Interprétation des résultats d études observationnelles

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Interprétation des résultats d études observationnelles"

Transcription

1 Interprétation des résultats d études observationnelles DESC Pathologie Infectieuse et Tropicale Module Épidémiologie, Prévention (hors vaccinologie) Sarah Tubiana 17/04/2014 CIC, hôpital Bichat Claude Bernard, Université Denis Diderot, Paris 7 IAME, Inserm UMR

2 Classification des études épidémiologiques L'investigateur impose t-il une exposition? OUI NON Etudes expérimentales Etudes observationnelles Randomisation? Existence d'un groupe contrôle (comparateur)? OUI NON OUI NON Essai contrôlé randomisé Essai non randomisé Etudes analytiques/ Etudes descriptives ou études quasiexpérimentales étiologiques Etudes transversales Etudes de cohortes Etudes cas témoins 2

3 Illustration à partir d une problématique clinique: Bactériémie à Staphylococcus aureus et risque d endocardite infectieuse (EI) 3

4 Bactériémies à Staphylococcus aureus et EI Incidence des bactériémies: cas pour PA 3 principaux microorganismes: Escherichia coli 35/10 5 /year Staphylococcus aureus (BSA) 25/10 5 /year FREQUENT Streptococcus pneumoniae 10/10 5 /year Sources d infection des BSA : Health care associated 60-70% Nosocomial 45-50% Non nosocomial 5-20% Community acquired 30-40% Laupland KB. CMI 2013 Rio A. CID 2009 Wisplinghoff H. CID 2004 Fowler VG. Arch Intern Med

5 Bactériémies à Staphylococcus aureus et EI «Bactériémies compliquées» : 43-70% Infection endovasculaire Localisations secondaires EI chez 5-17% des patients BSA RARE Poorest outcome in SAB patients (death in 30-40%) GRAVE Need to early detect IE in order to adapt therapy (antimicrobial therapy, surgery) 5

6 Chez quels patients faut-il particulièrement insister pour l échographie cardiaque? Absence de consensus : ETT? ETO? Systématique chez tous les patients avec BSA? Chez les patients à «risque élevé»? Identification des patients avec BSA les plus à risque de développer une EI 6

7 Quelles types d études épidémiologiques pour répondre à cette question? L'investigateur impose t-il une exposition? OUI NON Etudes expérimentales Etudes observationnelles Randomisation? Existence d'un groupe contrôle (comparateur)? OUI NON OUI NON Essai contrôlé randomisé Essai non randomisé Etudes analytiques/ Etudes descriptives ou études quasiexpérimentales étiologiques Etudes transversales Etudes de cohortes Etudes cas témoins 7

8 Quelles types d études épidémiologiques pour répondre à cette question? 8

9 Etudes observationnelles analytiques Plusieurs schémas d études peuvent être proposés: Etudes cas-témoins Études de cohortes Etudes transversales Tous reposent sur la comparaison de deux groupes (au moins) Visent à mettre en évidence une relation entre un (des) facteur(s) d exposition et un (des) évènement(s) d intérêt Chaque schéma présente des avantages et des inconvénients Chacun expose éventuellement à des biais différents 9

10 Préalables pour les 3 types d études Identification de la population d étude Choix de l évènement d intérêt Identification des facteurs d exposition 10

11 Préalables pour les 3 types d études: Identification de la population d étude Population cible Ensemble des sujets visés par l étude pour lesquels les résultats pourront être généralisés (ex: ensemble des patients avec BSA définie par 1 hémoc. positive) population cible 11

12 Préalables pour les 3 types d études: Identification de la population d étude Population cible Ensemble des sujets visés par l étude pour lesquels les résultats pourront être généralisés (ex: ensemble des patients avec BSA définie par 1 hémoc. positive) Population source Ensemble des sujets à partir desquels va être constitué l échantillon (ex: Patients adultes avec BSA hospitalisés dans 1 ou +eurs CH ) population cible population source 12

13 Préalables pour les 3 types d études: Identification de la population d étude Population cible Ensemble des sujets visés par l étude pour lesquels les résultats pourront être généralisés (ex: ensemble des patients avec BSA définie par 1 hémoc. positive) Population source Ensemble des sujets à partir desquels va être constitué l échantillon (ex: Patients adultes avec BSA hospitalisés dans 1 ou +eurs CH) Population d étude Ensemble de la population source ou échantillonnage représentatif Spécification des critères d inclusion/non inclusion /exclusion Population d étude population cible population source 13

14 exemples de population d étude 14

15 Préalables pour les 3 types d études Identification de la population d étude Choix de l évènement d intérêt Identification des facteurs d exposition 15

16 Préalables pour les 3 types d études: Choix de l évènement d intérêt Evènement d intérêt (critère de jugement) Simple ou composite Mortalité ou morbidité Définition clinique, biologique, histologique Le recueil doit être: Précis Objectif, mesuré avec un outil validé et fiable Standardisé, utilisation des mêmes outils pour tous les sujets En aveugle du groupe d exposition (si outil objectif inexistant) Daté au cours du suivi (importance de la temporalité Exposition-Evènement) 16

17 exemples d évènements d intérêt EI certaine selon Duke EI certaine selon Duke-Li BSA «compliquée» EI définie à l écho 17

18 Microorganisme Preuve de l atteinte cardiaque IE exclue Si autre étiologie ou disparition des symptômes <4 j ATB ou abs de signes évocateurs chir/autopsie <4 j ATB ou IE non possible

19 Préalables pour les 3 types d études Identification de la population d étude Choix de l évènement d intérêt Identification des facteurs d exposition 19

20 Préalables pour les 3 types d études: Identification des facteurs d exposition Facteurs d exposition Mesures uniques ou répétées Qualité moindre en cas de recueil rétrospectif Le recueil doit être: Précis, intensité sur plusieurs niveaux d exposition Objectif, mesuré avec un outil validé et fiable (questionnaire, appareil de mesure, explorations fonctionnelles, prélèvements ) En aveugle de l évènement (si outil objectif inexistant) Daté, durée, changements 20

21 exemples de facteur d exposition Facteurs d exposition antérieur à l acquisition de l EI : antérieur à la BSA (toxicomanie IV, valvulopathie) ou concomitant à la BSA (fièvre prolongée ou bactériémie persistente) 21

22 Classification des études épidémiologiques L'investigateur impose t-il une exposition? OUI NON Etudes expérimentales Etudes observationnelles Randomisation? Existence d'un groupe contrôle (comparateur)? OUI NON OUI NON Essai contrôlé randomisé Essai non randomisé Etudes analytiques/ Etudes descriptives ou études quasiexpérimentales étiologiques Etudes transversales Etudes de cohortes Etudes cas témoins 22

23 Etudes de type Cas Témoins 23

24 Etudes de type Cas Témoins Principe 1/2 Constitution de deux groupes de sujets en fonction de leur statut vis-à-vis de l évènement d intérêt : Sujets présentant l évènement (Cas) Sujets ne présentant pas l évènement (Témoins) Comparaison de la fréquence de l exposition antérieure à un facteur donné dans chacun des groupes (recueil rétrospectif) 24

25 Etudes de type Cas Témoins Principe 2/2 Exposés Non exposés Malades Cas Exposés Non exposés Exposition recherchée dans le passé Non Malades Témoins Constitution des deux groupes Passé Recueil des informations 25

26 Etudes de type Cas Témoins Principe 2/2 Diabète ou Fièvre prolongée Absence de diabète ou Fièvre prolongée EI Diabète ou Fièvre prolongée Absence de diabète ou Fièvre prolongée Exposition recherchée dans le passé Non EI Constitution des deux groupes Passé Recueil des informations La maladie étudiée est l EI au sein d une population de BSA Les témoins sont «non malades» pour EI 26

27 Etudes de type Cas Témoins Méthodologie 1/4 Sélection des cas (=sujets présentant l évènement) Cas incidents (inclusion dans l étude au moment du diagnostic) Cas prévalents (malade avant d être inclus dans l étude. C est donc un cas incident ayant survécu ou n ayant pas été perdu de vue à la date d inclusion dans l étude) Source des cas Dossiers médicaux Registres Certificats de décès 27

28 Etudes de type Cas Témoins Méthodologie 2/4 Sélection des témoins (=indemnes de l évènement) Issus de la même population que les cas L opportunité d être exposé doit être la même chez les cas et les témoins Sélection des témoins indépendante de l existence ou non d une exposition Source des témoins Population générale Sujets hospitalisés Entourage des cas 1 ou plusieurs groupes témoins Exemple : EI exclues (Classification de Duke-Li) ou EI possibles + EI exclues 28

29 Appariement des témoins Chaque cas peut être apparié avec 1 ou +eurs témoins ayant des caractéristiques communes: Objectif Sexe, âge, lieu de résidence Autres FDR connus considérés comme importants = F de confusion potentiels Assurer la similitude des cas et des témoins pour des FDC associés à l exposition et à l évènement d intérêt Etudes de type Cas Témoins Méthodologie 3/4 29

30 Etudes de type Cas Témoins Méthodologie 4/4 Avantages de l appariement Contrôle de facteurs de confusion y compris facteurs difficiles à mesurer Gain de puissance Limites de l appariement Choix de l appariement irréversible Association entre évènement et la/les variable(s) d appariement ne pourra pas être étudiée Risque de sur-appariement et perte de puissance 30

31 Etudes de type Cas Témoins Mesures d associations (OR) Rapport de cotes ou Odds Ratio (OR) cas témoins exposés a b non exposés c d cote d exposition chez les cas a / (a + c) c / (a + c) = a c a + c b + d cote d exposition chez les témoins b / (b + d) d / (b + d) = b d a / c OR = = b / d ad bc 31

32 Etudes de type Cas Témoins Interprétation d un odds ratio IC 95% OR < 1 facteur protecteur OR = 1 OR > 1 facteur de risque 0 1 Si l évènement est rare OR RR 32

33 Méthodes d analyse multivariée et mesures d association Schéma d étude Mesure d association Méthode d analyse Cas-témoins Odds Ratio (OR) Régression logistique (conditionnelle si appariement) 33

34 Etudes de type Cas Témoins Avantages et inconvénients Avantages Résultats rapides et coûts faibles Inconvénients Importance du recueil similaire de l exposition entre les cas et les témoins (biais) Pas de perdus de vue Pas d estimation d incidence ni de prévalence Pas d estimation du RR Adapté aux évènements dont les périodes de latence sont longues (E-M) Adapté aux évènements rares Étude de plusieurs facteurs étiologiques pour un seul évènement Difficultés d évaluer la relation temporelle E-M (biais) Recueil rétrospectif de l exposition (biais) Non indiqué pour les expositions rares Un seul évènement d intérêt 35

35 Etudes de type Cas Témoins nichée «Nested case-control study» Constitution d une cohorte et suivi Identification des cas à la fin du suivi Sélection échantillon témoin parmi les «non-cas» Avantages Limites Recueillir des informations «coûteuses» sur un nombre limité de sujets Limiter les biais de sélection et de mesure Bonne qualité du suivi de la cohorte 36

36 Objectif Méthodes Appariement (1K/2T) pas d étude de ce FDR Population d étude (échantillonnage de population source) Cas incidents 37

37 Recueil rétrospectif Evènement d intérêt (EI) Facteurs d exposition 38

38 Résultats Analyse multivariée OR ajustés 39

39 Classification des études épidémiologiques L'investigateur impose t-il une exposition? OUI NON Etudes expérimentales Etudes observationnelles Randomisation? Existence d'un groupe contrôle (comparateur)? OUI NON OUI NON Essai contrôlé randomisé Essai non randomisé Etudes analytiques/ Etudes descriptives ou études quasiexpérimentales étiologiques Etudes transversales Etudes de cohortes Etudes cas témoins 40

40 Etudes de cohortes 41

41 Etudes de cohortes Principe 1/3 42

42 Etudes de cohortes Principe 2/3 Constituer et suivre un groupe de sujets au cours du temps et estimer l incidence de survenue d un évènement (morbi-mortalité) Etudier l effet d un facteur d exposition(fdr/fp)sur l incidence de l évènement 43

43 Etudes de cohortes Principe 3/3 Pop d étude Constitution cohorte Exposés Non exposés Malades Non malades Malades Non malades Temps 44

44 Etudes de cohortes Principe 3/3 Pop d étude BSA Constitution cohorte Diabète ou Fièvre prolongée Abs de diabète ou Fièvre prolongée EI Non EI EI Non EI Temps 45

45 Etudes de cohortes Typologie 1/6 Plusieurs critères de classification des études de cohortes: Descriptives/analytiques (selon l objectif) Spécialisées/généralistes (selon la taille) Prospectives/rétrospectives (selon la chronologie du recueil) Ouvertes/fermées (selon la composition des groupes) 46

46 Etudes de cohortes Typologie 2/6 Spécialisées/généralistes Cohortes spécialisées Centrées sur un problème spécifique (pathologie et/ou groupe de population) Sujets sélectionnés selon des caractéristiques particulières Effectif restreint Données détaillées avec investigations biologiques/cliniques approfondies (peuvent entrer dans le champs de la RBM) 47

47 exemple 48

48 Etudes de cohortes Typologie 3/6 Spécialisées/généralistes Cohortes généralistes En population générale De grande taille Couverture large de problèmes de santé et de déterminants Données moins détaillées Plateformes scientifiques permettant d étudier de nombreuses questions 49

49 exemple 50

50 Etudes de cohortes Typologie 4/6 Prospectives/rétrospectives Cohortes prospectives Inclusions et mesure de l exposition dans le présent Evènement d intérêt dans le futur présent passé E = exposition M= maladie (+) Limitation du risque de biais dans la mesure de l exposition (-) Nécessité de suivi long si délai d apparition de la maladie long Etude de cohorte prospective E+ E- temps M+ M- M+ M- futur 51

51 exemple 52

52 Etudes de cohortes Typologie 5/6 Prospectives/rétrospectives Cohortes rétrospectives (ou historiques ) Début de l étude après l exposition Reconstitution à posteriori de la cohorte présent futur E+ E- M+ M- M+ M- temps (+) Economie en terme de durée de suivi (-) Risque de biais dans la mesure de l exposition 53

53 exemple 54

54 Cohortes fermées (fixes) Mêmes sujets suivis tout au long de l étude (salariés d une entreprise à une date donnée, survivants de Hiroshima et Nagasaki) Etudes de cohortes Typologie 6/6 Cohortes ouvertes (dynamiques) Sujets peuvent entrer dans l étude à tout moment à partir de la date de début de suivi A C B D Début du suivi Fin du suivi 55

55 Evènement(s) étudié(s) Relevance clinique/biologique Etudes de cohortes Méthodologie Recherche évènement chez tous les sujets de la cohorte Importance de limiter la perte de vue Si PV, sources d informations complémentaires (certificat de décès) Exposition(s) et facteurs de confusion Prédéfinis Mesure initiale +/- ré-évaluation régulière au cours du suivi Puissance déterminée par le nombre d évènements Augmenter la taille de la cohorte et/ou la durée de suivi 56

56 Etudes de cohortes Mesures d association (RR) Oui maladie Non exposés a b I e = a a + b non exposés c d I ne = c c + d Différence de risque : Rapport de risque /ratio de risque /risque relatif: DR = I e I ne RR= I e I ne 57

57 Etudes de cohortes Interprétation d un RR RR mesure la force de l association RR < 1 facteur protecteur IC 95% RR 1 RR > 1 facteur de risque

58 Etudes de cohortes Méthodes d analyse multivariée et mesures d association Schéma d étude Mesure d association Méthode d analyse Cas-témoins Cohorte Odds Ratio (OR) Régression logistique Cohorte Cohorte Rapport de Taux d incidence (IRR) Rapport de risque instantané (HR) Régression de Poisson Taux constant Modèle de Cox Rapport de risque instantané constant 59

59 60

60 61

61 Lieu présumé de contamination non étudié dans l étude K/T car facteur d appariement Durée de la fièvre (Var continue) NS 62

62 Etudes de cohortes Avantages et inconvénients Avantages Particulièrement indiquées lors des expositions rares Permettent d examiner plusieurs évènements Temporalité établie entre exposition et évènement Prospectives: limitation des biais de mesure de l exposition et de la maladie Inconvénients Non adaptées aux maladies rares Prospectives: longues et coûteuses Rétrospectives: nécessité de disposer de documents appropriés Validité des résultats dépendante de la qualité du Suivi (biais) Mesures d incidence dans chacun des groupes 63

63 Classification des études épidémiologiques L'investigateur impose t-il une exposition? OUI NON Etudes expérimentales Etudes observationnelles Randomisation? Existence d'un groupe contrôle (comparateur)? OUI NON OUI NON Essai contrôlé randomisé Essai non randomisé Etudes analytiques/ Etudes descriptives ou études quasiexpérimentales étiologiques Etudes transversales Etudes de cohortes Etudes cas témoins 64

64 Etudes transversales 65

65 Etudes transversales Principe 1/2 Sélection échantillon dans population source Tirage au sort (par grappes, avec stratifications proportionnelles pour la représentation de sous groupes ) Mesure simultanée : Exposition et Evènement d intérêt Descriptives ou analytiques Etudes transversales successives Information sur modifications au cours du temps Tenir compte des changements dans la population ex. enquêtes de prévalence des IN 66

66 Etudes transversales Principe 2/2 Exposition Evènement temps 67

67 Etudes transversales Mesures de fréquence et d association Estimation de la prévalence de l évènement Prévalence = Nombre de sujets présentant l évènement à un moment donné Nombre total de sujets au même moment Schéma d étude Mesure d association Méthode d analyse Cas-témoins Cohorte Transversale Odds Ratio (OR) Prevalence ratio Régression logistique 68

68 Etudes transversales Avantages et Inconvénients Avantages Pas de suivi donc pas de perdus de vue Inconvénients Non adaptées aux évènements rares Résultats rapides, faible coût Possibilité d étudier plusieurs évènements Pas de mesure de l incidence Temporalité exposition / évènement non établie Génération d hypothèses UNIQUEMENT Adaptées aux objectifs descriptifs (prévalence) 69

69 Principaux biais des études observationnelles 70

70 Les biais Erreur aléatoire dans l estimation d un paramètre Erreur systématique dans l estimation d un paramètre Erreur aléatoire + erreur systématique = Fluctuation d échantillonnage BIAIS BIAIS 71

71 Types de biais 1) Biais de sélection 2) Biais d information [3) Biais de confusion] Population source Biais de sélection Echantillon Mesure Biais d information Estimation 72

72 Biais de sélection Définition Différences systématiques dans la procédure de sélection des sujets affectant la constitution de l échantillon: entre les cas et les témoins (études cas/témoins) entre les exposés et les non exposés (études de cohorte) Association entre exposition et évènement d intérêt différente entre les sujets participant et ceux ne participant pas à l étude 73

73 Biais de sélection Exemples Biais d admission: Fréquent en milieu hospitalier Biais de non réponse ou perdus de vue: Fréquence des non-répondants élevée et différente entre les 2 groupes Perdus de vue : Principale source de biais dans les études de cohortes si non dus au hasard Biais de surveillance ou de diagnostic: Exposition étudiée influençant la détection de l évènement d intérêt ou vice versa 74

74 Biais de sélection Exemples Biais de survie sélective : Inclusion de cas prévalents dans une étude cas-témoins (ayant survécu jusqu au moment de l étude) ; sujets décédés précocement non inclus Inclure des utilisateurs prévalents (plutôt que des nouveaux utilisateurs) dans une étude de cohorte Biais d indication: Prescription d un traitement (exposition) de façon préférentielle chez les sujets les plus à risque Lié à l absence de randomisation dans les études observationnelles Intérêt des scores de propension (tenir compte de la probabilité pour un pt de se trouver dans le groupe E ou non E en fonction de ses caractéristiques) 75

75 exemples Profils de patients avec écho / profils des patients sans écho? Non inclusion des cas les plus graves Recrutement des patients dans 1 seul CHU (service de chirurgie cardiaque, réanimation ) 76

76 77 Importance de comparer les caractéristiques générales disponibles entre les sujets inclus et les éligibles non inclus

77 78

78 Types de biais 1) Biais de sélection 2) Biais d information [3) Biais de confusion] Population source Biais de sélection Echantillon Mesure Biais d information Estimation 79

79 Biais d information Définition Différence systématique dans la façon de recueillir l information entre les 2 groupes de sujets Erreur dans la façon de classer les exposés/non exposés ou malades/non malades à l origine d une erreur dans l estimation de l effet de l exposition sur la maladie 80

80 Biais d information Exemples Biais de mémorisation: Lorsque les cas et les témoins se souviennent avec une acuité différente de leur exposition au facteur de risque étudié Biais d investigateur: Lorsque les investigateurs interrogent/recueillent différemment les informations : des cas et des témoins sur l exposition des exposés et non exposés sur l évènement d intérêt 81

81 Biais lié à la qualité des données: Lorsque les données concernant les cas (ou les exposés) sont meilleures ou plus accessibles que celles qui concernent les témoins (ou les non exposés) Biais d information Exemples Effet cohorte «effet Hawthorne»: Le fait d être observé modifie le comportement des sujets 82

82 exemple Patient avec EI possible (1 critère majeur microbiologique + 1 critère mineur clinique) n ayant pas eu d ETT/ETO considéré comme «non malade» aurait peut être été classé comme «malade» si ETT/ETO avait été faite (1 critère majeur echo) 83

83 Biais d information Conséquences d une mauvaise classification Erreur différentielle (affectant différemment les 2 groupes de sujets) Modification du sens de l association entre l exposition et la maladie (sousestimation ou surestimation de l association) Erreur non différentielle (affectant de la même façon les 2 groupes de sujets) Perte de puissance de l étude: Même direction de la mesure de l association entre exposition et maladie (effet protecteur ou délétère) mais amplitude moindre 84

84 Prévention des biais de sélection et d information Non modifiables ou corrigeables au moment de l'analyse Analyses de sensibilité pour tester la robustesse des résultats Prévention au moment de la conception du protocole Sélectionner les cas et les témoins en aveugle de l exposition (cas témoins) Sélectionner les exposés et non-exposés en aveugle du statut/maladie (cohorte rétrospective) Importance des définitions de l exposition et de l évènement d intérêt (objectives, spécifiques ) 85

85 Types de biais 1) Biais de sélection 2) Biais d information [3) Biais de confusion] Population source Biais de sélection Echantillon Mesure Biais d information Estimation 86

86 Facteurs de confusion Confounding factor or confounder Un facteur de confusion est une variable qui doit être: Associée à l exposition (sans en être la conséquence) Associée à la maladie/évènement d intérêt indépendamment de l exposition Exposition ATB Age Facteur de confusion Evénement étudié Mortalité 87

87 Prise en compte des facteurs de confusion Avant le début de l étude Restriction de la population d étude (critères d inclusion et de non inclusion) Appariement dans les études cas-témoins Déterminer les facteurs qui devront être pris en compte dans l analyse Après le début de l étude (=au moment de l analyse) Stratification ou analyses en sous groupes Ajustement (modèles multivariés) Scores de propension 88

88 Prise en compte des facteurs de confusion Intérêt des scores de propension Dans une étude observationnelle, une différence observée dans l évolution (évènement) peut ne pas être liée au choix thérapeutique (exposition) mais aux raisons de ce choix (biais d indication) L analyse de propension consiste à tenir compte dans l analyse de la relation entre un traitement et l évolution des patients, de la probabilité pour un patient de se trouver dans le groupe traité en fonction de ses caractéristiques 89

89 Etudes observationnelles Interprétation : différence (non) significative Différentes explications doivent être envisagées avant de conclure à l absence ou la présence d effet de l exposition étudiée Différence non significative Puissance insuffisante - Taille d échantillon trop petite Erreurs de classement imputables au hasard Causes de diminution de l OR/RR : - Non prise en compte de F de confusion - Manque de spécificité de l association - Association présente seulement dans un sous-groupe (risque «dilué») Interprétation : Diff NS NON SYNONYME DE absence de différence Différence significative Biais Biais de sélection - Biais de mesure, de mémorisation, et plus généralement de classement Non prise en compte de l ensemble des facteurs de confusion Chance : En particulier si tests d hypothèses multiples (augmentation du risque d erreur alpha) Interprétation : Diff S NON SYNONYME DE importance clinique et de CAUSALITE 90

90 La causalité Austin Bradford Hill 1965 : 9 critères Force de l association (niveau de corrélation, importance de la différence) Cohérence Externe: Reproductibilité, comparaison avec d autres populations Interne: protocole, prise en compte des biais Temporalité (l effet précède la cause) Relation dose-effet Preuves expérimentales Spécificité de l association Cohérence biologique (histoire naturelle de la maladie, physiopathologie) Plausibilité biologique Analogie (avec d autres évènements reliés à une autre pathologie)

91 Niveaux de preuve Classification des preuves scientifiques apportées par la littérature (Haute Autorité de Santé)

92 Sections de l article Quelle information rechercher Introduction Objectif : Population ou problème Intervention Critère de jugement Plan de l étude Méthodes Population : Lieux et date Critères d inclusion Mode de recrutement Intervention Critère de jugement Définition, mesures, modalités de recueil, temps de suivi Plan de l étude Analyse statistique Quelle information en tirer : validité et utilité Question de recherche? Plan de l étude approprié? Représentativité de la population => validité externe Mode de recrutement => biais de sélection? Qualité de mesure du critère de jugement => biais d information? Prise en compte d autres facteurs => biais de confusion? Résultats Tableaux et figures Tableau 1 : caractéristiques des patients Figure 1 : flow chart Tableaux et figures : résultats (indice d effets et leur précision) Comparabilité des groupes Processus de recrutement, qualité du suivi Résultats (indices d effets correspondants aux critères de jugement prédéfinis) Discussion Conclusion : 1 ère phrase de la discussion Conclusion : répondre à l objectif fixé à priori, tenir compte des principaux biais 93

93 ( Recommandations pour réaliser des études observationnelles de qualité «well designed» Liste d items à décrire dans les articles pour permettre au lecteur d évaluer la qualité des articles pour des études observationnelles Etudes descriptives Etudes analytiques (K/T, cohortes, transversales) 94

94 Extrait des items à faire figurer dans la méthode 95

95 Chez quels patients faut-il particulièrement insister pour l échographie cardiaque? 96

96 Year Author, journal Location Design Patients Place of acquisition Study definition of poor outcome Methods Factors associated of poor outcome/ Echo recommendations 1987 Bayer et al. Arch Intern Med Prospective single center cohort study 72 (all had 2 dim echo) community acquired hospitalacquired Endocarditis (Duke criteria?) Step-wise regression multivariate model No primary focus Community acquisition Metastatic sequelae Valvulare lesion on echo All cases of community acquired SAB should have echo 1997 Fowler et al. J Am Coll Cardiol USA Prospective single center cohort study 103 (all had TTE and TOE) community acquired hospitalacquired health care associated Endocarditis (Duke criteria) Descriptive analysis TOE more sensitive for IE diagnosis and should be considered for all patients with SAB 2002 Blyth et al. Intern Med J 2002 Australia Mixed retrospective and prospective study on adherence to Fowler's SAB guidelines 98 (10 had TOE 24 had TTE) community acquired hospitalacquired Endocarditis (Duke modified criteria) Descriptive analysis TTE is adequate in most patients with SAB 2002 Jensen et al. Arch Intern Med Denmark Prospective observational single center study 278 community acquired hospitalacquired Death Step-wise regression multivariate model Uneradicated focus septic shock total daily dose of dicloxacilline < 4g age > Chang et al. Medecine, USA Prospective multicenter cohort study 505 community acquired hospitalacquired Endocarditis (Duke modified criteria) Definite or possible vs. Excluded step-wise regression multivariate model Native valve disease Prosthetic valve Bacteremia > 3 days IVD use Unidentifiable portal of entry Prior endocarditis Community acquisition Non white race

97 Year Author, journal Location Design Patients Place of acquisition Study definition of poor outcome Methods Factors associated of poor outcome Pigrau et al. Eur J Clin Microbiol Infect Dis Fowler et al. Arch Intern Med, Spain USA Retrospective review of short course antibiotics for line-related SAB and the role of TOE Prospective single center cohort study 87 Community acquired (catheter hospital-acquired related) 724 community acquired hospital-acquired health care associated Endocarditis (Duke modified criteria) complicated SAB at baseline (attributable mortality embolic stroke or reccurent infection) Complicated vs. Uncomplicated Descriptive analysis step-wise regression multivariate model internally validated using bootstrap resempling technique clinical scoring (0-5) TOE may not be mandatory in those without risk factors who respond quickly to treatment Community acquired (1) Skin examination findings suggesting acute systemic infection (1) Persistent bacteremia (2) Persistent fever (1) 2005 Van Hal et al. J Infect Australia Retrospective comparison of diagnostic yield of TOE and TTE in SAB patients 125 (all had TTE TOE) community acquired hospital-acquired Endocarditis (Duke modified criteria) Descriptive analysis Fischer s exact paired Student s t- test No primary focus Community acquisition No embolic signs and normal TTE makes IE very unlikely subgroup of SAB (without embolic phenomena and no or trivial valvular regurgitation on TTE) who do not require TOE El-Ahdab et al. Am J Med, Sullenberg et al. J Heart Valve Dis (abstract only) USA USA Prospective cohort study Retrospective review 51 (with community acquired prosthetic hospital-acquired valve) 176 (64 had TTE and TOE) community acquired hospital-acquired Endocarditis (Duke Step-wise regression modified criteria) multivariate model Definite vs. Possible Endocarditis (Duke modified criteria) Descriptive analysis? Persistent fever Persistent bacteriemia old age TOE should be considered for all SAB patients

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES

METHODOLOGIE GENERALE DE LA RECHERCHE EPIDEMIOLOGIQUE : LES ENQUETES EPIDEMIOLOGIQUES Enseignement du Deuxième Cycle des Etudes Médicales Faculté de Médecine de Toulouse Purpan et Toulouse Rangueil Module I «Apprentissage de l exercice médical» Coordonnateurs Pr Alain Grand Pr Daniel Rougé

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 3 : Epidémiologie étiologique Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS

LECTURE CRITIQUE 1 ER PAS 1 LECTURE CRITIQUE D UN ARTICLE SCIENTIFIQUE 1 ER PAS FORUM PCI 20,05,14 MJ Thévenin / Inf. EPIAS/ SMPH BUTS ET ORGANISATION DE LA PRÉSENTATION Utiliser une grille de lecture critique d un article Comprendre

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes

Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Cancer bronchique primitif: données épidémiologiques récentes Pr Jean Trédaniel Service de pneumologie et oncologie thoracique Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph Université Paris Descartes Sources Données

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Comment devenir référent? Comment le rester?

Comment devenir référent? Comment le rester? Comment devenir référent? Comment le rester? Patrick CHOUTET Service des Maladies infectieuses CHU Bretonneau Tours RICAI décembre 2005 Quels enjeux? autres que le pouvoir Total Outpatient antibiotic use

Plus en détail

ÉTAT DES LIEUX. Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique

ÉTAT DES LIEUX. Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique ÉTAT DES LIEUX Niveau de preuve et gradation des recommandations de bonne pratique Avril 2013 Les recommandations et leur synthèse sont téléchargeables sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement

23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23. Interprétation clinique des mesures de l effet traitement 23.1. Critères de jugement binaires Plusieurs mesures (indices) sont utilisables pour quantifier l effet traitement lors de l utilisation d

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand

La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle coût-efficace? Gabriel Birgand 1 Quelles questions se poser? 1. La stratégie de maîtrise des BHRe est-elle efficace? 2. Combien coûtent les colonisations/infections

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS

Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS Surveillance des pace makers et des défibrillateurs Journées de cardiologie Jeudi 31 mai 2012 Dr JM DUPUIS Service de cardiologie CHU ANGERS La stimulation cardiaque La stimulation cardiaque Historique

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE

ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Référence HCL : Titre de l étude : ELABORATION DU PLAN DE MONITORING ADAPTE POUR UNE RECHERCHE BIOMEDICALE A PROMOTION INSTITUTIONNELLE Investigateur Coordonnateur : Méthode. Définition du niveau de risque

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines

Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines 18. Recherche documentaire et autoformation. Lecture critique d un article médical. Recommandations pour la pratique. Les maladies orphelines KARILA LAURENT - APPRENTISSAGE DE L EXERCICE MÉDICAL + Objectifs

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies

Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Surveillance épidémiologique : application à la détection et la prédiction des épidémies Philippe Vanhems Service Hygiène Hospitalière, Epidémiologie et Prévention Pôle Santé, Recherche, Risques et Vigilances

Plus en détail

Revue de la littérature

Revue de la littérature Résultats à long terme des anévrysmes traités Revue de la littérature Cours de DES de neurochirurgie Inter-région Rhône-Alpes / Auvergne Vendredi 22/04/11 Méthode (1): sélection bibliographique en fonction

Plus en détail

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation

La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation La survie nette actuelle à long terme Qualités de sept méthodes d estimation PAR Alireza MOGHADDAM TUTEUR : Guy HÉDELIN Laboratoire d Épidémiologie et de Santé publique, EA 80 Faculté de Médecine de Strasbourg

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL)

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) Angers FHF 13 septembre 2012 Ce qui a changé dans l exercice

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM)

HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) HENDRICH FALL RISK MODEL (HFRM) Hendrich, A. L., Bender, P. S., & Nyhuis, A. (2003). Validation of the Hendrich II Fall Risk Model: a large concurrent case/control study of hospitalized patients. Appl.Nurs

Plus en détail

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI

SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE DES TMS EN ENTREPRISES : LES RESULTATS DU SUIVI A TROIS ANS DE LA COHORTE COSALI Elise CHIRON 1, Yves ROQUELAURE 1, Catherine HA 2, Annie TOURANCHET 3, Annette LECLERC 4, Marcel

Plus en détail

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie

Le quizz des stats. Xavier Paoletti. Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Le quizz des stats Xavier Paoletti Sce de biostatistiques / Inserm U900 Institut Curie Qques questions pour entamer les hostilités 1. Description de la population Pourquoi parler d'âge médian et non moyen?

Plus en détail

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS

Objectifs et Modalités. Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs et Modalités Présentation : Dr M. Hours, INRETS Objectifs du projet Identifier les facteurs pronostiques de handicap et/ou de mauvaise réinsertion des victimes d accidents de la circulation Sous-

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque

Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Résistance aux Antimicrobiens: Ensemble, nous pouvons réduire ce risque Débats de Santé Publique 2014 Carmem Lúcia Pessoa-Silva, MD, PhD Health Security and Environment, WHO Headquarters, Geneva pessoasilvacl@who.int

Plus en détail

Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)

Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) Emissions des moteurs diesel : Nouveau classement par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) SNCF DRH EPIC Prévention et Santé COMPOSITION DES EMISSIONS DIESEL MELANGE COMPLEXE DE SUBSTANCES

Plus en détail

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine

Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de juillet 2006 en France métropolitaine Mortalité observée et mortalité attendue au cours de la vague de chaleur de uillet en France métropolitaine FOUILLET A 1, REY G 1, JOUGLA E, HÉMON D 1 1 Inserm, U75, Villeuif, France. Inserm CépiDc, IFR9,

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Les Data Sciences pour la santé: Qui, Quoi, Comment?

Les Data Sciences pour la santé: Qui, Quoi, Comment? Les Data Sciences pour la santé: Qui, Quoi, Comment? Pascal Staccini IRIS Department - School of Medicine of Nice Nice-Sophia Antipolis University UMR 912 - SESSTIM - INSERM et pour quoi faire? Les données

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy

Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy Création de procédures inter-services pour la gestion des essais de phase I à l Institut Gustave Roussy A.A. MOUSSA D. SCHWOB Institut de cancérologie Gustave-Roussy 94805 Villejuif cedex - FRANCE Plan

Plus en détail

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux

Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Pharmacovigilance des nouveaux anticoagulants oraux Dr A.Lillo-Le Louët, Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV) Paris-HEGP Avec avec Dr P.Lainé, CRPV - Angers Préambule Directeur du Centre Régional

Plus en détail

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN

SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN SUIVI MÉDICAL DU DIABÈTE CHEZ LES ASSURÉS DE LA MGEN K. Cosker, C. Sevilla-Dedieu, F. Gilbert, P. Lapie-Legouis, R. Cecchi-Tenerini Fondation d entreprise MGEN pour la santé publique 1 Contexte Les différents

Plus en détail

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude

BERTHIER E, CHRISTIANO M, PHILIPPE M O, IEHL J, TATARU N, DECAVEL P, VUILLIER F, ELISEEF A, MOULIN T. Introduction (1). Contexte de l étude REPRODUCTIBILITE INTEROBSERVATEUR DU TEST «NIHSS» (National Institutes of Heath Stroke Scale) RÉALISÉ PAR VIDÉOCONFÉRENCE : EXPÉRIENCE DU RÉSEAU DES URGENCES NEUROLOGIQUES (RUN) BERTHIER E, CHRISTIANO

Plus en détail

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3 Efficacité de la stimulation transcutanée chronique du nerf tibial postérieur dans l hyperactivité vésicale de la femme atteinte de Maladie de Parkinson ou d Atrophie Multisystématisée A. Ohannessian 1,2,4,

Plus en détail

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance?

Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Test de terrain ou test de laboratoire pour la performance en endurance? Ajaccio 12 mai 2012 F. Carré Université Rennes 1 Hopital Pontchaillou Inserm UMR 1099 Les «tests» chez le sportif Exploration performance

Plus en détail

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article

Objectifs pédagogiques Lecture critique d article Objectifs pédagogiques Lecture critique d article groupe V Evaluer les applications cliniques Evaluer les applications cliniques 21 ) Discuter la ou les décisions médicales auxquelles peuvent conduire

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES

Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES Surveillance épidémiologique de la mortalité et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise PRINCIPES GÉNÉRAUX ET DONNÉES NÉCESSAIRES et investigation d agrégats spatio-temporels en entreprise

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

TMS les données belges relatives à la lombalgie

TMS les données belges relatives à la lombalgie TMS les données belges relatives à la lombalgie Pr Philippe Mairiaux Université de Liège «Comment prévenir les TMS?», Bruxelles, 22 octobre 2007 Epidémiologie de la lombalgie en population générale (Inserm

Plus en détail

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest

L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu id & Société L état des lieux d un pari Le Rapport Cordier 1 Biomarqueurs prédictifs 2 L axe 5 du Cancéropole Nord Ouest Cancers, Individu & Société

Plus en détail

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement

Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement TITRE DU CONSORTIUM : Cohorte Observatoire Musculosquelettique (COMETT) Pénibilité et Vieillissement RESPONSABLES : Alexis Descatha, UMS 011, Villejuif ; Yves Roquelaure, LEEST, Angers ; Bradley Evanoff,

Plus en détail

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ

MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ GUIDE DE FORMATION AUX MÉTHODES DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE D E U X I È M E É D I T I O N ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Bureau régional du

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort?

Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? Évaluations aléatoires : Comment tirer au sort? William Parienté Université Catholique de Louvain J-PAL Europe povertyactionlab.org Plan de la semaine 1. Pourquoi évaluer? 2. Comment mesurer l impact?

Plus en détail

PROGRAMME (Susceptible de modifications)

PROGRAMME (Susceptible de modifications) Page 1 sur 8 PROGRAMME (Susceptible de modifications) Partie 1 : Méthodes des revues systématiques Mercredi 29 mai 2013 Introduction, présentation du cours et des participants Rappel des principes et des

Plus en détail

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5

SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 SOMMAIRE I. INTRODUCTION 4 II. SOURCES D INFORMATION 5 2.1. ETUDES REALISEES PAR LES SERVICES DES CAISSES D ASSURANCE MALADIE 5 2.2. ANALYSE DE LA LITTERATURE 5 2.3. ANALYSE DES VENTES 6 2.4. COMPARAISONS

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009

Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 17 èmes Journées des Statisticiens des Centres de Lutte contre le Cancer 4 ème Conférence Francophone d Epidémiologie Clinique Essais cliniques de phase 0 : état de la littérature 2006-2009 Q Picat, N

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?»

«Les jeux en ligne, quelle influence en France?» Les multiples facettes du jeu Québec, 30 mai 2012 «Les jeux en ligne, quelle influence en France?» M. Grall-Bronnec, G. Bouju, M. Lagadec J. Caillon, J.L. Vénisse Le contexte des jeux de hasard et d argent

Plus en détail

Projet de thèse. Intitulé de la thèse. Spécialité du doctorat. Problématique scientifique générale

Projet de thèse. Intitulé de la thèse. Spécialité du doctorat. Problématique scientifique générale Projet de thèse Intitulé de la thèse Détection automatisée de signaux en pharmacovigilance : Exploitation conjointe de données de notifications spontanées et médico- administratives. Spécialité du doctorat

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE

Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse. José LABARERE UE4 : Biostatistiques Chapitre 3 : Principe des tests statistiques d hypothèse José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Introduction

Plus en détail

Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique

Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique Supplément du BDK 24 : Aide à la recherche bibliographique 1- Introduction 2- Les différentes études 3- Les bases de données 4- Comment chercher un article 5- Lecture critique d article Rédaction : Antoine

Plus en détail

Incontinence anale du post-partum

Incontinence anale du post-partum Incontinence anale du post-partum Laurent Abramowitz Unité de proctologie médico-chirurgicale de l hôpital Bichat, Paris Et cabinet libéral Prévalence Inc anale France (1) : 11% > 45 ans Damon et al (2):Pop

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 er octobre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 er octobre 2008 Examen dans le cadre de la réévaluation du service médical rendu de la classe des IMAO B, en application de l article R 163-21 du code de la sécurité

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Docteur José LABARERE

Docteur José LABARERE UE7 - Santé Société Humanité Risques sanitaires Chapitre 6 : Risque iatrogène Docteur José LABARERE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Plan I. Emergence

Plus en détail

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves

L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves L analyse documentaire : Comment faire des recherches, évaluer, synthétiser et présenter les preuves Cet atelier portera sur 1. la recherche dans la documentation de sources pertinentes; 2. l évaluation

Plus en détail

Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique

Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique Etudes d utilisation médicamenteuse et accès aux bases de données de soins de santé : Enjeu sociétal et juridique Aurore Bergamasco, Caroline Tremblay, Alia Yousif, Yola Moride Pharmacoepidemiology & Risk

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Équivalence et Non-infériorité

Équivalence et Non-infériorité Équivalence et Non-infériorité Éléments d Introduction Lionel RIOU FRANÇA INSERM U669 Mars 2009 Essais cliniques de supériorité Exemple d Introduction Données tirées de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

2. Rechercher les études

2. Rechercher les études Tutoriel «Introduction à l Evidence-based nursing» 1 2. Rechercher les études Objectifs du module Vous devez savoir élaborer une stratégie de recherche bibliographique efficace, en suivant les étapes suivantes

Plus en détail

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014

Dr Marie-Pierre CRESTA. Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien. Juin 2014 Dr Marie-Pierre CRESTA Agence de la biomédecine SRA Sud-Est/Océan Indien Juin 2014 Que savoir en tant que citoyen? Les LBE La greffe, ça marche Que savoir en tant que professionnel? Pénurie, contexte épidémiologique

Plus en détail

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis

ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis ABL and Evivar Medical for Strategic Partnership and Alliance in HIV and Hepatitis Conférence de Presse ABL SA - Chambre de Commerce de Luxembourg - Mardi 29 Septembre 2009, 18h Annonce de Presse ABL and

Plus en détail

Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières?

Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières? Évaluation des soins et surveillance des maladies cardiovasculaires : Pouvons-nous faire confiance aux données médico-administratives hospitalières? Étude faite en collaboration entre l Institut national

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

PROGRAF MC Toutes indications

PROGRAF MC Toutes indications PROGRAF MC Toutes indications AVRIL 2015 Marque de commerce : Prograf Dénomination commune : Tacrolimus Fabricant : Astellas Forme : Capsule Teneurs : 0,5 mg, 1 mg et 5 mg Exemption de l application de

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy

Plus en détail

La gestion des risques en hygiène hospitalière

La gestion des risques en hygiène hospitalière La gestion des risques en hygiène hospitalière Rappels des fondamentaux Dr J-L. Quenon Comité de Coordination de l Évaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine Séminaire de la SF2H, 19 novembre 2013,

Plus en détail