LE RÔLE EDUCATIF/PREVENTIF/C URATIF DE L INFIRMIER(E) DANS LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EPILEPTIQUE
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- Aurore Grenon
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1 LE RÔLE EDUCATIF/PREVENTIF/C URATIF DE L INFIRMIER(E) DANS LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EPILEPTIQUE
2 PLAN 1-DEFINITIONS 1.1 La crise tonico-clonique (grand mal) 1.2 Etat d absence 1.3 Etat de mal partiel 1-4 Etiologies 2-EXAMENS 2.1 La clinique 2.2 La para-clinique 3-PRISE EN CHARGE IDE 3.1 Pendant la crise 3.2 Phase résolutive 3.3 Rôle de l IDE au SAU 4-HYGIENE DE VIE 5-CONCLUSION
3 1-DEFINITION C est un syndrome qui a pour manifestation clinique un dysfonctionnement cérébral lié à une décharge paroxystique hyper synchrone d un groupe de neurones, touchant +/- l ensemble du cortex cérébral.
4 TROIS GRANDS TYPES D EPILEPSIE 1- LA CRISE TONICO-CLONIQUE (grand mal) De survenue brutale, sans prodrome, elle provoque une perte de conscience, avec chute, contractions toniques en flexion/extension du corps (phase tonique), suivies de secousses cloniques aux 4 membres (écumes aux lèvres, révulsion oculaire), (phase convulsivante), avec coma hypotonique calme avec respiration bruyante, morsure de langue et perte d urine (phase stertoreuse), le réveil et alors progressif avec une amnésie et confusion.
5 2-LES ABSENCES (petit mal) Touchent essentiellement les enfants et les adolescents. Perte de contact (regard fixe et vide), les débuts et les fins de crises sont brusques avec clonies palpébrales et automatismes gestuels. Puis reprise de l activité avec amnésie de la crise, et seul l interrogatoire de l entourage permet de confirmer le diagnostic. D une façon générale, l épilepsie de l enfant disparait à l adolescence et l épilepsie de l adolescent disparait à l âge adulte.
6 3-EPILEPSIE PARTIELLE Les décharges concernent une partie limitée du cortex avec ou sans troubles de la conscience. Elles peuvent toutefois se généraliser. Comme son nom l indique, elle peut être de différentes sortes : - sensorielles - motrices - sensitives - sémio-complexe.
7 ETIOLOGIES 1.Chez l enfant - Convulsions fébriles - Infection du SNC - Maladie métaboliques - traumatismes - phacomatose - idiopathique
8 2.Entre 10 et 25 ans - Idiopathique - Traumatisme - Angiome - Infection du SNC
9 3.De 25 à 60 ans : épilepsie tardive - alcoolisme chronique - tumeurs cérébrales - traumatismes - inflammation/infection (vascularite, encéphalite)
10 4.A partir de 60 ans - Pathologies vasculaires cérébrales (AVC ischémique, hémorragique) - Métastases cérébrales
11 5.Autres causes - sevrage aux benzodiazépines - hyponatrémie, hypo ou hyperglycémie, hypocalcémie. - dette de sommeil, jeux vidéos, écrans d ordinateurs, lumières vives et brusques (stroboscope des discothèques) - hyperhydratation (potomanie) - injection en intra-thécale - cocaïne, héroïne, LSD, ici, crack
12 2-EXAMENS Dans tous les cas, le diagnostic est clinique, les examens sont là pour confirmer ce diagnostic. 2.1 La clinique En crise : - pâleur, cri, chute, hypertonie musculaire, tête en hypertension, révulsion des yeux, morsure de langue, apnée, secousses. Phase résolutive : - hypotonie, respiration stertoreuse, relâchement sphinctérien, reprise de conscience et de vigilance avec une amnésie totale.
13 2.2 Para-clinique - EEG - scanner cérébral - IRM - potentiel évoqué (sensitifs & moteurs) - biologie ( ionogramme, glycémie, alcoolémie, toxiques, dosages des antiépileptiques, dosage des benzodiazépines, acides lactiques )
14 3-PRISE EN CHARGE IDE 3.1 Pendant la crise 3.2 Phase résolutive
15 3.3 Rôle de l IDE au SAU Le rôle de l IDE recouvre deux rôles essentiels : l accueil Identification du contexte de survenue
16 4-HYGIENE DE VIE Le rôle de l IDE est ici primordial. Son rôle éducatif et préventif doit prévaloir. Quelques mesures préventives : - l importance de la bonne prise des TTT et du respect de la posologie. - apprendre à mieux vivre le stress et tenter de bien gérer les émotions fortes (peur, colères )
17 - dormir suffisamment et conserver autant que possible un cycle régulier de sommeil - avoir une alimentation équilibrée et prendre ses repas à heures fixes (l hypoglycémie peut déclencher les crises) - ne pas prendre de drogues, d alcool, et éliminer d une façon générale les stimulants comme le café, thé, tabac, boissons énergisantes ou contenant de la caféine. - éviter les sources lumineuses violentes et intermittentes.
18 - les jeux vidéo peuvent être conservés si l on respecte certaines règles, a savoir : ne pas pratiquer dans l obscurité mais plutôt accompagné d une lumière indirecte. privilégier une pause de 15 minutes toutes les heures. préférer jouer sur un écran de télévision que sur un écran d ordinateur. respecter une distance d au moins 5 fois la diagonale de l écran.
19 Toujours dans son rôle, l IDE doit avertir les patients que les anticonvulsivants ont un impact sur le métabolisme d autres médicaments, comme les contraceptifs oraux ainsi que les anticoagulants. Il faut donc conseiller en cas de doute et dans tous les cas aux patients d en parler avec leur médecin.
20 5-CONCLUSION L épilepsie reste encore trop souvent entourée de tabous et de préjugés aussi tenaces que ridicules.
21 D autre par, la pratique du sport et tout particulièrement chez l enfant, l adolescent et le jeune adulte, constitue un réel facteur d intégration et cette pratique est souhaitable.
22 JE VOUS REMERCIE DE VOTRE ATTENTION
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