E v o l u t i o n C h i f f r e s T e n d a n c e s. L e s s e n t i e l. s u r. le logement. e n A l s a c e. L o g e m e n t H a b i t a t
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- Damien Marin
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1 E v o l u t i o n C h i f f r e s T e n d a n c e s L e s s e n t i e l s u r L o g e m e n t H a b i t a t le logement e n A l s a c e
2 Le parc de logements Forte augmentation du parc résidentiel en 10 % de logements en plus pour une augmentation de 5 % de la population entre 1999 et 2006 Bas-Rhin Haut-Rhin 1999 Population Logements Un étalement urbain autour des villes du Rhin supérieur 2006 Population Logements Augmentation du nombre de logements par km 2 entre 1999 et 2006 de 1,3 à 2,5 de 2,5 à 5,0 de 5,0 à 7,5 de 7,5 à 18,9 Basse- Normandie Bretagne Pays de la Loire Huit logements de plus par km 2 dans la région Centre Nord-Pas-de-Calais Haute- Normandie Picardie Ile-de- Bourgogne Poitou- Charentes Limousin Rhône-Alpes Auvergne Aquitaine Midi-Pyrénées Languedoc- Roussillon Evolution annuelle Population Logements ,72 + 1, ,56 + 1, ,66 + 1, ,69 + 1,15 En 2006, l compte logements, soit de plus qu en Sur la période , le parc de logements a augmenté, en moyenne, de 1,3 % par an. La tendance observée durant les années 1990 se prolonge ainsi au début des années Au niveau de la métropolitaine, pour un gain de population un peu plus important, le parc de logements augmente un peu moins vite que dans la région. Franche- Comté Lorraine Champagne- Ardenne Provence-Alpes- Côte d'azur Corse Augmentation du nombre de logements entre 1999 et 2006 (en %) moins de 6 de 6 à 10 de 10 à 13 de 13 à 30 * = métropolitaine En 2006, l compte en moyenne 100 logements par km 2. Elle se situe au troisième rang des régions les plus denses en logements, derrière l Île-de- et le Nord Pas-de-Calais. En termes d évolution de logements par km 2 entre 1999 et 2006, la région est au deuxième rang, derrière l Île-de-. Source : INSEE IGN-INSEE
3 Les résidences principales Plus de logements pour répondre à la croissance démographique et aux évolutions sociales La baisse de la taille des ménages, premier facteur d augmentation du parc de logements Évolution du nombre de logements entre 1999 et 2006 Les raisons sont multiples : Baisse de la taille des ménages Augmentation de la population Hausse du nombre de logements vacants Baisse du nombre de résidences secondaires logements vacants résidences secondaires résidences principales résidences principales Trois résidences principales sur dix ont moins de 25 ans en 2006 Ancienneté des résidences principales Structure du parc (%) Avant ,1 30,3 De 1949 à ,7 29,7 De 1975 à ,5 12,9 De 1982 à ,4 9,8 De 1990 à ,4 9,3 Depuis ,9 7,9 Ensemble ,0 100,0 Entre 1999 et 2006, le nombre de résidences principales occupées a augmenté de dans la région. Cette hausse est due avant tout à la diminution de la taille moyenne des ménages (2,5 personnes en 1999 et 2,4 en 2006) qui a nécessité logements supplémentaires. A noter que sur la période , c est l accroissement de la population qui a le plus contribué à l augmentation du nombre de logements. La part des résidences principales construites depuis 1990 en est nettement supérieure à celle de l ensemble de la métropolitaine : respectivement 20,3 % et 17,2 %. Par ailleurs, près d une résidence principale sur trois a été construite entre 1949 et Par rapport à 2005, l compterait en 2030 près d un tiers de ménages en plus, ce qui nécessiterait une augmentation importante du nombre de logements. La population, quant à elle, ne devrait augmenter que de 14 %. 30 % de ménages supplémentaires en 2030 Projections à l horizon ménages - Population - ménages - Population - Source : INSEE
4 Taille et coût du logement Des logements de grande taille en Davantage de surface habitable et plus de pièces qu au niveau national Surface et nombre de pièces des résidences principales en 2006 Surface en m 2 (%) (%) Nombre de pièces (%) (%) En, entre 1999 et 2006, la proportion de logements de 100 m 2 ou plus (appartements ou maisons individuelles) est passée de 33 % à 38 %. Moins de à 40 Budget construction d'une maison individuelle 2 entière Budget total en 2008 dont : Prix de la maison Terrain viabilisé soit le prix de l are viabilisé /are /are De grandes maisons et des terrains plus petits Construction en 2008 sur terrain viabilisé ou non (166 m 2 )- Surface totale des planchers -(134 m 2 ) 40 à à à ou plus ,0 4,9 21,3 33,8 29,6 8,4 2,9 8,3 25,5 35,2 21,5 6,6 6 ou plus ,7 10,7 20,6 22,4 21,7 19,9 5,9 12,3 20,8 25,5 19,6 15,9 En, près des deux tiers des maisons ont 100 m² ou plus de surface habitable grenier surface habitable cave Part de maisons de 100 m 2 ou plus en 2006 (en %) de 35,3 à 40 de 40 à 45 de 45 à 50 de 50 à 60 de 60 à 63,9 Basse- Normandie Bretagne Pays de la Loire Centre Nord-Pas-de-Calais Haute- Normandie Picardie Ile-de- Bourgogne Poitou- Charentes Limousin Rhône-Alpes Auvergne Aquitaine Midi-Pyrénées Languedoc- Roussillon Franche- Comté Lorraine Champagne- Ardenne Provence-Alpes- Côte d'azur Corse En, sur 100 logements nouvellement construits, 57 sont des maisons individuelles ; en on n'en compte que 40. Dans la région, le budgetconstruction des maisons est élevé car les terrains sont plus chers et les maisons généralement plus spacieuses. L' occupe la première place dans le classement des régions pour le coût des maisons et la quatrième pour celui des terrains. 8,5 ares 12,4 ares Sources : INSEE- DREAL IGN INSEE
5 Mobilité résidentielle Âge et catégorie socio-professionnelle orientent le parcours résidentiel Les jeunes déménagent plus que les aînés Proportion de personnes ayant déménagé en entre 2001 et % âge en 2006 changement de logement changement de région 58 % des ménages alsaciens sont propriétaires Répartition des résidences principales par statut d occupation et âge de la personne de référence du ménage (en %) En 2006, les deux tiers des habitants âgés de cinq ans ou plus de la région résidaient en 2001 dans le même logement. Les jeunes changent beaucoup plus souvent de logement que leurs aînés : les études, l insertion professionnelle et les projets familiaux sont autant de facteurs qui expliquent les changements de résidence. C est autour de 30 ans, une période où l ensemble de ces facteurs jouent, que la mobilité est la plus forte : près de huit habitants sur dix ont déménagé entre 2001 et L appartenance socioprofessionnelle conditionne fortement le fait d être propriétaire ou pas de son logement. En 2006, trois ménages de retraités sur quatre sont propriétaires. Pour les actifs, moins de la moitié des ménages d employés ou d ouvriers sont propriétaires. Cette proportion en est plus élevée qu en. Moins de 25 ans Une plus faible proportion de propriétaires chez les employés et les ouvriers Part des propriétaires en 2006 (en %) à 39 ans 40 à 64 ans Agriculteurs Artisans, exploitants commerçants, chefs d'entreprise 65 ans ou plus Cadres et Professions intermédiaires Employés et ouvriers Ensemble Propriétaire 8,3 39,8 66,2 73,1 57,9 Locataire d'un logement 87,0 56,6 31,7 24,2 39,4 dont - vide parc privé 60,8 40,0 19,1 13,5 25,5 - vide parc HLM 10,1 14,2 11,7 10,2 11,9 - meublé 16,1 2,4 0,9 0,5 2,0 Logé gratuitement 4,7 3,6 2,1 2,7 2,7 Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Retraités Ensemble Source : INSEE
6 Parc locatif social Un peu plus de logements sociaux en Avec 57 logements sociaux pour habitants, l se situe en dessous de la moyenne nationale Nombre de logements sociaux pour 1000 hab. au 1 er janvier 2008 moins de 50 de 50 à 60 de 60 à 80 plus de 80 Moyenne nationale : 69 Basse- Normandie Bretagne Pays de la Loire Centre Nord-Pas-de-Calais Haute- Normandie Picardie Ile-de- Bourgogne Poitou- Charentes Limousin Rhône-Alpes Auvergne Aquitaine Midi-Pyrénées Languedoc- Roussillon Une répartition des logements sociaux plus équilibrée dans le Haut-Rhin Nombre de logements sociaux par zone d observation de l habitat en Franche- Comté Lorraine Champagne- Ardenne Provence-Alpes- Côte d'azur Corse Avec logements en 2008, le parc social représente 13,5 % des résidences principales en, contre 16,7 % au niveau entière. Le Haut-Rhin est mieux doté que le Bas-Rhin avec respectivement 61 et 53 logements pour habitants. En dix ans le parc social s est accru au rythme moyen de logements par an avec toutefois une accélération dans la période récente, malgré les démolitions dans les zones de rénovation urbaine. Ces dernières années, la moitié de l extension du parc s est faite par des acquisitionsréhabilitations qui contribuent à la dissémination spatiale des logements et favorisent la mixité sociale. Depuis 2006, l extension du parc s est accélérée Evolution du parc de logements sociaux en Les trois quarts des logements sociaux se situent dans les agglomérations de Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Dans le Haut-Rhin, la répartition est géographiquement équilibrée entre les pôles de Colmar, Rouffach- Guebwiller, Thann-Cernay, Mulhouse et Saint-Louis, tandis que dans le Bas-Rhin le parc reste très concentré sur l agglomération strasbourgeoise qui regroupe, à elle seule, 45 % du parc alsacien. Source : DREAL IGN-GEOFLA Source : INSEE-DRE
7 Caractéristiques du parc social Un parc social ancien dominé par les trois et quatre pièces A peine 20 % des logements sociaux ont moins de 20 ans. Les constructions d avant 1970 sont majoritairement situées dans les trois grandes agglomérations, souvent dans le périmètre des zones urbaines sensibles qui regroupent à elles seules un tiers du parc social alsacien. La plupart de ces logements ont fait l objet d une réhabilitation. Certains sont promis à la démolition dans le cadre des opérations de rénovation urbaine. Un parc social avec peu de grands logements Etat des lieux au 1 er janvier 2008 La moitié du parc locatif social a au moins 40 ans Répartition du parc locatif social par période de construction Nombre avant 1970 de 1970 à 1989 de 1990 à 1999 en 2000 et après Bas-Rhin Haut-Rhin Peu de logements sociaux vacants en Vacance au 1 er janvier 2008 Parc de logements sociaux Communes Taux de Total Taux de vacance (%) rotation (%) Strasbourg ,4 8,3 Mulhouse ,6 10,4 Colmar ,1 14,3 Bas-Rhin ,6 9,3 Haut-Rhin ,4 11, ,0 10,3 10,3% 5 pièces et + 30,3% 4 pièces 37,8% 3 pièces 17,0% 2 pièces 4,6% 1 pièce Chaque année environ 10 % des logements sociaux changent de locataires. 3 % des logements sont vacants, c est peu et cela traduit un déséquilibre persistant entre l offre et la demande. Dans certains secteurs, la situation est très tendue avec des taux de vacance voisins de 2 %. C est notamment le cas à Strasbourg et à Colmar. La vacance prolongée, de plus de trois mois, ne représente que 1 % des logements. En, les logements sociaux comptent en moyenne 3,2 pièces, soit une pièce de moins que l ensemble des résidences principales. Cette différence s explique en partie par le peu de maisons individuelles dans le parc social alsacien : moins de 5 % des logements contre 14 % dans le parc social national. Mais, même dans le collectif les grands logements sont rares et au final les cinq pièces et plus ne représentent que 10 % de l ensemble du parc. Rares sont aussi les petits logements d une ou de deux pièces. Source : DREAL
8 Synthèse Le parc de logements alsacien est composé pour moitié de logements collectifs et pour moitié de maisons individuelles, à la différence du parc national où l'habitat individuel est nettement majoritaire. Cette différence est en grande partie liée au caractère très urbain de la région, avec ses trois agglomérations Strasbourg, Mulhouse et Colmar et sa densité de population deux fois supérieure à la moyenne nationale. Si le nombre de résidences secondaires en reste très faible et tend même à diminuer, le parc de résidences principales, en revanche, s'étend d'année en année de quelque dix mille logements en moyenne. L'augmentation de la population et le phénomène de décohabitation, entre générations avec le départ des enfants du foyer parental, et de plus en plus au sein d'une même génération (séparation, femmes âgées seules, familles monoparentales), génèrent sans cesse de nouveaux besoins en logements. Avec le développement de l'accession à la propriété, la région compte aujourd'hui 58 % de propriétaires. Le parc locatif est avant tout privé et la part des logements sociaux dans les résidences principales est inférieure à la moyenne nationale. Le renchérissement du foncier aux abords immédiats des grandes villes et dans les espaces ruraux environnants favorise la péri-urbanisation qui touche des communes de plus en plus éloignées des grands centres, mais incite aussi à réduire la superficie des terrains à bâtir. L' figure dans le peloton de tête des régions françaises pour le prix des terrains et en queue de peloton pour leur surface. INSEE ALSACE Cité administrative Gaujot 14 rue du Maréchal Juin Strasbourg Cedex Tél Fax REGION ALSACE 1 place Adrien Zeller BP Strasbourg Cedex Tél Fax DREAL ALSACE 2, Route d Oberhausbergen BP 81005/F Strasbourg cedex Tél
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