INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES. Dr Nfally BADJI Assistant Chef de Clinique

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES. Dr Nfally BADJI Assistant Chef de Clinique"

Transcription

1 INFECTIONS OSTEO-ARTICULAIRES Dr Nfally BADJI Assistant Chef de Clinique

2 Objectifs Définir l arthrite, l osteo-arthrite, l osteomyelite, l osteite et la spondylodiscite. Donner l intérêt de l imagerie dans les infections ostéo-articulaires. Connaitre les signes radiologiques de l infection ostéo-articulaire aigue et chronique. Connaitre les signes IRM de la spondylodiscite

3 Plan Introduction Rappels Moyens d exploration Résultats Infections ostéo-articulaires aigues Infections ostéo-articulaires chroniques Spondylodiscites Infection des tissus mous Conclusion

4 Introduction Infections de l appareil locomoteur dues à des germes pathogènes microbiens, parasitaires ou mycosiques. Ostéomyélite: infection de l os et de la moelle osseuse d origine hématogène. Ostéite: infection initiale de l os corticale par inoculation directe ou par contiguïté (traumatique, post chirurgicale, escarre cutanée). Arthrite: infection primitive de la synoviale Ostéo-arthrite: infection métaphysaire et articulaire, chez l enfant de moins de un an. Infection Aiguë < 1 mois, Subaiguë 15j- 2 mois, Chronique > 1 mois )

5 Enfant ++++, adolescent++ Urgence diagnostique et thérapeutique. Pronostic fonctionnel, pouvant être grave. Imagerie : diagnostic, thérapeutique et surveillance des infections ostéo-articulaires. échographie : abcès sous périosté +++ TDM et l IRM+++: diagnostic précoce, un bilan lésionnel précis.

6 RAPPELS

7 Physiopathologie Ostéomyélite aigue survient le plus souvent après une bactériémie asymptomatique. Infection peut se développer rarement par contigüité à partir des tissus mous pour s étendre au périoste, à la corticale puis à l os spongieux. Secondaire à une inoculation directe du germe(intervention chirurgicale, fracture ouverte et plaie pénétrante)

8 Métaphyses des os longs de l enfant à l origine de la croissance enchondrale, sont très richement vascularisé favorisant la greffe de l agent pathogène. Elles sont donc souvent le site initial de l ostéomyélite. Les métaphyses dont la croissance est la plus rapides sont les plus touchées( fémure distal, tibia proximal, humérus proximal et le radius distal).

9 Avant l âge de un an, il existe un réseau anastomotique entre les capillaires métaphysaires et épiphysaires Fréquence des ostéoarthrites chez le nourrisson et le nouveau né. Après un an le cartilage de croissance limite la progression de l infection métaphysaire vers l épiphyse

10 Chez l enfant, le périoste qui assure la croissance de l os en largeur, est lâche par rapport à l os cortical ce qui explique la possibilité de diffusion de l infection dans l espace sous périosté (= abcès ss-périosté)

11 Ostéite: - Au début: infection des Tissus mous. - Atteinte périostée apposition périostée. - Fin : extension cortical, puis médullaire.

12 Arthrite: - Au début : inflammation aigue de la synoviale. - 8 jours : synovite aigue suppurée. - Extension Se fait ensuite vers: - Cartilage articulaire : ulcération, décollement. - Os sous chondral: érosions ostéoarthrite. Réparation: -Densification périphérique. -Ankylose.

13

14 Germes: - Staphylocoque +++>2ans. - Streptococcus, BGN: N.Né - BK - Parasites: KH - Mycoses Terrain: Tout âge: Enfant, Adolescent, Nourrisson. Drépanocytaires: infections à salmonelles.

15 CLINIQUE Ostéite et ostéoarthrite aigue: Ostéomyélite aigue de l adolescent Début brutal: douleur vive, fièvre, AEG. Articulation libre. Syndrome inflammatoire. Rechercher la PE : ORL, cutanée, génital,.. Ostéo-arthrite aigue Tableau de mono arthrite aigue septique avec articulation chaude et douloureuse.

16 Ostéite et ostéo-arthrite chronique : Signes moins nets: signes locaux moins marqués, syndrome inflammatoire discret. Écoulement purulent (fistule):le 1 er signe d appel

17 Biologie: Syndrome inflammatoire Hémoculture (3 au moins). Ponction de l articulation ou du foyer septique Prélèvement au PE. Recherche d AG solubles.

18 MOYENS D EXPLORATION

19 Radiographie standard Echographie TDM TEP scan IRM

20 Rx STANDARD Méthode de choix Deux incidences orthogonales (F/P) Films comparatifs. Étudier L os et les parties molles. Clichés agrandis ou localisés. Clichés répétés

21 Echographie Temps réel, sonde à haute fréquence 7.5MHz 10MHz Bilatérale et comparative. Etude des parties molles, articulation, décollement périosté. Guider une ponction

22 TDM Etude fine de l os +++ Parties molles (après injection de contraste). Explorer les régions difficiles à étudier en radiologie standard et écho. Permet de guider les ponctions. Limites: Présence du matériel métallique artéfact.

23 IRM Diagnostic précoce, spécificité élevée:96%. Etude de l os, parties molles. Bilan lésionnel précis. Protocole: Séquences pondérées T1 puis T2 ou T2*(parties molles) injection de gadolinium: rehausse le foyer infectieux. STIR=séquence inversion-récupération: délimite exactement le foyer infectieux dans l os. DP Coupes longitudinales+++, transversale. Coupes fines.

24 Scintigraphie osseuse (Te 99m ) - Excellente sensibilité, mais non spécifique. - Diagnostic précoce. - Bilan d extension : +++

25 RESULTATS

26 INFECTIONS OSTÉO-ARTICULAIRES AIGUES

27 Signes radiologiques Rx Standard signes radiologiques : retard / clinique Au début Radio normale rechercher des anomalies des parties molles: Épaississement et densification. Refoulement ou effacement des fascias graisseux. Épanchement intra articulaire(arthrite

28 Radiographie des pieds droit et gauche montrant un œdème des parties molles du talon gauche sans lésion osseuse visible

29 Bassin de face : discrète déminéralisation métaphysaire de la hanche gauche

30 Après le 10éme jour: Déminéralisation et lacunes confluentes, multiples métaphyso-diaphysaires Aspect «Vermoulu» de l os. Apposition périostée lamellaire ou pleine. Image gazeuse: Abcés des parties molles rare.

31 Dans les arthrites: Déminéralisation sous chondrale des berges articulaires avec aspect estompé. Irrégularités et flou de la corticale épiphysaire. Parfois, extension à l os spongieux sous chondrale: érosions. Pincement diffus de l interligne articulaire

32 Ostéomyélite aiguë : appositions périostées lamellaires. Épaississement et augmentation de densité des parties molles périmétaphysaires (têtes de flèche)

33 Ostéomyélite aigue de l'humérus

34 Arthrite infectieuse : déminéralisation de part et d autre des interlignes articulaires à type de microgéodes (A). Épanchement intra-articulaire (flèches) (B).

35 Echographie Fine lame de liquide décollant le périoste: Abcès. Collection des parties molles. Épanchement articulaire

36

37

38 TDM Atteintes osseuses: Augmentation de la densité médullaire: UH (signe précoce). Bulles gazeuse :rare mais évocatrices. Appositions périostées: analyse<radio Standard. Parfois: densité corticale, images lacunaires.

39 Parties molles: Abcès= hypodensité cernée par une coque hyperdense, rehaussée après injection de pc pouvant contenir des bulles. Œdème: hypodensité, Augmentation du volume des parties molles, pas de rehaussement après PC. Cellulite: épaississement cutané, œdème sous cutané. Cas d arthrite: Épanchement intra articulaire. Érosions osseuse sous chondrales

40 Ostéomyélite aiguë A. Augmentation de densité de la médullaire. Hypodensité de la loge musculaire postérieure (flèche creuse). B. Apposition périostée (tête de flèche). C. Lacunes intracorticales (flèche).

41 Arthrite sterno-claviculaire gauche. Irrégularité des berges articulaires

42 Atteintes osseuses: Atteinte médullaire: OEDÉME:+++ T1 :hypo Signal mal limité. T2 STIR :hyper Signal Après gadolinium: rehaussement Appositions périostées: 1 ou+plusieurs lignes d hypo Signal parallèles à la corticale séparées par un hyper Signal irrégulier dans l hypo Signal normal du cortex

43 Atteinte des parties molles: œdème ou cellulite: épaississement des parties molles infiltration irrégulière : T1 Signal intermédiaire T2 : hypersignal gadolinium: rehaussement abcès: T1: hypo ou iso Signal /muscle T2 : hyper Signal gadolinium: rehaussement de la coque épanchement intra-articulaires: T1: hyposignal ou Signal intermédiaire T2: hyper Signal

44 B: hyposignal T1 de la métaphyse et du trochanter de la hanche gauche, C: hypersignal T2 Fatsat du trochanter et de la métaphyse du à l oedème médullaire. D: T1 Fatsat + gado, prise de contraste autour du grand trochanter et des parties molles.

45 IRM, séquence pondérée T1, hyposignal de la grosse tubérosité calcanéenne et périachiléenne IRM, séquence pondérée T2, hypersignal dans la bourse préachiléenne, hypersignal de la grosse tubérosité calcanéenne

46 Ostéomyélite aiguë de l humérus A. Hyposignal en T1 de la médullaire humérale. B. Hypersignal T2 de la moelle osseuse et des muscles adjacents (flèches).

47 Scintigraphie: Foyer hyper fixant précédent les signes radiologiques.

48 Diagnostic différentiel Sarcome d Ewing: absence de tuméfaction des parties molles dissociation chronologique entre clinique et radiologie de plus de 10 jours. Ostéosarcome Granulome éosinophile

49 Evolution radiologique Restitution «ad intégrum»: Diagnostic et TRT précoces l os retrouve un aspect Rx normal. Évolution prolongée: chronicité foyer suppuratif et séquestre séquelles: raccourcissement, désaxation

50 INFECTIONS OSTÉO-ARTICULAIRES CHRONIQUES

51 Rx Standard Réactions périostées: type plein avec un os épaissi, densifié diminuant le diamètre du canal médullaire. Médullaire densifiée. Plage d ostéolyse: mal limitées, géodes, lacunes, avec trajet fistuleux. Séquestre : fragment osseux dense, à contours irrégulier, visible au sein des lésions microgéodiques ou lacunaires, peut être cortical ou médullaire.

52 Abcès intra-osseux : type abcès de BRODIE Lacune : géographique, parfois polycyclique, +/- bien limitée, cernée par un liseré de sclérose, siégeant dans la métaphyse d un os long (fémur, tibia) Ostéomyélite chronique. Densification hétérogène de la diaphyse humérale Fractures pathologiques

53 Ostéomyélite chronique. Importante densification de la médullaire et appositions périostées pleines, épaississant l os et diminuant le diamètre du canal médullaire.

54 Ostéomyélite chronique. A. images ostéolytiques et ostéocondensantes B. lacunes polycycliques du tiers supérieur de la diaphyse témoignant d une reprise évolutive de l infection. Abcès intraosseux. Lacunes à contours polycycliques cernées par un liseré de sclérose

55 Scintigraphie: Hyperfixation non spécifique. Echographie: Collection Ponction.

56 TDM Condensation, constructions endosteales, lacunes et géodes. Trajet fistuleux: Solution de continuité corticale faisant communiquer la cavité médullaire avec les parties molles. Séquestres: mieux analyses qu en radio standard nombre, taille, siége. Sous forme d un fragment osseux à contours irréguliers, entouré d un liséré hypodense, l os voisin étant condensé. Abcès des Tissus mous: Guide le prélèvement (diagnostic) et oriente le traitement chirurgical. NB: La TDM dépiste mieux une reprise évolutive.

57 Ostéomyélite chronique. Condensation de la médullaire osseuse sans apposition périostée (A) et diminution très importante du diamètre du canal médullaire (B).

58 Ostéomyélite chronique. A. Trajet fistuleux (têtes de flèche) et augmentation de densité de la médullaire. B. Condensation de la médullaire. Abcès des parties molles, hypodense, cerné par un liseré dense après injection intraveineuse (flèche).

59 IRM Atteintes osseuses: Remaniements médullaires et corticaux: hypo Signal en T1, T2. Zone d infections: hyper Signal T1, T2. Séquestre: Hypo Signal entouré d un Signal intermédiaire en T1 et en hyper S en T2 ou après injection. Trajets fistuleux: hypersignal linéaire en T2 ou après injection avec interruption de la corticale et communication avec les parties molles.

60 Abcès intra osseux: Aspect typique: T1: Triple cible: Signal intermédiaire, Signal élevé puis hyposignal. cocarde : Centre en signal intermédiaire entouré d un hyposignal. T2 STIR : Centre hyper S, Périphérie hypo S. Injection: Couronne prend le contraste. Centre reste en hypos ou intermédiaire Liséré hypos. Atteintes des parties molles : Abcès des parties molles. Zones cicatricielles: Signal diminué. Petits corps étranger des tissus mous.

61 Abcès intraosseux. Aspect en «cocarde» en T1 : centre en signal intermédiaire entouré d un liseré d hyposignal. Abcès des parties molles associé (flèche). Le séquestre apparaît en hyposignal (flèche), entouré d un signal intermédiaire en T1 (A)

62

63 Diagnostic différentiel Devant une densification cortico-médullaire: Ostéome ostéoide Devant un abcès osseux: Ostéome ostéoide Granulome éosinophile Rarement: T maligne.

64 Infection sur prothèse Contamination locale ou par voie hématogène Complication grave Précoce / tardive Infection précoce : hématome surinfectée superficiel ou profond apport considérable de l échographie +++ Infection chronique: Insidieuse

65 Radiographie standard : Résorption : Ostéolyse periprothetique +++ Mal circonscrite, contours flous Appositions périostées lamellaires : Clichés antérieurs +++

66 Prothèse infectée. Ostéolyse périprothétique (têtes de flèche) et appositions périostées lamellaires non incorporée à la corticale (flèches).

67 Prothèse cimentée infectée. Ostéolyse multifocale à contours flous (têtes de flèche), appositions périostées lamellaires (flèches) et liseré clair périprothétique supérieur à 2 mm (étoiles).

68 Scintigraphie Une scintigraphie négative élimine une infection Si elle est + Arthrographie Echographie : Collection des tissus mous Épanchement articulaire Prélèvement pour diagnostic bactériologique

69 SPONDYLODISCITE

70 Diagnostic précoce complications neurologiques. Précise : localisation, unique ou multiple, son extension vertébrale, discale, épidurale, para vertébrale. Décèle des complications (abcès) susceptibles de bénéficier d une intervention neurochirurgicale, Biopsie: germe, antibiothérapie adaptée Surveillance.

71 Rx Standard Premiers signes: discrets Érosion et effacement de la corticale de deux plateaux contigus, principalement dans le coin antérieur des corps vertébraux, Pincement discal global rapidement progressif. Secondairement: Des géodes sous-chondrales puis centro-somatiques: Mal limitées (ostéoporose péri-lésionnelle), En miroir => tassement corporéal cunéiforme antérieur respectant généralement le mur postérieur.

72 Tuméfactions des parties molles/abcès prévertébraux: étage cervical : déviation de l axe aérodigestif étage dorsal : opacité médiastinale et refoulement des lignes para-vertébrales; Étage lombaire: aspect flou et convexe du bord du psoas. Signes de reconstruction: sclérose périphérique, lésions ostéolytiques et ostéophytose. Evolution défavorable: formation de blocs vertébraux Calcification des collections abcédées.

73

74

75

76 TDM Dépiste les anomalies discovertébrales +++, précoce. Hypodensité discale : premier signe. Érosion des plateaux, Pincement discal Épaississement des parties molles périvertébrales avec disparition des espaces graisseux périphériques (circonférentiel++++). Rehaussement des phlegmons et des parois des abcès paravertébraux ou épiduraux (PDC). Ponction des collections discales, paravertébrales, biopsie discovertébrale percutanée+++ Séquestres osseux et les calcifications des collections

77 Limites: Impossibilité d apprécier correctement étendue des abcès intra-canalaires Lésions du fourreau dural Structures nerveuses péri-rachidiennes

78

79

80

81 IRM Examen de choix Coupes dans les 03plans Séquences écho de spin T2, et T1 sans et avec gado, complétées par des séquences STIR et T2. Hyposignal discal T1 Hypersignal T2 du disque et des vertèbres adjacentes

82 Épaississement des parties molles para-vertébrales et/ou atteintes intra-canalaires. Gado: Rehaussement diffus du disque, de l os sous chondral et des parties molles. Effacement de la corticale des plateaux vertébraux ( en T1). Atteinte de l arc postérieur ( tuberculose +++).

83

84 Fig. 4. IRM lombaire en mode T2 : volumineuse épidurite infectieuse associée à la SDI lombaire

85

86 Diagnostic différentiel Pathologies inflammatoires ou mécaniques Spondylo-arthropathies inflammatoires Discopathies dégénératives de sévérité atypiques Rehaussement discal et en bande des plateaux vertébraux. Concomitance d atteinte pluri-étagée Respect des corticales osseuses des plateaux Condensation des plateaux Absence de collection discale ou péri vertébrale Présence de gaz intra-discal Absence de progression de l atteinte entre deux examens d imagerie consécutif.

87 INFECTION DES TISSUS MOUS

88 CDD Trauma, chirurgie, effraction cutanée Facteurs favporosants: diabéte, alcool, toxicomanie, immunodepression dénutrition Dermo-hypodermite infectieuse ou cellulite Fasciite nécrosante Pyomyosite

89 DERMO-HYPODERMITE INFECTIEUSE Echographie épaississement peau lobules hypodermiques hyperéchogenes cerclés de bandes liquidiennes. Hyperhémie au doppler couleur

90 IRM

91 Fasciite nécrosante Echographie: infiltration,épaississement Scanner: présence de gaz amincissement du fascia extension de l œdème aux septa intermusculaires absence de rehaussement du fascia à l injection IRM hypot1, hypert2, rehaussé Œdème musculaire: forme évoluée et sévère Abcédation rare

92 Pyomyosite Infection bactérienne d un ou de plusieurs muscles striés Ceinture pelvienne, quadriceps, psoas. Voie hématogène: immunodéprimé ou tissu fragilisé. Evolution en 3 phases

93 Pyomyosite Phase pré suppurative Echo: augmentation volume muscle, fibres désorganisées hyperéchogenes. IRM: hétérogène Variable T1 Hyper T2 Rehaussé

94 Pyomyosite Phase suppurative: Abcédation diagnostic écho ou IRM abcès: contenu variable Variable T1 Phase de dissémination: Œdème périphérique++en IRM

95 CONCLUSION De part leur fréquence et complications les infections osteo-articulaires compromettent la croissance osseuse et engage le pronostic fonctionnel. Rx standard garde son intérêt dans le suivi évolutif. Echo: guide les ponctions, et surveille l évolution sous traitement. TDM : suprématie dans les lésions osseuses. IRM : une meilleure prise en charge grâce au diagnostic précoce.

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales A propos de 35cas L.Derouich, N.El Benna, N.Moussali, A.Gharbi, A.Abdelouafi Service de Radiologie Hôpital 20 Aout CHU Ibn Roch Casablanca Maroc plan

Plus en détail

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

Généralités sur fractures, luxation et entorses

Généralités sur fractures, luxation et entorses Généralités sur fractures, luxation et entorses JP. MARCHALAND HIA Bégin Saint-Mandé I- Définitions PLAN II- Consolidation des fractures III- Etiologie IV- Etude anatomique V- Signes cliniques et radiographiques

Plus en détail

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical

Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Information supplémentaire 3 Quel que soit le matériel d ostéosynthèse, un certain nombre de principes permettent de bien conduire le geste chirurgical Installation Sur table normale, en décubitus dorsal

Plus en détail

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE

OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE OSSIFICATION DU LIGAMENT VERTEBRAL COMMUN POSTERIEUR ET DU LIGT JAUNE: MYELOPATHIE CERVICALE SUBAIGUE Jurgita Bruzaite,, Monique Boukobza,, Guillaume Lot* Services de Neuroradiologie et de Neurochirurgie

Plus en détail

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003 Pré-Requis : Anatomie descriptive et fonctionnelle de l extrémité inférieure du radius Résumé : Les fractures

Plus en détail

Collection Soins infirmiers

Collection Soins infirmiers Collection Soins infirmiers Une production du Université de Caen Basse-Normandie Traumatologie : traitements des fractures Dr. J-P de ROSA CH. AVRANCHES-GRANVILLE Fractures diagnostic 2 Fractures-diagnostic

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE

LES ONYCHOPATHIES. Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE LES ONYCHOPATHIES Mohamed Denguezli Service de Dermatologie C.H.U SOUSSE Ä Examen clinique des ongles : DIAGNOSTIC POSITIF Ä analyse par le dermatologue des lésions élémentaires unguéales ; Ä iconographie

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY

Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY Peut-on reconnaître une tumeur de bas-grade en imagerie conventionnelle? S. Foscolo, L. Taillandier, E. Schmitt, A.S. Rivierre, S. Bracard, CHU NANCY A quoi sert l imagerie conventionnelle dans le diagnostic

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis

Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Item 288 : Troubles des phanères : Onyxis Collège National des Enseignants de Dermatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 2 I Atteinte matricielle avec modification

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils

Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils LAPEGUE Franck (1-2), LOUSTAU Olivier (2), DENIS Aymeric (2), BOUSCATEL Elodie (1), PONSY Sylvie (1), SANS

Plus en détail

IRM du Cancer du Rectum

IRM du Cancer du Rectum IRM du Cancer du Rectum quels CHOIX TECHNIQUES pour quels OBJECTIFS THERAPEUTIQUES? Frank Boudghène, T. Andre, A. Stivalet, I. Frey, L. Paslaru, V. Ganthier, M. Tassart Hopital Tenon - Université Paris

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

Le cliché thoracique

Le cliché thoracique Le cliché thoracique Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Nomenclature radiologique... 1 2 Le cliché thoracique de face... 2 2. 1 Qualité du cliché... 1 2. 2

Plus en détail

Apport de l IRM dans la

Apport de l IRM dans la Apport de l IRM dans la caractérisation tissulaire préopératoire des tumeurs rectales Y MORMECHE, S SEHILI, J MORMECHE, CH CHAMMEKHI, S KHELIFI, A BACCAR, MH DAGHFOUS, A CHERIF TUNIS - TUNISIE PLAN Introduction

Plus en détail

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre

Accidents musculaires. Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre Accidents musculaires Dr Marie-Eve Isner-Horobeti Praticien Hospitalier Service de Médecine Physique et de Réadaptation CHU Strasbourg-Hautepierre I. Lésions musculaires aiguës Classification Clinique

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES PLLAANN DU CCOURRSS INTRODUCTION : GENERALITES I. CONSOLIDATION

Plus en détail

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR C Andreux et F L Huillier H Guerini, A Feydy, X Poittevin, F Thevenin, R Campagna, JL Drapé, A Chevrot Hôpital COCHIN, Paris, France OBJECTIF Proposer

Plus en détail

Moyens d étude de la peau

Moyens d étude de la peau Moyens d étude de la peau Dr. Yannick Le Corre yalecorre@chu-angers.fr Service de Dermatologie Vénéréologie Pr. L. Martin 2011-2012 CHU Angers UE Revêtement cutané Dermoscopie ou Dermatoscopie Examen de

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Patient de 40 ans, pas d antécédent notable. Abcès dentaire soigné par ATB + AINS.

Patient de 40 ans, pas d antécédent notable. Abcès dentaire soigné par ATB + AINS. Patient de 40 ans, pas d antécédent notable Abcès dentaire soigné par ATB + AINS. Syndrome infectieux sévère clinique (fièvre à 40 C frissons, AEG) et biologique Extraction de la dent 38 et ponction-aspiration

Plus en détail

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations FACE A FACE Péroné vascularisé / Péroné non vascularisé Reconstruction après résection tumorale Dr NOURI / Dr BEN MAITIGUE SOTCOT Juin 2012 Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras

APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras APONEVROTOMIE ENDOSCOPIQUE du Syndrome Compartimental d Effort à l Avant-bras Didier FONTÈS Institut Main, Epaule et Sport Paris Espace Médical Vauban - Paris VII e Séminaire DIU d Arthroscopie 2012 Le

Plus en détail

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005

Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 Maladies et Grands Syndromes : Angiomes (223) Professeur Guy Magalon Juin 2005 1. Définition Les angiomes sont des tumeurs très fréquentes. La définition de TOURAINE rend parfaitement compte de la complexité

Plus en détail

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY La problématique Tissu osseux : forte aptitude à se réparer MAIS Situations cliniques particulières

Plus en détail

Tuméfaction douloureuse

Tuméfaction douloureuse Santé bucco-dentaire Médecin de 1 er recours et problèmes dentaires fréquents Dre May SALMAN, médecin dentiste HUG Dr Jean-Pierre RIEDER, médecin interniste HUG Plan de présentation Santé bucco-dentaire

Plus en détail

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE

LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l attention du patient LA HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée, il faudrait

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Introduction et préparation aux stages cliniques Traumatologie et orthopédie infantile À l usage du 2 et 3 cycle Faculté de Médecine ULG

Introduction et préparation aux stages cliniques Traumatologie et orthopédie infantile À l usage du 2 et 3 cycle Faculté de Médecine ULG Professeur Oreste Battisti, orthopédie infantile, ULG - 1 - Introduction et préparation aux stages cliniques Traumatologie et orthopédie infantile À l usage du 2 et 3 cycle Faculté de Médecine ULG Dr Oreste

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME CORPORELS

RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME CORPORELS RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME DES DOMMAges CORPORELS 2010 RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME DES DOMMAges CORPORELS 2010 Le document a été préparé par la Direction des services médicaux en collaboration avec

Plus en détail

Item 215 : Rachialgies

Item 215 : Rachialgies Item 215 : Rachialgies COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...5 SPECIFIQUE :...5 I Cervicalgies... 6 I.1 Quand faut-il

Plus en détail

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées

Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées BON USAGE DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ Traitement des plaies par pression négative (TPN) : des utilisations spécifiques et limitées Les systèmes de traitement des plaies par pression négative (TPN) sont des

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004 11/02/10 Structures sensibles du crâne neurogénétique Cheveux Cuir chevelu Tissu sous cutané Périoste Os Dure mère Méninges molles Cerveau vaisseaux MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE MIGRAINE:PHYSIOPATHOLOGIE

Plus en détail

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING

TECHNIQUES D AVENIR LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING LASER DOPPLER IMAGING TECHNIQUES D AVENIR Jonathan LONDNER, Aurélie HAUTIER Centre Régional de Traitement des Grands Brûlés Service de chirurgie Plastique, Hôpital de la Conception, Marseille. DIAGNOSTIC DÉTERSION BOURGEONNEMENT

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre

Plus en détail

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN Docteur Antoine MONET Centre d Imagerie Fonctionnelle Clinique Saint Augustin Jeudi 25 Septembre 2008 Un peu d histoire

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se

Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se Le psoriasis est une maladie fréquente Le psoriasis est une maladie qui touche environ 2 à 3 % de la population et qui se traduit le plus souvent par des plaques rouges sur la peau, légèrement surélevées

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied

Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied Les Entretiens de Bichat Podologie 2013 Biomécanique des pathologies de contraintes de l avant-pied et du médio-pied C. Cazeau* * Clinique Geoffroy saint-hilaire, 59 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris,

Plus en détail

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie

Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiche pathologie n 1 : Tendinopathie Fiches pathologies du danseur Inflammation d un tendon ou des structures avoisinantes résultant d une surcharge de travail ou d une contrainte anormale. 4 stades (du

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

097AS2014/02/18. Thérapie à Ultra-son. BTL-4000 Smart/Premium ENCYCLOPÉDIE THÉRAPEUTIQUE DU BTL 100AS2014/02/18FR

097AS2014/02/18. Thérapie à Ultra-son. BTL-4000 Smart/Premium ENCYCLOPÉDIE THÉRAPEUTIQUE DU BTL 100AS2014/02/18FR 097AS2014/02/18 Thérapie à Ultra-son BTL-4000 Smart/Premium ENCYCLOPÉDIE THÉRAPEUTIQUE DU BTL 100AS2014/02/18FR 1 adnexite - changements post-inflammatoires... 4 2 arthrite... 5 3 arthrite - subaqual...

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier

A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier A. Bourgeois SMIT. CHRU de Montpellier Homme, 41 ans, sans ATCD Séjour en Guyane (Cayenne et alentours) du 28/12/19 au 12/01/10 Hospitalisé du 09 au 11/02/10 pour érysipèle d évolution défavorable sous

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Spondylarthrite juvénile Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Formes de spondylarthrite de l adulte (1) Spondylarthrite ankylosante: critères de New York modifiés Sacroiliite radiologique

Plus en détail

Échographie normale et pathologique du grand pectoral

Échographie normale et pathologique du grand pectoral Échographie normale et pathologique du grand pectoral JL Brasseur, N Gault, B Mendes, D Zeitoun-Eiss, J Renoux, P Grenier G H Pitié-Salpêtrière Introduction La pathologie du grand pectoral est relativement

Plus en détail

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE?

TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? TUMEURS ET PSEUDO-TUMEURS DES PARTIES MOLLES : QUEL CRÉDIT PEUT-ON ACCORDER À L ÉCHOGRAPHIE? R.CAMPAGNA, F.THEVENIN, D.RICHARME, H.GUERINI, A.FEYDY, F.LAROUSSERIE, JL.DRAPÉ Service de Radiologie B CHU

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés

Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés Recommandations régionales Prise en charge des carcinomes cutanés - décembre 2009 - CARCINOMES BASOCELLULAIRES La chirurgie : traitement de référence et de 1 ère intention Classification clinique et histologique

Plus en détail

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab

La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab La main traumatique: traumatismes ostéo- articulaires des doigts longs. DR Moughabghab Rappel anatomique! Phalanges: P1 P2 P3 = os longs! Articulations IP = trochléennes un seul degré de liberté. - tête

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2

Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 Actualités IRM dans la SEP Thomas Tourdias 1, 2 (1) Service de NeuroImagerie Diagnostique et Thérapeutique, CHU Bordeaux, Université de Bordeaux (2) Neurocentre Magendie, INSERM U 862, Université de Bordeaux

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE?

QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? QUE SAVOIR SUR LA CHIRURGIE de FISTULE ANALE A LA CLINIQUE SAINT-PIERRE? Vous allez être opéré(e) à la clinique Saint-pierre d une fistule anale par l équipe chirurgicale des docteurs Bardou, Ben brahem

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien : Module digestif Pathologie œsophagique I. Rappel anatomique : Etendu de 15 à 40 cm des arcades dentaires. D environ 25 cm de long. Constitué de 2 types de muscles. Recouvert par une muqueuse malpighienne

Plus en détail

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins

Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections

Plus en détail

Item 123. Psoriasis. Insérer les T1. Objectifs pédagogiques

Item 123. Psoriasis. Insérer les T1. Objectifs pédagogiques 20 Item 123 Psoriasis Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. COFER Connaître les particularités cliniques,

Plus en détail

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE

PROGRAMME DU CONCOURS D ACCES AU RESIDANAT DE CHIRURGIE DENTAIRE MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE D ALGER DEPARTEMENT DE 1- SPECIALITE : PROTHESE 1 Anatomie dentaire 2 Les matériaux à empreinte 3 Les traitements pré-prothetiques

Plus en détail

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara

Traumatologie de l enfant. Joël Lechevallier Saad Abu Amara Traumatologie de l enfant Joël Lechevallier Saad Abu Amara Plan Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas particuliers Traitement Spécificités de l enfant Traumatismes de l enfant Cas pa Physiologie

Plus en détail

www.drfadisleilati.com

www.drfadisleilati.com www.drfadisleilati.com Plan Les produits de comblements Les accidents Inflammatoires/Infectieux Granulomes/Suppurations Hypothèses pathogéniques Traitement Prévention Conclusions Les Produits de Comblement

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

Item 123 : Psoriasis

Item 123 : Psoriasis Item 123 : Psoriasis COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition...3 II Épidémiologie du rhumatisme

Plus en détail

Cancers de l hypopharynx

Cancers de l hypopharynx Cancers de l hypopharynx A- GENERALITES 1) Epidémiologie Cancer fréquent et de pronostic grave du fait de son évolution insidieuse et de son caractère lymphophile. C est quasiment toujours un carcinome

Plus en détail

Université Paris-VI. Orthopédie. Questions d internat

Université Paris-VI. Orthopédie. Questions d internat Université Paris-VI Orthopédie Questions d internat 2000 Christophe Castelain Michel Christofilis Marc Jayankura (ccapitie@free.fr) Camille Samaha Samy Zouaouy Mise à jour : 12 septembre 2000 2/252 Orthopédie

Plus en détail

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Auteur : Dr Éric TOUSSIROT, Besançon Comité éditorial : Dr Laure GOSSEC, Paris Dr Henri NATAF, Mantes-La-Jolie Relecteurs CFMR : Pr Bernard DUQUESNOY, Lille Pr

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire en orthopédie pédiatrique p? Mathie LORROT, Chantal JOB-DESLANDRE Hôpital Robert Debré, Faculté de Médecine Paris 7 Cours DESC chirurgie

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

La reprise de la vie active

La reprise de la vie active Prothèse de hanche Les conseils de votre chirurgien La reprise de la vie active Vous êtes aujourd hui porteur d une prothèse de hanche ; elle va vous permettre de reprendre vos activités sans gène ni douleur.

Plus en détail

La prise en charge de votre spondylarthrite

La prise en charge de votre spondylarthrite G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre spondylarthrite Vivre avec une spondylarthrite Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce

Plus en détail

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc

Sein inflammatoire. Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire Isabelle Leconte Cliniques universitaires St Luc Sein inflammatoire 3 types Mastites infectieuses Mastites non infectieuses Cancer inflammatoire 2 situations cliniques Allaitement Hors

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS

L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE. Vincent de PARADES PARIS L ATROPHIE DU SPHINCTER ANAL EXTERNE en ENDOSONOGRAPHIE TRIDIMENSIONNELLE Vincent de PARADES PARIS INTRODUCTION L incontinence anale du post-partum partum relève de deux mécanismes : la déchirure de l

Plus en détail

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Infections Ostéo Articulaires : Imagerie Nucléaire

Infections Ostéo Articulaires : Imagerie Nucléaire Infections Ostéo Articulaires : Imagerie Nucléaire Isabelle Morelec CH LYON SUD La médecine nucléaire - Imagerie fonctionnelle : évolution des traceurs et du matériel Explorations radioisotopiques en 2008

Plus en détail

PUBALGIES: ASPECT TYPIQUE ET ATYPIQUE EN IMAGERIE

PUBALGIES: ASPECT TYPIQUE ET ATYPIQUE EN IMAGERIE PUBALGIES: ASPECT TYPIQUE ET ATYPIQUE EN IMAGERIE C Bourillon, S Touraine, D Petrover, L Laouisset, C Parlier- Cuau, V Chicheportiche, M Wybier, V Bousson, JD Laredo Paris - France Pathologie rare Introduction

Plus en détail