels on coopère : partenaires de BPO pour la production ou partenaires de distribution. Les échanges internes à l assureur et leur évolution peuvent être maitrisés par une instance de décision claire puisqu ils appartiennent à la même entreprise. Par contre, les échanges avec les partenaires nécessitent que des instances neutres définissent des standards qui s appliquent à tous. C est le cas par exemple de EDI Courtage qui représente un Modèle des échanges à respecter entre assureurs et courtiers. Des échanges normés et bien organisés apportent : la possibilité de répliquer des informations pour donner l autonomie d exécution à chaque Solution en gérant bien la fraicheur d information si les échanges sont asynchrones ; l absence de double saisie. un isolement de chaque Solution qui ne communique avec les autres que par des interfaces bien définies, ce qui réduit la complexité globale ; le partage de référentiels à condition que toutes les Solutions respectent un modèle de données convergent, par exemple pour les informations partagées sur les clients ou pour les informations de pilotage ; Les échanges peuvent être synchrones ou asynchrones. 12 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

13 3.1.1 Echanges asynchrones Dans le cadre d échanges asynchrones, chaque Solution réplique une partie de ses données maîtres vers les Solutions qui peuvent avoir besoin de copies. Par exemple, la Solution CRM réplique des données Client vers les Solutions Gestion de Contrats et gestion de Sinistres. La fraicheur d information est liée au rythme des réplications. Les Solutions génèrent aussi des flux en sortie qui alimentent d autres Solutions : par exemple, la Solution quittancement génère des flux d écritures comptables vers la Solution comptable. Mais tous les services synchrones comme «calculer tarif» doivent être alors redéveloppés dans chaque Solution qui en a besoin : par exemple les Solutions CRM, gestion de contrat et quittancement. Avantages : les Solutions sont autonomes en exploitation, le cœur du Modèle de haque Solution n est pas modifié. Désavantages : la fraicheur d information est liée au rythme des réplications, la même fonction peut être modélisée dans plusieurs Solutions : c est plus couteux et plus difficile à synchroniser ; il faut gérer les échanges asynchrones Echanges synchrones Dans le cadre d échanges synchrones, chaque Solution exécute immédiatement les échanges dont elle a besoin. Par exemple, elle lit les informations maîtres des autres Solutions, ou elle déclenche des fonctions exécutées immédiatement par une autre Solution. Il s agit de l approche «SOA» : chaque Solution met à disposition des Solutions extérieures un certain nombre de Services dont elle publie «l interface» et la fonctionnalité réalisée, sans avoir besoin de détailler son «implémentation», c'est-à-dire comment elle est construite. A titre d exemple, pour un contrat auto, l interface décrit : donnez moi le Modèle de voiture, les garanties souscrites et je vous renverrai le tarif ; mais ne décrit pas la façon dont se calcule le tarif (l implémentation). 13 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

14 Avantages : fraicheur d information immédiate, pas de duplication de fonctions et donc rapidité de mise à jour et de synchronisation entre Solutions Désavantages : modifier les Solutions pour qu elles fassent appel aux données ou aux «services» d autres Solutions. Mais, quelque soit le mode (synchrone ou asynchrone) choisi, cette structuration des échanges ne permet d atteindre ni l agilité espérée, ni la souplesse d organisation, ni une véritable intégration des métiers : Modèle Produit : difficile de proposer des offres mixtes qui combinent des garanties de différentes lignes de produits ; Modèle d Opération : l organisation est contrainte par le découpage en Solutions : o pas d homogénéité d usage (ergonomie, processus transversaux, sécurité) pour aider les utilisateurs externes tels que clients, distributeurs, unités décentralisées, qui peuvent être amenés à utiliser des Solutions diverses o pas d homogénéité d usage pour aider les utilisateurs internes et leur offrir davantage de polyvalence o difficultés à créer des centres de service partagés qui couvrent plus que le domaine d une Solution o complexité de l exploitation informatique de la multitude de solutions, ce qui nécessite des procédures lourdes à chaque changement Modèle de Transformation : toute création de produit nécessite de mettre à jour et de coordonner les évolutions dans différentes Solutions CRM, gestion de contrats, gestion de sinistres, commissionnement et idem pour les évolutions de Processus. 3.2 Est-il possible de réduire le nombre de Solutions dans un monde aussi diversifié que l assurance, On a beau interfacer les Solutions, elles restent aussi nombreuses. Pour réellement simplifier leur Modèle, les assureurs ne doivent donc pas se contenter d interfacer leurs Solutions : ils vont devoir réduire le nombre de Solutions d une part parce qu il est plus facile de gérer et de faire évoluer un système de 5 Solutions qu un système de 20 Solutions d autre part parce que la réduction du nombre de Solutions signifie : réduction dans la diversité des usages, réduction du nombre de bases de données, réduction des plateformes technologiques, réduction des mises en production, réduction des équipes de Transformation 14 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

15 Mais fusionner des Solutions suppose de trouver des éléments communs entre ces Solutions disparates ; ce que l on propose d appeler «Fondation» (ceux qui sont intéressés peuvent télécharger le livre blanc du CEISAR consacré aux Fondations : ) On peut réutiliser les mêmes fonctionnalités de base comme l ergonomie, le mode d usage, la sécurité, le workflow ce qui conduit à une Fondation technique commune. Mais pour aller au bout de la démarche, on doit aussi se doter d une Fondation Assurance qui regroupe les éléments communs Métier. 15 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

16 Mais comment Modéliser une Fondation s Assurance alors que les métiers de l assurance sont si différents? Au niveau Produit : Un produit IARD n a rien à voir avec un produit de prévoyance ; les Collectives n ont rien à voir avec l Individuelle ; L assurance aux USA n a rien à voir avec l assurance en France. Au niveau Opérations : La gestion de sinistres n a rien à voir avec la gestion de contrat ; La gestion des entreprises n a rien à voir avec la gestion des particuliers ; la distribution par agent n a rien à voir avec la vente directe. Au niveau Transformation, chaque Solution importe ses propres approches et outils que l on ne peut mettre en commun. Si le regroupement de Métiers différents au sein de la même Solution ne conduit qu à une juxtaposition de ce qui existait auparavant, on aboutit à une Solution énorme qui s avèrerait pire que des Solutions indépendantes. Le regroupement n a de sens que si on arrive à identifier des «invariants métier» communs, ce qui est extrêmement difficile tant on identifie mieux ce qui nous différencie que ce qui nous ressemble. Notre objectif est donc de décrire maintenant ces invariants métier de l assurance pour prouver qu il possible d isoler une Fondation d assurance puissante qui permet ce regroupement de métiers différents au sein de la même Solution. Nous proposons de démontrer qu il existe des éléments communs dans les produits puis dans les processus de l assurance. 16 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

17 3.3 Y a-t-il des invariants dans les différents Produits de l assurance? Quelle que soit la branche, l assurance repose sur le principe du cycle inversé de production, à savoir que le prix de revient du service vendu au client n est pas connu à l avance. En échange d une prime, l assureur couvre les conséquences de la survenance d un événement (accident, consultation médicale, arrêt de travail ). Les concepts manipulés par les assureurs restent donc invariablement les mêmes : le client, le risque, le produit, le contrat, la prestation, la tarification et la facturation du contrat. On doit donc être capable de construire des outils qui permettent d assembler de nouveaux produits en s appuyant sur cette structure uniquement par paramétrage. C est la meilleure réponse à la contrainte citée en 1.1 : produits de niche, produits sur mesure et meilleure segmentation Le Client Les assureurs sont passés d une logique de contrats à une logique de clients. Alors qu ils étaient jusqu à présent essentiellement organisés par lignes produit (ou branches), ils s organisent progressivement autour du «Client» qui regroupe des rôles identiques quelque soit la branche : le Décideur, le Souscripteur, le Payeur, l Assuré ou le Bénéficiaire des prestations Le Risque Quelque soit la ligne produit, le «Risque» regroupe : l objet assuré qui peut être soit un bien (automobile, habitation), soit une personne (une personne physique, une entreprise, un ensemble de personnes) ; l événement couvert qui donne lieu à indemnisation en cas de survenance. Lorsqu un Risque se réalise, il peut donner lieu à un préjudice (perte de revenus, bien endommagé ). Cette notion de risque est invariante quelle que soit la branche d assurance considérée. Néanmoins, les spécificités de chaque branche se retrouvent dans la nature des objets et événements. Risque Biens et RC Prévoyance Santé Vie Objet assuré Véhicule Flotte Habitation Entreprise Salarié Personne physique Evénements Accident Auto Dégât des eaux Accident du travail Consultation Opération Personne physique Décès le Produit Le Produit représente les prestations proposées par l assureur pour couvrir les préjudices subis en cas de réalisation d un ou plusieurs risques. Sur un plan réglementaire, les prestations relatives à un même risque sont normalisées et regroupées au sein de garanties (on parle de garanties ministérielles). Ces garanties servent alors d agrégat fiscal (niveau de taxation) et réglementaire (niveau de reporting). Afin de faciliter la commercialisation et d assurer une plus grande lisibilité, le regroupement de prestations est également utilisé en souscription sous la forme de garanties proposées (garanties commerciales). Exemple : Garantie Dégât des Eaux Risque : Dégât des Eaux 17 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

18 Evénement : Dégât des Eaux Objet assuré : Habitation Prestations o Réparation des dommages à l habitation (peintures ) o Remboursement du mobilier endommagé o Financement de la recherche de fuites Le Produit doit définir non seulement les Risques couverts et les Prestations associées, mais aussi : les règles de souscription ou d évolution du Contrat telles que le tarif, les conditions d éligibilité, les modalités de règlement ou les règles de suspension, de résiliation de reconduction les règles de gestion des sinistres et des prestations Le Contrat Pour formaliser l accord entre le Client et l Assureur, un Contrat est établi. Il comporte systématiquement : un ou n souscripteurs un ou n bénéficiaires des prestations des garanties souscrites en regroupant pour chacune d elles : o le risque assuré (association d événements et d objets assurés) o les types de préjudices couverts o les prestations proposées le prix les modalités de règlement par le client la période de validité du contrat (date d effet et date de fin) Quelle que soit la ligne produit, les mécanismes de gestion des contrats sont identiques. En effet, ces mécanismes ne dépendent pas des objets de risques ni des événements propres à chaque branche. Il existe seulement des spécificités de gestion relatives à la nature collective ou individuelle du contrat. Les mécanismes de gestion des contrats dans le domaine collectif impliquent généralement des activités spécifiques de déclaration des objets de risques (population de salariés à couvrir, véhicules d une flotte ) La Prestation La prestation représente le service rendu par l assureur en cas de réalisation de certains risques. Ces prestations se basent toujours sur: une déclaration de sinistres qui décrit les conditions de survenance de l événement (constat amiable en auto, décompte de la sécurité sociale en santé ) o la date de l événement o L objet assuré impliqué dans le sinistre o les circonstances de l événement (lieu ) o le préjudice constaté (réel ou estimé) la détermination et le déclenchement de la prestation que doit rendre l assureur qui peut prendre plusieurs formes : o une indemnisation financière du préjudice subi par le client (remboursement des frais de réparation, capital décès) o une indemnisation en nature (réparation ou remplacement du bien endommagé) o un service complémentaire destiné à limiter les «désagréments» causés par le sinistre (assistance, services à la personne ). Les différences entre les branches d assurance résident essentiellement dans la nature des événements couverts et les processus de gestion d un sinistre. En effet, la description d un sinistre automobile ne regroupe pas les mêmes informations que celles utilisées pour un remboursement en santé, mais encore une fois la structure est la même. 18 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

19 3.3.6 La tarification et la facturation du contrat En assurance, le mécanisme de tarification est basé sur des calculs actuariels destinés à estimer, sur des bases statistiques et probabilistes, les coûts futurs des risques couverts. Les principaux mécanismes s appuient sur les notions de fréquence de survenance des événements couverts et sur les coûts moyens (observés ou estimés). Les principaux paramètres à prendre en compte dans la tarification sont donc liés à la nature des risques à couvrir : Les données de l objet assuré Les événements couverts Les prestations proposées en cas de survenance de l événement. En résumé tous les Produits, Contrats et Sinistres de l assurance respectent la même structure. Comment en tirer partie? Proposé Souscrit Réel Produit Contrat Proposé Contrat (Souscrit) Garantie Garantie Proposée Garantie Souscrite Risque Evènement Evènement Proposé Evènement Couvert Evènement réel Objet Type d objet proposé Objet Couvert Préjudice Type de préjudice proposé Type de préjudice couvert Préjudice subi Prestation Type de prestation proposée Type de prestation souscrite Prestation délivrée 3.4 Y a-t-il des invariants dans les différentes Opérations de l assurance? La durée de vie d une Solution est généralement de 10 à 20 ans. On trouve encore aujourd hui dans les compagnies d assurance, des logiciels qui ont 30 ans! Mais les organisations évoluent aujourd hui environ tous les 3 ans : on change la structure des équipes et les rôles de chacun, on travaille davantage avec des partenaires, on «out-source» un certain nombre d activités Il faut donc désynchroniser les changements d organisation des changements de Solutions. Peut-on isoler ce qui est invariant dans le métier de l assurance, des différentes formes d organisation successives? Peut-on en déduire un découpage de Solutions qui soit indépendant d une organisation volatile et qui permette à des Solutions stables de supporter des organisations successives? Les invariants des processus contrat et sinistre Les Processus Opérationnels d une compagnie d assurance peuvent être classifiés en : gestion des ressources : RH, distributeurs, informatique, finances, locaux pilotage : pour contrôle de gestion, risques, marketing, réassurance, comptabilité générale, processus primaires de l assurance: o gestion du client : contact avec un prospect, campagne commerciale, analyse des besoins du client, gestion d un compte client, analyse du risque et de la rentabilité 19 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

20 o o gestion du contrat : choix de l offre, simulation, proposition, souscription, avenants au contrat, facturation, règlements gestion du sinistre : déclaration, évaluation, exécution des prestations La gestion des ressources, le pilotage et la gestion du client sont des processus transversaux communs aux différentes lignes produits. Par contre, les gestions du contrat et du sinistre sont des processus verticaux dépendants de chaque ligne produit (Remarque : le Processus de Gestion de Produit fait partie des Processus de Transformation et non des Processus opérationnels). On a donc développé des Solutions verticales par ligne produit. Pour réduire le nombre de Solutions, est-il possible de concevoir des Solutions qui couvrent plusieurs lignes produits? Quels sont les invariants de ces différentes Solutions, sont ils suffisamment importants pour justifier de construire des Solutions plus globales? A vrai dire, les cycles de vie des contrats et des sinistres ont de nombreux points communs : le cycle de vie du contrat est le même pour tous les produits : o obtenir le contact avec le client o comprendre les besoins du client et l objet à assurer o choisir l offre adaptée o faire n propositions successives jusqu à accord ou refus du client o choisir les options et garanties o tarifer o contrôler éligibilité o souscrire le contrat o facturer o recevoir les règlements 20 Commencer par Modéliser le métier de l assurance avant de se doter d une Solution.

UDSG CLASSIFICATION DOSSIER DOCUMENTAIRE

UDSG CLASSIFICATION DOSSIER DOCUMENTAIRE UDSG CLASSIFICATION DOSSIER DOCUMENTAIRE 2 SOMMAIRE I. LES FAMILLES PROFESSIONNELLES... 5 II. LES FONCTIONS GENERIQUES... 12 FAMILLE ETUDES ET CONCEPTION......... 15 ASSISTANT D ETUDES ET CONCEPTION...16

Plus en détail

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Jean-Louis DELPÉRIÉ Directeur ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Antoine FOURNIER Directeur LES DEUX DERNIÈRES DÉCENNIES ONT VU L ÉMERGENCE EN FRANCE DES

Plus en détail

Solutions EMC Documentum pour les assurances

Solutions EMC Documentum pour les assurances Caractéristiques d EMC Documentum La famille de produits EMC Documentum aide les compagnies d assurance à gérer tous les types de contenu de plusieurs départements au sein d un seul référentiel. Grâce

Plus en détail

WHITEPAPER. Quatre indices pour identifier une intégration ERP inefficace

WHITEPAPER. Quatre indices pour identifier une intégration ERP inefficace Quatre indices pour identifier une intégration ERP inefficace 1 Table of Contents 3 Manque de centralisation 4 Manque de données en temps réel 6 Implémentations fastidieuses et manquant de souplesse 7

Plus en détail

«La gestion externalisée des contrats et sinistres dans l industrie de l assurance»

«La gestion externalisée des contrats et sinistres dans l industrie de l assurance» «La gestion externalisée des contrats et sinistres dans l industrie de l assurance» FANAF 2014 Ouagadougou www.theoreme.fr Présentation Max de Font-Réaulx Président de la société Théorème (www.theoreme.fr)

Plus en détail

Présentation du cabinet

Présentation du cabinet Présentation du cabinet Depuis 2005, Selenis intervient aux côtés d acteurs de référence de l assurance. Ce qui nous caractérise fait aussi notre différence : Conseil métier, nous sommes spécialistes de

Plus en détail

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution!

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution! L ANI du 11 janvier : une petite révolution! Que prévoit l accord? L article 1 er de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, prévoit, dans le cadre de la sécurisation de l emploi, la généralisation

Plus en détail

bpce assurances L ESSENTIEL 2012

bpce assurances L ESSENTIEL 2012 bpce assurances L ESSENTIEL 2012 I ÉDITO Pierre Garcin Président du conseil d administration Paul Kerangueven Directeur général Sommaire Faits marquants ÉDITO p. 1 à propos de BPCE Assurances p. 2 l assurance

Plus en détail

Nos Solutions PME VIPDev sont les Atouts Business de votre entreprise.

Nos Solutions PME VIPDev sont les Atouts Business de votre entreprise. Solutions PME VIPDev Nos Solutions PME VIPDev sont les Atouts Business de votre entreprise. Cette offre est basée sur la mise à disposition de l ensemble de nos compétences techniques et créatives au service

Plus en détail

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs

Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Gender Directive Impacts opérationnels pour les assureurs Conférence ActuariaCnam Présentation 3 1 / 0 5 / 2 0 1 2 Julien Chartier, Actuaire Manager AGENDA Introduction Partie 1 - L arrêt «Test-Achats»

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

Accélérer la transformation de vos nouveaux modèles assurances

Accélérer la transformation de vos nouveaux modèles assurances Accélérer la transformation de vos nouveaux modèles assurances Enjeux critiques des systèmes de distribution Assurance Etude Accenture Assurances 2020 4 axes d amélioration : Articuler le SI Assurance

Plus en détail

LE COURTAGE D ASSURANCE

LE COURTAGE D ASSURANCE Programme 1ère conférence : l éthique du courtier 2ème conférence : la profession du courtier Courtage et environnement concurrentiel Le cadre de l activité L activité La responsabilité des courtiers d

Plus en détail

Urbanisation des Systèmes d Information Architecture d Entreprise. 04 Architecture du SI : identifier et décrire les services, structurer le SI

Urbanisation des Systèmes d Information Architecture d Entreprise. 04 Architecture du SI : identifier et décrire les services, structurer le SI Plan du chapitre Master Informatique et Systèmes Urbanisation des Systèmes d Information Architecture d Entreprise 04 Architecture du SI : identifier et décrire les services, structurer le SI 1 2 3 1.1

Plus en détail

Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale

Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale LIVRE BLANC Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale Mai 2010 Garantir une meilleure prestation de services et une expérience utilisateur optimale CA Service

Plus en détail

QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE

QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE QUESTIONS-RÉPONSES : SUJETS ASSURANCE Qu est ce qu une prime ou une cotisation d assurance? C est la somme à payer périodiquement à l assureur en contrepartie des garanties qu il accorde. Les primes (ou

Plus en détail

Ensemble mobilisons nos énergies

Ensemble mobilisons nos énergies Ensemble mobilisons nos énergies «Lancé en Juin 2005, SIRIUS est désormais un projet au cœur de notre entreprise, au service des ambitions et des objectifs qui s inscrivent dans le cadre de notre stratégie

Plus en détail

Pour une entreprise plus performante

Pour une entreprise plus performante Pour une entreprise plus performante Smart Technology Services Raison Sociale - Smart Technology Services llc Pôle d activités - Service et conseil dans la technologie de l information Pôle d activités

Plus en détail

Conseil National des Assurances. Architecture & Urbanisme des Systèmes d Informations.

Conseil National des Assurances. Architecture & Urbanisme des Systèmes d Informations. Conseil National des Assurances Atelier du 21 février 2005 Architecture & Urbanisme des Systèmes d Informations. Guy ALRIC Expert MEDA Organisation et Systèmes d Informations Assurance guy.alric@wanadoo.fr

Plus en détail

Mettre en place une infrastructure Web nouvelle génération avec Drupal et Acquia

Mettre en place une infrastructure Web nouvelle génération avec Drupal et Acquia Mettre en place une infrastructure Web nouvelle génération avec Drupal et Acquia Pour l architecte de solutions web Table des matières Présentation générale... 3 Des outils disparates.... 4 Une gestion

Plus en détail

CRM et GRC, la gestion de la relation client R A LLER PL US L OI

CRM et GRC, la gestion de la relation client R A LLER PL US L OI 3 R A LLER PL US L OI CRM et GRC, la gestion de la relation client Comment exploiter et déployer une solution de relation client dans votre entreprise? Les usages d une CRM Les fonctionnalités d une CRM

Plus en détail

GÉREZ VOTRE RELATION CLIENT SANS QUITTER MICRO SOFT OUTLOOK

GÉREZ VOTRE RELATION CLIENT SANS QUITTER MICRO SOFT OUTLOOK Face à l évolution rapide des marchés, les entreprises doivent continuellement reconsidérer leurs axes de développement et leurs stratégies commerciales. Les sollicitations permanentes des concurrents

Plus en détail

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes Bulletin Officiel de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes N 2 bis du 2 avril 2009 C2008-77 / Lettre du ministre de l économie, de l industrie et de l emploi du 28 octobre

Plus en détail

Février 2007. Novanet-IS. Suite progicielle WEB pour l Assurance. Description fonctionnelle

Février 2007. Novanet-IS. Suite progicielle WEB pour l Assurance. Description fonctionnelle Novanet Février 2007 Novanet-IS Suite progicielle WEB pour l Assurance Description fonctionnelle Novanet-IS Description fonctionnelle 1 Définition 3 2 La production (module WEBACTION) 6 3 Relation Client

Plus en détail

L olivier Assurances Licence 3 Econométrie Lyon II

L olivier Assurances Licence 3 Econométrie Lyon II 15 novembre 2013 L olivier Assurances Licence 3 Econométrie Lyon II Pascal Gonzalvez 1 L olivier Assurances et le Groupe Admiral Segmentation et tarification en assurance auto Autres applications de la

Plus en détail

Copyright Agirc-Arrco Mars 2012. 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC)

Copyright Agirc-Arrco Mars 2012. 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC) 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC) SOMMAIRE (1/3) ENJEUX DE L INFORMATIQUE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE 1. Depuis quand un programme de convergence informatique

Plus en détail

La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations

La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations La tour de Babel numérique La gestion des données de référence (appelée MDM pour Master Data Management) se veut la réponse

Plus en détail

Séminaire SI assurance Présentation des intervenants. Alger le 29 mai 2006

Séminaire SI assurance Présentation des intervenants. Alger le 29 mai 2006 Séminaire SI assurance Présentation des intervenants Alger le 29 mai 2006 Présentation Itras 29 mai 2006 Groupe ITRAS Présentation ITRAS GROUPE 58 Collaborateurs 7 millions Monétique & Moyens de Paiement

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Quels outils pour prévoir?

Quels outils pour prévoir? modeledition SA Quels outils pour prévoir? Les modèles de prévisions sont des outils irremplaçables pour la prise de décision. Pour cela les entreprises ont le choix entre Excel et les outils classiques

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Le cloud computing : vue d ensemble Les sociétés de services du monde entier travaillent dans un environnement en pleine

Plus en détail

Cette première partie pose les enjeux de la BI 2.0 et son intégration dans le SI de l entreprise. De manière progressive, notre approche situera le

Cette première partie pose les enjeux de la BI 2.0 et son intégration dans le SI de l entreprise. De manière progressive, notre approche situera le Partie I BI 2.0 Cette première partie pose les enjeux de la BI 2.0 et son intégration dans le SI de l entreprise. De manière progressive, notre approche situera le SI classique avec l intégration de la

Plus en détail

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Application Services France the way we do it Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Chaque direction informatique

Plus en détail

LA GESTION DE LA RELATION CLIENT

LA GESTION DE LA RELATION CLIENT Conquérir un prospect coûte beaucoup plus cher que de fidéliser un client. C est la raison pour laquelle un grand nombre d entreprises orientent leur stratégie autour des services proposés à leurs clients.

Plus en détail

PARTENAIRE DES COLLECTIVITÉS ET DES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS

PARTENAIRE DES COLLECTIVITÉS ET DES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS PARTENAIRE DES COLLECTIVITÉS ET DES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS pour la protection sociale et la performance publique Assurances et services des collectivités locales Groupe Sofaxis Groupe Sofaxis Partenaire

Plus en détail

Les extranets de gestion en assurance collective DECEMBRE 2010

Les extranets de gestion en assurance collective DECEMBRE 2010 Les extranets de gestion en assurance collective DECEMBRE 2010 En 2001, la revue Action Commerciale écrivait : «L extranet, technologie Internet permettant de mettre sur pied des sites Web dédiés, à accès

Plus en détail

Prestataires de services

Prestataires de services Prestataires de services Découvrez les solutions d assurance et d assistance destinées à protéger votre activité professionnelle et à préserver votre vie privée. www.allianz.fr Avec vous de A à Z 2 Allianz,

Plus en détail

RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR AJOUTÉE DE SES PARTENAIRES

RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR AJOUTÉE DE SES PARTENAIRES LA GARANTIE DE L AUTOMOBILE LA COMPAGNIE AUTOMOBILE D ASSURANCE ET DE REASSURANCE ASSOCIÉES est une société de souscription et de gestion en assurance et en réassurance qui RENFORCE LA CHAÎNE DE VALEUR

Plus en détail

Forum CXP. Le logiciel dans tous ses états! 14 juin 2012 - Paris

Forum CXP. Le logiciel dans tous ses états! 14 juin 2012 - Paris Forum CXP Le logiciel dans tous ses états! 14 juin 2012 - Paris Pour la 10 ème édition du Forum, le CXP s interroge : Quel sera votre SI dans 10 ans? PILOTER, TRANSFORMER, OPTIMISER : une journée pour

Plus en détail

Le succès du multicanal intégré en assurance auto Séminaire innovation CHEA 5 mai 2011

Le succès du multicanal intégré en assurance auto Séminaire innovation CHEA 5 mai 2011 Le succès du multicanal intégré en assurance auto Séminaire innovation CHEA 5 mai 2011 Véronique Brionne Marilyn Faugas Karine Paul Jean-Christophe Boccon-Gibod Sommaire 1. Pourquoi avons-nous choisi Progressive?

Plus en détail

Solution logicielle pour le pilotage et l ERM. Journées d études IARD 26 mars 2010 2 mars 2010

Solution logicielle pour le pilotage et l ERM. Journées d études IARD 26 mars 2010 2 mars 2010 Présentation d ERMS Solution logicielle pour le pilotage et l ERM Journées d études IARD 26 mars 2010 2 mars 2010 Sommaire 1 Présentation d ACTUARIS 2 Les problématiques rencontrées 3 Présentation d ERMS

Plus en détail

Nous vous accompagnons. avec de produits et de services

Nous vous accompagnons. avec de produits et de services Nous vous accompagnons avec de produits et de services RÉUSSIR ENSEMBLE Notre objectif : vous accompagner pour développer votre chiffre d affaires en vous apportant des services dédiés et une panoplie

Plus en détail

Comment intégrer des Progiciels dans une Architecture d Entreprise?

Comment intégrer des Progiciels dans une Architecture d Entreprise? Comment intégrer des Progiciels dans une Architecture d Entreprise? Juin 2011 ECP - Center of Excellence in Enterprise Architecture www.ceisar.org Pour leur contribution active à la fabrication de ce

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Stratégies gagnantes pour l industrie : Synthèse Jusqu ici, les

Plus en détail

Direction des Partenariats. Les solutions sur mesure de votre développement

Direction des Partenariats. Les solutions sur mesure de votre développement Direction des Partenariats Les solutions sur mesure de votre développement La DIRECTION des Partenariats de Generali une organisation dédiée pour accompagner vos projets Forte de son expérience en solutions

Plus en détail

Avec Sage HR Management, transformez votre gestion du capital humain en atout stratégique

Avec Sage HR Management, transformez votre gestion du capital humain en atout stratégique Sage HR Management Avec Sage HR Management, transformez votre gestion du capital humain en atout stratégique Face à un marché instable et une concurrence accrue, la Direction Générale a pris conscience

Plus en détail

La gestion globale des contenus d entreprise

La gestion globale des contenus d entreprise Gonzague Chastenet de Géry La gestion globale des contenus d entreprise Le projet ECM, une nouvelle approche de la gestion de l information é d i t i o n s Les Editions de l ADBS publient des ouvrages

Plus en détail

Résumé CONCEPTEUR, INTEGRATEUR, OPERATEUR DE SYSTEMES CRITIQUES

Résumé CONCEPTEUR, INTEGRATEUR, OPERATEUR DE SYSTEMES CRITIQUES Aristote ----- Cloud Interopérabilité Retour d'expérience L A F O R C E D E L I N N O V A T I O N Résumé Les systèmes d'information logistique (SIL) sont des outils qui amènent des gains de productivité

Plus en détail

La vision 360 pour gérer tous les financements

La vision 360 pour gérer tous les financements La vision 360 pour gérer tous les financements Votre spécialiste de tous les métiers du financement Du 1 er contact commercial jusqu à la gestion comptable Quelle que soit la taille de votre entreprise

Plus en détail

Janvier 2015. Enquête CLCV Assurances et sinistres

Janvier 2015. Enquête CLCV Assurances et sinistres Janvier 2015 Enquête CLCV Assurances et sinistres 1 Synthèse Au cours du deuxième semestre 2014, nous avons réalisé une enquête auprès de 442 assurés ayant subi un sinistre automobile ou habitation aux

Plus en détail

Démarches d urbanisation : réorganiser le Système d Information en structurant ses fonctions dans des blocs fonctionnels communicants.

Démarches d urbanisation : réorganiser le Système d Information en structurant ses fonctions dans des blocs fonctionnels communicants. Plan du chapitre Master Informatique et Systèmes Urbanisation des Systèmes d Information Architecture d Entreprise 04 Architecture du SI : identifier et décrire les services, structurer le SI 1 2 3 4 5

Plus en détail

STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI

STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI NOTRE EXPERTISE Dans un environnement complexe et exigeant, Beijaflore accompagne les DSI dans le pilotage et la transformation de la fonction SI afin

Plus en détail

Sage 100. pour les PME. Faites de votre gestion un levier de performance

Sage 100. pour les PME. Faites de votre gestion un levier de performance Sage 100 pour les PME Faites de votre gestion un levier de performance À propos de Sage Leader des éditeurs de logiciels de gestion sur le marché des PME dans le monde* Plus de 6 millions d entreprises

Plus en détail

LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF

LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF Lorraine L expression «travail collaboratif» peut se définir comme «l utilisation de ressources informatiques dans le contexte d un projet réalisé par les membres d un

Plus en détail

Prestataires de services

Prestataires de services Prestataires de services Allianz Actif Pro : la multirisque qui couvre à la fois votre responsabilité et vos biens professionnels pour préserver votre activité, quoi qu il arrive. Avez-vous tout prévu?

Plus en détail

Transformation IT de l entreprise BPM ET APPROCHE MÉTIER

Transformation IT de l entreprise BPM ET APPROCHE MÉTIER Transformation IT de l entreprise BPM ET APPROCHE MÉTIER L amélioration des processus métiers se traduit par des gains tangibles. Le BPM est devenu une pièce angulaire du système d information des organisations.

Plus en détail

FRONTeO Plateforme digitale pour les banques. Dossier de presse

FRONTeO Plateforme digitale pour les banques. Dossier de presse FRONTeO Plateforme digitale pour les banques Dossier de presse 2015 Sommaire Page 3 Editorial «La banque se digitalise, l informatique évolue, MAINSYS anticipe...» Page 4 Une gamme complète de solutions

Plus en détail

Le Regroupement des Mutuelles

Le Regroupement des Mutuelles Congrès AISAM/ACME Bruges 20 octobre 2006 Intervention Jean-Claude Seys Le Regroupement des Mutuelles Version du 16 10 06 (version allégée) 1/12 Projeter slide n 1 et 2 Introduction : La première question

Plus en détail

Décision n 14-DCC-109 du 28 juillet 2014 relative à la prise de contrôle exclusif de la Mutuelle Myriade par Eovi-MCD Mutuelle

Décision n 14-DCC-109 du 28 juillet 2014 relative à la prise de contrôle exclusif de la Mutuelle Myriade par Eovi-MCD Mutuelle RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 14-DCC-109 du 28 juillet 2014 relative à la prise de contrôle exclusif de la Mutuelle Myriade par Eovi-MCD Mutuelle L Autorité de la concurrence, Vu le dossier de notification

Plus en détail

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER Pour les banques, le papier devrait servir à imprimer des billets ; pas à en garder la trace dans

Plus en détail

BI CONSULTING. Présentation de l offre. Mai 2013. La Synthèse et le Pilotage en réponse aux besoins des métiers

BI CONSULTING. Présentation de l offre. Mai 2013. La Synthèse et le Pilotage en réponse aux besoins des métiers Présentation de l offre BI CONSULTING La Synthèse et le Pilotage en réponse aux besoins des métiers Mai 2013 Valeur ajoutée 100% Banque Assurance 100% Systèmes de synthèse & de pilotage Des expertises

Plus en détail

«Ton assureur dans ta poche»

«Ton assureur dans ta poche» Séminaire Innovation «Ton assureur dans ta poche» - mars 2013-1 Sommaire Chiffres clés Le champ des possibles et les solutions existantes Ton assureur dans ta poche Déclinaison possible sur d autres offres

Plus en détail

Les assurances de la famille

Les assurances de la famille LES FICHES PRATIQUES DE FINANCES & PÉDAGOGIE Les actes de la vie présentent par nature des risques. Quels sont ceux que l on doit couvrir? Pourquoi et comment? Les assurances de la famille Sommaire Assurer

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE Protection ACCIDENT Protection HOSPI Capital ÉQUIPEMENT HANDICAP / DÉPENDANCE Contact presse : Stéphanie ARREGROS Responsable Communication Tél. : 01 64

Plus en détail

TÉMOIGNAGE CLIENT ELIOR

TÉMOIGNAGE CLIENT ELIOR Afin d améliorer la qualité de son information client, le groupe Elior a doté les forces commerciales de son activité de restauration collective d une solution basée sur Pivotal CRM. Souple et ergonomique,

Plus en détail

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Comment réussir son projet de Master Data Management? Comment réussir son projet MDM? Table des matières Comment réussir son projet de Master Data Management?...... 2 Un marché en croissance..... 2 Les démarches qui réussissent... 2 A quels projets métiers

Plus en détail

Données des SIM. Données signalétiques (nom, adresse), Historique d achat, Réactions passées aux actions de promotion

Données des SIM. Données signalétiques (nom, adresse), Historique d achat, Réactions passées aux actions de promotion Données des SIM Bases de données produits Identification, caractéristiques techniques, caractéristiques commerciales (prix, unités de vente, fournisseurs), état des stocks, ventes réalisées Bases de données

Plus en détail

Multicanal, êtes vous couverts?

Multicanal, êtes vous couverts? Multicanal, êtes vous couverts? Atelier BNP du 27 mars 2013 04/04/2013 1 Participants Eric FONTAINE Responsable Avant-Vente Eric.fontaine@mphasis.com 04/04/2013 2 MphasiS Wyde Filiale d HP Compagnie indienne

Plus en détail

Le métier d actuaire IARD

Le métier d actuaire IARD JJ Mois Année Le métier d actuaire IARD Journées Actuarielles de Strasbourg 6-7 octobre 2010 PLAN Présentation de l assurance non vie Le rôle de l actuaire IARD La tarification des contrats L évaluation

Plus en détail

Microsoft France. Pour en savoir plus, connectez-vous sur www.microsoft.com/france/dynamics/nav ou contactez notre Service Client au 0825 827 859*

Microsoft France. Pour en savoir plus, connectez-vous sur www.microsoft.com/france/dynamics/nav ou contactez notre Service Client au 0825 827 859* Microsoft France Pour en savoir plus, connectez-vous sur www.microsoft.com/france/dynamics/nav ou contactez notre Service Client au 0825 827 859* * 0,15 TTC/min Microsoft France - SAS au capital de 4 240

Plus en détail

Vous souhaitez stimuler les ventes de votre entreprise et dynamiser vos forces commerciales?

Vous souhaitez stimuler les ventes de votre entreprise et dynamiser vos forces commerciales? Panorama de l offre Sage CRM Solutions CRM Vous souhaitez stimuler les ventes de votre entreprise et dynamiser vos forces commerciales? Soyez plus proches de vos clients Pour vous garantir une relation

Plus en détail

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 27 novembre 2009. PROPOSITION DE LOI visant à étendre aux épargnants

Plus en détail

Recommandations pour une diffusion du livre numérique par les bibliothèques publiques

Recommandations pour une diffusion du livre numérique par les bibliothèques publiques Recommandations pour une diffusion du livre numérique par les bibliothèques publiques Préambule Les pratiques culturelles des Français connaissent depuis plusieurs années déjà de profondes mutations 1.

Plus en détail

Libre choix du réparateur en assurance automobile

Libre choix du réparateur en assurance automobile Mise à jour du 05/01/2015 Libre choix du réparateur en assurance automobile Que dit la Loi? La Loi impose aux Assureurs de mentionner la faculté pour l assuré, en cas de dommage garanti par le contrat,

Plus en détail

Bénéfices pour votre organisation : une solution pouvant supporter vos besoins d affaires

Bénéfices pour votre organisation : une solution pouvant supporter vos besoins d affaires Pivotal CRM 6.0 Quelle que soit la tendance d évolution des marchés, faites de vos clients le moteur de votre réussite avec une meilleure maîtrise et une meilleure flexibilité et un coût de possession

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Edition 2012 Toute publication, même partielle de cette étude, est soumise à autorisation de la part d APRIL Courtage Contactez Nathalie RAVET nravet@april.fr

Plus en détail

La plateforme IRM. La maitrise des risques. L accès à la plateforme

La plateforme IRM. La maitrise des risques. L accès à la plateforme Plateforme IRM La plateforme IRM Une vue 360 sur l activité Le management proactif La maitrise des risques La valorisation de l impact social Les caractéristiques techniques Le processus intégral de traitement

Plus en détail

Déjeuner EIM 360 - Enterprise Information Management. Mardi 16 novembre 2010 Restaurant l Amourette Montreuil Thomas Dechilly CTO Sollan

Déjeuner EIM 360 - Enterprise Information Management. Mardi 16 novembre 2010 Restaurant l Amourette Montreuil Thomas Dechilly CTO Sollan Déjeuner EIM 360 - Enterprise Information Management Mardi 16 novembre 2010 Restaurant l Amourette Montreuil Thomas Dechilly CTO Sollan (Extract du livre blanc) Introduction... 2 Continuité des pratiques

Plus en détail

URBANISME DES SYSTÈMES D INFORMATION

URBANISME DES SYSTÈMES D INFORMATION FAYCAL AYECH GL2. INSAT 2010/2011 INTRODUCTION AUX SYSTÈMES D INFORMATIONS URBANISME DES SYSTÈMES D INFORMATION De l Urbanisme à L Urbanisation des SI Urbanisme : Mise en œuvre des politiques urbaines

Plus en détail

Ne négligez surtout pas les assurances. de votre entreprise

Ne négligez surtout pas les assurances. de votre entreprise Ne négligez surtout pas les assurances de votre entreprise Animé par : Valérie Cadiou, Responsable Commerciale GROUPAMA et Maître Emmanuel Ergan Cabinet LEPORZOU DAVID ERGAN Un diagnostic assurance indispensable

Plus en détail

Développez. votre entreprise. avec Sage SalesLogix

Développez. votre entreprise. avec Sage SalesLogix Développez votre entreprise avec Sage SalesLogix Prospectez, fidélisez, développez Sage SalesLogix est la solution de gestion de la relation client puissante et sécurisée qui vous offre une vision complète

Plus en détail

Fiche info-financière Assurance-vie pour une combinaison des branches 21 et 23. Top Rendement 1. Type d assurance-vie

Fiche info-financière Assurance-vie pour une combinaison des branches 21 et 23. Top Rendement 1. Type d assurance-vie Fiche info-financière Assurance-vie pour une combinaison des branches 21 et 23 Top Rendement 1 Type d assurance-vie Assurance-vie individuelle avec taux d intérêt garanti (branche 21). En ce qui concerne

Plus en détail

Les fondements juridiques sous-tendant les

Les fondements juridiques sous-tendant les L expert Dégât des eaux et la responsabilité des entreprises L auteur Christophe Gadouleau Dans la pratique quotidienne de son activité, l expert Dégât des eaux intervenant en dommage est parfois en situation

Plus en détail

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

Septembre 2012. Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES Septembre 2012 Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES 1 Qu elle vise à protéger nos biens ou à garantir notre santé, l assurance est aujourd hui une dépense contrainte pour la majorité des

Plus en détail

Urbanisme du Système d Information et EAI

Urbanisme du Système d Information et EAI Urbanisme du Système d Information et EAI 1 Sommaire Les besoins des entreprises Élément de solution : l urbanisme EAI : des outils au service de l urbanisme 2 Les besoins des entreprises 3 Le constat

Plus en détail

Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce

Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce Sortir des murs, démultiplier les contacts 2013 T A L E N T E D T O G E T H E R Unissons nos Talents 1 Introduction Entre discours incantatoires

Plus en détail

Panorama de l offre Sage CRM Solutions

Panorama de l offre Sage CRM Solutions Panorama de l offre Sage CRM Solutions CRM Soyez plus proches de vos clients Pour vous garantir une relation privilégiée avec vos clients et prospects, Sage a développé une gamme de solutions de CRM (Customer

Plus en détail

CONTRAT DE CONSEILLER MAESTRIA, un concept d IBS Europe s.a.

CONTRAT DE CONSEILLER MAESTRIA, un concept d IBS Europe s.a. CONTRAT DE CONSEILLER MAESTRIA, un concept d IBS Europe s.a. ENTRE : IBS Europe s.a., ayant son siège social au N 68 de la Route de Luxembourg à L-4972 Dippach, au Grand Duché de Luxembourg, ci-après désigné

Plus en détail

Guide d accompagnement. Document réalisé par Softcomputing et Microsoft France.

Guide d accompagnement. Document réalisé par Softcomputing et Microsoft France. RESSOURCE PME Cahier des charges d un outil de gestion de la relation client (GRC) ou Customer Relationship Management (CRM) Guide d accompagnement. Ce document donne aux PME des clés pour mener à bien

Plus en détail

Pour mieux protéger votre métier nous avons décidé de réinventer le nôtre.

Pour mieux protéger votre métier nous avons décidé de réinventer le nôtre. Construction Pour mieux protéger votre métier nous avons décidé de réinventer le nôtre. BTPlus Concept Métiers de la maîtrise d œuvre les solutions Entreprises Faits réels Octobre 2006 : étude d implantation

Plus en détail

Assurer l avenir de votre activité grâce à l open marketing. Par David Mennie, Senior Director, Product Marketing, Acquia

Assurer l avenir de votre activité grâce à l open marketing. Par David Mennie, Senior Director, Product Marketing, Acquia Assurer l avenir de votre activité grâce à l open marketing Par David Mennie, Senior Director, Product Marketing, Acquia Table des matières Le Marketing à l ère de l ouverture 3 L émergence du marketeur

Plus en détail

Secure Advantage Revenus Garantis

Secure Advantage Revenus Garantis GUIDE QUESTIONS / REPONSES DOCUMENT NON CONTRACTUEL RÉSERVÉ À L USAGE EXCLUSIF DES CONSEILLERS FINANCIERS Avril 2015 Secure Advantage Revenus Garantis Pour envisager l avenir en toute sérénité, assurez-vous

Plus en détail

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s)

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s) P résentation L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines est développé dans le livre rédigé par Chloé Guillot-Soulez et publié dans la même collection : La Gestion des

Plus en détail

2 1 TYPE D ASSURANCE VIE

2 1 TYPE D ASSURANCE VIE Millesimo click 2 1 TYPE D ASSURANCE VIE Millesimo click 2 est un produit d assurance-vie de la branche 23, émis par AXA Belgium et lié à un fonds d investissement interne d'axa Belgium. Le versement effectué

Plus en détail

La réponse aux enjeux des RH du 21 ème siècle

La réponse aux enjeux des RH du 21 ème siècle La réponse aux enjeux des RH du 21 ème siècle Comment répondre aux nouveaux enjeux des DRH du 21 ème siècle? Besoin n 1 : innover et développer de nouveaux usages métier en décloisonnant les différents

Plus en détail

PRODUITS DE PREVOYANCE IMPERIO. Ce document ne peut être ni communiqué ni distribué, sans l accord exprès d IMPERIO.

PRODUITS DE PREVOYANCE IMPERIO. Ce document ne peut être ni communiqué ni distribué, sans l accord exprès d IMPERIO. PRODUITS DE PREVOYANCE IMPERIO Ce document ne peut être ni communiqué ni distribué, sans l accord exprès d IMPERIO. 1 GAMME DE SOLUTIONS PREVOYANCE IMPERIO PRECISO HOSPITALIS EDUCALIA SERENITE Plus ASSURANCE

Plus en détail

TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé

TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé TARIFICATION EN ASSURANCE COMPLEMENTAIRE SANTE: il était une fois, un statisticien, un actuaire, un économiste de la santé Plan de l intervention 1 2 3 Généralités sur le fonctionnement de l assurance

Plus en détail

«Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses

«Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses «Petites assurances (assurances moyens de paiement/fuites d eau) : grosses dépenses» Questions/Réponses 1 Pourquoi l UFC-Que Choisir organise-t-elle une campagne sur les assurances accessoires? Le marché

Plus en détail