ARTHROSE DU SUJET AGE PRISE EN CHARGE. Dr Véronique CRESSON Praticien Hospitalier Pôle de Gérontologie clinique CHU de Bordeaux

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1 ARTHROSE DU SUJET AGE PRISE EN CHARGE Dr Véronique CRESSON Praticien Hospitalier Pôle de Gérontologie clinique CHU de Bordeaux

2 GÉNERALITÉS Pathologie ostéo-articulaire la plus fréquente avec l avancée en âge (80% des patients arthritiques ont plus de 50 ans) 1er motif de cs chez le MT Préoccupations : mobilité, autonomie, chutes, qualité de vie, iatrogène

3 ÉPIDÉMIOLOGIE 1,7% des dépenses de santé Prévalence17% soit 10 millions de personnes 13,4 millions de cs annuelles 3ème cause d incapacités 2 femmes pour un homme personnes d plus d e75 ans vivent avec une PTH Etude COART : 18 Millions de prescriptions par an ( antalgiques 40%, anti arthritiques 21%, AINS 20%, IPP 4%) 820 millions d euros d hospitalisations PTH PTG

4 PHYSIOPATHOLOGIE Vieillissement du chondrocytes : plus de capacités de réparation Libération de substances entrainant une dégradation du cartilage (IL1béta, métalloprotéases, TNF) Matrice moins souple et plus sensible aux stress mécaniques

5 PHYSIOPATHOLOGIE libération del IL1 béta : augmentation de médiateurs de l inflammation, inhibition de la synthèse des composants matriciels inhibition des voies sérotoninergiques et risque de trouble thymique en lien

6 ARTHROSE = PATHOLOGIE DU CARTILAGE association de lésions destructrices du cartilage articulaire, condensantes et géodiques de l os sous-chondral, et d ostéophytes lésions destructrices du cartilage puis de l os lésions hypertrophiques réparatrices de l os épiphysaire synovite congestive

7 ARTHROSE = PATHOLOGIE DU CARTILAGE

8 ARTHROSE = PATHOLOGIE DU CARTILAGE

9 ARTHROSE DU GENOU 9 DES MPR BORDEAUX 21/03/2013

10 SIGNES CLINIQUES Douleur Déformations Enraidissement Atrophie musculaire

11 EVALUATION Douleur : indice de Lequesne, WOMAC, EVA QOL : SF36, SF12, AMIQUAL

12 SIGNES RADIOLOGIQUES Pincement Condensation sous-chondrale Ostéophytes Géodes diagnostic tardif IRM?

13 SIGNES RADIOLOGIQUES

14 BIOLOGIE pas de marqueurs fiables

15 TRAITEMENTS traitement médicamenteux : antalgiques, AINS (oups!), aspirine (oups!), AASAL rééducation prévention articulaire ( cahussage, semelles, poids, APA) crénothérapie infiltrations (corticoïdes) ++ (tolérance) viscosupplémentation (non évaluées chez le SA) AINS percutanés chirurgie (Lequesne>14, douleur rebelle)

16 Tramadol : proconvulsivant, confusiogène, potentialisation des AVK, des sérotoninergiques AINS : risques digestifs, rénaux, métaboliques, hématologiques, interactions +++ (AVK, AAP, diurétiques, IEC, sortants, sulfamides hypoglycémiants.) ATTENTION DANGER

17 AINS : seconde intention, durée courte, interdit chez le sujet très âgé ou fragile attention à l automédication inhibiteurs de la COX-2 : place trééééés limitée ATTENTION DANGER

18 AASAL : chondroïtine sulfate, Diacérrhéine, insaponifiables d avocat et de soja, oxaceprol, sulfate de glucosamine effet structural minime diminue la consommation d antalgiques perspectives : thérapie cellulaire, antitnf, antagonistes IL1 TRAITEMENT DE FOND

19 éducation thérapeutique rééducation, auto-rééducation, prévention articulaire RHD aides techniques THERAPIE NON MEDICAMENTEUSE

20 OBJECTIFS DE LA PRISE EN CHARGE antalgie mobilité lutte contre les déformations renforcement musculaire

21 COXARTHROSE

22 GONARTHROSE

23 GONARTHROSE

24 GONARTHROSE

25 1. la prise en charge optimale de la gonarthrose ne cessite l association de modalite s the rapeutiques non pharmacologiques et pharmacologiques 2. le traitement de la gonarthrose doit e tre individualise en fonction : a. des facteurs de risque pour le genou (obe site, contraintes me caniques, activite physique) b. des facteurs de risque ge ne raux (a ge, comorbidite s, polyme dication) c. du niveau de l intensite de la douleur et du handicap d. des signes d inflammations (e panchement,..) e. de la situation et des degre s de la situation structurelles EULAR 2003

26 3. le traitement non pharmacologique doit comporter les e le ments suivants : information re gulie re du patient, exercice physique, appareillage (cannes, semelles orthope diques, orthe se), et re duction ponde rale 4. le parace tamol est l analge sique par voie orale de premie re intention : en cas de succe s, on lui accordera la pre fe rence comme analge sique au long cours EULAR 2003

27 5. les applicationslocales de AINS ou de capsicai ne sont cliniquement efficaces et sans effets nocifs 6. les AINS doivent e tre envisage s en l absence de re ponse au parace tamol. Chez les patients pre sentant un risque gastro-intestinal e leve, il convient d utiliser des AINS non se lectifs associe s a des agents gastroprotecteurs efficaces, ou des inhibiteurs de la COX-2 EULAR 2003

28 7. les analge siques opiace s, associe s ou non au parace tamol, sont des alternatives utiles chez des patients pre sentant une contre-indication aux AINS, y compris les inhibiteurs se lectifs de la COX-2, ou chez lesquels ils sont inefficaces et/ou mal tole re s 8. le traitement de fond (SYSADAO) (sukfate de glucosamine, chondroitine sulfate, extraits insaponifiables d avocat ou de soja, diace rhe ine, acide hyaluronique) ont des effets symptomatiques et sont suceptibles d entrainer des modifications structurelles EULAR 2003

29 9. l injection intra-articulaire de corticoi des retard est indique e pour les pousse es douloureuses, en particulier lorsqu elles s accompagnent d un e panchement 10. une prothe se totale doit e tre envisage e chez les patients ayant des signes radiographiques de gonarthrose avec douleurs re fractaires et handicap EULAR 2003

30 PROTHESES DES MPR BORDEAUX

31 AUTRES LOCALISATIONS arthrose digitale : femme, bilatérales. Corrélée au surpoids, caractère familial. nodosité d heberden (IPD), de Bouchard (IPP)

32 RHIZARTHROSE (ARTHROSE TRAPÉZO-MÉTACARPIENNE) Douleur base du pouce, base 1er méta pince douloureuse déformation (adduction/hyperextension) infiltrations, orthèses 32 21/03/2013

33 RHIZARTHROSE

34 OMARTHROSE 34 21/03/2013

35 Prothèse d épaule : retentissement fonctionnel et douloureux Prothèse inversée : sphère fixée sur la glane OMARTHROSE

36 Acromioclaviculaire sternoclaviculaire temporomaxilaire AUTRES

37 Canal lombaire étroit attention : pas de diagnostic trop rapide d arthrose devant des lombalgies RACHIS 37 21/03/2013

38 ARTHROSE INTERAPOPHYSIARE POSTERIEURE

39 Lombalgies mécaniques claudication intermitetnte sciatalgie

40 EDUCATION THERAPEUTIQUE aider à acquérir ou maintenir des compétences gérer le quotidien avec une maladie chronique reco. OARSI, EULAR 2012 autorééducation (freins intrinsèques et extrinsèques, facilitateurs) limites : changement de mode de vie (poids, activité, temps consacré..)

41 CONCLUSION Pathologie fréquente négligée : fatalisme perte d autonomie iatrogènie +++ risque dysthymique place des thérapies non médicamenteuses pluridisciplinarité

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