B. Secteur primaire. 4 L exploitation des ressources minérales. Manche Carte d'identité Partie 4 Economie. Les ressources

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Charlotte Florence St-Jean
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Manche Carte d'identité Partie 4 Economie B. Secteur primaire 4 L exploitation des ressources minérales Les ressources Le département de la Manche est pauvre en gisements métallifères.

1 Manche Carte d'identité Partie 4 Economie B. Secteur primaire 4 L exploitation des ressources minérales Les ressources Le département de la Manche est pauvre en gisements métallifères. Néanmoins les prospections menées montrent que le sous-sol renferme des indices de minerais variés : titane, zirconium, plomb, zinc, argent, barytine, mercure. Le fer n est plus exploité. On retrouve les traces des exploitations récentes avec les concessions de Diélette (1964), Mortain (1943) et Bourberouge (1914) (est de la forêt de Mortain). Le charbon a été exploité sporadiquement dans le bassin du Plessis de 1757 à Les argiles ont été utilisées pour la fabrication de poteries, de tuiles rouges, de briques, principalement dans la zone de La Meauffe Airel - Saint-Fromond - Saint-Jean-de-Daye. L activité s est arrêtée en La tourbe a été un temps exploitée sur le site de la tourbière de Baupte (Centre Manche). D abord utilisée comme combustible pour pallier le manque de charbon jusqu au début des années 50, elle a assuré par ailleurs la fourniture en énergie de l ensemble du site industriel «Cargill» (production d ingrédients alimentaires pour l industrie agroalimentaire) jusqu en Le chantier se développait sur près de 400 hectares sur le marais de Gorges. La tourbe était destinée aux amendements pour les sols jusqu en Un lac de 480 ha a pris aujourd hui la place de l ancienne tourbière même si l autorisation renouvelée fin 2006 court jusqu en 2026, date à laquelle se terminera le processus de réhabilitation de l ancien site industriel. En ce qui concerne les roches massives pour la construction et la viabilité, une grande diversité de matériaux est disponible : grès, schiste, granite, cornéennes, quartzite, Les sables sont aussi utilisés pour la construction et la viabilité. La production est assurée par des prélèvements sur des alluvions anciennes (Ducey), dans les formations d arène granitique et dans les dépôts sédimentaires des petits bassins d effondrement (sables quaternaires) ou de l extrémité occidentale du Bassin Parisien (sables triasiques) : Saint-Sauveur-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Tournebut, Lieusaint, Saint-Sébastien-de-Raids.

2 DDTM de la Manche Page 1 L exploitation des roches massives et sables En 2013, 37 sociétés détenaient une autorisation d exploiter sur 42 sites pour un tonnage autorisé de 11,6 millions de tonnes. En 2011, la production a atteint plus de 5,6 millions de tonnes, dont 4,8 millions de tonnes de roches dures. En 2013 elle n a totalisé que 4,6 millions de tonnes, celle du Calvados 5,5 millions de tonnes et celle de l Orne 3,1 millions de tonnes. Elle concerne principalement des granulats de schistes, grès, quartzites et de sables. Elle se distingue par une production de granit, de tangue et de tourbe. Après une augmentation de la production au milieu des années 2000, les volumes produits sont aujourd hui inférieurs à ce qu ils étaient voici une décennie (lien fort avec la baisse d activité du bâtiment et la fin de grands chantiers autoroutiers notamment). Les variations annuelles présentent des évolutions similaires d un département à l autre. Les carrières sont dispersées sur l ensemble du territoire, avec des spécialisations par formations géologiques : Les sables sont plutôt extraits dans les petits bassins de l Isthme du Cotentin ou de l extrémité occidentale du Bassin Parisien, les grès dans l est du Cotentin, les schistes dans le centre et le nord du département. Les massifs granitiques plus rares ne permettent pas une répartition harmonieuse des carrières. En 2013 une seule assure une production dans l extrémité nord et deux dans le sud du département. DDTM de la Manche Page 2

3 DDTM de la Manche Page 3 Les flux de granulats

4 La Basse-Normandie naturellement pourvue en matériaux diversifiés de type granulats avec des gisements très volumineux, quasi inépuisables à l échelle humaine, pourvoit à l essentiel de ses besoins courants. Ceux-ci sont principalement liés aux activités urbaines et aux échanges économiques : construction et entretien de logements et de locaux non résidentiels, création et entretien de routes, de voies ferrées, de voiries et de réseaux. Sa production est excédentaire et les trois départements exportent vers des territoires voisins déficitaires, notamment la Haute-Normandie et l Ile-de-France. Les départements échangent par ailleurs des matériaux entre eux et en importent depuis quelques départements limitrophes. De manière plus détaillée, les carrières de la Manche trop éloignées des grands secteurs de consommation produisent essentiellement pour les besoins locaux. En infra départemental un flux important se fait du Centre-Manche vers le nord pour satisfaire les besoins du Cotentin. Des flux sortants se font vers la zone du Bessin-Virois et vers l Ille et Vilaine et des flux rentrants depuis la zone caennaise vers le Cotentin et depuis la zone Bessin-Virois vers le Sud-Manche. Le transport des matériaux produits et utilisés localement s exerce par voie routière. Les échange maritimes sont très faibles : les ports de Cherbourg et de Granville en exportent respectivement et environ tonnes en DDTM de la Manche Page 4 La place de la Manche

5 Au niveau national la production de granulats manchoise se situait, en 2013, au 33 ème rang, entre la Charente et le Puy-de-Dôme. Les grands secteurs de production correspondent aux Massif Armoricain et Massif des Vosges, au Couloir Rhodanien, à la Côte Méditerranéenne, au Massif des Pyrénées, au Nord et à l Île-de-France. Il s agit de zones riches en matériaux de construction ou de viabilisation et/ou de zones dynamiques avec de gros besoins de granulats. Sources : DREAL de Basse-Normandie, UNICEM, BRGM, PNA, CEREMA. Pour en savoir plus : DES-CARRIERES les_chiffres_cles_2013_ DDTM de la Manche Page 5

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