Le bon usage des antalgiques en Rhumatologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Le bon usage des antalgiques en Rhumatologie"

Transcription

1 Le bon usage des antalgiques en Rhumatologie Pr RALANDISON Stéphane FMC du 30 juillet 2015, CHU Morafeno, Toamasina

2 2 Introduction Douleur: sensation désagréable liée à une lésion tissulaire sensation désagréable et expériences sensorielles liées à une lésion tissulaire réelle ou potentielle Ne pas avoir mal est un droit Douleur => soulagement Lequel? => Antalgiques (?) => Quand? Comment?

3 3 Pourquoi cette présentation? Comprendre la physiologie de la douleur Interpréter la douleur d un patient Identifier le médicament antalgique adéquat pour son patient Maîtriser les techniques de bons usage des antalgiques

4 4 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

5 5 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

6 6 Cas 1 Femme de 75 ans, obèse, sédentaire Gonalgie chronique, horaire mécanique Exacerbation récente de la douleur avec gonflement du genou Absence d antécédents médicaux notables Traitement antalgique? Antalgique palier I + palier II Antalgique palier III?

7 7 Cas 2 Homme de 55 ans, «bon vivant», n aime pas consulter un médecin Nouvel épisode d arthrite très douloureuse des chevilles et du gros orteil, lancinante Incapacité fonctionnelle importante Traitement antalgique? Colchicine AINS + corticoïdes

8 8 Cas 3 Homme de 45 ans, sportif, très actif Douleur type fourmillement et électricité sur le trajet de S1 de la jambe gauche, insomniante Chirurgie de hernie discale 4 mois auparavant Traitement antalgique? Antalgiques palier I/ II/ III? Carbamazépine? Gabapentine?

9 9 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

10 10 Les voies de conduction de la douleur

11 11 Les voies de conduction de la douleur Corne dorsale de la moelle Transmission de l influx par les neurotransmetteurs: substance P, Stimulation des terminaisons nerveuses par des substances algogènes ou sensibilisatrices

12 12 Les voies de conduction de la douleur (3) Arrivée de l influx nerveux dans la corne dorsale de la moëlle: Stimulations des interneurones excitateurs ou inhibiteurs Neurotransmetteur: substance P, glutamate, GABA, Récepteurs: NMDA et non NMDA Stimulations des fibres à projection spinale et cérébrale

13 Nociception 13 Les voies de conduction de la douleur (4) Réactions comportementales Analyse sensorielle et mémoire de la douleur Réactions émotionnelles Réactions motrices Tronc cérébral et bulbe Thalamus et cortex somesthésique Faisceaux spinoréticulaire Faisceaux spinothalamiques Corne postérieure de la moelle

14 14 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

15 15 Les mécanismes de contrôle de la nociception Inhibition de la voie ascendante de la douleur: - Contrôle médullaire via les interneurones inhibiteurs (par les fibres Aα et Aβ à conduction rapide) - Contrôle supra-spinale: via la sérotonine, substances opioïdes, GABA, secrétées à partir de la substance grise péri-aqueducale

16 16 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

17 17 Sémiologie de la douleur Origine Douleur nociceptive Stimulation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) Douleur neuropathique Dysfonction du SNC ou SNP Début Dès l agression Souvent retardé Caractéristiques Variables, pulsatiles, lancinantes Brûlure, décharge électrique, démangeaisons, picotements Signes associés Aucun ou anxiété Troubles du sommeil, fatigue, anxiété, dépression Topographie Rythmicité Examen neurologique Site de l agression, locorégionale Horaire mécanique ou inflammatoire avec facteurs déclanchants Normal Évolution Aigue ou chronique Chronique Systématisation neurologique Variables, douleurs souvent spontanées Hypo/hyperalgésie, dysesthésie, allodynie

18 18 Sémiologie de la douleur Origine Douleur nociceptive Stimulation des nocicepteurs (récepteurs à la douleur) Douleur neuropathique Dysfonction du SNC ou SNP Début Dès l agression Souvent retardé Caractéristiques Variables, pulsatiles, lancinantes Brûlure, décharge électrique, démangeaisons, picotements Signes associés Aucun ou anxiété Troubles du sommeil, fatigue, anxiété, dépression Topographie Rythmicité Examen neurologique Site de l agression, locorégionale Horaire mécanique ou inflammatoire avec facteurs déclanchants Normal Évolution Aigue ou chronique Chronique Systématisation neurologique Variables, douleurs souvent spontanées Hypo/hyperalgésie, dysesthésie, allodynie

19 19 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

20 20 Prise en charge du stress psychique: relaxothérapie, traitement comportemental, anxiolytique, Site d action des antalgiques Paracétamol Tramadol Morphiniques Tramadol Codéine Morphiniques Néfopam Paracétamol Antiépileptiques Anti- dépresseurs Certains AINS (kétoprofène, diclofénac, naproxène) AINS, corticoïdes, Paracétamol Anesthésiques locaux Azote liquide Capsaïcine

21 21 Plan Cas cliniques Les voies de conduction de la douleur Les voies de contrôle de la douleur Sémiologie de la douleur Site d action des antalgiques Règles de prescription en Rhumatologie

22 22 Règles de prescription des antalgiques Avant la prescription Évaluer la douleur: le type, l intensité Évaluer l efficacité et la tolérance des traitements déjà entrepris Évaluer le terrain Identifier les moyens thérapeutiques disponibles et accessibles au patient

23 23 Règles de prescription des antalgiques Paracétamol Antalgique/ antipyrétique 1 g/ 4 à 6 heures Effet co-antalgique Première intention dans l arthrose Toxicité hépatique surtout en cas de dénutrition, hépatopathie pré-existante, éthylisme chronique, insuffisance rénale sévère Surdosage si > 8g en une prise. Antidote: N-acétyl- cystéine

24 24 Règles de prescription des antalgiques (2) AINS Antalgique/ antipyrétique/ anti-inflammatoire Inhibition des COX, de façon diffuse ou de façon sélective Par voie générale ou locale (pour les petites articulations, tendinites) Effet antalgique: obtenu à faible dose Effet anti-inflammatoire : dose dépendante Effets indésirables: dépendante de la dose et de la durée d utilisation gastro-toxicité moindre des AINS sélectifs (coxibs)

25 25 Règles de prescription des antalgiques (3) AINS Poussée d arthrose, goutte, lombalgie aigue, lombo-radiculalgie aigue, Pas de supériorité d une classe par rapport à une autre Choix d un AINS en fonction de: La tolérance Les modalités de prise Le prix Facteurs de risque de complications digestives graves: Age > 65 ans Antécédents d UGD Co-prescription avec de l aspirine, AVK, corticoïdes

26 26 AINS Classe chimique DCI Demi- vie courte (< 8h) Indolés et dérivés Indométacine 2,6-11,2 h Sulindac 7,8 h Arylcarboxylique Kétoprofène 1,5 à 2 h Ibuprofène 2 h Diclofénac 1,8 h Naproxène Oxicams Piroxicam Tenoxicam Meloxicam Fénamates Acides niflumiques 4-5 h Demi-vie longue (>10h) 13-14h 50h 70h 20h Pyrazolés Phénylbutazone h Coxibs Célécoxib Rofécoxib Autres Nimésulide 2-5 h 8-12 h 17 h

27 27 Règles de prescription des antalgiques (5) Corticoïdes Anti-inflammatoire, immunosuppresseur, anti-allergique Traitement d attaque (et de fond) de pathologies autoimmunes et auto-inflammatoires, microcristallines, dégénératives, Par voie générale ou en infiltration Usage limité par les nombreux effets indésirables Contre-indications: Absolue: infection évolutive locale ou systémique Relatives: UGD, diabète, HTA,

28 28 Règles de prescription des antalgiques (6) Principe actif (et exemple de nom commercial) Hydrocortisone (Hydrocortisone ) Demi- vie (h) Durée d action Puissance antiinflammatoire Effet minéralocorticoïde 8-12 Courte 1 1 Prednisone (Cortancyl ) Intermédiaire X 4 0,8 Prednisolone (Solupred, Hydrocortancyl ) Méthylprednisolone (Solu- Médrol, Médrol ) Triamcinolone (Kénacort, Triam- Denk ) Bêtaméthasone (Betnesol, Célestène, Diprostène ) Intermédiaire X 4 0, Intermédiaire X 5 0, Intermédiaire X Prolongée X 25 0 Cortivazol (Altim ) > 60 Prolongée X 30

29 29 Règles de prescription des antalgiques (7) Codéine Transformation hépatique en morphine 1 mg de morphine = 6 mg de codéine Posologie maximale: 120 mg/j Une prise / 8 heures Souvent associée au paracétamol: quid de la posologie optimale de chaque molécule? Effets secondaires identiques aux morphiniques

30 30 Règles de prescription des antalgiques (8) Tramadol Effet opioïde faible et inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline 1 mg de morphine= 3-4 mg de tramadol Dose maximale: 400 mg/j Contre-indications et effets indésirables: identiques avec ceux des morphiniques Risque de surdosage à l AVK et à la digoxine en cas d association

31 31 Règles de prescription des antalgiques (9) Néfopam Antalgique central non morphinique Mode d action?? Dose maximale: 120 mg/j Mode d administration recommandée: IV ou IM. Quid de l efficacité du néfopam peros? Tolérance : Somnolence: limite de son association avec les opioïdes Moins d effets indésirables communs aux opioïdes

32 32 Règles de prescription des antalgiques (10) Opioïde fort: morphine Douleur aigue d emblée intense ou résistant aux antalgiques de palier I et III (lombosciatalgie intense, névralgie cervico-brachiale, fractures, ) Morphine: doses initiales en titration jusqu à obtention analgésie diminution progressive de la posologie relais par morphine orale (jusqu à équivalent morphine orale à 40 mg/j) Relais par opioïdes faibles

33 33 Règles de prescription des antalgiques (11) Opioïdes forts (disponibles à Toamasina) Différentes présentations Chlorhydrate de morphine (IV, SC) Sulfate de morphine peros (Skénan, Moscontin ) Equivalence de doses 1 mg morphine IV= 2 mg morphine SC= 3 mg morphine orale

34 34 Règles de prescription des antalgiques (12) Traitement des douleurs neuropathiques Anti-dépresseurs Tricycliques (imipramine, amitryptiline, clomipramine) IRSA: paroxetine Antiépileptiques Carbamazépine Gabapentine (Neurontin )

35 35 Pourquoi cette présentation? Comprendre la physiologie de la douleur Interpréter la douleur d un patient Identifier le médicament antalgique adéquat pour son patient Maîtriser les techniques de bons usage des antalgiques

36 36 Conclusion Limites des paliers antalgiques de l OMS en pratique Prise en charge de la douleur en fonction de: Type de la douleur Pathologie en cause Profil du patient Moyens disponibles Place quasi-constante du paracétamol: efficacité, tolérance, accessibilité

37 37 Merci!

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012 Qu'est-ce-que la douleur? La douleur est une sensation désagréable et complexe (sensorielle et émotionnelle). Cette sensation provient de l'excitation

Plus en détail

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS

Plus en détail

Les anti-inflammatoires non stéro. Les antalgiques non opiacés.

Les anti-inflammatoires non stéro. Les antalgiques non opiacés. Les anti-inflammatoires non stéro roïdiens et stéro roïdiens. Les antalgiques non opiacés. (bases pharmacologiques) DCEM1 Pr.. Laurent Monassier Pharmacologie DCEMI Ce que nous allons voir 1 ère partie:

Plus en détail

Recommandation Pour La Pratique Clinique

Recommandation Pour La Pratique Clinique Recommandation Pour La Pratique Clinique Prise en charge diagnostique et thérapeutique de la migraine chez l adulte ( et chez l enfant) : aspects cliniques (et économiques) Octobre 2002 1 La migraine de

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX Groupe de travail du RRDBN Y.Perier, A.S.Sergent, E.Touchard, V.Lepelletier, S.Sladek FMC 2009 1 PLAN Migraine sans aura Epidémiologie Critères

Plus en détail

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans? Migraine : traitement de la crise Comment utiliser les triptans? 6 ème congrès national de lutte contre la douleur 19-20 Mars Alger Alain Serrie Service de Médecine de la douleur, médecine palliative et

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

CAPACITE DE GERIATRIE

CAPACITE DE GERIATRIE TRAITEMENT DE LA DOULEUR CHEZ LE SUJET AGE CAPACITE DE GERIATRIE 11.03.2009 Dr Françoise ESCOUROLLE-PELTIER Unité de Soins Palliatifs - Équipe Mobile Hôpital BRETONNEAU CONSEQUENCES DE LA PRISE EN CHARGE

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association.

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association. Chap ii ttrree 9 TRAITEMENT de la DOULEUR Les injections ne sont pas nécessaires lorsque la voie orale est possible. Le recours à la morphine est recommandé d emblée en cas de douleur très intense y compris

Plus en détail

Les Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est

Plus en détail

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS Céphalées 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée EPU DENAIN -14 novembre 2006 Dr Kubat-Majid14 novembre 2006 Dr KUBAT-MAJID Céphalées 1 Mise au point sur la migraine

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité

Plus en détail

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir

Point d information Avril 2012. Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Point d information Avril 2012 Les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran et rivaroxaban) dans la fibrillation auriculaire : ce qu il faut savoir Le dabigatran (PRADAXA), inhibiteur direct de la thrombine,

Plus en détail

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux?

1 - Que faut-il retenir sur les anticoagulants oraux? La nouvelle convention pharmaceutique offre l opportunité aux pharmaciens d accompagner les patients traités par anticoagulants oraux au long cours afin de prévenir les risques iatrogéniques. Les anticoagulants

Plus en détail

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE SEPTEMBRE 2009 A. AUTRET, TOURS au moins 5 crises : de MIGRAINE SANS AURA 4 72 heures, 2 des caractères : 1 signe d accompagnement : modérée ou sévère, pulsatile,

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

Une discipline en pleine évolution

Une discipline en pleine évolution Sommaire Berger/Phanie et Airelle-Joubert/Phanie Maladies rhumatismales : des coûts conséquents Douleur : un symptôme toujours présent Lombalgies : la plainte la plus fréquente Arthrose : un problème de

Plus en détail

7- Les Antiépileptiques

7- Les Antiépileptiques 7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques

Plus en détail

Traiter la goutte sans être débordé

Traiter la goutte sans être débordé Fédération des médecins omnipraticiens du Québec Traiter la goutte sans être débordé Hélène Demers et Michel Lapierre Vous voulez traiter et prévenir la goutte? Lisez ce qui suit! Les différentes phases

Plus en détail

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n 11752573775 Hôpital Cochin - Service Médecine Interne du Pr Le Jeunne 27, rue du Faubourg Saint Jacques - 75014 PARIS

Plus en détail

Traitement actuel de la migraine

Traitement actuel de la migraine Traitement actuel de la migraine Pr M. AIT- KACI - AHMED Chef du Service de Neurologie E.H.S Ali Aït Idir (Alger) Alger, 04 Juin 2009 Importance du sujet 1. Sur le plan médical - 12 à 15 % de la population

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS TRAITEMENT DE LA MIGRAINE I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES PARACETAMOL PEU OU PAS EFFICACE ASSOCIATIONS ASPIRINE-METOCLOPRAMIDE (CEPHALGAN MIGPRIV ) -ANTINFLAMMATOIRES -TRIPTANS BIPROFENID 1

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault

SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault ATELIER THEMATIQUE : APPLICATIONS POUR TABLETTES ET SMARTPHONES SUAREZ VALENCIA Juan Sebastian @toolsdoc MARCHAND Guillaume @drguiloo dmdpost.com Résumé Hélène Caillault INTRODUCTION La santé mobile, c

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013

Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale. Dr. François PAPON 27 juin 2013 Nouveaux AntiCoagulants par Voie Orale Dr. François PAPON 27 juin 2013 Limites des traitements anticoagulants standards «Nécessité» nouveaux anticoagulants Objectif; se rapprocher de l antithrombotiqueidéal

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

PLAIDOYER POUR UNE UTILISATION RAISONNEE DES ANTI-INFLAMMATOIRES EN ODONTO-STOMATOLOGIE

PLAIDOYER POUR UNE UTILISATION RAISONNEE DES ANTI-INFLAMMATOIRES EN ODONTO-STOMATOLOGIE PLAIDOYER POUR UNE UTILISATION RAISONNEE DES ANTI-INFLAMMATOIRES EN ODONTO-STOMATOLOGIE K. SOUAGA *, A. ADOU *, D. AMANTCHI, Y. ANGOH * INTRODUCTION L observation fréquente de cellulites maxillo-faciales

Plus en détail

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller DOULEURS NEUROPATHIQUES André Muller La douleur, ce n est pas ce que sent l individu, c est ce qu il fait de la sensation. Il fait avec ce qu il est. Il est ce que les autres et lui-même ont fait de lui.

Plus en détail

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée Département de médecine communautaire, de premier recours et des urgences Service de médecine de premier recours DOULEUR AIGUË S. Pautex¹, V. Piguet² Service de médecine de premier recours¹, HUG Service

Plus en détail

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme) La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire

Plus en détail

MIGRAINE - TRAITEMENT

MIGRAINE - TRAITEMENT MIGRAINE - TRAITEMENT Restauration d une bonne qualité de vie Adapté à chaque patient Reposant sur trois axes : éviction des facteurs déclenchants traitement de crise traitement prophylactique ANAES 2002

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation

Livret des nouveaux anticoagulants oraux. Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation Livret des nouveaux anticoagulants oraux Ce qu il faut savoir pour bien gérer leur utilisation DONNÉES DU PATIENT Nom Adresse Tél MÉDECIN TRAITANT Nom Adresse Tél SPÉCIALISTE Nom Hôpital Tél MÉDICAMENT

Plus en détail

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Algorithme d utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) Édition Conseil du médicament www.cdm.gouv.qc.ca Coordination Anne Fortin, pharmacienne Élaboration Conseil du médicament Fédération

Plus en détail

La migraine M BOULIN 2014

La migraine M BOULIN 2014 La migraine M BOULIN 2014 Cas clinique Mlle B Q1 Mlle B, 28 ans se dit migraineuse mais ne sait pas trop quoi prendre au moment de ses crises. Que lui dire? Réponse 1 Sans être médecin, vous devez quand

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC) Dr Jean-Marie Vailloud Cardiologue libéral/ salarié (CHU/clinique) Pas de lien d'intérêt avec une entreprise pharmaceutique Adhérent à l'association Mieux Prescrire

Plus en détail

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques

Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques Les soins des douleurs chroniques dans les TMS Les échecs thérapeutiques France MARCHAND Nagi MIMASSI Psychologue clinicienne stagiaire doctorante Praticien hospitalier Consultation des douleurs chroniques

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques

Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Nouveaux anticoagulants oraux : aspects pratiques Christelle MARQUIE CHRU de Lille Clinique de Cardiologie L i l l e 2 Université du Droit et de la Santé Les NOAG: QCM 1. ont les mêmes indications que

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE Dr Cécile BESSET Equipe Mobile de Soins Palliatifs CHRU Besançon 23/01/2015 DÉFINITION, GÉNÉRALITÉS «Expérience sensorielle et émotionnelle

Plus en détail

Douleurs et Neuropathies

Douleurs et Neuropathies Douleurs et Neuropathies J-Y SALLE Service de médecine physique et de réadaptation P VERGNE-SALLE Service de Rhumatologie et consultations de la douleur CHU Limoges Selon l IASP: douleur neuropathique

Plus en détail

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Dénomination du médicament ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR LYSOPAÏNE MAUX DE GORGE AMBROXOL CITRON 20 mg SANS SUCRE, pastille édulcorée au sorbitol et au sucralose. Chlorhydrate d ambroxol

Plus en détail

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine

Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol et dextropropoxyphène/paracétamol/caféine Groupe Référent Médecins Généralistes de l Afssaps Mise au point Prise en charge des douleurs de l adulte modérées à intenses Recommandations après le retrait des associations dextropropoxyphène/paracétamol

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE OCTOBRE Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par

Plus en détail

A NE PAS RATER CAR TYPIQUE!!!

A NE PAS RATER CAR TYPIQUE!!! A NE PAS RATER!!!! CEPHALEE aigue CHEZ UN NON CEPHALALGIQUE les alarmes.(confusion,effort,fièvre,nuque raide.). hémorragie méningée,méningite,phlébite.. poussée HTA bof. CEPHALEE persistante CHEZ NON CEPHALALGIQUE

Plus en détail

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT Partie 1 : Prise en charge de la douleur en milieu hospitalier et situations particulières

Plus en détail

Les medicaments contre l arthrite. Un guide de référence. SeRIE TRAITEMENTS. arthrite.ca

Les medicaments contre l arthrite. Un guide de référence. SeRIE TRAITEMENTS. arthrite.ca Les medicaments contre l arthrite Un guide de référence SeRIE TRAITEMENTS arthrite.ca Table des matières REMARQUE : Le masculin est utilisé pour faciliter la lecture. Mot de bienvenue 4 Introduction à

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

A healthy decision LA DOULEUR

A healthy decision LA DOULEUR A healthy decision Mieux vivre avec LA DOULEUR Tout à propos de la douleur, de ses causes et de ses possibilités de traitement. Parlez-en avec votre médecin ou pharmacien. Contenu Qu est-ce que la douleur

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH) CEPHALEES POST-BRECHE DURALE Post Dural Puncture Headache (PDPH) G. Buzançais Dr E. Morau 6 Mars 2013 Plan Introduction Physiopathologie Traitements Conclusion Définitions Brèche durale Ponction de dure-mère

Plus en détail

Nouvelles données concernant le traitement des crises de goutte aiguës

Nouvelles données concernant le traitement des crises de goutte aiguës Cette version online contient toutes les mises à jour disponibles au sujet de la prise en charge de la goutte, suivies par la Fiche de transparence de juin 2010. Goutte Date de publication jusqu au 1 er

Plus en détail

la FMC Céphalées chroniques, identifier la migraine objectifs

la FMC Céphalées chroniques, identifier la migraine objectifs 2281-037-043-fmcB 9/03/04 18:51 Page 37 la du généraliste vendredi 12 mars 2004 dossier n 2281 Céphalées chroniques, cahier détachable La consultation d un patient céphalalgique demande du temps. Sous

Plus en détail

Fiche de transparence

Fiche de transparence Supplément aux Folia Pharmacotherapeutica Centre Belge d Information Pharmacothérapeutique Fiche de transparence Antimigraineux Mai 2012 LES FICHES DE TRANSPARENCE But Les Fiches de transparence ont pour

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Migraines de l'adulte : reconnaître, traiter, accompagner

Migraines de l'adulte : reconnaître, traiter, accompagner DOI : 10.1684/med.2007.0175 STRATÉGIES Pierre Gallois, Jean-Pierre Vallée, Yves Le Noc Société Française de Documentation et de Recherche en Médecine Générale Mots clés : migraine, diagnostic, médicament,

Plus en détail

Céphalées en soins primaires Docteur, j ai mal à la tête. Dr Donald Rivest Neurologue MD FRCPC

Céphalées en soins primaires Docteur, j ai mal à la tête. Dr Donald Rivest Neurologue MD FRCPC Céphalées en soins primaires Docteur, j ai mal à la tête Dr Donald Rivest Neurologue MD FRCPC Après cette présentation, les participants seront en mesure de: 1- Réviser la physiopathologie de la migraine

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique

Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Conflits d intd intérêts (en rapport avec le thème de la conférence) Les nouveaux anticoagulants dans la Fibrillation atriale en pratique Oratrice lors de journées de formation sur les nouveaux anticoagulants

Plus en détail

LA LOMBALGIE COMMUNE Définition-Epidémiologie-Prévention Diagnostic-Principes thérapeutiques

LA LOMBALGIE COMMUNE Définition-Epidémiologie-Prévention Diagnostic-Principes thérapeutiques LA LOMBALGIE COMMUNE Définition-Epidémiologie-Prévention Diagnostic-Principes thérapeutiques Norbert TEISSEIRE - 20 C Rue Dupetit-Thouars - 49000 ANGERS CHAPITRE 1. 1.1 Généralités. ** Définition. Le terme

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Comment accompagner et soulager une personne en souffrance? L intérêt de la psychomotricité dans la prise en charge de la

Comment accompagner et soulager une personne en souffrance? L intérêt de la psychomotricité dans la prise en charge de la Institut Supérieur de Rééducation Psychomotrice Comment accompagner et soulager une personne en souffrance? L intérêt de la psychomotricité dans la prise en charge de la douleur chez la personne âgée en

Plus en détail

les DOULEURS INEXPLIQUÉES

les DOULEURS INEXPLIQUÉES MIEUX VIVRE avec une DOULEUR les DOULEURS INEXPLIQUÉES Dr F. LAROCHE Dr E. SOYEUX Centre d évaluation et de traitement de la douleur Hôpital Saint-Antoine, Paris, Réseau Ville-Hôpital Lutter Contre la

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie TRAITEMENT DE LA MIGRAINE programme aux résidents de neurologie LA MIGRAINE Classification I.H.S. 1.1 Migraine sans aura 1.2 Migraine avec aura 1.2.1 Migraine avec aura typique 1.2.2 Migraine avec aura

Plus en détail

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant Elisabeth Fournier-Charrière CETD, CHU Bicêtre avec la participation de l'équipe du centre de la migraine de l enfant de Trousseau 2015 Tom,

Plus en détail

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville

Exemple 1: Entorse cheville. ÉVALUATION INITIALE: entorse cheville DPPS 4.0 RAPPORT EXEMPLES Les rapports que vous trouvez ci-joints ont étés élaborés en utilisant certains protocoles d exemple que vous trouvez dans le dossier C:\Delos\User\Trials\Dossier Général. On

Plus en détail

AINS : données d innocuité durant la grossesse et l allaitement

AINS : données d innocuité durant la grossesse et l allaitement AINS : données d innocuité durant la grossesse et l allaitement Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont largement utilisés dans la population générale pour le soulagement de douleurs d étiologies

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux (NACO) Emmanuel HAZARD/Jean-loup HERMIL Chronologie Héparine non fractionnée 1950 HBPM 1980 NACO >2008 AVK 1960 Fondaparinux 2002 2 Les indications des NACOs En médecine

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

ALLERGIE. CATEGORIE Indication PRODUIT VOIE d'administration Noms Commerciaux Doses habituelles QUANTITE

ALLERGIE. CATEGORIE Indication PRODUIT VOIE d'administration Noms Commerciaux Doses habituelles QUANTITE ALLERGIE CATEGORIE Indication PRODUIT VOIE d'administration Noms Commerciaux Doses habituelles QUANTITE ALLERGIE traitement des états de choc choc allergique adrénaline IM anapen 0,3 mg/0,3 ml 0,3 mg 1

Plus en détail

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : REPUBLIQUE FRANÇAISE Juin 2009 MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL : Recommandation de l EMEA de retrait de ces médicaments à la suite de l évaluation européenne et avis

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

MIGRAINE CHEZ L ADULTE ET CHEZ L ENFANT*

MIGRAINE CHEZ L ADULTE ET CHEZ L ENFANT* !287!_MG899_DOS_lanteri-minet 4/04/13 11:14 Page 287 DOSSIER 287 SOMMAIRE 287 Migraine de l adulte 288 Place des examens complémentaires 289 Comment évaluer le handicap du migraineux? Traitements médicamenteux

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne 1 PREVENTION DES COMPLICATIONS DE LA CORTICOTHERAPIE GENERALE DANS LES PEMPHIGUS DE L ADULTE Catherine Prost Squarcioni Centre de Références Maladies Rares NET-DBAI-IDF Hôpital Saint Louis et hôpital Avicenne

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

La migraine : quelle prise de tête!

La migraine : quelle prise de tête! La migraine : quelle prise de tête! Introduction La migraine est une véritable «prise de tête» pour les personnes qui en souffrent! Bien au-delà d un mal physique, cette réelle maladie engendre également

Plus en détail

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois

L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois L abus médicamenteux Critères IHS : 1. La prise médicamenteuse est régulière et dure depuis plus de 3 mois 2. Elle est présente : 15 jours/mois pour les antalgiques non opioïdes (paracétamol, aspirine,

Plus en détail