Quelles conditions pour le développement des meilleures pratiques en travail social avec les groupes?

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1 RENSEIGNEMENTS UTILES Pour inscription Voir le formulaire en ligne : Date limite d inscription : 6 avril 2009 Pour information Mélissa Dubé : poste 6515 jsimonepare2009@gmail.com Hébergement à proximité Service des résidences : Tarif quotidien individuel de 75 $ Stationnement sur le campus gratuit Téléphone : Télécopieur : Hôtel Universel Tarif préférentiel de 85 $ Mentionner le nom de l évènement Vous devez réserver avant le 3 avril Auberge Maison Roy Tarif à partir de 62 $ Téléphone : PROGRAMME 10 e édition Journées Simone-Paré 2009 Quelles conditions pour le développement des meilleures pratiques en travail social avec les groupes? 17 avril 2009 Pavillon Charles De-Koninck Local 2E Université Laval École de service social Faculté des sciences sociales Stationnement Stationnement payant à l horodateur du côté Nord du Pavillon Charles-De Koninck. Tarif de 14 $ pour la journée payable comptant ou par carte de crédit.

2 AUX PERSONNES INTÉRESSÉES AU TRAVAIL SOCIAL AVEC LES GROUPES C est avec plaisir que nous vous invitons à participer à la 10 e édition des Journées Simone-Paré qui aura lieu le vendredi 17 avril 2009 au Pavillon Charles-De Koninck de l Université Laval. Cette année, l évènement se tient sous le thème : Quelles conditions pour le développement des meilleures pratiques en travail social avec les groupes? Nous vous invitions à prendre connaissance de ce document dès maintenant et à en informer vos collègues qui pourraient y trouver intérêt. Les Journées Simone-Paré visent à diffuser des connaissances et à favoriser la formation continue et le ressourcement professionnel de ceux et celles qui interviennent, enseignent, étudient ou font de la recherche dans le domaine du travail social avec les groupes. Cette activité a pour objectifs : De permettre d enrichir ses connaissances sur le plan de l intervention auprès des petits groupes De favoriser le partage des connaissances, d expériences et de réflexions sur les pratiques de groupe De favoriser la création et la consolidation de liens entre les personnes intéressées au travail social avec les groupes Cette activité est rendue possible grâce au Fonds Simone-Paré, créé en 1990 en l honneur de Madame Simone Paré, professeure à l École de service social de 1947 à 1983, qui a fait un don important à la Fondation de l Université Laval. Conformément au souhait de la donatrice, les bénéfices des sommes capitalisées servent au financement et à la réalisation de publications et de projets de formation et de recherche dans le domaine du travail social avec les groupes. REMERCIEMENTS Cet événement a été rendu possible grâce à l appui du Fonds Simone-Paré. Le comité organisateur remercie tous les conférenciers et conférencières pour leur importante contribution à cette journée. Le comité remercie également toutes les personnes ayant collaboré à l organisation et à la diffusion de l information de la 10 e édition des Journées Simone-Paré. Le comité organisateur Jocelyn Lindsay Valérie Roy Mélissa Dubé

3 15h15-16h15 L'aide mutuelle, une contribution à de meilleures pratiques en groupe La notion d'aide mutuelle est plus que centenaire. C'est toutefois vers le milieu du siècle dernier que certains théoriciens du travail social avec les groupes en ont fait un concept central. Le modèle axé sur l'aide mutuelle s'est essentiellement développé à l'intérieur de la discipline du travail social. Quelles sont les particularités de ce modèle? Qu'est-ce qui caractérise les praticiens qui ont eu une formation dans ce modèle? Des recherches appuient-elles ce modèle d'abord développé dans la pratique? Comment le modèle axé sur l'aide mutuelle contribue-t-il à de meilleures pratiques en travail de groupe? Dominique M. Steinberg, professeure, Hunter College School of Social Work, New York 16h15-16h30 Mot de la fin HORAIRE DE LA JOURNÉE Vendredi 17 avril h00-8h30 8h30-9h30 9h35-9h45 9h45-10h45 Accueil des participants et des participantes Atelier de formation Dominique M. Steinberg Mot de bienvenue Conférence Tom Caplan 11h00-11h45 Choix d ateliers (A à D) 11h45-13h00 Dîner sur place À NOTER À VOTRE AGENDA! 32 nd International Symposium on Social Work with Groups 13h00-14h00 Table ronde Isabelle Côté, Nataly Jacques et Daniel Blanchette 14h00-15h00 Choix d ateliers (E à H) 10 au 13 juin 2010, Montréal Cet événement est organisé conjointement par l Université du Québec à Montréal (UQÀM) et par l Université Laval. 15h15-16h15 16h15-16h30 Conférence Dominique M. Steinberg Mot de la fin

4 PROGRAMME 8h00-8h30 Accueil des participants et des participantes 8h30-9h30 Atelier de formation : La gestion des conflits dans les groupes Le but de cet atelier est d aider les participants à développer leur habileté à aborder les conflits en groupe de façon à promouvoir l aide mutuelle, plutôt que de la restreindre. Nous présenterons un cadre conceptuel pour aborder le conflit comme le résultat d une différence favorisant le développement, ainsi que le changement personnel et interpersonnel. Une discussion structurée, l étude de dossiers et des exercices en petits groupes faciliteront la réflexion de façon à comparer de nouvelles stratégies d intervention et leurs implications dans la pratique. Une documentation sur le sujet sera distribuée. Dominique M. Steinberg, professeure, Hunter College School of Social Work, New York 9h35-9h45 Mot de bienvenue 9h45-10h45 L intervenant de groupe : Qualités et compétences Cet atelier explorera de façon interactive les qualités et aptitudes qui facilitent chez les intervenants de groupe et autres thérapeutes le développement de leur compétence, tel que décrit dans le livre Needs-ABC: A Needs Acquisition and Behavior Change Model for Group Work and Other Psychotherapies. Tom Caplan, travailleur social, professeur adjoint, École de service social, Université McGill Atelier G : L'intervention sociale auprès des groupes et le développement des communautés : Des ponts à resserrer Dans cet atelier, à partir des résultats croisés de deux recherches, l une portant sur l intervention de groupe orientée vers l empowerment de parents et l autre sur des projets innovants en développement des communautés, nous réfléchirons sur l importance et la nature des liens à développer entre l intervention en petits groupes et le développement des communautés. Nicole Dallaire, travailleuse sociale, professeure agrégée, Département de service social, Université de Sherbrooke Atelier H : Renouer le dialogue : L intervention de groupe moyen pertinent pour permettre aux familles immigrantes de gérer les conflits intergénérationnels Les nouveaux arrivants sont souvent confrontés à des difficultés spécifiques. En plus des problèmes reliés à l emploi et à la langue, les familles doivent composer avec des difficultés intergénérationnelles. Afin de faciliter le processus d intégration de ces familles, les interventions de groupe peuvent être des moyens pertinents pour leur permettre de passer à travers ces difficultés. Nous ferons la présentation et la description d une intervention de groupe visant à outiller les familles immigrantes qui font face à des conflits intergénérationnels avec leurs enfants. Cette intervention a été effectuée auprès d un groupe de parents et de jeunes. Marly Erika Ricourt, travailleuse sociale, Héberjeune de Parc-Extension, Montréal

5 14h00-15h00 Ateliers au choix 11h00-11h45 Ateliers au choix Atelier E : Venir en aide aux aînées vivant de la violence conjugale Présentation du programme d'intervention de groupe «Sur le chemin de Paulette». Groupe de type éducation et entraide comportant un volet compréhension de la problématique et un volet soutien moral. Proposition d'outils pour l'animation de 15 rencontres, ainsi qu une réflexion et discussion sur la faisabilité d'une telle intervention dans nos pratiques. Mireille Allard, travailleuse sociale au Programme Personne en perte d autonomie liée au vieillissement (PPALV), CLSC St-Romuald du CSSS Grand Littoral Atelier F : Immersion au sein de l univers des Impatients Présentation d une expérience groupale visant l empowerment réalisée au sein d un organisme ne possédant aucune structure relative au travail social et ayant comme principale approche l art-thérapie. Il s agit plus spécifiquement du passage d un groupe d éducation et de soutien à un groupe autogéré avec des personnes présentant une schizophrénie. Un des principaux moyens d intervention étant l art plastique, une exposition publique organisée par les participants scelle avec brio l expérience vécue. Marie-Ève Guillemette, travailleuse sociale, Équipe Suivi Intensif dans le Milieu en Équipe (SIME), Hôpital Maisonneuve-Rosemont Atelier A : Comment bien répondre aux besoins des adolescents endeuillés par suicide? Le groupe : Une option gagnante Les présentatrices partageront leur expérience de coanimation pour un groupe d adolescents endeuillés par suicide. Elles discuteront de la satisfaction des adolescents relativement au groupe et donneront des pistes à suivre afin d aider le mieux possible cette clientèle, tout en s appuyant d exemples. Audrey Renaud, étudiante à la maîtrise en service social, intervenante au Centre de prévention du suicide de Québec (CPSQ) Annie Perreault, travailleuse sociale, coordonnatrice au CPSQ Atelier B : Groupe de thérapie auprès d une clientèle adulte et âgée présentant une déficience physique en processus de réadaptation et d adaptation L adaptation psychosociale, suite à une déficience physique, est un processus long et difficile pour l individu. Il sera question dans cet atelier de l application d une intervention novatrice en travail social avec les groupes utilisant l approche cognitivecomportementale afin d agir sur les obstacles psychosociaux à l adaptation d un traumatisme. Lucie D'Anjou, travailleuse sociale, Programme des lésions musculo-squelettiques, Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ)

6 Atelier C : Intervention épistémologique de groupe auprès de femmes vivant des rapports prostitutionnels Cette démarche narrative de groupe vise à faciliter le travail théorique fait par des femmes pour qu elles identifient leur propre méthode de connaissance de leur vécu sexuel. À l aide de quatre concepts (sujet, objet, pouvoir, résistance), la connaissance de chaque femme se constitue comme enchevêtrement de convergences significatives, nécessaires pour faire face à diverses tensions, contradictions, embûches et systèmes prostitutionnels, et construire ainsi du sens pour s approprier sa sexualité. Ina Motoi, travailleuse sociale, professeure, module de travail social, Département de développement humain et social, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue Atelier D : L'utilisation au pluriel du groupe L'intervention de groupe est une approche souvent privilégiée pour les différentes formes de problèmes de dépendance. Auprès de ses diverses clientèles, Centre CASA, un organisme communautaire, a utilisé de façon soutenue cette approche d'intervention. Cette présentation introduit aux différentes interventions de groupe utilisées au Centre et permet de saisir le potentiel de cette méthode dans des services internes ou externes et auprès de clientèles diversifiées. Centre CASA utilise aussi le groupe (dans sa diversité) pour l'intervention auprès de militaires et anciens combattants aux prises avec des problèmes de dépendance et de stress post-traumatique Lynda Poirier, travailleuse sociale, directrice générale, Centre La Casa 11h45-13h00 13h00-14h00 Dîner sur place Conditions favorables et obstacles aux pratiques d intervention de groupe : Aspects professionnels et organisationnels On reconnaît généralement le travail avec les groupes comme un moyen d intervention privilégié auprès de certaines clientèles, par exemple des personnes isolées qui veulent développer leurs relations. On admet également qu il permet d utiliser des ingrédients actifs pour être un véhicule de changement efficace, en fournissant par exemple un cadre sécuritaire pour apprendre de nouveaux comportements. Cette table ronde met l accent sur deux autres dimensions indispensables et complémentaires, soit les facteurs professionnels et organisationnels, en abordant entre autres les questions suivantes : Qu est-ce qui incite des intervenants à développer une attitude favorable envers le travail avec les groupes? Quelles adaptations doivent-ils faire pour passer d une intervention plus individualisée à une approche de groupe? Quelles conditions au plan de l organisme facilitent ou freinent le développement d interventions de groupe? Pourquoi des organismes souhaitent-ils développer des services offerts en groupe, ou l évitent-ils? Isabelle Côté, travailleuse sociale pendant plus de 35 ans dans le réseau de la santé et des services sociaux, chargée de cours, École de service social, Université Laval Nataly Jacques, directrice de l'évaluation, de la qualité et de la performance au Centre de réadaptation en alcoolisme et toxicomanie Chaudière-Appalaches (CRAT-CA) Daniel Blanchette, directeur, responsable clinique et superviseur clinique du Centre d aide pour hommes de Lanaudière CAHo, et président de à cœur d hommes Daniel Turcotte, professeur, École de service social, Université Laval, agira à titre de modérateur