RESOURCES HUMAINES ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES. Rapport d exploitation 2013

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1 RESOURCES HUMAINES ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d exploitation ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2012

2 SOMMAIRE L'ESSENTIEL 4 Editorial 5 Chiffres clés 2013 RESSOURCES HUMAINES 06 6 Informations sur le personnel SANTÉ ET SÉCURITÉ 7 Promotion de la santé et de la sécurité 7 Infirmerie SITUATION DES HABITANTS RACCORDÉS 6 Situation des habitants raccordés VOLUME DES EAUX USÉES Volume des eaux usées PERFORMANCES DE L'ÉPURATION 13 Pollution à l entrée des stations d épuration 15 Rejets des stations d épuration 16 Performances des stations d épuration 13 2 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

3 20 CONSOMMATION D'ÉNERGIES 18 Consommation d'énergies 21 PRODUCTION ET VALORISATION DES DÉCHETS 20 Production et valorisation des déchets EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES OUVRAGES 21 Réseau primaire de collecte des eaux usées 22 Réseaux secondaires de collecte des eaux usées des communes 23 Stations de pompage 24 Stations d épuration 25 Ateliers de maintenance ÉTUDES ET PROJETS 26 Études et projets 26 PARTIE FINANCIÈRE 28 Secteur d'activité Eaux usées 30 Observations 3

4 L'ESSENTIEL Éditorial Une activité sensible aux éléments extérieurs Vous qualifiez l'année 2013 d'atypique, pour quelle raison? Elle l'a été tout d'abord en termes d'événements météorologiques. Il faut savoir que les fortes pluies, avec le surcroît d'eau qu'elles rejettent dans le réseau d'eaux usées, nous posent de sérieux problèmes de saturation des collecteurs, mais également de traitement dans les stations d épuration. C'est une des caractéristiques de notre métier : nous disposons d installations de plus en plus sophistiquées, mais nous restons tributaires des éléments extérieurs. Ces pluies ont-elles culminé en été? Si des pluies importantes ont été mesurées au printemps et en automne, c est en effet, le dimanche 28 et le lundi 29 juillet que des très fortes précipitations se sont abattues sur la région genevoise et des quantités d eau exceptionnelles ont été collectées dans les différents réseaux. Ce qui a provoqué une saturation de plusieurs stations d épuration et stations de pompage du canton, plus particulièrement dans la région de Bernex. La salle des machines de la station de pompage de Laconnex a d'ailleurs été noyée. De ce fait, nous nous sommes trouvés dans l impossibilité d assurer le relevage des eaux arrivant dans la fosse. Heureusement, la rapidité d intervention des équipes de dépannage a permis de limiter les conséquences écologiques. Nos équipes ont installé en quelques heures des tableaux électriques provisoires qui ont permis de rétablir le pompage aussi rapidement que possible. On a également parlé micropolluants... Aujourd'hui, c est bien plus que des paroles... une Loi fédérale sera en effet promulguée en 2015, et donnera 20 ans aux plus grandes stations du pays pour intégrer l'élimination des micropolluants à leur processus d'épuration. Nous allons pour notre part analyser comment nous conformer à la loi le plus harmonieusement possible, et notamment étudier la méthode qui, en termes de fiabilité et de respect de l'environnement, nous semblera la plus adaptée. C'est dire que le sujet des micropolluants nous occupera les prochaines années de manière très concrète. Pour tous les citoyens de ce pays bénéficiant d'un service d assainissement des eaux usées, cela se traduira bien évidemment par une augmentation de la taxe d'épuration. Le sujet n'est donc ni anodin ni indolore. La STEP du Bois-de-Bay est ouverte aux visites? Oui, nous estimons important de pouvoir expliquer notre travail, montrer aux visiteurs comment nous sommes confrontés concrètement à la pollution de l'eau. Mais à Aïre notamment, l'environnement industriel était peu propice aux visites. C'est pourquoi nous avons pensé à la STEP du Bois-de-Bay, en intégrant le fait que nous recevons beaucoup de classes de jeunes enfants. La sécurité à été conçue dans ce sens, et un parcours a été créé, pour leur permettre de suivre au mieux tout le processus de traitement de l'eau. Ce rôle pédagogique nous tient particulièrement à cœur. Que diriez-vous à celles et ceux qui laissent couler leur robinet inconsidérément? Que les économies d'eau sont essentielles, bien entendu. C'est un message que nous répétons depuis des années. Mais il faut préciser que l'eau n'est qu'un vecteur, et ne constitue pas l'entier du problème. Ainsi, si l'on constate une baisse des volumes d'eau qui sont consommés, ce qui est heureux, la pollution qu'elle transporte, elle, n'est pas impactée. Il faut comprendre que la pollution évolue avec la population et l'activité économique, et qu'elle est peu dépendante de la quantité d'eau dans laquelle elle se déverse. Et c'est le message important à faire passer. Ne pas gaspiller l'eau, c'est très bien, mais ne pas la souiller inutilement, c'est encore mieux! Christian Zumkeller Responsable Eaux usées 4 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

5 L'ESSENTIEL Chiffres clés km de réseaux d eaux usées (SIG + communes) 8stations d épuration 33 stations de pompage (SIG) 90 millions de m 3 d eaux usées traités dans le canton de Genève Plus de prélèvements d eaux paramètres analysés 129collaboratrices et collaborateurs SIG de divers corps de métiers se relaient 24h/24 et 365j/an 5

6 RESSOURCES HUMAINES Informations sur le personnel Deux collaborateurs ont quitté l activité Eaux usées : Décès : 1 contremaître d exploitation en équipe, à la suite d une longue maladie. Retraite : 1 mécanicien spécialiste. Quatre personnes ont rejoint l activité durant l année : Engagement de durée déterminée : 2 mécaniciens spécialistes ; 1 chargé de conduite et d exploitation en équipe ; 1 responsable du domaine électrique. Avec 126,41 postes EPT occupés dans la moyenne annuelle de l exercice écoulé, l effectif est demeuré identique à celui de l année précédente alors qu il était de 126,42 postes en Durant cette année 2013 et au bilan des deux départs enregistrés, les deux postes ont été remplacés, alors que deux autres demeurés vacants depuis la fin de 2012 ont finalement pu être repourvus. Au 31 décembre 2013, l activité Eaux usées occupait 129 personnes dont 4 femmes (3,1%) qui, spécialisées dans de nombreux métiers, assurent au quotidien et 24h/24 la mission d assainir les eaux polluées. FREDERIC GALLEY, INGÉNIEUR D'EXPLOITATION ET ROSELLA CORTI, INGÉNIEURE D'EXPLOITATION RÉSEAU 6 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

7 SANTÉ ET SÉCURITÉ Les constants efforts déployés par les collaborateurs, l encadrement, les spécialistes de la sécurité et la direction Environnement de SIG en matière de prévention des accidents tend à stabiliser leur nombre puisque 6 accidents professionnels ont été enregistrés en 2013 (contre 8 en 2012, 9 en 2011 et 7 en 2010). En revanche, le taux d absences des accidents professionnels est en progression depuis deux ans. Promotion de la santé et de la sécurité En 2013, les actions ont été déclinées comme suit : Horizon sécurité et visite de sécurité : --poursuite de la méthode Horizon sécurité et des visites de sécurité (méthode d observations comportementales entre collaborateurs et visites de sécurité réalisées par la hiérarchie) ; --formation des adjoints aux responsables d unité aux visites de sécurité Poursuite du projet «consignation-déconsignation» : --examen méthodique des installations techniques dans le but d établir des procédures strictes permettant de sécuriser les installations avant le commencement des travaux ; --formation des collaborateurs à la consignation multifluide Travaux en hauteur et espaces confinés : --vérification de la conformité des postes de travail en hauteur et des espaces confinés ; --formation des collaborateurs au travail en hauteur et en espaces confinés Réalisation de plusieurs sensibilisations sécurité : --exercices d évacuation en espace confiné avec le SIS, les dangers et risques associés à l utilisation d outils, la sécurité dans l entreprise, etc. Infirmerie L infirmière assure une permanence sur le site d Aïre tous les vendredis matin pour apporter soins et conseils aux collaborateurs qui le souhaitent. 7

8 SITUATION DES HABITANTS RACCORDÉS SIG assure en permanence la collecte, le transport et le traitement des eaux polluées produites sur l ensemble du territoire genevois ainsi que dans la partie de la région transfrontalière raccordée à son réseau de collecte. Ces tâches sont réalisées par l infrastructure de SIG, dite réseau primaire d assainissement, constituée de 155 km de collecteurs, 33 stations de pompage (SP) et 8 stations d épuration (STEP). Comparatif de la situation des habitants raccordés (habitants) Population du canton de Genève au 31 décembre Habitants non raccordés Taux de raccordement (% du total) 99,5 99,5 99,6 99,6 99,6 Habitants raccordés sur des STEP privées du canton Habitants raccordés sur des STEP extérieures (Vaud ou France) Population du canton de Genève raccordée aux 8 STEP du réseau primaire Population française raccordée aux STEP du réseau primaire Population totale raccordée aux 8 STEP du réseau primaire ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

9 SITUATION DES HABITANTS RACCORDÉS La croissance de la population établie dans le canton s est poursuivie en 2013, avec une hausse de 1,2% soit près de habitants supplémentaires. En chiffres arrondis, ce sont maintenant personnes du canton qui sont raccordées aux 8 STEP de SIG. Ces STEP ont aussi traité les eaux polluées des quelques habitants de la France voisine, issues des raccordements des communes du Pays de Gex, Viry, St-Julien, Collonges-sous-Salève, Bossey, Archamps et du hameau de Crevy (Veigy-Foncenex). Fin décembre 2013, les eaux usées de résidents du canton sont traitées dans des stations d épuration centrales, ce qui représente un taux de raccordement particulièrement élevé (99.6%), alors que les quelques habitants du canton, qui ne sont pas raccordés à une STEP parce que leurs logements sont éloignés des réseaux publics, doivent traiter leurs eaux polluées dans des installations individuelles. À l inverse, environ habitants du canton sont raccordés à des STEP qui ne sont pas exploitées par SIG, soit privées sur le canton de Genève, soit en France voisine ou encore dans le canton de Vaud. Evolution de la population totale raccordée aux STEP de SIG habitants

10 VOLUME DES EAUX USÉES Comparée à la moyenne décennale et surtout des deux années précédentes, 2013 peut être considérée comme une année particulièrement pluvieuse avec litres par m 3 de pluviométrie annuelle mesurée sur le site d Aïre. Au bilan 2013, les stations d épuration exploitées par SIG ont réceptionné m 3 d eaux usées, soit une hausse conséquente de m 3 (+ 9,2%) par rapport à l année précédente. Le volume des eaux traitées biologiquement par les stations de SIG en 2013 a atteint m 3 ce qui représente 80% du volume global des eaux usées mesuré à l entrée des STEP. Ainsi, avec un taux de 20%, les déversements en eaux partiellement traités sont en fortes hausses par rapport aux années précédentes. Cette hausse très marquée des déversements doit essentiellement être imputée à des travaux de rénovation qui ont nécessité l arrêt de la moitié du traitement biologique de la STEP d'aïre 2 durant plusieurs mois. Parallèlement, cette année particulièrement pluvieuse a provoqué un afflux plus important d eaux parasites dans les réseaux de collectes et dont une partie a dû être déversée lors de fortes précipitations. Évolution des volumes d eaux usées réceptionnés à l entrée des STEP, des volumes d eaux traités par les STEP et de la pluviométrie annuelle Volume total des eaux usées (m 3 ) Volume épuré biologiquement (m 3 ) Volume déversé partiellement traité (m 3 ) Volume partiellement traité (% du total) 5,64 4,33 2,65 4,55 20,0 Pluviométrie annuelle à Aïre (mm/an) ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

11 VOLUME DES EAUX USÉES Évolution des volumes annuels réceptionnés et traités dans les STEP, avec la pluviométrie mesurée dans l année Volume eaux usées à l'entrée STEP Volume eaux usées à la sortie STEP Pluviométrie millions de m mm de pluie BASSINS EXTÉRIEURS, STEP DE BOIS-DE-BAY 11

12 PERFORMANCE DE L ÉPURATION La notion d équivalent-habitant (EH) exprime une quantité de pollution unitaire qui correspond à celle produite normalement par une personne, soit 60 g de DBO 5 (demande biologique en oxygène) par jour. Souvent exprimée en équivalent-habitant, la capacité de traitement de chaque station d épuration représente la quantité de pollution qu elle peut traiter de manière optimale à saturation. Lorsqu elle est exprimée en équivalent-habitant, la charge polluante mesurée à l entrée d une station d épuration permet aussi d apprécier son taux de saturation. La plupart du temps supérieure au nombre d habitants raccordés, la charge en équivalent-habitants montre aussi la part de pollution générée par l ensemble des activités économiques et qui s ajoute à la pollution issue de la population résidente. État de saturation des stations d épuration Capacité de traitement 1 Habitants raccordés au Charge polluante moyenne en Taux de saturation de la STEP Aïre % Bois-de-Bay % Villette % Nant-d'Aisy % Chancy % Avully-Gennecy % Monniaz % La Louvière % Total % 1 En équivalent-habitant (EH) correspond à 60 g de DBO 5 rejetée par un habitant et par jour. Il est ici mis en évidence que plusieurs STEP sont exploitées à la limite, voire au-delà de leur capacité de traitement nominale. La surcharge particulièrement marquée de la STEP de Chancy résulte du raccordement des villages de Laconnex et de Soral intervenus en 2010 déjà. A l inverse, il est prévu de supprimer d autres ouvrages obsolètes et surchargés comme les stations de Nantd Aisy d ici au printemps 2015 et d'avully-gennecy vers l été Afin de maintenir la meilleure qualité de traitement attendue de ses STEP, SIG planifie et entreprend régulièrement des mesures d adaptation et d extension de ses ouvrages. A ce titre, il est par exemple prévu de remplacer la station de Chancy d ici à l automne 2015 et celle de Villette à l horizon de ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

13 PERFORMANCE DE L ÉPURATION Pollution à l entrée des stations d épuration Conformément aux engagements pris avec la Direction Générale de l Eau (DGEau) du Département de l environnement, des transports et de l'agriculture (DETA), autorité cantonale de la protection des eaux, SIG a effectué 219 campagnes journalières de contrôles de la qualité des eaux à l entrée et à la sortie de ses STEP durant l année Ces contrôles portent sur plusieurs paramètres caractéristiques qui permettent de mesurer la teneur en pollution dans les eaux usées et de déterminer la charge à l entrée des STEP. Évolution de la charge totale en pollution mesurée à l entrée des STEP pour les principaux paramètres contrôlés tonnes/an DBO 5 MES DCO TOC N-NH 4 P tot (en tonnes/an) Variation 2012/2013 DBO 5 Demande biochimique en oxygène ,1% MES Matières en suspension ,4% DCO Demande chimique en oxygène ,3% TOC Carbone organique ,6% N-NH 4 Azote ammoniacal ,6% P tot Phosphore total ,5% 13

14 PERFORMANCE DE L ÉPURATION En 2013 et comme déjà observé en 2012 sur la plupart des paramètres, les charges en pollution globalement réceptionnées à l entrée des STEP ont été à nouveau mesurées en nette hausse. Cette situation résulte certainement de la pluviométrie annuelle particulièrement importante de En effet, l afflux d eaux pluviales dans les collecteurs a permis d éviter le dépôt des particules de pollution et de limiter le phénomène d autoépuration à même les réseaux qui génèrent parfois des situations d odeurs qui ont pu être perçues au voisinage des collecteurs. Ce polluant, qui ne se dépose pas dans les réseaux, arrive en totalité aux STEP pour autant qu il n y ait pas de déversements sur le réseau de collecte. Cela permet alors de mesurer l accroissement de la population desservie par les STEP et d observer la santé des activités économiques du canton. A l'inverse de 2012, la pollution sous forme d'azote ammonicial a été mesurée en très nette hausse en SALLE DE PRÉTRAITEMENT, STEP DE BOIS-DE-BAY 14 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

15 PERFORMANCE DE L ÉPURATION Rejets des stations d épuration Lors des campagnes journalières de contrôles des STEP, plusieurs paramètres caractéristiques ont été mesurés. Ils permettent de représenter la teneur résiduelle en pollution dans les eaux épurées par les STEP et de déterminer les charges qu elles ont rejetées dans les différents cours d eau du canton. Évolution de la charge totale en pollution rejetée par les STEP pour les différents paramètres contrôlés tonnes/an DBO 5 MES DCO TOC N-NH 4 P tot (en tonnes/an) Variation 2012/2013 DBO 5 Demande biochimique en oxygène ,5% MES Matières en suspension ,9% DCO Demande chimique en oxygène ,4% TOC Carbone organique ,9% N-NH 4 Azote ammoniacal ,6% P tot Phosphore total ,8% L année 2013 se caractérise par une très forte hausse des charges en polluants rejetées dans le milieu naturel. Cette hausse marquée doit essentiellement être imputée à des travaux de rénovation d'une partie du traitement biologique de la STEP d'aïre 2 qui a nécessité de rejeter des eaux partiellement traitées durant une partie de l année, alors que d un autre côté, l afflux massif d eau lors des fortes pluies tombées en 2013 a également nécessité de devoir déverser des eaux partiellement traitées au fil des traitements dans toutes les stations. 15

16 PERFORMANCE DE L ÉPURATION Performances des stations d épuration Évolution des rendements globaux d élimination de la pollution dans les STEP pour les principaux paramètres mesurés % DBO 5 MES DCO TOC N-NH 4 P tot (en%) DBO 5 Demande biochimique en oxygène MES Matières en suspension DCO Demande chimique en oxygène TOC Carbone organique N-NH 4 Azote ammoniacal P tot Phosphore total Conséquence de la hausse des déversements en 2013, les rendements d élimination des différents polluants dans les STEP de SIG accusent une diminution sensible. 16 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

17 PERFORMANCE DE L ÉPURATION Performances des STEP en 2013 avec, pour les différents paramètres mesurés, le respect de la conformité des rejets et des rendements d élimination Conforme Non Conforme (<10%) Non Conforme (>10%) Pas de norme Aïre Bois-de-Bay Vilette Nant-d'Aisy Chancy Avully Monniaz La Louvière Sortie DBO 5 (mg/l) Rendement DBO 5 (%) Sortie MES (mg/l) DCO tot (mg/l) Rendement DCO tot (%) DCO (mg/l) 12,1 7,9 8,9 8 7,9 7,5 10,5 11 Rendement TOC/DOC (%) NH 4 -N (mg/l) 7,1 0,6 7,5 10,4 21,5 5,9 14,7 2,1 Rendement NH 4 -N (%) NO 2 -N (mg/l) 0,36 0,28 0,67 0,43 2,18 0, Rendement N tot (%) P tot (mg/l) 1,17 0,92 0,71 0,74 1,04 2,19 0,57 2,12 Rendement P tot (%) Les critères de conformité des STEP reposent sur les exigences légales en vigueur qui déterminent des performances à la fois qualitatives et quantitatives. Les trois plus grandes STEP que sont Aïre, Bois-de-Bay et Villette ont traité 98% des eaux usées produites. Alors que la qualité des eaux épurées est globalement conforme aux exigences légales pour les STEP de Bois-de-Bay et Villette, celle de la STEP d'aïre a été sensiblement péjorée par les travaux de rénovation d'une partie du traitement biologique ainsi qu'à cette année particulièrement pluvieuse qui a provoqué un afflux important d eaux parasites dans les réseaux de collecteurs unitaires. De son côté, l ancienne STEP d Avully-Gennecy s'est sensiblement améliorée avec de bonnes performances de traitement. Comme chaque année, les performances des STEP ont été examinées avec la DGEau et au bilan de 2013, il est particulièrement relevé que l impact des travaux de rénovation de la STEP d Aïre est conforme aux prévisions faites ensemble et validées par cette autorité. Cette rénovation d Aïre se poursuit en 2014, de même qu avec la DGEau, il a été convenu de la planification des autres travaux contribuant à poursuivre l amélioration durable de la qualité des cours d eau genevois. Malgré l'utilisation massive d'adjuvants de traitement, les performances de traitement des deux anciennes plus petites STEP, que sont Nant-d Aisy et Chancy, sont insuffisantes. 17

18 CONSOMMATION D ÉNERGIES Comme les années précédentes, l ensemble de l approvisionnement en électricité a été couvert par de l électricité produite à 100% par la force hydraulique dont l origine est certifiée. Contrairement à la tendance observée depuis 2010, la consommation globale d électricité est mesurée en nette baisse en 2013 (- 3,6%), essentiellement en raison de l arrêt d une partie de la biologie d Aïre durant sa rénovation et qui a généré près de 2 MWh d économie d électricité. Parallèlement, l exceptionnel volume des eaux recueilli par les réseaux lors des pluies qui a dû être pompé au fil des réseaux de collecte pour être acheminé jusqu au STEP a nécessité une consommation d électricité accrue d environ 0,6 MWh. Évolution de la consommation d électricité pour les principaux ouvrages en MWh (en MWh/an) STEP Aïre STEP Bois-de-Bay STEP Villette Autres STEP Station de pompage de St-Jean Autres stations de pompage Consommation totale Variation annuelle en % -2,6 +6,4 +0,9 +1,1-3,6 INSTALLATION, STEP DE BOIS-DE-BAY 18 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

19 CONSOMMATION D ÉNERGIES Pour ce qui concerne la consommation en énergie thermique des installations, il faut à nouveau relever que l essentiel des besoins a été couvert par la production d énergie renouvelable issue de la biomasse engendrée par l épuration de l ensemble du canton de Genève. Ainsi, la digestion de toutes les boues du canton à Aïre a permis de produire m 3 de biogaz en 2013, ce qui représente une hausse de 4,6% par rapport à l année précédente. L augmentation de la production de biogaz résulte de la hausse conjuguée de l apport en pollution organique par les eaux usées et du traitement complémentaire de la biomasse issue des lavures de restaurants. Le traitement chimique mis en œuvre depuis 2011 à la STEP de Villette s est poursuivi durant toute l année, ce qui a contribué à maintenir les bonnes performances de cette station obsolète malgré une hausse notable de la charge en pollution. La valorisation de ce biogaz a couvert presque tous les besoins en chauffage du site d Aïre et surtout, a produit presque toute la chaleur nécessaire pour sécher l ensemble des boues du canton et ainsi, le recours au mazout a été aussi limité que possible. Au printemps 2013, SIG a enfin mis en service son installation de purification du biogaz excédentaire et ce sont ainsi m 3 de biogaz qui ont été traités afin de pouvoir injecter près de m 3 de méthane concentré à 98% dans le réseau de gaz de ville. Au bilan, un excédent d environ m 3 de biogaz a malheureusement dû être brûlé en torchère, essentiellement en début d année, soit avant la mise en oeuvre de la valorisation de ce gaz dans le réseau. Il faut aussi relever la réduction notable de carburant utilisé pour les véhicules, au bénéfice du remplacement de deux anciens poids lourds par un nouveau camion citerne semi-remorque de grande capacité destiné à l acheminement des boues liquides produites par les STEP, en vue de leur traitement à la station d Aïre. La consommation d eau potable nécessaire au fonctionnement des ouvrages a augmenté en raison des travaux de rénovation des filtres de la biologie de la station d Aïre. La consommation des produits chimiques nécessaire au traitement des eaux usées n a pas sensiblement varié malgré la nouvelle hausse de la pollution particulaire résultant de la pluviométrie très importante mesurée en Pour les besoins de l installation de traitement de l ammonium d Aïre, l utilisation d un produit carboné d origine agricole s est poursuivie en 2013, ce qui a permis d éviter l usage d un produit de synthèse. Le dosage en continu de produits lestant a continué dans les STEP de Chancy et de Nant-d Aisy, ce qui a permis de maintenir un fonctionnement acceptable sur ces deux anciennes stations. RÉSEAU DE BIOGAZ, STEP D'AÏRE 19

20 PRODUCTION ET VALORISATION DES DÉCHETS Évolution des déchets produits par les STEP (en tonnes) Déchets de dégrillage extraits Sables extraits Boues traitées et évacuées Les installations de prétraitement des STEP ont permis d extraire tonnes de déchets de dégrillage qui ont été évacuées à l usine d incinération des Cheneviers. Leur incinération a permis de produire de l énergie électrique et thermique. 965 tonnes de sables ont été extraites des eaux usées et acheminées à la décharge cantonale du site de Châtillon une fois filtrées et lavées. La hausse massive des déchets et des sables observée en 2013 résulte essentiellement des résidus provenant du chantier de la rénovation des biofiltres de la station d Aïre. A noter que 64 tonnes de déchets verts issus de l entretien des espaces extérieurs des sites de l activité Eaux usées ont été confiées à l installation de compostage de Châtillon. Toutes les boues produites par les STEP du territoire genevois ont été traitées à Aïre et au bilan, après traitements, ce sont tonnes de boues qui ont été évacuées en Évolution des boues traitées produites et leur évacuation tonnes/an Après digestion et déshydratation, la part essentielle des boues a été séchée et ce sont tonnes de granulés secs qui ont été acheminées en cimenterie où elles ont été valorisées en énergie thermique et ont contribué à la production de ciment, sans produire de résidus ultimes. De plus, 254 tonnes de boues dont la qualité était insuffisante pour leur valorisation en cimenterie ont été prises en charge par l'usine des Cheneviers pour être mélangées aux déchets ordinaires L indisponibilité partielle de l installation de séchage des boues, depuis l'automne 2012, nécessite occasionnellement d évacuer des boues déshydratées et ainsi, 886 tonnes de boues déshydratées ont été confiées à des centres d incinération de cantons voisins. 20 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

21 EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES OUVRAGES Réseau primaire de collecte des eaux usées L unité réseaux de l activité Eaux usées assure la gestion, le contrôle et l'entretien de 155 km de collecteurs du réseau primaire des eaux usées de SIG et des nombreux ouvrages connexes qui leurs sont liés (déversoirs d'orage, trop-plein, dégrilleurs automatiques, etc.). Cette unité a également participé à plusieurs importants projets liés à l adaptation, au renouvellement et à la création de nouveaux ouvrages d assainissement. Dans le cadre du concept d exploitation du réseau primaire, l ensemble des tronçons des collecteurs de Anières, Bellerive, Chevrens, Corsier, Hermance, Lac rive gauche et Rhône rive gauche a été curé en Parallèlement a débuté l entretien des tronçons de collecteurs suivants : Collex-Bossy, Genthod, Grand-Saconnex, Port Choiseul, Prégny, Versoix nord et Versoix ouest, ainsi que le collecteur longeant la rive droite du lac. Au bilan, ce sont au total plus de 26 km de réseau qui ont été nettoyés et quelques 41 tonnes de résidus (sables et graviers) ont été extraites et évacuées à la décharge cantonale. Dans le but de maîtriser les emplacements des points d accès au réseau primaire et de contrôler l état des regards de visite, les tronçons de collecteurs suivants ont été parcourus et inspectés visuellement dans leur totalité : Val-d Aire, Perly, Bardonnex, CERN, Nant d Avril I et Nant d Avril II, Les Vernes, Grand-Saconnex, Avanchets, Versoix nord et Versoix ouest ainsi que Collex-Bossy. Ces contrôles ont permis d anticiper des travaux de curage et de programmer la réfection de certains regards de visite endommagés. Durant l année 2013, plusieurs chantiers de réhabilitation, de modification et de réparations de collecteurs ont été entrepris : Suite à un glissement de terrain au bord de l Aire à Lancy, le collecteur diamètre 100 cm du Val-d Aire à dû être partiellement reconstruit sur une longueur d environ 20 m. De plus, le mauvais état du collecteur existant a nécessité un gainage de part et d autre de la zone de glissement ; Réhabilitation de collecteurs par chemisage sur les tronçons suivants : --Foron : diamètre 50 cm sur 50 mètres linéaires, --Sous-Chevrens : diamètre 40 cm sur 110 mètres linéaires, --Val d Aire : diamètre 100 cm sur 278 mètres linéaires. Grâce à une déviation des eaux en surface, au moyen de pompes mobiles et de camions d aspiration, ces travaux ont pu être effectués sans aucun déversement dans le milieu naturel. Le siphon Rhône composé de trois tubes qui permettent au réseau primaire de s écouler entre la jonction et la station de pompage de Saint-Jean a vu le plus petit des collecteurs d un diamètre de 105 cm se boucher. Des travaux à l aide de véhicules d hydrocurage et de grappins ont permis de nettoyer complètement le tube colmaté. L'installation de chantier conséquente mise en place à cette occasion a permis d'effectuer une inspection par vidéo caméra des trois tubes pour en contrôler l'état ; Lors des très violents orages de fin juillet 2013, le collecteur Val-d Aire a été violemment chargé par des venues d eau pluviale, et son débordement par un regard de visite, a entraîné l inondation des caves de plusieurs villas. Des mesures urgentes de verrouillage des regards de visite et de renforcement des dalles de chambres ont été immédiatement entreprises aux points sensibles identifiés sur ce collecteur. Des mesures constructives définitives seront ensuite proposées dans le cadre d une étude globale menée par la DGEau ; Suite au raccordement des eaux usées de Soral et de Laconnex au réseau primaire de La Laire, des odeurs persistantes ont été dénoncées par des habitants de Sézegnin. La ventilation provisoire posée en 2012 a produit un certain effet. Comme des odeurs réapparaissent toutefois lors de conditions météorologiques particulières, une grille d aération définitive a été posée et il est encore prévu d effectuer un essai à l aide de fumée pour tenter de définir la provenance des odeurs. 21

22 EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES OUVRAGES Réseaux secondaires de collecte des eaux usées des communes Quatre communes dont les contrats sont arrivés à échéance en 2013 ont choisi de renouveler la délégation de l exploitation de leur réseau d assainissement à SIG pour une nouvelle période de cinq ans. Au bilan de l année écoulée, 860 km de réseaux d assainissement secondaires (eaux usées et eaux pluviales) appartenant aux communes genevoises ont été exploités, ainsi que les ouvrages qui leurs sont liés tels que : exutoires d eau pluviale, limiteurs de débit, chambres de vannes, etc. Le contrôle biannuel des 360 exutoires ainsi que les contrôles visuels de plus de regards de visite, ont permis de constater des pollutions qui ont été rapportées à l autorité compétente. Ces contrôles ont aussi permis d annoncer aux communes les défauts rencontrés et leur formuler des recommandations afin de réhabiliter leur réseau d assainissement et d en garantir leur fonctionnement durable. Pour l ensemble des 32 communes sous contrat en 2013, 160 km de réseau d assainissement ont été curés hydrauliquement, alors que 115 km de canalisations ont été inspectés au moyen d un robot-caméra. CLAUDE PARNIGONI, RESPONSABLE D'EXPLOITATION À VILLETTE 22 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

23 EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES OUVRAGES Stations de pompage L exploitation des 33 stations de pompage du réseau primaire s est bien déroulée malgré les très fortes pluies qui se sont abattues sur la région genevoise durant l année. Le seul incident majeur est l inondation de la salle des machines de la station de pompage de Laconnex suite à une crue exceptionnelle de l Eaumorte lors des orages de fin juillet L intervention immédiate des équipes de dépannage a permis de remettre très rapidement en service le pompage des eaux usées grâce à des équipements provisoires. Comme plusieurs de ces stations présentent une usure élevée, SIG a proposé à leurs propriétaires des offres en vue de la rénovation de leurs ouvrages, ainsi pour 2013, des travaux de cette nature ont été entrepris sur la station de pompage du Paradis appartenant à la commune de Confignon. Avec le concours de l Ingénierie de projet de SIG, l entreprise rénove et adapte régulièrement ses stations de pompage. Ainsi en 2013, les travaux suivants ont été engagés : Saint-Jean : remplacement des bobinages 400 Volts de la pompe 1G, puis substitution du rhéostat de régulation (variateur à électrolyte datant de 1965) par un variateur de fréquence de la dernière génération ; Saint-Jean : révision complète du moteur, du réducteur et de la partie électrique de la pompe 4D ; Saint-Jean : modification des 4 dégrilleurs afin d améliorer et simplifier leur dispositif de nettoyage et d évacuation des déchets ; Laconnex : suite à l inondation de la salle des machines survenue le 29 juillet, construction et mise en place de nouveaux tableaux électriques ; Soral et Laconnex : déplacement des dispositifs de ventilation et de filtration de l air des fosses afin d éviter les risques d inondation en cas de mise en charge ; Vengeron : construction et installation de nouvelles passerelles dans la fosse en remplacement de l ancienne qui était obsolète et ne répondait plus aux normes de sécurité. Parallèlement, l activité Eaux usées a exploité et entretenu 30 stations de pompage appartenant à des tiers. Aucun événement particulier n'a été signalé. STATION DE POMPAGE, GRAND-SACONNEX 23

24 EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES OUVRAGES Stations d épuration En 2013, les performances de traitement de la STEP d'aïre ont été fortement affectées par les travaux de rénovation des bétons de la moitié des bassins du traitement biologique, opération qui a entraîné un déversement conséquent d'eaux partiellement traitées. A cela se sont ajoutés des déversements occasionnés par les fortes pluies qui ont provoqué un afflux important d eaux parasites dans les réseaux de collecteurs unitaires. De fait, le bilan annuel des rejets d Aïre met en évidence une hausse marquée des charges en polluants rejetés tandis que les rendements globaux d'épuration accusent une baisse significative en regard des années précédentes. STEP D'AÏRE La STEP de Bois-de-Bay a, une nouvelle fois, confirmé ses excellentes performances de traitement durant l année D une capacité de traitement de équivalent-habitants, cette station de la dernière génération met en œuvre un procédé d épuration biologique particulièrement stable et performant qui a permis de limiter au strict minimum la pollution rejetée dans le Rhône. Avec la prise en charge par la station de Bois-de- Bay de la majeure partie des effluents produits dans la zone transfrontalière du Pays de Gex, il est aujourd'hui confirmé une amélioration considérable de la qualité des eaux de l Allondon, cours d eau de grande importance pour la région. Les performances de traitement de la STEP de Villette ont été améliorées en 2013 au bénéfice du traitement chimique complémentaire mis en œuvre depuis plus de deux ans. Cependant, cette station reste sensible face aux surcharges hydrauliques dues aux eaux parasites collectées dans son bassin versant et, systématiquement, les événements pluvieux importants ont provoqué des déversements marqués en eau partiellement traitée. Au bilan global, les rejets en pollution dans l Arve sont cependant en baisse. Le fonctionnement de l épuration de la STEP de Nantd'Aisy demeure laborieux malgré la mise en œuvre d un traitement chimique complémentaire. Par ailleurs, cette STEP est fortement impactée par les eaux parasites, liées aux fortes pluies de 2013, qui ont réduit les performances de traitement. Au bilan de l année écoulée, les rejets de pollution au lac ont augmenté. Face à cette situation, SIG a mis en œuvre les travaux visant à supprimer cette dernière station genevoise dont l effluent est déversé au lac. Ainsi, d ici au printemps 2015, il est prévu que les eaux usées du bassin versant de cette station rejoignent le réseau de la STEP d Aïre. D ici à la réalisation d une nouvelle STEP à Chancy vers l automne 2015, la station actuelle continue de faire face aux apports de pollution supplémentaires résultant des raccordements de Soral et de Laconnex. L usage de produits chimiques s est poursuivi durant toute l année et au bilan 2013, ces traitements complémentaires ont permis de maintenir des performances acceptables en regard de la saturation exceptionnelle de cette station obsolète. Les performances de la STEP d Avully-Gennecy se sont notablement améliorées en 2013 et les rejets en substances ont fortement diminué. Face à l obsolescence et à l usure avancée de cette station, SIG a poursuivi les études visant à supprimer cet ouvrage et à raccorder les eaux usées de son bassin versant jusqu au réseau de Chancy. Il est prévu que la fin des travaux intervienne peu après la mise en exploitation de la nouvelle STEP de Chancy. Les performances des mini-step isolées de Monniaz et de La Louvière ont été globalement assez satisfaisantes en 2013, mais il faut relever que ces stations de très petites dimensions demeurent très vulnérables face à la qualité souvent instable des eaux usées à traiter. 24 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

25 EXPLOITATION ET MAINTENANCE DES OUVRAGES Ateliers de maintenance En 2013, et comme lors des années précédentes, des investissements conséquents pour assurer le renouvellement et le maintien de la valeur ont été consacrés aux ouvrages d assainissement de SIG afin de garantir leur marche permanente et d obtenir le meilleur potentiel de performances. Lorsque des travaux sont susceptibles de provoquer des déversements, les programmes d interventions sont planifiés en étroite collaboration avec la DGEau pour limiter au maximum les impacts sur les cours d eau. En plus des travaux de dépannage et de maintenance courants sur ses ouvrages, l atelier de l activité Eaux usées est souvent engagé dans des chantiers particuliers pour des clients internes ou externes à l entreprise. Ainsi en 2013, le savoir-faire des collaborateurs de l atelier a été particulièrement valorisé sur : La mise en place de dispositifs de protection contre les surtensions afin de protéger les équipements électriques de la STEP d Aïre contre la foudre ; Le démontage de toutes les installations électriques et du câblage de la ligne n 1 du séchage d Aïre en conséquence de l explosion du 3 octobre 2012 ; Le remplacement de l automate de gestion de la production d eau chaude de la chaufferie des bâtiments d Aïre, afin de permettre une économie en combustible ; Le contrôle périodique de l ensemble des disconnecteurs placés sur l alimentation en eau potable de tous les ouvrages de l activité Eaux usées ; La rénovation du câblage électrique de deux dégrilleurs de la station pompage de Saint-Jean ; La révision de 30 vannes d isolement des biofiltres d Aïre à l occasion de leur rénovation ; L échange de la génératrice du pousseur assurant le transport fluvial des déchets et la révision des 4 rideaux de fermeture des barges à déchets avec la mise en place d un dispositif d embrayage destiné à sécuriser leur manœuvre et prévenir leur endommagement ; ATELIERS DE MAINTENANCE, STEP D'AÏRE La fabrication et la pose de passerelles pour faciliter l accès à l ouvrage de St-Georges du réseau de chauffage à distance ; La rénovation de l échangeur eau/huile d un turbo groupe de l usine des Cheneviers. Le développement de la gestion de la maintenance informatisée dans l outil spécifique de SAP s est poursuivi, avec notamment la mise en place d un système d extraction et de tableau de bord destinés à accroître la maîtrise de la gestion des coûts et l efficacité technique des interventions. Parallèlement, grâce à l amélioration de la planification des travaux et de la coordination entre les équipes d exploitation et d entretien, le temps d indisponibilité des lignes du séchage lors des révisions a été très sensiblement diminué. Les ateliers de serrurerie de la direction Environnement, regroupés au sein de l activité Eaux usées depuis le 1er janvier 2010, ont réalisé l ensemble des travaux de serrurerie nécessaires aux trois domaines que sont l eau potable, la valorisation des déchets et les eaux usées. Durant l année 2013, outre les travaux de révision courants, les ateliers de serrureries ont réalisé divers aménagements destinés à faciliter l accès et la sécurité des personnes sur les sites de valorisation des déchets, de même, ils ont réalisé plusieurs travaux sur les conduites hydrauliques du secteur de l eau potable. 25

26 ÉTUDES ET PROJETS JÉRÔME GRENARD, EXPERT PROCÉDÉS Comme chaque année, les performances et les rejets des STEP sont examinés en détail avec la Direction Générale de l Eau (DGEau). Selon les objectifs formulés par cette autorité, SIG élabore et réalise des projets pour faire évoluer ses ouvrages d assainissement conformément aux exigences légales et aux objectifs de qualité des cours d eau genevois. Tous les projets essentiels sont inscrits dans un plan directeur technique interne de l activité Eaux usées. Ce plan directeur, élaboré en 2010 avec l Ingénierie de projets de SIG puis validé par la DGEau, fait l objet de mises à jour régulières. D une manière générale, ce plan directeur définit un programme d évolution des ouvrages d assainissement en conformité avec les plans de gestion des eaux genevoises et ceci d une part, pour préserver les milieux récepteurs les plus impactés par les rejets des STEP et, d autre part, pour construire des ouvrages d une taille adaptée au développement démographique et économique de la région. Conformément aux intentions formulées dans le plan et selon les budgets d investissements accordés à l activité Eaux usées, les études et réalisations suivantes ont été engagées ou se sont poursuivies en 2013 : Le projet de raccordement du bassin versant de la STEP du Nant-d Aisy sur le bassin versant de la station d Aïre s est poursuivi avec les démarches d obtention des autorisations de construire nécessaires. Selon le crédit de construction accepté, la pose des conduites dans la tranchée couverte de Vésenaz a été achevée et plusieurs tronçons de nouveau collecteurs réalisés en fouille ouverte ou en micro-tunnel ont démarré en Vers la fin de l année a commencé la réalisation du nouveau pompage qui acheminera les eaux usées jusqu ici récoltées dans la station d épuration actuelle. La réalisation de l ensemble accuse cependant un léger retard conséquent à des difficultés pour obtenir l agrément du propriétaire d une parcelle dans laquelle le collecteur de refoulement du pompage doit encore être implanté. Les travaux se poursuivent et il est prévu que l ensemble de cette réalisation va s achever au printemps 2015, moment à partir duquel la STEP de Nant-d Aisy pourra être démolie et le cours d eau renaturé ; Au bénéfice des études sur le phénomène de dégradation des parois bétonnées des biofiltres de la STEP d Aïre et des test de nouveaux revêtements de protection, la rénovation de la moitié des filtres a été réalisée en 2013, y compris le changement du matériau de support de la biologie et les crépines qui le retient. Ce chantier très important s est déroulé conformément aux prévisions et ses impacts sur la qualité de l épuration se sont révélés en phase avec ce qui avait été convenu avec la DGEau. Le processus de rénovation se poursuit de manière similaire pour la seconde moitié des filtres en 2014 ; Selon le crédit de construction accepté, le démarrage de la construction de la nouvelle STEP de Chancy a pris du retard en raison des importantes précipitations enregistrées depuis plusieurs mois et qui ont provoqué une montée du niveau de la nappe superficielle à un niveau jamais encore observé. Ce phénomène a nécessité de reconsidérer le génie civil des futures bassins et de prévoir un renforcement de la fouille 26 ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

27 ÉTUDES ET PROJETS permettant de les construire. Finalement, c est en automne 2013 que le chantier a pu démarrer avec les travaux de préforage et le battage des palplanches destiné à réaliser l enceinte sur le pourtour des futurs bassins d épuration. Les travaux se poursuivent en vue d une mise en service de la nouvelle station à l horizon de la fin de l été 2015 ; Le projet de raccordement du bassin versant d Avully ouest et du hameau d Epeisse sur le réseau de collecteur de Chancy s est poursuivi avec l étude de différents tracés. Au sens du développement durable, c est finalement une variante totalement gravitaire sans pompage qui a été retenue, même si elle est probablement un peu plus coûteuse au niveau de la réalisation. Le projet se poursuit avec les démarches administratives et l étude de détail en vue de pouvoir réaliser ce raccordement à l horizon de la mise en fonction de la nouvelle STEP de Chancy dont la capacité a été prévue en conséquence. Ensuite, d ici à fin 2015, l ancienne station d Avully-Gennecy pourra être démolie. A noter que pour le moment, le raccordement de la place d armes demeure en attente de la décision finale de la confédération quant au futur aménagement de son site ; Suite à l explosion survenue le 3 octobre 2012 sur l installation de séchage des boues d Aïre et au bénéfice d une étude technico-financière, il a été décidé de maintenir deux lignes de séchage opérationnelles jusqu au remplacement de ce traitement, prévu à l horizon Avec le concours d un organisme d expertise spécialisé dans la sécurité industrielle et du constructeur et détenteur de la licence du procédé de séchage, un projet a été engagé en vue de modifier l installation afin de garantir la sécurité de l ensemble de l installation de séchage. Selon le crédit de construction accepté, les travaux doivent démarrer au printemps Face à l obsolescence technique, de la STEP de Villette et après l étude d opportunité réalisée en 2012, il s agit de réaliser un nouvel ouvrage pour les besoins du bassin versant actuel de la STEP de Villette et son développement futur. A cet effet, une étude préalable a été effectuée en 2013 au bénéfice d une consultation auprès de plusieurs fournisseurs de technologies d épurations. Dans ses conclusions, l étude recommande des variantes qui, selon les objectifs du plan directeur, doivent permettre à SIG de réaliser une nouvelle station d ici à l horizon de Du point de vue environnemental, économique et technique, l idéal serait de pouvoir réaliser les nouveaux ouvrages de traitement sur une parcelle voisine de la station actuelle et, à cet effet, des démarches ont été engagées avec les propriétaires des terrains, de même que les services de l Etat concernés par ce futur aménagement ont déjà été associés au projet ; Le projet de valorisation de la part excédentaire du biogaz produit par la STEP d Aïre a été achevé et, depuis avril 2013, du biogaz épuré est injecté dans le réseau de gaz naturel de SIG. Ce biogaz est valorisé dans une nouvelle gamme dénommée «gaz vitale vert», produit défini comme neutre en émissions de CO 2 grâce au financement de projets environnementaux genevois ; INSTALLATION DE CONDITIONNEMENT DE BIOGAZ, STEP D'AÏRE 27

28 PARTIE FINANCIÈRE Secteur d'activité Eaux usées La pluviométrie très importante mesurée en 2013 a eu pour conséquence une très nette hausse du volume des eaux usées à acheminer dans les stations et une augmentation de la pollution à traiter. Cela a impacté le secteur, notamment avec une nette hausse de la consommation d électricité pour le pompage, mais qui a été complètement compensée par la moindre consommation de la STEP d Aïre dont une partie de la biologie était en rénovation. En revanche, le coût de l élimination des boues a augmenté en proportion d une quantité produite nettement plus élevée et également de la nécessité d en évacuer une petite partie vers des usines d incinération suite à l explosion d une ligne de séchage des boues survenue en automne Dans la tendance des années précédentes, l exercice 2013 présente des revenus en baisse et ceci en raisons d une nouvelle diminution de la consommation d eau potable soumise à la taxe d épuration. L écart défavorable du résultat net est principalement dû à la baisse continue des produits et à l adaptation des durées d amortissements pour suivre une recommandation de la Surveillance des prix à Berne. L écart favorable du cash flow de gestion par rapport au budget s explique principalement par des dépenses d investissement très inférieures aux prévisions, principalement en raison des retards sur la réalisation de la STEP de Chancy et sur le raccordement du bassin versant de Nant-d Aisy. La tendance globalement mesurée sur les 20 dernières années met clairement en évidence la baisse de la consommation spécifique d eau potable qui impacte directement les revenus du secteur, alors que la population raccordée continue d augmenter, tout comme la pollution devant être éliminée par les ouvrages d assainissement, phénomène qui se répercute en partie sur les charges d exploitation et qui impose d adapter les ouvrages en conséquence. Face à ce phénomène inquiétant et au surendettement de l activité, SIG et l Etat ont achevé le projet d adaptation du financement de l assainissement à Genève et, le 29 novembre 2013, le Grand Conseil a approuvé le Projet de loi modifiant le financement de l assainissement des eaux usées. Il est prévu que la nouvelle tarification pour le réseau primaire entrera en vigueur le 1er janvier ASSAINISSEMENT DES EAUX USÉES Rapport d'exploitation 2013

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