Management des activités de veille stratégique : entre une organisation formelle et informelle

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Management des activités de veille stratégique : entre une organisation formelle et informelle"

Transcription

1 Business School W O R K I N G P A P E R S E R I E S Working Paper Management des activités de veille stratégique : entre une organisation formelle et informelle Manelle Guechtouli IPAG Business School 184, Boulevard Saint-Germain Paris France IPAG working papers are circulated for discussion and comments only. They have not been peer-reviewed and may not be reproduced without permission of the authors.

2 Management des activités de veille stratégique : entre une organisation formelle et informelle. Manelle Guechtouli IPAG Business School, Paris et Nice manel.guechtouli@ipag.fr Résumé Cet article s intéresse aux aspects organisationnels et humains liés à la mise en œuvre d un système d information de veille stratégique en entreprise. L idée principale étant d apporter des clés d interprétation aux managers qui souhaitent implémenter/renouveler les activités de veille dans leurs organisations. Il s inscrit clairement dans une perspective de contribution à l ingénierie des systèmes de veille considérant ces derniers comme un soutien à la pise de décision. A la lumière d une revue de la littérature, nous proposons une analyse des systèmes de veille considérant les aspects formels et informels de ces derniers. Une illustration à travers un cas d entreprise est développée et des recommandations managériales sont formulées. Mots clefs : Veille stratégique, organisation, formalisation. Management of competitive intelligence activities: between formal and informal. Abstract This paper is about human and organizational issues of a Competitive Intelligence (CI) system. The idea here is to help managers who want to implement/refresh CI activities in their companies. After a literature review, we suggest to analyze organizational issues in BI systems by considering their formal and informal aspects. Results are widely discussed. Keywords: Business Intelligence, organization, formal, informal. 1

3 Introduction La veille stratégique peut être présentée comme un système informationnel qui vise essentiellement à fournir, analyser puis à diffuser des informations à valeur ajoutée auprès des décideurs [C.W. Choo, 2002, H. Lesca et al, 2005]. Les pratiques de veille stratégique cherchent à accroître la réactivité de l entreprise en détectant des signaux faibles [Ansoff, 1975] ou signes d alerte précoce [H. Lesca, 2003] qui permettent à l entreprise de s adapter aux changements en émergence ou à venir dans son environnement. Ces activités s inscrivent clairement dans une perspective d aide à la décision à travers des pratiques de management de l information. Des travaux fondateurs de F.J Aguilar [1967] à des recherches plus récentes [M.J Hannon, 1997; C.W.Choo, 2002 ; M. Salles, 2003, N. Lesca et Caron-Fasan, 2008, D. Salvetat, 2008] un consensus semble s être établi dans la littérature pour ce qui est de l utilité et de l intérêt des activités de veille pour une entreprise. Cela dit, dans le même temps, plusieurs auteurs soulignent les difficultés liées à la mise en place au déploiement des pratiques de veille dans la pratique (N. Lesca et M-L. Caron-Fasan, 2008, I. Boulifa Tamboura et Z. Ben Ammar Mamlouk, 2009). En effet, les managers sur le terrain avouent souvent ne pas savoir précisément en quoi consistent les activités de veille, ni comment les mettre en place [H. Lesca, 2003]. Ce constat nous amène à reprendre le questionnement suivant : pourquoi la veille stratégique n est-elle pas pratiquée et repérée de façon plus précise par les acteurs dans les entreprises? Ou en d autres termes, Peut-on aider les manager a mieux comprendre ces pratiques et la manière dont elles sont mise en place en entreprise? Ces questionnements inscrivent clairement notre article dans la perspective d une contribution à l ingénierie des systèmes d information de veille stratégique. Nous allons par conséquent tenter de répondre à la question précédente en considérant essentiellement les aspects structurels et organisationnels des systèmes de veille. Notons dans un premier temps que les problématiques d organisation des activités de veille (ou d IE 1 ) dans les entreprises ne sont pas récentes. Dans les années 1970, les processus de veille commencent à être formalisés en entreprise avec l apparition de «cellules de veille» : ceux que l on appelle communément «les veilleurs» constituent un personnel généralement à temps plein chargé par le management de faire de la veille et affecté à un service particulier de l entreprise (souvent la stratégie, le marketing ou la R&D 2, [M.J Hannon, 1997]). Ces cellules de veille témoignent d un passage d une veille individuelle à une veille organisationnelle et reflètent une prise de conscience du caractère nécessairement collectif de la veille. De fait, vu le nombre de sources d information qui existent pour une entreprise (les informations publiées, les informations collectées via les clients, les fournisseurs, les vendeurs, etc.) la tâche de collecte d information semble accablante voire impossible si elle est confiée à une ou deux personnes dans l entreprise [Gilad et Gilad, 1986]. 1 IE : Intelligence Economique (au sens de Martre, 1994). Ici, nous employons indifféremment les ternes veille et Intelligence économique car les différences entre les deux concepts ne sont pas significatives. 2 Recherche et Développement. 2

4 En effet, les capacités cognitives humaines étant naturellement limitées [H.A. Simon, 1986], ces personnes seraient vite submergées par la quantité d informations à traiter. De plus, Gilad [1989, p. 32] note que, souvent, les entreprises qui assignent uniquement un seul analyste aux taches de collecte, d analyse et de diffusion de l information de veille rencontrent des difficultés à convaincre les managers d utiliser les résultats du processus de veille et à gagner en crédibilité et en pertinence quant aux informations de veille H. Lesca [1994] précise ainsi que l écoute intelligente et attentive de l environnement ne peut être que l affaire de l entreprise toute entière et non pas uniquement d une partie de ses membres. Si l on accepte l aspect collectif de la veille on comprend alors le besoin d une organisation des activités de veille et des ressources allouées, cette organisation pouvant être formelle ou informelle [Gilad, 1989, p. 67]. Aujourd hui, cette problématique d organisation/structuration/ formalisation des activités de veille semble toujours d actualité. En effet, D. Salvetat ( 2008, p.44) distinguent trois principales oppositions concernant la structuration de la gestion informationnelle dans la littérature : l internalisation/externalisation, la centralisation /décentralisation, et la formalisation/non formalisation. Ces oppositions résultent de visions théoriques divergentes qui abondent dans un sens ou dans l autre selon des arguments différents. L objectif théorique de cet article est de repenser l ingénierie des systèmes de veille pour proposer des solutions basées sur des savoirs «actionnables» (au sens de M-J. Avenier, 2005) dans ce domaine. En pratique, notre but est fournir une aide aux managers lors de la mise en place/refonte ou réorganisation de ces systèmes. L article est scindé en deux grandes parties. La première revient sur les fondements théoriques de notre approche. La seconde est une étude de cas qui s intéresse au système de veille d une grande entreprise de haute technologie. 1. Fondements théoriques Toutes les entreprises n ont pas forcément besoin d une approche organisée concernant les problématiques de veille [Gilad, 1989]. En effet, l entreprise peut opter pour une démarche de veille organisée ou non selon ses préférences et son mode de fonctionnement. Concrètement, l entreprise se trouve face à un certain nombre de questionnements concernant notamment la manière d organiser ses activités de veille, les acteurs concernés par ces activités, les services impliqués, les outils utilisés, le support du management et de la direction générale, etc. De plus, les managers doivent pouvoir justifier leurs choix quant à l allocation des ressources (humaines et matérielles) de l entreprise. Dans ce contexte, décider du degré de formalisation du processus de veille semble d autant plus complexe. Afin de mieux comprendre cet aspect du système de veille, considérons de manière simpliste que ce dernier peut être placé sur un axe représentant un continuum allant du formel à l informel ( Figure 1 Degrés de formalisation du système de veille). Nous pouvons considérer les deux cas extrêmes représentés : le système formel et le système informel. Formalisation SIVS informel SIVS formel 3

5 Opter pour un système purement formel et structuré implique que l entreprise connaît a priori ses besoins et qu elle a identifié ses cibles et les personnes concernées par le processus de veille. Dans ce cas, les veilleurs sont désignés par le management, le processus de veille est clairement identifié et l information souvent centralisée. Il semblerait que plus le processus est formalisé (avoir une procédure préalablement définie), plus il correspond à des zones de problèmes connus et déjà analysés avec précision [E. Pateyron, 1997]. Par opposition, dans un processus purement informel ou non structuré, aucune procédure n est mise en place par le management, chaque employé décide de la manière dont il organise ses propres activités de veille, selon ses préférences et ses compétences. Dans ce cas, la veille est souvent «éclatée» dans l entreprise, la centralisation de l information dépend du type d organisation choisi par les acteurs. Il semble difficile d avoir un retour sur la vision stratégique de l entreprise s il n y a pas de lien formel entre les veilleurs et la stratégie de l entreprise. Le processus de veille informel soutient avant tout des informations informelles (comme les informations orales ou les rumeurs) qui circulent plus facilement et plus rapidement dans ce contexte. Prendre le temps de formaliser une information peut avoir des conséquences négatives. Certains auteurs comme E. Pateyron [1997] soutiennent notamment que le fait de formaliser une information prend du temps par rapport à une information non formalisée. Ce temps pris peut avoir une influence sur l utilité de l information car plus elle date et moins elle a d intérêt. Les deux approches précédentes sont radicalement opposées et les points de vue diffèrent quant au choix de l approche la plus avantageuse. A ce sujet, B. Gilad et T. Gilad [1986] concèdent plus d avantages et moins d inconvénients au processus formel tandis que J-P Romani et F. Bournois [2000] préconisent une communication informelle (entre le responsable veille et son réseau afin de faire fonctionner le dispositif). Pour notre part, nous avons choisi de relativiser les résultats des auteurs précédents. En effet, notre but n est pas de trancher en faveur de l une ou de l autre des approches. Il consiste plutôt à comprendre l utilité de chacune d elle pour pouvoir aider des managers à comprendre les tenants et les aboutissants dans chaque contexte. 3. Nous allons résumer les avantages et inconvénients de chaque type de système dans le tableau suivant : 3 Précisons par ailleurs que ce qui nous intéresse ici n est pas l information de veille en elle-même, qui peut être considérée suivant sa source comme formelle ou informelle 3, mais uniquement le processus que l on formalise ou non tion selon du système les besoins, de veille préférences et organisation fonctionnelle de l entreprise. 4

6 Système de VS 4 formel Système de VS informel Avantages Inconvénients Cible les informations selon les besoins de la stratégie et du management Elimine les redondances et aide les acteurs à focaliser leur attention. Centralise l information, facilite son évaluation, sa validation et sa diffusion à un réseau prédéfini. Peu coûteux en termes de mise en place, de maintenance, et de formations/ Stages au personnel. Pas de pressions du management, non obligatoire. Transverse à l organisation et peu rigide. La qualité peut prendre le pas sur la quantité en l absence de pressions hiérarchiques. Coûteux en termes de mise en place, de maintenance, et de formations/ Stages au personnel et retour sur investissement difficile à évaluer. Rigidité du système car imposé par le management et difficile à évaluer en termes de performance. Encourage la collecte de l information sans pour autant être garant de sa qualité. Redondance des sources et des informations. Manque d une fonction centralisée d évaluation et de validation de l information. Pas de vision stratégique et pas de détermination systématique des besoins et des priorités. Dépend uniquement du bon vouloir de l employé. La recherche d information n est pas structurée et la diffusion parfois aléatoire. Tableau 1 Avantages et inconvénients d un système de VS formel/ informel 5. De plus, le choix entre organisation formelle ou informelle de l entreprise n est pas forcément catégorique, l entreprise peut très bien opter pour un équilibre entre les deux approches. Par exemple, une entreprise peut avoir mis en place un processus de veille formel, et dans le même temps, on peut constater l émergence d un processus informel qui viendrait se greffer au processus formel. En effet, des acteurs pourraient avoir des activités de veille en dehors de ce qui est prescrit par le management. C est en effet le cas pour les employés de l entreprise (indépendants du service de veille) qui pratiquent des activités de veille pour le besoin de leur métier. Les vendeurs par exemple ont notamment besoin de s informer sur l environnement concurrentiel de l entreprise pour pouvoir fixer leurs prix de vente. Ils ne font pas partie du service de veille mais peuvent être en contact avec ce dernier. Cela ne les empêche pas de «faire de la veille» à leur niveau de manière non formelle dans le cas où ils n ont pas de directives du management. Il s avère complexe pour une entreprise de trancher explicitement entre système formel et informel mais semble plus judicieux de décider en termes de degré de formalisation du système de veille. En effet, cela reviendrait à se représenter la formalisation du système dans une perspective moins catégorique et plus évolutive. Dans ce cadre, le degré de formalisation déterminerait la proportion du formel et de l informel dans un système de veille, ce dernier pourrait être plus ou moins formel selon les besoins et préférences de l organisation. De plus, une fois le degré de formalisation du système défini, il reste à décider de la structure du système de veille. 4 Veille Stratégique. 5 Inspiré de Gilad et Gilad [1989, p. 67]. 5

7 Lors de nos différentes observations en entreprise, il nous ai apparu que la structure du système de veille est souvent influencée par le degré de formalisation de ce dernier et plus le système est formalisé, plus les acteurs tendent à être organisés en structure centralisée. Finalement, l organisation du système de veille passe autant par une détermination du degré de formalisation du système que par l organisation des ressources humaines à l intérieur du système. Dans cette perspective, il semble utile de définir les règles d interactions entre les acteurs du système de veille et de comprendre leur mode de fonctionnement collectif. Il apparaît dans la littérature dédiée que les «acteurs de la veille» soient souvent organisés en réseau. Organisation de la veille en réseau Plusieurs auteurs suggèrent que l organisation des acteurs du système de veille se fait en réseau ou parlent explicitement de «réseau de veille» [B. Gilad, 1989, S. Amabile, 1997 ; J-P Romani et F. Bournois, 2000 ; Kriaa, 2006]. Des auteurs comme Martinet et Ribault [1989, p. 237] préconisent des activités de veille coordonnées par «une équipe de spécialistes animant un réseau de correspondants». B. Gilad [1995] propose la formation d un réseau multidisciplinaire de ressources humaines à l intérieur et à l extérieur de l entreprise qui serait motivé pour communiquer de l information de veille 6[B. Gilad, 1995, p.5]. Par ailleurs, Fayard [2000] insiste sur l utilité d une organisation en réseau dans un contexte de veille stratégique et stipule que le réseau, en sus de son caractère organisateur et connecteur, est l instrument idéal pour traiter un «signal faible». De fait, le réseau peut être vu comme «une puissante clé d interprétation des phénomènes organisationnels. Penser réseau c est penser interactions, imbrications, adaptations et mouvement. ( ). Le réseau est une forme d organisation régi par des dynamiques internes et des stratégies sociales» [Christian, 1994, p. 179]. La notion de réseau apparaît également à travers le concept de «réseau d attention» [S. Amabile, 1997, p. 359], l auteur propose en effet de concevoir le système de veille comme un «réseau d attention» en reprenant la définition de Coudret qui voit le réseau comme «un espace organisationnel non coercitif mobilisant conjointement les compétences d acteurs autonomes dans une stratégie de disponibilité industrielle» 7. Déterminer la structure du réseau est très important mais souvent négligé dans la littérature dédiée. En effet, Miller [1999, p. 56] souligne concernant les liens entre les veilleurs et les décideurs que «les problèmes de structure sont critiques mais sont souvent omis». De plus, [B. Gilad, 1995, p.2] constate que «généralement, les PDG américains qui ressentent des difficultés dans leurs activités de veille sont ceux qui les structurent mal ou les délèguent aux mauvaises personnes» 8 [B.Gilad, 1995, p.3]. Cet argument nous encourage d autant plus à accorder de l importance à la structure et aux choix des acteurs du système de veille. Cela nous amène encore une fois à notre question problématique, comment est sensé s organiser un système de veille dans une entreprise? D après les éléments précédents il pourrait effectivement s agir d une organisation en réseau. 6 A cross-disciplinary network of human sources inside and outside the company that is motivated to communicate competitive information, [Gilad, 1995, p. 5]. Traduit de l anglais par nous. 7 Cités par S. Amabile [1997, p.362] 8 Traduit par nous. 6

8 Afin de tenter de confronter les aspects théoriques précédents à ce qui se passe sur le terrain, nous avons décidé d étudier la structure et l organisation d un système de veille stratégique dans une organisation et d en déterminer les aspects formels et informels afin de pouvoir formuler des suggestions aux entreprises à ce sujet. 2. L étude de cas: le système de veille de l entreprise Omegatech 9. Les cellules de veille stratégique observées appartiennent à une grande entreprise du secteur industriel implantée dans le sud de la France. Leader sur son marché en termes de volumes et de chiffres d affaires, l entreprise évolue sur un marché hautement technologique et fortement concurrentiel. Cela justifie en grande partie notre choix. Nous avons également choisi ce terrain au regard de nos premières interactions avec des membres du système de veille qui nous ont confirmé que l entreprise possédait bien un système de veille organisé 10. Le recueil de données a duré 13 mois au total. Nous avons d abord observé le terrain comme intervenant externe (9 mois) puis nous avons intégré l entreprise pendant 4 mois comme analyste dans un des services veille. La méthodologie et les observations relatives à l organisation du système de veille vont être exposées dans les paragraphes qui suivent. 2.1 Méthodologie de la recherche Considérant le niveau de complexité et de précision nécessaires pour répondre a notre question de recherche nous avons choisis un terrain unique pour investigation l entreprise Omegatech. Nous avons opté pour une méthodologie de cas enchâssés (G. Musca, 2006) en deux temps : observation non participante puis observation participante. L observation non participante a duré 9 mois, nous avons pu, durant cette première phase conduire plusieurs séries d entretiens semi directifs avec des acteurs de l entreprise (essentiellement des responsables liés aux activités de veille). Les entretiens se sont déroulés à l intérieur de l entreprise, sur le lieu de travail des salariés. Nous avons mené au total 45 entretiens d une durée moyenne de deux heures. Notre objectif a ce moment là était d identifier les acteurs de la veille dans l entreprise afin de comprendre le fonctionnement du système de veille. Notre position était celle d un chercheur externe dont le but est simplement de schématiser le système de veille pour le comprendre. Nous n avions aucune intention ou visée transformative. Dans une seconde phase (observation participante) nous avons pu intégrer l entreprise comme «analyste business» (ou veilleurs) durant quatre mois consécutifs (à temps plein) au sein d une des cellules de veille concurrentielle de l entreprise.. Ici nous avions un objectif d observation et de transformation car la cellule de veille en question souhaitait un retour sur la manière dont elle pouvait améliorer globalement le système. 9 Pour des raisons évidentes de confidentialité liées à la sensibilité des données recueillies, nous resterons discrets quant au nom et aux informations pouvant permettre d identifier l entreprise. 10 Nous avons interviewé 4 responsables au tout début de l étude pour avoir un aperçu du système de veille de l entreprise. 7

9 Deux types de données furent recueillies. Les données principales constituées d entretiens semi directifs et de notes d observation rédigées durant notre immersion dans l entreprise. Les données secondaires étant des documents internes, organigrammes, ou informations recueillies sur l intranet de l entreprise. 2.2 Analyse des données Tous les entretiens ont d abord été retranscrits sous format word. Nous avons essentiellement considéré les acteurs du système de veille formel de l entreprise (les membres des cellules de veille). Nous avons ensuite étendu notre recherche au réseau informel de ces acteurs afin de déterminer les interactions de ces acteurs dans le cadre des activités de veille de l entreprise. Nous avons classé les observations par thématiques et procédé à un codage thématique émergeant (MB. Miles et M.A Huberman, 1994), les catégories émergeant au fur et à mesure de l analyse. Notre unité d analyse étant les interactions des veilleurs de l entreprise, nous avons cherché a représenter ces interactions afin de comprendre le fonctionnement du système global. Les interactions sont représentées de manière non exhaustive à cause de la complexité du système. Le codage des données s est fait via le logiciel d analyse de données qualitative Nvivo (9). Ce codage nous a permis de mettre en perspective quatre catégories de veilleurs en interaction dans l entreprise. L analyse approfondie de chaque catégorie d acteur nous a permis de mettre en perspective deux aspects significatifs qui expliquent l organisation du système global : l implication de la direction générale (formalisation et hiérarchisation) ou ce que nous appellerons organisation formelle. Puis une organisation informelle impulsée par les acteurs en interne qui font de la veille au niveau local (veille opérationnelle). 3 Résultats et discussion 3.1 l organisation globale L organisation des activités de veille chez Omegatech est éclatée en plusieurs cellules de veille de taille très réduite, conformément aux cellules de veille ou d intelligence économique observés dans d autres recherches (C.Belmondo, 2008, N. El-mabrouki, 2007). L entreprise Omegatech possède une cellule de veille dédiée en interne. Malgré leur statut formel, les acteurs de cette cellule sont difficiles à identifier et à approcher. De même, les interactions entre cette cellule centrale et le reste de l organisation furent difficile à déterminer car extrêmement complexes. Une grande partie de ces interactions est informelle, irrégulière et empruntant différents supports (mails, réunions, téléphone, etc.). Le système de veille chez Omegatech est officiellement organisé en trois cellules de veille principales à travers l entreprise et coordonnées par une cellule de veille centrale (en corporate). Le rôle de cette cellule centrale est de gérer toutes les informations de veille provenant des veilleurs dans l entreprise. Cette cellule est également censée coordonner les autres cellules de veille et faire le lien entre ces derniers et la stratégie. Ainsi, la cellule coordonne les équipes de veilleurs dans les trois principales structures de l entreprise, à savoir les 3 BU (Business Unit) de l entreprise. 8

10 3.2 Les interactions Ici, nous allons présenter les interactions des cellules de veille de l entreprise. Nous avons identifié quatre cellules de veille : 3 cellules correspondants aux 3 BU de l entreprise et une cellule centrale (en corporate) La cellule de veille centrale de l entreprise Cette cellule est censée gérer les veilleurs de l entreprise et centraliser les informations de veille. Elle dépend de la direction stratégie. Cette cellule est composée de 3 acteurs : un manage, un coordinateur veille et une analyste. Les salariés de la cellule de veille font de la veille à temps plein et de manière formelle, c'est-à-dire que les activités de veille font officiellement partie de leur charge de travail et qu ils sont notamment évalués par rapports à ces activités. La cellule de veille centrale de l entreprise est clairement identifiée : ses acteurs ont des activités de veille officielles, explicitement définies et intégrées dans leurs objectifs annuels personnels. Ils sont, par conséquent, jugés sur ces activités par le management et doivent accomplir un certain nombre de tâches afin explicitement définies. A cette cellule de veille centrale et formelle, viennent se greffer d autres acteurs. Il s agit des veilleurs provenant des 3 autres équipes de veilleurs de l entreprise (provenant des 3 BU). Ces veilleurs ne font pas partie de la cellule de veille centrale mais font officiellement partie du comité de veille. Par conséquent, ils ont des obligations implicites envers la cellule de veille centrale. La veille fait donc partie de leurs tâches officielles mais de manière partielle, car ils ont d autres responsabilités par ailleurs. Direction Générale Veille cellule centrale Cellule Veille BU1 Cellule Veille BU2 Cellule Veille BU3 Figure 2 : Structure formelle des cellules de veille chez Omegatech Ils peuvent par conséquent être considérés comme des veilleurs formels car ils sont en charge, officiellement, de renseigner la cellule de veille. Les autres participants au comité de veille y prennent part en qualité d experts. Leurs interactions avec la cellule de veille ne sont pas formelles. 9

11 Par ailleurs, chaque veilleur possède son propre réseau de veille. Il s agit de sources d information qui peuvent se situer dans ou hors de l entreprise. Ces «sources» correspondent parfois à d autres acteurs n ayant (souvent) aucune obligation formelle de renseigner les veilleurs Les interactions des autres cellules de veille Comme nous l avons déjà évoqué, les 3 cellules de veille de l entreprise interagissent avec la cellule de veille centrale de manière formelle en faisant remonter des informations sur chacun des segments de marché concernés. Les informations sont donc spécialisées et concernent uniquement la BU en question. Chaque cellule possède sont propre réseau de veilleurs. Les cellules de veille des BU2 (CVBU2) et BU3 (CVBU3) sont moins importantes que la cellule en BU1 (CVBU1). En effet, les deux premières sont composées que d une seule personne faisant de la veille de manière formelle. Cette personne est en contact avec un réseau en interne et en externe mais uniquement de manière informelle. Ces personnes ne sont pas évaluées pour leur participation au réseau de veille. La CVBU1 est plus importante et semble avoir des activités de veille particulièrement développées. Cela peut s expliquer par le fait que cette BU a plus de moyens que les autres car elle représente 70% du CA global de l entreprise. Elle est dotée d une équipe de veille de cinq salariés et un stagiaire. Cette équipe n a pas d équivalent dans les autres structures de l entreprise (les autres BU). Nous avons par conséquent décidé d étudier cette équipe de veilleurs en particulier. Cette équipe de veilleur, que nous appellerons CVBU1 se compose de trois ingénieurs, un stagiaire et un manager. Son rôle est d établir le plan stratégique précis de l entreprise pour son segment de marché et de fournir des informations et des analyses concurrentielles. Chaque ingénieur a un rôle prédéfini quant à la surveillance de l environnement concurrentiel. Il interviendra dans le système de veille selon ses compétences et son domaine de prédilection. Deux personnes s intéressent à l analyse de marché et cherchent à faire des pronostics réalistes quant à l évolution du marché. Une personne s intéresse aux produits des concurrents et doit établir une base de données comparative à ce sujet. Une autre personne est responsable «prix», elle cherche, notamment, à connaître les prix pratiqués par les concurrents ainsi que leurs marges. Enfin, le manager a pour rôle de coordonner toutes ces activités et de faire le lien avec la cellule de veille centrale et le management. Les membres de cette équipe ont des activités de veille (essentiellement concurrentielle) à temps partiel, ils ont d autres responsabilités par ailleurs. «La veille concurrentielle constitue 50% de mon travail» veilleur Business Unit 1. «La base de données sur les produits concurrents n est qu une partie de mon travail» veilleur Business Unit 1. 10

12 Les acteurs de la cellule VBU1 11 sont organisés autour d un manager qui supervise toutes leurs activités y compris celles liées à la veille. La cellule dépend directement du directeur marketing avec lequel elle interagit au quotidien. Elle est également en relation avec le service d analyses stratégiques de l entreprise à travers la cellule de veille centrale. De plus, chaque acteur de la cellule possède son propre réseau à l intérieur ou à l extérieur de l entreprise, réseau comprenant différentes sources d information. «Nous sommes en relation avec une dizaine d analystes marchés en Corporate» veilleur de la BU Les acteurs de la veille Globalement notre étude montre qu il existe plusieurs catégories d acteurs que nous avons classés en quatre catégories, selon leurs activités de veille. La proportion des acteurs interrogés est différente d une catégorie à l autre dans la mesure où les catégories ont été construites a posteriori. Catégorie d acteurs Les veilleurs a temps plein (total : 3) «Veilleurs formels» Les veilleurs à mi temps (Total : 10) «Veilleurs formels» Les veilleurs informels Nombre d acteurs interrogés Proportion (%) Description 2 9,5% Les veilleurs de la cellule de veille centrale de l entreprise. La veille correspond à 100% de leur travail. Ce sont des veilleurs formels au sens ou ils sont reconnus comme tels par le management et évalué sur leurs activités de veille. 8 80% Les acteurs font de la veille de manière formelle au sens où ils sont évalués par leurs supérieurs en partie sur ces activités là. La veille représente en moyenne entre 25 et 50% de leur activité professionnelle. 3 14,2% Ces acteurs font partie du réseau de veille informel au sens ou ils font de la veille, sont en relation avec les veilleurs formels mais ne sont pas «contraint» ou sollicités officiellement par leur management pour participer au système de veille. Les veilleurs potentiels 9 42,8% Ce sont des acteurs qui font de la veille sans être en contact avec le système de veille formel /veilleurs formels de l entreprise. Tableau 2 : Les veilleurs classés par catégorie 11 Veille Business Unit 1 11

13 Figure 3 : nombre de veilleurs interrogés par catégorie 3.4 La structure du système de veille Nous avons interrogés chaque acteur sur ses pratiques et son réseau de veille. Il nous est apparu que : - les veilleurs temps plein et mi-temps (que nous appellerons formels car reconnus comme veilleurs par le management) ont des activités de veille organisées, formalisées par des procédures et soutenues par des outils. - Les veilleurs informels interagissaient avec les veilleurs formels, ils soutiennent les activités de ces derniers sans pour autant être reconnu comme veilleurs. - Les veilleurs potentiels sont des acteurs indépendants. Ils font de la veille pour leur usage personnel et local. Ces acteurs ne cherchent pas à entrer en interaction avec les veilleurs formels de l entreprise. Leurs activités de veille consistent essentiellement à répondre à des problématiques opérationnelles (veille opérationnelle). 12

14 Décideurs Veilleurs potentiels Veilleurs formels -temps plein - mi temps Veilleurs informels Légende lien informel Lien formel Figure 3 : Organisation globale des cellules de veille chez Omegatech Discussion et conclusion Plusieurs points sont soulevés, certains viennent conforter des aspects déjà présents dans la littérature tandis que d autres sont plutôt «émergents» directement issus de notre étude exploratoire. Pour répondre à notre question de recherche qui s intéressait, rappelons-le, à la manière dont le système de veille formel d une entreprise (formel au sens prescrit par le management) pouvait intégrer les activités de veille informelles des acteurs. Nous avons choisi une approche exploratoire dans la perspective de contribuer à l ingénierie des systèmes de veille dans une organisation. L analyse de données a permis d identifier 3 grandes catégories d acteurs selon les interactions observées au sein du système de veille global de l entreprise. Les veilleurs formels : appartiennent aux cellules de veille de l entreprise. Ils pratiquent la veille a temps plein ou à temps partiel et son évalués par leur hiérarchie par rapports a ces activités. Les veilleurs informels (ou experts) : souvent dans le réseau des veilleurs formels, ils interagissent avec ces derniers pour fournir ou analyser l information. Ils sont spécialistes ou expert dans leur domaine et sollicités pour qualifier l information récoltée. Ils ne sont pas évalués sur leur participation au système de veille mais sont fortement encouragés par leur hiérarchie pour le faire. Les veilleurs potentiels : tous les acteurs qui n appartiennent pas aux deux précédentes catégories. 13

15 Ces résultats nous mène à un certains nombre de recommandations «pratiques»pour les entreprises. D abord en termes d organisation formelle, l entreprise a intérêt à formaliser, au moins en partie, son système de veille. Pour des raisons déjà explicitées, cette formalisation permet de faciliter les interactions entre les acteurs mais soutient aussi l identification de ces derniers (savoir quelles personnes contacter si l on a besoin d obtenir/d envoyer une information de veille en particulier). L entreprise doit communiquer autour de ces pratiques de manière appropriée. Par ailleurs, formaliser le système permet également d avoir l appui de la direction. En effet, quand l activité est informelle, les veilleurs ont du mal à légitimer leur rôle et à persuader les acteurs de l entreprise de collaborer. D un autre côté, les systèmes sont souvent organisés en réseau dans un contexte de veille. Nos résultats encouragent une structure centralisée (un animateur ou un responsable veille) car nous avons constaté l utilité d avoir, au moins, une personne qui centralise l information. Cette personne (ou structure) peut être en charge de la coordination et de l organisation des activités au sein du système de veille. Elle peut également jouer le rôle indispensable d animateur du système en organisant des réunions entre veilleurs ou en instaurant des incitations directes pour les veilleurs. Notre étude suggère également de se baser sur les pratiques qui existent déjà dans une entreprise pour éviter les phénomènes de résistance au changement. En effet, de nombreux acteurs ont besoin de faire de la veille par rapport à leur métier (les vendeurs, les commerciaux, les ingénieurs R&D, etc.). Ces acteurs ont également des procédures pour communiquer l information dans l entreprise, au moins pour ce qui est de l information opérationnelle (comme les systèmes de reporting ou les bases de données). Notre modèle propose de se greffer sur un dispositif déjà existant en y ajoutant l aspect «veille». Il s agit, par exemple, d ajouter une case concurrence à un weekly ou de créer un fichier concurrence dans une base de données. Globalement, nos suggestions consistent à repenser le système de veille de manière globale et fonctionnelle. Nous retenons que l organisation du système dépend, de façon sensible, du management et de la manière dont ce dernier perçoit et soutient les activités de veille. La formalisation du système de veille est une question de degré et dépend essentiellement d éléments contingents à l organisation (comme la manière dont les acteurs communiquent, la culture organisationnelle, etc.). Si les résultats de notre recherche suggèrent une organisation formelle du SIVS, ils indiquent, dans le même temps, que certains aspects de ce système gagnent à rester informels. En particulier, nous recommandons une structure du système en réseau centralisée en soulignant l importance de la fonction de l acteur (ou des acteurs) qui centralise l information de veille, anime et organise le SIVS. Par ailleurs, la formalisation du système permet également de donner une certaine visibilité aux acteurs et aux cellules de veille, en effet, ils pourraient être intégrés à l organigramme de l entreprise, faire partie d un service particulier, et être connu pour leurs activités. Cette visibilité pourrait en même temps se traduire dans une forme de reconnaissance du management qui pourrait agir sur un éventuel sentiment de frustration ou de manque de légitimité parfois ressenti par ces acteurs. Finalement, notre étude de cas autour de l organisation du système de veille stratégique à l entreprise Omegatech nous a essentiellement permis de faire certaines suggestions aux managers pour améliorer l opérationnalisation et le fonctionnement de leur SIVS. L idée étant de permettre à ces acteurs en particulier et à d autres de pouvoir comprendre comment un SIVS pouvait être organisé dans une entreprise et de mettre en perspective certains des enjeux qui lui sont liés. 14

16 Références Aguilar, F. J. [1967], Scanning the Business Environment, New York, USA: The Macmillan Company. Amabile, S. [1997], Contribution à l'ingénierie de l'organisation : de la veille stratégique à l attention organisationnelle Illustration : le réseau d attention des mutuelles niortaises, Thèse de doctorat, GRASCE, Université d Aix-Marseille III. Avenier, M.-J. [2005], Elaborer des savoirs actionnables à partir de récits de pratiques c est transformer de l expérience en science avec conscience, 6ème Congrès Européen de Science des Systèmes, Paris, septembre Belmondo, C. [2008], Les activités des cellules de veille concurrentielle : une taxonomie des pratiques du diagnostic externe et une analyse de leur construction. Actes de la Conférence de l'aims 2008 (Nice). Boulifa Tamboura Inès, Zeineb Ben Ammar Mamlouk [2009]. Identification et validation des facteurs critiques de succès pour la mise en place d un dispositif de veille stratégique, La Revue des Sciences de Gestion, May-Aug 2009, 44, 237/238. Romani J.-P, Bournois F. [2000], L intelligence économique et stratégique dans les entreprises françaises, Economica, Paris. Choo C.W. [2002], Information management for the intelligent organization : the art of scanning the environment, American Society for information science and technology by information today, Medford. El-mabrouki, N. [2007]. La pratique de l intelligence économique dans les grandes entreprises : voyage au cœur d un système non univoque, actes de la conférence.de l AIMS, Montréal, 6-9 Juin Gilad, B. [1995], Competitive intelligence: What has gone wrong?, Across the Board, , Oct95, Vol. 32, Edition 9. Gilad, B., T. Gilad [1986], Business intelligence: the quiet revolution, MIT, Sloan Management Review, 1986, pp Hannon J.M. [1997], Leveraging HRM to enrich competitive intelligence, Human resource Management, Vol. 36 [4], pp Lesca, H.[1994] - Veille stratégique pour le management stratégique. Etat de la question et axes de recherche. in Économies et Sociétés, Série Sciences de Gestion, SG n 20, pp Lesca, H. [2003], Veille stratégique : La méthode L.E.SCAnning, éditions EMS Management et Société. 190 p. Lesca, H., M.L. Caron-Fasan, R. Janissek-Muniz, H. Freitas [2005], La Veille Stratégique : un facteur clé de succès pour les PME/PMI brésiliennes voulant devenir fournisseur de grandes compagnies transnationales, ANAIS do IFBAE 2005, 3ème Colloque de l IFBAE Gestion internationale et pays émergents, Maio 2005, Grenoble. Lesca N., M-L Caron-Fasan [2008] Facteurs d'échec et d'abandon d'un projet de veille stratégique: retours d'expériences, Système d'information et Management, décembre 2008, vol 13, n 3, pp Miles, M.B., Huberman, M.A., [1994] Data management and analysis methods. Dans N.K Denzin & Y.S Lincoln (Eds), Handbook of Qualitative Research (pp ). London/New Delhi : SAGE Publications. 15

17 Musca, G. [2006], Une stratégie de recherche processuelle : l'étude longitudinale de cas enchâssés, M@n@gement, Vol.9, N 3, Special Issue: Doing Case Study Research in Organisation, Pateyron E. [1997], La veille stratégique, in Simon Y., Joffre P. (coord.), Encyclopédie de gestion, Economica, Paris, pp Salles, M. [2003], MEDESIIE : Une MEthode de Définition de Système d'information d'intelligence Economique, Salvetat D. [2008], Pratiques d intelligence économiques : entre structuration et déstructuration. Le cas des entreprises européennes de hautes technologies. Systèmes d information et management, 13, 3, p43. Simon, H.A. [1986], Il devient tout aussi passionnant de rechercher l'organisation des processus de pensée que de découvrir l'organisation du mouvement des planètes, Commentaires et réponses présentés par H.A. Simon au colloque de la Grande Motte, 1-4 février 1984, Sciences de l'intelligence, Sciences de l'artificiel, publié dans les actes édités par les PUL (1986, ISBN , épuisé) pp Document disponible sur le site MCX-APC,

Une approche systémique de la veille stratégique entre formel et informel.

Une approche systémique de la veille stratégique entre formel et informel. Une approche systémique de la veille stratégique entre formel et informel. Business Intelligence Systems organization: between formal and informal. Résumé Cet article s intéresse aux aspects organisationnels

Plus en détail

Competitive intelligence system in organizations : difficulties identified by experience feedback

Competitive intelligence system in organizations : difficulties identified by experience feedback Business School W O R K I N G P A P E R S E R I E S Working Paper 2014-067 Competitive intelligence system in organizations : difficulties identified by experience feedback Manel Guechtouli http://www.ipag.fr/fr/accueil/la-recherche/publications-wp.html

Plus en détail

LICENCE PRO MANINFO 2014/2015. LA VEILLE STRATEGIQUE : quels liens avec l intelligence économique, la documentation et le knowledge management?

LICENCE PRO MANINFO 2014/2015. LA VEILLE STRATEGIQUE : quels liens avec l intelligence économique, la documentation et le knowledge management? NOM ET PRENOM : BABA KODJO LICENCE PRO MANINFO 2014/2015 LA VEILLE STRATEGIQUE : quels liens avec l intelligence économique, la documentation et le knowledge management? 11 janvier 2015 1 Introduction

Plus en détail

TABLEAU DE BORD : SYSTEME D INFORMATION ET OUTIL DE PILOTAGE DE LA PERFOMANCE

TABLEAU DE BORD : SYSTEME D INFORMATION ET OUTIL DE PILOTAGE DE LA PERFOMANCE TABLEAU DE BORD : SYSTEME D INFORMATION ET OUTIL DE PILOTAGE DE LA PERFOMANCE INTRODUCTION GENERALE La situation concurrentielle des dernières années a confronté les entreprises à des problèmes économiques.

Plus en détail

BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR

BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR BTS MANAGEMENT DES UNITES COMMERCIALES GUIDE DU TUTEUR Vous êtes tuteur d un étudiant en BTS management des unités commerciales. Ce guide vous est destiné : il facilite votre préparation de l arrivée du

Plus en détail

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s)

P résentation. L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines. La Gestion des Ressources Humaines (collection Les Zoom s) P résentation L ensemble des concepts et des outils de la Gestion des Ressources Humaines est développé dans le livre rédigé par Chloé Guillot-Soulez et publié dans la même collection : La Gestion des

Plus en détail

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312

REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312 REFERENTIEL Chef(fe) de Projets Marketing et Commercial Titre Bac+4 certifié Niveau II J.O du 09 Août 2014 - code NSF 312 1 REFERENTIEL DE FORMATION CHEF(FE) DE PROJETS MARKETING ET COMMERCIALE TITRE CERTIFIE

Plus en détail

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE

INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE INTELLIGENCE ECONOMIQUE : ENJEUX ET RETOUR D EXPERIENCE PILOTE DANS SEPT PMI DE BOURGOGNE BUSINESS INTELLIGENCE : GOALS AND RESULTS OF A PILOT EXPERIMENT INVOLVING SEVEN SMEs FROM BOURGOGNE Ludovic DENOYELLE,

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

QUI SOMMES-NOUS? Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, disposant ou non d une structure de veille dédiée.

QUI SOMMES-NOUS? Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, disposant ou non d une structure de veille dédiée. PRESENTATION QUI SOMMES-NOUS? La société VIEDOC, formée d ingénieurs expérimentés, conseille depuis 2004 les entreprises dans les domaines de la veille, de l intelligence économique et de l innovation.

Plus en détail

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR

LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Online Intelligence Solutions LES INDICATEURS CLÉ DE PERFORMANCE : DÉFINIR ET AGIR Comment intégrer les KPI à sa stratégie d entreprise? Par Jacques Warren WHITE PAPER WHITE PAPER A PROPOS DE JACQUES WARREN

Plus en détail

Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management

Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management des organisations», IAE de Bordeaux, Université Montesquieu

Plus en détail

INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION

INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION INTERVENIR SUR LE TRAVAIL D ENCADREMENT ET L ORGANISATION Résumé CHRISTELLE CASSE Abilis ergonomie, 40 rue de la montagne Ste Geneviève, 75 005 Paris, France e-mail : ccasse@ergonome.com SYLVAIN BIQUAND,

Plus en détail

Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, qu ils disposent ou non d une structure de veille dédiée.

Cette solution s adresse aussi bien aux PME/PMI qu aux grands groupes, qu ils disposent ou non d une structure de veille dédiée. PRESENTATION QUI SOMMES-NOUS? La société VIEDOC, formée d ingénieurs expérimentés, conseille depuis 2004 les entreprises dans les domaines de la veille, de l intelligence économique et de l innovation.

Plus en détail

«L intelligence économique dans les business models des entreprises : où en sommes-nous?»

«L intelligence économique dans les business models des entreprises : où en sommes-nous?» APPEL A COMMUNICATIONS «L intelligence économique dans les business models des entreprises : où en sommes-nous?» 18 & 19 novembre 2015 IDRAC Business School, Lyon L IDRAC Business School, dans le cadre

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

PRÉSENTATION GÉNÉRALE

PRÉSENTATION GÉNÉRALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE Cadrage institutionnel : Arrêté du 27 août 2013 fixant le cadre national des formations dispensées au sein des masters «métiers de l enseignement, de l éducation et de la formation»

Plus en détail

Dès qu'une action atteint un certain degré de complexité ou qu'il s'agit d'actions collectives il est nécessaire d'organiser, c'est-à-dire de diviser et coordonner. L'organisation suppose donc division

Plus en détail

Colloque International IEMA-4

Colloque International IEMA-4 Comment mettre en place un dispositif coordonné d intelligence collective au service de la stratégie de l entreprise. Conférence de Mr. Alain JUILLET - Le 17/05/2010 IEMA4 Pour ne pas rester dans les banalités

Plus en détail

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together.

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together. HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad A better way. Together. Partenaires sur la nouvelle Route de la soie Progresser le long d une nouvelle Route de la soie et être partenaire de Huawei présentent

Plus en détail

Carole Blancot & Vincent Berthelot 15/11/2013. Copyright France Business School - SpotPink

Carole Blancot & Vincent Berthelot 15/11/2013. Copyright France Business School - SpotPink Petit-Déjeuner ****************** Le Community Manager au cœur des stratégies de marques : Communication RH, Communication interne, Communication externe et Communication de crise. ****************** Carole

Plus en détail

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance LIVRE BLANC Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance Une vision détaillée des fonctions de CRM etde Gestion de Connaissances dansl environnement commercial actuel.

Plus en détail

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France

Stages de recherche dans les formations d'ingénieur. Víctor Gómez Frías. École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France Stages de recherche dans les formations d'ingénieur Víctor Gómez Frías École des Ponts ParisTech, Champs-sur-Marne, France victor.gomez-frias@enpc.fr Résumé Les méthodes de l ingénierie ont été généralement

Plus en détail

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures.

Le Focus Group. - Bases de données, personnes ayant déjà participé à des expériences et acceptant de participer à des études ultérieures. Le Focus Group I. Définition «Le Focus groupe est une discussion de groupe ouverte, organisée dans le but de cerner un sujet ou une série de questions pertinents (Kitzinger, Markova, & Kalampalikis, 2004).

Plus en détail

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché»

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» Mastère spécialisé «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» I- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS : Intitulé

Plus en détail

MESURER LA VALEUR ET LE ROI D UN PROJET DE RÉSEAU SOCIAL D ENTREPRISE

MESURER LA VALEUR ET LE ROI D UN PROJET DE RÉSEAU SOCIAL D ENTREPRISE Livre Blanc MESURER LA VALEUR ET LE ROI D UN PROJET DE RÉSEAU SOCIAL D ENTREPRISE Une méthode opérationnelle proposée par un groupe de professionnels (DSI et experts des RSE) pour analyser la valeur d

Plus en détail

Université de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2

Université de Haute Alsace. Domaine. Sciences Humaines et Sociales. MASTER Mention Éducation, Formation, Communication UHA, ULP, Nancy 2 Centre Universitaire de Formation des Enseignants & des Formateurs Laboratoire Interuniversitaire de Sciences de l Education et de la Communication Université de Haute Alsace Domaine Sciences Humaines

Plus en détail

Étude «analyse, reporting et budget» Niveau d équipement et attentes des PME françaises.

Étude «analyse, reporting et budget» Niveau d équipement et attentes des PME françaises. Étude «analyse, reporting et budget» Niveau d équipement et attentes des PME françaises. Mai 2009 Préface Les PME ont aujourd hui accès aux technologies déjà déployées dans les grandes entreprises. En

Plus en détail

PROFIL DE POSTE AFFECTATION. SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU POSTE

PROFIL DE POSTE AFFECTATION. SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU POSTE PROFIL DE POSTE BAP : CORPS : NATURE : SPÉCIALITÉ : E ITRF Externe IGR 2, Chef de projet développement ÉTABLISSEMENT : Rectorat SERVICE : VILLE : SERIA (service informatique académique) DESCRIPTION DU

Plus en détail

La Veille Stratégique, un facteur clé de succès pour les PME/PMI voulant devenir fournisseur de grandes compagnies transnationales.

La Veille Stratégique, un facteur clé de succès pour les PME/PMI voulant devenir fournisseur de grandes compagnies transnationales. La Veille Stratégique, un facteur clé de succès pour les PME/PMI voulant devenir fournisseur de grandes compagnies transnationales. Humbert LESCA, Professeur Université Pierre Mendès France de Grenoble

Plus en détail

Introduction. Les obstacles à l analyse web. Le marquage

Introduction. Les obstacles à l analyse web. Le marquage Introduction L analyse web ou Web Analytics est une discipline récente dont on commence à entendre parler au milieu des années 2000. La Web Analytics Association 1 le définit comme la mesure, la collecte,

Plus en détail

IDENTIFICATION ET VALIDATION DES FACTEURS CRITIQUES DE SUCCES D UN PROJET DE MISE EN PLACE D UN DISPOSITIF DE VEILLE STRATEGIQUE

IDENTIFICATION ET VALIDATION DES FACTEURS CRITIQUES DE SUCCES D UN PROJET DE MISE EN PLACE D UN DISPOSITIF DE VEILLE STRATEGIQUE IDENTIFICATION ET VALIDATION DES FACTEURS CRITIQUES DE SUCCES D UN PROJET DE MISE EN PLACE D UN DISPOSITIF DE VEILLE STRATEGIQUE Inès BOULIFA TAMBOURA (*), Zeineb BEN AMMAR MAMLOUK(**), Humbert LESCA (***)

Plus en détail

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES

MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES UNIVERSITE DE BOURGOGNE MEMOIRE POUR UNE HABILITATION A DIRIGER DES RECHERCHES Discipline : Sciences de Gestion Matière : Finance Candidate : Aurélie SANNAJUST Fonction : Maître de Conférences à l Université

Plus en détail

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Business Continuity Convention Tunis 27 Novembre 2012 Sommaire Sections 1 Ernst & Young : Qui sommes-nous? 2 Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Plus en détail

Cadre de référence veille et vigie

Cadre de référence veille et vigie Cadre de référence veille et vigie Modèle d intégration de la vigie et de la veille stratégique de l INESSS Janvier 2014 Une production de l Institut national d excellence en santé et en services sociaux

Plus en détail

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises LES PME manufacturières sont-elles prêtes pour l ERP? Éditorial InfoPME est publié par le Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises (LaRePE) Institut de recherche sur les PME Université

Plus en détail

Comment évolue le Category

Comment évolue le Category Comment évolue le Category Management dans les enseignes multicanal? 5e rendez-vous du category management - paris 12-14 décembre 2012 Remerciements Florence Guittet et Serge Cogitore, enseignants du Master

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Etudes internationales de l Université Paris-Sud Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section des Formations et des diplômes

Plus en détail

Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil

Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil Retour au sommaire Exemple d utilisation des outils MicroSave-Africa au Brésil BIM n 05-12 février 2002 Karin BARLET ; Bonnie BRUSKY Nous vous présentions en novembre dernier les outils d étude de marché

Plus en détail

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Comment réussir son projet de Master Data Management? Comment réussir son projet MDM? Table des matières Comment réussir son projet de Master Data Management?...... 2 Un marché en croissance..... 2 Les démarches qui réussissent... 2 A quels projets métiers

Plus en détail

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020

POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 DÉVELOPPEMENT LOCAL MENÉ PAR LES ACTEURS LOCAUX POLITIQUE DE COHÉSION 2014-2020 Les nouvelles règles et la législation régissant le prochain financement de la politique européenne de cohésion pour la période

Plus en détail

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE :

LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : LA PROFESSIONNALISATION DU COACHING EN ENTREPRISE : DECRYPTAGE ET TEMOIGNAGE Le coaching en entreprise est souvent source de questionnement sur différents aspects : quelles populations concernées? Dans

Plus en détail

Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services

Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services 69 Vers une approche Adaptative pour la Découverte et la Composition Dynamique des Services M. Bakhouya, J. Gaber et A. Koukam Laboratoire Systèmes et Transports SeT Université de Technologie de Belfort-Montbéliard

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ ET DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS 1. Introduction Placer la «bonne personne au bon endroit» représente

Plus en détail

Exemple d enseignement de l ingénierie collaborative dans le cadre de projets techniques

Exemple d enseignement de l ingénierie collaborative dans le cadre de projets techniques Exemple d enseignement de l ingénierie collaborative dans le cadre de projets techniques X.GODOT a, P.MARTIN b, A.SIADAT c, G.MOROZ d a. Ingénieur d études au Centre Arts et Métiers ParisTech de Metz )(xavier.godot@metz.ensam.fr)

Plus en détail

Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI.

Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI. Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI. François Banville Partenaire exécutif chez Gartner Gartner is a registered trademark of Gartner, Inc. or its affiliates.

Plus en détail

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1?

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? (Rémi Bachelet et Nathalie Claret) Dans le cadre de l atelier portant sur les nouveaux champs du contrôle de gestion, une réflexion sur la place de ce dernier dans

Plus en détail

Charte de contrôle interne

Charte de contrôle interne Dernière mise à jour : 05 mai 2014 Charte de contrôle interne 1. Organisation générale de la fonction de contrôle interne et conformité 1.1. Organisation Le Directeur Général de la Société, Monsieur Sébastien

Plus en détail

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl Du rôle des signaux faibles sur la reconfiguration des processus de la chaîne de valeur de l organisation : l exemple d une centrale d achats de la grande distribution française Thèse présent sentée e

Plus en détail

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Livre Blanc Oracle Novembre 2010 Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Présentation générale Les entreprises industrielles sont confrontées à un environnement

Plus en détail

étude de rémunérations

étude de rémunérations étude de rémunérations dans la finance de marché Les salaires des métiers de la Moe et de la Moa AVEC NOUS, VOTRE TALENT PREND DE LA VALEUR 1 Sommaire Le mot des dirigeants Présentation METIERS DE LA MOE

Plus en détail

Programme détaillé MASTER DE MANAGEMENT ET DE STRATEGIE D ENTREPRISE. Objectifs de la formation. Les métiers. Niveau et durée de la formation

Programme détaillé MASTER DE MANAGEMENT ET DE STRATEGIE D ENTREPRISE. Objectifs de la formation. Les métiers. Niveau et durée de la formation Objectifs de la formation Les métiers Ce Master valide votre qualification professionnelle et votre aptitude à tenir les emplois de cadres et futurs cadres supérieurs dans les professions industrielles

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP.

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. MOBILIS PERFORMA PRÉSENTE LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN, UNE FORMATION ÉLABORÉE

Plus en détail

MODÈLE DE TRANSFORMATION ORGANISATIONNELLE CONDUISANT À L AUGMENTATION DES VENTES PAR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ

MODÈLE DE TRANSFORMATION ORGANISATIONNELLE CONDUISANT À L AUGMENTATION DES VENTES PAR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ MODÈLE DE TRANSFORMATION ORGANISATIONNELLE CONDUISANT À L AUGMENTATION DES VENTES PAR UNE MEILLEURE PRODUCTIVITÉ TRANSACTIONNELLE ET EXPÉRIENTIELLE DU PERSONNEL DE PREMIÈRE LIGNE EN RESTAURATION : RÉSULTATS

Plus en détail

Logiciels de Gestion de Projet: Guide de sélection

Logiciels de Gestion de Projet: Guide de sélection Logiciels de Gestion de Projet: Guide de sélection Logiciels de Gestion de Projets: Guide de sélection PPM Software Selection Guide ETAPE 1: Faiblesses Organisationnelles identifier clairement vos besoins

Plus en détail

Qu est-ce qu une problématique?

Qu est-ce qu une problématique? Fiche méthodologique préparée par Cécile Vigour octobre 2006 1 Qu est-ce qu une problématique? Trois étapes : 1. Définition de la problématique 2. Qu est-ce qu une bonne problématique? 3. Comment problématiser?

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3054 Convention collective nationale IDCC : 925. DISTRIBUTION ET COMMERCE

Plus en détail

Management Chapitre 4 La Stratégie I) La notion de stratégie A) Caractéristiques

Management Chapitre 4 La Stratégie I) La notion de stratégie A) Caractéristiques L Management Chapitre 4 La I) La notion de stratégie A) Caractéristiques 1) Définition a stratégie : consiste pour une entreprise, à se fixer des objectifs à long terme et à se donner les moyens de les

Plus en détail

L élaboration de la fiche de poste

L élaboration de la fiche de poste L élaboration de la fiche de poste 1 Guide pratique pour l élaboration de la fiche de poste Christine SCHMELTZ-OSCABY 40 Allée Ikinoak - 64210 Guethary tél.: 06 07 51 95 97 E-mail :chrischmeltz@yahoo.fr

Plus en détail

sommaire L organisation et la gestion des archives d entreprise...7

sommaire L organisation et la gestion des archives d entreprise...7 sommaire La formation continue à l EBAD... 3 Niveau i... 4 La chaine de traitement archivistique... 4 Initiation aux techniques documentaires... 5 Organisation et gestion des bibliothèques... 6 Niveau

Plus en détail

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR

FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR FD/YMC N 1-5961 Contacts IFOP : Frédéric Dabi / Yves-Marie Cann POUR Enquête sur la responsabilité sociale du scientifique Résultats détaillés Février 2007 Annexes La publication des données qui fondent

Plus en détail

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau

Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau Mastère spécialisé MS : «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» 1- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS :

Plus en détail

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE N 31 - AILINCAI Rodica [docteur en sciences de l éducation. Laboratoire Éducation & Apprentissages, Université Paris 5 1 ] UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE 1. Contexte et questions de

Plus en détail

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents :

MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL. Le moniteur-éducateur intervient dans des contextes différents : MONITEUR-EDUCATEUR ANNEXE I : REFERENTIEL PROFESSIONNEL 1.1 DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION Le moniteur-éducateur participe à l'action éducative, à l'animation et à l'organisation

Plus en détail

LES HABILETÉS POLITIQUES ET LE LEADERSHIP EN ÉDUCATION

LES HABILETÉS POLITIQUES ET LE LEADERSHIP EN ÉDUCATION LES HABILETÉS POLITIQUES ET LE LEADERSHIP EN ÉDUCATION Un texte d accompagnement au séminaire de la FORRES 2006 Guy Pelletier, Professeur Université de Sherbrooke Il n y a pas d ascension dans l exercice

Plus en détail

L Espagne est un pays qui bénéficie des

L Espagne est un pays qui bénéficie des Accords préalables de prix "intra- groupe" avec l'administration fiscale : une nouvelle frontièr ontière de l'audit? José Maria Bove L Espagne est un pays qui bénéficie des investissements en provenance

Plus en détail

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français

Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français Badreddine Hamma To cite this version: Badreddine Hamma. Compte-rendu de Hamma B., La préposition en français. Revue française de linguistique appliquée,

Plus en détail

SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste

SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste DESCRIPTIF DE VISION SAM/TES Samenwerken voor een meer rechtvaardige maatschappij Travailler ensemble pour une société plus juste Un centre d expertise en tant que balise pour le huissier de justice soucieux

Plus en détail

Développer votre plan et votre stratégie Intranet

Développer votre plan et votre stratégie Intranet Développer votre plan et votre stratégie Intranet Ce document présente un aperçu des éléments à prendre en compte lors de la planification d un Intranet en suggérant des méthodes de gestion. Présenté dans

Plus en détail

SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE

SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE SPECIALISATIONS DU MASTER GRANDE ECOLE Finance, Contrôle des Organisations Cette spécialisation se fonde sur la nécessité de prendre des décisions et/ou d organiser les différents processus au cœur de

Plus en détail

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE

ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE ÉVALUATION DE L UTILISABILITÉ D UN SITE WEB : TESTS D UTILISABILITÉ VERSUS ÉVALUATION HEURISTIQUE BOUTIN MARIO Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), 550, rue Sherbrooke Ouest, Bureau 100,

Plus en détail

Gestion des données de référence (MDM)

Gestion des données de référence (MDM) Chapitre 1 - COMPRENDRE LE MARCHÉ Gestion des données de référence (MDM) Copyright 2009 CXP. 1 All rights reserved. Reproduction or distribution of this document, in any form, is expressly prohibited without

Plus en détail

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» A l'initiative de Réalisée par Pour le compte de Une étude basée sur un nombre significatif

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

Les entreprises déploient des applications de processus intelligents pour attirer de nouveaux clients

Les entreprises déploient des applications de processus intelligents pour attirer de nouveaux clients Technology Adoption Profile personnalisé pour Kofax Les entreprises déploient des applications de processus intelligents pour attirer de nouveaux clients Résumé Depuis toujours, les entreprises investissent

Plus en détail

Guide de rédaction des. références bibliographiques et citations. Médiathèque EM Normandie

Guide de rédaction des. références bibliographiques et citations. Médiathèque EM Normandie Guide de rédaction des références bibliographiques et citations Médiathèque EM Normandie Le Havre 2010/2011 Sommaire Introduction... 3 1. Les références bibliographiques... 3 2. Livre et un chapitre de

Plus en détail

Parcours de formation. Coach. Et si vous pouviez accompagner vos clients ou vos collaborateurs par le coaching?

Parcours de formation. Coach. Et si vous pouviez accompagner vos clients ou vos collaborateurs par le coaching? Parcours de formation Coach Et si vous pouviez accompagner vos clients ou vos collaborateurs par le coaching? Dans un monde qui va de plus en plus vite Nous entendons parler chaque jour de stress, de mal-être

Plus en détail

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL

E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL E-COMMERCE VERS UNE DÉFINITION INTERNATIONALE ET DES INDICATEURS STATISTIQUES COMPARABLES AU NIVEAU INTERNATIONAL Bill Pattinson Division de la politique de l information, de l informatique et de la communication

Plus en détail

Guide méthodologique

Guide méthodologique Communauté d Agglomération de NIORT du GRAND NANCY PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS Plan de Déplacement Entreprise Guide méthodologique Septembre 2007 m u n i c i p a l i t é s e r v i c e 7 1, a v e n u e

Plus en détail

Modéliser les systèmes complexes Pour synchroniser les équipes multidisciplinaires IGPSC8, Arcachon, le 10 Juin 2013

Modéliser les systèmes complexes Pour synchroniser les équipes multidisciplinaires IGPSC8, Arcachon, le 10 Juin 2013 Modéliser les systèmes complexes Pour synchroniser les équipes multidisciplinaires IGPSC8, Arcachon, le 10 Juin 2013 Samuel Boutin - Président Knowledge Inside - 7C rue Jean Mermoz - 78000 Versailles -

Plus en détail

Le ROI du marketing digital

Le ROI du marketing digital Online Intelligence Solutions Le ROI du marketing digital et les Web Analytics Par Jacques Warren WHITE PAPER A propos de Jacques warren Jacques Warren évolue en marketing digital depuis 1996, se concentrant

Plus en détail

Tableau de Bord. Clas 1.1 Conduite d'un projet de communication

Tableau de Bord. Clas 1.1 Conduite d'un projet de communication Bande de Com! Tableau de Bord Julien Pansier PROJET Clas 1.1 Conduite d'un projet de communication 1.1.1 Prise en charge du dossier de l annonceur C11.1. S approprier la demande de l annonceur - Comprendre

Plus en détail

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre Principes de base Durant le premier semestre, vous serez amenés à remettre un travail effectué en groupe. Le but de celui-ci est de s intéresser

Plus en détail

CENTRES D APPUI À LA TECHNOLOGIE ET À L INNOVATION (CATI) GUIDE DE MISE EN ŒUVRE

CENTRES D APPUI À LA TECHNOLOGIE ET À L INNOVATION (CATI) GUIDE DE MISE EN ŒUVRE CENTRES D APPUI À LA TECHNOLOGIE ET À L INNOVATION (CATI) GUIDE DE MISE EN ŒUVRE Le programme de centres d'appui à la technologie et à l'innovation (CATI), mis en place par l'ompi, permet aux innovateurs

Plus en détail

L Institut National des Sciences Mathématique et de leurs. Premiers éléments d un bilan à deux ans.

L Institut National des Sciences Mathématique et de leurs. Premiers éléments d un bilan à deux ans. L Institut National des Sciences Mathématique et de leurs Interactions (INSMI) : Premiers éléments d un bilan à deux ans. 1. Mise en place de l INSMI Au CNRS, l année 2009 a été une année de transition

Plus en détail

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé

Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Délivrance de l information à la personne sur son état de santé Mai 2012 Préambule Le contenu et les qualités de l information Les modalités de la délivrance de l information L information du mineur, du

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

ZOOM SUR. le métier du SFE. N 5 Janvier 2012. Un nouveau regard sur la stratégie opérationnelle de l industrie pharmaceutique

ZOOM SUR. le métier du SFE. N 5 Janvier 2012. Un nouveau regard sur la stratégie opérationnelle de l industrie pharmaceutique Un nouveau regard sur la stratégie opérationnelle de l industrie pharmaceutique N 5 Janvier 2012 Prochain numéro Mai 2012 ZOOM SUR le métier du SFE Magazine réalisé par l équipe de consultants du cabinet

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN

La Supply Chain. vers un seul objectif... la productivité. Guy ELIEN La Supply Chain vers un seul objectif... la productivité Guy ELIEN juin 2007 Sommaire Le contexte... 3 le concept de «chaîne de valeur»... 3 Le concept de la Supply Chain... 5 Conclusion... 7 2 La Supply

Plus en détail

Séminaires Système D Information. Formation Conduite du Changement. Préambule

Séminaires Système D Information. Formation Conduite du Changement. Préambule Séminaires Système D Information Formation Conduite du Changement Préambule Sommaire Préambule L entreprise : système complexe en mouvement permanent Mickael Porter Harvard Business School - L avantage

Plus en détail

Business & High Technology

Business & High Technology UNIVERSITE DE TUNIS INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DE TUNIS Département : Informatique Business & High Technology Chapitre 6 : Customer Relationship Management (CRM) Sommaire Introduction... 1 Les enjeux

Plus en détail

Soyez agile. Dans l industrie du logiciel, la. De plus chaque projet informatique

Soyez agile. Dans l industrie du logiciel, la. De plus chaque projet informatique Soyez agile Dans l industrie du logiciel, la gestion de projet est confrontée à de nombreux défis. Le principal est de pouvoir assurer l adéquation d un produit et de ses fonctionnalités avec les besoins

Plus en détail

WHY CONSULTING. Performance Commerciale en B2B

WHY CONSULTING. Performance Commerciale en B2B É t u d e WHY CONSULTING Performance Commerciale en B2B La performance commerciale d une entreprise est un sujet complexe qui emprunte des chemins différents selon les organisations et les marchés, car

Plus en détail

Identification des incontournables à la démarche Lean

Identification des incontournables à la démarche Lean Identification des incontournables à la démarche Lean Analyse des résultats 7/09/2010 Barbara Lyonnet, Laboratoire SYMME, Université de Savoie barbara.lyonnet@univ-savoie.fr 1. Introduction Toute entreprise

Plus en détail

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique.

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Introduction Face à l évolution constante des besoins fonctionnels et des outils informatiques, il est devenu essentiel pour

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES

MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES MASTER 1 MANAGEMENT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ET DES TERRITOIRES Libellé de l UE (Unité d enseignement) et de l EC (Elément constitutif) SEMESTRE 1 S1 : UE OBLIGATOIRES Management public et stratégie

Plus en détail

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes

Sylvie Guessab Professeur à Supélec et responsable pédagogique du Mastère Spécialisé en Soutien Logistique Intégré des Systèmes Complexes Préface Toute personne est un jour confrontée à devoir prendre une décision, qu il s agisse de l étudiant qui réfléchit à son orientation académique, du chercheur qui doit privilégier une option scientifique

Plus en détail