Éducation à la Collaboration Interprofessionnelle centrée sur le Patient

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1 Éducation à la Collaboration Interprofessionnelle centrée sur le Patient Vers la création de milieux exemplaires d apprentissage et de développement des pratiques de collaboration interprofessionnelle centrée sur les patients atteints de maladies chroniques par la mise en place de communautés de pratique. Projet présenté à Santé Canada dans le cadre du Programme de contributions pour les stratégies et politiques en matière de soins de santé Appel de propositions de la phase 2 30 septembre 2005

2 Table des matières 1. SOUMISSIONNAIRE PRINCIPAL ORGANISMES PARTENAIRES PATIENTS, PROFESSIONNELS, ÉTUDIANTS ET ENSEIGNANTS RECEVANT LA FORMATION COMITÉ D ORIENTATION LE PROJET BUTS ET OBJECTIFS DU PROJET ECIP PLAN DE TRAVAIL ET ÉCHÉANCIER PLAN D ÉVALUATION TRANSFERT DE CONNAISSANCES, MISE EN RÉSEAU ET DISSÉMINATION PLAN DE PÉRENNITÉ BUDGET CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES ANNEXE A : DEMANDE DE FINANCEMENT ANNEXE B : AVAL DE L ORGANISME AGISSANT COMME SOUMISSIONNAIRE PRINCIPAL ANNEXE C: AVAL DE LA DIRECTION ANNEXE D: SOMMAIRE DU PROJET ANNEXE E : DÉCLARATION D APPUI DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL ANNEXE F : CONFLITS D INTÉRÊTS BIBLIOGRAPHIE

3 1. Soumissionnaire principal Ce projet est codirigé par la Faculté de médecine, la Faculté des sciences infirmières, et la Faculté de pharmacie de l Université de Montréal, ainsi que par le Centre hospitalier de l Université de Montréal et l Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Tous ces organismes seront responsables du développement, de l implantation, de l évaluation, et de la dissémination des résultats du projet. Pour satisfaire aux exigences d unicité de Santé Canada, Paule Lebel de la Faculté de Médecine de l Université de Montréal représentera les partenaires auprès de Santé Canada. Soumissionnaire principal Adresse civique Adresse postale L Université de Montréal 2900, boulevard Édouard-Montpetit, Montréal, Québec, H3T 1J4 Université de Montréal, C.P. 6128, succursale Centre-ville, Montréal, Québec H3C 3J7 Paule Lebel Responsable du projet Téléphone / Télécopieur (514) / (514) Adresse de courriel paule.lebel@umontreal.ca Brève présentation du soumissionnaire principal Fondée en 1878, l Université de Montréal forme aujourd hui le premier complexe universitaire au Québec et le deuxième au Canada. Sa double vocation de recherche et d enseignement lui commande de repousser les limites du savoir, au service de la collectivité. Au sein de ses 14 facultés qui comptent plus de 80 départements, elle accueille plus de étudiants, formés par près de professeurs, chercheurs, et chargés de cours, et décerne chaque année plus de diplômes universitaires. L Université de Montréal regroupe également plus de 300 unités de recherche, 50 chaires de recherche et 56 chaires de recherche du Canada. Dans le domaine de la santé, elle rassemble toutes les disciplines universitaires, de la formation initiale à la formation continue, ayant pour mission commune d améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens : une faculté de médecine couvrant l ensemble des disciplines médicales incluant l École de réadaptation, le Département de nutrition, l École d orthophonie et d audiologie et formant la majorité des praticiens québécois ; une faculté des sciences infirmières, première au Québec et au Canada pour le nombre d'étudiants et seule dans le monde francophone à offrir des programmes aux trois cycles ; une faculté de pharmacie offrant à ses diplômés une polyvalence de choix de carrière, de la pratique professionnelle à l enseignement universitaire et la recherche. Raisons pour lesquelles le soumissionnaire principal est en mesure d entreprendre le projet L Université de Montréal s est donnée comme priorité incontournable de développer la formation à la collaboration interprofessionnelle et l interdisciplinarité dans le domaine de la santé face au constat suivant : sur l ensemble de ses programmes de premier et deuxième cycles, toutes facultés et spécialités confondues, la moitié de ses étudiants diplômés travaillera, de près ou de loin, dans le réseau de la santé et des affaires sociales. Pour matérialiser cette orientation, l Université de Montréal compte, en plus de l ensemble des compétences en santé présentes en son sein, sur un vaste réseau d hôpitaux et instituts affiliés, récemment regroupés sous la forme du Réseau Universitaire Intégré de Santé (RUIS) de l Université de Montréal (RUISUM), avec lesquels elle possède un long historique de collaborations fructueuses impliquant professionnels, patients et étudiants. C est parmi ce bassin d établissements que l Université de Montréal puisera ses collaborateurs cliniques, choisissant parmi les équipes de soin les plus aguerries aux travaux de recherche-action. L Université de Montréal compte également, au niveau facultaire, sur les dynamiques collaboratives déjà existantes dans plusieurs projets dont le Centre universitaire 3

4 d apprentissage des attitudes et habiletés cliniques regroupant les facultés de médecine, sciences infirmières et pharmacie. Enfin, un Conseil interfacultaire de compétence sur la collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient sera créé à l automne 2005 avec pour mandat de définir un curriculum de formation s étalant sur tout le cursus de formation (formation initiale, postgraduée et continue) pour les facultés de médecine (médecine, réadaptation, nutrition), des sciences infirmières et de pharmacie. Soumission, subvention ou contrat apparentés au projet Deux projets apparentés ont été soumis à des organismes subventionnaires. Ils ne font cependant pas l objet de chevauchement, ni dans les objectifs poursuivis, ni dans le financement. Projet CPDIQ-ACMC : création d une communauté virtuelle de professionnels agissant dans le traitement des toxicomanies; Projet conjoint : UBC-CME Office et Université de Montréal CME-CPD Centre et ACMC; Source de financement : Santé Canada :Primary Healthcare Transition Fund; $; ; Robert L. Thivierge : co-chercheur. Réseaux de Centres d excellence Canadian Interprofessional Health Network : Chercheur principal : John Gilbert; demande en rédaction, doit être soumise le 12 septembre 2005 à CRSNG, IRSC et CRSH; Financement anticipé : $ par année pendant 4 ans; Danielle D Amour : co-chercheure 2. Organismes partenaires Le projet repose sur la collaboration active de partenaires issus des milieux universitaire et clinique. Il vise à créer des milieux exemplaires de pratique de collaboration interprofessionnelle centrée sur les patients atteints de maladies chroniques par le développement, l implantation et l évaluation de communautés de pratique reliant des cliniciens, des enseignants, et des patients et leurs proches. Pour chaque milieu, la nature de l engagement variera en fonction des objectifs spécifiques des partenaires. Liste des partenaires La Faculté de médecine de l Université de Montréal, en particulier le Bureau de développement professoral, le vice-décanat à la Formation Professionnelle Continue, le Bureau d évaluation, le Département de médecine, l École de réadaptation et le Département de nutrition; La Faculté des sciences infirmières de l Université de Montréal, en particulier le Centre FERASI, centre de formation à la recherche en administration des services infirmiers, et le vice-décanat aux études supérieures La Faculté de pharmacie de l Université de Montréal; Le Centre hospitalier de l Université de Montréal (CHUM) Service de gériatrie; L Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) Centre de diabétologie. Liste des directeurs, co-directeurs et responsables des équipes thématiques et cliniques Faculté de médecine : Paule Lebel (M.D., M.Sc., FRCPC), professeure agrégée au Département de médecine familiale et directrice du Bureau de développement professoral, Faculté de médecine; directrice de l'enseignement et de la diffusion de l expertise, Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal ; directrice et responsable d équipe thématique. 4

5 Robert L. Thivierge (M.D., FRCPC, FAAP), vice-doyen adjoint à la formation professionnelle continue et professeur agrégé au Département de pédiatrie, Faculté de médecine ; directeur et responsable d équipe thématique. Hassan Soubhi (M.D., Ph.D.), professeur associé au Département de médecine familiale et à la formation médicale continue, Faculté de médecine ; chercheur régulier au Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Santé (GRIS), Université de Montréal ; directeur et co-responsable d équipe thématique. Faculté des sciences infirmières : Danielle D Amour (Inf., Ph.D.), professeure agrégée, Faculté des sciences infirmières; directrice du Centre FERASI; chercheure régulière au GRIS; directrice et responsable d équipe thématique. Hélène Lefebvre (Inf., Ph.D.), professeure agrégée, Faculté des sciences infirmières; co-directrice et responsable d équipe thématique. Faculté de pharmacie : Johanne Collin (Ph.D.), professeure agrégée, Faculté de pharmacie; co-directrice et co-responsable d équipe thématique. CHUM Programmeclientèle de gériatrie : Lucie Boucher (M.D., FRCPC), médecin gériatre, chef des services ambulatoires de gériatrie, CHUM Hôpital Saint-Luc; chargée d enseignement de clinique au Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal; coresponsable d équipe clinique. Francine Ouimet (Inf. B.Sc.), infirmière bachelière, service clientèle personnes âgées, CHUM Hôpital Notre-Dame; coresponsable d équipe clinique. Hôpital Maisonneuve- Rosemont Centre de diabétologie : Daniel Caron (M.D., CSPQ), médecin endocrinologue, directeur du service d endocrinologie et du centre de diabétologie; professeur adjoint de clinique au Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal; coresponsable d équipe clinique. Monique Lascelle (Inf.), infirmière en endocrinologie, chef d équipe de l équipe d amélioration continue de la qualité en endocrinologie et formatrice en interdisciplinarité auprès du personnel; co-responsable d équipe clinique. Présentation des partenaires cliniques Les milieux cliniques ont été recrutés sur la base des éléments suivants : 1. Un engagement ferme ainsi que la disponibilité de ressources humaines et financières adéquates pour participer à toutes les étapes du projet; 5

6 2. Un service de soins hospitaliers ambulatoires ayant pour clientèle des patients atteints de maladies chroniques; 3. Un milieu clinique avec une expérience et une volonté de travail en équipe interprofessionnelle centrée sur le patient. Centre hospitalier de l Université de Montréal (CHUM) équipe de gériatrie Le service de gériatrie du CHUM est composé de deux unités de courte durée gériatriques (UCDG) aux sites Notre-Dame et Saint-Luc pour un total de 34 lits, ainsi que des cliniques externes de gériatrie et de mémoire. Chaque site possède un service de consultation; l Hôpital Saint-Luc dispose également d un centre ambulatoire interdisciplinaire d évaluation d un jour. Les objectifs du service sont d évaluer et de traiter, en mode ambulatoire ou en hospitalisation, une clientèle âgée fragile, dont la moyenne d âge est de 82 ans, présentant des syndromes gériatriques et des incapacités fonctionnelles potentiellement réversibles. L équipe clinique est composée des professionnels suivants : médecins, infirmières, infirmières auxiliaires, ergothérapeutes, physiothérapeutes, nutritionnistes, pharmacien, travailleur social. Le service a également une vocation d enseignement et reçoit des étudiants de toutes les disciplines de formation initiale et de 2 e cycle. En , il y a eu 800 consultations à l urgence, 322 sur les étages, 488 admissions en UCDG, et 331 au centre ambulatoire. Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) centre de diabétologie Le centre de diabétologie de HMR est composé d un noyau de professionnels habitués à travailler en équipe regroupant médecins, infirmières, nutritionniste et pharmacien. Le centre dessert une clientèle de patients âgés de 18 ans et plus, majoritairement francophone. Il offre des activités de soins et d enseignement pour les patients, et privilégie l implication des proches dans ces soins. En , le centre a inscrit nouveaux usagers. Équipes thématiques et équipes cliniques Les membres des partenaires cliniques et universitaires du projet seront répartis dans un ensemble d équipes thématiques et cliniques. La figure 1 illustre la structure du projet ECIP qui comprend cinq équipes thématiques et deux équipes cliniques. Chaque équipe est constituée de représentants des universités, des professionnels, des patients, des étudiants de 2 e et 3 e cycle. Les équipes thématiques et cliniques ont pour fonctions communes de : 1. participer au développement du curriculum de formation interfacultaire sur la collaboration interprofessionnelle (facultés de médecine, de sciences infirmières et de pharmacie) (contenu, activités éducatives et évaluatives); 2. participer à une communauté virtuelle; 3. contribuer à l évaluation du projet (entrevues, questionnaires, journaux de bord, etc.); 4. participer à la diffusion de l expérience et des résultats (conférences, articles, ateliers, etc.); 5. gérer les ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la réalisation des activités de l équipe. 6

7 Figure 1 : Organigramme du projet ECIP Rôle et engagement spécifiques des équipes thématiques Équipe Pédagogie (Responsable : Paule Lebel) 1. Participer à l élaboration du curriculum interfacultaire sur la collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient, en collaboration avec le Conseil de compétence sur la collaboration; 2. Développer des activités éducatives sur la collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient (modules de formation en ligne, ateliers, etc.) et former les participants des différentes équipes; 3. Évaluer, avec l aide du Bureau d évaluation de la Faculté de médecine et de l équipe thématique Recherche évaluative, les effets de ces activités éducatives auprès des participants; 4. Animer une réflexion sur les approches éducatives qui favorisent l acquisition des compétences à la collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient. Équipe Communautés de pratique (Responsable : Robert L. Thivierge) 1. Former les participants du projet ECIP aux concepts et aux habiletés des communautés de pratique; 7

8 2. Développer et implanter une communauté virtuelle qui réponde aux besoins des participants au projet ECIP; 3. Animer une approche réflexive avec les milieux cliniques sur leur fonctionnement en communauté de pratique. Équipe Pratiques professionnelles et organisationnelles (Responsable : Danielle D Amour) 1. Former les participants du projet ECIP aux concepts et habiletés des pratiques professionnelles et organisationnelles favorables à la collaboration interprofessionnelle; 2. Participer avec les équipes cliniques à l élaboration d outils cliniques et de gestion qui favorisent la collaboration interprofessionnelle au sein d un réseau de services de santé et de services sociaux; 3. Animer une approche réflexive sur les pratiques professionnelles et organisationnelles qui favorisent la collaboration interprofessionnelle. Équipe Recherche évaluative (Co-responsables : Hassan Soubhi et Johanne Collin) 1. Développer des méthodes et des outils d évaluation formative; 2. Coordonner les étapes de mise en œuvre du dispositif de recherche évaluative du projet ECIP; 3. Offrir une rétroaction périodique aux participants du projet ECIP à partir des résultats de l évaluation; 4. Animer une approche réflexive sur l intégration de la recherche évaluative dans les pratiques de collaboration interprofessionnelle et dans les communautés de pratique. Équipe Approche centrée sur le patient (Responsable : Hélène Lefebvre) 1. Former les participants du projet ECIP aux concepts et habiletés de l approche centrée sur le patient; 2. Planifier et réaliser les groupes de discussion avec les patients, les proches et les intervenants des équipes cliniques afin d identifier les stratégies d intégration des patients et des proches à l ensemble des soins. Analyser les résultats et les rendre disponibles rapidement aux équipes cliniques; 3. Animer une approche réflexive sur l approche centrée sur le patient et ses proches. Rôle et engagement spécifiques des équipes cliniques Voir section 3 Professionnels recevant la formation. Cohésion du groupe La cohésion du groupe est fondée sur une collaboration et une confiance qui préexistaient entre plusieurs partenaires avant même le début du présent projet. Au-delà des frontières de leurs établissements respectifs, les partenaires appartiennent tous à une même entité : le RUIS de l Université de Montréal. Cette proximité géographique et ce partage d une philosophie organisationnelle contribuent aux fondements d une saine collaboration. Deux défis se présentent au projet ECIP afin de renforcer cette cohésion soit l établissement de lignes de communication efficaces et constantes et une gestion du projet basée sur un leadership participatif assurant la représentativité juste et équitable de l ensemble des partenaires : A- Stratégies de communication Afin d assurer une communication transparente et continuelle, des stratégies de communication synchrones et asynchrones seront mises en place afin de maximiser les épisodes de communication. En complément de rencontres en face à face, indispensables pour 8

9 bâtir un esprit de groupe et une confiance mutuelle, les technologies de l information et de la communication seront utilisées pour leur capacité à créer des connexions au-delà des contraintes d espace et de temps (tableau de bord, agenda et courrier électroniques, liste de diffusion, vidéoconférences, cyberlibrairie). B- Leadership et résolution de conflits La figure 1 représente un leadership partagé entre les principaux partenaires selon leur expertise respective. Ce leadership participatif se reproduira entre les équipes et à l intérieur des équipes du projet. Chaque équipe disposera de ressources propres dont elles assureront la gestion. À cet effet, des protocoles d entente et un cahier des charges seront créés en collaboration. Ils seront importants dans la mesure où ils décriront précisément «qui fait quoi». En cas de litige, ils serviront à clarifier les responsabilités et engagements de chacun. Si des conflits surviennent, ils seront réglés par le comité exécutif du projet, à l aide de protocoles d entente préalablement rédigés et acceptés par l ensemble des partenaires. 3. Patients, professionnels, étudiants et enseignants recevant la formation Groupes de patients et de proches description et rôle Dans chaque milieu clinique, les patients et leurs proches seront invités à participer de manière active au projet. Grâce à des séances de groupes de discussion préparés et conduits par l équipe Approche centrée sur le patient, les patients et les aidants s engageront dans un processus réflexif 1) d identification de leurs besoins et 2) de discussion avec l équipe interprofessionnelle afin d envisager la création d un partenariat de soins. Patients et proches pourront, par le biais des représentants qu ils auront nommés, participer activement dans chacune des équipes thématiques et cliniques au développement, à l implantation et à l évaluation du projet, notamment grâce à l utilisation des technologies informatiques : un accès et un espace privilégiés leur seront offerts sur une plateforme virtuelle commune afin qu ils puissent échanger entre eux et avec les professionnels de la santé. Groupes de professionnels des milieux cliniques L équipe de gériatrie du CHUM regroupe cinq médecins spécialistes en gériatrie, un médecin omnipraticien, six infirmières, une travailleuse sociale, deux ergothérapeutes, une physiothérapeute, un pharmacien, deux nutritionnistes, une neuropsychologue. L équipe de diabétologie de HMR réunit six médecins spécialistes en endocrinologie, cinq infirmières, une nutritionniste et un pharmacien. Ces deux équipes cliniques s engagent à : 1. développer une communauté de pratique en milieu clinique sur la collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient atteint de maladies chroniques; 2. participer à des séminaires de formation sur les communautés de pratique, la collaboration interprofessionnelle, et l approche centrée sur le patient atteint de maladies chroniques; 3. développer une pratique de collaboration centrée sur le patient, à partir d une approche réflexive sur la pratique, afin de : a. identifier avec l aide des représentants des patients, des proches et des professionnels les besoins de santé à combler, les problèmes de santé à améliorer, les processus cliniques, de communication, d éducation ou de gestion à améliorer; b. développer, implanter et évaluer de nouveaux outils cliniques et de gestion des maladies chroniques : auto-soins, support décisionnel, coordination des soins, support informationnel, amélioration continue de la qualité des soins auprès des patients et de leurs proches. 9

10 4. former, à terme, d autres milieux cliniques et rendre disponibles les outils d ECIP développés lors du projet. Groupes d étudiants de deuxième et troisième cycles Dans chaque faculté, les étudiants de 2 e et 3 e cycles seront impliqués, notamment les étudiants qui s intéressent soit aux maladies chroniques, aux communautés de pratique, à l apprentissage ou à l organisation des services de santé. La formation à la pratique collaborative centrée sur le patient sera offerte aux étudiants des cycles supérieurs des trois facultés au moyen des modules de formation en ligne et par l organisation d ateliers. Les étudiants du deuxième cycle seront invités à réaliser leur stage ou leur mémoire de maîtrise dans le projet. Par exemple, des étudiants de l option Formation et de l option Administration des services infirmiers, de même que des étudiants de la maîtrise en éducation option sciences de la santé sont déjà pressentis. Les étudiants de doctorat, notamment ceux rattachés au Centre FERASI, pourront participer, dans le cadre de leurs cours ou de leur recherche doctorale. Des bourses seront offertes aux étudiants des deux cycles. Groupes de professeurs Les professeurs des trois facultés partenaires ont été sollicités; plusieurs sont déjà fortement impliqués dans la présente demande. D autres professeurs de ces facultés seront impliqués ultérieurement à travers les activités d enseignement touchant les maladies chroniques, dont le diabète, la gériatrie, l approche centrée sur le patient, les communautés de pratique, l organisation des services de santé. Des professeurs d autres départements seront impliqués ultérieurement notamment à l École de service social, au Département d administration de la santé, à la Faculté d éducation. Ces professeurs seront invités à visualiser les modules de formation en ligne et seront invités à participer à des ateliers où sera discutée l utilisation des outils développés par le projet et la participation des étudiants. Ces professeurs pour la plupart sont impliqués aux différents cycles de formation. Notre projet aura ainsi un effet d essaimage important. 4. Comité d orientation Rôle du comité d orientation Le comité d orientation du projet a pour rôle d orienter la planification, la mise en œuvre et l évaluation du projet; de faciliter les processus éducatifs, professionnels, organisationnels, administratifs et financiers mis en œuvre; de gérer les conflits potentiels et de participer à la planification du transfert de connaissances. Pour ce faire, il est secondé d un comité exécutif, composé des directeurs et co-directeurs du projet et des responsables des équipes thématiques et cliniques, du coordonnateur général et de l informationniste. Le comité exécutif a pour mandat de : coordonner les actions des cinq équipes thématiques et des deux équipes cliniques; gérer de façon efficiente les ressources humaines, matérielles et financières dédiées au projet; modifier les composantes du projet en fonction des résultats de l évaluation formative; faire rapport périodiquement (aux 6 mois) de l avancement des travaux au comité d orientation du projet. Personnes qui siégeront sur le comité d orientation En plus des directeurs, co-directeurs du projet et des responsables des équipes cliniques et thématiques identifiés à la section 2, le comité d orientation, présidé par les quatre directeurs du projet, comprendra les personnes suivantes présentées par ordre alphabétique : 10

11 Joseph Ayoub (M.D., FRCPC), directeur de l enseignement, Centre hospitalier de l Université de Montréal; professeur titulaire au Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal. Jacques Bernier (M.D., FRCPC), psychiatre; directeur de l enseignement, Hôpital Maisonneuve-Rosemont; professeur adjoint de clinique au Département de psychiatrie, Faculté de médecine, Université de Montréal. Christine Colin (M.D., M.Sc., FRCPC), vice-doyenne à la santé publique, aux sciences de la santé et relations internationales, professeure agrégée au Département de médecine sociale et préventive, Faculté de médecine; chercheure régulière au Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Santé (GRIS), Université de Montréal. Louis Deschamps, chef clinico-administratif, programme-clientèle de médecine, Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Carole Dulude (Inf. B.Sc.), chef d'unité 9 CD et centre de diabétologie, l Hôpital Maisonneuve-Rosemont; membre de l équipe de diabétologie. Élisabeth Dutil (M.Sc.), professeure titulaire et directrice du programme d ergothérapie, Faculté de médecine École de réadaptation, Université de Montréal. Francine Gratton (Inf., Ph.D.), vice-doyenne aux études supérieures et à la recherche et professeure titulaire, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal. Raymond Lalande (M.D., M.A., FCMF), vice-doyen aux études de premier cycle et professeur agrégé au Département de médecine familiale, Faculté de médecine, Université de Montréal. Claude Larivière (Ph.D.), professeur agrégé, Faculté des arts et des sciences École de service social, Judith Latour (M.D., FRCPC), gériatre, chef du service de gériatrie, CHUM Hôpital Saint- Luc; professeure agrégée de clinique au Département de médecine, Faculté de médecine, Université de Montréal; membre de l équipe clinique de gériatrie. Marielle Ledoux (Ph.D.), professeure titulaire et adjointe au directeur, Faculté de médecine Département de nutrition, Université de Montréal. Nicole Maestracci (Ph.D.), vice-rectrice adjointe aux affaires institutionnelles, Université de Montréal; fournira support et conseil en tant que représentante de la direction de l Université de Montréal. Claude Mailhot (Pharm. D.), vice-doyenne aux études de premier cycle et professeure titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal. Jacinthe Pépin (Inf., Ph.D.), vice-doyenne aux études de premier cycle et à la formation continue et professeure titulaire, Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal. Renée Roy (M.D., FRCPC), vice-doyenne adjointe aux études médicales postdoctorales et professeure adjoint de clinique au Département de psychiatrie, Faculté de médecine, Université de Montréal. Représentant gestionnaire du CHUM Représentant des patients Représentant des étudiants Expérience des directeurs Paule Lebel Médecin spécialiste en santé communautaire, Paule Lebel a œuvré pendant plus de 16 ans en gériatrie clinique au sein d équipes interprofessionnelles. Depuis 1998, à titre de directrice de l enseignement à l Institut universitaire de gériatrie de Montréal, elle a développé un programme de formation continue à la collaboration interprofessionnelle en santé pour les équipes de soins en 11

12 gériatrie, en soins palliatifs, en santé mentale, en cardiologie et formé plus de 500 professionnels au cours d ateliers interactifs. Depuis 2002, elle dirige de nouveaux programmes d études supérieures interdisciplinaires en «Vieillissement, santé, société», qui s adressent à l ensemble des professionnels de la santé et des services sociaux en exercice intéressés au vieillissement. De 1998 à 2002, elle a été co-chercheure dans le projet SIPA (Système de services intégrés aux personnes âgées en perte d autonomie) où elle a développé des protocoles de soins interprofessionnels pour les principaux syndromes gériatriques et formé ses équipes de soins de première ligne à l élaboration des plans d intervention interprofessionnels. Depuis 2003, elle dirige le Bureau de développement professoral à la Faculté de médecine de l Université de Montréal. Dans le cadre de la présente demande, Paule Lebel fait partie des membres fondateurs du projet ECIP; elle en dirigera l équipe pédagogique et siégera sur le comité exécutif du projet. Robert L. Thivierge Urgentologue pédiatrique, Robert Thivierge a œuvré, de 1987 à 1995, à titre de coordonnateur pédagogique de la salle d urgence de l Hôpital Sainte-Justine, où travaillent en collaboration des équipes composées de médecins, infirmières et autres professionnels de la santé. À titre de coordonnateur de la clinique d asthme à l Hôpital Sainte-Justine (1990 à 2000), il assure le suivi des enfants asthmatiques avec une équipe comprenant inhalothérapeutes, infirmières, pharmaciens et médecins. À l intérieur de cette clinique, il coordonne un centre d enseignement (1996 à 2005) pour les parents et leurs enfants afin de mieux autogérer cette pathologie. À l Université de Montréal, Robert Thivierge est impliqué à titre de vice-doyen à la Formation Professionnelle continue ( ) et de vice-doyen adjoint par la suite ( ). Depuis plusieurs années, il dirige la mise en place de modules de formation sur le travail en interdisciplinarité et d ateliers portant sur des thématiques cliniques. Il est également membre fondateur du projet ECIP et son engagement dans le projet se situe au niveau du modèle des Communautés de Pratique, avec lequel il travaille depuis 2000 et qu il a entrepris d adapter au milieu de la santé. Danielle D Amour Détentrice d une maîtrise en sciences infirmières et d un doctorat en santé publique, Danielle D Amour est professeure agrégée à la faculté des sciences infirmières de l Université de Montréal et a démarré ses projets de recherche sur la collaboration interprofessionnelle au début des années Depuis 1992, elle a reçu d importantes subventions de recherches des IRSC et de la FCRSS portant sur différentes facettes de la collaboration interprofessionnelle, notamment dans les services de première ligne. Elle a aussi été subventionnée sur des projets de recherche portant sur la collaboration entre les professionnels de différentes organisations. Dans son enseignement, elle est impliquée dans les cours, dispensés à la faculté des sciences infirmières, qui portent sur le développement professionnel dont la collaboration interprofessionnelle est une dimension majeure. Danielle D Amour est aussi fondatrice et directrice du Centre FERASI, centre régional canadien de formation ayant pour mission de bâtir une capacité de recherche en administration des services infirmiers, constitué d un consortium des universités McGill, Laval et de Montréal. Elle fait partie du National Expert Committee de Santé Canada et est sollicitée par plusieurs instances à titre d experte de la collaboration. Elle sera impliquée sur le volet organisationnel du présent projet et travaillera avec les partenaires à mettre en place des environnements de pratique qui favorisent la collaboration dans une perspective à long terme. 12

13 Hassan Soubhi Hassan Soubhi détient un doctorat en santé publique et assume des responsabilités d enseignement et de supervision de résidents de l Unité de Médecine Familiale de l Hôpital Cité de la Santé en matière de recherche clinique et de lecture et utilisation critique des connaissances dérivées des publications médicales. Ses principales activités de recherche sont guidées par une approche écosystémique des déterminants de la santé et de la maladie et portent en particulier sur les stratégies optimales de soins des maladies chroniques avec notamment le rôle des proches et de l équipe de soins dans la gestion de ces maladies. Hassan Soubhi dirige présentement, dans le cadre du programme de recherche et d interventions interdisciplinaires québécois «Vers l Excellence des Soins aux Personnes Asthmatiques», un projet de recherche sur l influence des proches et de la communication médecin-patient dans la gestion optimale de la maladie asthmatique. Il contribue également au CHUM à un essai clinique randomisé portant sur l influence, dans la gestion optimale de l hypertension artérielle, des proches et d un système de rappel informatisé reliant les patients à une équipe de soins incluant des médecins, des infirmières et des pharmaciens. Membre fondateur du projet ECIP, il sera co-responsable de l évaluation du projet. 5. Le projet Titre Projet ECIP : Vers la création de milieux exemplaires d apprentissage et de développement des pratiques de collaboration interprofessionnelle centrée sur les patients atteints de maladies chroniques par la mise en place de communautés de pratique. Brève description du projet Le but du projet ECIP est de créer des milieux exemplaires de pratique et d apprentissage de la collaboration interprofessionnelle centrée sur les patients atteints de maladies chroniques. Pour ce faire, ECIP vise à mettre en place les éléments nécessaires au développement, à l implantation et à l évaluation de communautés de pratique qui favorisent des pratiques éducatives et cliniques efficaces dans le domaine de la collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient. Plusieurs personnes seront impliquées incluant des professionnels, des enseignants, des chercheurs, et des étudiants qui vont travailler ensemble, en collaboration avec des patients et leurs proches, pour développer, implanter et évaluer des composantes éducatives, cliniques, structurelles et organisationnelles nécessaires à la mise en place de communautés de pratique dans des milieux cliniques. L interdépendance entre le milieu universitaire et le milieu clinique sera primordiale au succès de ce projet. En effet, les partenaires du milieu universitaire seront impliqués dans le développement et le transfert des connaissances sur la gestion des savoirs dans les organisations (knowledge management), sur le concept de collaboration, et sur l approche centrée sur le patient. Les principaux acteurs du milieu universitaire seront les professeurs des facultés et départements impliqués, et les étudiants de 2 e et 3 e cycles de ces unités. Les milieux cliniques seront impliqués dans le développement et le transfert des connaissances appliquées à la pratique dans les trois domaines susmentionnés. Les principaux acteurs impliqués en milieu clinique seront les professionnels, les patients et leurs proches, les gestionnaires des unités cliniques dans lequel le projet aura lieu et les gestionnaires des organisations hospitalières qui les abritent. Les communautés de pratique intentionnelles sont des groupes de personnes qui partagent un intérêt dans un domaine d activités et qui s engagent ensemble dans un processus d apprentissage 13

14 collectif qui permet de créer des liens entre eux. Le concept de communauté de pratique rejoint les concepts de la collaboration interprofessionnelle et les écrits sur les entreprises apprenantes, entreprises qui favorisent l apprentissage et le développement de nouvelles connaissances sans que ces résultats ne soient attribués à des investissements importants mais bien à un changement de philosophie de gestion (bottom-up au lieu de top-down). Ces entreprises favorisent la collaboration interprofessionnelle en particulier parce qu elles consentent l investissement nécessaire dans le développement de leurs employés, leur donnant les moyens de hausser et d élargir leurs compétences. Elles investissent également dans le déploiement des outils nécessaires pour assurer un flot continu de connaissances dans un processus d apprentissage collectif. Un tel contexte semble en particulier favoriser la confiance, le partage des connaissances explicites et tacites, et la cohésion parmi les employés. L intervention centrale que nous développerons pour rencontrer les objectifs d apprentissage et de pratique de collaboration centrés sur le patient sera donc le développement et l implantation de communautés de pratiques. Dans ce projet, les communautés de pratique seront développées, implantées, et évaluées sur la base des éléments suivants : 1. Les connaissances théoriques et les données probantes reliées à l approche par communauté de pratique ; 2. Les activités et processus nécessaires à leur développement et implantation ; 3. Les compétences requises pour y apprendre et travailler de manière collaborative centrée sur le patient ; 4. L expérience d apprentissage et les perspectives des groupes professionnels qui vont les constituer ; 5. Les contextes et facteurs éducationnels et organisationnels qui facilitent la collaboration interprofessionnelle en leur sein ; 6. Les attentes et besoins des patients et leurs proches. Les communautés de pratique qui seront ainsi créées dans les milieux cliniques viseront à développer des pratiques cliniques collaboratives centrées sur les patients atteints de maladies chroniques. Ces communautés de pratique auront une influence sur leur organisation hospitalière pour mettre en place les conditions nécessaires pour un changement durable des pratiques, qui à leur tour auront des répercussions sur l ensemble des unités de l organisation. Elles auront aussi une influence sur la communauté universitaire de par les liens continus qui seront entretenus avec les enseignants, les chercheurs, et les étudiants de 2 e et 3 e cycles des facultés partenaires dans ce projet. Elles pourront ainsi contribuer à des changements durables dans les relations interfacultaires. Pour réaliser son but, le projet ECIP prévoit cinq phases sur une durée de 6 à 8 ans. Seule la phase I fait l objet de la présente soumission. Les cinq phases incluent (figure 2) : 1. Une phase préclinique, qui comporte la revue des données probantes sur l intervention, le développement d hypothèses de travail, la planification du projet et la réalisation d activités de planification pédagogique. 2. Une phase I qui visera à définir dans la réalité du terrain les composantes pertinentes de l intervention et les mécanismes sous-jacents à la production de ses effets. Cette phase comportera deux étapes une étape de développement et une étape d implantation des communautés de pratique. Ces deux étapes seront consolidées par un devis évolutif d évaluation formative. Le produit de cette phase sera un modèle conceptuel de communauté de pratique adapté au milieu clinique qui précise comment ses composantes s articulent entre 14

15 elles pour favoriser l apprentissage et le développement de pratiques collaboratives centrées sur le patient atteint de maladies chroniques. 3. Une phase II qui va inclure un essai exploratoire et qui visera à décrire les composantes constantes et variables du modèle développé lors de la phase précédente, de développer, implanter, et évaluer ce modèle et ses variantes possibles dans d autres milieux cliniques, et mettre en oeuvre un protocole d essai clinique exploratoire pour comparer le modèle à d autres alternatives pertinentes. 4. Une phase III qui visera à comparer le modèle de communauté de pratique à une ou des alternatives pertinentes dans le cadre d un essai clinique randomisé multicentrique et à démontrer les impacts sur i) la qualité des soins et des services, ii) la satisfaction des patients et des professionnels et enfin iii) la santé et la sécurité des patients atteints de maladies chroniques. 5. Une phase IV qui va permettre d identifier les conditions de réplication de l intervention dans des situations non contrôlées en vue de l implanter et l évaluer de manière continue à long terme. Figure 2 : Séquence des phases de développement et d évaluation du projet ECIP Données probantes et cadre conceptuel Les maladies chroniques : un défi interprofessionnel, organisationnel, et éducatif Les maladies chroniques constituent la principale cause de l utilisation des services de santé, d invalidité et de décès au niveau mondial. (1) On estime qu en 2020, les maladies non contagieuses et les problèmes de santé mentale compteront pour 60 % des maladies dans le 15

16 monde provenant principalement des maladies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux, dépression et cancer. (2) Les maladies chroniques seront non seulement la première cause d invalidité, elles deviendront également la principale cause de dépenses de soins de santé. Les patients atteints de maladies chroniques seront plus âgés, d origine culturelle variée et souffriront de maladies à forte détermination sociale, comportementale et environnementale. (3;4) Pour les prestataires de services de santé, les soins aux personnes atteintes de maladies chroniques représentent un défi de taille du fait d une complexité à trois niveaux : 1) la chronicité de ces maladies qui nécessitent plusieurs épisodes récurrents de soins et un suivi interprofessionnel continu et coordonné; 2) la présence fréquente de plusieurs maladies chez le même patient; et 3) la complexité inhérente au développement, à l implantation, et à l évaluation d interventions complexes comportant plusieurs composantes interdépendantes. (5-11) Pour gérer cette complexité, plusieurs auteurs préconisent une approche interprofessionnelle visant à : 1) mieux connaître le patient, ses caractéristiques, son environnement et ses stratégies d auto-soins; (12-14) 2) élaborer des plans de soins interprofessionnels guidés par des objectifs spécifiques décidés de commun accord avec le patient et/ou ses proches ; (15-17) et 3) développer des stratégies de changement progressif permettant de travailler de façon graduelle et continue à l amélioration des services en s appuyant sur des outils et des méthodes spécifiques de changement. (18;19) De nombreux efforts inspirés de cette approche ont été mis en oeuvre ces dernières années. (2;20-25) Cependant, peu d efforts sont consacrés à leur intégration dans la formation initiale et dans la formation continue. (3;26-30) La formation des professionnels et la structuration des services de santé demeurent en fait inadéquates pour répondre aux besoins grandissants de patients atteints de maladies chroniques qui doivent vivre avec leurs maladies pour plusieurs décennies voire l entièreté de leurs vies. (30-35) L intégration de l apprentissage à la pratique clinique: une solution à développer Afin de rencontrer les exigences de la complexité des soins, il y a nécessité d intégrer de multiples savoirs professionnels, disciplinaires et non disciplinaires, et de réorganiser le travail de manière à permettre l adaptation constante aux besoins changeants des patients, des professionnels et des environnements de soins. (17;30;36;37) Plusieurs éléments entrent en ligne de compte dans la réalisation de cet impératif. Premièrement, l implication grandissante des patients et du public dans la définition et la mise en œuvre des soins constitue un apport important de connaissances. En effet, le patient finit par développer son expertise propre dans la gestion de sa maladie chronique ; il développe une connaissance unique de ses besoins et une expérience singulière des stratégies de gestion de sa maladie de par le point de vue central qu il détient. Les professionnels ont donc à retirer un ensemble de connaissances tacites et de représentations singulières que les patients se font de leur maladie. (38) Les professionnels devraient ainsi aborder la rencontre avec le patient et ses proches comme un lieu d échanges de connaissances et d expériences, chacun nourrissant l autre et chacun dépendant de l autre pour la définition et le succès des stratégies des soins. (15-17;30) La mise en œuvre des soins de maladies chroniques trouve ainsi une bonne application dans ce qu il est convenu d appeler la pratique en collaboration centrée sur le patient. (39;40) Une telle pratique met en jeu au moins deux professions qui interagissent de façon continue dans un effort conjoint visant à résoudre ou à étudier des problèmes communs avec la meilleure participation possible du patient. (40) La collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient dans le domaine des maladies chroniques, de par son caractère collectif et processuel, doit alors être conçue comme un projet 16

17 interprofessionnel qui se traduit par un partenariat avec le patient et ses proches élaboré autour d un objectif précis auquel adhèrent et participent tous les membres impliqués. (17;30;36) Deuxièmement, la qualité des soins ne dépend pas seulement d actes autonomes des professionnels, mais aussi d efforts intégrés à différents niveaux incluant l organisation, les équipes, et les technologies de soins. (41) Les compétences de base de la formation traditionnelle des professionnels ne peuvent plus suffire : (30;35;42) à celles-ci doit s ajouter la capacité de travailler en équipe interprofessionnelle. Cependant, la collaboration interprofessionnelle représente plus que des changements structurels, elle nécessite d abord et avant tout, des changements de valeurs. (43;44) La collaboration entraîne aussi une complexification des relations interprofessionnelles puisque les professionnels doivent développer une pratique réflexive, coordonner leurs actions et s orienter vers une prise de décision collégiale. (45;46) Elle conduit également à une complexification des pratiques puisque le travail interprofessionnel pousse non seulement à des pratiques centrées sur les données probantes, mais également à la nécessité d une gestion appropriée des connaissances dérivées de la pratique, à leur application aux besoins spécifiques des patients et de leurs proches, et à la transformation et adaptation continue des environnements d apprentissage et de travail collaboratif. (30;37;47-49) En effet, les professionnels ne peuvent pas se contenter de reproduire des interventions sur la seule base de traditions, ils doivent s entendre au sein de communautés de professionnels plus larges et plus diversifiées sur les meilleures pratiques disponibles (best practices) et les adapter à chaque situation. De plus, l intégration des apprentissages demande un environnement de soins en transformation et adaptation continue. Une revue des écrits des interventions de développement d équipes interprofessionnelles montre que ces interventions n ont des effets qu à court terme à moins qu elles ne soient soutenues par l organisation. (50) Les organisations doivent faire en sorte de mettre en place les ressources requises pour favoriser l innovation. (30;37;41;47-49) Troisièmement, les développements récents en matière de conception et de mise en œuvre de la collaboration interprofessionnelle et de la formation qui y est rattachée soulignent l interdépendance entre la formation centrée sur l apprenant et la pratique clinique centrée sur le patient. (36;51) La concrétisation de cette interdépendance dans la pratique passe par la mise en place d une organisation particulière du savoir et du travail qui facilite les pratiques réflexives, ainsi que le partage des connaissances et leur exploitation pour en déduire des compétences et attitudes professionnelles nouvelles. (36;37;47;49;52;53) Les communautés de pratique et l éducation à la collaboration interprofessionnelle Une approche privilégiée pour l atteinte des objectifs d intégration de l apprentissage et de la pratique est celle du développement et de l implantation de communautés de pratique. (48;54;55) Wenger et al définissent une communauté de pratique comme un groupe de personnes qui partagent un intérêt dans un domaine d activité humaine et qui s engagent ensemble dans un processus d apprentissage collectif qui permet de créer des liens entre eux. (48) Il s agit, dans la perspective des soins de maladies chroniques, de placer le patient et ses proches au centre de cette approche, et de veiller à la création d une culture collective au sein des communautés de pratique qui valorise la collaboration interprofessionnelle et l intégration interdisciplinaire. Une communauté de pratique se structure autour de trois composantes : un groupe d individus reliés entre eux (par ex. médecins, infirmières, pharmaciens, ergothérapeutes, nutritionnistes), un domaine d activité (par ex. maladies chroniques), et une pratique commune effort conjoint pour explorer des problématiques communes, partager des solutions à des problèmes quotidiens et rechercher des opportunités pour élever les standards de service (e.g. soins des maladies 17

18 chroniques centrées sur le patient). (54) Une prémisse essentielle dans ce modèle de pratique est que le savoir s incarne dans chacun des membres des communautés humaines. De par son caractère social et contextuel, le savoir est la propriété de ces communautés et il n est que partiellement représenté par les connaissances explicites formulées dans les documents et bases de données traditionnelles. (48) L apprentissage au sein des communautés de pratique dans les services de santé serait ainsi conçu comme un processus de participation prenant pour levier les multiples opportunités offertes par les interactions entre collègues et étudiants, et avec les patients et leurs proches. (37) Une telle «communauté apprenante» se construirait autour de ressources qui favorisent un rythme régulier d interactions entre les participants, la réflexion sur et dans la pratique, et la création de nouvelles stratégies de soins. En cultivant, en reconnaissant, et en appuyant les communautés de pratique, l organisation qui les abrite favoriserait ainsi le développement de structures clés dans la gestion des connaissances en tant que véhicule pour le développement des soins et le partage ciblé du savoir professionnel parmi les praticiens. (37;47;48;54) Dans la pratique, le modèle typique de communauté de pratique définit une équipe de professionnels au travail où se joignent à la fois l organisation du travail et l apprentissage interprofessionnel continu (personnel et collectif) de ces mêmes professionnels. (53;54) La présence d un informationiste (56) facilite la circulation de l information et la gestion des connaissances (knowledge management) à l intérieur du groupe ; de plus, une approche de pratique réflexive (57) animée par un coordonnateur désigné par le groupe amène toute l équipe vers une démarche d ajustement constant des pratiques cliniques ainsi que vers la construction d une solide mémoire collective. Un important apport des échanges entre les membres, à la fois au niveau des connaissances tant explicites que tacites ainsi qu au niveau des expertises, est facilité par un environnement web spécifique (58) qui est animé par l informationiste. Ce modèle opérationnel de communauté de pratique implique un cycle où chaque membre est invité à inscrire (papier-crayon ou web) les enjeux/items qui interpellent sa pratique au quotidien (niveau clinique, niveau de l équipe, niveau organisationnel), créant ainsi un répertoire actif de la vie au travail de l équipe interprofessionnelle. L informationniste enrichit le processus de réflexion du groupe dont le coordonnateur désigné assure la gouverne à travers des réunions formelles et informelles et les interactions dans l espace virtuel. Dans son ensemble, le groupe maintient le cap sur des priorités collectivement identifiées. Le portail web de la communauté de pratique (type intranet) offre un collecticiel (groupware) comportant trois éléments de base : 1- zone de communication (type whiteboard) ; 2- bibliothèque commune du groupe (références et répertoire des protocoles cliniques ajustés par le groupe); 3- calendrier collectif des activités de l équipe. Les communautés de pratique ont bénéficié d une attention accrue ces dernières années notamment à travers les travaux réalisés par la US Veterans Administration. Un des projets à renommée internationale auquel participe Dr Thivierge, vice-doyen à la formation continue de l Université de Montréal et un des membres fondateurs du projet ECIP, est le COP Pilote Project qui peut être retrouvé sur le site web suivant : Ce projet visait à cerner dans quelle mesure l implantation de communautés de pratique parmi des médecins spécialistes peut faciliter l apprentissage collaboratif et l amélioration continue des pratiques. Les étapes finales des analyses des résultats de ce projet sont prévues pour janvier 2006; des résultats préliminaires sont à ce stade fort encourageants et démontrent une augmentation significative des projets d apprentissage personnel que les participants ont développés durant la période d implantation du projet. Ce projet et d autres similaires 18

19 ( (37) continuent d encourager la recherche de stratégies novatrices pour l intégration de l apprentissage à la pratique clinique et la transformation des services de santé en organisations apprenantes. (59) Les communautés de pratique permettent en effet de réunir les ressources et les structures nécessaires pour un apprentissage partagé qui se nourrit de la pratique professionnelle quotidienne. (54) En résumé, le modèle communauté de pratique constitue une intervention au niveau organisationnel et de fonctionnement des équipes (60) qui commence actuellement à trouver application dans les services de santé. Dans la réalité de la pratique quotidienne, les professionnels organisés en communauté de pratique sont rassemblés afin de partager et d apprendre les uns des autres en face à face et à travers une structure virtuelle. Chacun des groupes ainsi créés se constitue un portefeuille d activités ou de capacités à développer relatives à des problèmes récurrents, au développement d outils cliniques génériques, ou à des activités menées conjointement avec d autres structures ou équipes de l organisation hospitalière qui les abrite. Conduits par leur intérêt pour l amélioration des soins de leurs clientèles spécifiques, ces professionnels sont encouragés à partager leurs problèmes, expériences, modèles, outils, et meilleures pratiques. À travers leurs interactions continues, ces professionnels peuvent ainsi développer leur solidarité et confiance mutuelle, de meilleures pratiques collaboratives, et approfondir leurs connaissances et compétences. (37;54) Un tel modèle de pratique favorise l intégration des soins interprofessionnels et pourrait permettre de centrer la démarche globale de ces soins sur le patient. (61) Il pourrait également faciliter l évaluation et le développement de mesures d impact des ajustements de pratique institués dans un souci constant de maintien de la qualité. Arrimage au modèle de D Amour et Oandasan Le modèle de D Amour et Oandasan (51) met en lien différents éléments qui doivent permettre de développer une approche et des milieux où les pratiques de nature collaborative, centrées sur le patient, prévalent par rapport à des pratiques unidisciplinaires. Le modèle de D Amour et Oandasan énonce l importance du lien entre les milieux de formation et les milieux de pratique. Tel que mentionné précédemment, notre projet vise à développer une approche pour mettre en place des milieux de pratiques exemplaires qui serviront à accueillir les étudiants et les professionnels. Cette approche n est pas dissociée du milieu universitaire, au contraire elle fait appel aux compétences et expertises universitaires. Le projet mobilisera le milieu universitaire en regard des quatre facteurs énoncés dans le modèle de D Amour et Oandasan, pour la mise en place d un environnement d apprentissage interprofessionnel. Les professeurs seront mobilisés et formés aux concepts mis de l avant dans le projet (communauté de pratique, collaboration interprofessionnelle et approche centrée sur le patient). Les instances décisionnelles de l Université de Montréal ont déjà été sensibilisées et offrent un soutien et un leadership au niveau des plus hautes instances universitaires et facultaires. Du côté des milieux de pratique, l approche des communautés de pratique vise à intervenir sur les facteurs relationnels et organisationnels énoncés dans le modèle de D Amour et Oandasan soit se donner une vision, des buts communs, développer un sentiment d appartenance et se faire confiance. La communauté de pratique constitue aussi un outil puissant pour intervenir sur les barrières organisationnelles à la mise en place de pratiques de collaboration. Finalement les leaders dans les milieux de pratiques seront fortement impliqués dans le projet. En bref, nous croyons que l intervention que nous développons permettra d agir sur les différents facteurs énoncés dans le modèle tant du côté des milieux universitaires que des milieux de 19

20 pratique. Les communautés de pratique qui seront développées, implantées, et évaluées, seront adaptées aux milieux cliniques et fondés sur les perspectives des professionnels, des gestionnaires des services, des patients, et des étudiants. Elles vont ainsi permettre : 1. d incarner dans la pratique clinique l interdépendance entre la formation à la collaboration centrée sur l apprenant et les pratiques collaboratives centrées sur le patient. 2. de placer l apprenant au centre de la formation interprofessionnelle et le patient au centre des pratiques collaboratives, et fournir un modèle d apprentissage de la collaboration interprofessionnelle. 3. de prendre en compte les facteurs interactionnels, ainsi que les composantes du contexte organisationnel et culturel qui ont un impact sur les pratiques collaboratives. 4. de fournir les bases qualitatives et données initiales nécessaires pour des essais confirmatoires à plus large échelle, mettant ainsi en œuvre une démarche de recherche évaluative qui permet de développer les connaissances et les données probantes nécessaires à l implantation à long terme de nouvelles stratégies d apprentissage des pratiques collaboratives. En résumé Partant de la nécessité d orienter la pratique clinique vers des stratégies qui favorisent l intégration de savoirs disciplinaires et non disciplinaires et le développement d une organisation du travail adaptée aux besoins changeants des patients, des professionnels, des étudiants, et des structures de soins, on met en évidence le besoin de créer de nouveaux milieux de pratique et d apprentissage collaboratifs. L approche par communauté de pratique permet de concrétiser dans la pratique l interdépendance entre les composantes éducatives qui ciblent les apprenants et les composantes qui visent à renforcer les pratiques en collaboration permettant d obtenir de meilleurs résultats chez les patients. Le contexte Depuis 2003, trois éléments contextuels intimement liés influencent le développement et l implantation du projet ECIP soient i) la restructuration du réseau de la santé et des services sociaux au Québec, ii) la transformation des pratiques professionnelles au sein des établissements de la santé (Loi 90) et iii) la réforme en profondeur des curricula des facultés des sciences de la santé à l Université de Montréal, selon une approche éducative par compétence. i) La restructuration du réseau de la santé et des services sociaux du Québec nécessite plus que jamais une meilleure articulation de l approche de collaboration interprofessionnelle centrée sur le patient. Le RUIS de l Université de Montréal doit préparer les professionnels en exercice et les étudiants à jouer pleinement leur rôle dans cette approche. En décembre 2003, le gouvernement du Québec adoptait la Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux. (62) Cette loi confiait aux agences la responsabilité de mettre en place un nouveau mode d'organisation des services dans chaque région, basé sur des réseaux locaux de services axés sur des pratiques interprofessionnelles et des services dont la qualité, l accessibilité et la continuité doivent être assurées. Les personnes atteintes de maladies chroniques stables et les clientèles vulnérables sont parmi les clientèles prioritaires retenues. Pour soutenir ces innovations, le MSSS implante des réseaux universitaires intégrés de santé (RUIS), soutient des approches interprofessionnelles et entreprend la révision, avec le ministère de l Éducation du Québec, des programmes de formation. 20

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