ort L ORT, premier groupe juif d enseignement supérieur Éducation et formation REVUE ANNUELLE D ORT FRANCE ORT FRANCE DOSSIERS DE L ANNÉE ORT MONDIAL

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1 ort NUMÉRO 5 / ANNÉE Éducation et formation REVUE ANNUELLE D ORT FRANCE ORT FRANCE L Éditorial de Marcel Bénichou, Président d Ort France «L intégration asse ar l éducation», un entretien avec Jean- Pierre Brard, déuté-maire de Montreuil L ORT, remier groue juif d enseignement suérieur DOSSIERS DE L ANNÉE La gouvernance d ORT France Les bons comtes font la bonne édagogie Lea : former à la arité dans les métiers ORT MONDIAL Quand ORT-France évalue des rofesseurs de maths en Ukraine

2 sommaire NOUVELLES D ORT FRANCE «L intégration se fera ar l éducation», entretien avec Jean-Pierre Brard, déuté-maire de Montreuil Enseigner l histoire et la culture juive, un référentiel réalisé ar l ORT Ouverture d un collège d excellence à l ORT Lyon EN DIRECT DES CENTRES Choisy-le- Roi, des rojets en Chine Lyon, des élèves vont à la rencontre des ersonnes âgées Marseille, la Marche des vivants en tête Montreuil, les élèves du 21ème s. et «l Affaire» Strasbourg, Alsace-Chine Education Toulouse, quand le bâtiment va Villiers-le-Bel, Ateliers oésie : «ça, c est Paris! ORT- France L ORT est une institution juive d éducation et de formation à caractère rivé. Ouverte à tous, elle accueille élèves et étudiants qui accetent son caractère rore et le règlement intérieur de ses établissements. Ses collèges et ses lycées sous contrat d association avec l État, ses centres de formation continue agréés ar le Ministère du travail forment un réseau imlanté à Lyon, Marseille, Toulouse, Strasbourg et en Région arisienne. Élèves, étudiants et stagiaires réarent à l ORT des dilômes de l enseignement général, technologique ou rofessionnel : du brevet des collèges au baccalauréat, our l enseignement secondaire, du BTS à la Licence our l enseignement suérieur. Les adultes trouvent à l ORT des formations orientées sur l accès ou le retour à l emloi. Des stages de formation continue ermettent aux salariés de déveloer leur emloyabilité. L ORT est aussi le seul établissement juif en France où existent des classes réaratoires aux grandes écoles d ingénieurs comme Polytechnique, les Mines ou Centrale DOSSIERS DE L ANNÉE La gouvernance d ORT-France et ses bénévoles Formation d adultes : l Euroe et l ORT our la arité rofessionnelle Les bons comtes font la bonne édagogie EN DIRECT DE L ORT MONDIAL Les dirigeants d ORT-Israël en visite à ORT-France Quand ORT-France évalue les collègues baltes FIGURES Jean-Hugues Léoold-Metzger, le judaïsme, l Euroe, l éducation Paulette Kahn, réarer les injustices édito ort revue annuelle 2007/2008 L ORT, remier groue juif d enseignement suérieur Tout le monde connaît l ORT. On connaît ses collèges, ses lycées, ses filières de formation rofessionnelle et technologique. Ce qu on sait moins en revanche, c est qu aujourd hui, entre un tiers et un quart de l activité de nos établissements en France sont consacrés à l enseignement suérieur. Récemment, la resse communautaire a fait une large lace à un jeune élève du lycée ORT de Strasbourg, Jonathan Afflalo. Il venait en effet d être admis au restigieux et ultra-sélectif concours de l école Polytechnique. Il l avait réaré dans le seul établissement juif de l Hexagone disosant d une math su et d une math sé, ces classes réaratoires aux grandes écoles d ingénieurs (Centrale, Mines, Télécom, Ensi ). Ce qui était mis ainsi en lumière, c était tout un an de l enseignement de l ORT, le suérieur, encore eu connu et qui, au fil des années, en vient à occuer une lace imortante, et arfois majoritaire, dans notre action éducative. Cette orientation ne cessera de s affirmer à l avenir, car elle vient combler un manque dans l offre éducative juive en France, surtout axée sur le rimaire et le secondaire général. Deuis lusieurs années déjà, les resonsables de l ORT, les bénévoles et rofessionnels de l association, ont souhaité offrir aux étudiants et aux familles des cursus en hase avec leurs attentes et l éoque. Le bac aujourd hui est à beaucou d égards une étae imosée vers des études suérieures de qualité, avec un encadrement que n offrent as toujours les universités dans le remier cycle. D où, our beaucou d élèves la recherche de disositifs d enseignement ost-bac adatés aux efforts qui sont demandés aux étudiants. Quant aux finalités de ce choix du suérieur, elles corresondent à des fonctions et métiers dont on est sûr qu ils ermettront aux dilômés de vivre correctement d une occuation motivante, et comortant surtout des ersectives que la mondialisation et les rogrès technologiques ne rendront as obsolètes en quelques années. BTS, LICENCE, CLASSES PRÉPARATOIRES C est our ces raisons que les filières d enseignement suérieur roosées à l ORT attirent de lus en lus de jeunes. Elles ont toutes été conçues our ouvrir vers des métiers d avenir, recherchés ar les entrerises ou les asirants entrereneurs, avec des niveaux de dilômes tenant comte des souhaits, des goûts et atitudes effectives de chaque étudiant. Ils sont ainsi rès de 500 à l ORT à réarer soit un Brevet de technicien suérieur (BTS), soit une licence rofessionnelle, soit, nous l avons dit, le concours d entrée aux grandes écoles. Les BTS constituent une art imortante de l offre ORT. De la banque (Villiers-le-Bel, Toulouse) à l informatique (Lyon), en assant ar l otique (Strasbourg, Montreuil), la vente et la gestion (Marseille, Montreuil), l immobilier (Marseille) et les arts aliqués (Strasbourg), les BTS roosés ont tous été soigneusement mis au oint our ermettre aux étudiants qui y sont inscrits, soit de trouver facilement un emloi hautement qualifié à l issue des deux années d études, soit de oursuivre en faculté ou en grande école arès l obtention du dilôme, en général dans des cursus d ingénieurs. A cet égard, les chiffres de réussite ne troment as quant à la qualité des enseignements disensés, se situant en général au dessus de la moyenne nationale, avec des classes à effectifs réduits et fortement encadrés, dans un environnement identitaire à la fois affirmé et ouvert. On est loin des amhis surchargés et de l anonymat! Là encore, le terme qui revient souvent est celui de «famille» quand les étudiants évoquent l esrit de ces formations. Autre indicateur de la valeur de ces formations, l accord d un lycée ORT, comme à Strasbourg, avec l Université our la réaration d une licence rofessionnelle. Quant à l avenir, ORT-France reste fière de son image traditionnelle d institution roosant des formations qui débouchent à tous les niveaux sur la vie active. Mais cette image ne résente qu une artie d une réalité qui a rofondément changé deuis une quinzaine d années. Et chacun eut être assuré que nous analysons en ermanence les évolutions de la société afin de rooser des filières d études ouvertes sur le futur. C est la condition our que l ORT conforte sa lace de leader, ce que nous sommes désormais, armi les institutions juives d enseignement suérieur. Marcel Bénichou, Président d ORT-France Ort revue annuelle 2007/2008 DIRECTEUR DE PUBLICATION : Marc Timsit assisté de Rachel Allal - RÉDACTEUR EN CHEF : Rahaël Elmaleh - CRÉATION GRAPHIQUE : SR 66 3

3 en direct d ort france En direct d Ort-France RENCONTRE «L intégration se fera ar l éducation», un entretien avec Jean-Pierre Brard, déuté-maire de Montreuil (93) Il n a as oublié qu il a été instituteur, M. le déuté-maire! Au cours de deux heures d un entretien assionnant, tour à tour enjoué, nostalgique, humoristique, arfois grave quand il évoquera les enfants juifs déortés de l orhelinat de Montreuil, il nous donnera quelques leçons. En articulier, sur le déveloement harmonieux de sa cité. Une caravane de tournage de film avec camions-loges, câbles courant sur le trottoir, buvettes en libre-service, et surtout des jeunes gens tourbillonnant un bloc-notes à la main, comme si se jouait là l avenir du monde : signes qui ne troment d un lieu «tendance» Les bobos (our bourgeois/bohèmes), dont une des caractéristiques est de travailler en majorité dans l image et le sectacle, aiment se mettre eux-mêmes en scène dans leur décor de vie. C est bien la scène que nous découvrons en arrivant à la Mairie de Montreuil our interviewer Jean-Pierre Brard, le déuté-maire. «1 600 intermittents du sectacle habitent à Montreuil!», nous affirmera-t-il, à la fois our dire que la vie d artiste n est as toujours simle our ces rolétaires de la société numérique, tout en ne dissimulant as une certaine fierté de démontrer de la sorte la «mixité sociale» en marche dans «sa» ville. Une ville qu il connaît deuis son enfance, rue ar rue, maison ar maison, tout comme il semble en relation ersonnelle avec chacun de ses administrés «Sa ville» où est situé aussi l un des établissements-fleurons d ORT-France, le lycée Daniel Mayer. «Pour moi, ce n est as une école rivée, mais un exemle dont devrait s insirer l Éducation nationale our le choix de ses filières d enseignement!», lance-t-il avec la malice qui caractérise l ancien «instit», germaniste ar vocation Montreuil doit être en France la seule des communes à avoir une «lace Hannah Arendt» -, et olitique ar assion. A la demande de Marcel Bénichou, résident d ORT-France, nous souhaitions que M. le Déuté-Maire nous arle du déveloement de sa ville aux ortes de la caitale, de ses rojets d urbanisation, de sa vision du devenir de cette cité aux «cent nationalités» coexistant les unes avec les autres de façon lutôt harmonieuse. Ce futur de la cité, J.-P. Brard le voit dans une intégration qui se fait au jour le jour, mais dans le cadre d une croissance urbaine maîtrisée? «On nous rédit habitants dans quelques années ; our moi est un otimum, si nous voulons conserver une taille humaine», note M. le maire très attentif à la qualité des relations entre «communautés», arrivées là, oussées ar les aléas de l Histoire. Quand la «grande histoire» croise la chronique de la ville, cela roduit de «l identité locale» nous livrera-t-il aussi, à condition d avoir, à la fois, de la mémoire et une vision de l avenir à transmettre. Cette dernière reose sur un déveloement économique résenté ainsi ar le déuté-maire : «Nous avons exloité les atouts de la ville : une bonne maîtrise foncière sans laquelle les entrerises ne viennent as ; l équidistance des deux aéroorts ; la continuité avec Paris ; des services comme les transorts, des restataires aux entrerises, des équiements culturels, les loisirs, une mixité d habitat, avec hôitaux, écoles Bref, nous sommes la ville de l Île-de-France qui dans les dernières années a créé le lus d emlois, avec emlois créés deuis l an Et d ici 2011, nous ensons créer emlois aux troisquarts dans le tertiaire. Nous avons accueilli la BNP, Air France, Nouvelles Frontières, Servair» Ouverture sur le monde Dans un roche avenir, Montreuil va aussi recevoir tous les offices déendant du ministère de l agriculture (Office du vin, du lait ) ainsi que la Direction générale des douanes dans un immeuble en cours de finition. Au total, ce sont rès de emlois qui viendront animer l activité locale. Ce déveloement et la roximité de Paris ne vont-ils as transformer le tissu démograhique en faisant flamber le rix du m2 d habitation? Jean-Pierre Brard : «Nous demandons que 60 % des rogrammes immobiliers d habitation soient réservés aux Montreuillois, et même avec une décote». Mais l avenir, c est aussi l ouverture de la cité sur le monde, une ouverture autant économique que solidaire comme en témoignent ces jumelages avec des villes d Euroe (Allemagne, Roumanie) et surtout du Sud : Brésil, Viet Nam, Maroc, Chine du nord, Israël (Modin) et Palestine. Car, Jean-Pierre Brard, taraudé ar l énigme allemande et le drame euroéen du 20ème siècle, se bat aussi, comme vice-résident du groue arlementaire d amitié France- Israël et membre du bureau du groue de soutien aux habitants des territoires alestiniens, our une aix juste au Proche-Orient. Si je ne suis que our moi, que suis-je? K PÉDAGOGIE Histoire et culture juives : un référentiel réalisé ar ORT-France Il y a quelques mois, le lycée ORT de Lyon, en la ersonne de son directeur Jack Fitoussi, accueillait des rofesseurs et resonsables édagogiques venus de toute la France. Une trentaine d enseignants des écoles juives, de cadres et rofesseurs de l enseignement catholique, de rofesseurs d histoire de tous ses établissements de l ORT, étaient réunis our une journée de formation au référentiel d histoire et culture juives. Cet ensemble de documents a été créé et réalisé ar ORT-France, à l initiative de Guy Séniak, directeur général jusqu en Soutenue ar la Fondation du judaïsme français et la Fondation our la Un outil édagogique indisensable. mémoire de la Shoah, cette journée a eu our guides et animateurs : Catherine Dechelette-Elmalek, resonsable des rojets éducatifs au lycée ORT de Lyon, et Michel Benoilid, Directeur, chargé de la coordination édagogique des ressources et déveloement du lycée ORT de Strasbourg. Ce référentiel se concrétise sous la forme d un volumineux classeur comortant un ensemble de fiches édagogiques, claires et agréablement illustrées, accomagnées de CD-rom. Aux rofesseurs maintenant de faire art de leurs remarques et suggestions à la suite de l utilisation en classe de cet outil édagogique aussi unique en son genre dans les écoles juives qu il est indisensable dans la société française actuelle. K DISPARITION Disarition de Gilbert Dreyfus, ancien résident d ORT-France Il aura été le récurseur de la grande transformation de l ORT au seuil du 21ème siècle. C est ainsi qu on ourrait résumer la résidence de Gilbert Dreyfus disaru en mai dernier. En effet, avec lui, ORT-France a eu la chance d avoir un dirigeant qui a lacé son «setennat» ( ) sous le signe de la modernisation de l institution, condition de sa survie et de son déveloement. Il avait eu son remier contact avec l ORT à la fin des années 80 ar l intermédiaire de l établissement de Montreuil. Il y intervenait comme bénévole dans le cadre des cours de soutien de la Cooération féminine aux élèves en difficulté. Succédant à son homonyme, Pierre Dreyfus, à la résidence d ORT-France, il s est engagé intensément dans une fonction qui était moins our lui un asse-tems honorable qu une authentique mission au service de la communauté juive de France. Sous son imulsion, ORT-France a restructuré sa direction générale, engagé une véritable olitique de communication, renouvelé son Conseil d administration, actualisé ses statuts, mis en lace un contrôle de gestion, et entreris la rénovation de ses écoles. Son successeur à la résidence, Marcel Bénichou, issu lui aussi de Polytechnique, s est attaché à continuer et à déveloer une œuvre qui a fait de l ORT une institution adatée aux attentes éducatives des jeunes et des familles d aujourd hui. K l objectif est l excellence our les meilleurs, le dilôme our tous OUVERTURE Un collège d'excellence ORT à Lyon L'ouverture d'une école est toujours un acte d'esoir. C'est vrai our cette dernière rentrée à Lyon où vient d'ouvrir un collège bilangue *, lacé sous le signe de l'excellence et de l'identité juive, comme le dit d'emblée Jack Fitoussi, le directeur d'ort Lyon. Dès juillet, arents et équie édagogique se sont rencontrés our un échange de vues et d'informations. Pour l année scolaire 2007/8, c'est donc une 6ème qui démarre avec toutes les garanties de réussite: - classe à effectif réduit our en assurer un encadrement otimal ; - rofesseurs exérimentés dont Rémi Zerbib, rofesseur d'histoire et de géograhie, récédemment Conseiller rincial d éducation au collège ORT de Villiers-le-Bel ; - accent mis résolument sur le savoir, avec une classe d'éveil à la culture sous toutes ses formes, assurée ar Catherine Déchelette-Elmalek, resonsable des rojets éducatifs du lycée ORT. Pour faciliter encore la vie des élèves et des arents, une navette est roosée aux enfants venant de Villeurbanne où réside une nombreuse communauté juive. Tout donc our faire rimer identité et excellence. Mazal tov! K * Deux langues vivantes obligatoires dès la 6ème. 4 5

4 en direct des écoles En direct des collèges et lycées CHOISY-LE-ROI La très édifiante histoire de Ma Li, ancien stagiaire de l ORT qui voulut faire venir son école en Chine Gérard Sfez (gauche) avec Henri Lévy et leurs hôtes chinois. Il était une fois un immigré chinois installé en France. A la recherche d un travail, il obtint une formation en froid/ climatisation au Centre ORT de Choisy-le-Roi. Quelques années lus tard, de retour dans sa ville natale, Tianjin (15 millions d habitants), au sud de Pékin dont la chronique dit aussi qu elle accueillit juifs fuyant le nazisme, Ma Li c est son nom voulut qu elle bénéficiât du savoir-faire de ses maîtres français. Et en mars 2007., une mission comrenant Gérard Sfez, directeur de Choisy-le- Roi, et Henri Lévy, en charge du déveloement à l ORT-Mondial à Génève, se sont rendus à Tianjin, en comagnie de Ma Li Tel est ce qui commence comme un conte et se oursuit, ar la volonté d un homme, en histoire vraie. En effet, Ma Li a convaincu les autorités de cette zone de déveloement économique (l une des trois zones avec Shanghaï et Canton) de l intérêt d une cooération avec l ORT. Trois domaines de formation seraient concernés : le conditionnement d air, le contrôle automobile et les commandes numériques. Les établissements ressentis our accueillir ces formations regrouent entre et étudiants et stagiaires chacun. Un MOU (Memorandum of Understanding) a été signé à la suite de la visite. Le dossier est actuellement entre les mains de Randy Grodman du bureau de l ORT-Mondial à Genève. À suivre K une atmoshère sereine favorise l étude et le resect des autres LYON Journée Citoyenne de solidarité Les élèves du lycée à la rencontre des ersonnes âgées «La dame n a as vraiment réondu à mes questions, elle devait avoir un eu d Alzheimer Mais je crois que c est as grave L imortant c était de créer une relation.» Cette réflexion d Alexandre, élève de BEP Electronique, à la fin d une arès midi assée avec les résidents de la maison médicalisée Beth Seva résume le sentiment artagé ar tous. A l initiative de Martine Dujardin, rofesseure de Vie sociale et rofessionnelle, et Stéhanie Cutrone, rofesseure-documentaliste, 60 élèves de L imortant : créer une relation. remière BEP et 8 enseignants sont allés à la rencontre de ersonnes âgées. Grâce au artenariat construit avec le réseau Oméris, les différents groues ont été accueillis dans 4 résidences de Lyon et Villeurbanne le lundi 14 mai. Préarés en amont ar les rofesseurs orteurs de ce rojet intitulé «Journée Citoyenne et solidaire» et ar M Frédéric Zeitoun directeur de la résidence Beth Seva, les élèves ont vécu d intenses moments avec les résidents. Arès une remière aroche un eu timide et emruntée, voire craintive, le courant est finalement assé très vite. Selon les désirs de chacun et accomagnés ar les rofessionnels des résidences, les élèves ont fait la lecture à des ersonnes à la vue déficiente, certains ont joué au scrabble, fait de la einture au ochoir, des jeunes filles ont maquillé des dames ravies, d autres ont assumé le service du goûter, servant de façon attentionnée boissons et gâteaux. Un questionnaire avait également été réalisé au réalable ar la classe de 1ère STG dans le cadre de leur cours d information-communication. Ainsi les résidents ont réondu volontiers aux questions des élèves, ce qui a ermis d amorcer de grandes discussions avec les ersonnes les lus volubiles, heureuses de trouver dans ces adolescents de nouveaux interlocuteurs! Les élèves ont, ar exemle, constaté que ces ersonnes avaient articulièrement arécié l évolution des transorts durant tout le 20è siècle, et surtout que l invention la lus marquante our les femmes fût la machine à laver. Au moment de se dire au revoir, certains ont romis de revenir : «Ils sont bien vos jeunes!» a lancé une dame très élégante. Tous ont mis beaucou de bonnes intentions dans leurs gestes et leurs aroles, tous ont vécu ces instants artagés avec une gentillesse et une bonté qui ont remli leurs enseignants de fierté! Cette exérience, qui semble avoir ravi aussi bien les élèves que les résidents, ourrait être reconduite l année rochaine. K Catherine Déchelette Elmalek Resonsable des rojets éducatifs Lycée ORT de Lyon MARSEILLE La Marche des vivants en tête C est désormais devenu un rite que cette Marche des vivants qui conduit chaque année fin avril/début mai des milliers de jeunes, lycéens our la luart, venus du monde entier, en Pologne, à l éicentre de la Shoah. «Le oint d orgue, comme le dit Marcel Benkimoun, conseiller rincial d éducation (CPE) au lycée ORT de Marseille, c est la marche entre Auschwitz 1 et Birkenau».Cette Marche, il commence à la connaître, uisque chaque année deuis 2001, le CPE y retourne avec un groue d une vingtaine de lycéens. Et ourtant chaque fois, c est la même tension, la même «interrogation» qu il souhaite artager avec les jeunes «our aller au-delà de l émotion». A l origine de cette articiation, il y a l engagement de Maurice Cohen- Zaguri, le directeur de l ORT Marseille, ar ailleurs très actif au sein de la communauté. Cet engagement our la mémoire, il a souhaité le faire artager à d autres lycées du réseau ORT, comme Strasbourg et Montreuil qui envoient aussi des élèves. La réaration démarre en octobre avec les cours d histoire-géo ainsi que d histoire et de culture juives. Pendant le voyage qui eut comorter deux arties, l une en Pologne, l autre en Israël our les lycéens marseillais, c est toujours les deux, les élèves tiennent une sorte de carnet de route. Au retour, afin de verbaliser et d organiser leurs imressions, ils rédigent des textes et des documents dont certains connaitront une diffusion ublique. Grande leçon de ce singulier èlerinage, selon M. Benkimoun : «la tolérance et le resect de l altérité». Mon semblable n est as mon identique. K MONTREUIL Les élèves du 21è siècle et «l Affaire» Dans le cadre du centenaire de la réhabilitation du caitaine Alfred Dreyfus ( ), la ville de Montreuil a organisé un concours sur «l Affaire Dreyfus», concours destiné à tous les établissements scolaires montreuillois. Trois élèves de 1 ère STG Gestion, Jonathan Demri, Laurent Israël et Hubert Partouche du lycée ORT Daniel Mayer ont articié. Les thèmes retenus étaient «l Affaire Dreyfus et la laïcité» et «Affaire Dreyfus et antisémitisme en France au XIXe siècle». Les travaux réalisés étaient de qualité uisque le jury comosé d exinsecteurs de l Éducation nationale, et en résence du etit-fils et de l arrière etit-fils d Alfred Dreyfus, attribua à Bruno Alexandre avec les lauréats. notre lycée la seconde lace de ce concours. Juste récomense our nos élèves qui se sont assidument investis dans ce rojet. Outre ce travail, l objectif civique a été atteint : à travers cette «Affaire», nos élèves, futurs citoyens ont aréhendé le combat contre l injustice our faire éclater la vérité et lutter contre toute forme d intolérance. En somme, ce travail a contribué quelque eu à faire de nos élèves des citoyens actifs dans notre société. K Bruno Alexandre Professeur d Histoire-Géograhie Lycée ORT Daniel Mayer 6 7

5 en direct des écoles En direct des collèges et lycées La délégation alsacienne (en haut); à droite, Claude Sabbah et son homologue chinois STRASBOURG Association Alsace- Chine-Education Deuis deux ans maintenant, les meilleurs lycées alsaciens ont constitué une association se roosant de déveloer les échanges linguistiques, édagogiques et les voyages d étudiants avec des établissements homologues de la Province chinoise du Jiangsu. Située au nord-est de la Chine, avec our caitale Nankin, cette Province aux 13 réfectures comte 75 millions d habitants moitié urbains, moitié ruraux. Là comme ailleurs dans cet immense ays, il y a une intense soif d arendre et de déveloer l éducation, générale ou rofessionnelle, à tous les niveaux. Côté alsacien, le désir de savoir n est as moindre, surtout s agissant d une Chine en lein boom économique, avec de belles ersectives d échanges à déveloer si l on arend à se connaître. Et our ce faire rien de tel que de arler la langue de l autre. C est ainsi que l Association, résidée ar Martin Bruder, roviseur du lycée René Cassin, avec our secrétaire, Richard Wagner, roviseur du lycée Kléber, et our trésorier, Claude Sabbah, directeur du lycée ORT de Strasbourg, a mis l accent sur l échange de rofesseurs de français et de chinois, langue désormais enseignée au lycée ORT. A cela s ajoutent les voyages d études, la venue de stagiaires, et bien évidemment le jumelage d établissements. Pour le lycée ORT strasbourgeois, c est le lycée Tianjiabing de Nankin. Nihao! K TOULOUSE Quand le bâtiment va Imressionnant! C est le sentiment que ne eut manquer d érouver tout visiteur du chantier du nouveau lycée ORT de Colomiers à quelques stations de métro du centre de Toulouse. Alors que les travaux n ont véritablement débuté qu en setembre 2006, moins d un an lus tard, en mai 2007 récisément, le gros œuvre était achevé. Pouvaient alors commencer les travaux d aménagement aelés à durer une année encore our une inauguration révue en Il faut entendre Drory Lévy commenter la visite de ce qui n est lus tout à fait un chantier, mais as encore un bâtiment achevé! Et ourtant, on s y voit déjà lorsque le conseiller rincial d éducation décrit la future disosition des lieux : là, le CDI; ici, les salles de cours lumineuses et aérées; là, la vie scolaire Mais our autant l activité de l école, animée ar son directeur René Bendavid, continue avec l ouverture à la rentrée de setembre 2007 d un BEP des techniques du froid et du conditionnement d air, une filière romise à un bel avenir our cause de réchauffement lanétaire. Avec les rofessions de santé et les technologies du numérique, les métiers liés à l environnement et à la qualité de la vie ont le vent en oue, si l on eut dire, surtout dans la région d Airbus Enfin, Toulouse, malgré les travaux, a réussi de belles erformances au challenge sortif et culturel Grynvogel organisé à Montreuil en mai dernier, avec la articiation de tous les établissements ORT : 1 ère lace en foot, en basket et au concours de culture générale, 2 ème en volley De quoi légitimement avoiser! K VILLIERS-LE-BEL Atelier Poésie : «ça c est Paris!» Etymologiquement «insiration» signifie : «recevoir un souffle divin qui fait naître l enthousiasme créateur». L insiration est un don our inventer ce qu aucune technique littéraire ne eut, à elle seule, découvrir. Il n y a as de recette our fabriquer un chefd œuvre. Mais on sait bien que l insiration est le oint de déart de toute œuvre littéraire. Aussi, lorsqu on anime un atelier oésie, il faut d abord veiller à ce que chaque créateur en herbe reçoive ce «souffle divin». Pour ce faire, il est indisensable de sortir du CDI et de artir à sa recherche. Notre atelier roosait cette année la découverte de Paris. La destination était toute choisie! Au début du rojet, on se documente, quartier ar quartier, on arend le nom et l histoire des monuments. Puis, on monte une exosition our informer ses camarades et chacun acquiert alors une vue anoramique de la caitale. Mais ces connaissances livresques ne suffisent as, ce qu il nous faut c est aller resirer l air de Paris. Une remière étae nous conduit au Musée Carnavalet, musée de l histoire de Paris. Les aroles de la conférencière décrivant Paris au XIX ème siècle deviennent une source d insiration dans laquelle nos oètes uisent our écrire un conte oétique commençant ar «Il était une fois Paris» La seconde étae nous mène dans le Marais et cette fois, ce sont les anecdotes que raconte Mr Jack Drat habitant, historien et amoureux de ce quartier qui nourrissent l insiration. De retour à l atelier, ils écrivent un oème à la manière de celui de Raymond Queneau : «Je naquis au Havre» qui doit débuter ar : «Je naquis rue des Rosiers» Lors de notre troisième étae, le eintre Dan Jacobson, chef de file de l école maxiréaliste, nous reçoit dans son atelier à Saint-Ouen. Il a ublié un livre intitulé Imagine Paris dans lequel figure une série de toiles rerésentant les différents monuments de la caitale. Sa technique très articulière consiste à associer deux éléments du réel (ar exemle un ort de êche et Notre- Dame-de-Paris) our roduire une illusion fantastique. Les élèves ont choisi armi l ensemble de ses tableaux celui qui les insirait le lus et ils ont écrit un sonnet Les créateurs : le eintre et le oète se sont donc rencontrés our échanger leurs exériences en matière Dialogue avec le eintre Dan Jacobson. on eut réarer Polytechnique, Centrale et d autres grandes écoles d ingénieurs Visite guidée ar Jack Drat (au centre). d insiration. C est un moment magique que celui où le eintre dévoile au oète ce qui a suscité la naissance de son tableau et où le oète traduit en mots son interrétation du tableau. Nous avons infiniment arécié la générosité de Mr Jacobson qui n a as hésité à commenter ses tableaux, exliquer ses théories artistiques, dévoiler ses carnets de croquis, ses toiles réaratoires et ses rojets. Au terme de ces trois étaes, reuve est faite que les exériences, les rencontres, les émotions nourrissent l insiration. A nous d accomagner ensuite la création en roosant des outils our favoriser l exression oétique. K Catherine Guillaume Professeure documentaliste Collège et lycée ORT de Villiers-le-Bel 8 9

6 dossier dossier La gouvernance d ORT-France et ses bénévoles À la différence de l enseignement ublic, les écoles rivées ne sont as gérées ar une administration, en l occurrence l Éducation nationale, mais ar des instances constituées de bénévoles. A l ORT, cet organe de décision est le conseil d administration. Comment fonctionne-t-il? Qui sont ses membres? Comment rennent-ils les décisions stratégiques qui vont engager l avenir des établissements? Exlications. K Reconstruire le lycée de Montreuil ou de Toulouse et y affecter les fonds nécessaires, décider de l ouverture d un collège à Lyon, avaliser la création d une nouvelle filière de formation d adultes à Choisy-le-Roi ou d un BTS au lycée de Villiers-le-Bel, de Strasbourg ou de Marseille : les grandes décisions ne manquent as our le lus imortant réseau éducatif juif en France. Avec ses set établissements réartis dans les grandes métrooles régionales, ses 500 salariés dont 380 rofesseurs et formateurs, ses élèves et étudiants, son millier d adultes en formation ar an, et un budget de 38 millions d euros cette année, c est un beau navire au ilotage aussi stimulant que délicat. En fait, ORT-France est une association constituée suivant les rincies de la loi de 1901, comme le sont ratiquement toutes les écoles rivées en France. Ses statuts ont évolué au fil de ces neuf décennies d existence, mais son objet remier a toujours été l éducation et la formation, en articulier la formation rofessionnelle des jeunes et des adultes. Autre souci majeur : faire en sorte que l argent ne soit jamais un obstacle our celui ou celle qui souhaite y faire des études. Enfin, c est le otentiel de l élève qui comte, as ses résultats assés même si celle-ci s est exrimée de différentes façons au cours de l histoire, l identité juive de l institution a toujours été affirmée avec un authentique souci d ouverture ne se limitant as aux obligations nées du contrat d association avec l Etat signé dans les années 80. Eduquer et former ont toujours été our l ORT une mission déassant les considérations de condition, d origines ou d aartenance des arenants. Quand on est sûr de son identité, non seulement on ne craint as les autres, mais on va vers eux en artageant savoirs et exérience. Ce sont ces rincies et l accetation de ces «fondamentaux» qui guident aujourd hui non seulement la cootation des nouveaux membres de l association, mais aussi ce qu on ourrait aeler sa gouvernance. Celle-ci reose sur les délibérations d une Assemblée générale souveraine d une centaine de membres. Il s agit d hommes, et de quelques femmes qui ont fait montre de leurs caacités soit dans leur vie rofessionnelle, soit dans leur engagement au service de la communauté juive et/ou nationale d ailleurs. On y trouve ainsi trois grands rabbins, des hauts fonctionnaires dont un réfet, des cadres dirigeants, en activité ou retraités. Sont également membres de droit de cette assemblée générale qui se réunit une fois ar an, les membres des Comités locaux dont la finalité est de faire rayonner chaque école dans son environnement régional. Leurs motivations rinciales à tous, selon le directeur général : «s imliquer dans l enseignement, l éducation et le judaïsme». Le team résident-directeur général Voilà our le fondement de la gouvernance d ORT-France. C est de cette base qu émanent les instances oérationnelles de gestion et d orientation d ORT-France, son Conseil d administration et le Bureau. Le remier est comosé d une vingtaine de membres bénévoles élus armi les membres de l assemblée générale. Ce conseil élit à son tour un Bureau de 8 membres. Ce dernier a charge de réarer, voire d initier, les décisions du Conseil d administration, sous la conduite du résident d ORT-France. Celui-ci a imrimé à la gouvernance de l association sa marque caractérisée ar une ambition d excellence our les collèges, lycées et centres de formation, la volonté d aorter un service de valeur tant à la Un beau navire au ilotage aussi stimulant que délicat. communauté juive qu à la nation, le souci d une gestion rigoureuse donnant à l ORT les moyens de sa croissance. A cet égard, il faut souligner le rôle essentiel du trésorier, HEC, exert-comtable et commissaire aux comtes. Avec les autres membres du bureau, il veille au grain our, comme le dit le vice-résident, «que chaque euro déensé soit gagé sur un euro engrangé»! Ajoutons, oint essentiel, qu assiste au bureau qui se réunit tous les mois, le directeur général d ORT-France. C est en quelque sorte le remier des rofessionnels de l institution et le resonsable de la mise en œuvre des décisions rises. Il aorte aux membres bénévoles du bureau et du Conseil d administration son exertise autant gestionnaire que édagogique, ainsi que sa connaissance des ersonnels et du fonctionnement au quotidien des établissements avec lesquels il est en contact ermanent. Il faut d ailleurs ajouter que le Bureau auditionne régulièrement les directeurs d établissement tant sur leurs rojets que sur les erformances des écoles, le regard rivé sur deux indicateurs majeurs : les inscritions dans les diverses filières et, ar-dessus tout, les résultats aux examens et concours réarés à l ORT. Et bien souvent, ce sont autant des arents voire grands-arents d élèves qui s exriment que des dirigeants d une grande institution juive d éducation. «Ce que fait la direction générale, exlique le directeur général, c est un travail d information, d orientation, de chiffrage, d évaluation our que le Conseil d administration uisse rendre des décisions qui conviennent à l ORT. Bien entendu, ce travail s auie sur le ersonnel d encadrement des établissements, avec en tête, les directeurs». Interlocuteur rivilégié du résident, le directeur forme avec celui-ci un véritable «team», ratiquant l échange ermanent d informations. C est le résident qui assure l interface entre la direction générale, rerésentant les rofessionnels de l ORT dont l action est guidée ar les résultats à concrétiser au quotidien our les élèves et stagiaires, et le Conseil d administration auquel assistent des rerésentants du ersonnel. Le rôle du Conseil est de déveloer une vision à moyen et long terme. Et comme si tout cela ne suffisait à ces très actifs dirigeants, leur rôle est aussi d assurer la rerésentation d ORT-France non seulement aurès de l ensemble de ses artenaires ublics (Éducation nationale, ministère du travail ) et rivés, mais aussi aurès d institutions nationales (Régions, déartements, villes ) ou euroéennes (Conseil de l Euroe, Commission euroéenne ). Bien sûr, ils déveloent aussi les liens avec l ORT-Mondial basée à Londres, uisque nombre d entre eux sont membres élus des instances dirigeantes, ainsi que, de façon bilatérale, avec l ensemble des écoles et instituts de formation ORT en Israël et dans le monde. La gouvernance de l ORT, on l aura comris, n est as tout à fait une sinécure K BUREAU DU CONSEIL D ADMINISTRATION D ORT-FRANCE PRÉSIDENT Marcel BENICHOU VICE-PRÉSIDENT Jean-Hughes LEOPOLD-METZGER TRÉSORIER André TOUATI SECRÉTAIRE Eliane ROUBACH SECRÉTAIRE-ADJOINT William BISMUTH MEMBRES José GARSON Lucien KALFON assistent au bureau : PRÉSIDENT DU CONSEIL TECHNIQUE Simon MALKES DIRECTEUR GÉNÉRAL Marc TIMSIT 10 11

7 dossier dossier Formation d adultes : l Euroe et l ORT our la arité rofessionnelle Partager le savoir sur la maladie d Alzheimer Lorsque l Union euroéenne et ORT-France s associent our la arité rofessionnelle, cela donne la mise en œuvre d un rogramme aelé LEAP ( bondir en anglais) qui veut donner aux femmes l accès à des métiers traditionnellement ce qui ne veut as dire naturellement réservés aux hommes. Et le fameux «lombier olonais» ourrait bientôt être éclisé ar des jeunes femmes lombières, comme celles que nous avons rencontrées au centre de formation d adultes ORT de Choisy-le-Roi. La femme : un homme comme les autres, et ourquoi as lombière? K Raguiatou est originaire de Guinée. Sa rofession d origine : couturière. À l ORT, elle effectue un stage de lomberie dans le cadre d une formation aux métiers du bâtiment. Elle y arendra aussi les bases de la maçonnerie, de l électricité, de la menuiserie. Sous la conduite de son formateur, elle est train de réaliser un carrelage aux motifs fortement marqués ar l esthétique d Afrique de l ouest. Elle dit sa curiosité, son envie de tout savoir : «Tout me lait!» Malika a 30 ans, et elle est visiblement ravie avec ce stage de ouvoir rouver quelque chose : «Je eux me servir de mes mains our autre chose que la cuisine Mais, constate-t-elle, la lomberie est un monde d hommes.» Elle souhaite travailler ar la suite dans la décoration ou la grande distribution sécialisée dans ce domaine. Pour son exercice de carrelage, elle qui orte un collier au signe tamasight, s insire de thèmes berbères Ces deux jeunes femmes, avec une dizaine d autres sont là dans le cadre d une formation réondant aux critères du rogramme euroéen Lea à savoir «favoriser l insertion rofessionnelle des ublics en difficulté et romouvoir l égalité des chances entre les femmes et les hommes». L objectif lus récisément est d offrir aux femmes l accès à des métiers masculins, «notamment dans les métiers et secteurs où les besoins et oortunités d emlois sont imortants» : froid et climatisation, thermique et sanitaire, électricité, bâtiment, entretien du bâtiment. Ces formations reosent sur un disositif d accomagnement ersonnalisé afin d acquérir ces qualifications techniques, avec le souci sulémentaire de favoriser la création d entrerises artisanales. Pour l instant, ce rogramme est mis en œuvre dans les régions Ile-de-France, Rhône-Ales et Midi-Pyrénées. Il s agit là d une des riorités du Fonds social euroéen qui a choisi our ce artenariat le Déartement Innovation et Déveloement d ORT-France. Ce dernier s auie our mettre en œuvre ce rojet sur le centre de formation d adultes de Choisy-le-Roi dont l exérience en la matière est longue de lusieurs décennies. Favoriser le retour à l emloi des «ublics en difficulté», et en articulier des femmes, est une des cométences reconnues ; de ce centre dirigé ar Gérard Sfez, tout comme le sont ses formations aux métiers du froid, de l automobile, ou, lus récemment, aux rofessions du numérique (chef de rojet, webmaster, conceteurs de sites et ortails internet ), ou à la fonction ressources humaines. Ce sont cette exérience et ces cométences qui sont mobilisées dans le cadre de ce rogramme. K l éducation tout au long de la vie, c est le stage de retour à l emloi ou la formation continue des salariés ON LE SAIT, CETTE AFFECTION NEURO-DÉGÉNÉRATIVE TOUCHE DE PLUS EN PLUS DE MONDE DANS NOS SOCIÉTÉS OÙ, GRÂCE AU PROGRÈS DES CONDITIONS DE VIE ET DE LA MÉDECINE, ON VIT DE PLUS EN PLUS VIEUX. FORT DE SON EXPERTISE DANS LES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE DISSÉMINATION DES SAVOIRS, LE DÉPARTEMENT INNOVATION ET DÉVELOPPEMENT D ORT FRANCE COORDONNE UN GRAND PROGRAMME EUROPÉEN DE CRÉATION D UN PORTAIL COLLABORATIF SUR CETTE MALADIE. Qui ne connaît dans son entourage quelqu un ou une famille concernée ar cette athologie de la mémoire qui eut aller jusqu à ne lus reconnaître les siens? À l heure actuelle, il n existe as de remède, et la médecine cherche, sans disoser d autre chose our le moment que de istes. Tout juste, eut-elle disenser quelques conseils de révention et de conduite de vie tant our le malade que our ses roches. Mais chacun travaille dans son coin sans véritablement qu il y ait mise en commun raide des exériences et des ratiques, qui, si elles ne euvent encore guérir, euvent aider tous ceux qui sont concernés : rofessionnels de santé, institutions sécialisées, familles, associations d aide et de soins à domicile C est cette disersion des efforts et des connaissances que se roose de contrer le rogramme HCNV our Health Care Net Varsity de la Commission euroéenne. Elle le fait dans le cadre du rogramme Minerva qui, deuis 2006, soutient «l éducation ouverte et à distance et l utilisation des technologies de l information et de la communication dans le domaine de l éducation». Le rogramme a our objectif la création d un ortail collaboratif exert sur la maladie afin de «mettre à disosition les ressources éducatives et formatives nécessaires our ermettre à tous ublics (aidants, soignants, familles) de modifier la rerésentation de la maladie et our otimiser déistage et rise en charge ar la mutualisation des cométences, des savoirs et des ratiques. L aroche collaborative s inscrit dans la formation tout au long de la vie ar l enrichissement ermanent du disositif ar les arenants eux-mêmes.» Ce rogramme qui fait collaborer, iloté ar ORT- France, des institutions hositalo-universitaires esagnole, italienne, britannique, lituanienne et française (hôital Broca à Paris) est doté d un budget de euros. Pour la circonstance, le Déartement Innovation et déveloement de l ORT s est associé à l OSE, organisme social juif, qui disose, à Paris, d un centre de jour sécialisé dans l accueil des ersonnes souffrant d Alzheimer

8 dossier dossier Les bons comtes font la bonne édagogie Austères, ointilleux, ennuyeux, les gestionnaires? Pas à l ORT! Ceux que nous avons rencontrés our ce dossier, chacun avec des chams d attributions différents, mais tous femmes et hommes de chiffres, ont our oint commun d aimer visiblement ce qu ils font, et d en arler avec bonne humeur, sinon avec bonheur. Motif d un état d esrit : la finalité éducative de leurs fonctions. Nous sommes une association à but non lucratif. Nous ne vendons rien ; on forme des hommes les frais de scolarité sont à la ortée de toutes les familles K C est un lieu commun our qui s intéresse à l éducation que d ooser de façon un eu artificielle le «comtable rigide» et le «rof généreux». Il est vrai que, deuis quelques décennies, rares sont ceux qui veulent encore ignorer qu instruire et former ont un coût, et qu au final, individu ou société, il faut bien que quelqu un aie our l école. Surtout lorsqu elle est rivée. Certes le contrat d association vient couvrir une artie du traitement des enseignants et une fraction des frais de fonctionnement des collèges et lycées. Certes encore, our l ORT, la taxe d arentissage aorte un oxygène bienvenu aux enseignements rofessionnels et technologiques. Mais, au moment du bilan qui est annuel, la resonsabilité des comtes revient, au-delà de chacun des établissements du réseau, à ORT-France et à son Conseil d administration. Aussi ne doit-on as s étonner que, armi les membres du ersonnel, les gestionnaires soient ceux en contact le lus régulier avec la direction générale à Paris. Et celle-ci, elle-même comtable devant le conseil d administration, veille au grain, ermettant à ORT-France d être sans doute l institution scolaire juive la mieux gérée de France. Reste que le remier artenaire interne our ces gestionnaires et comtables de l ORT, c est leur chef d établissement. Au oint qu à l instar d Armand Fitoussi à Lyon, ils euvent en être le directeur-adjoint, avec la rigueur our qualité remière, et un souci affirmé de transarence. «C est notre directeur qui nous ermet d avancer sur les rojets édagogiques», exlique-t-il en arlant de Jack Fitoussi, son interlocuteur quotidien et homonyme. Situation identique à Marseille où Cathy Arfi concrétise ainsi sa relation «ermanente, très roche, en exression libre» avec Maurice Cohen-Zaguri, son directeur : «J ai toutes les clés : celle de son bureau et celle du coffre». Et si son resonsable l interroge sur l état de la trésorerie ou une déense à faire, il lui arrive aussi de vouloir recueillir «les avis d une femme» sur des sujets touchant aussi bien à l aménagement des locaux ou, lus grave, à l attitude à adoter à l égard de familles en difficulté. Car, il entre aussi dans ses attributions le contact avec les familles our les frais d écolage et la gestion du budget bourses (25 à euros ar an) dont l attribution est faite ar l assistante sociale à Paris. À Marseille sur 340 élèves, une centaine est concernée. Relations avec les ouvoirs ublics Même si ces écolages ne rerésentent qu une art modeste des ressources des établissements (environ 10 %), l ORT étant l une des institutions éducatives rivées la lus accessible our les familles, leur collecte fait artie, avec le suivi des déenses souvent à la demande des chefs de travaux, des attributions récurrentes des gestionnaires. Ainsi Sylvie Schillio, comtable au lycée ORT de Strasbourg, aux côtés de Salomon Bentata, resonsable des ressources humaines et du budget général. Sur les frais de scolarité, elle remarque : «S il y a arfois de mauvais coucheurs, deuis quelques années, on voit que les gens ont de lus en lus de difficultés à ayer. Il y a aussi les familles nombreuses, avec 7 ou 8 enfants, ou des familles monoarentales en nombre croissant». Fidèle à sa vocation de solidarité et d accueil, en articulier our ces étudiants venus du Maroc, l ORT Strasbourg disose de bourses, d aides sociales diverses, arfois de dons our faire face à ces situations qui, en aucun cas, ne doivent emêcher une inscrition. Toujours côté ressources, Sylvie Schillio, comme certains de ses collègues dans les autres établissements, a aussi our mission de s occuer de demandes de subventions, en articulier aurès de la Région Alsace our abonder un budget d investissement qui l an dernier s est élevé à euros destinés en grande artie à des travaux de réhabilitation des locaux ou d aménagement édagogique (laboratoires, informatique ). C est elle qui monte les dossiers «en étroite cooération avec Claude Sabbah [directeur], Maguy Weiss et Sylvie Schuller [ses collègues aurès de la direction]». Cette relation aux collectivités locales, en articulier la Région en charge deuis les lois de décentralisation des lycées et de la formation rofessionnelle, et lus largement avec les administrations, Education nationale en tête, mais aussi des Directions du ministère du travail, est une autre constante de la fonction dans tous les établissements. Car côté ressources, il faut bien convenir que l essentiel rovient de l aide des ouvoirs ublics sous différentes formes : contrat d association qui assure le traitement des enseignants et une artie des frais de fonctionnement ar le biais du forfait d externat calculé sur la base du coût moyen ar élève dans l enseignement ublic. «La remière ressource, c est le contrat d association. Sans cela, l école juive serait très chère», exlique David P. Attias, chef du service comtable du lycée Daniel Mayer de Montreuil. Pour donner une idée chiffrée, cette contribution ublique rerésente our cet établissement, accueillant 650 élèves, rès de la moitié de son budget global (2,9 millions d euros sur 6,6 millions). Et notre sémillant chef de service d ajouter avec humour : «Un BTS à 2000 euros, c est blèche!» L autre grande ressource, marque de la sécificité de l ORT, c est la taxe d arentissage (cf. encadré). Si sa collecte our les établissements de la région arisienne est centralisée à ORT Collecteur, Villa d Eylau, en région, chaque école est une antenne du collecteur. Bien évidemment, nous retrouvons là nos comtables et gestionnaires : Cathy Arfi à Marseille, Armand Fitoussi à Lyon, Laurence Haddad à Toulouse. Itinéraire atyique de cette dernière : naissance au Maroc de arents enseignants dans un «milieu ORTo-communautaire», école ublique à Colomiers, dans la banlieue toulousaine ; maîtrise de biochimie à l Université Paul Sabatier. Mais la découverte d un labo lors d une remière exérience rofessionnelle n est «as exaltante»! Pas lus d ailleurs qu un remlacement de rof de bio et de hysique-chimie dans une école. En 2000, elle est recrutée sur un emloi jeune ar René Bendavid, directeur de l ORT-Toulouse comme assistante de collecte de la taxe. «Je ne comtais as m éterniser!» Set ans arès, elle y est encore : «Ce travail s est révélé mille fois lus éanouissant que tout ce que j avais fait avant Je me suis découvert des dons relationnels, et une activité qui me laisait!». En articulier, Laurence aime ses contacts avec les exerts-comtables. Elle est aussi visiblement en harmonie avec Bernard Layani, resonsable administratif et de la formation ermanente, une harmonie qui sait remettre les choses à leur lace. Ainsi quand sa collègue affirme : «La taxe d arentissage, c est un des métiers les lus durs de l école Le relationnel y est à la fois fondamental et ce qu il y a de lus stressant!». La correction de B. Layani fuse, avec le sourire, mais ferme : «Attention! Enseigner, c est ce qu il y a de lus dur à l école!» Alors, our ces comtables, resonsables administratifs, gestionnaires, our la luart bardés de dilômes sécialisés, aux cométences multiles (fiscales, financières, informatiques ), venus en majorité du rivé, l ORT est-elle une entrerise comme une autre, avec des contraintes de rentabilité rioritaires? Réonse de Jean-Marc Ouaki, «comtable» - c est écrit sur sa fiche de aie au Collège et lycée de Villiersle-Bel : «Non, nous sommes une association à but non lucratif. Nous ne vendons rien ; on forme des hommes»! Et de citer Maïmonide : «Le remier niveau de la Tsédaka (solidarité sociale), c est de former chacun à un travail utile lui donnant les moyens d une existence digne». K La taxe d arentissage Instituée en 1925 our financer l enseignement rofessionnel organisé en France our la remière fois ar la loi Astier de 1919, cette taxe est obligatoirement versée ar les entrerises ayant des salariés soit à l Etat, soit à un organisme collecteur agréé qui a charge de la réartir entre des établissements de formation. Au cœur de la démarche, il y a les cabinets d exerts-comtables. Cela suose une rocédure administrative avec formulaires à remlir et chèques à collecter. Aussi l ORT roose deuis des années aux exerts-comtables de les décharger de cette contrainte en échange du versement de la taxe qui eut être affectée ar l entrerise à l établissement de formation de son choix. Cette taxe ermet de financer dans des conditions très récises les charges et investissements liés à la formation rofessionnelle exclusivement

9 en direct de l ort mondial En direct de l Ort mondiale Des dirigeants d ORT-Israël en visite à ORT-France Ils étaient une dizaine de dirigeants et chefs d établissement à articier, à la demande d ORT-Israël, à un voyage d étude qui les a conduits à se rendre comte sur lace du niveau et du savoir-faire des lycées et centre de formation d adultes ORT de l Hexagone. Une occasion d échange de bonnes ratiques et de liens renforcés. Kharkov (Ukraine): quand ORT France évalue les collègues baltes Qu aorte à un rofesseur français le fait d aartenir à ce qui est sans doute la lus imortante ONG éducative au monde? Gérard Mamou qui enseigne les mathématiques et l informatique au lycée ORT de Strasbourg, a concrètement erçu la réalité de ce lien au début de l année 2007 en articiant à un jury édagogique au centre ORT de Kharkov. K En Israël, lorsqu on arle d enseignement rofessionnel et technologique, un nom vient immédiatement dans la conversation : ORT. En effet, avec une centaine d établissements réartis dans tout le ays et accueillant les élèves et étudiants, quelle que soit leur religion ou origine, ORT Israël est le lus imortant réseau d enseignement sécialisé, réuté our l excellence de ses écoles. Celles-ci fournissent l État hébreu, deuis ratiquement sa création en 1948, en techniciens et cadres dont son industrie a besoin. Comme cette activité s est orientée deuis les années 90 vers les technologies de ointe, les écoles d ORT-Israël ont accomagné le mouvement lorsqu elles ne l ont as initié. Et on sait la lace éminente qu occue le ays, malgré sa taille et sa situation, dans le monde de la high tech, qu il s agisse d informatique ou de sciences du vivant. Recevoir quelques-uns des artisans de ce déveloement a donc été our les resonsables d ORT-France, Conseil La délégation israélienne en visite au lycée Daniel Mayer. les rofesseurs ont les mêmes titres que ceux de l enseignement ublic d administration et écoles, à la fois un laisir et une sorte de reconnaissance réciroque de la valeur du savoir-faire des deux réseaux. Accueillie à Paris ar le résident Marcel Bénichou, et Marc Timsit, le directeur général, la délégation, conduite ar Moshe Kreel, directeur général adjoint d ORT-Israël, a visité le lycée Daniel Mayer de Montreuil où elle a été accueillie ar Esther Douïeb, chef d établissement, ainsi que le centre de formation d adultes de Choisy-le- Roi, dirigé ar Gérard Sfez. Les visiteurs ont été également vivement intéressés ar la résentation des rogrammes de recherches sur les technologies de l information au service de la édagogie, réalisés sous la conduite de Rahaël Attias, resonsable du Déartement Innovation et Déveloement d ORT-France. Par ailleurs, les dirigeants israéliens ont rencontré au cours de leur séjour des resonsables de diverses institutions communautaires : CRIF, FSJU ainsi que des dirigeants d entrerise (Essilor). De lus, le Professeur Michel Rudnianski, membre du Conseil d administration de l ORT, a invité la délégation au Conservatoire national des arts et métiers. Il y dirige un MBA dont le rogramme a fortement «imressionné» les Israéliens. Yeashar Koach! Continuez dans cette bonne voie, a écrit Moshé Kreel dans sa lettre de remerciement à Marc Timsit. Que dire de lus? K Gérard Mamou devant la synagogue. K L hiver russe eut être chaleureux et hositalier! En tout cas, Gérard Mamou n a as évoqué le froid sibérien une seule fois au cours de l entretien où il nous a raconté ce voyage, commencé à Vienne en Autriche. Là, avant de s envoler our l Ukraine, il a rencontré le Dr Yacov Ronkin venu du siège de World ORT à Londres. Si tous deux devaient articier à un jury d évaluation de rofesseurs de mathématiques à Kharkov, Y. Ronkin aortait en lus dans ses bagages du matériel multimédia afin de arfaire l équiement édagogique d un centre ORT finalement très jeune et qui manque encore de moyens. La solidarité ORT asse aussi ar là. Pour imortante que soit cette mission, ce n était as toutefois la lus imortante. En fait, Gérard Mamou et Yacov Ronkin se rendaient à Kharkov afin de articier à un jury d évaluation de jeunes rofesseurs de mathématiques enseignant dans les écoles ORT des Etats baltes, à des niveaux allant de la 3ème à la terminale. Ils y étaient invités ar Serguei Gorinski, chargé de la coordination de la recherche édagogique. Là encore solidarité, certes, mais aussi mobilisation ragmatique des cométences et de l exérience là où elles se trouvent dans le réseau mondial des établissements ORT, comme l avait souhaité Marc Timsit, directeur général d ORT-France, lors d une récédente visite en Ukraine. En ce qui concerne Gérard Mamou, on comrend cette articiation lorsqu on sait qu ancien élève du lycée Louis-le- Grand, il est dilômé de l école Centrale de Paris et agrégé de mathématiques, disciline qu il enseigne deuis 15 ans au lycée ORT de Strasbourg. Autre corde à son arc : une forte exertise dans l équiement informatique d établissements d enseignement et la formation des rofesseurs à l utilisation édagogique de l ordinateur. Et ORT- France bénéficie grâce à son déartement Innovation et Déveloement d une avance reconnue en matière d usage des technologies de l information et de la communication dans les écoles. Bref, en se ortant sur Gérard Mamou our articier à ce jury le choix de World ORT était lus que justifié. D autant lus que les maths sont une véritable assion en Russie où comme our les échecs ou la hysique il y a une véritable tradition nationale d excellence, avec une école russe de mathématiques Lobatchevsky et les géométries non euclidiennes -, tout comme il y a une école française allant de Fermat à Groethendieck, en assant ar Galois et Poincaré, ou encore de nos jours, Nicole El Karoui our les maths financières Ajoutons que Kharkov comte 20 établissements d enseignement suérieur dont une Université, fréquentés ar lus de étudiants, et lus de 60 centres de recherche. Pour montrer l imortance scientifique de l école scientifique de la ville, il suffit de dire que c est ici en 1932 que, our la remière fois, fut réalisée la fission du noyau d un atome. Cette différence entre les deux cultures mathématiques, Gérard Mamou l a bien erçue en assistant à ces leçons faites ar de jeunes rofesseurs, dix femmes et un homme. Là, aucune lace n est laissée à l imrovisation. Tout est minuté, avec lan de leçon arfaitement formaté. Exlication de G. Mamou : «Dans un ays aussi vaste, il faut que tous les élèves suivent strictement le même rogramme our avoir des cursus équivalents et ouvoir s adater facilement lorsqu ils changent d école». Dans ces conditions, la sagesse our le jury a consisté à mettre en valeur la qualité dominante de chacun des Une leçon de solidarité autant que de édagogie. rofesseurs, lutôt que de désigner un eu artificiellement «la meilleure leçon». Finalement, our Gérard Mamou, l imortant, en dehors des simles asects touristiques de son séjour avec visite des rinciaux lieux d une vie juive renaissante et dynamique, a bien été ces contacts de travail avec les collègues articiant à l action de l ORT dans le monde. Et aujourd hui, les mèls circulent bien entre Kharkov, Londres et Strasbourg Prochain horizon our Gérard Mamou : la Chine et Shanghaï dans le cadre, cette fois, de l association Alsace- Chine Education et du jumelage de l ORT Strasbourg avec l imortant lycée de Yang Tsu (cf. 8). K 16 17

10 figures Figures Jean-Hugues Léoold-Metzger Le judaïsme, l Euroe, l éducation K «Je suis né dans une famille de Français de religion israélite. Et je défends toujours cette terminologie, avec en mémoire l Affaire Dreyfus, nous obligeant à faire lus our remercier la Réublique d avoir émancié les juifs». L homme qui rononce ces aroles, s aelle Jean-Hugues Léoold- Metzger. Président d honneur du Comité local du lycée ORT de Strasbourg, arès en avoir été lus de 30 ans résident, il est aussi vicerésident d ORT-France et rerésentant de l ORT-Mondial aurès du Conseil de l Euroe où elle a été admise en A eux seuls, ces titres résument bien un arcours où se noue un trile engagement our le judaïsme, l Euroe et l éducation. Le judaïsme d abord. Tôt orhelin de ère, il grandit dans une famille traditionnaliste de la bourgeoisie industrielle alsacienne avec le souvenir de «grandes fêtes, bougies et seder».. Elle exloite à Pfaffenhoffen une usine de roduits métallurgiques. Le jeune Jean-Hugues fréquente «l école laïque et ublique». De son ère-adotif, il retient ce récete de vie : «On doit s imliquer dans sa communauté»,la communauté juive certes, mais, bien au-delà, sa Cité. Ce ère-adotif a our cousin Max Hymans, un des chefs de la Résistance avant de devenir le remier résident d Air France, et our neveu Jean Kahn, l actuel résident du Consistoire central de France. Le judaïsme et la France : ces iliers identitaires vont connaître une rude secousse avec la défaite de juin 1940, le rattachement de l Alsace au Reich et l exulsion des juifs. Mais c est sans doute au cours de ces éreuves que va germer cet idéal euroéen qui offre la seconde clé du ersonnage. La famille Léoold-Metzger, comme d autres, connaît l exode. Toutefois, notre jeune homme n a, très tôt, qu un désir, celui d aller se battre contre ces Allemands, ennemis de la France et des juifs. Et ourtant, en 1914, son ère adotif et son beau-ère avaient fait la guerre du côté allemand! L Euroe avant de se construire, s entretuait. En 1942, Jean- Hugues s engage, lui, dans le Groue Mobile Alsace, avant de rejoindre le 2ème régiment de tirailleurs marocains, lacé sous les ordres du général de Lattre de Tassigny. C est le sous-lieutenant Léoold-Metzger qui franchira le Rhin, victorieux. Et l éducation? A bien considérer cet itinéraire, il s agit d une sorte de fil rouge conduisant à l ORT à commencer ar la réaration à l École d ingénieurs des Arts et Métiers, sécialité fonderie, et le brevet industriel, obtenu au lycée rofessionnel à Marseille où la famille s était reliée : «Nous faisions avec nos mains; j aimais voir ce que nous roduisions». Et l ORT est à l origine une école rofessionnelle. «Je suis entré à l ORT en 1958 grâce à Paul Kahn, résident du Comité local. C était le tye d institution où je voulais faire quelque chose : c était juif, et c était des jeunes!» Il découvre aussi à l ORT une «grande famille», avec de généreuses «tantes d Amérique», en l occurrence les Women s American ORT. Il y a aussi la fraternité : Raymond Kern qui lui a succédé à la résidence du Comité local, Samuel Loeve directeur jusqu en 1983, et Claude Sabbah, le roviseur actuel, venu du Maroc et assé ar l école des cadres de Genève. A son roos, notre interlocuteur confie avec udeur : «C est lus qu un frère J ai aris ar les «Marocains» à embrasser»! Quant à son bilan, laissons à Jean- Hugues Léoold Metzger le soin de l énoncer : «L ORT Strasbourg est un eu l école de l excellence d ORT France : la remière école à avoir réaré au bac ; la remière à avoir ouvert des BTS, la remière, et seule, école juive à avoir des classes réaratoires aux grandes écoles d ingénieurs ; la remière à avoir un cycle de licence rofessionnelle mais aussi la remière à s être occuée de jeunes coreligionnaires en difficulté en créant des secondes d adatation.» Ajoutons : le remier et seul lycée juif en France à enseigner le chinois, en lus de l hébreu, de l anglais, de l allemand et de l esagnol. Quant au lien à ORT-France qui fédère le réseau des écoles, il retient la résidence de Pierre Dreyfus, ancien atron de Renault, et Jules Bloch, son directeur général «qui nous ont encouragés à asser au contrat d association avec l État.», et la résidence de Gilbert Dreyfus à qui revint la lourde tâche d assainir les finances d ORT France. De l actuel résident, Marcel Bénichou, il dit : «C est un très bon résident qui, de son assage dans la très haute administration, a conservé le réflexe méritoire de ne as déenser un euro sans en avoir gagné un. C est un ami et nos discussions entre anciens général et colonel sentent arfois la oudre. Nous avons aussi la chance d avoir eu comme directeurs généraux au cours des 15 dernières années Guy Séniak et Marc Timsit». Reste la feuille de route our les années à venir : «L Union mondiale ORT doit aussi comme ONG continuer à agir our le déveloement international et dans des actions humanitaires, donnant ainsi aux instances euroéennes l image d une institution juive aidant ceux qui ont besoin de son rofessionnalisme, qu ils soient juifs ou non.» Ah! Jean-Hugues Léoold-Metzger a 83 ans K Paulette Kahn, Réarer les injustices K Il y a dans la Cabbale, lus exactement dans le Livre des slendeurs le Zohar, une théorie sur la mission de l homme sur terre, celle du Tikoun Olam, traduit habituellement ar «réaration du monde». Le monde, arès lusieurs essais de création, serait encore imarfait, et c est à l humanité seule, dans son inaliénable liberté, our le bien comme our le mal, qu il aartiendrait de le redresser, de le «réarer». Formidable resonsabilité et ambition infinies! Cette idée vient irrésistiblement à l esrit en écoutant arler Paulette Kahn de son métier : assistante sociale à l ORT deuis 20 ans. Basée au lycée Daniel Mayer de Montreuil, elle résume modestement les conditions d efficacité de son intervention aurès des jeunes et de leur famille en difficulté : «Parfois, il faut eu de choses, mais il les faut disonibles au moment où les gens en ont besoin. Et à l ORT, j ai toujours trouvé ce dont j avais besoin our qu une situation ne devienne as une tragédie. Ce n est as de l assistanat». Lorsqu on lui demande ourquoi elle a choisi ce métier, elle réond : «En faisant du social, on eut réarer des injustices, des situations qui me araissaient inaccetables quand j étais jeune.» Disant cela, Paulette Kahn utilise le terme «réarer», et non le mot «combattre» habituel dans la tradition olitique de gauche dans laquelle elle a été éduquée et dont elle se revendique. Mais, aujourd hui à l heure du bilan d une vie rofessionnelle, la baby boomer, aussi timide que discrète ce qui n exclut as une intense détermination, tient surtout à affirmer son «imlication» juive, comme elle le dit en arlant des élèves des collèges et lycées de l ORT de ce début de 21ème siècle. «Les enfants sont très imliqués identitairement. Ici, le fait d être juif raroche, car on est minoritaire. L école a changé ar raort au judaïsme. J ai connu une école casher, avec calendrier juif, mais moins marquée. Il est lus facile d être ratiquant quand on est élève à l ORT aujourd hui», constate Paulette Kahn, devenue elle-même observante, elle, la symathisante maoïste de 68 Et d ajouter : «Nous sommes une école juive ouverte aux autres, et, our les non-juifs, nous essayons toujours de savoir s ils se sentent bien à l ORT. Mais il est imortant que nous restions une école juive. On a toujours le sentiment d une communauté de destin qui m a aidée à m imliquer. Peu imorte le milieu, le choix d un tye d éducation manifeste une recherche de sens.» D où l ardente obligation de faire en sorte que tout élève qui veut faire des études à l ORT, le uisse quels que soient la situation matérielle de sa famille, ou les roblèmes de vie qu il affronte : chômage, logement, divorce des arents Pour son travail, l assistante sociale bénéficie de l aui déterminant du Comité féminin de l ORT et de son attentive résidente Eliane Roubach, secondée ar Mmes Ross, la vice-résidente, Fédotin, Jakubowicz, Bloch et Neiman. «C est le Comité qui me ermet de travailler, ditelle. En articulier, il fournit les aides ermettant de ayer la cantine. Mais le Comité est toujours artant our financer un rojet.» L aide du Comité eut rendre la forme de bourses, de fonds de soutien our le collège, de financement d un voyage C est cela l esrit ORT : «Il ne faut as que l argent soit un obstacle!». Paulette Kahn «aime» aussi travailler avec Esther Douïeb, la directrice du lycée Daniel Mayer. «Elle s imlique et l identité, c est le rogramme d études juives, le resect du calendrier hébraïque, les reas cacher n est as froussarde!». L on sent bien une réelle connivence entre les deux femmes, la «tune» et «l alsaco»! Car Paulette Kahn est alsacienne, ar sa mère, alsacienne aussi comme de nombreux acteurs du renouveau de l éducation juive en France arès la Seconde Guerre mondiale, et de citer ceux et celles, bien sûr, qui l ont formée : Bernard Picard, directeur de Lucien de Hirsch, uis de Yabné «Généreux, c était un tye bien, un Mensch!», Gaby Cohen et Edith Kremsdorf, de l OSE et du FSJU, Francine Bloch ou les Samuel, animateurs d un foyer d étudiants. Autre rencontre décisive our sa vocation, Françoise Boudard du CASIP où elle a commencé sa carrière au sortir de l École normale sociale. En 1968, dans les rues de Paris, les étudiants manifestent avec le slogan : «Nous sommes tous des juifs allemands»! Paulette Kahn sait très concrètement ce que cela veut dire, elle dont le ère Ferdinand, est venu d Allemagne en 1933, à l arrivée d Hitler au ouvoir ; un ère qui s engage très activement dans la Résistance à Nevers. Son frère Léoold, l oncle de Paulette, y laissera sa vie. Réarer le monde K 18 19

11 Le réseau ORT-France Contacts PARIS 10, villa d'eylau Paris Tél CHOISY-LE-ROI 50, rue du Four Choisy-le-Roi Tél LYON 133, rue Marius Berliet Lyon Tél MARSEILLE 9, rue des Forges Marseille Tél MONTREUIL 43, rue Rasail Montreuil Tél STRASBOURG 14, rue Sellénick Strasbourg Tél TOULOUSE 14, rue Étienne Collongues Colomiers Tél VILLIERS-LE-BEL 32, avenue de Choiseul Villiers -Le-Bel Tél

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