Cours de gestion financière (M1)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Cours de gestion financière (M1)"

Transcription

1 Cours de gestion financière (M1) Séance du 3 octobre 2014 Beta, SML, droite caractéristique S&P500 vs high beta stocks 1

2 Plan de la séance du 3 octobre 2014 (3) Beta, Security Market Line (SML), droite caractéristique Espérance de rentabilité et risque (introduction) Beta d un titre, droite caractéristique d un titre Estimation des Betas : approches de Bloomberg, Blume et Vasicek Beta ex-ante Beta d un portefeuille de titres Risque systématique (ou de marché) et risque spécifique (ou idiosyncratique), décomposition du risque total Le modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) De la capital market line à la security market line (SML) Démonstration intuitive du MEDAF : diversification du risque idiosyncratique Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Estimation des écart-types des rentabilités 2

3 Décomposition d un risque d un titre Dans le graphique ci-dessous, on compare les résultats d un investissement de 1 $ dans l action McDonald s et dans le portefeuille S&P 500 Dividendes réinvestis 1 $ investi en 1980 dans l action McDo vaut 150 $ en 2012 Si l on investit dans le portefeuille diversifié S&P 500, on n obtient que 30 $ Comment expliquer cet écart de rentabilité? «chance», «risque»? 3

4 4 Décomposition d un risque d un titre Évolution comparée des rentabilités cumulées de Pier Import et de MacDo Il semble que le cours de Pier Import soit plus volatile que celui de MacDo Est ce que la rentabilité du premier titre est significativement plus élevée? Traders sur le marché des options de Chicago CBOE

5 Décomposition d un risque d un titre Variabilité des rentabilités d Apple supérieure à celle de Clorox Qu en déduire à propos des rentabilités attendues? Rentabilités quotidiennes des actions Apple et Clorox de mai 2012 à mai

6 6 Droite caractéristique d un titre, représente la rentabilité du titre i à la date t Il peut aussi s agir de la rentabilité d un portefeuille de titres, représente la rentabilité d un indice boursier à la date t, représentant l évolution du marché boursier Typiquement CAC40, indice S&P 500 aux États-Unis Pondération par la capitalisation boursière Décomposition du risque du titre i en risque lié au marché, et un terme résiduel,,,, constantes, :beta du titre i Ceci signifie que si le marché augmente de 1%, le titre i augmente en moyenne de

7 Droite caractéristique d un titre,,, :beta du titre i déterminé à partir des rentabilités passées On parle aussi de beta ex-post,,, et sont les rentabilités moyenne du titre i et du marché sur la période d estimation, ici de longueur Propriétés complémentaires, 0le terme résiduel a une moyenne nulle,, 0pas de corrélation entre résidu et rentabilité du portefeuille de marché équation d une droite dite caractéristique 7

8 8 Droite caractéristique d un titre Navellier Fundamental A (NFMAX, fonds géré par Navellier) contre Russell 3000 Index Données hebdomadaires Mai 2005 Juillet 2009 Russell 3000 Indice large 98% de la capitalisation boursière US

9 Droite caractéristique d un titre Quelles données pour déterminer la droite caractéristique? De nombreux points à préciser concernant les rentabilités utilisées Prise en compte des dividendes (réinvestis) Opérations sur titres (OST) : division, distribution d actions gratuites, augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription Périodicité : quotidienne, hebdomadaire, mensuelle Composition des rentabilités : moyenne arithmétique, géométrique Périmètre : choix des marchés sur lesquels les actions sont cotées, retraits de la côte, différence entre les dates de clôture des différents marchés Pondérations : par la valeur boursière, par la valeur boursière flottante Période d observation : date de début, date de fin, prise en compte des données manquantes (la non cotation 9

10 10 Droite caractéristique d un titre, méthode des moindres carrés Droite caractéristique du titre i :,, À chaque point est associé une date t En abscisse, la rentabilité du portefeuille de marché à cette date t :, En ordonnée, la rentabilité du titre i à cette date t :, Pente de la droite caractéristique Ordonnée de la droite caractéristique à l origine

11 Droite caractéristique d un titre, méthode des moindres carrés Droite caractéristique du titre i :,, À chaque point est associé une date t En abscisse, la rentabilité du portefeuille de marché à cette date t :, En ordonnée, la rentabilité du titre i à cette date t :, La droite caractéristique du titre est obtenu par un ajustement linéaire au nuage de points selon la méthode des moindres carrés R R it, it, i i Mt, Ordonnée de la droite caractéristique à l origine Distance verticale entre un point et la droite caractéristique Pente de la droite caractéristique 11

12 Droite caractéristique d un titre, méthode des moindres carrés Droite caractéristique du titre i :,, La droite caractéristique du titre est obtenu par un ajustement linéaire au nuage de points selon la méthode des moindres carrés : et minimisent la somme des carrés des écarts, :,, Pente de la droite caractéristique R R it, it, i i Mt, Ordonnée de la droite caractéristique à l origine Distance verticale entre un point et la droite caractéristique 12

13 13 Droite caractéristique d un titre et beta / la pratique Beta de l action Disney (source Bloomberg) Indice S&P 500 retenu pour approcher le portefeuille de marché Rentabilités mensuelles sur une période de 5 ans «raw beta» correspond au Beta historique «adjusted beta» = 2/3 raw beta + 1/3 x 1

14 Estimation des betas / retour à la moyenne Raw beta / beta brut : déterminé comme indiqué précédemment Bloomberg s appuie sur les travaux de Blume et de Vasicke Blume part de la constatation d un retour à la moyenne des betas estimés sur des périodes consécutives Blume, M. E. (1975). Betas and their regression tendencies. The Journal of Finance, 30(3), Blume, M. E. (1979). Betas and their regression tendencies: some further evidence. Journal of Finance,

15 Estimation des betas / retour à la moyenne Le tableau ci-dessous considère des betas estimés sur une période de 7 ans ( ) et regroupés en 4 groupes Le groupe 1 est constitué des actions avec le Beta le plus faible et ainsi de suite La dernière colonne représente les betas pour ces titres sur la période de 7 ans qui suit On constate un retour à la moyenne (sauf pour la catégorie 3) 15

16 Estimation des betas / biais de sélection Une partie de l effet observé est due au biais de sélection Illusion statistique, plus spécifiquement ici de biais de classement Prenons une série de grandeurs tirées de manière aléatoire, par exemple des tirages de dés L observation d une valeur extrême, disons 6, est (nécessairement) suivie d une valeur plus proche de la moyenne Si l on raisonne en termes de causalité, on dira que les fils des hommes grands ne sont pas aussi grands (relativement à la moyenne de leur génération) que leur père Ce qui parait d une logique «évidente» En sens inverse, une valeur moyenne, disons 3 ou 4, va être suivie d une valeur extrême 1,2 ou 5,6 avec une probabilité de 2/3 et on n a ainsi qu une probabilité de 1/3 de rester dans la moyenne On ne va bien sûr pas en déduire que les hommes moyens engendrent souvent des géants ou des nains Le sophisme est d autant plus apparent que la numérotation des faces du dé est arbitraire 16

17 Estimation des betas / biais de sélection Pour aller plus loin, voir Kahneman, p Concept de retour à la moyenne attribué à Francis Galton Regression to the mean Galton Selon les observations de Galton, si les parents mesurent 6 cm de plus que la moyenne, les enfants ne mesurent plus que 2/3 x 6 cm de plus que la moyenne Galton, F. (1886). "Regression towards mediocrity in hereditary stature". The Journal of the Anthropological Institute of Great Britain and Ireland 15: D où l origine du terme regression Galton, inventeur des concepts d écart-type et ayant retrouvé celui de corrélation (une invention française) Indispensable pour corriger du biais de sélection précédent L artéfact précédent survient dès que le coefficient de corrélation est inférieur à 1 Pour en revenir aux betas estimés, ils ne sont déterminés qu avec un bruit statistique et donc imparfaitement corrélés 17

18 Estimation des betas / biais de sélection Revenons maintenant aux betas ajustés et à l étude de Blume Le beta moyen étant de 1, la formule du beta ajustée: 2/3 beta estimé sur la période précédente + 1/3 x 1 On pourrait penser qu il y a un problème statistique de même nature dans le phénomène de retour à la moyenne des Betas Blume avait heureusement conscience de ce phénomène Il s agit en fait de ce qu on appelle un problème d erreur sur la variable explicative Qui tend à biaiser le coefficient reliant le beta d une période au beta de la période précédente Selon Blume, le phénomène subsiste même après les correctifs adaptés Il n y a bien sûr aucune raison pour que le coefficient 2/3 ne dépende pas de la période d estimation et du titre considéré 18

19 Estimation des betas / approche de Vasicek O. Vasicek «Adjusted Beta» (Vasicek) Vasicek, O. A. (1973). A NOTE ON USING CROSS SECTIONAL INFORMATION IN BAYESIAN ESTIMATION OF SECURITY BETAS. The Journal of Finance, 28(5), L idée est différente de celle de Blume Vasicek propose une approche bayésienne, selon laquelle, en l absence d information, on suppose que le beta est égal à un L estimateur du beta à partir de données historiques va être une moyenne pondérée du beta estimé et du beta déterminé a priori Poids dépendant du degré de précision des beta estimé et a priori Comme dans le cas de Blume, on ne voit pas pourquoi, on en resterait à des poids de 2/3 et 1/3 dans tous les cas de figure

20 Beta (ex-ante) d un titre, d un portefeuille On s intéresse maintenant aux rentabilités à venir et, Beta (ex-ante) du titre i Si augmente de %, augmente en moyenne de % Cov, covariance entre et variance de la rentabilité du portefeuille de marché : espérance de rentabilité du titre i et sont des variables aléatoires : on ne connaît pas les rentabilités à venir risque spécifique ou risque idiosyncratique du titre i De moyenne nulle Non corrélé avec 20

21 La théorie du marché du capital Risque de marché et risque idiosyncratique Décomposition du risque associé à la rentabilité du titre i D où : R E R E i i i M M i VarR Var i Ei i RM EM i VariRM i On a utilisé Var Var si a est constant. Var irm i VariRM2Cov irm, i Vari Var i i M i risque total risque de marché risque spécifique i 2 VarR M i Cov RM, i 0 i j i j risque spécifique ou idiosyncratique dû à des événements propres au titre 21,Cov, 0?

22 Beta d un actif sans risque, du portefeuille de marché, d un portefeuille de deux titres Actif sans risque Portefeuille de marché,, Beta d un portefeuille de titres,,, P X1 1 X 2 Beta d un portefeuille : moyenne pondérée des betas des titres le constituant. Coefficients de pondération : fraction de la richesse investie dans chaque titre 22

23 23 Modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) Relation entre l espérance de rentabilité d un titre i et son Beta MEDAF : modèle d évaluation des actifs financiers : espérance de rentabilité (ou «rentabilité attendue») du titre i taux d intérêt sans risque D un placement dont l écart-type du taux de rentabilité = 0 : espérance de rentabilité du portefeuille de marché : prime de risque (positive) Le MEDAF établit une relation affine entre les betas des titres et leur espérance de rentabilité

24 Modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) E R E R i f i M f Équation fondamentale du MEDAF MEDAF : Modèle d Évaluation Des Actifs Financiers Concerne tous les titres i Seul le risque de marché est rémunéré Relie espérance de rentabilité, beta du titre, taux sans risque et espérance de rentabilité du portefeuille de marché Ei Rf i EM Rf prime de risque E R i f i M risque de marché E M R M prix de marché du risque f 24

25 25 Modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) E R E R i f i M f MEDAF : Modèle d Évaluation Des Actifs Financiers CAPM : Capital Asset Pricing Model Ei Rf i EM Rf taux sans risque du titre i prime de risque Prime de risque :écart entre la rentabilité du portefeuille de marché et le taux sans risque Dans l équation, est le seul terme qui dépend du titre i.

26 26 Modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) Rappel : décomposition du risque d un titre Seul le risque de marché est rémunéré Var i i M i risque total risque de marché risque spécifique E R i f i M risque de marché Implications pour la stratégie des entreprises Le MEDAF donne la rentabilité attendue par les investisseurs Le risque spécifique non pris en compte par les investisseurs Conglomérats, assurance de la part des entreprises, de la gestion des risques par les banques? E M R M prix de marché du risque f Pente de la CML

27 27 Modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) /Security Market Line (SML) On se place dans un plan où le beta des portefeuilles est porté en abscisse Pour la CML, c est l écart-type des rentabilités L espérance des rentabilités en ordonnées Espérance de rentabilité Security Market Line E R E R i f i M f Pente de la SML = Actif sans risque Portefeuille de marché Beta des portefeuilles de titres

28 28 Modèle d évaluation des actifs financiers (MEDAF) Relation entre l espérance de rentabilité d un titre i et son niveau de risque MEDAF : modèle d évaluation des actifs financiers Précise le risque à prendre en compte Uniquement le risque de marché Relation affine entre espérance de rentabilité et beta Le Médaf va servir de critère pour l évaluation : De la performance d un titre De la performance d un portefeuille de titres De la performance de projets d investissement

29 Le modèle d évaluation des actifs financiers On va d abord donner l intuition du résultat fondamental, En cherchant au préalable à indiquer pourquoi le risque spécifique n est pas rémunéré Il «disparaît» dans les portefeuilles détenus par les investisseurs Une démonstration rigoureuse est donnée en annexe Elle fait intervenir des raisonnements financiers et des résultats sur les dérivées des fonctions La démonstration ne présente pas de difficulté particulière mais est trop longue pour être présentée en amphi. Elle est recommandée pour ceux qui veulent poursuivre des études en finance Elle ne fera pas l objet de question au partiel 29

30 30 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) La démonstration intuitive part de la décomposition des rentabilités Où est associé au risque de marché et est le risque spécifique Une première approche consiste à supposer que le risque spécifique est «diversifiable» Si les ne sont pas corrélés entre eux, si leur variance est constante et si les différents titres sont équipondérés, la variance du risque spécifique du portefeuille tend vers 0 Quand le nombre de titres tend vers l infini Ce risque pouvant être éliminé par les investisseurs, il n est demandé aucune prime de rentabilité pour ce risque

31 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) Démonstration intuitive (suite) L espérance de rentabilité du portefeuille Est donc identique à celle du portefeuille Ce second portefeuille est colinéaire au portefeuille de marché Comme tous les portefeuilles situés sur la CML et combinant portefeuille de marché et actif sans risque Voir transparent suivant On sait que pour un portefeuille sur la CML : 31

32 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) Démonstration intuitive (suite) Comme, Ce qui donne la relation annoncée On notera que seul le beta du titre, et pas la volatilité de la rentabilité détermine l espérance de rentabilité Le raisonnement précédent a deux faiblesses Il suppose que les risques spécifiques sont peu corrélés entre eux Prenons l exemple de Peugeot et de Renault : ce n est pas le cas Même en l absence de corrélation, les risques spécifiques ne disparaissent que pour des portefeuilles comportant une infinité d actifs 32

33 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) Démonstration intuitive (suite) Le raisonnement précédent a deux faiblesses Même en l absence de corrélation, les risques spécifiques ne disparaissent que pour des portefeuilles comportant une infinité d actifs Or le MEDAF vaut même pour un petit nombre d actifs On peut améliorer le raisonnement intuitif en revenant à l équilibre des marchés financiers À l équilibre les investisseurs ne demandent que de l actif sans risque et du portefeuille de marché La demande de risque spécifique est nulle Par ailleurs, l offre agrégée de risques spécifiques est nulle 33

34 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) On peut améliorer le raisonnement intuitif en revenant à l équilibre des marchés financiers Par ailleurs, l offre agrégé de risques spécifiques est nulle En effet (aux constantes près),, D où Comme, et L offre de risque spécifique est également nulle On peut donc «oublier» la présence de ce risque On remarque que l équation montre que le risque spécifique est plus que «diversifié» au niveau agrégé, il n existe tout simplement pas. 34

35 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) Rappel : portefeuilles sur la CML La CML représentée à droite est dans un plan (écart type, espérance) E P Idée de la démonstration rigoureuse : La courbe bleue représente les portefeuilles combinant le titre i et le portefeuille de marché E M E i M Frontière efficiente des actifs risqués Portefeuilles combinant i et M Les courbes bleues et rouges sont tangentes en M Voir transparents complémentaires en annexe R f i M Titre i P 35

36 La théorie du marché du capital : de la CML à la SML (Security Market Line) Rentabilité d un portefeuille de titres Linéarité de l espérance MEDAF appliqué aux titres 1et 2: D où :, E R E R E R E R 1 f 1 M f 2 f 2 M f E X R E R X R E R P f M f f M f E R X X E R P f M f Ceci est cohérent avec Voir transparents sur la décomposition du risque 36

37 Capital Market Line et Security Market Line Les portefeuilles sur la CML sont constitués d actif sans risque et de portefeuille de marché en quantité positive. R XR 1 X R, 1 X 0 P F M Remarques : Le risque spécifique au portefeuille R P est nul : Beta du portefeuille : 2 2 =VarR Var 1 X R 1 X 1 X Lien entre espérance et écart-type des rentabilités pour les portefeuilles sur la CML EM R F EP RF P M E R 1 X E R R E R P P M M P M P F M F F P M F On retrouve directement la relation entre espérance et beta (SML) 2 37

38 Security Market Line (SML) À l équilibre, tous les titres et tous les portefeuilles de titres devraient être situés sur la SML Les betas sont représentés sur l axe des abscisses Espérance de rentabilité Security Market Line Actif sans risque Portefeuille de marché Beta des portefeuilles de titres i

39 CML et SML : Récapitulatif et notations Pour les portefeuilles situés sur la CML uniquement C est-à-dire ceux qui combinent actif sans risque et portefeuille de marché Poly d exercices Pour tous les titres et tous les portefeuilles Comme, est le risque de marché ( ) Poly d exercices 39

40 40 La théorie du marché du capital mesures de performance Michael Jensen Alpha de Jensen E R E R J i i f i M f À l équilibre, tous les alpha devraient être nuls Si, titre i sous évalué. Devrait être acheté Alpha de Jensen positif Alpha de Jensen négatif L alpha de Jensen est une mesure de la distance à la SML

41 41 La théorie du marché du capital mesures de performance Indice de Treynor maximal pour les portefeuilles efficients E A R A f Jack L. Treynor E B E A E B B R f

42 On rappelle que la rentabilité d un portefeuille constitué d actif sans risque et de portefeuille de marché dans les proportions et est égale à 42 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Rappel des notations i : titre de rentabilité ou dans l ouvrage de référence M : portefeuille de marché de rentabilité (ou ) : espérances de rentabilité du titre i et du portefeuille de marché Variances et covariances 2 2 Var Ri i, Var RM M,Cov Ri, R M imi M CiM Notation du livre

43 43 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Les portefeuilles efficients sont composés du placement sans risque et de portefeuille de marché : : constante (quantité non aléatoire), notée : constante noté Considérons un titre de rentabilité Il est naturel de s intéresser à l écart entre la rentabilité de ce titre et les portefeuilles sur la frontière d efficience Si le titre est sur la frontière efficiente, cet écart est nul Le titre est sur ou en-dessous de la frontière efficiente Comment mesurer cette «distance»?

44 44 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Comment mesurer la «distance» entre et On considère l écart entre les valeurs prises par les rentabilités Pour différentes dates ou différentes valeurs possibles des rentabilités Comme on s intéresse à la distance, il est logique de considérer la valeur absolue La distance entre 2 et 3 est 1 et pas -1 Pour des raisons de simplicité mathématique, on choisit souvent des écarts quadratiques est dérivable en 0, ce qui n est pas le cas de On va ensuite pondérer ces écarts Par les probabilités d occurrence des écarts Approche prospective / utilisation de l espérance / régression linéaire Par le nombre de dates où on observe un écart donné Approche historique / écart quadratique moyen / moindre carrés ordinaires

45 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Régression linéaire : modalités et résultats Utilisation du critère rentabilité du titre i, rentabilité du portefeuille de marché Quantité toujours positive ou nulle Nulle si On va chercher de manière à réduire au maximum l écart entre et, On trouve :, Beta du titre par rapport au portefeuille On notera 45

46 46 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques, Ajustement de par une fonction affine de Conditions du premier ordre les dérivées du critère par rapport à et sont nulles Dérivée par rapport à : Ce qui donne

47 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Combinons les résultats précédents : Permet d écrire Il reste donc à minimiser en b : On obtient un polynôme de degré 2 en b i i M M i i M M E R E b E R E R E b E R E Cov 47

48 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Valeur du coefficient de régression minimise Le minimum s obtient en dérivant par rapport à Cov, ou avec les notations du livre coefficient de régression de par rapport à En finance, on parle de Beta du titre i et on le note, La référence au portefeuille de marché est implicite 48

49 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Avec :, «erreur», «résidu» En finance, risque spécifique ou risque idiosyncratique. L espérance du risque spécifique est nulle : Démonstration : Partons de la première équation. égalité des variables aléatoires implique égalité des espérances linéarité de l espérance : D où la nullité de l espérance du risque spécifique 49

50 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Le coefficient de corrélation linéaire entre le risque idiosyncratique et la rentabilité du portefeuille de marché est égal à 0. En d autres termes, le risque spécifique est non corrélé avec et d espérance nulle C est un «bruit» Vérifions cette propriété à titre d exercice D après la définition du coefficient de corrélation Il suffit de montrer que:, Ou, en revenant à la définition du risque spécifique, que : Cov Ri irm Ei iem, R M 0 constante 50

51 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Cov Ri irm Ei iem, R M 0? constante Cov Cov Cov bilinéarité de la covariance covariance entre une variable aléatoire et une constante est nulle Cov Cov car : i R i RM Ri RM 2 Cov R, R Cov, Cov, M M M 51

52 52 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques La régression linéaire fait intervenir des espérances mathématiques Au niveau de la fonction objectif min 2 ab, E R i a br M Au niveau des résultats Cov R i, RM E RiRM E Ri E RM b i M E RM ERM a i E Ri ie RM Comment déterminer des espérances mathématiques?

53 53 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Calcul des espérances de rentabilité de titres? Rentabilité entre t et t+1 du titre i,,,,,, variable aléatoire Notations du livre :,, On cherche à évaluer Mais aussi, Il faut calculer pour déterminer Utilisation d observations passées des rentabilités

54 54 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Rentabilités courante et passées du titre i,,,, Rentabilité passées indice S&P500, rentabilités moyenne ou glissante Calculée entre la date courante et la date Intervalle de temps de longueur Pour simplifier les notations, il n est fait référence dans ni à la date courante, ni au nombre d observations De même, on peut calculer la rentabilité moyenne du portefeuille de marché

55 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques 1 1 T i i, tn i, t1 T n0 R R E R La moyenne des rentabilités passées est une bonne approximation de l espérance de la rentabilité sur la période à venir Quand la moyenne des rentabilités historiques est prise sur une «longue période» Plus précisément quand Formellement, Logiciel R Une des variantes de la loi des grands nombres Nombreuses hypothèses, pas forcément vérifiées! 55

56 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques 1 1 T i i, tn i, t1 T n0 R R E R Sous certaines hypothèses sur les rentabilités Approximation de l espérance par la moyenne historique,,,, ont la même loi de probabilité Les lois de probabilité ne changent pas au cours du temps Rentabilités future, courante et passées non corrélées Coefficients de corrélation entre rentabilités égaux à 0 Il s agit des rentabilités du titre i à différentes périodes Hypothèses facilement compréhensibles Cov Rit, 1 n, Rit, 1m 0, n, m 0,, T 1, n m Quelques points de statistique sont laissés de côté 56

57 57 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Revenons au problème de la régression linéaire min 2, E i R i i i ir M Approximation de l espérance par la moyenne : min 1 T T 1 2 ab, it, n Mt, n n0 Estimation d un modèle linéaire par la méthode des moindres carrés Les critères de l espérance et de la moyenne historique étant proches Les valeurs obtenues pour et seront proches Pour des grandes valeurs de R abr

58 Beta d un titre, d un portefeuille, aspects mathématiques Deux approches complémentaires Droite caractéristique, moindres carrés Ex-post, rentabilités historiques ou réalisées, rétrospectif (tourné vers le passé) Données disponibles : calculs faciles, moyennes historiques Régression linéaire Ex-ante, prospectif (tourné vers le futur) Ce qu il faut pour la prise de décision Données non disponibles, espérance mathématique Approche statistique «classique» universitaire Stationnarité : le futur reproduit le passé On peut alors utiliser les données passées pour estimer les données ex-ante Statistique inférentielle 58

59 Validation empirique du MEDAF Dans notre approche, les rentabilités des investissements sont aléatoires Leurs lois de probabilités ne changent pas au cours du temps I, at any rate, am convinced that He does not throw dice. Albert Einstein, 1926 A. Einstein (1921) Einstein, stop telling God what to do! Niels Bohr Niels Bohr 59

60 Estimation des écart-types des rentabilités Bloomberg fournit d autres informations sur les titres notamment des mesures de l écart-type des taux de rentabilité Approches historiques, basées sur des moyennes glissantes Comme pour les espérances de rentabilité Approches prospectives Utilisant les prix des options financières qui dépendent de la volatilité future telle que perçue par les opérateurs de marché On donnera également un aperçu d autres méthodes couramment utilisées pour évaluer ces écart-types Bourses : calcul de dépôts de garantie ou marges initiales Banques : mise à l échelle des données pour l évaluation des risques de marché (Value at Risk) On donne alors plus de poids aux observations récentes 60

61 61 Estimation des écart-types des rentabilités Volatilité de l action Disney Périodicité hebdomadaire Volatilités glissantes Plusieurs longueurs de fenêtres 10, 30, 50, 100 semaines Plus grande stabilité temporelle avec des longues fenêtres Ici, écart type des rentabilités de l ordre de 28% À droite, volatilités déterminés à partir des marchés d options Source Bloomberg

62 62 Estimation des écart-types des rentabilités Volatilité ou écart-type de la rentabilité d un titre rentabilité aléatoire espérance de rentabilité écart-type (ou volatilité) de la rentabilité Utilisation de données historiques pour déterminer Comme pour la détermination des Beta Ou de l espérance de rentabilité (rappel) rentabilité observée à la date moyenne empirique (ou historique) des volatilités

63 Estimation des écart-types des rentabilités On peut définir une volatilité historique Avec les mêmes hypothèses que précédemment Plusieurs périodicités peuvent être envisagées pour Quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, Fenêtres glissantes, Moyennes pondérées (Lissage exponentiel, filtrage) EWMA : Exponential Weighted Moving Average Couramment utilisé pour la prévision de la volatilité (JP Morgan) : facteur d amortissement (decay factor) Estimation ponctuelle : 63

64 Estimation des écart-types des rentabilités L approche EWMA a pour effet de donner plus de poids aux observations récentes Elle va de pair avec l idée que les volatilités fluctuent au cours de temps La volatilité n est plus alors un paramètre (constant) L approche EWMA va avoir pour objet de déterminer la volatilité aujourd hui Dans ce cas comme quand on utilise des périodes d estimation glissantes pour les betas, on ne pense pas que les «paramètres» du modèle restent constants au cours du temps Le futur ne reproduit pas nécessairement le passé qui est «mouvant» 64

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface

Table des matières. I Mise à niveau 11. Préface Table des matières Préface v I Mise à niveau 11 1 Bases du calcul commercial 13 1.1 Alphabet grec...................................... 13 1.2 Symboles mathématiques............................... 14 1.3

Plus en détail

Le risque Idiosyncrasique

Le risque Idiosyncrasique Le risque Idiosyncrasique -Pierre CADESTIN -Magali DRIGHES -Raphael MINATO -Mathieu SELLES 1 Introduction Risque idiosyncrasique : risque non pris en compte dans le risque de marché (indépendant des phénomènes

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

un environnement économique et politique

un environnement économique et politique Vision d un économiste sur le risque agricole et sa gestion un sol un climat un environnement économique et politique Jean Cordier Professeur Agrocampus Ouest Séminaire GIS GC HP2E Prise en compte du risque

Plus en détail

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions

Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions Stratégie Best Styles ou comment capturer au mieux les primes de risque sur les marchés d actions La recherche des primes de risque constitue une stratégie relativement courante sur les marchés obligataires

Plus en détail

Gestion de Portefeuille. Mesures de Performance Ajustées du Risque

Gestion de Portefeuille. Mesures de Performance Ajustées du Risque Gestion de Portefeuille Mesures de Performance Ajustées du Risque Le Ratio de Sharpe La mesure de performance (ajustée du risque) la plus utilisée Rappel: Propriétés du ratio de Sharpe Mesure de la stratégie:

Plus en détail

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement...

Table des matières. Avant-propos. Chapitre 2 L actualisation... 21. Chapitre 1 L intérêt... 1. Chapitre 3 Les annuités... 33 III. Entraînement... III Table des matières Avant-propos Remerciements................................. Les auteurs..................................... Chapitre 1 L intérêt............................. 1 1. Mise en situation...........................

Plus en détail

www.styleanalytics.com

www.styleanalytics.com www.styleanalytics.com Style Analytics EuroPerformance a le plaisir de vous présenter Style Analytics, outil de mesure des risques et de la performance des fonds d investissement. Style Analytics offre

Plus en détail

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches

DCG 6. Finance d entreprise. L essentiel en fiches DCG 6 Finance d entreprise L essentiel en fiches DCG DSCG Collection «Express Expertise comptable» J.-F. Bocquillon, M. Mariage, Introduction au droit DCG 1 L. Siné, Droit des sociétés DCG 2 V. Roy, Droit

Plus en détail

Introduction à l approche bootstrap

Introduction à l approche bootstrap Introduction à l approche bootstrap Irène Buvat U494 INSERM buvat@imedjussieufr 25 septembre 2000 Introduction à l approche bootstrap - Irène Buvat - 21/9/00-1 Plan du cours Qu est-ce que le bootstrap?

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

PROJET DE GESTION PORTEFEUILLE. Evaluation d une Stratégie de Trading

PROJET DE GESTION PORTEFEUILLE. Evaluation d une Stratégie de Trading PROJET DE GESTION PORTEFEUILLE Evaluation d une Stratégie de Trading Encadré par M. Philippe Bernard Master 1 Economie Appliquée-Ingénierie Economique et Financière Taylan Kunal 2011-2012 Sommaire 1) Introduction

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle

Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Le théorème des deux fonds et la gestion indicielle Philippe Bernard Ingénierie Economique& Financière Université Paris-Dauphine mars 2013 Les premiers fonds indiciels futent lancés aux Etats-Unis par

Plus en détail

Gestion obligataire passive

Gestion obligataire passive Finance 1 Université d Evry Séance 7 Gestion obligataire passive Philippe Priaulet L efficience des marchés Stratégies passives Qu est-ce qu un bon benchmark? Réplication simple Réplication par échantillonnage

Plus en détail

Table des matières. l a r c i e r

Table des matières. l a r c i e r Chapitre 1 Introduction... 1 1.1. Objectifs et structure du livre.... 1 1.2. Qu est-ce que la gestion de portefeuille?.... 2 1.3. Qu est-ce que «investir»?.... 3 1.4. Canalisation des flux d épargne et

Plus en détail

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone...

Liste des notes techniques... xxi Liste des encadrés... xxiii Préface à l édition internationale... xxv Préface à l édition francophone... Liste des notes techniques.................... xxi Liste des encadrés....................... xxiii Préface à l édition internationale.................. xxv Préface à l édition francophone..................

Plus en détail

Exercice : la frontière des portefeuilles optimaux sans actif certain

Exercice : la frontière des portefeuilles optimaux sans actif certain Exercice : la frontière des portefeuilles optimaux sans actif certain Philippe Bernard Ingénierie Economique & Financière Université Paris-Dauphine Février 0 On considère un univers de titres constitué

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX. Corrigés des cas : Emprunts

CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX. Corrigés des cas : Emprunts CORRIGES DES CAS TRANSVERSAUX Corrigés des cas : Emprunts Remboursement par versements périodiques constants - Cas E1 Objectifs : Construire un échéancier et en changer la périodicité, Renégocier un emprunt.

Plus en détail

Note:... Q1 :... Q2 :... Q3 :... Q4 :... Bonus :... Total :...

Note:... Q1 :... Q2 :... Q3 :... Q4 :... Bonus :... Total :... FACUL S HAUS US COMMRCIALS L'UNIVRSI LAUSANN Professeurs :. Andrei C. Bobtcheff Matière : Principes généraux de finance Session : té Informations générales: o ocumentation autorisée. o Calculatrices autorisées

Plus en détail

Nombre dérivé et tangente

Nombre dérivé et tangente Nombre dérivé et tangente I) Interprétation graphique 1) Taux de variation d une fonction en un point. Soit une fonction définie sur un intervalle I contenant le nombre réel a, soit (C) sa courbe représentative

Plus en détail

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING»

LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» LA NOTATION STATISTIQUE DES EMPRUNTEURS OU «SCORING» Gilbert Saporta Professeur de Statistique Appliquée Conservatoire National des Arts et Métiers Dans leur quasi totalité, les banques et organismes financiers

Plus en détail

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE Eléments d appréciation du prix de rachat des CCI émis par la CRCAM d Aquitaine dans le cadre de l approbation par l'assemblée générale des sociétaires,

Plus en détail

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations

Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Théorie Financière 2. Valeur actuelle Evaluation d obligations Objectifs de la session. Comprendre les calculs de Valeur Actuelle (VA, Present Value, PV) Formule générale, facteur d actualisation (discount

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities

Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Does it pay to improve Corporate Governance? An empirical analysis of European Equities Joseph GAWER NATIXIS Asset Management Université Paris Dauphine joseph.gawer@am.natixis.com Association Française

Plus en détail

Travail de projet sur VBA

Travail de projet sur VBA Travail de projet sur VBA Calcul du Ratio de Sharpe Page 1 sur 25 Table des matières : 1. Introduction 3 2. Démarche générale 3 2.1 Récolte de données 3 2.2 Calculs de rendements 4 2.3 Calculs de volatilités

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011

Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations. 12 Mai 2011 Exchange Traded Funds (ETF) Mécanismes et principales utilisations 12 Mai 2011 Sommaire I Présentation du marché des ETF II Construction des ETF III Principales utilisations IV Les ETF dans le contexte

Plus en détail

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.

Soit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée. ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne

Chapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne hapitre 2/ La fonction de consommation et la fonction d épargne I : La fonction de consommation keynésienne II : Validations et limites de la fonction de consommation keynésienne III : Le choix de consommation

Plus en détail

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG

EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Exploitations pédagogiques du tableur en STG Académie de Créteil 2006 1 EXPLOITATIONS PEDAGOGIQUES DU TABLEUR EN STG Commission inter-irem lycées techniques contact : dutarte@club-internet.fr La maquette

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Propriétés des options sur actions

Propriétés des options sur actions Propriétés des options sur actions Bornes supérieure et inférieure du premium / Parité call put 1 / 1 Taux d intérêt, capitalisation, actualisation Taux d intéret composés Du point de vue de l investisseur,

Plus en détail

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061

Value at Risk. CNAM GFN 206 Gestion d actifs et des risques. Grégory Taillard. 27 février & 13 mars 20061 Value at Risk 27 février & 13 mars 20061 CNAM Gréory Taillard CNAM Master Finance de marché et estion de capitaux 2 Value at Risk Biblioraphie Jorion, Philippe, «Value at Risk: The New Benchmark for Manain

Plus en détail

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ

L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ L ANALYSE EN COMPOSANTES PRINCIPALES (A.C.P.) Pierre-Louis GONZALEZ INTRODUCTION Données : n individus observés sur p variables quantitatives. L A.C.P. permet d eplorer les liaisons entre variables et

Plus en détail

Problèmes de crédit et coûts de financement

Problèmes de crédit et coûts de financement Chapitre 9 Problèmes de crédit et coûts de financement Ce chapitre aborde un ensemble de préoccupations devenues essentielles sur les marchés dedérivésdecréditdepuislacriseducréditde2007.lapremièredecespréoccupations

Plus en détail

Chapitre 3 : Le budget des ventes. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 3

Chapitre 3 : Le budget des ventes. Marie Gies - Contrôle de gestion et gestion prévisionnelle - Chapitre 3 Chapitre 3 : Le budget des ventes Introduction 2 Rappel des différents budgets opérationnels - budget des ventes (chapitre 3) - budget de production (chapitre 4) - budget des approvisionnements et des

Plus en détail

Session : Coût du capital

Session : Coût du capital Session : Coût du capital 1 Objectifs Signification du coût du capital Mesure du coût du capital Exemple illustratif de calcul du coût du capital. 2 Capital fourni par les actionnaires ou les banques L

Plus en détail

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison)

LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) Université de Lorraine Faculté des Sciences et Technologies MASTER 2 IMOI, parcours AD et MF Année 2013/2014 Ecole des Mines de Nancy LISTE D EXERCICES 2 (à la maison) 2.1 Un particulier place 500 euros

Plus en détail

MERCER INVESTIR. La gestion actions en beta-test SEPTEMBRE 2013

MERCER INVESTIR. La gestion actions en beta-test SEPTEMBRE 2013 MERCER INVESTIR SEPTEMBRE 2013 La gestion actions en beta-test Avertissement : Cette publication est un état des lieux sur la gestion smart beta qui n engage que son auteur, elle s adresse aux professionnels

Plus en détail

Dérivés Financiers Contrats à terme

Dérivés Financiers Contrats à terme Dérivés Financiers Contrats à terme Mécanique des marchés à terme 1) Supposons que vous prenez une position courte sur un contrat à terme, pour vendre de l argent en juillet à 10,20 par once, sur le New

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

Théorie des sondages : cours 5

Théorie des sondages : cours 5 Théorie des sondages : cours 5 Camelia Goga IMB, Université de Bourgogne e-mail : camelia.goga@u-bourgogne.fr Master Besançon-2010 Chapitre 5 : Techniques de redressement 1. poststratification 2. l estimateur

Plus en détail

table des matières PARtie i introduction Notations courantes... XXIII Les auteurs... XXV Avant-propos... XXVII Remerciements...

table des matières PARtie i introduction Notations courantes... XXIII Les auteurs... XXV Avant-propos... XXVII Remerciements... table des matières Notations courantes............................................................... XXIII Les auteurs......................................................................... XXV Avant-propos.......................................................................

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Outils théoriques du modèle standard. MASTER 2003 Paris IX [Dauphine] François Jubin

Outils théoriques du modèle standard. MASTER 2003 Paris IX [Dauphine] François Jubin Outils théoriques du modèle standard MASTER 2003 Paris IX [Dauphine] François Jubin Le portefeuille : la notion centrale du modèle standard On ne s intéresse pas ici à la dynamique du prix d un titre mais

Plus en détail

SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE

SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE SOMMAIRE OPÉRATIONS COURANTES OPÉRATIONS D INVENTAIRE 1 Factures de doit p. 9 Processus 1 2 Réductions sur factures de doit p. 11 Processus 1 3 Frais accessoires sur factures p. 13 Processus 1 4 Comptabilisation

Plus en détail

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE

EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE EXERCICES - ANALYSE GÉNÉRALE OLIVIER COLLIER Exercice 1 (2012) Une entreprise veut faire un prêt de S euros auprès d une banque au taux annuel composé r. Le remboursement sera effectué en n années par

Plus en détail

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières

Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières La gamme de fonds «Finance Comportementale» de JPMorgan Asset Management : Une approche rationnelle Investir dans un monde où la psychologie affecte les décisions financières Document réservé aux professionnels

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Fondements de Finance

Fondements de Finance Programme Grande Ecole Fondements de Finance Chapitre 5 : L évaluation des actions Cours proposé par Fahmi Ben Abdelkader Version étudiants Mars 2012 Valorisation des actifs financiers 1 Les taux d intérêt

Plus en détail

Création de valeur et capital-investissement

Création de valeur et capital-investissement Sciences de gestion Synthèse de cours & exercices corrigés Création de valeur et capital-investissement Un panorama complet des méthodes traditionnelles et modernes de création de valeur (EVA, profit économique,

Plus en détail

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité

Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité Modèle GARCH Application à la prévision de la volatilité Olivier Roustant Ecole des Mines de St-Etienne 3A - Finance Quantitative Décembre 2007 1 Objectifs Améliorer la modélisation de Black et Scholes

Plus en détail

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France

Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Étude des résultats des investisseurs particuliers sur le trading de CFD et de Forex en France Le 13 octobre 2014 Autorité des marchés financiers 17, place de la Bourse 75082 Paris cedex 02 Tél. : 01 53

Plus en détail

Les matières premières : une classe d actifs à part entière?

Les matières premières : une classe d actifs à part entière? Les matières premières : une classe d actifs à part entière? PHILIPPE MONGARS, CHRISTOPHE MARCHAL-DOMBRAT Direction des Opérations de marché Service de Suivi et d Animation des marchés L intérêt des investisseurs

Plus en détail

Actuariat I ACT2121. septième séance. Arthur Charpentier. Automne 2012. charpentier.arthur@uqam.ca. http ://freakonometrics.blog.free.

Actuariat I ACT2121. septième séance. Arthur Charpentier. Automne 2012. charpentier.arthur@uqam.ca. http ://freakonometrics.blog.free. Actuariat I ACT2121 septième séance Arthur Charpentier charpentier.arthur@uqam.ca http ://freakonometrics.blog.free.fr/ Automne 2012 1 Exercice 1 En analysant le temps d attente X avant un certain événement

Plus en détail

Méthodes de la gestion indicielle

Méthodes de la gestion indicielle Méthodes de la gestion indicielle La gestion répliquante : Ce type de gestion indicielle peut être mis en œuvre par trois manières, soit par une réplication pure, une réplication synthétique, ou une réplication

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers

Plus en détail

Pourquoi et comment investir dans les unités de compte?

Pourquoi et comment investir dans les unités de compte? Pourquoi et comment investir dans les unités de compte? Direction de l Epargne Patrimoniale - Offre Financière Avril 2013 Préambule Quelques règles simples à retenir pour investir dans les unités de compte

Plus en détail

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles

Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Annexe commune aux séries ES, L et S : boîtes et quantiles Quantiles En statistique, pour toute série numérique de données à valeurs dans un intervalle I, on définit la fonction quantile Q, de [,1] dans

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Correction du baccalauréat STMG Polynésie 17 juin 2014

Correction du baccalauréat STMG Polynésie 17 juin 2014 Correction du baccalauréat STMG Polynésie 17 juin 2014 EXERCICE 1 Cet exercice est un Q.C.M. 4 points 1. La valeur d une action cotée en Bourse a baissé de 37,5 %. Le coefficient multiplicateur associé

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES. Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p.

TABLE DES MATIÈRES. Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p. STATISTIQUE THÉORIQUE ET APPLIQUÉE Tome 2 Inférence statistique à une et à deux dimensions Pierre Dagnelie TABLE DES MATIÈRES Bruxelles, De Boeck, 2011, 736 p. ISBN 978-2-8041-6336-5 De Boeck Services,

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES

MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES MATHÉMATIQUES FINANCIÈRES Table des matières Version 2012 Lang Fred 1 Intérêts et taux 2 1.1 Définitions et notations................................ 2 1.2 Intérêt simple......................................

Plus en détail

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES Université Paris 13 Cours de Statistiques et Econométrie I UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 Licence de Sciences Economiques L3 Premier semestre TESTS PARAMÉTRIQUES Remarque: les exercices 2,

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Résumé des communications des Intervenants

Résumé des communications des Intervenants Enseignements de la 1ere semaine (du 01 au 07 décembre 2014) I. Titre du cours : Introduction au calcul stochastique pour la finance Intervenante : Prof. M hamed EDDAHBI Dans le calcul différentiel dit

Plus en détail

Ce document synthétise les principaux aspects de DayTrader Live, le service le plus haut de gamme de DayByDay.

Ce document synthétise les principaux aspects de DayTrader Live, le service le plus haut de gamme de DayByDay. Bienvenue chez DayByDay, Ce document synthétise les principaux aspects de DayTrader Live, le service le plus haut de gamme de DayByDay. Il est en deux parties : - Les idées de trading : quels sont les

Plus en détail

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine.

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. TABLE DES MATIÈRES 1 Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. Paul Milan LMA Seconde le 12 décembre 2011 Table des matières 1 Fonction numérique 2 1.1 Introduction.................................

Plus en détail

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital.

TURBOS WARRANTS CERTIFICATS. Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. TURBOS WARRANTS CERTIFICATS Les Turbos Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits non garantis en capital. 2 LES TURBOS 1. Introduction Que sont les Turbos? Les Turbos sont des produits

Plus en détail

CNAM 2002-2003 2léments de cours Bonus-malus et Crédibilité

CNAM 2002-2003 2léments de cours Bonus-malus et Crédibilité 1 CNAM 2002-2003 2léments de cours Bonus-malus et Crédibilité Une situation fréquente en pratique est de disposer non pas d un résultat mais de plusieurs. Le cas se présente en assurance, par exemple :

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Loi binomiale Lois normales

Loi binomiale Lois normales Loi binomiale Lois normales Christophe ROSSIGNOL Année scolaire 204/205 Table des matières Rappels sur la loi binomiale 2. Loi de Bernoulli............................................ 2.2 Schéma de Bernoulli

Plus en détail

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013

Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 Un essai de mesure de la ponction actionnariale note hussonet n 63, 7 novembre 2013 L objectif de cette note est de présenter une mesure de la ponction actionnariale. Son point de départ est un double

Plus en détail

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01)

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01) (19) TEPZZ 8 8 4_A_T (11) EP 2 838 241 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 18.02.1 Bulletin 1/08 (1) Int Cl.: H04L 29/06 (06.01) G06F 21/ (13.01) (21) Numéro de dépôt: 141781.4

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital

Les Turbos. Guide Pédagogique. Produits à effet de levier avec barrière désactivante. Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos Guide Pédagogique Produits à effet de levier avec barrière désactivante Produits présentant un risque de perte en capital Les Turbos 2 Sommaire Introduction : Que sont les Turbos? 1. Les caractéristiques

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Évaluation de la régression bornée

Évaluation de la régression bornée Thierry Foucart UMR 6086, Université de Poitiers, S P 2 M I, bd 3 téléport 2 BP 179, 86960 Futuroscope, Cedex FRANCE Résumé. le modèle linéaire est très fréquemment utilisé en statistique et particulièrement

Plus en détail

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels Etab=MK3, Timbre=G430, TimbreDansAdresse=Vrai, Version=W2000/Charte7, VersionTravail=W2000/Charte7 Direction des Études et Synthèses Économiques Département des Comptes Nationaux Division des Comptes Trimestriels

Plus en détail

Chapitre 14 Cours à terme et futures. Plan

Chapitre 14 Cours à terme et futures. Plan hapitre 14 ours à terme et futures Plan Différences entre contrat à terme et contrat de future Fonction économique des marchés de futures Rôle des spéculateurs Futures de matières premières Relation entre

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES Christophe Mianné, Luc François Sommaire Notre activité Nos atouts La gestion du risque Conclusion 2 Notre activité 3 Les métiers Distribution de produits dérivés actions

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Chapitre 5. Calculs financiers. 5.1 Introduction - notations

Chapitre 5. Calculs financiers. 5.1 Introduction - notations Chapitre 5 Calculs financiers 5.1 Introduction - notations Sur un marché économique, des acteurs peuvent prêter ou emprunter un capital (une somme d argent) en contrepartie de quoi ils perçoivent ou respectivement

Plus en détail

Processus et stratégie d investissement

Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity Recherche de performance par le «stock picking» Processus et stratégie d investissement FCP Bryan Garnier Long Short Equity TABLE DES MATIERES Introduction 2 I Méthodologie

Plus en détail