Exercices de géométrie affine et euclidienne
|
|
- Fabrice Bureau
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Exercices de géométrie affine et euclidienne version du 22 décembre 2006
2 Quadrilatère Composition de symétries centrales Composition d homothéties Le trapèze Polygone des milieux Le tourniquet dans le triangle Un problème de construction Deux triangles Un cas particulier du théorème de Desargues Une droite et son image Transformations cycliques Affinités et transvections Desargues dans l espace Projection centrale, rapport et birapport Coordonnées barycentriques et déterminants Aire algébrique d un polygone Action du groupe affine sur les triplets de droites
3 Demi-espaces Régionnement du plan par un repère affine Cônes convexes Quadrilatères Diagonales d un polygone convexe Milieux Une propriété des triangles Le théorème de Carathéodory Projection sur un convexe fermé Séparation de convexes Hyperplans d appui Génération par les demi-espaces Domaines de Voronoï
4 Distances aux points d un repère affine Fonction scalaire de Leibniz Cercles d Apollonius Triangle orthique Bissectrices et cercle circonscrit Le pivot Cercles tangents Trois cercles Le théorème des trois tangentes Rayons des cercles inscrit et exinscrits Un problème de maximisation Le problème de Fermat Trisection Un problème de recouvrement Disque de rayon minimal contenant un compact
5 Composition de réflexions (1) Composition de réflexions (2) Composition de réflexions (3) Symétrie glissée Composition de rotations Composition de symétries glissées Le tourniquet dans le cercle Polygone régulier Deux carrés (ou trois) Billard polygonal Plus court chemin Le problème de Fagnano Sous-groupes finis d isométries
6 Composée de trois réflexions Caractérisation de l axe d un vissage Tétraèdres équifaciaux Isométries du tétraèdre régulier Isométries du cube Cube, tétraèdres et octaèdre Isométries de l hélice circulaire
7 Tangentes menées d un point à la parabole Un problème de lieu géométrique Diamètres conjugués de l ellipse Ellipse de Steiner d un triangle Construction de l hyperbole
8 Projection et affinités Transformation affine du plan Position relative de deux cercles Perpendiculaire commune Equation normale d une droite, bissectrices Réflexion Isométrie de l espace (1) Isométrie de l espace (2) Isométries du cube et du tétraèdre Equation d une conique Une construction de l ellipse
9 Paramétrisation du cercle Orthocentre Deux carrés (ou trois) Un triangle et son image Configuration de Vecten Triangles de Napoléon Le théorème de Ptolémée Projection orthogonale d un cube
10 a Lignes de niveau dez z b Matrices et homographies Points fixes d une homographie Invariant anallagmatique de deux cercles
11 Quadrilatère Soit, dans le plan affine, ABCD un quadrilatère, I, J, K, L les milieux respectifs des segments AB, BC, CD et DA. Montrer que IK et JL ont même milieu. Indication
12 Que peut-on dire de l isobarycentre des quatre points A, B, C, D? Accueil Retour
13 L isobarycentre des quatre points A, B, C, D est, par associativité, l isobarycentre de I et K, i.e. le milieu du segment IK. C est aussi, pour la même raison, celui de JL. Autre solution Table
14 Le quadrilatère IJKL est un parallélogramme, puisque IJ = 1 LK = AC (considérez 2 les triangles ABC et ACD). Ses diagonales IK et JL se coupent donc en leurs milieux. Table
15 Composition de symétries centrales Soit ABC un triangle, A, B, C les milieux respectifs de BC, CA et AB, s A, s B, s C les symétries centrales par rapport à ces points. Déterminer la nature géométrique des transformations f = s B s A et g = s C s B s A. Indication
16 Déterminez les parties linéaires f et g de f et g, puis les images f(b) et g(b) du point B par ces deux transformations. Retour
17 La partie linéaire d une symétrie centrale est l homothétie vectorielle de rapport -1. La composée de deux symétries centrales a pour partie linéaire l identité, c est donc une translation. La composée de trois symétries centrales a pour partie linéaire l homothétie vectorielle de rapport -1, c est donc une symétrie centrale. Comme f(b) = A et g(b) = B, f est la translation de vecteur BA et g la symétrie centrale de centre B. Table
18 Composition d homotheties Soient, dans le plan affine E, h 1 et h 2 deux homothéties de centres respectifs O 1 et O 2 et de même rapport λ 0. Déterminer la nature géométrique de la transformation f = h 2 h 1 1.
19 La partie linéaire d une homothétie affine de rapport λ est l homothétie vectorielle de rapport λ. La partie linéaire de f = h 2 h 1 1 est donc l identité de E. Il en résulte que f est une translation. L image f(o 1 ) = h 2 (O 1 ) de O 1 par cette translation vérifie O 2 f(o 1 ) = λ O 2 O 1, d où O 1 f(o 1 ) = O 1 O 2 + O 2 f(o 1 = (1 λ) O 1 O 2 : f est donc la translation de vecteur (1 λ) O 1 O 2. Suite
20 Soit F une partie non vide de E, F 1 = h 1 (F ) son image par h 1, F 2 = h 2 (F ) son image par h 2. Montrer que F 2 est l image de F 1 par une translation dont on précisera le vecteur.
21 F 2 est l image de F 1 par la translation f de vecteur (1 λ) O 1 O 2. Accueil Table
22 Le trapèze Soit ABCD un trapèze de bases AB et CD. On note K et L les milieux de AB et CD et on suppose que les droites AD et BC se coupent en un point I et les droites AC et BD en un point J. Montrer que les points I, J, K, L sont alignés et que : IK IL JL JK = 1. Indication
23 Considérez des homothéties de centres I et J qui transforment la droite AB en la droite CD. Retour
24 Il existe une unique homothétie h de centre I transformant D en A. Cette homothétie transforme la droite CD en une droite parallèle passant par A, i.e. en la droite AB. Elle transforme donc C en B, et le milieu L de CD en le milieu K de AB. Les points I, K et L sont donc alignés et le rapport de h est égal à IK IL. De même l unique homothétie h de centre J transformant A en C transforme B en D et le milieu K de AB en le milieu L de CD. Les points J, K et L sont donc alignés et le rapport de h est égal à JL. La composée JK h h de ces deux homothéties transforme D en C, C en D, et laisse fixe L. C est donc la symétrie par rapport à L, i.e. l homothétie de centre L et de rapport 1. Mais son rapport est aussi le produit IK IL JL JK des rapports de ces deux homothéties. Table
25 Polygone des milieux (1) Soit ABC un triangle. Montrer qu il existe un triangle A B C et un seul tel que A soit le milieu de B C, B le milieu de C A, et C le milieu de A B. Indiquer une construction géométrique de ce triangle. Suite
26 Polygone des milieux (2) Soit A B C D un quadrilatère. Donner une condition nécessaire et suffisante pour qu il existe un quadrilatère ABCD tel que A soit le milieu de AB, B le milieu de BC, C le milieu de CD, et D le milieu de DA. Ce quadrilatère, s il existe, est-il unique? Indication Suite
27 Si ABCD existe, les égalités A B = D C = 1 AC montrent que A B C D 2 est un parallélogramme. Cette condition est donc nécessaire pour qu il existe une solution. Si elle est vérifiée, soit A un point quelconque du plan, B son symétrique par rapport à A, C le symétrique de B par rapport à B, D le symétrique de C par rapport à C ; D est alors le milieu de DA, ce qui montre que ABCD est solution. Il y a donc dans ce cas une infinité de solutions : l un des points ABCD peut être choisi arbitrairement, les autres sont alors uniquement déterminés. Retour Suite
28 Polygone des milieux (3) Etant donnés n points B 1,...,B n du plan affine E, peut-on toujours trouver n points A 1,...,A n de E tels que B i soit, pour tout i = 1,...,n, le milieu de A i A i+1 (avec la convention A n+1 = A 1 )? Donner une construction géométrique des points A i à partir des points B i lorsque la solution existe. Indication
29 Le polygone des milieux est-il quelconque? Accueil Retour
30 Indication On pourra considérer la composée des symétries de centres B 1, B 2,...,B n. Retour
31 Il suffit naturellement de considérer le triangle obtenu en traçant les parallèles aux côtés menées par les sommets opposés. Retour Suite
32 Si le problème admet une solution A 1,..., A n, la composée f = s Bn s B1 des symétries de centres B 1, B 2,...,B n laisse fixe le point A 1. Or cette composée est : une symétrie centrale si n est impair ; la translation de vecteur v = 2( B 1 B B n 1 B n ) si n est pair. Si n est impair, le problème admet donc une solution et une seule : A 1 est le centre de f, A 2 = s B1 (A 1 ),.... Si n est pair, soit v = 0 : f est alors l identité et le problème admet une infinité de solutions (A 1 quelconque, A 2 = s B1 (A 1 ),... ), soit v 0 : f n a dans ce cas pas de point fixe et le problème n admet pas de solution. Comment construisez-vous la solution si n est impair? Autre solution
33 Il suffit de partir d un point quelconque M et de construire son image f(m) : le centre de f est le milieu de Mf(M), qui est donc le point A 1. Retour Table
34 Autre solution Si a 1,...,a n sont les affixes des points A k et b 1,...,b n les affixes des points B k, le problème équivaut à résoudre le système: a 1 + a 2 = 2b 1 a 2 + a 3 = 2b 2... =... a n 1 + a n a 1 + a n = 2b n 1 = 2b n Le déterminant de ce système se calcule en développant par rapport à la première colonnne : ( 1) =1 n+1. Suite
35 Si n est impair, le système est de Cramer : il admet donc une solution et une seule quels que soient les points B k. Si n est pair, le déterminant est nul (ce qu on pouvait voir directement en remarquant que la somme des lignes d indice pair est égale à la somme des lignes d indice impair) et le sytème est de rang n 1. Si la condition a 1 + a a n 1 = a 2 + a a n est vérifiée, le système admet une infinité de solutions (on peut choisir arbitrairement a 1 et les autres points sont alors uniquement déterminés) ; sinon le sytème n admet pas de solution. Retour Table
36 Le tourniquet dans le triangle Par un point D du côté AB d un triangle ABC on trace la parallèle à BC qui coupe AC en E ; par E on trace la parallèle à AB qui coupe CB en F ; par F on trace la parallèle à CA qui coupe BA en G ; par G on trace la parallèle à BC qui coupe AC en H ; par H on trace la parallèle à AB qui coupe CB en I ; par I on trace la parallèle à CA qui coupe BA en J. Montrer que J = D. Indication
37 Remarquez que l application de la droite AB dans elle-même qui au point D associe le point G est affine. Quelles sont les images des points A et B par cette application? Retour
38 L application f de la droite AB dans elle-même qui au point D associe le point G est affine, puisque composée de trois projections. Elle échange les points A et B et est donc involutive, puisque (A,B) est un repère affine de cette droite. L image J de D par f f est donc égale à D. Remarque : L application f est donc la symétrie par rapport au milieu de AB. En appliquant trois fois le théorème de Thalès, on pouvait d ailleurs montrer que DA DB = GB, et en déduire que D et G étaient symétriques par rapport à ce milieu. GA Table
39 Un problème de construction Soit, dans un plan affine E, ABCD un parallélogramme dont on suppose les sommets A et B fixés. Déterminer le lieu de D quand C décrit une droite de E. Suite
40 Le point D se déduit de C par la translation de vecteur BA. Il décrit donc, quand C décrit la droite, la droite 1 image de par cette translation. Suite
41 En déduire une construction d un parallélogramme ABCD dont les sommets A et B sont fixés, les sommets C et D devant appartenir respectivement à deux droites et données de E (on discutera l existence et l unicité de la solution selon la position de ces droites).
42 Le point D s obtient comme intersection de et de la droite 1 déduite de par la translation de vecteur BA. Table
43 Deux triangles (1) Soit, dans le plan affine, ABC un triangle non aplati, A 1 le symétrique de B par rapport à C, B 1 le symétrique de C par rapport à A, C 1 le symétrique de A par rapport à B. Comparer les aires des triangles ABC et A 1 B 1 C 1. Indication
44 Comparez par exemple les déterminants det( A 1 B 1, A 1 C 1 ) et det( CA, CB). Accueil Retour
45 On a : Accueil det( A 1 B 1, A 1 C 1 ) = det( A 1 C + CB 1, A 1 B + BC 1 ) = det( CB + 2 CA,2 CB BA) = det( CB + 2 CA,3 CB CA) = 7 det( CA, CB) L aire du triangle A 1 B 1 C 1 est donc 7 fois celle du triangle ABC. Remarque Suite
46 On pouvait aussi remarquer que les aires de chacun des triangles A 1 BC 1, B 1 CA 1 et C 1 AB 1 étaient égales au double de celle du triangle ABC. Retour Suite
47 Deux triangles (2) Reconstruire le triangle ABC à partir du triangle A 1 B 1 C 1. Indication
48 Soient A 2, B 2, C 2 les points d intersection des droites BC, CA et AB avec les droites B 1 C 1, C 1 A 1 et A 1 B 1. Ecrire les coordonnées barycentriques des points A 1, B 1 et C 1 dans le repère affine (A,B,C). En déduire les coordonnées barycentriques des points A, B, C, puis celles des points A 2, B 2, C 2 dans le repère affine (A 1,B 1,C 1 ). Retour
49 Soient A 2, B 2, C 2 les points d intersection des droites BC, CA et AB avec les droites B 1 C 1, C 1 A 1 et A 1 B 1. On a : L égalité A 1 = 2C B A = 2 7 A B C 1 B 1 = 2A C d où : B = 1 7 A B C 1 C 1 = 2B A C = 4 7 A B C 1 A = 2 7 A B C 1 = A B 1!+ 1 7 C 1 montre que C 2 = 1 3 A B 1, puisque ce dernier point appartient aux deux droites A 1 B 1 et AC 1. C 2 est donc situé au tiers du segment B 1 A 1 à partir de B 1. La droite AB s en déduit, puisque les points C 1 et C 2 lui appartiennent. Les autres côtés du triangle ABC s obtiennent de la même manière. Retour Table
50 Un cas particulier du théorème de Desargues Montrer que deux triangles non aplatis du plan affine se déduisent l un de l autre par une homothétie ou une translation si et seulement si leurs côtés sont deux à deux parallèles. Indication
51 Si A B = λ AB, il existe une et une seule homothétie ou translation f qui transforme A en A et B en B (démonstration). Que peut-on dire de f(c)? Retour
52 Si A B = AB, le quadrilatère ABB A est un parallélogramme et AA = BB : la translation de vecteur AA transforme donc A en A et B en B. Si A B = λ AB, avec λ 1, 0, il existe une homothétie et une seule de rapport λ qui transforme A en A et B en B. Son centre O est déterminé par la relation OA = λ OA, qui s écrit encore OA + AA = λ OA, ou (1 λ) AO = AA. Retour
53 Une homothétie ou une translation conserve le parallélisme : la condition est donc nécessaire. Réciproquement, les droites AB et A B étant parallèles, il existe une homothétie ou une translation f qui transforme A en A et B en B. L image f(c) de C par f appartient à la parallèle à AC passant par A, i.e. à la droite A C et à la parallèle à BC passant par B, i.e. à la droite B C : c est donc le point C. Application
54 Soient D 1 et D 2 deux droites sécantes du plan affine E et M un point de E n appartenant à aucune de ces droites. On suppose que le point O d intersection de D 1 et D 2 est situé hors du cadre de la figure. Donner une construction de la droite OM.
55 Soient P 1 un point de D 1 et P 2 un point de D 2 tels que la droite P 1 P 2 ne passe pas par M. Une parallèle à P 1 P 2 coupe D 1 en P 1 et D 2 en P 2. Les parallèles à P 1 M (resp. P 2 M) menées par P 1 (resp. P 2) se coupent en M. La droite MM passe par O. Table
56 Une droite et son image Soit f une transformation affine d un espace affine E et D une droite de E. Montrer que l ensemble des milieux des segments Mf(M) pour M D est une droite ou un point. Indication
57 Soient A et B deux points distincts de D. Exprimez M (resp. f(m)) comme barycentre de A et B (resp. f(a) et f(b)). Retour
58 Soient A et B deux points distincts de D. Tout point M de E s écrit de manière unique comme barycentre αa + (1 α)b (α R) de A et B. La transformation f étant affine, elle conserve les barycentres : f(m) = αf(a) + (1 α)f(b). Le milieu g(m) de Mf(M) est le barycentre du système pondéré (A, α α ), (B,1 ), 2 2 (f(a), α α ), (f(b),1 ), ou encore du système (g(a), α), (g(b), 1 α), où g(a) 2 2 est le milieu de Af(A) et g(b) le milieu de Bf(B). Si g(a) = g(b), on a g(m) = g(a) = g(b) pour tout point M de D. Sinon le point g(m) = αg(a) + (1 α)g(b) décrit la droite g(a)g(b) quand α décrit R. Autre solution Table
59 On peut aussi remarquer que l application g qui à M associe le milieu g(m) de Accueil f Mf(M) est affine, d application linéaire associée + id E. En effet si M et N sont 2 deux points de E, on vérifie facilement que MN + f(m)f(n) MN + f( g(m)g(n) = = MN). 2 2 Il en résulte que l image g(d) de la droite D par g est une droite ou un point. Table
60 Transformations cycliques Soient A, B, C, D quatre points du plan affine P tels que trois d entre eux ne soient jamais alignés. Donner une condition nécessaire et suffisante sur le quadrilatère ABCD pour qu il existe une transformation affine f de P vérifiant f(a) = B, f(b) = C, f(c) = D, f(d) = A. Montrer qu une telle transformation, si elle existe, est un élément d ordre 4 du groupe affine de P.
61 Les points A, B, C constituent un repère affine de P. Soit D = αa + βb + γc, avec α + β + γ = 1, l écriture de D dans ce repère. Si une telle transformation f existe, elle vérifie : f(d) = αf(a) + βf(b) + γf(c) = αb + βc + γ(αa + βb + γc) = αγa + (α + γβ)b + (β + γ 2 )C. L égalité f(d) = A se traduit alors par le système αγ = 1, α + γβ = 0, β + γ 2 = 0. On en déduit β = γ 2, α = γ 3, γ 4 = 1, d où γ = ±1. Si γ = 1, on a α = β = γ = 1, ce qui est impossible, puisque α + β + γ = 1. On a donc α = γ = 1, β = 1, ce qui signifie que ABCD est un parallélogramme. Réciproquement, si ABCD est un parallélogramme, l unique transformation affine de P vérifiant f(a) = B, f(b) = C, f(c) = D vérifie aussi f(d) = f(a B+C) = B C + D = A. Les deux transformations affines f 4 et id P coïncident sur le repère affine A, B, C ; elles sont donc égales. Par contre f 2 id P (f 2 est la symétrie centrale par rapport au centre du parallélogramme) : f est donc d ordre 4 dans GA(P ). Retour Table
62 Affinités et transvections (1) Soit (A 0,...,A n ) un repère affine d un espace affine E de dimension n et A 0 un point de E n appartenant pas à l hyperplan affine H engendré par A 1,..., A n. Montrer qu il existe une transformation affine f de E et une seule qui laisse fixe tout point de H et transforme A 0 en A 0. Suite
63 On sait qu il existe une et une seule transformation affine f transformant le repère affine (A 0,A 1,...,A n ) en la famille (A 0,A 1,...,A n ) : f(a 0 ) = A 0, f(a i ) = A i pour tout i = 1,...,n. Cette transformation affine laisse invariant tout point de H. Retour Suite
64 Affinités et transvections (2) On suppose que A 0 n appartient pas à l hyperplan affine H parallèle à H passant par A 0. Montrer que f est une affinité de base H dont on précisera la direction. Suite
65 Soit A le point d intersection de la droite A 0 A 0 avec H. L affinité de base H, de direction (A 0 A 0) et de rapport AA 0 AA 0 et f sont deux applications affines qui coïncident sur le repère affine (A 0,...,A n ). Elles sont donc égales. Retour Suite
66 Affinités et transvections (3) On suppose maintenant que A 0 appartient à l hyperplan affine H parallèle à H passant par A 0. Montrer qu il existe une fonction affine ϕ sur E nulle sur H telle que Mf(M) = ϕ(m) A 0 A 0 pour tout point M de E. Suite
67 Tout point M du plan s écrit M = α 0 A 0 + α 1 A α n A n avec nxi=0 α i = 1. Son image f(m) par l application affine f s écrit f(m) = α 0 f(a 0 ) + α 1 f(a 1 ) + + α n f(a n ) = α 0 A 0 + α 1 A α n A n. On en déduit Mf(M) = α 0 A 0 A 0 = ϕ(m) A 0 A 0, où ϕ est la forme affine qui associe à tout point de E sa coordonnée suivant A 0 dans le repère affine (A 0,A 1,...,A n ), i.e. l unique application affine de E dans R vérifiant ϕ(a 0 ) = 1, ϕ(a i ) = 0 pour tout i = 1,...,n. Retour Suite
68 Affinités et transvections (4) On suppose que E est un plan. Donner une construction géométrique de l image M = f(m) d un point M de E par f. Table
69 Si M n appartient pas à H, l image par f de la droite A 0 M est la droite A 0m, où m est l intersection de la droite A 0 M avec H, puisque m est fixe par f. Le point M = f(m) est donc l intersection de la droite A 0m avec la parallèle à H menée par M, puisque Mf(M) est proportionnel à A 0 A 0. Si M appartient à H, on commence par construire l image par f d un point n appartenant pas à H et on fait une construction analogue à partir de ce point et de son image (on peut aussi remarquer que dans ce cas Mf(M) = A 0 A 0). Table
70 Le théorème de Desargues Soit, dans l espace affine de dimension 3, OABC un tétraèdre et Π un plan coupant les trois arêtes OA, OB et OC en A, B et C. On suppose les droites BC et B C (resp. CA et C A, AB et A B ) sécantes en des points α, β et γ. Montrer que les trois points α, β et γ sont alignés. Indication
71 Considérez l intersection des plans ABC et Π. Accueil Retour
72 Les plans ABC et Π se coupent suivant une droite et les points α, β et γ appartiennent tous trois à. Remarque
73 On en déduit, en considérant la figure plane ci-dessous comme la projection sur le plan ABC d une figure de l espace, que si deux triangles ABC et A B C d un même plan sont tels que les droites AA, BB et CC soient concourantes, alors les points d intersection des côtés BC et B C, CA et C A, AB et A B (s ils existent) sont alignés. Cas particulier Table
74 Si les côtés BC et B C sont parallèles, et les côtés CA et C A, AB et A B sécants en des points β et γ, alors la droite βγ est parallèle aux droites BC et B C. Si les côtés BC et B C, ainsi que les côtés CA et C A, sont parallèles, alors les côtés AB et A B le sont aussi (pourquoi?). On retrouve alors le cas particulier du théorème de Desargues considéré précédemment. Table
75 Projection centrale, rapport et birapport Soit et deux droites sécantes en O. Deux droites D et D coupent et en A, B, A, B. On suppose les milieux I et I des segments AB et A B alignés avec O. Montrer que les droites D et D sont parallèles. Indication
76 Soit D l image de D par l homothétie de centre O qui transforme I en I, A et B ses points d intersection avec et. Que peut-on dire du quadrilatère A B B A? Retour
77 Soit D l image de D par l homothétie de centre O qui transforme I en I, A et B ses points d intersection avec et. Les diagonales du quadrilatère A B B A se coupent en leurs milieux. Si ce quadrilatère n était pas aplati, ce serait un parallélogramme et les droites et seraient parallèles, ce qui n est pas. On a donc D = D, ce qui montre que D et D sont parallèles. Suite
78 Cet exercice montre en particulier que la projection centrale de centre O qui à un point M du plan associe le point d intersection de la droite OM avec une droite fixée D n est pas affine (elle ne conserve pas les milieux). On peut d ailleurs remarquer que cette application n est pas définie sur un espace affine, puisque l image d un point de la parallèle à D passant par O n est pas définie. La restriction de cette application à une droite D ne passant pas par O est bien définie et est une application affine dans le seul cas où D et D sont parallèles (c est alors la restriction à D de l unique homothétie de centre O qui transforme D en D ). La suite de l exercice va montrer que la projection centrale conserve cependant le birapport de quatre points. Retour Suite
79 Projection centrale et birapport Soit A, B, C, D quatre points distincts d une droite du plan affine P et O un point de P n appartenant pas à. Montrer que AC AD = det( OA, OC) det( OA,. OD) Suite
80 Soit v un vecteur directeur de, de sorte que MN = MN v pour tout couple (M,N) de points de. L égalité cherchée résulte immédiatement des deux égalités : det( OA, OC) = det( OA, OA + AC) = det( OA, AC) = AC det( OA, v) det( OA, OD) = det( OA, OA + AD) = det( OA, AD) = AD det( OA, v). Retour Suite
81 En déduire que si une autre droite de P ne passant pas par O coupe les quatre droites OA, OB, OC et OD en des points A, B, C et D, on a : AC AD BD BC = A C A D B D B C (conservation du birapport par les projections centrales). Indication
82 Il existe des réels α, β, γ, δ non nuls tels que OA OC = γ OC, OD = δ OD. = α OA, OB = β OB, Retour
83 Les points O, A et A étant alignés, il existe un réel α non nul tel que OA = α OA. De même, il existe β, γ, δ non nuls tels que OB = β OB, OC = γ OC, OD = δ OD. On en déduit : A C A D B D = det( OA, OC ) B C det( OA, OD ) det( OB, OD ) det( OB, OC ) = det(α OA,γ OC) det(α OA,δ det(β OB,δ OD) OD) det(β OB,γOC) = det( OA, OC) det( OA, = AC AD BD BC. det( OB, OD) OD) det( OB, OC) On en déduit qu une projection centrale conserve le birapport de quatre points. Remarque Table
84 Supposons le plan muni d un produit scalaire. Le quotient AC s interprète alors AD comme le rapport des aires des triangles OAC et OAD, puisque ces deux triangles OC sin AOC ont même hauteur. Il est donc encore égal au rapport. La valeur OD sin AOD absolue AC AD BD sin AOC sinøbod du birapport est donc égale à et ne dépend BC sin AOD sin BOC donc que des droites OA, OB, OC et OD, et non de la sécante. Les égalités établies précédemment ne font que refléter ces dernières sans avoir à se placer dans le cadre euclidien. Table
85 Coordonnées barycentriques et déterminants Soit ABC un triangle non aplati du plan affine E. Montrer que les aires algébriques ( MB, MC), ( MC, MA), ( MA, M B) des triangles M BC, M CA et M AB constituent un système de coordonnées barycentriques du point M dans le repère affine (A,B,C).
86 Il suffit de montrer que : det( MB, MC) = α det( AB, AC) det( MC, MA) = β det( AB, AC) det( MA, MB) = α det( AB, AC) si (α,β,γ) sont les coordonnées barycentriques réduites de M dans le repère ABC, ce qui se vérifie immédiatement en remarquant que AM = β AB + γ AC, BM = α BA + γ BC, CM = αca + βcb, et en développant les déterminants. Table
87 Aire algébrique d un polygone : cas du triangle Soit E un plan affine et ( i, j) une base de E. On note ( u, v) le déterminant de deux vecteurs u et v de E dans cette base. Soit ABC un triangle de E. Montrer que la somme ( MA, MB) + ( MB, MC) + ( MC, MA) ne dépend pas du point M de E et l exprimer en fonction de l aire algébrique ( AB, AC) du triangle ABC. On remarquera que le signe de l aire algébrique d un triangle dépend de l orientation de ce triangle, c est-à-dire de l ordre dans lequel sont écrits les sommets. Suite
88 Pour tout couple M,N de points de E : ( MA, MB) + ( MB, MC) + ( MC, MA) = ( MN + NA, MN + NB) + ( MN + NB, MN + NC) + ( MN + NC, MN + NA) = ( NA, NB) + ( NB, NC) + ( NC, NA) + ( MN, NB NA) + ( MN, NC NB) + ( MN, NA NC) = ( NA, NB) + ( NB, NC) + ( NC, NA). En particulier, pour N = A, on obtient : ( MA, MB) + ( MB, MC) + ( MC, MA) = ( AB, AC). Cette relation exprime simplement que l aire algébrique du triangle ABC est la somme des aires algébriques des triangles MAB, MBC et MCA. Ces aires constituent également un système de coordonnées barycentriques du point M dans le repère affine (A,B,C). Retour Suite
89 Aire algébrique d un polygone Soit n un entier 2 et A 1,... A n n points de E. Montrer que la somme ( MA 1, MA 2 ) + ( MA 2, MA 3 ) + + ( MA n 1, MA n ) + ( MA n, MA 1 ) ne dépend pas du point M de E. On appellera cette somme aire algébrique du polygone A 1... A n. On peut aisément vérifier que si le polygone est convexe, et si M est intérieur au polygone, ces aires sont toutes de même signe et donc que l aire géométrique du polygone (i.e. la valeur absolue de l aire algébrique) est la somme des aires géométriques des triangles MA i A i+1 et représente donc l aire du polygone au sens usuel. Table
90 Pour tout couple M,N de points de E : ( MA i, MA i+1 ) = ( MN + NA i, MN + NA i+1 ) = ( NA i, NA i+1 ) + ( MN, NA i+1 NA i ) = ( NA i, NA i+1 ) + ( MN, A i A i+1 ), d où, en faisant la somme et en posant A n+1 = A 1 : nxi=1 ( MA i, MA i+1 ) = nxi=1 ( NA i, NA i+1 ) + nxi=1 ( MN, A i A i+1 ) = nxi=1 ( NA i, NA i+1 ) + ( MN, nxi=1 A i A i+1 ) = nxi=1 ( NA i, NA i+1 ) + ( MN, 0 ) = nxi=1 ( NA i, NA i+1 ). Retour Table
91 Aire d un polygone convexe Le polygone A 1... A n est convexe si pour tout entier i = 1,...,n, il est situé tout entier d un même côté de la droite A i A i+1. Si le point M est intérieur au polygone, ses coordonnées barycentriques réduites (α i,β i,γ i ) dans le repère (A i 1,A i,a i+1 ) vérifient α i > 0, β i < 0, γ i > 0. Il en résulte que les aires algébriques des triangles orientés MA i 1 A i et MA i A i+1 sont de même signe. Retour
92 Action du groupe affine sur les triplets de droites (1) Soient 1, 2, 3 (resp. 1, 2, 3) trois droites d un plan affine P en position générale (i.e. deux à deux sécantes et d intersections distinctes). Montrer qu il existe une transformation affine f de P dans P et une seule qui vérifie f( i ) = i pour i = 1,2,3. Indication
93 Que peut-on dire de l image des points A, B et C? Accueil Retour
94 Soient A, B et C les points d intersection de ces droites deux à deux. Une transformation affine f transforme 1 en 1, 2 en 2 et 3 en 3 si et seulement si f(a) = A, f(b) = B, f(c) = C. Or (A,B,C) est un repère affine du plan : il existe donc une application affine f et une seule qui vérifie ces conditions et elle est bijective. Suite
95 Action du groupe affine sur les triplets de droites (2) On suppose maintenant 1, 2 et 3, concourantes en un point A. Existe-t-il toujours une transformation affine f qui vérifie f( i ) = i pour i = 1,2,3? Si oui, est-elle unique? Indication
96 Observez la figure... Accueil Retour
97 Soient B et C (resp. B et C ) les points d intersection d une parallèle à 1 avec 2 et 3 (resp. 2 et 3). Il existe une transformation affine f et une seule qui transforme le repère affine (A,B,C) en le repère affine (A,B,C ). Cette application transforme les droites 2 et 3 en les droites 2 et 3. Comme toute transformation affine conserve le parallélisme, elle transforme la droite 1 en une droite parallèle à la droite B C passant par A, c est-à-dire en la droite 1. Mais une transformation qui vérifie f( i ) = i pour i = 1,2,3 n est pas unique : toute transformation affine h f, où h est une homothétie quelconque de centre A, possède aussi cette propriété. Suite
98 Action du groupe affine sur les triplets de droites (3) Soient 1, 2, 3 (resp. 1, 2, 3) trois droites de l espace affine S de dimension 3. On suppose que deux quelconques de ces droites ne sont jamais coplanaires. Montrer qu il existe une transformation affine f de S dans S et une seule qui vérifie f( i ) = i pour i = 1,2,3. Indication
99 Montrez qu il existe un parallélépipède ABCDEF GH et un seul qui s appuie sur ces trois droites (voir figure). Retour
100 Montrons qu il existe un parallélépipède ABCDEF GH et un seul qui s appuie sur 1, 2, 3 (voir figure). En effet le point A est obtenu comme intersection de 1 et du plan passant par 3 dont la direction contient celle de 2. Il est donc uniquement déterminé. De même pour les autres points. Soit A B C D E F G H un parallélépipède s appuyant de même sur 1, 2, 3. Une transformation affine f de S transforme i en i pour i = 1,2,3 si et seulement si elle transforme ABCDEF GH en A B C D E F G H. Il faut et il suffit pour cela qu elle transforme le repère affine (A,B,E,D) de S en le repère affine (A,B,E,D ). Or il existe une et une seule transformation affine qui vérifie cette propriété. Retour Table
101 Demi-espaces Soit E un espace affine de dimension n et H un hyperplan affine de E. Montrer que la relation R définie sur E \ H par M R N si et seulement si [MN] H = est une relation d équivalence qui sépare E \ H en exactement deux classes. Indication
102 Considérez un repère cartésien (O, e 1,..., e n ), avec O H et e 1,..., e n 1 H. Accueil
103 Soit (O, e 1,..., e n ) un repère cartésien de E, avec O H et e 1,..., e n 1 H, x (M) 1,...,x (M) n (resp. x (N) 1,...,x (N) n ) les coordonnées de M (resp. N) dans ce repère. Les points M et N sont en relation si et seulement si x (M) n et x (N) n sont de même signe. En effet tout point du segment [MN] s écrit αm +(1 α)n avec α [0,1] et ce point appartient à H si et seulement si αx (M) n +(1 α)x (N) n = 0, autrement dit si 0 appartient au segment de R d extrémités x (M) n et x (N) n. On vérifie sans peine que la relation x (M) n et x (N) n sont de même signe induit une relation d équivalence sur E \ H. On dit que deux points équivalents sont du même côté de H et les deux classes d équivalence sont appelées demi-espaces (ouverts) délimités par H. Table
104 Régionnement du plan par un repère affine Soit A, B, C un repère affine du plan. Caractériser en termes de coordonnées barycentriques réduites dans ce repère les sept régions du plan délimitées par les droites AB, BC et CA.
105 Soit (α, β, γ) les coordonnées barycentriques réduites d un point M = αa+βb+γc (α+β+γ = 1) dans le repère affine A, B, C. La droite BC a pour équation α = 0 et partage le plan en deux demi-plans : celui qui contient A est caractérisé par α > 0 et l autre par α < 0. Les droites AB, BC et CA divisent ainsi le plan en 7 régions ouvertes caractérisées par les 7 triplets de signes possibles pour (α, β, γ) (ces trois nombres ne peuvent être simultanément négatifs, puisque leur somme vaut 1). Suite
106 En combien de régions les plans portant les faces d un tétraèdre non aplati partagentils l espace? Indication
107 Les sommets du tétraèdre constituent un repère affine de l espace. Chacune des régions délimitées par les plans portant les faces est caractérisée par le quadruplet des signes des coordonnées barycentriques réduites d un point dans ce repère.
108 Les sommets du tétraèdre constituent un repère affine de l espace. Chacune des régions délimitées par les plans portant les faces est caractérisée par le quadruplet des signes des coordonnées barycentriques réduites d un point dans ce repère. Il y a donc 15 régions, correspondant aux 15 quadruplets de signes possibles (2 4 1, puisqu ici encore les coordonnées barycentriques réduites ne peuvent être simultanément négatives). (On peut distinguer ainsi 4 types de régions selon le nombre de signes + et de signes - parmi les coordonnées barycentriques : faites une figure et distinguez ces régions). Table
109 Cônes convexes Soit C un convexe d un espace affine E et O un point de E. Montrer que la réunion Γ des demi-droites fermées d origine O passant par M, pour M décrivant C, est un convexe.
110 Soient M et N deux points de Γ et P un point du segment [MN]. Il existe deux réels λ 0 et µ 0 et deux points M 1 et N 1 de C tels que OM = λ OM 1 et ON = µ ON 1, ainsi qu un réel α [0,1] tel que P = αm + (1 α)n, d où : OP = α OM + (1 α) ON = αλ OM 1 + (1 α)µ ON 1. Si αλ = (1 α)µ = 0, on a P = O. Sinon le réel ν = αλ + (1 α)µ est strictement positif. On peut alors écrire : (1 α)µ OP = ν αλ OM 1 + ONŽ, soit en posant ν ν α 1 = αλ ν et P 1 = α 1 M 1 + (1 α 1 )N 1, OP = ν OP 1. Le point P 1 appartient à C, puisque α 1 appartient à [0,1] et C est convexe : il en résulte que P appartient à Γ. Table
111 Quadrilatères Soient A, B, C, D quatre points trois à trois non alignés du plan affine P. Montrer qu il existe quatre réels non nuls α, β, γ, δ, de somme nulle, tels que le vecteur α OA + β OB + γoc + δod soit nul pour tout point O de P, et que ces nombres sont uniques à multiplication près par un même scalaire non nul. Suite
112 Si α + β + γ + δ = 0, le vecteur α OA + β OB + γoc + δod ne dépend pas du point O. Il est en particulier égal à β AB + γ AC + δ AD. Les points A, B, C n étant pas alignés, les vecteurs AB et AC forment une base du plan vectoriel P. Il existe donc deux réels λ et µ tels que AD = λab + µ AC. Ces réels vérifient λ 0 (sinon A, C et D seraient alignés), µ 0 (sinon A, B et D seraient alignés), λ + µ 1 (sinon B, C et D seraient alignés). Le quadruplet (1 λ µ, λ, µ, 1) convient donc et il est unique à multiplication près par un réel non nul, puisque la décomposition du vecteur AD dans la base ( AB, AC) est unique. Suite
113 Quadrilatères (suite) En déduire, en examinant les signes de ces nombres, que tout quadrilatère est de l un des trois types suivants : A D B C D C B A A C D B
114 Les nombres α, β, γ et δ étant de somme nulle, ils ne peuvent être tous de même signe. À permutation circulaire et à multiplication par -1 près, il reste donc trois possibilités pour leurs signes: (+, +, +, ), (+,, +, ), (+, +,, ). Le premier cas correspond à la première figure (un point à l intérieur du triangle formé par les trois autres : quadrilatère ni convexe ni croisé), le second à la seconde figure (les diagonales AC et BD se coupent : quadrilatère convexe), et le dernier à la dernière figure (les côtés AB et CD se coupent : quadrilatère croisé). B D A A D A D C C B C B Table
115 Diagonales d un polygone convexe Déterminer le nombre de points d intersection des diagonales d un polygone convexe A 1 A 2... A n intérieurs à ce polygone. On supposera que trois diagonales ne sont jamais concourantes. Indication
116 Combien de sommets faut-il pour déterminer un tel point d intersection? Accueil Retour
117 Quatre sommets distincts déterminent un unique quadrilatère convexe et donc un unique point d intersection intérieur au polygone. Réciproquement tout point d intersection détermine uniquement 4 sommets distincts (les extrémités des diagonales dont il constitue l intersection). Il y a donc autant de points que de parties à 4 éléments dans un ensemble à n éléments, i.e. n 4Ž. Table
118 Ensemble des milieux Soient C et C deux convexes non vides d un espace affine E. Montrer que l ensemble Γ des milieux des segments MM, où M parcourt C et M parcourt C, est un convexe. Suite
119 Il suffit de montrer que si M 1 et M 2 2! (resp. M 1 et M 2) sont deux points de C (resp. C ), le point 1 α 2 M M 1!+(1 1 α) 2 M M appartient à Γ pour tout α [0,1]. Mais ce point s écrit aussi : 1 2 (αm 1 + (1 α)m 2 ) (αm 1 + (1 α)m 2) et αm 1 + (1 α)m 2 (resp. αm 1 + (1 α)m 2) appartient à C (resp. C ) puisque ces ensembles sont convexes. Retour Suite
120 Milieux (suite) Décrire Γ quand C et C sont deux segments AB et CD. Retour
121 Les milieux E, F, G, H des segments AC, BC, BD et BC forment un parallélogramme, puisque HG = EF = 1 AB. Ces quatre points, ainsi donc 2 que leur enveloppe convexe Γ (le parallélogramme plein) sont donc inclus dans Γ. Pour montrer que tout point K = 1 2 M M, avec M = αa+(1 α)b et M = γc +(1 γ)d (0 α,γ 1) appartient à Γ, il suffit d écrire : 1 K = α 2 A M!+(1 1 α) 2 B + 1 D!!! 2 M 1 = α γ 2 A C!+(1 1 γ) 2 A + 1 D!! 2 1 +(1 α) γ 2 B C!+(1 1 γ) 2 B = αγe + α(1 γ)h + (1 α)γf + (1 α)(1 γ)g. Retour Table
122 Une propriété des triangles Soit, dans le plan affine E, T un triangle et T un triangle image de T par une translation ou une homothétie de rapport positif. Montrer que l intersection de T et de T est : soit vide ; soit réduite à un point ; soit un triangle image de T par une translation ou une homothétie de rapport positif. Indication
123 Considérez un repère cartésien (A, AB, AC), où A, B, C sont les sommets du triangle et écrivez des inégalités caractérisant les points de T et de T.
124 Soient A, B, C les sommets du triangle. Un point M de coordonnées (x,y) dans le repère cartésien (A, AB, AC) appartient à T si et seulement si x 0, y 0, x + y 1. Il existe deux réels réels a et b et un réel c > 0 tels que le triangle T est caractérisé par les inégalités x a, y b, (x a) + (y b) c. L intersection T T est alors caractérisée par les inégalités x max(a,0), y max(b,0), x + y min(a + b + c,1). Elle est donc : vide si max(a,0) + max(b,0) > min(a + b + c,1) ; réduite à un point si max(a,0) + max(b,0) = min(a + b + c,1) ; un triangle image de T par une translation ou une homothétie de rapport positif si max(a,0) + max(b,0) < min(a + b + c,1). Table
125 Le théorème de Carathéodory (1) Soient A 0, A 1, mp,a m m + 1 points affinement dépendants d un espace affine E. Montrer qu il existe m + 1 réels α 0, α 1,,α m de somme nulle, non tous nuls, tels que le vecteur OA i soit nul pour tout point O de E. i=0 α i Suite
126 Dire que les points A 0,A 1,,A m sont affinement dépendants signifie que le système ( mp mp mp mp A 0 A 1,..., A 0 A m ) est lié. Il existe donc m réels α 1,,α m non tous nuls tels que le vecteur α ia 0 A i soit nul. Posons α 0 = α i. Comme α i = 0, le vecteur i=1 i=1 i=0 α mp ioa i ne dépend pas du point O de E ; en prenant O = A 0, on voit qu il est i=0 égal à A 0 A i, qui est nul. i=1 α i Suite
127 Le théorème de Carathéodory (2) En déduire que tout barycentre à coefficients tous positifs de m+1 points A 0, A 1,,A m affinement dépendants d un espace affine E peut s écrire comme barycentre à coefficients tous positifs de m de ces points. Suite
128 Soit M un barycentre à coefficients tous positifs des m + 1 points A 0, A 1,,A m : λ i MA i = mxi=0 0, λ i 0 pour tout i = mp 1,..., m, somme nulle, non tous nuls, tels que le vecteur λ i > 0. mxi=0 Ces points étant affinement dépendants, il existe m + 1 réels α 0, α 1,, α m de MA i soit nul, d où : i=0 α i mxi=0(λ i tα i ) MA i = 0 pour tout réel t. Soit I l ensemble des indices i tels que α i soit strictement positif (cet ensemble n est λ i pas vide, puisque les α i sont de somme nulle et ne sont pas tous nuls) et t = min. i I α i On a alors λ i tα i 0 pour tout i = 0,...,m,Pm i=0 (λ i tα i ) =Pm i=0 λ i > 0 et λ j tα j = 0 si t = λ j α j. Le point M s écrit donc comme barycentre à coefficients tous positifs des points A i, i j. Suite
129 Le théorème de Carathéodory (3) En déduire le théorème de Carathéodory : tout point de l enveloppe convexe d une partie d un espace affine de dimension n est barycentre à coefficients tous positifs de n + 1 points de cette partie.
130 On sait que l enveloppe convexe d une partie A de E est l ensemble des barycentres à coefficients tous positifs de points de A. Tout point M de cette enveloppe convexe s écrit donc comme barycentre à coefficients tous positifs de m points de A, pour un certain entier m. Comme m points d un espace affine de dimension n sont affinement dépendants si m > n + 1, un raisonnement par récurrence immédiat permet de montrer que M s écrit comme barycentre à coefficients tous positifs d au plus n + 1 de ces points. Application
131 Application En déduire que l enveloppe convexe d un compact non vide d un espace affine de dimension finie est compacte.
132 Soit K un compact non vide de E. Notons Accueil Σ n = {(λ 0,..., λ n ) [0,1] n mxi=0 λ i = 1} et ϕ l application de K n+1 Σ n dans E définie par ϕ(a 0,...,A n,λ 0,...,λ n ) = nxi=0 λ i A i. Le théorème de Carathéodory implique que l enveloppe convexe de K est l image de ϕ. Mais ϕ est continue et K n+1 Σ n est compact. L image d un compact par une application continue étant compacte, il en résulte que l enveloppe convexe de K est compacte. Remarque : L enveloppe convexe d un fermé n est par contre pas nécessairement fermée. Déterminez, pour vous en convaincre, l enveloppe convexe de la réunion d une droite D et d un point O n appartenant pas à cette droite.
133 L enveloppe convexe est la bande du plan comprise entre la droite D et la parallèle à D passant par O, cette dernière droite exclue à l exception du point O. Cette enveloppe convexe n est donc pas fermée, alors que la réunion de D et de O l est. 0 D Table
134 Projection sur un convexe fermé Soit C un convexe fermé non vide d un espace affine euclidien E. Montrer que pour tout point M de E il existe un unique point P de C réalisant la distance de M à C, i.e. vérifiant MP = d(m,c) = inf{mq Q C}.
135 Existence : Soit N un point de C et K l intersection de C et de la boule fermée de centre M et de rayon MN. On a clairement inf{mq Q C} = inf{mq Q K}. Mais K est compact et la fonction Q MQ est continue. Cette fonction atteint donc sa borne inférieure sur K. Unicité : Supposons qu il existe deux points distincts P 1 et P 2 de C vérifiant MP 1 = MP 2 = inf{mq Q C}. Le triangle MP 1 P 2 serait isocèle en M et le milieu I de P 1 P 2 appartiendrait à C, puisque C est convexe, et vérifierait MI 2 = MP 2 1 IP 2 1 < MP 2 1, ce qui contredit l hypothèse. Le point P de C vérifiant MP = d(m,c) = inf{mq Q C} est donc unique. On l appelle projeté de M sur le convexe C. Suite
136 Montrer que le projeté P de M sur C est l unique point de C vérifiant P M P Q 0 pour tout point Q de C. Indication
137 Soit Q un point de C et R un point du segment [P Q]. Il existe donc ε [0,1] tel que P R = ε P Q. En utilisant l inégalité MP 2 MR 2 et en faisant varier ε, montrez que P M P Q 0. Pour démontrer l unicité du point P vérifiant cette relation, supposez que P 1 et P 2 la vérifient et exprimez P 1 P2 2 en fonction de P 1 M P 1 P 2 et P 2 M P 2 P 1. Que peut-on dire du signe de ces produits scalaires?
138 Soit Q un point de C et R un point du segment [P Q]. Il existe donc ε [0,1] tel que P R = ε P Q. Comme R appartient à C, on a : MP 2 MR 2 = ( MP + P R) 2 = MP 2 + 2ε MP P Q + ε 2 P Q 2, d où 0 2ε MP P Q + ε 2 P Q 2 et, pour ε > 0, 0 2 MP P Q + εp Q 2. En faisant tendre ε vers 0, on obtient 0 MP P Q, i.e. P M P Q 0. Soient P 1 et P 2 deux points de C vérifiant P 1 M P 1 Q 0 (resp. P 2 M P 2 Q 0) pour tout point Q de C. En prenant Q = P 2 (resp. Q = P 1 ) dans cette inégalité, on obtient P 1 M P 1 P 2 0 et P 2 M P 2 P 1 0, d où, en faisant la somme P 1 P2 2 = ( P 1 M + MP 2 ) P 1 P 2 0 i.e. P 1 = P 2. Suite
139 Montrer que la projection p sur un convexe fermé C réduit les distances : Accueil p(m)p(n) MN pour tout couple (M,N) de points de E. Donner une condition nécessaire et suffisante sur le convexe C pour que p soit affine.
140 Soient M 1, M 2 deux points de E et P 1, P 2 leurs projetés sur C. Les inégalités M 1 P 1 P 1 P 2 0 et P 1 P 2 P 2 M 2 0 (appliquez la propriété précédente avec Q = P 2 et Q = P 1 ) montrent que : M 1 M 2 2 = ( M 1 P 1 + P 1 P 2 + P 2 M 2 ) 2 La projection p diminue donc les distances. M 1 P1 2 + P 1 P2 2 + P 2 M M 1 P 1 P 2 M 2 ( M 1 P 1 + P 2 M 2 ) 2 + P 1 P2 2 P 1 P2 2. Elle est affine si et seulement si C est un sous-espace affine de E : la condition est nécessaire, puisque l image p(e) de la projection sur C est égale à C et que l image d une application affine est un sous-espace affine ; elle est suffisante, puisque si C est un sous-espace affine de E, la projection sur C n est autre que la projection orthogonale sur ce sous-espace. Table
141 Séparation de convexes Soient C 1 et C 2 deux convexes compacts disjoints d un espace affine euclidien E. Montrer qu il existe un hyperplan H de E qui sépare strictement C 1 de C 2, i.e. tel que C 1 soit inclus dans l un des deux demi-espaces ouverts délimités par H et C 2 dans l autre. Indication
142 Soient P 1 C 1 et P 2 C 2 des points réalisant la distance de C 1 à C 2 : Accueil P 1 P 2 = min{q 1 Q 2 Q 1 C 1, Q 2 C 2 }. (On expliquera pourquoi de tels points existent.) Montrer que l hyperplan médiateur de P 1 P 2 convient.
143 La fonction (Q 1, Q 2 ) Q 1 Q 2 de C 1 C 2 dans [0, + [ est continue. Elle atteint donc son minimum sur le compact C 1 C 2. Soient P 1 C 1 et P 2 C 2 des points réalisant ce minimum : P 1 P 2 = min{q 1 Q 2 Q 1 C 1, Q 2 C 2 } et H 1 (resp. H 2 ) l hyperplan orthogonal à P 1 P 2 passant par P 1 (resp. P 2 ). P 1 (resp. P 2 ) est alors le projeté de P 2 (resp. de P 1 ) sur C 1 (resp. C 2 ) et C 1 (resp. C 2 ) est situé tout entier du côté de H 1 (resp. H 2 ) qui ne contient pas P 2 (resp. P 1 ). L hyperplan médiateur H de P 1 P 2 est parallèle à P 1 et P 2 et sépare strictement C 1 et C 2. Table
144 Hyperplans d appui Montrer que pour tout point M de la frontière d un convexe fermé C d un espace affine euclidien E il existe un hyperplan affine H de E vérifiant : M appartient à H ; C est situé tout entier d un même côté de H. Un tel hyperplan est appelé hyperplan d appui de C en M. Indication
145 Considérez une suite (M n ) de points de E \ C convergeant vers M et leurs projetés P n M n P n sur C. Montrez que si u est une valeur d adhérence de la suite u n =, P n M n l hyperplan passant par M de vecteur normal u est un hyperplan d appui de C en M.
146 Soit (M n ) une suite de points de E \ C convergeant vers M (une telle suite existe puisque C est fermé et que M appartient à la frontière de C). Soit P n le projeté de P n M n M n sur C et u n =. La suite P n converge vers M, puisque MP n MM n (la P n M n projection p sur C diminue les distances et p(m) = M) et P n M n P n Q 0 pour tout point Q de C, ce qui équivaut à : u n P n Q 0 pour tout point Q de C ( ) Soit u une valeur d adhérence de la suite ( u n ) (cette suite est bornée, puisque tous les vecteurs u n sont unitaires). En passant à la limite dans la relation ( ), on obtient u MQ 0 pour tout point Q de C, ce qui signifie que C se trouve tout entier d un même côté de l hyperplan normal à u passant par M. Remarque Table
147 Remarque : Si dim(e) = 2 et si la frontière de C est une courbe lisse, l hyperplan d appui en M est unique : c est la tangente en M à la frontière de C. Dans le cas général, il peut exister une infinité d hyperplans d appui en M. Table
148 Génération par les demi-espaces Montrer que tout convexe fermé d un espace affine euclidien est l intersection des demi-espaces fermés qui le contiennent.
149 Soit C un convexe fermé d un espace affine euclidien E. L intersection C des demiespaces fermés contenant C contient évidemment C. Montrons que le complémentaire de C dans E contient le complémentaire de C : l assertion en résultera. Soit M E \ C et P son projeté sur C. L inégalité P M P Q 0 pour tout point Q de C montre que C est inclus dans le demi-espace fermé de E orthogonal à P M passant par P qui ne contient pas M. Ce demi-espace contient C et M ne lui appartient pas : M appartient donc au complémentaire de C. Remarque Table
150 Soit C = E, aucun demi-espace de E ne contient C et C = E. La seconde partie de la démonstration montre que si C E, il existe au moins un demi-espace fermé de E contenant C. Tout convexe fermé de E distinct de E est donc inclus dans un demi-espace. On peut également remarquer que la propriété démontrée est purement affine : la démonstration donnée ici utilise la structure euclidienne de E, mais tout espace affine de dimension finie peut être muni d une structure euclidienne et le résultat ne dépend pas du choix de cette structure. Table
151 Domaines de Voronoï Soient A 1,..., A n n points distincts du plan affine euclidien E. Montrer que les domaines V i (i = 1,...,n) définis par : sont convexes. V i = { M E MA i MA j pour tout j = 1,...,n } Indication
152 Que peut-on dire de l ensemble des points M vérifiant MA i MA j? Accueil
153 Pour tout i et tout j, l ensemble des points M vérifiant MA i MA j est le demiplan fermé délimité par la médiatrice de A i A j contenant A i. Un demi-plan est convexe : V i est donc convexe comme intersection de convexes. Table
154 Distances aux points d un repère affine Soit E un espace affine euclidien de dimension n et A 0, A 1,...,A n un repère affine de E. Montrer qu un point M de E est entièrement déterminé par ses distances aux points de ce repère : MA i = NA i pour tout i = 0, 1,...,n implique M = N.
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007
Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires
Plus en détailBaccalauréat S Nombres complexes Index des exercices sur les complexes de septembre 1999 à juin 2012 Tapuscrit : DENIS VERGÈS
Baccalauréat S Nombres complexes Index des exercices sur les complexes de septembre 1999 à juin 2012 Tapuscrit : DENIS VERGÈS N o Lieu et date Q.C.M. Algébrique Géométrie 1 Asie juin 2012 2 Métropole juin
Plus en détailReprésentation géométrique d un nombre complexe
CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres
Plus en détailDeux disques dans un carré
Deux disques dans un carré Table des matières 1 Fiche résumé 2 2 Fiche élève Seconde - version 1 3 2.1 Le problème............................................... 3 2.2 Construction de la figure avec geogebra...............................
Plus en détailLa géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques
La géométrie du triangle III IV - V Cercles remarquables - Lieux géométriques - Relations métriques III. Cercles 1. Cercle d'euler 2. Droite d'euler 3. Théorème de Feuerbach 4. Milieux des segments joignant
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme
Plus en détailConstruction d un cercle tangent à deux cercles donnés.
Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R
Plus en détailGéométrie dans l espace
Géométrie dans l espace Mabrouk Brahim Université Virtuelle de Tunis 2007 Ce cours a pour objet la présentation des différents concepts de la géométrie de l espace comme une continuation de ceux vus en
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détail1S Modèles de rédaction Enoncés
Par l équipe des professeurs de 1S du lycée Parc de Vilgénis 1S Modèles de rédaction Enoncés Produit scalaire & Corrigés Exercice 1 : définition du produit scalaire Soit ABC un triangle tel que AB, AC
Plus en détailStructures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailCorrection du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007
Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n
Plus en détailExercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument
Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour
Plus en détailQuelques contrôle de Première S
Quelques contrôle de Première S Gilles Auriol auriolg@free.fr http ://auriolg.free.fr Voici l énoncé de 7 devoirs de Première S, intégralement corrigés. Malgré tout les devoirs et 5 nécessitent l usage
Plus en détailImage d un intervalle par une fonction continue
DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détailBaccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé.
Baccalauréat L spécialité, Métropole et Réunion, 19 juin 2009 Corrigé. L usage d une calculatrice est autorisé Durée : 3heures Deux annexes sont à rendre avec la copie. Exercice 1 5 points 1_ Soit f la
Plus en détailSi deux droites sont parallèles à une même troisième. alors les deux droites sont parallèles entre elles. alors
N I) Pour démontrer que deux droites (ou segments) sont parallèles (d) // (d ) (d) // (d ) deux droites sont parallèles à une même troisième les deux droites sont parallèles entre elles (d) // (d) deux
Plus en détailAngles orientés et trigonométrie
Chapitre Angles orientés et trigonométrie Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Trigonométrie Cercle trigonométrique. Radian. Mesure d un angle orienté, mesure principale.
Plus en détailExprimer ce coefficient de proportionnalité sous forme de pourcentage : 3,5 %
23 CALCUL DE L INTÉRÊT Tau d intérêt Paul et Rémi ont reçu pour Noël, respectivement, 20 et 80. Ils placent cet argent dans une banque, au même tau. Au bout d une année, ce placement leur rapportera une
Plus en détailDOCM 2013 http://docm.math.ca/ Solutions officielles. 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10.
A1 Trouvez l entier positif n qui satisfait l équation suivante: Solution 1 2 10 + 1 2 9 + 1 2 8 = n 2 10. En additionnant les termes du côté gauche de l équation en les mettant sur le même dénominateur
Plus en détailLE PRODUIT SCALAIRE ( En première S )
LE PRODUIT SCALAIRE ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 4 Janvier 007 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble ( Année 006-007 ) 1 Table des matières 1 Grille d autoévaluation
Plus en détailCalcul intégral élémentaire en plusieurs variables
Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement
Plus en détailCorrection : E = Soit E = -1,6. F = 12 Soit F = -6 3 + 45. y = 11. et G = -2z + 4y G = 2 6 = 3 G = G = -2 5 + 4 11
Correction : EXERCICE : Calculer en indiquant les étapes: (-6 +9) ( ) ( ) B = -4 (-) (-8) B = - 8 (+ 6) B = - 8 6 B = - 44 EXERCICE : La visite médicale Calcul de la part des élèves rencontrés lundi et
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détailLe théorème de Thalès et sa réciproque
Le théorème de Thalès et sa réciproque I) Agrandissement et Réduction d une figure 1) Définition : Lorsque toutes les longueurs d une figure F sont multipliées par un même nombre k on obtient une autre
Plus en détailVecteurs. I Translation. 1. Définition :
Vecteurs I Translation Soit A et B deux points du plan. On appelle translation qui transforme A en B la transformation du plan qui a tout point M associe le point M tel que [AM ] et [BM] aient le même
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailSéquence 10. Géométrie dans l espace. Sommaire
Séquence 10 Géométrie dans l espace Sommaire 1. Prérequis 2. Calculs vectoriels dans l espace 3. Orthogonalité 4. Produit scalaire dans l espace 5. Droites et plans de l espace 6. Synthèse Dans cette séquence,
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailI. Polynômes de Tchebychev
Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire
Plus en détailExo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.
Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).
Plus en détailLes droites (d 1 ) et (d 2 ) sont sécantes en A Le point A est le point d intersection des 2 droites
I Droites perpendiculaires Lorsque deux droites se coupent, on dit qu elles sont sécantes Les droites (d 1 ) et (d 2 ) sont sécantes en A Le point A est le point d intersection des 2 droites Lorsque deux
Plus en détail1 radian. De même, la longueur d un arc de cercle de rayon R et dont l angle au centre a pour mesure α radians est α R. R AB =R.
Angles orientés Trigonométrie I. Préliminaires. Le radian Définition B R AB =R C O radian R A Soit C un cercle de centre O. Dire que l angle géométrique AOB a pour mesure radian signifie que la longueur
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010
Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailDevoir 2 avec une figure en annexe, à renvoyer complétée. Corrigés d exercices sections 3 à 6. Liste des exos recommandés :
LM323 Envoi 2 2009-2010 Contenu de cet envoi Devoir 2 avec une figure en annexe, à renvoyer complétée. Corrigé du devoir 1. Un exercice de révision sur le chapître 1. Exercices sur l inversion. Corrigés
Plus en détail5 ème Chapitre 4 Triangles
5 ème Chapitre 4 Triangles 1) Médiatrices Définition : la médiatrice d'un segment est l'ensemble des points équidistants des extrémités du segment (cours de 6 ème ). Si M appartient à la médiatrice du
Plus en détailPremière partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015
Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailAngles orientés et fonctions circulaires ( En première S )
Angles orientés et fonctions circulaires ( En première S ) Dernière mise à jour : Jeudi 01 Septembre 010 Vincent OBATON, Enseignant au lycée Stendhal de Grenoble (Année 006-007) Lycée Stendhal, Grenoble
Plus en détailCONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE
CONJUGUÉ D'UN POINT PAR RAPPORT À UN TRIANGLE Jean Luc Bovet, Auvernier L'article de Monsieur Jean Piquerez (Bulletin de la SSPMP No 86), consacré aux symédianes me paraît appeler une généralisation. En
Plus en détailFonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples
45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et
Plus en détailDifférentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles
Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2
Plus en détailEnoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé.
Enoncé et corrigé du brevet des collèges dans les académies d Aix- Marseille, Montpellier, Nice Corse et Toulouse en 2000. Énoncé. I- ACTIVITES NUMERIQUES (12 points) Exercice 1 (3 points) On considère
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détailLa programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique
La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation
Plus en détailOptimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications
Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante
Plus en détailGroupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités
Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations
Plus en détailGéométrie dans l espace Produit scalaire et équations
Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire
Plus en détailChapitre. Conquérant est une toile de 1930 qui se trouve au Centre Paul Klee à Berne (Suisse). Paul Klee (1879-
Chapitre 9 REVOIR > les notions de points, droites, segments ; > le milieu d un segment ; > l utilisation du compas. DÉCOUVRIR > la notion de demi-droite ; > de nouvelles notations ; > le codage d une
Plus en détailFormes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions
Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires
Plus en détailProgrammation linéaire
1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailActivités numériques [13 Points]
N du candidat L emploi de la calculatrice est autorisé. Le soin, la qualité de la présentation entrent pour 2 points dans l appréciation des copies. Les résultats seront soulignés. La correction est disponible
Plus en détailDérivation : cours. Dérivation dans R
TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition
Plus en détailItems étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire
CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image
Plus en détailAC AB. A B C x 1. x + 1. d où. Avec un calcul vu au lycée, on démontre que cette solution admet deux solutions dont une seule nous intéresse : x =
LE NOMBRE D OR Présentation et calcul du nombre d or Euclide avait trouvé un moyen de partager en deu un segment selon en «etrême et moyenne raison» Soit un segment [AB]. Le partage d Euclide consiste
Plus en détailExercices de géométrie
Exercices de géométrie Stage olympique de Bois-le-Roi, avril 2006 Igor Kortchemski Exercices vus en cours Exercice 1. (IMO 2000) Soient Ω 1 et Ω 2 deux cercles qui se coupent en M et en N. Soit la tangente
Plus en détailCours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques
Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de
Plus en détailCours de mathématiques
DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................
Plus en détailExercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels
Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels Exercice 1 On considére le sous-espace vectoriel F de R formé des solutions du système suivant : x1 x 2 x 3 + 2x = 0 E 1 x 1 + 2x 2 + x 3
Plus en détailProbabilités sur un univers fini
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur
Plus en détailContinuité et dérivabilité d une fonction
DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité
Plus en détailConstruction de la bissectrice d un angle
onstruction de la bissectrice d un angle 1. Trace un angle. 1. 2. Trace un angle cercle. de centre (le sommet de l angle) et de rayon quelconque. 1. 2. 3. Trace Le cercle un angle cercle coupe. de la demi-droite
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailExo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.
Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3
Plus en détailCOMPTE-RENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre?
Claire FORGACZ Marion GALLART Hasnia GOUDJILI COMPTERENDU «MATHS EN JEANS» LYCEE OZENNE Groupe 1 : Comment faire une carte juste de la Terre? Si l on se pose la question de savoir comment on peut faire
Plus en détailCours Fonctions de deux variables
Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailChapitre 2 : Vecteurs
1 Chapitre 2 : Vecteurs Nous allons définir ce qu'est un vecteur grâce à une figure (le parallélogramme), mais au préalable nous allons aussi définir une nouvelle transformation (la translation). Nous
Plus en détailCOURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE
COURS EULER: PROGRAMME DE LA PREMIÈRE ANNÉE Le cours de la première année concerne les sujets de 9ème et 10ème années scolaires. Il y a bien sûr des différences puisque nous commençons par exemple par
Plus en détail1 Définition et premières propriétés des congruences
Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon
Plus en détailLe seul ami de Batman
Le seul ami de Batman Avant de devenir un héros de cinéma en 1989, Batman est depuis plus de 50 ans un fameux personnage de bandes dessinées aux États-Unis. Il fut créé en mai 1939 dans les pages de Détective
Plus en détailCorrection du baccalauréat S Liban juin 2007
Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau
Plus en détailChapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme
Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet
Plus en détailSoit la fonction affine qui, pour représentant le nombre de mois écoulés, renvoie la somme économisée.
ANALYSE 5 points Exercice 1 : Léonie souhaite acheter un lecteur MP3. Le prix affiché (49 ) dépasse largement la somme dont elle dispose. Elle décide donc d économiser régulièrement. Elle a relevé qu elle
Plus en détailVision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007
Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................
Plus en détailProgrammation linéaire
Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailLimites finies en un point
8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,
Plus en détailDÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )
DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité
Plus en détailProgramme de la classe de première année MPSI
Objectifs Programme de la classe de première année MPSI I - Introduction à l analyse L objectif de cette partie est d amener les étudiants vers des problèmes effectifs d analyse élémentaire, d introduire
Plus en détailPEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS?
PEUT-ON «VOIR» DANS L ESPACE À N DIMENSIONS? Pierre Baumann, Michel Émery Résumé : Comment une propriété évidente visuellement en dimensions deux et trois s étend-elle aux autres dimensions? Voici une
Plus en détailPROBLEME(12) Première partie : Peinture des murs et du plafond.
PROBLEME(12) Une entreprise doit rénover un local. Ce local a la forme d'un parallélépipède rectangle. La longueur est 6,40m, la largeur est 5,20m et la hauteur est 2,80m. Il comporte une porte de 2m de
Plus en détailchapitre 4 Nombres de Catalan
chapitre 4 Nombres de Catalan I Dénitions Dénition 1 La suite de Catalan (C n ) n est la suite dénie par C 0 = 1 et, pour tout n N, C n+1 = C k C n k. Exemple 2 On trouve rapidement C 0 = 1, C 1 = 1, C
Plus en détaila et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b
I Définition d une fonction affine Faire l activité 1 «une nouvelle fonction» 1. définition générale a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe
Plus en détailpoint On obtient ainsi le ou les points d inter- entre deux objets».
Déplacer un objet Cliquer sur le bouton «Déplacer». On peut ainsi rendre la figure dynamique. Attraper l objet à déplacer avec la souris. Ici, on veut déplacer le point A du triangle point ABC. A du triangle
Plus en détailEté 2015. LIVRET de RÉVISIONS en MATHÉMATIQUES
Eté 2015 LIVRET de RÉVISIONS en MATHÉMATIQUES Destiné aux élèves entrant en Seconde au Lycée Honoré d Estienne d Orves Elaboré par les professeurs de mathématiques des collèges et lycées du secteur Une
Plus en détail