Éloignement des équipements (distance moyenne en kilomètres) Niveau d équipement (sur un total de 36) 7 et plus de 5 à moins de 7 de 0 à moins de 5

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1 Prix : 15 francs 2,29 P ROFILS LA STATISTIQUE AGRICOLE Agreste HORS-SÉRIE M I N I S T È RE DÉCEMBRE 1998 N O R D - P A S - D E - C A L A I S L inventaire communal dans le Pas-de-Calais en 1998 Même s il est moins urbanisé que le Nord, le Pas-de-Calais offre aussi à neuf habitants sur dix, dans leur commune, les services de la vie quotidienne. Mais il faut se méfier là des moyennes. Les disparités sont fortes au sein du département. Elles ont ainsi permis, dans les vingt dernières, l élévation au rang de pôles de quelques communes devenues autosuffisantes. Bien que nettement moins urbain que son voisin le Nord, le Pas-de-Calais est aussi bien équipé en services et commerces que le département français moyen. En effet 75,2% de sa population se trouve à moins de 2,5 kilomètres des équipements alors que cette proportion est de 75,0% en France (à comparer au 83,8% dans le Nord). Avec 1,47 kilomètre à parcourir pour bénéficier des équipements dont il a besoin, l habitant du Pas-de-Calais est nettement plus proche que celui de la Lozère ou du Cantal distant respectivement de 4,33 et 3,70 kilomètres, mais plus loin que l habitant des Bouches-du-Rhône qui n a que 0,3 kilomètre à parcourir. La variété des équipements liée au degré d urbanisation Niveau d équipement et éloignement des équipements François Houssin - Insee Service Études Diffusion Philippe Rodriguez - DDAF Service départemental de la statistique agricole du Pas-de-Calais Éloignement des équipements (distance moyenne en kilomètres) Niveau d équipement (sur un total de 36) Délégation à l Aménagement Du Territoire et à l Action Régionale Cette étude a été réalisée avec le soutien de la Datar 7 et plus de 5 à moins de 7 de 0 à moins de

2 Niveau d équipement des communes du département du Pas-de-Calais Proportion des communes Proportion de la population Nombre Nombre de communes équipées desservie sur place d équipements équipées dans le département en France dans le département en France 0 à ,1 57,0 10,8 9,8 6 à ,0 22,8 12,1 12,2 16 à ,4 11,1 17,7 15,7 26 à ,6 5,4 20,4 15,2 33 à ,9 3,8 39,0 47,1 Cette bonne place n est qu une moyenne qui cache des disparités locales importantes. Ainsi, l habitant de l arrondissement de Lens ou de Calais a moins de 0,8 kilomètre à parcourir quand celui d Arras ou de Saint-Omer en a plus de 2. Une supérette dans moins d une commune sur trois Au cours des vingt dernières années cet éloignement s est accru en passant de 1,21 kilomètre à 1,47 kilomètre. En effet, au cours de cette période, les équipements ont eu tendance à se concentrer dans les pôles, désertant les plus petites communes : rentabilité, concurrence des grandes surfaces et essor des déplacements vers des lieux de travail toujours plus distants, contribuant très largement à la disparition des équipements de très grande proximité. Ainsi, une majorité (61,6%) des communes possédaient un magasin d alimentation en 1980, elles ne sont plus que 30,9%, soit la moitié, à posséder cet équipement en Ce sont Détérioration de la situation dans l intérieur rural Distance moyenne aux équipements Unités : nombre, % ainsi près de 20% des habitants du Pas-de- Calais qui doivent changer de commune pour aller à l épicerie. Les disparitions les plus importantes concernent les petits commerces de produits d habillement et d équipement de la maison que l on trouve plus facilement dans les supermarchés et autres hypermarchés. En revanche, tout ce qui tient à la santé des hommes et des animaux se répartit plus uniformément sur le territoire. Sur les vingt dernières années, 578 communes (soit plus de 64% des communes et près de 40% des habitants) ont perdu au moins un équipement alors que 169 en ont gagné au moins un et seulement 58 en ont gagné plus de deux. Ces dernières se trouvent principalement en périphérie de Lens, Béthune, Calais et le long du littoral. Une aire d influence large pour les pôles bien équipés Une cinquantaine de pôles de services dits intermédiaires concentrent de nombreux équipements de la gamme des services Évolution entre 1980 et 1998 Détérioration de la situation Situation stable Amélioration de la situation 56 pôles de servic Aires d influence des pôles Guide de lecture : Les communes situées aux limites de l aire d influence d Hucqueliers subissent aussi l attraction du pôle de Desvres. Elles apparaissent donc moins dépendantes des équipements d Hucqueliers que les communes qui sont les plus proches d Hucqueliers. Équipement Part des communes Proportion de la équipées en 1998 population desservie Gamme minimale Tabac 53,2 92,2 Garage 42,8 86,6 Maçon 37,9 79,7 Alimentation 30,9 80,1 Plombier-Menuisier 56,6 91,2 École 43,3 89,8 Gamme de proximité Poste 26,2 80,3 Coiffeur 35,6 86,4 Carburant 27,2 77,0 Plâtrier 26,0 71,5 Électricien 31,2 74,4 Médecin 32,9 86,2 Infirmier 36,1 85,8 Pharmacie 24,0 81,5 Boulangerie 35,0 85,9 Boucherie 29,9 82,8 Gamme intermédiaire Chaussures 9,7 56,7 Électroménager 13,9 60,8 Vêtement 13,3 66,1 Meuble 10,4 54,1 Droguerie 13,1 59,0 Librairie 12,6 65,4 Pompier 13,3 60,8 Ambulance 10,7 53,1 Dentiste 17,3 73,4 Masseur 22,8 79,1 Perception 7,9 48,1 Supermarché 14,8 69,5 Collège 11,5 63,3 Gendarmerie 9,3 53,3 Notaire 15,2 66,0 Banque 15,3 70,5 Vétérinaire 14,5 65,8 Gamme supérieure Hôpital 4,4 40,3 Laboratoire 4,9 45,0 Cinéma 2,5 29,4 13, Grand Place - BP Arras Cedex - Tél Télécopie : SDSA Pas-de-Calais 130, avenue du Président J.F. Kennedy Lille Cedex - Tél. : Télécopie : INSEE NORD-PAS-DE-CALAIS

3 es intermédiaires de services intermédiaires Distance moyenne de la population à l équipement Commune très dépendante de son pôle de services Commune faiblement dépendante de son pôle de services Unité urbaine de plus de habitants Limites cantonales Aire d influence Un trait relie chaque commune au pôle de services intermédiaires fréquenté habituellement Évolution de la part de la population desservie sur place dans le département en France 0,36-4,4-4,8 0,78-4,7-2,7 1,36-8,5-4,1 0,84-14,0-9,3 0,50-2,4-0,7 0,25-5,1-4,5 1,02 + 1,8 + 0,1 0,78-0,4 + 2,1 1,44-11,1-10,2 2,07-11,3-2,0 1,79-4,1 + 0,5 0,69 + 2,3 + 3,0 0,77 + 2,3 + 3,5 0,96 + 1,2 + 2,2 0,33-1,3-1,5 0,73-6,5-6,2 3,84-12,0-9,9 3,54-17,3-10,4 3,45-0,6-3,3 4,67-14,0-9,6 3,11-21,0-11,3 3,12-2,9 + 0,4 3, ,4 + 14,5 3,48-9,6 + 0,6 1,82 + 4,8 + 2,1 1,32 + 2,2 + 3,9 3,79 + 1,5-1,7 2, ,0 + 8,2 2,18-2,9-1,5 3,24 + 7,5 + 1,4 2, ,5 + 1,7 1,86-1,4-1,0 2, ,4 + 10,4 7,10 + 5,5 + 0,3 5,33 + 6,0 + 3,2 7,94-12,4-5,4 précisément appelée gamme intermédiaire et parmi lesquels on trouve les magasins spécialisés dans les vêtements, l électroménager ou les meubles, le collège, le dentiste, la perception et la gendarmerie. Bien équipés, ces pôles exercent une forte attraction sur les zones rurales qui les environnent. Ainsi, la population recourant aux commerces implantés à Montreuil et Thérouanne est plus de quatre fois plus importante que le nombre d habitants de ces communes. Ce taux atteint même 6,16 pour Hesdin et la palme revient à Hucqueliers qui draine plus de 9 fois sa population. Ces zones représentent des espaces de solidarités fortes entre des communes dont les habitants usent des mêmes services et des mêmes équipements commerciaux, dans des limites qui furent jadis celles du canton (les 2/3 des pôles sont des chefs-lieux de canton). Ces aires d influence des pôles de services intermédiaires, du fait des solidarités profondes qu elles révèlent, ont assez peu évolué au cours des vingt dernières années. Très peu d entre elles prennent pied dans les départements limitrophes (pôles de Doullens, Douai et Cambrai). Les créations de pôles correspondent à l apparition de communes autosuffisantes comme Dannes, Lestrem, Maresquel-Ecquemicourt et Tincques, alors que les disparitions sont les absorptions de petits pôles par des pôles dynamiques. C est le cas de Blangy-sur-Ternoise absorbé par Hesdin, de Fléchin par Thérouanne et de Vis-en-Artois par Arras. Un renforcement des services de santé dans les pôles de proximité Les équipements de proximité, c est-à-dire les commerces ou les services que près de neuf habitants du Pas-de-Calais sur dix trouvent sur leur commune même, depuis la boulangerie jusqu à la station-service, en passant par le bureau de poste et le médecin généraliste, se concentrent dans un peu plus d une centaine (102) de communes, qualifiées de pôles de services de proximité. Ces pôles, de par leur équipement commercial de base, relaient les pôles de services intermédiaires pour les produits les plus simples (le pain, la viande, la poste ou l essence), évitant aux habitants des communes les plus rurales d avoir à faire plus de 5 kilomètres pour ces produits de première nécessité. Du fait de leur caractère basique, ces Pour comprendre ces résultats Inventaire communal L inventaire communal est une enquête réalisée par le Service central des enquêtes et études statistiques (SCEES) du ministère de l Agriculture et de la Pêche et l Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avec le soutien de la Délégation à l aménagement du territoire et à l action régionale (Datar). Toutes les communes de France ont été interrogées au cours des mois de février et mars 1998 (comme par le passé en 1979 et 1988) sur les principaux équipements commerciaux et services à la population existant sur leur territoire. En l absence d un équipement, il était demandé à la Commission communale, réunie pour l occasion, de se prononcer sur la commune généralement fréquentée par les habitants pour trouver cet équipement. Tous les résultats présentés dans ce document concernent les communes enquêtées en février 1998, hors Dom, Corse et petite couronne parisienne (départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne). Centrée sur les équipements les plus courants, cette enquête permet d appréhender plus spécifiquement le monde rural. La plupart des communes appartenant à des grandes agglomérations (comptant plus de habitants) n ont donc été enquêtées que sur une gamme restreinte de services, la présence ou l absence des ces commerces ayant été imputée a priori à partir de fichiers d origine administrative. Les agglomérations de plus de habitants font donc l objet d un traitement particulier dans l ensemble des résultats de cette enquête. commerces et ces services semblent avoir mieux résisté que les autres. Ainsi, les boulangeries, les bureaux de poste, les coiffeurs et les électriciens se sont maintenus dans la plupart des communes. On note même une croissance du nombre de communes disposant des principaux services de santé : médecin généraliste (+6,5%), infirmier (+7,8%) et masseurs kinésithérapeutes (+4,9%). Le vieillissement de la population des espaces ruraux contribue très largement à ces installations récentes de professionnels de santé qui compensent les départs des services les plus concurrencés par les grandes surfaces, comme les bouchers charcutiers (-38,5%) et les stations-services (-34,9%).

4 Pour comprendre ces résultats 102 pôles de services de proximité Aires d influence des pôles de services de proximité Niveau d équipement Nombre de commerces et de services présents sur la commune sur un total de 36 équipements de référence (dont la liste figure dans le tableau ci-après). Il n est pas tenu compte du nombre de commerces de chaque type installés sur la commune. Éloignement ou distance moyenne aux équipements Distance moyenne des habitants de la commune aux 36 équipements de référence. Si la commune possède un équipement, ses habitants sont réputés desservis sur place. Plus un équipement est rare sur le territoire, moins il pèsera dans le calcul de l éloignement : une commune qui apparaît très éloignée des équipements l est donc avant tout des commerces les plus vitaux (boulangerie, supérette, etc.). Aire-sur-la-Lys Blangy-sur-Ternoise Hesdin Limite départementale Aire d influence d un pôle de services intermédiaires Aire d influence d un pôle de proximité Un trait relie chaque commune au pôle de proximité fréquenté habituellement Berck Pôle intermédiaire étant aussi pôle de proximité Blangy-sur-Ternoise Pôle de proximité Des équipements qui se regroupent par gamme Les équipements apparaissent plus ou moins dispersés sur le territoire. Ils ont en fait tendance à se concentrer dans certaines communes : le bureau de tabac et l épicerie dans la même commune que l école, le supermarché dans le même bourg que la gendarmerie, la banque, le dentiste ou le collège. On définit ainsi quatre gammes d équipements qui se retrouvent très largement dans les mêmes communes : une gamme minimale, une gamme de proximité, une gamme intermédiaire et une gamme supérieure. Guide de lecture : Berck est à la fois pôle de services intermédiaires et pôle de services de proximité : les habitants de son aire d influence se rendent à Berck donc pour trouver les commerces de ces deux gammes. En revanche, Blangy-sur-Ternoise n est fréquentée que pour les services de la gamme de proximité, les habitants de son aire d influence se rendant à Hesdin pour les commerces de la gamme intermédiaire. Des pôles de services correspondant aux gammes d équipements Concentrés généralement dans les mêmes communes, les équipements d une gamme (intermédiaire ou de proximité) exercent le même type d attraction sur les communes non équipées alentour. Ainsi, en l absence d une perception et d un notaire, les habitants de 65% des communes trouvent ces deux services sur la même commune. Les deux gammes de services, intermédiaire et de proximité, définissent de ce fait par leur attraction, des pôles de services et une aire d influence autour de chacun d eux. Les agglomérations de plus de habitants sont considérées comme des entités indissociables qui attirent les communes environnantes par leurs équipements, quelle que soit la commune de l agglomération qui héberge les commerces.

5 En dix ans, le Pas-de-Calais a fait son chemin M I N I S T È RE Coup de zoom sur 2 équipements Depuis 1988, le nombre des communes traversées par des sentiers aménagés a plus que doublé dans le Pas-de- Calais. Les taux de desserte les plus forts s observent dans les arrondissements côtiers. Grâce à un entretien suffisant, les parcours sont quasiment tous praticables en l état. Pas moins de 550 communes du Pas-de- Calais offrent des parcours de randonnée : elles n étaient que 251 en Ainsi, près de trois habitants sur quatre ont accès à ce loisir sur le territoire de leur commune. Par rapport à 1988, seules 44 communes déclarent ne plus être traversées par un chemin de randonnée, dont 25 pour les seuls arrondissements d Arras et de Montreuil. En contrepartie, 343 nouvelles communes proposent un lieu de promenade : elles sont bien réparties dans le département. Les arrondissements côtiers de Calais, Boulogne-sur-Mer et Montreuil sont les mieux équipés : respectivement huit communes sur dix pour le premier et sept sur dix pour les deux autres. Dans l arrondissement d Arras, seule une commune sur deux est traversée par un sentier. Le tiers des communes considère les sentiers en excellent état. Seules 5% des communes jugent les sentiers détériorés ou posant des problèmes de sécurité. Pour la majorité restante, les sentiers sont satisfaisants. À l image des parcs naturels ou des sites aménagés comme les bases de plein air, les plans d eau ou les plages en bord de mer, les itinéraires balisés contribuent à la valorisation de l environnement. C est un moyen original de découvrir les territoires tout en respectant la nature. De plus, la multiplication des sentiers aménagés contribue au développement économique et touristique de nos campagnes. Le développement économique se traduit par une offre d emplois nouveaux : gardes, agents d entretien, etc. Le développement touristique transparaît dans l inventaire communal où neuf communes sur dix déclarent attirer les touristes que ce soit pour une simple halte ou pour un séjour. Pour les trois quarts de ces communes, l attrait de la campagne est prépondérant... et dans Pas-de-Calais il y a PAS! Trois habitants sur quatre au pied des pistes... de randonnée Présence de sentiers aménagés, circuits de randonnée Calais Boulogne-sur-Mer Saint-Omer Limites administratives Communes Contours et noms des arrondissements Analyse Présence Non réponse Bethune Montreuil Lens Arras Cette carte fait apparaître une présence de sentiers, circuits sportifs ou parcours de randonnée. Tous les sites aménagés, balisés et tracés sont retenus : circuits de grande randonnée, itinéraires de petite randonnée, sentiers de promenade. Les communes d Arras, Boulogne-sur-Mer, Calais, Lens et Liévin sont hors champ de l enquête.

6 Le véto des villes remplace le véto des champs La diminution des animaux d élevage conjuguée à l augmentation des animaux de compagnie expliquent l engouement des vétérinaires pour les agglomérations au détriment des campagnes. En 1998, les vétérinaires sont installés dans 130 communes, soit plus du double qu en 1988 : seules 60 communes en disposaient alors. Les disparitions, peu nombreuses, affectent les zones rurales au cœur du département : ce sont les régions agricoles du Haut Pays d Artois et du Ternois. Les implantations apparaissent surtout dans les agglomérations urbaines du bassin minier : autour de Béthune, Lens, Hénin-Beaumont. D autres vétérinaires ont choisi les communes de la côte entre Berck et Boulogne-sur-Mer. Les vétérinaires en place voient leurs effectifs croître dans 24 communes dont 14 ont plus de habitants. Pour 24 autres communes, principalement situées dans une zone sud sud-ouest, le nombre de vétérinaires est resté stable en dix ans. Seules 6 communes perdent la moitié de leurs vétérinaires : 5 d entre elles sont en zone d élevage. Ainsi, les vétérinaires sont moins présents dans ces zones traditionnelles où l élevage est également en déclin. Ils se tournent d avantage vers les animaux de compagnie toujours plus nombreux dans les villes. Cependant, les vétérinaires continuent d exercer dans la majorité des chefs-lieux de cantons. Ils assurent une bonne couverture du territoire départemental : ce qui est très sécurisant en matière de surveillance épidémiologique. Deux tiers des habitants du département peuvent faire appel à un vétérinaire sur place. Les autres sont distants de moins de 7 kilomètres en moyenne du cabinet ou de la clinique vétérinaire : la distance excède rarement les 20 kilomètres. Vétérinaire, un métier à plusieurs facettes L inventaire communal recense les vétérinaires libéraux qui assurent les soins des animaux domestiques : animaux de compagnie dans les villes, animaux d élevage dans les campagnes. Généralement, il leur est attribué, à leur demande et par le Préfet, un mandat sanitaire afin d exercer les missions de police sanitaire et d épidémio-surveillance. Ne sont pas pris en compte les vétérinaires fonctionnaires du ministère de l Agriculture et de la Pêche qui assurent des missions de contrôle : hygiène alimentaire, santé et protection animales, inspection des établissements classés. Sont également exclus les vétérinaires salariés, dont ceux d entreprises d aliments, liés aux éleveurs par un contrat appelé plan sanitaire d élevage. Wimereux Marquise Boulogne-sur-Mer Calais Saint-Étienne-au-Mont Desvres Ardres Polincove Licques Éperlecques Lumbres Saint-Omer Aire-sur-la-Lys Aire-sur-la-Lys Frévent Avesnes-le-Comte Doullens Pas-en-Artois Basseux Bucquoy Laventie Fauquembergues Hucqueliers Frencq Lillers Fléchin Étaples Fruges La Bassée Bethune Auchel Wingles g Pernes Carvin Montreuil Oignies Houdain Liévin Hénin-Beaumont Berck Saint-Pol-sur-Ternoise Hesdin Aubigny-en-Artois Vitry-en-Artois Rue Guide de lecture : Les communes signalées sur cette carte sont celles où exerce au moins un vétérinaire. En cas d inexistence de ce dernier, la commune a indiqué le lieu où est installé le vétérinaire fréquenté habituellement Installations massives dans le bassin minier Présence et attractivité des vétérinaires Gravelines Auxi-le-Château Lucheux Beauquesne Limites administratives Communes Contours des arrondissements Évolution Sans changement Apparition Disparition Pôle hors département Arras Beaurains Écourt-Saint-Quentin Croisilles Inchy-en-Artois Bapaume Hermies Cambrai par ses habitants. Sur la carte, ce déplacement est représenté par un trait reliant la commune non équipée à la commune fréquentée. La délimitation des zones est approximative : en effet, certains habitants peuvent utiliser les services d un vétérinaire situé dans une autre commune que celle indiquée. Sur cette carte figurent également les changements intervenus entre 1988 et 1998 dans la répartition géographique des vétérinaires. Directeur de la publication : Jean-Claude HAUTCŒUR - Service Administration des Ressources : Daniel HUART - Service Études Diffusion : François HOUSSIN Service Statistique : Michel BREZAULT - Rédactrice en chef : Élisabeth VILAIN - Cartographie : Bernadette JOLY - Secrétaire de fabrication : Jean-Claude DELEHAYE Vente : Bureau de vente, 130 avenue J.F. Kennedy - BP LILLE CEDEX - Tél : Télécopie : CPPAD en cours - ISSN Dépôt légal janvier Insee Code Sage PR UNIVERS LILLE Tél : , Grand Place - BP Arras Cedex - Tél Télécopie : SDSA Pas-de-Calais 130, avenue du Président J.F. Kennedy Lille Cedex - Tél. : Télécopie : INSEE NORD-PAS-DE-CALAIS