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1 CONTEXTE DU PAYS, DU SECTEUR ET DU PROGRAMME Benin: Projet ebenin 1. Le Gouvernement du Bénin a mis la réforme du secteur des TIC et l amélioration de l accès à la Technologie de l Information et de la Communication (TIC) au centre de son agenda de développement conformément à la Politique de Développement Sectoriel de La vision du Gouvernement est de transformer le Bénin en Capitale Numérique de l Afrique, en profitant de la situation géographique privilégiée du Bénin et de son accès à la connectivité internationale. Cette vision demeure un rêve lointain pour le Bénin, vu les contraintes actuelles du secteur. Au nombre de celles-ci, on peut citer l accès inéquitable aux infrastructures de communication, le cadre réglementaire et institutionnel au stade embryonnaire, un déficit de ressources humaines qualifiées en matière de réglementation et de disciplines spécifiques aux TIC ; et une diffusion limitée des TIC au sein de l administration publique et de la communauté des affaires. Le secteur reste sous développé et toujours incapable de contribuer pleinement au développement économique et social du Bénin. I. Accès Limité aux Infrastructures des TIC: 2. Etat de l infrastructure fixe L infrastructure des lignes fixes est très limitée au Bénin. Le nombre total d abonnés s élevait à au 31 décembre 2007, dont sur le réseau fixe, sur le circuit local sans fil CDMA, et sur le réseau cellulaire fixe AMPS. Sur le plan national, le ratio de numérisation des lignes de transmission est de 100. Les réseaux locaux de Cotonou, Porto-Novo, Parakou, Abomey, et Bohicon ont été construits suivant les normes internationales mais ils sont actuellement presque saturés. Pour résoudre le problème, le 31 juillet 2007, BTSA a mis en œuvre le système de circuit local sans fil CDMA, qui a permis d augmenter l effectif des abonnés fixes. Le service de téléphone rural reste pour une large part sous développé malgré le déploiement de l équipement VSAT par BTSA.

2 Le délai officiel d attente pour l obtention d une ligne fixe est de 3,5 ans. 3. Comme indiqué dans la Figure 1, la répartition de la télédensité fixe en 2007 montre que, sur la base des statistiques de BTSA, d importants efforts restent à faire pour garantir l accès universel dans toutes les zones géographiques du pays. Figure 1 Répartition de la télédensité fixe REPARTITION DE LA TELEDENSITE TOTAL NATIONAL ALIBORI ATACORA ATLANTIQUE BORGOU COLLINES COUFFO DONGA LITTORAL MONO OUEME PLATEAU ZOU 1,37 0,14 0,19 0,75 0,38 0,27 0,07 0,18 0,46 1,09 0,27 0,49 4,48 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4, Infrastructure internationale : Les communications internationales sont assurées par accès au câble sous-marin SAT3 et par les stations terriennes de communication par satellite Intelsat. Récemment, le Bénin a augmenté sa capacité sur le câble SAT3 dans le but d atteindre une bande passante de un STM64 à mi-2008 et se positionner ainsi, au regard de sa capacité excédentaire, comme un revendeur de capacité en direction des pays limitrophes. En fait, en mai 2005 le Nigeria a investi dans une connexion alternative au SAT3 en vue d améliorer la qualité de service, en utilisant les voies terrestres pour se connecter à la station d atterrissage de Cotonou (le trafic de Lagos passant par Cotonou est estimé à 3 STM1 + 2 STM1 à titre expérimental). Le Bénin fournit

3 également de la capacité au Burkina Faso, au Togo, et au Niger et serait en discussion avec le Mali. A cet effet, le Bénin a développé quatre lignes de transmission à fibre optique : Cotonou-Parakou-Malanville (frontière avec le Niger), Parakou-Porga (frontière avec le Burkina Faso), Cotonou-Hilacondji (frontière avec le Togo), et Cotonou-Igolo (frontière avec Nigeria). A l intérieur du pays, BTSA est également un fournisseur de bande passante non seulement en direction des opérateurs mobiles (qui abandonnent progressivement leurs connexions FH), mais aussi envers de grands fournisseurs d accès à l Internet tels qu OTI, Pharaon, et Isocell. 5. Bénin Telecom est l unique fournisseur de services fixes dans le pays. Cette société offre également des services de téléphone mobile (Libercom), des services de bande passante étroite et de grande bande passante (BeninNet), mais aussi des cartes téléphoniques prépayées, des services VSAT, et des services de capacité. 6. BTSA est confronté à des problèmes de gestion et de liquidité, avec des dettes de près de 17 milliards de FCFA, qui ont amené le Gouvernement à envisager un plan de restructuration en Les difficultés de la société découlent de l énorme succès du service de téléphone mobile, combiné avec le délabrement de son état et l inefficacité du réseau fixe. La capacité de BTSA à relever les défis futurs dépendra donc largement de la capacité du Gouvernement à restructurer l opérateur historique. 7. Marché du téléphone mobile : En 1999, lorsque le marché s est ouvert à la concurrence, le Gouvernement a octroyé deux licences Mobile GSM 900 à travers un appel d offres international à des opérateurs privés, par suite d une procédure de concours de beauté couronnée par le paiement d une somme symbolique pour ce type de licence (112 millions de francs CFA par licence). Ces deux opérateurs privés (Telecel Benin et Spacetel Benin) et la branche mobile de l OPT, Libercom, qui a aussi obtenu une licence de téléphone mobile, ont alors commencé à commercialiser leurs services. 8. Depuis 2000, le nombre d abonnés a connu une explosion, ce qui indique le très fort engouement des consommateurs pour les services de téléphone

4 mobile. En moins de six mois après la libéralisation du secteur, le Bénin a rejoint les rangs des pays africains où le nombre d utilisateurs de téléphone mobile a dépassé le nombre d abonnés au téléphone fixe. Une quatrième licence a été octroyée à Bell Benin Communications, qui a lancé son réseau en décembre Suite à l évolution rapide du secteur, à deux occasions, le Gouvernement est entré en négociations avec les opérateurs Mobile en vue d obtenir une compensation financière reflétant le prix moyen des licences accordées dans la sous-région (une hausse atteignant environ 5 milliards de FCFA par licence en 2004, puis 30 milliards de FCFA par licence en 2007). 10. Tous les opérateurs couvrent la partie sud du pays et surtout les environs des villes de Cotonou et Porto-Novo, tandis que la couverture à l intérieur du pays est variable. Le Tableau 2 fournit un aperçu estimatif de la couverture par les réseaux mobiles au Bénin et illustre la répartition et la grande disparité entre couvertures réseau en zone urbaine et en zone rurale. Tableau 1. Type de population couverte par les opérateurs GSM au Bénin () Pourcentage de la population totale 24,8 37,3 85,9 41,2 41,4 42,1 42,6 couverte par les * réseaux GSM Pourcentage de la population rurale couverte par les 5,9 17,0 21,1 21,3 21,6 22,6 23,4 * réseaux GSM Pourcentage de la population urbaine 58,8 73,7 75,5 76,7 76,9 76,9 76,9 couverte par les * réseaux GSM

5 Source: AICD (*troisième trimestre 2006) Ces données révèlent non seulement la forte demande de services de téléphone mobile (environ 24 lignes de téléphone mobile pour 100 habitants à fin 2007), mais également la vitalité de la concurrence dans ce secteur. En dehors des taux de pénétration qui sont parmi les plus élevés de la région, le Bénin a un coefficient de concentration relativement faible, ce qui reflète l équilibre des forces et la stabilisation de la concurrence sur ce marché. Tableau 2. Pénétration par le Mobile (estimation de 2008) Q Q Q Q Benin 14,1 19,2 23,7 27,7 Burkina Faso 5,0 7,6 11,5 14,4 Ghana 12,1 19,3 29,4 34,6 Mali 5,2 9,5 15,7 17,4 Niger 2,7 4,4 6,7 8,5 Nigeria 14,4 24,4 34,7 44,2 Togo 8,1 10,7 13,2 15,6 Source: wirelessintelligence 3/31/ Secteur Internet : Le Bénin a été connecté à l Internet en novembre 1995, et les premières connexions ont été mises à la disposition du grand public en février Au départ, la liaison internationale avait une capacité de 65kb/s (via Radio France & Câbles) et elle a été plus tard portée à 128kb/s avec l assistance de l Initiative Leland de l USAID. En 2002, la bande passante du pays avait atteint 2Mb/s. Suite à une mise à niveau du gateway (passerelle) Internet national, l OPT a autorisé les fournisseurs privés d accès à l Internet à être connectés à cette passerelle et à fournir des services au grand public. 12. L accès du public à l Internet s est accru suite à la prolifération des cybercafés. Plus de 200 de ces centres fonctionnent peut-être aujourd hui, dont la plupart sont gérés par de petits acteurs qui possèdent juste un ordinateur et une ligne téléphonique. Quatre-vingt pour cent de ces centres sont situés à Cotonou (le service reste très limité dans les milieux ruraux).

6 13. BTSA et plusieurs autres prestataires privés offrent l accès Internet soit pas réseau téléphonique commuté (RTC), par boucle locale Radio (BLR), par satellite, ou par ADSL, l une des dernières technologies mises en service par Bénin Telecom. A fin décembre 2007, on comptait abonnés au RTC, abonnés à ADSL et 21 lignes numériques spécialisées pour abonnés. Le nombre d abonnés était estimé à en 2006, soit 2,14 pour cent de la population. Trois entreprises privées travaillent en partenariat avec Bénin Telecom pour fournir la connexion ADSL. Tableau 3. Prévision du nombre d utilisateurs Internet, Année Scénario raisonnable Scénario optimiste Source: Prévisions de BuddeComm 14. Bande large et système vocal sur Internet : BTSA a lancé les services ADSL en 2004 et en avril 2005, cet opérateur à offert de fournir des services de revente à deux sociétés (Pharaon Telecom et OIT) avec une bande passante de 10 Mb/s chacune. Après seulement un mois d exploitation, l une de ces sociétés (Pharaon Telecom) avait déjà 200 consommateurs, dont 60 étaient des entreprises. A cette époque, Pharaon a estimé que sa base de clients potentiels était de l ordre de abonnés. En décembre 2006, les fournisseurs alternatifs se partageaient entre eux deux un pool d abonnés de plus de 900 clients. 15. A un coût mensuel d environ 153 dollars US pour des taux de 256/128kb/s (en aval/amont), le prix était relativement cher mais inférieur aux prix pratiqués par BTSA. En 2007, les prix ont baissé drastiquement pour les abonnés résidentiels, avec des offres avoisinant 35 dollars US (128/64kb/s) Par mois. Les deux revendeurs de service ADSL étaient également autorisés à vendre des

7 services de système vocal sur Internet, ce qui a provoqué un regain très fort de la demande chez les consommateurs. Le Secteur des Postes n arrive pas à répondre aux besoins des consommateurs commerciaux. 16. Le secteur postal béninois est organisé, à l instar de la plupart des pays de la sous-région, autour d un opérateur public, le Service des Postes du Bénin, et quelques opérateurs privés qui dominent le secteur national et international du courrier express. Alors que ces derniers s intéressent surtout à la fourniture de services au profit d une clientèle constituée d entreprises et d expéditeurs de grands volumes de courrier (les grands facturiers tels que les sociétés de télécommunication, d eau et d électricité, ainsi que les banques et les agences gouvernementales), à destination principalement de Cotonou et des centres urbains, le Service des Postes du Bénin quant à lui achemine et distribue du courrier à travers le pays et, faute de capacité à adapter sa fourniture de services aux nouveaux besoins des clients commerciaux, s intéresse au transport du courrier pour les citoyens privés, avec les procédures d opération qui sont typiquement manuelles et déconnectées des marchés qu il dessert. 17. Avec un effectif de 650 employés, le Service des Postes du Bénin dispose d un réseau composé de 74 bureaux offrant tous les services postaux (qui fournissent tous les produits postaux et financiers), 82 agences postales, 32 guichets secondaires des postes, et sept centres financiers. Il gère un volume annuel d environ 8 millions d unités de courrier, mais se trouve dans une situation précaire sur le double plan opérationnel et financier. Sur le plan opérationnel, de nombreuses années de sous-investissement ont entraîné une baisse de la qualité du service, qui à son tour a conduit à la perte de la part du marché au profit de la concurrence (et même les concurrents du secteur informel). Au plan financier, le Service des Postes du Bénin se trouve dans une situation de déficit structurel, une situation qui ne peut être résolue que par un plan de redressement ambitieux étalé sur plusieurs années. La situation de l opérateur postal public au Bénin est très similaire à celle des autres opérateurs de la sous-région.

8 II. Un cadre juridique/réglementaire à l état naissant et un faible cadre institutionnel 18. Cadre politique naissant : En novembre 2006, le Cabinet du Président de la République a publié une feuille de route provisoire pour l amélioration, la réhabilitation et la redynamisation du secteur des TIC (Plan TIC - Bénin). Avec l appui de la Banque Mondiale, une nouvelle politique sectorielle conforme aux bonnes pratiques internationales et reflétant les spécificités du Bénin a été adoptée par le Gouvernement en décembre Cette politique sectorielle définit les objectifs stratégiques et les actions à prendre dans le secteur des TIC au Bénin afin de faciliter l essor du secteur des TIC et est en adéquation avec le Projet proposé. Un financement et une assistance technique considérables sont nécessaires afin de traduire la Politique en actions et en résultats mesurables (voir Erreur! Source du renvoi introuvable.). 19. Le cadre juridique qui régit le secteur des télécoms/postal fait l objet d une grande refonte. Le cadre actuel qui remonte au début des années 2000 ne prend pas en compte les récentes évolutions technologiques et de marché et n offre pas d outils adéquats pour répondre aux réalités du marché. La loi de 1992 confère à l OPT un monopole dans ce secteur. En l absence d une autorité indépendante de régulation, il revient au ministre hiérarchique de remplir le rôle d autorité de régulation. 20. Les Arrêtés et du 31 janvier 2002, amplifiés par Décret 2003 du 1 er décembre 2003, ont jeté les bases du nouveau cadre juridique du secteur de la télécommunication. Vu les évolutions récentes survenues dans le secteur et les attentes des opérateurs publics et privés, ces lois se sont avérées insuffisantes. En outre, pour remplir ses fonctions de régulation, le Gouvernement a désigné les dix membres de l Autorité Transitoire de Régulation des Postes et Télécommunications (ATRPT) en février Un décret a été prix plus tard pour préciser le rôle de l ATRPT: Décret du 10 mai 2007 portant constitution, termes de référence, structure organisationnelle et fonctionnement de l Autorité Transitoire de Régulation des Postes et Télécommunications.

9 21. Environnement réglementaire : L absence d un cadre juridique et réglementaire adéquat a entraîné de grandes incertitudes pour les prestataires de service et a été à l origine d une grande crise du GSM qui a secoué le secteur au cours des dernières années. De plus, certaines contraintes réglementaires continuent d empêcher le secteur de connaître davantage de croissance et de développement. 22. La crise du GSM, et ses conséquences: en 2007, le Gouvernement a lancé un certain nombre de réformes pour restructurer le secteur, à savoir : (i) réévaluation des conditions d octroi de licences aux opérateurs privés ; (ii) réévaluation des accords d interconnexion et, plus largement, de tous les contrats entre les opérateurs privés et l opérateur historique ; un (iii) ensemble de nouvelles considérations financières pour les nouveaux détenteurs de licences qui veulent installer et exploiter les services de télécommunications mobiles ; et (iv) un examen de toutes les licences et autorisations accordées aux opérateurs et prestataires de service. 23. Dans le cadre de cette initiative, le Gouvernement a considéré que les points ci-après constituaient une chose idéale : tous les opérateurs VSAT, à l exception des réseaux privés offrant des services au public ; les opérateurs GSM qui ont soit une interconnexion directe entre eux, soit avec leur gateway (passerelle) international ;2 tous les services WiFi, WiMax, et VoIP et la plupart des cartes téléphoniques prépayées. 24. Suite à la suspension des licences d Areeba (MTN) et Moov (Télécel) le 13 juillet 2007, le Gouvernement, l ATRPT, et les opérateurs privés impliqués ont poursuivi leurs négociations afin de résoudre une crise qui a eu d importantes répercussions sur l économie et le peuple béninois (les deux opérateurs suspendus avaient quelque abonnés actifs qui ne pouvaient pas aller 2 Dans un tel contexte, tous les opérateurs se sont vu obligés de faire passer leur trafic par Bénin Telecom.

10 vers d autres réseaux, pourtant opérationnels, à cause de la faible capacité supplémentaire de ceux-ci). 25. ATRPT a publié un avis d appel d offres concurrentiel le 3 août 2007 pour l octroi d une licence mobile GSM, ce qui a entraîné l octroi par le Gouvernement d une licence GSM à Globacom (Nigeria) le 10 août 2007 pour une valeur de 33 milliards de CFA. Cette nouvelle licence est valable pour dix ans et est assortie de plusieurs dispositions visant à améliorer les conditions d investissement dans le secteur.3 Par la suite, les autres opérateurs ont signé leurs nouvelles licences le 6 septembre 2007 (Télécel/Moov) et le 14 septembre 2007 (MTN/ Areeba). 26. En définitive, par suite de négociations qui ont pris en compte les objectifs et les intérêts de toutes les parties, les conséquences de la crise du GSM doivent permettre de donner à tous les opérateurs du Mobile des licences et des termes et conditions similaires ou, en d autres mots, leur donner une égalité de chances conformément aux meilleures pratiques internationales (opportunité d accès international, interconnexions directes entre opérateurs, avantages fiscaux et douaniers, etc.) 27. En dépit des avancées indéniables enregistrées dans le marché du téléphone mobile, certaines questions relatives à la régulation opérationnelle et fonctionnelle et à la concurrence continuent d empêcher le secteur d atteindre son plein potentiel. Par exemple, jusqu à un passé récent, il n y avait aucune interconnexion directe entre opérateurs Mobile et la totalité du trafic devait passer par l opérateur historique, qui collectait une redevance de 10 FCFA pour ce service. Le prix net de fin de communication pour ce transit était de 25 FCFA, faisant du Bénin le pays ayant les plus faibles taux d interconnexion dans la région, ainsi que le montre le tableau suivant. 28. Bien que le système d interconnexion indirecte ait été théoriquement abandonné depuis mars 2008, un certain nombre de problèmes demeurent par rapport à la mise en œuvre de nouveaux protocoles d interconnexion (comme 3 Exonération des droits de douane pendant trois ans, réduction des redevances du secteur de 6 à 4 pourcent, mise en commun libre avec BTSA pendant la première année d exploitation, échelonnement du paiement total de la licence, etc.

11 dans le cas de Globacom ou de Moov). De façon plus générale, il y a des problèmes à définir l interconnexion indirecte du point de vue opérationnel. Tableau 4. Taux d interconnexion en Afrique de l Ouest Pays Bénin Burkina Faso Côte d Ivoire Guinée Bissau Mali Niger Sénégal Togo Taux: Operateurs CFAF/minute (hors taxe) Areeba 25 BBCOM 25 Libercom 25 Telecel 25 Celtel Telmob 50 Telecel Orange Telecel 57 Comstar Orange Mali 78.3 Malitel Celtel Sahelcom 40 Telecel Orange 50 Sentel Telecel 55 Togocel Sources: Opérateurs 29. Par rapport à l interconnexion internationale entrante, bien que le monopole du trafic international ait été levé et que les opérateurs puissent avoir leur propre CTI, des discussions ont été engagées entre le Gouvernement et les

12 opérateurs concernant l imposition des minutes de communication entrante par le premier. Il est cependant vrai que les meilleures pratiques internationales ne recommandent pas l imposition d une taxe sur le trafic international entrant par les autorités publiques. Le faire, reviendrait à agir contre l objectif du Gouvernement qui est celui de la réduction des taux de télécommunications et de TIC pour le public et pour toutes les entreprises (toute taxe se répercutera d une manière ou d une autre sur le consommateur final et mettra les opérateurs dans une situation de concurrence déloyale avec les opérateurs étrangers, qui répercuteront ainsi cette augmentation sur le trafic existant au Bénin et qui entre dans leur réseau). 30. L absence d un plan d interconnexion aura vraisemblablement des conséquences néfastes pour le développement du marché. Les opérateurs en particulier préconisent l élaboration et à la mise en œuvre de ce plan à travers des directives. D un point de vue opérationnel, la création d un comité chargé de l interconnexion et de l accès, au sein duquel se réunissent périodiquement tous les opérateurs et l autorité de régulation, tendrait à rendre le marché plus fluide et c est quelque chose que souhaitent les différents acteurs du marché. 31. De la gestion de la numération et des fréquences : Les fréquences et la numération constituent des ressources rares, et l absence d une gestion réellement centralisée dans ce domaine a été identifiée par les opérateurs du mobile comme étant un frein au développement du marché. La non-existence d une base de données informatisée et centralisée entrave une supervision efficace et équitable (conformément au concept d égalité des chances pour tous) de la manière dont les bandes de fréquence sont attribuées aux différents acteurs. 32. Par rapport à la numération, il est important de clarifier les procédures d attribution de blocs de numéros, notamment les blocs AB, dans la mesure où certains opérateurs auront tendance à dépasser le seuil d un million d abonnés pendant les mois à venir. De ce point de vue, il est aussi important de veiller à la conformité avec les exigences et à un traitement égal des différents opérateurs.

13 33. Un Cadre Institutionnel à renforcer en urgence : Dans le secteur de la télécommunication, le Bénin est l un des rares pays d Afrique qui ne disposent pas d un véritable organe de régulation. La fonction de régulation était au départ exercée par le Ministère jusqu en 2007, année où le Gouvernement a nommé dix membres de l Autorité Transitoire de Régulation des Postes et Télécommunications (ATRPT) en février Le projet de loi sur les communications prévoit la création d une autorité de régulation indépendante sur le plan de son financement. Les défis immédiats auxquels se trouve confronté le Gouvernement sont entre autres celui de sortir le secteur de sa situation actuelle pour l amener vers le cadre juridique permanent et celui d appuyer l élaboration de politique et les fonctions réglementaires du secteur. 34. D autres institutions ont été prévues dans la politique mais n ont pas encore vu le jour. Il s agit entre autres de la Délégation Nationale des TICs qui est supposée conduire le travail de l e-gouvernement. Le projet appuiera la création et le renforcement de cette institution. III. Lent essor des e-applications. 35. Au nombre des contraintes à l essor des e-applications et des activités de l e-gouvernement, on peut citer : i) le manque de compétences techniques au sein du gouvernement, ii) la faible infrastructure des TI, y compris le faible taux de pénétration des ordinateurs, et iii) les ressources publiques limitées pour le financement de l e-gouvernement. En l occurrence, l absence d un cadre robuste des applications TIC empêche le Bénin de capitaliser sur les applications innovantes afin d améliorer la prestation de service aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. 36. Les applications de l e-gouvernement devraient apporter une solution longtemps attendues à un certain nombre de contraintes observées dans les services gouvernementaux y compris la corruption (tel que le révèle l enquête 2007 sur la gouvernance et la corruption) et l absentéisme qui représentent une perte de francs CFA de ressources pour le Gouvernement.

14 37. Il y a une absence totale d approche coordonnée de l e-gouvernement entraînant une duplication des efforts, des investissements dans des applications autonomes dépourvues de cadre d interopérabilité. Selon une étude de faisabilité menée sur l e-gouvernement (étude PNGE), cette situation s applique à de grandes applications existant dans les grands ministères (SICOPE, SDL7, FUR, SYSGRAPH, SIGfiP, SYDONIA ++, ASTER, WMONEY, SIGUCE, SIPIBE, CIPAF,SPIPAP ou SIGMaP, etc.) 38. Les Ministères et les autres administrations publiques ne disposent pas de plan informatique ou d approche commune pour les plans d acquisition de hardware et de logiciels, ce qui entraîne une approche très éparse pour l informatisation de l administration. Dans la plupart des cas, les équipements achetés ne répondent pas au besoin réel. A toutes ces contraintes s ajoutent le manque de capacité des fonctionnaires en matière de TI et l absence d une stratégie de renforcement des capacités professionnelles. 39. Le Bénin a occupé le 151 ème rang en matière d application de l egouvernement4, selon l Indice de Mesure Web de l UNPAN qui évalue les progrès réalisés en matière d application de l e-gouvernement. Dans le secteur public, chaque structure s équipe, développe son propre réseau informatique (intranet), et gère ses connexions Internet sans qu il n y ait une réelle coordination au niveau central. 40. Par rapport à l usage, selon une étude réalisée en 2005 (Utilisation et Perception des Technologies de l Information et de la Communication au Bénin INSAE), une proportion considérable de départements gouvernementaux (27,9 pourcent) ne dispose pas d ordinateur. Il y a en moyenne, environ huit ordinateurs par département et plus de dix agents par ordinateur. Par ailleurs, plus de 72 des ordinateurs ne sont pas connectés à l Internet dans les départements objets de l étude. Enfin, tous les ministères disposent d un réseau local, tandis que l interconnexion des ministères reste un projet d avenir. 4 Classement selon l Indice de Mesure Web de l UNPAN.

15 41. Le Gouvernement du Bénin a identifié les opportunités d externalisation et de délocalisation Business Process Outsourcing industry (BPO) comme un moteur clé pour la création d emploi dans le pays. Le Gouvernement a de la volonté pour offrir le meilleur environnement possible pouvant permettre à cette industrie de se développer rapidement et veut même prendre un décret sur les centres d appel. Toutefois, en raison du manque de régulations adéquates, le secteur privé n est ni soutenu ni organisé. 42. L Agence de Gestion des Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication (AGeNTIC) a été récemment créée par le Gouvernement en partenariat avec le secteur privé et la société civile. Sa mission est d accompagner et d appuyer les activités de TIC au Bénin (y compris les questions relatives au marché international pour l externalisation des services/téléservices). En particulier, elle accompagnera les PME impliquées dans les TIC dans l exploration du marché international et la formation, et elle assurera la maîtrise d ouvrage déléguée (en charge de l élaboration, de la gestion et du suivi) pour les projets du gouvernement impliquant les TIC. Il faudra renforcer l AGeNTIC pour qu elle puisse bien assurer sa mission. 43. En résumé, en dépit des développements récents, le secteur des TIC au Bénin n a toujours pas atteint son potentiel de développement et ne répond pas encore aux besoins des consommateurs, entreprises et usagers de l administration.

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