Physiopathologie de la cellule musculaire lisse dans l inflammation bronchique

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1 Rev Mal Respir, 2002, 19, SPLF, Paris, SÉRIE «IMMUNOPATHOLOGIE RESPIRATOIRE» COORDONNÉE PAR ANTOINE MAGNAN Physiopathologie de la cellule musculaire lisse dans l inflammation bronchique P. BERGER, R. MARTHAN, J.-M. TUNON DE LARA Laboratoire de Physiologie Cellulaire Respiratoire, INSERM E9937, Université Victor Ségalen Bordeaux 2, Bordeaux, France. SUMMARY The pathophysiological role of smooth muscle cells in bronchial inflammation Airway smooth muscle cells (SMC) have been implicated in the pathophysiology of bronchial inflammation. SMC can be considered a target of the inflammatory reaction. This cell-type is capable of contraction, proliferation and mediator synthesis in response to various stimuli, in particular those associated with the inflammatory reaction. SMC can also be considered as an inflammatory cell-type. Cytokines and adhesion molecules released by SMC have an autocrine action and paracrine action on other cell-types, particularly those involved in inflammation, inducing chemotactism and cell adhesion. This interaction allows SMC to directly act on cells such as the T-lymphocyte, the eosinophil and the mast cell. SMC could therefore be a potential target of anti-inflammatory treatment. Key-words: Smooth muscle cell. Inflammation. Bronchus. Asthma. RÉSUMÉ La cellule musculaire lisse (CML) des voies aériennes est fortement impliquée dans la physiopathologie de l inflammation bronchique. Elle peut être la cible de la réaction inflammatoire. Elle est capable à ce titre de se contracter, de proliférer, et de synthétiser des médiateurs en réponse à des stimuli divers, notamment ceux libérés au cours de la réaction inflammatoire. La CML peut être aussi actrice à part entière de la réaction inflammatoire. Les cytokines et molécules d adhésion synthétisées par la CML, vont exercer une action autocrine et paracrine sur d autres types cellulaires notamment des cellules inflammatoires, entraînant notamment une activation, un chimiotactisme et/ou une adhésion cellulaire. Cette interaction lui permet d agir directement avec des cellules inflammatoires. Elle pourrait devenir ainsi une cible directe des traitements anti-inflammatoires. Mots-clés : Cellule musculaire lisse. Inflammation. Bronche. Asthme. Introduction Le rôle physiologique de la cellule musculaire lisse (CML) des voies aériennes est difficile à établir. La localisation des bandes de muscle lisse sur tout l arbre bronchique, jusqu aux bronchioles respiratoires pourrait lui faire jouer un rôle dans la distribution intra pulmonaire de la ventilation et donc dans celle des rapports ventilation-perfusion dans la Tirés à part : P. BERGER, Laboratoire de Physiologie Cellulaire Respiratoire, INSERM E9937, Université Victor Ségalen, Bordeaux 2, 146 rue Léo Saignat, Bordeaux Cedex, France. patrick.berger@lpcr.u-bordeaux2.fr Réception version princeps à la Revue : Retour aux auteurs pour révision : Réception 1 ère version révisée : Acceptation définitive : mesure où sa contraction influence directement le calibre bronchique [1]. En revanche, le rôle physiopathologique de la CML est paradoxalement beaucoup mieux connu. La CML est l effecteur principal de la contraction bronchique en réponse à des stimuli divers notamment inflammatoires. L obstruction bronchique observée dans l asthme est due en grande partie à la contraction du muscle lisse des voies aériennes. Longtemps connue comme cellule uniquement douée de propriétés contractiles, la CML présente en fait d autres propriétés. En effet, elle est capable de proliférer dans certaines conditions pathologiques comme l inflammation bronchique [2] ou d adopter un profil sécrétant [3]. Dans ce dernier cas, selon les produits synthétisés (cytokines, molécules d adhésion), la CML peut être considérée comme une cellule inflammatoire à part entière. L objet de cette revue est de présenter le rôle physiopathologique de la CML des voies aériennes dans l inflammation bronchique.

2 CELLULE MUSCULAIRE LISSE ET INFLAMMATION 779 FIG.1. Illustration schématisée des faisceaux musculaires lisses d un sujet normal. Le muscle lisse est organisé en spirale autour des bronches. D après C.C. Thomas 1937, (The Lung. Springfield, IL). La cellule musculaire lisse Le muscle lisse bronchique est organisé en faisceaux musculaires lisses encerclant les voies aériennes tout au long de l arbre bronchique (fig. 1). Il s agit de deux spirales inversées d épaisseurs décroissantes avec le diamètre des bronches, qui lors d une contraction musculaire peuvent entraîner une constriction et un raccourcissement de la bronche. Elles sont composées d un nombre également décroissant de CML avec le diamètre des bronches. Celles-ci communiquent entre-elles via des jonctions intermédiaires. D un point de vue morphologique, la CML des voies aériennes présente des caractéristiques communes à toutes les CML et des caractéristiques propres (fig. 2). Comme toutes les CML [4], la CML des voies aériennes est une cellule de forme allongée, mononuclée. Les mitochondries sont proches du noyau. Au pôle nucléaire, se trouvent également le réticulum endoplasmique granuleux et l appareil de Golgi. En périphérie, le cytosol est occupé par des filaments contractiles d actine de 4 à 7 nm d épaisseur, de myosine de 12 à 20 nm, et intermédiaires de 8 à 12 nm. Ces myofilaments sont organisés parallèlement les uns aux autres. La caldesmone et la calponine sont également présentes, associées aux filaments fins d actine. Il s agit de protéines qui inhibent l activité ATPasique de la myosine. Lorsqu elles sont phosphorylées, elles perdent cette propriété inhibitrice et participent ainsi à l augmentation de la sensibilité de l appareil contractile [5]. Les filaments contractiles sont arrimés à la membrane plasmique ou plasmalemma au niveau de régions denses aux électrons. La plasmalemma contient également des caveolae sans attaches aux filaments contractiles et qui augmentent sa taille d au moins 30 p. 100 et la surface cellulaire de 70 p Les CML des voies aériennes présentent des invaginations de la membrane cellulaire, ce qui leur confère un profil cellulaire très irrégulier comparé aux autres CML [4]. On trouve des vésicules de réticulum endoplasmique lisse proche de la plasmalemma en étroite relation avec les caveolae FIG.2. Photographie d un faisceau de cellules musculaires lisses (CML) des voies aériennes d un sujet normal au grossissement x 2 900, prise en microscope électronique à transmission. Les CML ont une forme allongée et présentent des invaginations de la membrane cellulaire. et parfois un réticulum endoplasmique lisse plus à distance. Le rôle de ces 2 populations de réticulum endoplasmique lisse est inconnu. On trouve également proche de la plasmalemma une population de mitochondries qui peut représenter une population distincte de celles retrouvées proche du noyau. Chez l asthmatique, la CML présente des signes ultrastructuraux de dédifférenciation vers un phénotype sécrétant, avec notamment l abondance du réticulum endoplasmique granuleux [6]. Les filaments présentent des régions denses aux électrons sur tout le cytoplasme. Les CML d asthmatiques reposent sur une membrane basale plus ou moins épaisse [6]. Cette cellule dédifférenciée peut migrer et atteindre le sous epithelium. Elle se présente alors sous la forme d une cellule isolée ne reposant plus sur une membrane basale propre, avec une membrane nucléaire très irrégulière, des myofïlaments abondants orientés selon le grand axe de la cellule. On l appelle alors myofibroblaste. La cellule musculaire lisse est une cible de la réponse inflammatoire La stimulation de la CML par des médiateurs inflammatoires notamment, peut entraîner plusieurs types de réponses (fig. 3). La réponse contractile est de loin la mieux connue. Dans certaines conditions physiopathologiques, la CML peut aussi proliférer et synthétiser divers produits.

3 780 P. BERGER ET COLL. FIG. 3. Les différentes réponses de la cellule musculaire lisse (CML) des voies aériennes. La CML est capable de se contracter via l augmentation du calcium cytosolique, de proliférer en ré-entrant dans le cycle cellulaire, ou de synthétiser des médiateurs dont certains peuvent avoir un rôle dans le chimiotactisme, ou l adhésion cellulaire. LES MÉDIATEURS INFLAMMATOIRES MODIFIENT LA CONTRACTION MUSCULAIRE LISSE ET LA RÉACTIVITÉ BRONCHIQUE Le muscle lisse des voies aériennes est l effecteur principal de la réactivité bronchique. Physiologiquement, la contraction du muscle lisse des voies aériennes est sous le contrôle de nombreux messagers extracellulaires qui agissent grâce à une interaction spécifique avec des récepteurs présents sur la membrane plasmique de la cellule musculaire lisse. Ces messagers extracellulaires peuvent être classés en deux grandes catégories : les neurotransmetteurs du système nerveux autonome et les médiateurs essentiellement produits par les cellules inflammatoires. Système nerveux et neurotransmetteurs Le muscle lisse des voies aériennes est sous le contrôle de fibres nerveuses efférentes et afférentes du système nerveux autonome (fig. 4). Cette modulation passe par la libération de neurotransmetteurs du système cholinergique, du système adrénergique et du système NANC (non adrénergique non cholinergique). L innervation cholinergique constitue le plus important système bronchoconstricteur chez l homme comme chez l animal [7]. Elle est responsable du tonus basal des voies aériennes [8]. Comparée à celle d autres tissus musculaires FIG.4. Système nerveux autonome du muscle lisse bronchique. Les cellules musculaires lisses (CML) des voies aériennes sont innervées par des fibres nerveuses afférentes (traits tirés) et efférentes (traits pleins). La voie adrénergique est pauvre, son médiateur est la noradrénaline (NA). La voie cholinergique est la plus importante, son médiateur est l acétylcholine (ACh). La voie non adrénergique non cholinergique (NANC, traits gris), est soit excitatrice et les médiateurs sont la substance P (SP), les neurokinines (NK) et le calcitonine gene related peptide (CGRP), soit inhibitrice et les médiateurs sont le peptide intestinal vasoactif (VIP) ou le monoxyde d azote (NO). lisses, l innervation parasympathique des voies aériennes est relativement clairsemée [9]. Chez l homme, sa densité est maximale au niveau des bronches de la 4 e à la 7 e génération, où elle est environ 20 fois plus importante qu au niveau de la trachée [10]. L acétylcholine (ACh), le principal neurotransmetteur du système parasympathique, est libérée à la fois au niveau des synapses ganglionnaires et au niveau des jonctions neuromusculaires post-ganglionnaires. Au niveau des synapses ganglionnaires, elle agit par l activation de récepteurs nicotiniques M 1 (récepteurs-canaux des ganglions parasympathiques). Au niveau des jonctions neuromusculaires, elle agit sur des récepteurs muscariniques préjonctionnels M 2 des fibres nerveuses post-ganglionnaires, et des récepteurs muscariniques post-jonctionnels des cellules du muscle lisse M 2 et M 3 (fig. 5). Les fibres nerveuses adrénergiques post-ganglionnaires, issues des ganglions sympathiques cervicaux et para vertébraux thoraciques, pénètrent dans le poumon au niveau du hile et se distribuent jusqu au muscle lisse. Comparée au

4 CELLULE MUSCULAIRE LISSE ET INFLAMMATION 781 FIG.5. Principaux messagers extracellulaires de la cellule musculaire lisse. Les différents récepteurs sont représentés en noir pour les neurotransmetteurs ou en gris pour les médiateurs. Neurotransmetteurs : ACh : acétylcholine, AD : adrénaline, nad : noradrénaline, VIP : peptide intestinal vasoactif, SP : substance P, NKA : neurokinine A, CGRP : calcitonine gene related peptide ; Médiateurs : LT : leucotriène, PG : prostaglandine, HIST : histamine, ET : endothéline, EpDRF : facteur relaxant dérivé de l épithélium. système cholinergique, l innervation sympathique des voies aériennes est pauvre. Elle est présente surtout au niveau des voies aériennes centrales [11], et seule une faible proportion innerve le muscle lisse lui-même [12]. Ceci contraste avec la forte densité de récepteurs β-adrénergiques présents sur les myocytes. La stimulation adrénergique peut moduler la transmission cholinergique au niveau des ganglions parasympathiques [13]. Outre la noradrénaline libérée par les fibres nerveuses, l adrénaline circulante produite par la médullosurrénale peut agir sur les nombreux récepteurs adrénergiques des voies aériennes et participer au contrôle de la réactivité bronchique. Le système NANC est composé de deux entités distinctes, le système NANC excitateur (NANCe) et le système NANC inhibiteur (NANCi). Le NANCe nécessite un signal efférent antidromique de neuropeptides excitateurs, par les fibres C sensitives chémosensibles présentes dans le nerf vague [14]. Certains de ces neuropeptides, comme le neuropeptide Y (NPY), seraient également colocalisés avec la noradrénaline dans les terminaisons nerveuses sympathiques [15]. Les principaux neuropeptides du NANCe sont le peptide relié au gène de la calcitonine (CGRP), et les tachykinines, comprenant la substance P (SP), les neurokinines A (NKA), B (NKB), P (NKP) et γ (NK γ), et le NPY. Les neurotransmetteurs du NANCe peuvent entraîner une bronchoconstriction, dont l amplitude est comparable à celle déclenchée par la stimulation cholinergique. A un effet direct sur le muscle lisse s ajoute un effet indirect par la modulation de la stimulation cholinergique ou sérotoninergique [16]. Les neuropeptides sont inactivés principalement par l endométallopeptidase neutre (NEP). Chez l homme, s il a été démontré que la SP ou la NKA entraînait sur des préparations bronchiques humaines isolées une contraction dose-dépendante [17], l implication significative du NANCe dans la bronchoconstriction n a pu être démontrée in vivo. Les neurotransmetteurs du NANCi sont imparfaitement déterminés et comprennent le peptide intestinal vasoactif (VIP), le PHI (peptide histidine isoleucine), le peptide histidine méthionine (PHM), et le monoxyde d azote (NO). Les supports anatomiques du NANCi n ont pas été clairement identifiés. Chez l homme, le VIP semble être un co-transmetteur, avec l acétylcholine, des fibres nerveuses cholinergiques [18]. L effet relaxant du NANCi est dû àun double mécanisme : d une part à un effet direct sur le muscle lisse, qui s oppose à l effet contractant de l ACh, et d autre part à un effet indirect par inhibition de la libération d ACh par les terminaisons nerveuses cholinergiques et/ou une inhibition de la transmission ganglionnaire [19]. Chez l homme,

5 782 P. BERGER ET COLL. où l innervation adrénergique joue un rôle relaxant mineur, le NANCi est considéré comme la seule commande nerveuse bronchodilatatrice [20]. Médiateurs Nombreux sont les médiateurs qui peuvent agir sur le muscle lisse et ainsi moduler la réactivité des voies aériennes (fig. 5). Ils sont essentiellement produits lors de la réaction inflammatoire par les cellules spécialisées i.e. mastocytes, polynucléaires neutrophiles et éosinophiles, macrophages, ainsi que par les cellules épithéliales et endothéliales. Histamine Médiateur préformé présent dans les mastocytes et libéré lors de leur activation, l histamine joue un rôle primordial dans la phase initiale de l inflammation allergique des voies aériennes ainsi que dans le processus inflammatoire chronique (production d IL-1β, expression de molécules d adhésion...) [21]. L histamine a un effet contractant direct en agissant sur le muscle lisse par interaction avec le récepteur à l histamine prédominant, le récepteur H 1 [22]. L histamine peut également agir sur le tonus musculaire de manière indirecte en modulant le contrôle nerveux des voies aériennes. Des récepteurs sont en effet présents dans les ganglions parasympathiques, les fibres nerveuses cholinergiques et les fibres C. En agissant sur ces récepteurs, l histamine inhibe la libération de SP et d ACh [23]. Des récepteurs inhibiteurs H 3 seraient également présents sur le muscle lisse bronchique ainsi que sur les mastocytes [21]. Eicosanoïdes L oxydation de l acide arachidonique, après salibération des phospholipides de membranes par la phospholipase A 2, la phospholipase C ou la diglycéride lipase donne naissance à un groupe de molécules biologiquement actives i.e. les éicosanoïdes qui comprenent 2 familles. Les prostanoïdes incluent les prostaglandines (PG), la prostacycline et les thromboxanes (TX) dont la synthèse est dépendante de la voie métabolique de la cyclooxygénase. Celle des leucotriènes (LT) est dépendante de la voie métabolique de la 5-lipooxygénase. Des récepteurs pour ces différents éicosanoïdes ont été retrouvés dans les voies aériennes et notamment au niveau musculaire lisse chez l homme [24] (fig. 5). les prostanoïdes : la cyclo-oxygénase (prostaglandine endoperoxyde synthétase) convertit l acide arachidonique en PGG 2. Ce dernier est réduit par une péroxydase en PGH 2, substrat pour la formation des autres prostanoïdes i.e. TXA 2 rapidement metabolisé en TXB 2 plus stable et moins actif [25], PGI 2 dégradée en 6-keto-PGF 1α, PGE 2, PGF 2α PGD 2 dégradéeen9α,11β-pgf 2α [26]. Certaines PG sont contractantes et d autres relaxantes du muscle lisse bronchique. La PGF 2α, et surtout la PGD 2 et le TXA 2 sont de puissant bronchocontractants [27, 28]. De plus, l epipgf 2α, une forme isoprostane de la PGF 2α synthétisée indépendament de la cyclo-oxygénase contracte aussi la bronche par le même récepteur [29]. La PGE 2 [27] et la PGI 2 [30] sont bronchorelaxants [31, 32]. Un seul récepteur (thromboxane prostanoid (TP)) sur le muscle lisse est responsable de l effet bronchocontractant des prostaglandines PGF 2α, PGD 2, TXA 2 [27]. La PGD 2 se fixe aussi sur le récepteur DP (prostaglandine D) bronchorelaxant [33, 34]. Cependant, l effet global de la PGD 2 est une bronchoconstriction chez le sujet normal comme chez l asthmatique [35]. La PGD 2 peut stimuler en outre les fibres vagales sensitives [36], expliquant probablement pourquoi de fortes concentrations d antagonistes n abolissent pas complètement la réponse bronchoconstrictrice de la PGD 2 in vivo [37]. De même, la PGF 2α peut se fixer sur le récepteur FP (prostaglandine F) lui aussi bronchocontractant. Cependant, une obstruction bronchique secondaire à l inhalation de PGF 2α n est observée que chez l asthmatique [35]. Différents récepteurs sont responsables d une relaxation, respectivement EP pour la PGE 2 [38, 39] et IP pour la PGI 2 [33, 34]. Toutefois la spécificité de la PGE 2 pour son récepteur n est pas totale car à fortes concentrations (au delà de 10-6 M), elle contracte aussi la bronche via le récepteur TP [27] ; les leucotriènes : les LT sont générés par une synthèse de novo à partir de l acide arachidonique. Leur découverte remonte à une vingtaine d années [40] lors de l étude des mécanismes de lipoxygénation de l acide arachidonique dans les leucocytes. La 5-lipoxygénase catabolise la transformation de l acide arachidonique en 5-hydroxyperoxyeicosatetraenoicacid (5-HETE) puis en LTA 4 instable [41, 42]. La 5-lipoxygénase nécessite, pour être active, l association avec une protéine de 18 kda, la FLAP (Five Lipoxygenase Activating Protein [43, 44]. Deux voies sont alors possibles, la génération de LTB 4 par la LTA 4 hydrolase [45] et de LTC 4 par la LTC 4 synthase [46]. Le LTC 4 est rapidement métabolisé par des clivages enzymatiques successifs en LTD 4 et LTE 4 [47] qui forment tout trois les cysteinylleucotriènes (cyslts), correspondant à ce qui a été décrit comme la SRS-A (Slow Reactive substance of Anaphylaxis). Le LTB 4 entraîne une contraction bronchique chez le cobaye par largage de TXA 2 [48]. Il augmente également la réactivité bronchique à l ACh chez le chien [49]. Chez l homme, en revanche, il ne semble pas agir isolément sur le muscle lisse du sujet sain [50] ou asthmatique [51]. Il entraîne par contre chez ces patients un recrutement de neutrophiles dans le poumon [52]. Les cyslts agissent directement sur le muscle lisse bronchique comme de puissant broncho-contractants chez le cobaye ainsi que chez l homme in vitro et in vivo [53]. Ils peuvent entraîner lorsqu ils sont injectés en intra-veineux chez le cobaye une hyperréactivitéàl histamine ainsi qu une augmentation de l épaisseur de la paroi bronchique [54]. De plus, les LT ont été impliqués dans la phase précoce et tardive de la bronchoconstriction induite par l allergène [55], en association avec l histamine [56]. Chez l homme, en revanche, les résultats concernant la modification de la réactivité aux agonistes non spécifiques sont controversés chez le sujet normal [57-59] et chez l asthmatique [59-61]. Les cyslts agissent directement sur le muscle lisse bronchique grâce à des récepteurs présents sur la membrane des myocytes [62].

6 CELLULE MUSCULAIRE LISSE ET INFLAMMATION 783 La tryptase La tryptase est une protéase neutre mastocytaire, contenue dans les granules sécrétoires et excrétée lors de la dégranulation. Elle existe sous 2 formes α et β, mais seule la forme β peut aboutir à la formation d un tétramère enzymatiquement actif dans les granules [63]. Elle peut agir directement et indirectement sur le muscle lisse bronchique. Chez l animal, sur des anneaux bronchiques de chiens [64] et trachéaux de cobaye [65], la tryptase augmente la réactivité bronchique non spécifique à l histamine. In vivo, toujours chez l animal, sur un modèle de mouton allergique, l inhalation de tryptase augmente les résistances bronchiques [66]. Chez l homme, un effet similaire a été objectivé sur des anneaux bronchiques provenant de patients activement sensibilisés [67] ou non sensibilisés [68]. De plus, la tryptase augmente la concentration calcique cytosolique de la CML très probablement par l activation d un récepteur activé par la protéolyse, le PAR-2 (Protéase Activated Receptor type 2) [69, 70]. La tryptase peut aussi agir indirectement via le système NANC. Elle clive et inactive le VIP (bronchorelaxant) et n inactive pas les tachykinines (bronchocontractantes) [71]. Cytokines Certaines cytokines peuvent aussi moduler la réactivité musculaire lisse bronchique. Chez l homme, les cytokines Th2 (IL-5 et GM-CSF) induisent une hyperréactivité in vitro à l acétylcholine et une hyporéactivité β-adrénergique [72] comme cela est retrouvé in vivo chez le malade asthmatique. La CML exprime à ce propos les récepteurs pour ces deux cytokines [72]. Très récemment, il a été montré que l IL-13, dont on connaît lerôle dans l hyperréactivité bronchique, pouvait réduire la réactivité β-adrénergique de CML humaine en culture, via l interaction directe avec le récepteur spécifïque [73]. Concernant les cytokines Th1, les informations de la littérature restent controversées. Chez l animal, dans un modèle de souris allergique et asthmatique, l utilisation d un anticorps bloquant l IFN-γ abolit complètement le développement de l hyperréactivité bronchique [74], alors que d autres études montrent l hyperréactivité bronchique inhibée par l IFN-γ lui-même [75]. Chez l homme, Hakonarson et coll. ont démontré, sur un modèle in vitro de bronche humaine passivement sensibilisées, que l hyperréactivité à l acétylcholine était inhibée par l IL-2 et que l hyporéactivité β-adrénergique était réduite par l IFN-γ [72]. Les cytokines pro-inflammatoires (TNF-α et IL-1β) peuvent également modifier la réactivité musculaire lisse. In vivo,l administration de TNF-α en aérosol induit une hyperréactivité bronchique à la 5-HT chez l animal [76] et à la métacholine chez l homme [77]. L instillation intratrachéale d IL-1β chez l animal produit une hyperréactivité bronchique à la bradykinine qui semble être indirecte, via l inhibition de l endopeptidase neutre épithéliale par la génération de radicaux libres des polynucléaires neutrophiles [78-80]. Ces 2 cytokines pro-inflammatoires semblent cependant agir directement sur la CML in vitro, en potentialisant la réponse calcique à la bradykinine notamment [81] et en diminuant la relaxation induite par un agoniste β via l augmentation de la protéine Gi [82]. Autres médiateurs libérés par les cellules épithéliales Outre les prostaglandines, l épithélium est susceptible de libérer d autres substances relaxantes ou contractantes du muscle lisse. Le platelet activating factor (PAF) peut être généré, en plus des cellules épithéliales, par des cellules inflammatoires comme le mastocyte, le polynucléaire basophile, éosinophile ou neutrophile, et le macrophage [83]. Le PAF est formé via la synthèse de lyso-paf par la phospholipase A2 à partir de phospholipides de membrane [84]. Ce qui est particulier dans ce cas est que le lyso-paf est à la fois le précurseur du PAF par l acetyl-transferase et son métabolite par l acetylhydrolase [84]. Il agit sur un récepteur de membrane spécifiqué [85] présent sur les cellules inflammatoires comme le monocyte, le polynucléaire éosinophile ou neutrophile, le macrophage et les plaquettes [83]. La bronchoconstriction induite chez l homme par le PAF, observée in vivo et in vitro, est donc due à des mécanismes indirects [86]. En effet, la stimulation de son récepteur entraîne la synthèse de cyslt et de TXA 2 qui vont agir sur le muscle lisse [87]. Cette bronchoconstriction est d ailleurs abolie par des antagonistes spécifiques des récepteurs aux CysLT [88, 89]. L endothéline est un peptide dont il existe trois isoformes ET 1,ET 2 et ET 3. Elle est libérée par les cellules épithéliales, et contracte la bronche par action sur des récepteurs spécifiques présents sur les CML bronchiques [90]. L existence d un facteur relaxant dérivé de l épithélium (EpDRF) reste encore controversée. D autre part, l épithélium produit des NEP qui dégradent les neuropeptides, et contribuent ainsi à la modulation de la réactivité des voies aériennes. La modulation de la réactivité bronchique implique de nombreux effecteurs. Ceux-ci n agissent pas de manière indépendante. Ainsi, les éléments du système nerveux agissent non seulement sur le muscle lisse lui-même mais interagissent aussi de manière complexe les uns avec les autres. Ils modulent également l activité des autres composants du tissu pulmonaire, en particulier l épithélium et les cellules inflammatoires. Réciproquement, les médiateurs inflammatoires paracrines agissent sur le muscle lisse mais également modulent le contrôle nerveux du tonus musculaire [7]. LES MÉDIATEURS INFLAMMATOIRES RESPONSABLES D UNE PROLIFÉRATION MUSCULAIRE LISSE BRONCHIQUE La CML est une cellule de forme allongée dotée de propriétés contractiles en réponse à la stimulation de divers agonistes libérés lors de la réaction inflammatoire (cf supra). Bien que très différentiée, la CML peut abandonner ce phénotype contractile et dans certaines conditions entrer dans le cycle cellulaire pour proliférer. Le cycle cellulaire Le cycle cellulaire de la CML est commun à celui de toutes les cellules proliférantes et suit 4 phases [91].

7 784 P. BERGER ET COLL. D abord, la phase G 1, la plus longue, est une phase au cours de laquelle la cellule croît. Puis les cellules entrent en phase S, synthétisent l ADN et les histones. Enfin, la phase G 2 la plus courte, précède la mitose ou division cellulaire aboutissant à la multiplication du nombre de cellules par 2. Les cellules proliférantes suivent ce cycle de manière asynchrone, indépendamment les unes des autres. Le contrôle de la prolifération cellulaire est sous la dépendance de chalones qui l inhibent et de facteurs de croissance qui l activent. Les chalones sont des inhibiteurs spécifiques d un tissu ou d un type cellulaire et voient leurs concentrations diminuées lors d une «agression». Certains facteurs de croissance ou cytokines libérés lors de la réaction inflammatoire, sont capables d induire une prolifération de CML des voies aériennes (tableau I) ; le platelet derived growth factor (PDGF) induit une prolifération de CML en culture en agissant sur des cellules en phase G 0,c est-à-dire à l état normal, en dehors du cycle cellulaire, et en les faisant retourner en phase G 1.L IL-1β augmente cette prolifération [92], via la phospholipase C et les tyrosine kinases [93]. L epithelial growth factor (EGF) est nécessaire pour que la cellule progresse en phase G 1 et entraîne une prolifération musculaire potentialisée par l ET 1 via le récepteur ET A [94]. Certains médiateurs ont des effets différents sur la prolifération des CML en culture selon l espèce, le délai d incubation ou leur concentration. Le TGF-β1 par exemple, potentialise la prolifération chez le bovin [95] et l inhibe chez l homme [96] bien que cela reste discuté [97]. Chez le bovin, il inhibe la prolifération à la 24 e heure et la potentialise à la 48 e heure [95]. Les effets du TNF-α sur la prolifération des CML des voies aériennes varie selon sa concentration [98]. A faible concentration (0,3 à 30 pm), le TNF-α entraîne une prolifération modérée à la 48 e heure des CML, alors qu à plus forte concentration (300 pm), le TNF-α n a pas d effet direct sur la synthèse d ADN par la CML, mais diminue la prolifération induite par la thrombine ou l EGF [98]. Parmi les produits inflammatoires qui entraînent une contraction musculaire lisse, plusieurs augmentent également la prolifération de CML en culture. C est le cas de médiateurs mastocytaires comme l histamine qui entraîne une prolifération des CML chez l homme [99], ou de la tryptase [100]. Comme pour 1 hyperréactivité, la prolifération induite par la tryptase nécessite un site catalytique actif de l enzyme et semble faire intervenir le PAR-2. Par contre, c est une protéine G sensible à la toxine pertussique qui est impliquée ici dans la transduction cellulaire [100]. Enfin, le TXA 2 augmente la prolifération des CML de lapin [101] et l endothéline celle des CML de lapins [102] moutons [103, 104], et d hommes [94]. Rôle de l hyperplasie musculaire lisse dans l asthme Le rôle de l hyperplasie du muscle lisse bronchique a été longtemps débattu [ ]. En 1922, Huber et Koessler ont montré que les asthmatiques avaient une épaisseur de la paroi bronchique augmentée [108]. Plus tard, la composante majeure de cette augmentation a été rapportée au muscle lisse [2], qui présente, outre une hypertrophie (augmentation TABLEAU I. Promoteurs et inhibiteurs de la prolifération des cellules musculaires lisses. Facteurs Sources Effets Espèces Références Facteur de croissance/cytokines EGF Ep, P ± Bovin [166] + Humain [157, 167] bfgf MEC, Mo, CML + Humain [3] PDGF P, Mo, CML, Ep + Lapin [168] + Bovin [166] + Humain [168, 169] IGF-1 P, Mo, CML + Bovin [166] + Lapin [170] IL-1β LyT, Mo, CML Ep + Cobaye [92, 171] IL-4 LyT, Mastocytes Humain [172] IL-6 LyT, Mo, CML Ep + Cobaye [171] Thrombine Pl + Humain [173] TNF-α LyT, Mo, CML Ep + Humain [98] TGF-β1 Mo, P, MEC, + Bovin [95] LyT, CML (-EGF) Humain [96] Médiateurs inflammatoires Histamine Mastocytes + Chien [174] + Humain [99] Endothéline-1 P, Mo, Ep, Pl + Lapin [102] + Ovin [103, 104] + Humain [94] TXA 2 via LTD 4 Mast, Mo + Lapin [101] NO Endoth Humain [175] 5-HT P, Pl + Lapin [3] ± Bovin [166] Substance P Neurone, Ep + Lapin [176] VIP Neurone Humain [99] PGE 2 Ep, CML Cobaye [177] Enzymes Tryptase Mastocytes + Chien [178] + Humain [100] β-hexosaminidase Mastocytes + Bovin [179, 180] Hydrolases Mastocytes + Bovin [179] acides Matrice Héparine MEC, Mastocytes Humain [181] Chien [182] Bovin [183] Ep : Epithélium, P : Plaquettes, MEC : Matrice extra-cellulaire, Mo : Monocytes-macrophages, CML : Cellule musculaire lisse, LyT : Lymphocyte T, Pl : Plasma, + effet activateur, effet inhibiteur. de taille des cellules), une hyperplasie (augmentation du nombre de cellules) [109]. Avec l avènement des mesures histologiques en 3 dimensions [110], il a été possible d éviter les biais inhérents à l analyse bi-dimensionnelle de cellules à forme allongée comme la CML. Ebina et coll. ont ainsi

8 CELLULE MUSCULAIRE LISSE ET INFLAMMATION 785 démontré, qu il existait des zones où dominait l hypertrophie, et d autres où dominait l hyperplasie le long de l arbre bronchique de malades asthmatiques [111]. Des études morphométriques réalisées sur des spécimens bronchiques obtenus post mortem montrent ainsi que l épaisseur de la couche musculaire lisse est 2 à 4 fois plus importante chez les malades asthmatiques [ ]. Cette prolifération musculaire lisse a pu également être observée sur des biopsies bronchiques réalisées chez des patients asthmatiques adultes, mais également chez des enfants, témoignant du caractère parfois précoce de cette anomalie [115]. L augmentation de l épaisseur de la couche musculaire lisse bronchique chez l asthmatique est une caractéristique du remodelage des voies aériennes, qui contribue à une obstruction bronchique moins réversible. La perte du caractère réversible aux traitements de l obstruction est considérée comme un critère péjoratif [116]. En fait le remodelage des voies aériennes comprend de plus un ensemble de modifications anatomiques comme la destruction épithéliale, le dépôt de matériel collagène sous la membrane basale, la modification de la matrice extra cellulaire, l altération des glandes muqueuses, des vaisseaux [115]. L existence d une relation entre le pseudo épaississement de la membrane basale et la sévérité de l asthme reste cependant discutée du fait des résultats contradictoires obtenus [117, 118]. LES MÉDIATEURS INFLAMMATOIRES RESPONSABLES D UNE AUGMENTATION DE L ACTIVITÉ DE SYNTHÈSE DE LA CELLULE MUSCULAIRE LISSE La CML des voies aériennes peut exprimer un profil contractile capable d induire un bronchospasme, ou un profil sécrétant de divers produits comme des éléments de la matrice extra-cellulaire, des molécules d adhésion, des facteurs de croissance et des cytokines [3]. La matrice extra-cellulaire Les CML, elles-mêmes, sécrètent plusieurs composants de la matrice extra-cellulaire comme le collagène de type IV, l élastine, la décorine, ou la fibronectine [119]. La fibrose sous-épithéliale des malades asthmatiques a été rapportée à la sécrétion de composants de la matrice par des myofibroblastes [120]. Ces cellules peuvent être considérées comme dérivant des CML bronchiques [6]. Des facteurs comme le PDGF, l IL-1β, le TGF-β ou le sérum de malade asthmatique augmentent la sécrétion de composants de la matrice extracellulaire par les CML d origine vasculaire [3] ou bronchique [121]. Par ailleurs, les CML synthétisent des métalloprotéinases de type MMP-2 (gelatinase A) constitutivement et MMP-9 (gelatinase B) après stimulation par le TNF-α [122]. L interaction des CML avec des cellules inflammatoires comme les monocytes permet d augmenter la dégradation de collagène via la sécrétion de MMP-1, -2, et -9 par la CML [123]. Ces MMP ont été impliquées dans le remodelage bronchique via la dégradation de la matrice extra-cellulaire, et leur rôle dans la prolifération musculaire lisse est parfois évoqué [124]. Les inhibiteurs tissulaires des MMP sont également exprimés par les CML. Le TIMP-1 est sécrété et retrouvé dans le surnageant de CML alors que le TIMP-2 est plutôt exprimé àla surface des CML en culture [122]. Toutefois, une étude immunohistochimique n a pas permi d objectiver le TIMP-2 sur les faisceaux musculaires lisses de patients opérés pour cancer [125]. Des éléments de la matrice extra-cellulaire peuvent, par interaction cellule-matrice, influencer le phénotype de la CML en culture [3, 126]. Le collagène de type IV, l élastine, l héparine et la laminine favorisent le phénotype contractile, alors que la fibronectine, la thrombospondine et le collagène de type I et III favorisent la transition du phénotype contractile vers le phénotype sécrétoire. De plus, la fibronectine, la laminine, et les collagènes de type I et IV ont été impliqués comme facteur anti-apoptotique de la CML [127]. Les molécules d adhésion Les molécules d adhésion cellulaires (MAC) sont composées de quatre grandes familles de molécules incluant les MAC appartenant à la superfamilles des immunoglobulines, les intégrines, les sélectines, et les cadhérines. Elles permettent des adhésions entre cellules et matrice extra-cellulaire ou intercellulaires. Peu d études ont été consacrées à l expression de molécules d adhésion par les CML des voies aériennes (tableau II). Il a cependant été montré qu elles synthétisent constitutivement le molécule d adhésion CD11a (LFA-1 ou lymphocyte function-associated antigen), ainsi que CD40, CD40L, CD44, CD80 et CD86 [128, 129]. A un plus faible niveau, ICAM-1 (intercellular adhesion molecule CD54) et VCAM-1 (vascular cell adhesion molecule CD106) [128] sont également synthétisées. L expression d ICAM-1 et de VCAM-1 est augmentée par les cytokines pro-inflammatoires TNF-α ou IL-1β [128, 130]. De même, l expression du CD40 est augmentée par le TNF-α ou l IFN-γ [131]. Les cytokines et facteurs de croissance La liste des cytokines et facteurs de croissance produits par la CML des voies aériennes, est également rapportée dans le tableau II. Certains produits sont synthétisés spontanément par la CML alors que d autres nécessitent la stimulation par divers facteurs comme l IL-1β, ou le TNF-α. On peut classer ces cytokines selon leur activité et/ou leur structure : le SCF (stem cell factor) est le facteur de croissance et chimiotactique des mastocytes. Le TGF-β1 est un facteur de croissance des fibroblastes, et a également un pouvoir chimiotactique pour les mastocytes ; L IL-6 est une cytokine pro-inflammatoire non-spécifique ; L IL-2, l IL-12 et l IFN-γ sont des cytokines de type Th1 alors que l IL-5 et le GM-CSF sont de type Th2 ; L IL-8, l Eotaxine, RANTES (Regulated on Activation, Normal T Expressed, and presumably Secreted) et MCP-1 (Monocyte Chemotactic Factor) sont des chimiokines ayant un pouvoir chimiotactique prononcé pour respectivement les polynucléaires neutrophiles, les polynucléaires éosinophiles, les mastocytes et les monocytes. L Eotaxine est sécrétée constitutivement et voit sa

9 786 P. BERGER ET COLL. TABLEAU II. Produits de sécrétion des cellules musculaires lisses des voies aériennes. Facteurs Constitutifs Stimulée Référence Molécules d adhésion et de co-stimulation CD11a + [129] CD (TNF-α, IFN-γ) [131] CD40L + [131] CD44 + [128] CD80, CD86 + [129] ICAM (TNF-α, IL-1β, IL-5, [128, 130, 184] Sér Asthm) VCAM (TNF-α, IL-1β) [128, 130] Cytokines RANTES + (IL-1β, TNF-α) [150, 153, 185] SCF + [186] TGF-β1 + + (Angiotensine II) [146] IL-6 + (IL-1, TGF-β, TNF-α) [185, 187] IL (Sér Asthm) [72] IL (Sér Asthm) [72] IFN-γ + + (Sér Asthm) [72] IL (Sér Asthm) [72] GM-CSF + + (Sér Asthm, IL-1β, [72, 155, 164] TNF-α) IL-8 + (IL-1α, IL-1β, TNF-α) [152, 162] MCP-1 + (IL-1β, TNF-α) [152, 153] Eotaxine + + (IL-1β, TNF-α) [132, 133] IL-11 + (IL-1, TGF-β, virus) [187] Autres médiateurs inflammatoires PGE 2 + (IL-1β) [135, 136] sécrétion augmenter par l IL-1β et le TNF-α [132], et inhibée par l IL-10 [133]. Les CML des voies aériennes sécrètent des cytokines de type Th1 (IL-2, IL-12 et IFN-γ) et Th2 (IL-5 et GM-CSF) [72]. Il existerait, chez l asthmatique, une augmentation de la sécrétion de cytokines Th2 et une diminution concomitante des Th1 par la CML [72]. In vitro, la sensibilisation passive de CML avec du sérum de malade asthmatique entraîne une augmentation précoce et importante de la synthèse des transcrits et des protéines des cytokines Th2, ainsi que leurs récepteurs, et une augmentation moindre et plus tardive des cytokines Th1 [72]. Par ailleurs, les CML sécrètent des prostaglandines, notamment E 2,grâce à l induction d une cyclooxygénase 2 en réponse à des cytokines pro-inflammatoires comme l IL- 1β [ ]. Celle-ci va pouvoir relaxer le muscle lisse et inhiber sa prolifération (cf supra). De plus, la PGE 2, libérée par la CML, peut inhiber la synthèse autocrine de RANTES en réponse à l action de cytokines pro-inflammatoires [137]. Ainsi, la CML va pouvoir réagir à de nombreux médiateurs inflammatoires en synthétisant à son tour des molécules d adhésion, qui lui permettront d établir des communications inter-cellulaires directes, des cytokines dont certaines ont un pouvoir d attraction de cellules inflammatoires vers la CML. La cellule musculaire lisse est organisatrice de la réponse inflammatoire La CML synthétise donc elle même, des molécules clés de la réponse inflammatoire spontanément ou, le plus souvent, en réponse à l action de divers médiateurs inflammatoires. Ces molécules une fois synthétisées vont pouvoir agir sur la CML elle-même ou sur d autres types cellulaires notamment des cellules inflammatoires, entraînant un chimiotactisme et/ou une adhésion cellulaire. La CML va pouvoir ainsi participer à la réaction inflammatoire bronchique en tant qu acteur à part entière. LA CELLULE MUSCULAIRE LISSE INDUIT UN CHIMIOTACTISME DE CELLULES INFLAMMATOIRES La CML est potentiellement capable, par les cytokines qu elle sécrète, d entraîner le chimiotactisme des mastocytes, polynucléaires neutrophiles et éosinophiles et des lymphocytes. Parmi les facteurs chimiotactiques du mastocyte sécrétés par la CML, le SCF tient une place importante. Il existe sous deux formes, résultant de l épissage alternatif du sixième exon de l ARNm, codant pour un site de clivage enzymatique [138] : le SCF soluble (sscf), et associé àla membrane (mscf). Bien que les protéases responsables de ce clivage enzymatique ne soient pas entièrement connues, un inhibiteur des métalloprotéases bloque la libération du sscf [139]. Il a été montré par ailleurs, que la chymase libérait un sscf actif à partir de la forme membranaire de structure proche de la forme soluble normale [140]. Ces deux formes de SCF qui sont toutes deux exprimées par la CML, pourraient avoir des fonctions différentes. En effet, des souris mutantes homozygote pour l allèle Steel-Dickie qui continuent de produire la forme soluble normale mais n expriment plus le mscf, sont déficientes en mastocytes [141]. Le mscf serait donc particulièrement important pour le développement mastocytaire, probablement via une stimulation plus soutenue du récepteur spécifique au SCF : le c-kit. Le TGF-β1 exerce aussi une activité chimiotactique sur le mastocyte [142]. Il est de plus doué de propriétés profibrotiques stimulant la synthèse de collagène par les fibroblastes [143]. Le TGF-β1 exerce aussi une activité chimiotactique sur les monocytes [144] et les fibroblastes [145]. Il existe trois types de TGF-β résultant de la transcription de 3 gènes différents. Seule la forme β1 est sécrétée par la CML des voies aériennes [146]. Le TGF-β1 est un homodimère lié par des ponts disulfures, sans résidu glycosidique [147]. C est un complexe latent de TGF-β qui est sécrété sous deux formes [148] : un petit complexe latent où le TGF-β est lié de façon non covalante à un homodimère, le «latency associated peptide» (LAP) ; un gros complexe latent, où «latent TGF-β binding protein» (LTBP) lié par un pont disulfure au LAP du petit complexe. Pour être biologiquement actif, le TGF-β doit être clivé du complexe latent. In vivo, l activa-

10 CELLULE MUSCULAIRE LISSE ET INFLAMMATION 787 tion du TGF-β passe par une protéolyse où la plasmine et la tryptase pourraient être impliquées [148]. Enfin, le RANTES, un facteur chimiotactique pour les éosinophiles, les lymphocytes ou les monocytes [149, 150], possède des propriétés chimiotactiques pour le mastocyte. Il s agit d une CC-chimiokine, dont l expression d ARNm dans les voies aériennes est augmentée chez les patients asthmatiques [151]. Il n est sécrété par la CML qu après stimulation par des cytokines pro-inflammatoires comme le TNF-α ou l association TNF-α et IFN-γ [150]. De même, d autres CC-chémokines comme, MCP-1 (Monocyte Chemotacic Protein), ou des CXC-chémokines comme l IL-8, ne sont sécrétées par la CML qu après stimulation par des facteurs pro-inflammatoires comme le TNF-α ou l IL-1β [152, 153]. Cependant, l appréciation du pouvoir chimiotactique réel de la CML des voies aériennes reste à démontrer. LA CELLULE MUSCULAIRE LISSE INDUIT UNE ADHÉSION DE CELLULES INFLAMMATOIRES La CML des voies aériennes exprime donc spontanément ou après stimulation par des médiateurs inflammatoires, certaines molécules d adhésion (tableau II). Expérimentalement, il a été montré que les lymphocytes T lorsqu ils sont activés (par un activateur de Protéine Kinase C ou un ionophore calcique), adhèrent aux CML et ce d autant plus que les cellules musculaires ont été stimulées par le TNF-α [128]. De plus, une adhésion spontanée de lymphocytes T au repos a pu être objectivée lorsque les CML étaient stimulées par des complexes immuns d IgE [129]. Cette adhésion cellulaire est partiellement bloquée lorsque les lymphocytes T ont été traités par des anticorps bloquant spécifiques de l intégrine β1 (VLA-4) et du CD11a (LFA-1). Un effet similaire a pu être reproduit lorsque les CML étaient traitées par des anticorps anti-vcam-1 et ICAM-1 [128]. Par ailleurs, cette adhésion lymphocyte T CML implique aussi l interaction du CD44 avec l acide hyaluronique de la matrice extra-cellulaire [128] et le CD40 avec son ligand le CD40L ou CD154 [129] (fig. 6). De plus, l adhésion de la CML et du lymphocyte T induit des changements d activité de ces deux types cellulaires, comme l augmentation de prolifération de la CML [128], l augmentation de la réactivité muscarinique du muscle lisse [129], ou l augmentation d expression du récepteur à l IL-2 du lymphocyte T [129]. Il s agit donc d activation bidirectionnelle. D autres interactions entre la CML et des cellules inflammatoires peuvent être évoquées : il a été montré que le polynucléaire éosinophile pouvait adhérer à la CML des voies aériennes [154]. Cette adhésion implique également l interaction d ICAM-1 et de VCAM-1. Elle est renforcée lorsque la CML est stimulée par le TNF-α [154]. L activité des CML semble aussi pouvoir augmenter la survie des éosinophiles [155]. D autre part, une interaction entre CML et monocyte a pu être objectivée. Elle se traduit par une dégradation plus importante du collagène dans un modèle de co-culture [123]. Enfin, le mastocyte qui exprime aussi VLA-4, ICAM-1 et CD40 [156], est susceptible d adhérer FIG. 6. Interaction entre cellule musculaire lisse (CML) et lymphocyte T (LyT). La CML peut adhérer au LyT directement via l interaction d ICAM-1 (intercellular adhesion molecule) avec LFA-1 (leukocyte function associated antigen), et/ou de VCAM-1 (vascularcell adhesion molecule) avec VLA-4 (very late antigen), et/ou du CD40 avec son ligand le CD154. L adhésion peut être indirecte via le CD44 avec l acide hyaluronique (AH) de la matrice extra-cellulaire. aux CML, bien que cela reste à démontrer expérimentalement. LA CELLULE MUSCULAIRE LISSE COMME CIBLE THÉRAPEUTIQUE La CML est depuis longtemps la cible des β-mimétiques comme traitement bronchorelaxant. En tant que cellule participant à la réaction inflammatoire bronchique, elle pourrait devenir par la même, une cible des traitements antiinflammatoires. Effet des β-mimétiques Le salbutamol inhibe la prolifération des CML induite par différents médiateurs, comme l EGF ou la thrombine [157]. Cette inhibition est liée à l augmentation intracellulaire de l AMPc, comme semble le montrer l effet similaire et additif d inhibiteurs de phosphodiestérases qui empêchent sa dégradation [158]. De même, l augmentation d AMPc dans la CML diminue l effet du TNF-α sur l expression d ICAM-1 et de VCAM-1 ainsi que l adhésion des lymphocytes T [159]. La synthèse de RANTES, GM-CSF ou d éotaxine par la CML stimulée par l IL-1β et le TNF-α, est également inhibée par le fenoterol [137] ou le salbutamol [160]. Les β2-mimétiques n ont cependant aucun effet sur la synthèse d IL-8 par la CML [160, 161]. Effet des corticoïdes La sécrétion d IL-8 est inhibée par les glucocorticoïdes [162]. L association de dexamethasone ou de fluticasone avec un β2-mimétique de courte ou de longue durée d action majore cette inhibition traduisant un effet synergique impliquant le récepteur β2 etl AMPc [161]. Les sécrétions de RANTES [150], de MCP [153], d IL-6 [163] ou de GM-CSF [155, 164] par la CML stimulée par des cytokines pro-

11 788 P. BERGER ET COLL. inflammatoires, sont également inhibées par les corticoïdes. De même, l induction de la cyclooxygenase de type 2 par ces cytokines pro-inflammatoires et donc l augmentation de synthèse des dérivés de l acide arachidonique par la CML est inhibée par la dexamethasone [134]. L effet du TNF-α sur la prolifération des CML des voies aériennes [98], est également aboli par la dexamethasone quelle que soit la concentration de TNF-α [98]. Selon le corticoïde utilisé, les effets peuvent varier dans certaines conditions expérimentales. C est le cas avec l expression de la fibronectine par la CML, qui est augmentée par la beclomethasone, alors que la dexamethasone la diminue [165]. Par contre, l éotaxine, qui est sécrétée constitutivement [133], ou l ICAM-1 qui est essentiellement induite par les cytokines pro-inflammatoires [130], ne sont pas ou peu inhibées par les corticoïdes, et ce quelque soit le corticoïde utilisé. Conclusion Au total, la CML des voies aériennes a de multiples fonctions susceptibles de participer à la physiopathologie de l inflammation bronchique. La CML est capable de proliférer, de synthétiser des médiateurs dont certains peuvent avoir un rôle dans le chimiotactisme des cellules inflammatoires, ou d interagir directement avec des cellules comme le lymphocyte T, l éosinophile ou le mastocyte. La CML bronchique peut donc être considérée comme une cellule inflammatoire à part entière. Elle devient ainsi une cible potentielle directe des traitements anti-inflammatoires. L évaluation complète de ces traitements pourrait alors inclure leurs effets sur la physiologie cellulaire du muscle lisse. REMERCIEMENTS. Hugues Bégueret (Inserm E9937), pour la réalisation des photographies en microscopie électronique. Références 1. OTIS AB: A perspective of respiratory mechanics. 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