"Les PME, face au développement des applications numérisables : de l'engouement à la déception." 1

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download ""Les PME, face au développement des applications numérisables : de l'engouement à la déception." 1"

Transcription

1 "Les PME, face au développement des applications numérisables : de l'engouement à la déception." 1 MC Monnoyer Professeur en sciences de gestion IAE Toulouse CRG L enquête annuelle BNP Paribas de mars 2006 fait état d une croissance de 50% des investissements des entreprises dans le domaine des technologies de l information et de la communication (T.I.C) en France au cours des 12 mois précédents. Ces chiffres témoignent de la dynamique du mouvement vers la numérisation de l économie. Pourtant Les dirigeants de PME sont souvent perplexes dans la réflexion sur les apports de ces outils à leurs questions de gestion. Les discours officiels, la verve des offreurs laisse supposer que la question de l Internet, et celle connexe des Technologies de l Information, ne se pose pas : «L Internet est le nouveau vaisseau sanguin qui irrigue toute l économie française, européenne et mondiale. L Internet Haut Débit est un passage incontournable pour tous les entrepreneurs désireux de mieux travailler avec leurs fournisseurs et avec leurs clients, mieux piloter leur entreprise, ou encore accéder plus facilement à de nouveaux marchés 2» Comment ne pas être conquis par la fluidité d une telle promesse Les usages potentiels apparaissent multiples : «l Internet est devenu un moyen exceptionnel de promouvoir le savoir-faire, les produits et les services des entreprises. De nouvelles approches ont vu le jour ( ) : sous-traitance et logiques sectorielles, sites portail et développement d une fonction achat électronique. Audelà, l Internet est bien souvent utilisé par les entreprises pour identifier de nouvelles opportunités, effectuer une veille continue sur leur marché, leurs concurrents, les dernières innovations ( ) 3». 1 Cette communication s appuie sur un travail de recherche réalisé en collaboration avec M.Boutary, professeur à l ESC Toulouse, et ayant bénéficié d un appui financier de l Observatoire des PME au sein du groupe OSEO 2 Site 18 avril Site 18 avril 2005 MC Monnoyer 1

2 Les prestataires de service, de leur côté, donnent à penser que les TIC améliorent toujours l efficacité de la gestion, et permettent d atteindre de nouveaux objectifs : «Internet vous permet d'être visible sur toute la France, dans toute l'europe et dans le monde entier, «vous élargissez votre portefeuille client», «cette technologie du futur pérennise le système, réduit les coûts de maintenance et de mise à jour, facilite la communication» 4. Mourlon et Never (2002) relèvent combien la référence à un futur meilleur caractérise le discours des offreurs sur les TIC, alors même que les déceptions au moins à court terme sont fréquentes. L observation des faits, à laquelle nous nous livrons régulièrement depuis plusieurs années dans les PME 5, nous montre qu il y a un décalage entre les chiffres globaux et les conclusions que certains en tirent, les discours officiels ou commerciaux et la réalité des usages des TIC dans ces entreprises. Je chercherai ici à montrer la diversité de ces usages(1), les raisons sous-jacentes des choix effectués (2) pour en tirer des conclusions «actionnables». 1.L introduction des TIC: -des outils visibles, mais non généralisés C est désormais un fait. Les PME sont équipées des outils principaux qui permettent de mettre en place des applications informatisées. Près de la totalité de ces entreprises sont reliées à l Internet, utilisent le courrier électronique, disposent d appareils photo numérique et 75% d entre elles se manifestent via un site sur le Web. Toutefois la conception d une information numérique circulante et à la disposition de tous dans l entreprise n est pas généralisée. Réseau et ordinateurs portables ne sont présents que dans la moitié des entreprises interrogées. Enfin l ouverture du système d information de la PME vers l extérieur grâce aux TIC n est pratiquée que par 10 à 15% de ces entreprises. Contrairement à certaines affirmations, il semble exister des poches de sous-équipement importantes dans les PME françaises. Cette première observation est importante, parce que les équipements sont significatifs de pré-requis techniques diffusés dans l entreprise et témoignent de certaines orientations stratégiques. Elle permet aussi de constater certains décalages nationaux qui conduisent à relativiser l influence de la taille de l entreprise sur la faiblesse des équipements (ONU, 2006). 4 Ces citations ont été empruntées à des discours commerciaux apparaissant dans la presse professionnelle dans le courant du premier semestre Les résultats présentés sont issus d un corpus de données constitué de travaux qualitatifs et quantitatifs -un ensemble d interviews menées auprès de dirigeants de PME (moins de 250 s) et de leurs collaborateurs sur une période de 5 ans -une base de données constituée à partir d une enquête postale qui compte actuellement une centaine d entreprises indépendantes. Les pourcentages ne concernent que ces entreprises. Ils n ont pas de visée de représentativité de l ensemble des PME. Ils permettent cependant de compléter et de soutenir nos analyses qualitatives. MC Monnoyer 2

3 TIC UTILISEES WEB CAM VIDEOCONFERENCE FORUMDE DE DISCUSSION COLLECTICIELS PLACE D'AFFAIRE ELECTRONIQUE EXTRANET INTRANET INFORMATIQUE MOBILE SITE WEB APPAREIL PHOTO NUMERIQUE COURRIER ELECTRONIQUE INTERNET 0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00% 100,00% Tab. 1 : Fréquence en % de la présence des TIC dans les PME de notre échantillon Nous pouvons aussi constater que toutes les fonctions de l entreprise (marketing, comptabilité et finances, production et logistique) sont concernées par des applications informatisées (vocable qui nous paraît plus précis que TIC), mais seules, quelques-unes, sont implantées de façon très générale (entre 80 et 98% des entreprises). Il s agit du traitement des commandes, de la gestion des produits et des ventes en marketing, des comptes clients, facturation, grand livre et paie en comptabilité, de la gestion des stocks en production-logistique. On notera qu elles correspondent à la réalisation de tâches régulières et obligatoires de saisie et d enregistrement, quelles que soient les caractéristiques des PME. Le cadre juridique en vigueur exerce donc une pression non négligeable sur les usages ou la dynamique de l appropriation (Lisein 200X). D autres applications sont fréquemment présentes (au moins 50% des PME interrogées) : DAO 6 pour la fonction production, calcul des prix de revient pour la fonction marketing. Enfin, plusieurs applications sont en émergence forte (entre 35 et 50% d entreprises équipées) : assurance qualité, code à barres, CAO 7 et automates programmables en production, gestion de la force de vente en marketing, planification financière en comptabilité. Quoique très différentes, ces applications ont en commun de supposer ou de favoriser une démarche anticipative. Le coût, ou la formation nécessaire à leur utilisation témoignent d une décision d investir et d une planification de ces investissements dans le cadre d une réflexion stratégique. A contrario, la mise en place des applications les plus fréquentes ne nécessite pas forcément une telle démarche. Nous rapprocherons ces résultats des niveaux d équipement en outils de communication s appuyant sur l Internet. Ces outils font en effet l objet de sélections par fonction qui nous semblent similaires. Les connexions internet, courrier électronique et photographie numérique dont la présence est largement généralisée, ne supposent pas d investissement important ni de maintenance lourde. Ce n est pas le cas, au contraire, des outils dont la présence se révèle moins fréquente à travers notre échantillon d entreprises. La mise en réseau interne, l acquisition d ordinateurs portables qui facilitent la circulation d informations (par exemple, lors de déplacements du dirigeant, de l activité sur le terrain des commerciaux), les extranet ou le recours aux places de marchés qui ouvrent le système d information sur l extérieur, 6 DAO : dessin assisté par ordinateur 7 CAO : conception assistée par ordinateur MC Monnoyer 3

4 supposent quant à eux, la présence de personnels consacrant un temps important à l implantation et au suivi de ces équipements.. Et orientés vers des usages limités Si 75% des PME interrogées se sont dotées d un site web, 40% de ces mêmes entreprises effectuent au mieux une mise à jour annuelle de leur site. Seules 34% des PME de notre échantillon pratiquent au moins une mise à jour mensuelle et font ainsi de leur site un véritable outil de communication avec leurs clients et fournisseurs. Mise à jour du site Web Hebdomadaire 17,4% Jamais 8,7% Mensuelle 17,4% Annuelle 32,6% 3 à 6 mois 23,9% Tab 2 : Fréquence de la mise à jour des sites web dans les PME interrogées 53% des PME interrogées annoncent disposer d un ERP (progiciel de gestion intégrée). Sur l ensemble de notre échantillon, la médiane (qui représente 50% des effectifs) relative à cet équipement est de 1 module installé (on ne peut donc pas parler véritablement d ERP dans ce cas). Si nous nous limitons aux seules PME disposant d un ERP, la médiane atteint alors entre 3 et 4 modules installés. Seules 34% des PME disposant d un ERP, (soit 18% des PME interrogées), ont mis en place 4 modules ou plus et sont donc en phase d achèvement du processus d intégration de leur système d information. L implantation des ERP peut être très progressive dans les PME et s étendre même sur des périodes longues. Les sites web et les ERP ou PGI (progiciels de gestion intégrée), qui sont des applications informatisées touchant plusieurs fonctions, sont très représentatifs de la politique d intégration des systèmes d information. Ces applications requièrent, en effet, du personnel spécifique. Elles supposent la création de postes de travail et mettent en évidence l existence d anticipations entrepreneuriales (celles du dirigeant) ou stratégiques (concernant l ensemble de l équipe de direction). Les niveaux d équipement sont donc très différents, leur degré d exploitation aussi. La diversité des applications informatisées en usage témoigne d un degré d intégration des TIC très variable selon les PME ne traduisant pas régulièrement l existence d une démarche stratégique parallèle à la décision d investissement en TIC. Si la dimension stratégique de l utilisation des TIC a, de fait, été relevée, il y a plus de 20 ans, par les praticiens et les chercheurs (Mc Farlan, 1983 ; Porter et Millar, 1986), Henderson et Venkatraman (1999) ont souligné le caractère non automatique de l usage des TIC sur l évolution des orientations stratégiques et l impact sur la performance du non alignement des choix techniques et stratégiques. MC Monnoyer 4

5 Des décisions affichées qui cachent certaines zones d ombre. L intérêt du recours aux équipements ou applications informatisées est désormais admis dans les PME, et ce à tous les niveaux de responsabilité. Les freins émanant de la direction ou le manque d adhésion des salariés ne sont pas souvent évoqués. L accent est mis sur les difficultés financières que fait naître le développement de ces outils pour les applications en production et logistique, mais beaucoup plus légèrement en marketing. Les besoins de formation ne sont pas non plus signalés comme une difficulté majeure. Cette présentation cache, sans doute, certaines réticences moins avouables, telles que la lourdeur de la gestion du changement ou les difficultés de l engagement de la direction (largement auteur des réponses à notre enquête). Freins jugés importants en % AI marketing AI Comptabilité AI.Production Logistique Financiers Gestion changement Engagement direction Niveau de connaissances Tab 3 : Fréquence en% des freins jugés importants vis à vis de l installation d applications informatisées dans les PME de notre enquête Pourtant la maîtrise des outils numériques et des applications informatisées n apparaît pas très profonde. Elle se manifeste par la mise en place des modes de sécurité qui font l objet de nombreuses indications de la part de tous les constructeurs (antivirus, coupe feu, sauvegarde..), mais elle ne va pas jusqu à conduire les PME ou les responsables des systèmes d information à s interroger sur la réalité des performances des applications mises en œuvre. Seules 44% des entreprises vérifient souvent l amélioration des tâches liées aux outils informatiques utilisés et 25% leurs performances techniques. La confiance vis-à-vis des TIC ou des applications informatisées naît des seules pratiques sécuritaires de base. Cette situation nous semble devoir être rapprochée de ce que Giddens (1994) désigne comme la différence entre conscience pratique et conscience discursive. Disposer de compétences pertinentes n implique pas, chez les offreurs de TIC, la capacité à décrire explicitement les actions à mener ou les potentialités à explorer (Mayère, 2003). Hors de la présence en interne, d acteurs ou de salariés très formés ou très curieux en ce domaine, les outils mis en place ne seront exploités qu a minima. Le caractère superficiel de la connaissance des outils numériques a sans doute de nombreuses incidences. Un réel décalage se manifeste entre la satisfaction qu apportent ces outils pour réaliser les tâches pour lesquelles ils sont conçus, et les espoirs que leur introduction avait suscités chez les responsables, pour résoudre leurs problèmes de management. Ainsi, si les données paraissent d un accès aisé et fiable, les documents fournis ne semblent pas toujours faciles à utiliser, à comprendre, ou à exploiter pour prendre des décisions. Quelles que soient les fonctions concernées, les outils informatiques et des applications informatisées ne paraissent pas suffisants pour répondre aux besoins d analyse des gestionnaires et des décideurs des PME. Leur satisfaction est loin d être complète. MC Monnoyer 5

6 Efficacité forte en % AI.marketing AI.comptabilitéfinances AI.production -logistique Accès des données Fiabilité des données Compréhension des rapports fournis Cohérence des infos Aide à la décision Tab 4 : Fréquence en % de l évaluation d une efficacité forte des applications informatisées dans les PME interrogées Les PME se sont donc «saisies» des TIC, des outils comme des applications informatisées, dans les fonctions de production comme dans les fonctions tertiaires, et à des niveaux très divers de responsabilité. L expérience acquise par tous a permis de dédramatiser leur usage quotidien et les process routiniers mis en place. L implantation d applications informatisées dans les PME permet la routinisation de certaines tâches et l allègement des coûts correspondants. La généralisation de ces applications montre que toutes les PME ont désormais intégré ce que le cadre d analyse de Venkatraman nomme, «exploitation en local» (étape 1). Les éléments quantitatifs dont nous disposons sur les PME ayant adopté des outils d intégration (intranet, réseau, ERP), permettent d évaluer entre 1 quart et un tiers environ le pourcentage de PME industrielles qui se sont orientées dans la voie d une numérisation profonde de leur process productif et organisationnel, dépassant ainsi l étape 2 du cadre d analyse utilisé. Niveau Thèmes Impacts potentiels Objectifs principaux Implications pour le management 1 Exploitation en Gains potentiels élevés Diminution des coûts Identifier les domaines local dans des secteurs étroits et/améliorations du correspondants service spécifiques de la firme 2 Intégration interne L intégration offre à la Elever les TI au niveau Articuler la logique de fois efficience et des ressources l intégration efficacité stratégiques 3 Reconception des Puissance de création de Réétudier les métiers à Alignement sur une processus de gestion capacités de l aide des technologies stratégie de différenciation sur le de l information technologies de marché l information 4 Reconception du Des occasions Créer une entreprise Articuler la logique de réseau de gestion d exploiter ses virtuelle et occuper dans la réétude du réseau possibilités de façon le réseau une position autour de la firme créative centrale centrale 5 Redéfinition des Modifier les objectifs de Identifier de nouveaux Identification des objectifs de l entreprise de façon à la métiers ainsi que les nouveaux objectifs de l entreprise fois proactive et réactive menaces potentielles l entreprise Tableau 5: Cinq niveaux de transformation : résumé (Source : 1991, Venkatraman, «Reconfigurations d entreprises provoquées par les technologies de l information», in L entreprise compétitive au futur, Les Editions d organisation, p. 122 à 186) Mais de nombreux responsables ne trouvent pas dans les applications installées, l aide et le progrès qu ils avaient imaginés. MC Monnoyer 6

7 2. Quelques pistes pour comprendre ces déceptions En installant des applications informatisées, les dirigeants de PME ont des attentes concrètes et très immédiates, liées aux discours médiatiques et commerciaux. Les potentialités apportées par les outils TIC pour développer l organisation productive ou modifier le positionnement de l entreprise ne constituent pas une motivation première et ne conduisent pas fréquemment à restructurer la ressource humaine ou à concevoir un nouveau plan d actions stratégique.. un capital humain insuffisant Deux PME sur trois se sont dotées d un responsable de la fonction informatique (qui n est pas toujours un informaticien de formation). Le temps consacré à cette fonction varie profondément et un tiers seulement de ces postes atteint au moins le mi-temps. Le niveau de formation ne dépasse celui de technicien que dans 40% des cas. Les PME semblent donc peu équipées en ressources humaines pour implanter mais surtout pour intégrer les potentialités des applications informatisées dans des processus de restructuration de gestion. Ceci explique sans doute la faiblesse relative de la concertation préparatoire à la mise en place de nouvelles applications informatisées. L analyse des besoins, et des spécifications des applications informatisées est pourtant désormais considérée comme relevant de l évidence (Mayère, 2003). Pratiquée avec les salariés de l entreprise dans 50% des PME de notre enquête, elle est toutefois variable selon les fonctions concernées. Pour la fonction marketing, qu il s agisse de l analyse des besoins, de la décision à prendre ou de la mise en place des applications, seules 33% des entreprises interrogées la pratiquent. Cette centralisation des décisions reflète bien souvent une standardisation des outils et applications qui s impose aux dirigeants de PME et aux échelons même élevés de la hiérarchie dans les entreprises de taille plus importante (Mayère 2003). Elle n est pas liée à la faiblesse des connaissances des intéressés puisque les compétences, ainsi que le degré d adhésion du personnel sont rarement cités comme un frein réel à l implantation des applications informatisées. En revanche, le faible temps dont dispose l encadrement pour gérer le SI, le manque de structuration des décisions à prendre en la matière, ne favorise pas, la concertation entre les acteurs, quel que soit leur niveau de compétence. Avec un cadre (et non un technicien) dédié à la gestion de ce système, il semble plus facile d envisager une évolution profonde de l organisation, une reconfiguration des processus de gestion (étape 3 de l analyse de Venkatraman) ou des réseaux (étape 4). Participation forte des utilisateurs en % AI.Marketing AI.Comptables AI.Production et logistique Adoption nouvelles AI Analyse des besoins Mise en application Tab 6 : La participation des utilisateurs à l introduction des applications informatisées dans les PME interrogées MC Monnoyer 7

8 Des choix stratégies peu formalisés En choisissant l une des quatre orientations stratégiques que nous proposions dans l enquête, les PME montrent qu elles ont des conceptions très différentes du rôle stratégique des applications informatisées. 42% d entre elles limitent le rôle des applications informatisées à un suivi de la production et un contrôle administratif, mais 27% envisagent de s appuyer sur ces applications pour reconsidérer les processus de gestion, de production et d échanges. Ainsi en production-logistique, le principal bénéfice attendu est-il l amélioration de la fiabilité des processus. La volonté d accroître la flexibilité ou d accélérer le développement de nouveaux produits n est pas aussi manifeste ni générale. De même en comptabilité, ce sont essentiellement des attentes de facilitation et de contrôle qui sont énoncées et non d intensification des échanges avec les partenaires. Enfin en marketing, les attentes portent sur l amélioration de la qualité de services mais beaucoup moins fréquemment sur l ouverture du marché export ou le développement de nouveaux produits. On relèvera aussi un décalage entre le niveau d équipement en outils de communication et les attentes formulées. Alors que 70% des PME disposent d un site web, seules 50% d entre elles en espèrent une amélioration de leur visibilité. Si 98% des PME utilisent le courrier électronique, elles ne sont pas plus de 50% à envisager une intensification de leurs échanges avec leurs partenaires. Les choix stratégiques et la volonté d intégration se manifestent aussi à travers l existence de procédures d évaluation et de contrôle des matériels, des tâches et des niveaux de satisfaction des utilisateurs et la fréquence de leur utilisation. Les PME qui ont adopté une stratégie d intégration sont ainsi beaucoup plus attentives que celles qui ont choisi une stratégie de contrôle, à la performance technique des AI utilisées et à leurs effets sur les tâches à réaliser. Ces écarts entre niveau d équipements et usages, types d applications mises en place et bénéfices attendus, investissements humains et niveau de réalisation, sont sensibles dans près de 50% des PME.. La diffusion importante de certaines applications informatisées annonce la généralisation de la numérisation des tâches qui nécessitent des échanges d information. Mais le rôle ou le temps limité accordé au responsable informatique ou à celui des systèmes d information constitue un frein sensible au passage des PME vers la société de l information. 30% des PME interrogées, sont déjà structurées pour se développer dans la société de l information. Pour les autres, c est un appui à la diffusion des stratégies d intégration qui doit être entrepris auprès du responsable de la PME et de celui du système d information pour que l usage des TIC ne se limite pas aux activités «de faire». On se rappellera que seul le dépassement de ce cap a permis, dans les entreprises de grande taille, l apparition de véritables retours sur investissement. Conclusion générale La réflexion sur les TIC et les entreprises, soutenue par de nombreux rapports et recherches, n est plus assise sur l hypothèse d une transformation évidente des entreprises par les TIC. Ces technologies, dont se saisissent, bon gré mal gré, les PME, peuvent leur apporter des MC Monnoyer 8

9 modifications mineures (2/3 des entreprises que nous avons interrogées), ou des bouleversements majeurs. On va ainsi d une simple adresse électronique à la mise en réseau complète de l entreprise avec son environnement. D aucuns en ont conclu qu il fallait adapter les caractéristiques de ces technologiques aux spécificités de la PME. Notre travail nous conduit, a contrario, à considérer que la PME doit être au centre du raisonnement et qu il est nécessaire de partir de ses choix et stratégies pour déterminer les TIC à adopter et leur mode d installation. Sur le plan humain en effet, comme sur le plan matériel et notamment financier, l introduction des TIC est exigeante. Il s agit de propulser l entreprise dans une modernité attachée à la dématérialisation des temps et des lieux, tout en conservant les sources des avantages concurrentiels qu elle maîtrisait auparavant. Ceux-ci étaient très souvent liés à la qualité des produits fabriqués et des services d accompagnement, grâce à une relation de service individualisée. Historiquement, les TIC ont été introduites dans les entreprises pour améliorer la productivité. Les nouvelles technologies ont ajouté à cet objectif celui d une communication démultipliée, en interne comme en externe. Les messageries, sites Web, CRM,ERP et maintenant réponse aux marchés publics sont des exemples de ces interconnexions possibles entre les différents services de l entreprise et l environnement extérieur. Pour les dirigeants de PME, souvent habitués à une gestion dans la proximité, il faut envisager de nouveaux partenariats, de nouveaux éloignements. Mais le caractère très transversal des TIC, par rapport aux technologies plus directement liées à la production, rend la décision d investir, ou de changer de méthode, angoissante. Rares sont les dirigeants qui doutent de l importance des enjeux. Mais nous avons cependant constaté des usages contrastés, difficiles à organiser et à déployer. Selon les fonctions concernées, ils touchent encore majoritairement les tâches élémentaires, ou celles qui sont rendues obligatoires par des règlementations et des pressions de certains acteurs du marché (pour certains, il s agit par exemple de la grande distribution ou de donneurs d ordre). Ces différentes analyses nous amènent à oublier l idée d un comportement type face à l introduction et l appropriation des TIC. Il ne suffit pas de s équiper, de se connecter, pour améliorer la performance. Il faut donc intégrer toute nouvelle application dans le contexte de l entreprise. Cette notion de contexte est importante, pour sortir d une réflexion centrée sur la pertinence de l outil. Nos travaux précédents (Boutary et Monnoyer 2006) nous ont montré le rôle de l environnement de l entreprise, de son histoire, du profil du dirigeant, de sa formation, de ses objectifs. Par exemple, le comportement plus ou moins pro-actif du dirigeant ou le degré de participation des salariés dans la décision, peuvent avoir une influence sur le mode d appropriation des TIC et sur leur efficacité globale. Un regard sur les statistiques internationales (ONU,2006) montre aussi qu une fois levés certains blocages administratifs ou règlementaires, certains «retards» se rattrapent aisément 8 ou encore l influence que peuvent exercer certains donneurs d ordre installés dans des pays ayant plus largement recours au commerce électronique. Le caractère trop superficiel des connaissances des potentialités, mais aussi des exigences de l usage des applications informatisées dans de nombreuses PME qui pourtant les utilisent de façon régulière nous paraît génératrice de sous performance et dès lors de déceptions qui 8 Ainsi en-est il de l accès au large bande en France, à partir de MC Monnoyer 9

10 retardent, voire découragent, le développement des usages. Si le discours sur la sécurité des pratiques émis par les prestataires a été bien entendu, il nous paraît manquer un avertissement quant aux formes de mise en application et d accompagnement de l introduction des applications informatisées. Enfin, si le nombre relatif de PME qui ont pris le chemin de «l entreprise numérique» encourageant car preuve d une dynamique enclenchée. Mais ce chemin est celui de révolutions, de reconfigurations internes, difficiles et parfois dangereuses pour des structures sous-capitalisées. Il est donc nécessaire de mettre les PME au centre de la réflexion sur les TIC. Lier les hommes et les techniques, faire des allers-retours entre décideurs et utilisateurs correspond au cheminement vers «l entreprise étendue» considérée dans les travaux sur les PME comme une voie vers une meilleure performance BIBLIOGRAPHIE Algoe, L utilisation et la promotion des NTIC auprès des PMI PMI, Rapport pour le Ministère de l Industrie, 2003 Bergeron F, L.Raymond, A.M. Croteau, 2001, «Comportements stratégiques, choix et gestion des systèmes d information : contribution à la performance», SIM n 4, Vol 6, p 5-26, Boutary et al, 2003, «TIC et PMI : des usages aux stratégies», Ed. L Harmattan. Boutary M et MC Monnoyer, 2006, TIC, ce qu en font les PME, les conditions d une intégration réussie, ed OSEO. Giddens A., 1994, Les conséquences de la modernité, L'harmattan, Paris, Lisein O, 200 «Interaction du cadre juridique et des stratégies e-commerce : étude exploratoire dans le secteur de l assurance», congrès de l AIM, CDRom McFarlan E.W., J.L. Mckenney, P. Pyburn, «The information archipelago, plotting a course» Harvard Business Review, vol 61, n 1 p ,1983 Mayère A, 2003, «Rationalisation de la communication et organisations contemporaines : le cas de projets d implantation de PGI/ERP», Communication &Organisation, juin ONU, 2006, Conférence sur le développement, Information economic report, Venkatraman, 1991, Reconfigurations d entreprises provoquées par les technologies de l information», in L entreprise compétitive au futur, Les Editions d organisation, p. 122 à 186) MC Monnoyer 10

La publication, au second

La publication, au second Les entreprises industrielles françaises de plus en plus impliquées dans les NTIC Malgré l adoption accélérée des différents outils des nouvelles technologies de l information et de la communication (NTIC)

Plus en détail

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI?

quelles sont les spécificités du système de gouvernance des PME - PMI? LA GOUVERNANCE DES PME-PMI Gérard CHARREAUX Professeur de Sciences de Gestion à 1 Université de Bourgogne, Dijon PREAMBULE Il est probable que vous vous interrogez sur l'apport des recherches en matière

Plus en détail

Associer la puissance des nouvelles technologies tout en préservant l environnement

Associer la puissance des nouvelles technologies tout en préservant l environnement gestco Associer la puissance des nouvelles technologies tout en préservant l environnement A ERP SaaS A propos... GESTCO : Progiciel de gestion d activités en ligne Avantages : - Faciliter la gestion et

Plus en détail

Résultats de l enquête EPCI

Résultats de l enquête EPCI Sondage Résultats de l enquête EPCI Intitulé du sondage : Les EPCI françaises et Internet Intranet, Extranet Référence : 02SD421 Destinataire(s) : Répondants à l enquête Version : 1.0 Date : Octobre 2002

Plus en détail

D ITIL à D ISO 20000, une démarche complémentaire

D ITIL à D ISO 20000, une démarche complémentaire D ITIL à D ISO 20000, une démarche complémentaire www.teamup-consulting.com Teamup Consulting - 1 Certificat nºinf/2007/29319 1 ère société de conseil française certifiée ISO 20000-1:2011 Sommaire Introduction

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management

Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management Intelligence économique en PME/PMI Investissement de la sphère Web 2.0 Jacques Breillat Directeur du Master 2 «Intelligence économique et management des organisations», IAE de Bordeaux, Université Montesquieu

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Le cloud computing : vue d ensemble Les sociétés de services du monde entier travaillent dans un environnement en pleine

Plus en détail

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique.

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Introduction Face à l évolution constante des besoins fonctionnels et des outils informatiques, il est devenu essentiel pour

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

Offices de tourisme et bonnes pratiques Internet. Evaluation comparative de sites Internet

Offices de tourisme et bonnes pratiques Internet. Evaluation comparative de sites Internet Offices de tourisme et bonnes pratiques Internet Evaluation comparative de sites Internet Quoi? Ce document est un résumé des résultats de l étude menée sur une quinzaine de sites Internet dans le domaine

Plus en détail

Des TIC de plus en plus diversifiées dans les entreprises

Des TIC de plus en plus diversifiées dans les entreprises Des TIC de plus en plus diversifiées dans les entreprises Sonia Besnard, Pascale Chevalier, Patrice Victor, Insee Pays de la Loire Danièle Guillemot, Yusuf Kocoglu, Centre d études de l emploi En France,

Plus en détail

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE. AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES AVRIL 2013 TECHNOLOGIE ÉTUDE POINTS DE VUE BDC Recherche et intelligence de marché de BDC TABLE DES MATIÈRES Faits saillants du sondage 2 Contexte et méthode de sondage 3 Profil des répondants 3 Investissements

Plus en détail

Plan de l exposé Projets E-Business en PME le pourquoi et le comment

Plan de l exposé Projets E-Business en PME le pourquoi et le comment Plan de l exposé Projets E-Business en PME le pourquoi et le comment Forum Télécom SPI+ Ateliers «e-business» R. Delhaye / P. Poty - AWT Verviers, 19 février 2002 Introduction générale 1. Définitions et

Plus en détail

LES ENTREPRISES PROSPÈRES SE TRANSFORMENT GRÂCE À DES SOLUTIONS SAP FLEXIBLES

LES ENTREPRISES PROSPÈRES SE TRANSFORMENT GRÂCE À DES SOLUTIONS SAP FLEXIBLES Briefing direction LES ENTREPRISES PROSPÈRES SE TRANSFORMENT GRÂCE À DES SOLUTIONS SAP FLEXIBLES Le Big Data, les réseaux sociaux, les applications mobiles et les réseaux mondiaux modifient de façon radicale

Plus en détail

Meilleurs SQL PGI BI PMI PME RD RH MGE vœux

Meilleurs SQL PGI BI PMI PME RD RH MGE vœux Meilleurs vœux Place à 014 Plus que jamais, dans ce monde en perpétuel mouvement, voire en ébullition, les entreprises de demain sont les entreprises mobiles, agiles, collaboratives, plaçant la satisfaction

Plus en détail

Module Projet Personnel Professionnel

Module Projet Personnel Professionnel Module Projet Personnel Professionnel Elaborer un projet personnel professionnel. Connaissance d un métier, d une entreprise ou d un secteur d activités. Travail individuel de recherche SUIO-IP Internet

Plus en détail

Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP)

Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP) Le point sur Les progiciels de gestion intégrés (PGI ou ERP) Depuis le début des années 90 s est développé un nouveau type de logiciel de gestion : le PGI, ou Progiciel de Gestion Intégré, plus connu sous

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR ÉPREUVE DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES BOITIER PHARMA La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés

Plus en détail

CALENDRIER DES RDV CCIMP DES TIC 1 ER SEMESTRE 2011

CALENDRIER DES RDV CCIMP DES TIC 1 ER SEMESTRE 2011 DATE HORAIRE LIEU THEME 27 JANVIER 2011 9h 10h30 Show Room Exploitez les logiciels libres dans votre entreprise Découvrez les opportunités offertes par les logiciels libres pour gérer votre entreprise

Plus en détail

Système d information : démystification, facteur de croissance et conduite du changement

Système d information : démystification, facteur de croissance et conduite du changement Système d information : démystification, facteur de croissance et conduite du changement Patrick CONVERTY Directeur Commercial www.cibeo-consulting.com Approche globale de la performance Stratégie Système

Plus en détail

Management : les contributions du système d information. Pôle européen Économie-Gestion 11 décembre 2013

Management : les contributions du système d information. Pôle européen Économie-Gestion 11 décembre 2013 Management : les contributions du système d information Pôle européen Économie-Gestion 11 décembre 2013 Agenda Introduction Les enseignements «système d information» en Économie et Gestion - Eric Deschaintre

Plus en détail

Quels sont les leviers et freins de l e-businessl en Belgique et en Wallonie?

Quels sont les leviers et freins de l e-businessl en Belgique et en Wallonie? Quels sont les leviers et freins de l e-businessl en Belgique et en Wallonie? André Delacharlerie Responsable de l Observatoire des TIC ad@awt.be e-business, fini de jouer? 26.04.2007-1 Au cœur c de l

Plus en détail

Notre stratégie de développement porte ses fruits

Notre stratégie de développement porte ses fruits Newsletter 2009/1 Editorial Notre stratégie de développement porte ses fruits Une fois encore, les clients de Win se déclarent particulièrement satisfaits des services offerts par notre entreprise et de

Plus en détail

Livre blanc. Technologies de l Information et des Communications (T.I.C.)

Livre blanc. Technologies de l Information et des Communications (T.I.C.) Livre blanc Technologies de l Information et des Communications (T.I.C.) & Bonnes habitudes et mauvaises pratiques SOMMAIRE I. INTRODUCTION...3 II. OBJECTIFS...4 III. SITUATION...6 a. Equipements...6 b.

Plus en détail

Chapitre I : Introduction

Chapitre I : Introduction Chapitre I : Introduction 1.1) Problématique A partir des années soixante, l environnement des entreprises a connu une mutation capitale, sans précédant historique dans le climat des affaires. Ces changements

Plus en détail

Contexte : «l e-business» TECHNIQUES DE MARKETING EN LIGNE. Contexte : «l e-business» Création de valeur 02/02/12

Contexte : «l e-business» TECHNIQUES DE MARKETING EN LIGNE. Contexte : «l e-business» Création de valeur 02/02/12 Contexte : «l e-business» TECHNIQUES DE MARKETING EN LIGNE La notion «d E-Business» recouvre les différentes applications possibles de l'informatique faisant appel aux technologies de l'information et

Plus en détail

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Comment réussir son projet de Master Data Management? Comment réussir son projet MDM? Table des matières Comment réussir son projet de Master Data Management?...... 2 Un marché en croissance..... 2 Les démarches qui réussissent... 2 A quels projets métiers

Plus en détail

TIC et Stratégies d affairesd. Mise en place d une démarche CRM PME «Bonnes pratiques» Le schéma des relations TIC - Organisation - Travail - Humain

TIC et Stratégies d affairesd. Mise en place d une démarche CRM PME «Bonnes pratiques» Le schéma des relations TIC - Organisation - Travail - Humain Mise en place d une démarche CRM PME «Bonnes pratiques» Le schéma des relations TIC - Organisation - Travail - Humain Emploi Stratégies TIC Organisation Travail GRH TIC et Stratégies d affairesd Deux visions

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Stratégies gagnantes pour l industrie : Synthèse Jusqu ici, les

Plus en détail

Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008. Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France

Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008. Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France Colloque Prévention et gestion de la fraude aux cartes bancaires 17 janvier 2008 Discours d ouverture par M. Noyer, Gouverneur de la Banque de France Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Je suis

Plus en détail

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION

Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Sciences de Gestion Spécialité : SYSTÈMES D INFORMATION DE GESTION Classe de terminale de la série Sciences et Technologie du Management et de la Gestion Préambule Présentation Les technologies de l information

Plus en détail

MARCHE DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES. Marché n 2009-007 CAHIER DES CHARGES

MARCHE DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES. Marché n 2009-007 CAHIER DES CHARGES MARCHE DE PRESTATIONS INTELLECTUELLES Marché n 2009-007 CAHIER DES CHARGES Midi-Pyrénées Innovation Agence régionale de l innovation 9-11 rue Matabiau BP 78534 31685 Toulouse Cedex Objet de la consultation

Plus en détail

ENQUÊTE FORUM DÉBAT 2002. Les Distributeurs du Secteur Dentaire

ENQUÊTE FORUM DÉBAT 2002. Les Distributeurs du Secteur Dentaire ENQUÊTE FORUM DÉBAT 2002 Les Distributeurs du Secteur Dentaire [EDITO]. Le marché du matériel dentaire reste un domaine relativement parcellarisé sur le territoire français. Il est couvert par plus de

Plus en détail

LA GESTION DE LA PRODUCTION N EST PLUS UN AVANTAGE CONCURRENTIEL QUOIQUE!

LA GESTION DE LA PRODUCTION N EST PLUS UN AVANTAGE CONCURRENTIEL QUOIQUE! LA GESTION DE LA PRODUCTION N EST PLUS UN AVANTAGE CONCURRENTIEL QUOIQUE! Pour beaucoup de petites et moyennes entreprises, le suivi de la production est encore fait «à la main» avec Excel ou Accces et

Plus en détail

Cegid Business Place Produflex

Cegid Business Place Produflex CegidBusinessPlaceIndustrie Cegid Business Place Produflex Produflex GRC Gestion Commerciale Gestion de Production SAV Isoflex SGDT Paie GRH EDI SCM Comptabilité Finance Gérez en toute fluidité l ensemble

Plus en détail

Mission Val de Loire 81 rue Colbert BP 4322 37043 TOURS CEDEX 1 Siret 254 503 048 00012. Cahier des charges MAINTENANCE INFORMATIQUE

Mission Val de Loire 81 rue Colbert BP 4322 37043 TOURS CEDEX 1 Siret 254 503 048 00012. Cahier des charges MAINTENANCE INFORMATIQUE Mission Val de Loire 81 rue Colbert BP 4322 37043 TOURS CEDEX 1 Siret 254 503 048 00012 Cahier des charges MAINTENANCE INFORMATIQUE Mai 2013 Table des matières Sommaire 1 Introduction... 3 1.1 Objectifs...

Plus en détail

ATELIERS OCOVA ALPMEDNET

ATELIERS OCOVA ALPMEDNET ATELIERS OCOVA ALPMEDNET OCOVA AlpMedNet un projet ALCOTRA pour le développement des entreprises & la valorisation des territoires porté par la Régie Micropolis, financé par l Europe, l Etat français &

Plus en détail

Ressources. APIE Agence du patrimoine immatériel de l état. Les paiements sur Internet. l immatériel. Pour agir. En bref

Ressources. APIE Agence du patrimoine immatériel de l état. Les paiements sur Internet. l immatériel. Pour agir. En bref Ressources de l immatériel APIE Agence du patrimoine immatériel de l état En bref Valoriser le patrimoine immatériel invite l État à développer des approches nouvelles et, parfois, à céder contre paiement

Plus en détail

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs

Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs Octobre 2014 Etude OpinionWay pour Axys Consultants Les Réseaux Sociaux d Entreprise : degré d appropriation & bénéfices perçus par les utilisateurs Méthodologie de l étude Étude réalisée auprès d un échantillon

Plus en détail

Partie I Le Management des Systèmes d Information : un défi pour les PME

Partie I Le Management des Systèmes d Information : un défi pour les PME Partie I Le Management des Systèmes d Information : un défi pour les PME Les PME n ont généralement pas de Direction SI ou de service informatique. Chaque fonction est donc responsable de ses propres matériels

Plus en détail

Assises Métallerie 2013. ERP GPAO en métallerie: quelle offres, comment bien choisir son outil de gestion?

Assises Métallerie 2013. ERP GPAO en métallerie: quelle offres, comment bien choisir son outil de gestion? Assises Métallerie 2013 ERP GPAO en métallerie: quelle offres, comment bien choisir son outil de gestion? ERP dans une PME de métallerie ERP dans une PME de métallerie OBJECTIF DE LA PRESENTATION DEFINITION

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management et organisation de l Université Paris-Dauphine Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section des Formations

Plus en détail

PGE 2 Fall Semester 2015. Purchasing Track. Course Catalogue. Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2

PGE 2 Fall Semester 2015. Purchasing Track. Course Catalogue. Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2 PGE 2 Fall Semester 2015 Purchasing Track Course Catalogue Politique, Stratégie & Performance des Achats p. 2 Méthodes Outils associés au Processus Opérationnel des Achats p. 3 Gestion d un Projet Achat

Plus en détail

Compte rendu. Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15. Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance

Compte rendu. Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15. Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance Compte rendu Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15 Compte rendu n 25 Audition, ouverte à la presse, de M. Patrice BÉGAY,

Plus en détail

erp : quelle réponse pour les pme?

erp : quelle réponse pour les pme? erp : quelle réponse pour les pme? Sommaire Les fonctions couvertes Les bénéfices pour les PME L implantation Les problématiques à considérer La maintenance Les problèmes rencontrés Exemple de société

Plus en détail

Un ERP par et pour les hôpitaux. RealDolmen Hospital/AX

Un ERP par et pour les hôpitaux. RealDolmen Hospital/AX Un ERP par et pour les hôpitaux RealDolmen Hospital/AX Hospital/AX LES DÉFIS DES HÔPITAUX L objectif des hôpitaux est avant tout de fournir des soins et des services optimaux. Cet objectif est atteint

Plus en détail

Guide d équipement des BTS commerciaux

Guide d équipement des BTS commerciaux Guide d équipement des BTS commerciaux La performance commerciale des entreprises repose en grande partie sur la qualité de leur système d information. Les métiers commerciaux mobilisent de façon permanente

Plus en détail

Enquête sur les Technologies de l information et de la communication TIC2015 et le commerce électronique

Enquête sur les Technologies de l information et de la communication TIC2015 et le commerce électronique Enquête sur les Technologies de l information et de la communication TIC2015 et le commerce électronique Enquête conduite, dans le cadre de la Statistique publique, par l Institut national de la statistique

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Innover plus et mieux Maintenir et développer les activités industrielles sur nos territoires

Innover plus et mieux Maintenir et développer les activités industrielles sur nos territoires Les Jeudis de l économie Chambre de Commerce et d Industrie Territoriale d Alençon Innover plus et mieux Maintenir et développer les activités industrielles sur nos territoires Olivier GAUSSENS Chef projet

Plus en détail

MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS

MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS MAÎTRISE DES ACHATS D INVESTISSEMENTS Une enquête auprès des DAF et dirigeants de l industrie en France Paris, le 20 octobre 2010 Olaf de Hemmer International Business Manager Purchasing Department 16,

Plus en détail

Réalités de l outsourcing/bpo bancaire : indicateurs, performances, stratégies. Présentation et sommaire détaillé de l étude Juillet 2012

Réalités de l outsourcing/bpo bancaire : indicateurs, performances, stratégies. Présentation et sommaire détaillé de l étude Juillet 2012 Réalités de l outsourcing/bpo bancaire : indicateurs, performances, stratégies. Présentation et sommaire détaillé de l étude Juillet 2012 http://scoreadvisor.com De quoi parle-t-on précisément? Une fonction

Plus en détail

Intégrateur de solutions de gestion. Arium Consulting

Intégrateur de solutions de gestion. Arium Consulting Intégrateur de solutions de gestion PRÉSENTATION Qui sommes-nous? UN SOMMAIRE PARTENARIAT : 1 PRÉSENTATION Qui sommes nous? UN PARTENAIRE DE Une Offre Globale dédiée Au CONFIANCE PME-PMI 3 LES OFFRES SAGE

Plus en détail

Introduction : du management au e-management.

Introduction : du management au e-management. Introduction : du management au e-management. Henri Isaac, Université Paris dauphine, Observatoire du e-management Dauphine-Cegos. L émergence du terme e-management a suscité de nombreuses interrogations

Plus en détail

Présentation Isatech. ERP, Architecture Systèmes & Réseaux et Décisionnel. Isatech Tous droits réservés Page 1

Présentation Isatech. ERP, Architecture Systèmes & Réseaux et Décisionnel. Isatech Tous droits réservés Page 1 Présentation Isatech ERP, Architecture Systèmes & Réseaux et Décisionnel Page 1 Isatech est un acteur incontournable des systèmes d information intégrés en France comme de plus en plus à l international,

Plus en détail

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GESTION ADMINISTRATION

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GESTION ADMINISTRATION BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GESTION ADMINISTRATION Rénovation de la filière tertiaire administratif Bac pro COMPTABILITE Bac pro SECRETARIAT Bac pro GESTION-ADMINISTRATION De la comptabilité vers la gestion

Plus en détail

Ici, le titre de la. Tableaux de bords de conférence

Ici, le titre de la. Tableaux de bords de conférence Ici, le titre de la Tableaux de bords de conférence pilotage d entreprise, indicateurs de performance reporting et BI quels outils seront incontournables à l horizon 2010? Les intervenants Editeur/Intégrateur

Plus en détail

INTRODUCTION. 1. L innovation permet de renforcer la compétitivité de l entreprise et influe sur les stratégies mises en oeuvre

INTRODUCTION. 1. L innovation permet de renforcer la compétitivité de l entreprise et influe sur les stratégies mises en oeuvre INTRODUCTION Il y a 20 ans, toute l attention de l entreprise se portait sur la diminution des coûts et la maîtrise des filières de production autour des produits standardisés. Dans les années 1990, le

Plus en détail

LE SUPPLY CHAIN MANAGEMENT

LE SUPPLY CHAIN MANAGEMENT LE SUPPLY CHAIN MANAGEMENT DEFINITION DE LA LOGISTIQUE La logistique est une fonction «dont la finalité est la satisfaction des besoins exprimés ou latents, aux meilleures conditions économiques pour l'entreprise

Plus en détail

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie

Le système d accréditation n est pas un système basé sur la conformité à la. de ce fait, il se différencie Système d accreditation des organismes de formation Origine, objectifs et méthodologie du système d accréditation Carlos Capela Coordinateur du projet INOFOR - Institut pour l innovation dans la formation

Plus en détail

Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques

Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques POYET Françoise, (7095) Introduction Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques Depuis quelques années, on assiste à une stabilisation informatique des Technologies de l Information et de la

Plus en détail

Le terme «ERP» provient du nom de la méthode MRP (Manufacturing Ressource Planning) utilisée dans les années 70 pour la gestion et la planification

Le terme «ERP» provient du nom de la méthode MRP (Manufacturing Ressource Planning) utilisée dans les années 70 pour la gestion et la planification Séminaire national Alger 12 Mars 2008 «L Entreprise algérienne face au défi du numérique : État et perspectives» CRM et ERP Impact(s) sur l entreprise en tant qu outils de gestion Historique des ERP Le

Plus en détail

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées

Evaluation Agi Son 2005. Agi son 2005. Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées Agi son Evaluation de la campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à l écoute de musiques amplifiées 1 Introduction p. 3 Méthode p.4 1. Le public p.5 A. Caractéristique des personnes interrogées

Plus en détail

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications (Juillet 1989) La vitesse de l innovation technologique liée aux ordinateurs et aux télécommunications, ces dernières années, et l intégration

Plus en détail

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises

Josée St-Pierre, Ph. D. Directrice Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises LES PME manufacturières sont-elles prêtes pour l ERP? Éditorial InfoPME est publié par le Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises (LaRePE) Institut de recherche sur les PME Université

Plus en détail

Consultation de la CNIL. Relative au droit à l oubli numérique. Contribution du MEDEF

Consultation de la CNIL. Relative au droit à l oubli numérique. Contribution du MEDEF Consultation de la CNIL Relative au droit à l oubli numérique Contribution du MEDEF 2 Réflexions de la CNIL sur le droit à l oubli numérique Les origines du droit à l oubli numérique Réaffirmée par les

Plus en détail

RESUME DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION (FICHE OPERATIONNELLE METIERS)

RESUME DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION (FICHE OPERATIONNELLE METIERS) RESUME DESCRIPTIF DE LA CERTIFICATION (FICHE OPERATIONNELLE METIERS) Intitulé (cadre 1) Master Droit Economie Gestion, mention Management des Systèmes d Information, spécialité Management et Technologies

Plus en détail

Infopromotions - Petit-Déjeuner Mardi 30 août 2005 - Polo de Paris

Infopromotions - Petit-Déjeuner Mardi 30 août 2005 - Polo de Paris Infopromotions - Petit-Déjeuner Mardi 30 août 2005 - Polo de Paris PME : Applications & solutions informatiques utilisés dans la relation clients/fournisseurs Principaux résultats de la dernière étude

Plus en détail

La Business Intelligence & le monde des assurances

La Business Intelligence & le monde des assurances Conseil National des Assurances Séminaire - Atelier L information au service de tous Le 09 Novembre 2005 La Business Intelligence & le monde des assurances Karim NAFIE Regional Presales Manager EEMEA Operations

Plus en détail

Sommaire. Page 3 Editorial «Le monde bouge vite, l informatique aussi, Divalto anticipe»

Sommaire. Page 3 Editorial «Le monde bouge vite, l informatique aussi, Divalto anticipe» Dossier de Presse 2014 Sommaire Page 3 Editorial «Le monde bouge vite, l informatique aussi, Divalto anticipe» Page 4 Plus de 30 ans d innovation, de performance et de compétitivité Page 5 Trois ERP pour

Plus en détail

MAPA SPONTEX. DynaSys offre une solution métier, éprouvée sur le marché et dans différents secteurs. Elle est conforme à nos attentes.

MAPA SPONTEX. DynaSys offre une solution métier, éprouvée sur le marché et dans différents secteurs. Elle est conforme à nos attentes. DynaSys offre une solution métier, éprouvée sur le marché et dans différents secteurs. Elle est conforme à nos attentes. Richard Crnjanski, Directeur Supply Chain Europe, MAPA SPONTEX CUSTOMER CASE STUDY

Plus en détail

A.P.P.I.M. St Laurent du Var, 8 juillet 2010. Votre Système d Informationd & vos Outils de Pilotage de l Entreprisel

A.P.P.I.M. St Laurent du Var, 8 juillet 2010. Votre Système d Informationd & vos Outils de Pilotage de l Entreprisel A.P.P.I.M. St Laurent du Var, 8 juillet 2010 Votre Système d Informationd & vos Outils de Pilotage de l Entreprisel Le Programme 45mn Séminaire-Débat JL. Tomas : Directeur et Consultant Principal de S.I.

Plus en détail

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement?

L EXTERNALISATION. Quels sont les enjeux stratégiques de l externalisation pour l entreprise actuellement? L EXTERNALISATION Au sein des entreprises, l'heure est à la rationalisation des coûts. Pour parvenir à cet objectif, les stratégies sont nombreuses. Parmi elles, l externalisation est aujourd'hui considérée

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

Introduction de technologies d information et de communication

Introduction de technologies d information et de communication Enquête 2000 Introduction de technologies d information et de Centre de recherches conjoncturelles de l EPFZ ETH-Zentrum, 8092 Zürich Téléphone 01 / 632 42 39 Numéro de fax 01 / 632 12 18 Toutes les données

Plus en détail

Gagner en performance avec un extranet. et mener son projet extranet?

Gagner en performance avec un extranet. et mener son projet extranet? Gagner en performance avec un extranet Comment déterminer et mener son projet extranet? mars 2010 Gagner en performance avec un extranet Nos intervenants Charles Billon, Architecte logiciel, KEY BLOX éditeur

Plus en détail

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012"

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012 Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012" SOMMAIRE 1 Structure de l échan0llon p. 3 4 2 Acteurs comptables p. 5 6 3 Organisa0on et ou0ls de

Plus en détail

Cegid OPEN SECURITE PREMIUM

Cegid OPEN SECURITE PREMIUM Cegid OPEN SECURITE PREMIUM Livret Services Ref_N08_0001 ARTICLE 1 DEFINITIONS Les termes définis ci après ont la signification suivante au singulier comme au pluriel: Demande : désigne un incident reproductible

Plus en détail

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU

Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU Introduction à l enquête 2012 «Organisation fonctionnelle des équipes». ADBU NB : les notes font référence au diaporama de synthèse de l enquête en ligne sur le site de l'adbu Comment les SCD tentent-ils

Plus en détail

LES ECHANGES DE DONNEES INFORMATISEES

LES ECHANGES DE DONNEES INFORMATISEES L EDI (Échange de Données Informatisées) est un processus d échange d informations, sous forme électronique, entre deux systèmes informatiques distincts. Cette technique utilisée au moins depuis deux décennies

Plus en détail

Dossier d intelligence économique. La veille. Enjeux et méthodes

Dossier d intelligence économique. La veille. Enjeux et méthodes Dossier d intelligence économique La veille Enjeux et méthodes Qui sommes nous? Cellie est la Cellule Intelligence Economique du Pôle Information Communication de l IAE de Poitiers. Composée de 14 étudiants,

Plus en détail

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL

ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL ETUDE SUR LES STAGIAIRES AYANT SUIVI UNE FORMATION DIPLOMANTE DANS LA BRANCHE DES ACTEURS DU LIEN SOCIAL ET FAMILIAL LA SYNTHESE L Observatoire de la branche des acteurs du lien social et familial - centres

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT CHIFFRE D AFFAIRES PREMIER TRIMESTRE 2015 1 er TRIMESTRE 2015 : LA DYNAMIQUE DE CROISSANCE DES ACTIVITES COMMUNICATION & SHIPPING SOLUTIONS SE POURSUIT Forte croissance du chiffre d affaires Communication

Plus en détail

Syllabus Cours Système d information Année 2005-2006

Syllabus Cours Système d information Année 2005-2006 Syllabus Cours Système d Année 2005-2006 Responsable : Henri ISAAC Maître de conférences en sciences de gestion Dauphine Recherches en Management (CREPA) UMR CNRS n 7088 Isaac@dauphine.fr Bureau P 417.

Plus en détail

PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE

PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE PRATIQUES ET USAGES DU NUMÉRIQUE DANS LES PME ET TPE ETUDE RHÔNE Septembre 2015 CCI LYON - DIRECTION DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET TERRITORIAL Page 1 I CCI DDIT Page 2 I CCI DDIT ommaire Avant-propos page

Plus en détail

Pré-requis Diplôme Foundation Certificate in IT Service Management.

Pré-requis Diplôme Foundation Certificate in IT Service Management. Ce cours apporte les connaissances nécessaires et les principes de gestion permettant la formulation d une Stratégie de Services IT ainsi que les Capacités organisationnelles à prévoir dans le cadre d

Plus en détail

Lignes directrices à l intention des praticiens

Lignes directrices à l intention des praticiens Janvier 2005 Lignes directrices à l intention des praticiens Visiter notre site Web : www.cga-pdnet.org/fr-ca Le praticien exerçant seul ou au sein d un petit cabinet et l indépendance Le Code des principes

Plus en détail

L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada

L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada L État du commerce électronique dans l industrie du sport au Canada Mars 2002 icongo, Inc 740, rue St Maurice, bureau 602 Montréal, (Québec) Canada H3C 1L5 Tél. : 514-866-2664 Télécopieur : 514-866-8404

Plus en détail

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Livre Blanc Oracle Novembre 2010 Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Présentation générale Les entreprises industrielles sont confrontées à un environnement

Plus en détail

La situation du Cloud Computing se clarifie.

La situation du Cloud Computing se clarifie. Résumé La situation du Cloud Computing se clarifie. Depuis peu, le Cloud Computing est devenu un sujet brûlant, et à juste titre. Il permet aux entreprises de bénéficier d avantages compétitifs qui leur

Plus en détail

Management des organisations et stratégies Dossier n 10 Veille et intelligence économique

Management des organisations et stratégies Dossier n 10 Veille et intelligence économique Management des organisations et stratégies Dossier n 10 Veille et intelligence économique.i. Les enjeux et domaines de la veille.ii. La mise en place d un processus de veille.iii. Illustration d une démarche

Plus en détail

Acheter mieux que la concurrence

Acheter mieux que la concurrence Acheter mieux que la concurrence Club logistique Bordeaux 7 Juin 2012 Principes généraux Curriculum Buyer planner Acheteur groupe Responsable achats Performance économique Directeur achats Consultant Supplier

Plus en détail

5 Capacité informatique

5 Capacité informatique 5 Capacité informatique RAPPORT ANNUEL 2010 5.1 Comment le «métier» denotre Service ICT est structuré 5.1.1. Développement de services et de solutions TIC sur mesure et intégrés au métier des DG/SE Les

Plus en détail

MANAGEMENT PAR LA QUALITE ET TIC

MANAGEMENT PAR LA QUALITE ET TIC Garantir une organisation performante pour satisfaire ses clients et ses partenaires, telle est la finalité d une certification «qualité». On dénombre de nombreux référentiels dont le plus connu et le

Plus en détail

IDEES , GOUVERNANCE. Idées. La Gouvernance d une entreprise numérique FEVRIER 2015

IDEES , GOUVERNANCE. Idées. La Gouvernance d une entreprise numérique FEVRIER 2015 Idées La Gouvernance d une entreprise numérique 2015 Nous avons le plaisir de vous transmettre nos réflexions en matière de Gouvernance d une entreprise numérique. Eric Pradel Lepage Dirigeant Exxing A

Plus en détail

Le marketing stratégique

Le marketing stratégique Chapitre2 Le marketing stratégique I. La démarche stratégique La démarche marketing comporte trois phases : analyse, planification et mise en œuvre. II. Le diagnostic stratégique Le diagnostic stratégique

Plus en détail

Table des matières. Comment utiliser efficacement cet ouvrage pour en obtenir les meilleurs résultats?... 5

Table des matières. Comment utiliser efficacement cet ouvrage pour en obtenir les meilleurs résultats?... 5 Table des matières Sommaire.................................................................. v Avant-propos et remerciements............................................. 1 Note du traducteur.....................................................

Plus en détail

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl Du rôle des signaux faibles sur la reconfiguration des processus de la chaîne de valeur de l organisation : l exemple d une centrale d achats de la grande distribution française Thèse présent sentée e

Plus en détail