Sous-traitance : une excellence en devenir

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Sous-traitance : une excellence en devenir"

Transcription

1 Sous-traitance : une excellence en devenir 15 & 16 novembre 2012 Paris Synthèse En partenariat avec :

2 Synthèse Sous-traitance, une excellence en devenir Préambule La sous-traitance française est forte d un chiffre d affaires annuel de 73 milliards d euros pour entreprises et salariés. Elle se structure autour d entreprises à taille humaine, qui maillent l ensemble du territoire national. Leur réactivité et leur adaptabilité en font des entreprises créatrices de valeur, qu il faut désormais considérer non plus comme la variable d ajustement des donneurs d ordres, mais bien comme des cotraitants ou encore comme leurs partenaires. Cependant, ces entreprises font face à de nombreux défis. Leur faible niveau de marge, la baisse du niveau d activité dans certains secteurs et la concurrence exacerbée qui en résulte menacent leur rentabilité et leur capacité à investir, et donc à innover. L excellence en devenir de ce tissu de Petites et moyennes entreprises (PME) et d Entreprises de taille intermédiaire (ETI) n interroge donc pas tant leurs compétences que l instauration de nouvelles pratiques organisationnelles et managériales ainsi que de relations collaboratives et au sein des entreprises sous-traitantes d une part, et entre elles et leurs clients d autre part. Ce questionnement doit leur permettre de mieux affronter les mutations économiques, d améliorer leur compétitivité hors coût, d adapter leurs offres et de saisir des opportunités dans un monde qui change vite. Comment répondre aux évolutions du système productif? Forces et faiblesses de la sous-traitance en France La sous-traitance représente environ 10 % de l activité industrielle française. Ses forces sont les suivantes : elle forme un ensemble de professions au savoir-faire reconnu, elle est présente sur l ensemble du territoire. Par ailleurs la France accueille le MIDEST, le plus important salon mondial des industries sous-traitantes. Cependant, la sous-traitance française fait également face à d importantes difficultés : un taux de marge inférieur à celui de l industrie dans son ensemble et très variable d une activité à l autre, ainsi qu un fort taux de dépendance pour de nombreuses entreprises du secteur, d au moins 20 % pour la moitié d entre elles, et jusqu à 80 % pour certaines. A titre de comparaison, les grands donneurs d ordres allemands s interdisent de contracter avec des sous-traitants dont le chiffre d affaires dépendrait d eux à plus de 20 %. La sous-traitance face à trois mutations du système productif Le développement de pratiques d externalisation Les donneurs d ordres ont longtemps utilisé les sous-traitants comme un «pare-chocs conjoncturel» mais le développement de pratiques d externalisation remet en cause fortement ce comportement. En effet, aujourd hui la valeur ajoutée des produits est de moins en moins réalisée en interne. L entreprise performante n est plus l entreprise intégrée, mais celle qui parvient à définir son cœur de compétence et qui sait déterminer lesquelles de ses activités elle externalisera. C est en ce sens que les entreprises se transforment en entreprises étendues. Or, la performance de l entreprise étendue dépend de la qualité de la coordination entre elle et les entreprises avec lesquelles elle travaille. Il n est donc plus possible de considérer les entreprises sous-traitantes comme des variables d ajustement. Il faut au contraire veiller à mieux coordonner les activités de ces dernières avec celles des donneurs d ordres. La sous-traitance est devenue cotraitance. 2

3 De la compétitivité prix à la compétitivité hors-prix La compétitivité d un secteur ou d une entreprise dépend d une combinaison de sa compétitivité prix et de sa compétitivité hors-prix. Le premier a tendance à retenir davantage l attention en période difficile, mais les entreprises ne peuvent pas se battre uniquement sur les coûts. L élément déterminant est en fait la qualité des produits sous la contrainte des coûts et des prix. Ainsi, l innovation est au cœur de la bataille de la compétitivité, qu il s agisse d une innovation de produit ou d innovation organisationnelle, voire sociale. En ce sens, le travail ne doit plus être considéré comme un coût. Dans cette nouvelle dynamique de compétitivité, l on distingue deux types de sous-traitants : - les équipementiers, qui créent des produits (par exemple le frein hydraulique du train d atterrissage d un avion) - les systémiers, qui créent des systèmes (par exemple le train d atterrissage complet d un avion). Ces derniers assument de plus en plus une fonction de coordination entre le donneur d ordres et l ensemble des sous-traitants. L évolution de la relation au territoire La relation au territoire est une problématique clé de la sous-traitance. Le territoire peut en effet être perçu dans une simple logique de localisation, qui consiste à privilégier les implantations les moins coûteuses, ce qui place les territoires en concurrence les uns par rapport aux autres. Cependant, le territoire peut aussi être considéré selon une logique d ancrage territorial, dans laquelle les compétences des territoires sont identifiées et mises en réseaux. Le territoire peut ainsi devenir un lieu où les entreprises sont proches culturellement et en matière de compétences. Les idées clés un système productif dépend de la qualité et de la pérennité des relations établies entre ses entités l innovation n est pas qu une innovation produit ; elle est aussi organisationnelle, managériale, sociale, etc. le travail ne doit plus être considéré comme un coût les sous-traitants ne sont plus une variable d ajustement face à la conjoncture, mais des cotraitants, qui travaillent avec leurs clients et non plus pour eux. Les joutes de l innovation appliquées à la dynamique de l écosystème L évolution des modes d innovation Selon Schumpeter, l entrepreneur est celui qui développe une idée à partir de la mécanique et de la science, pour ensuite créer des produits. A ce modèle d innovation, que l on peut baptiser «Schumpeter 1.0», succède le modèle «Schumpeter 2.0», selon lequel l innovation est devenue routine. Vient alors le modèle «Schumpeter 3.0», qui voit le retour des entrepreneurs et combine l innovation radicale et l innovation incrémentale. Figure 1 : les hypothèses du modèle classique opposées à celle du modèle Schumpeter 3.0 Selon ce troisième modèle, les innovateurs défient les joueurs établis, à l aide de nouvelles technologies, ou en s attaquant à de nouveaux segments de marché. Schumpeter 3.0 correspond à une dynamique évolutionniste entre la connaissance scientifique et la capacité organisationnelle, qui 3

4 génère un écosystème de l innovation, dans lequel le développement technologique est endogène. Cet écosystème, associé à une politique de soutien à l innovation et à un système financier intégré, crée une trajectoire d innovation spécifique. Il n existe donc pas de bonnes pratiques universelles de l innovation, car ces pratiques dépendent du contexte territorial dans lequel elle est réalisée. Que sont les joutes d innovation? Il est cependant possible de définir sept «joutes» d innovation, classées selon deux catégories de marché (création de marchés et évolution de marchés) et trois types de produits (produits autonomes, produits et services intégrés fermés, et produits modulaires ouverts). L innovation résulte de la bonne combinaison de jeu et non de la seule technologie de pointe. La très haute technologie ne représente en effet que 5 % des créations de marchés. Une firme, quant à elle, peut passer d un jeu à l autre selon sa stratégie d innovation. Figure 2 archétype des joutes d innovation, le passage d une joute à l autre Les enseignements pour les politiques publiques De l existence de ces joutes d innovation, les politiques publiques doivent retenir les éléments suivants : - les marchés générés par les nouvelles technologies ne représentent que 10 % de l économie - il faut rechercher les synergies entre les joutes - les champions nationaux innovent peu - il faut faire de l administration publique un levier d innovation - il faut concevoir les pôles de compétitivité comme des écosystèmes et vérifier que la connaissance produite par le pôle est supérieure à la somme des connaissances de chaque membre - il faut développer un système de financement de l innovation approprié. De la sous-traitance à la cotraitance : coopérer, innover en sous-traitance pour grandir Coopérer pour grandir La cotraitance est l un des chemins de la croissance pour une PME. Celle-ci se définit comme la capacité pour une entreprise à s associer à d autres acteurs économiques pour répondre à des problématiques qu elle pourrait difficilement traiter seule. En France, la cotraitance est peu développée. Elle peut être imposée par un client, et posera dans ce cas des difficultés organisationnelles, ou souhaitée par des hommes et des femmes qui désirent progresser ensemble. Néanmoins, elle se heurte à des difficultés du fait d une législation peu favorable à la cotraitance, et d un environnement d exigences normatives élevées, comme par exemple dans le secteur aéronautique, où chaque nouveau process doit être validé par le client. La cotraitance entre un grand groupe et des PME peut également favoriser le développement de ces dernières à l international. Pour les fournisseurs, ce type d association constitue en effet une sécurité dans le cadre d un déploiement de leurs activités à l étranger. Elle offre par ailleurs au grand groupe une assise plus solide à l international. 4

5 Innover pour grandir L innovation est une autre voie de croissance pour les PME, mais celles-ci éprouvent des difficultés à mettre en œuvre leurs idées. Pour les y aider, des dispositifs tels que les Conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE) ou le Crédit d impôt recherche (CIR) ont été créés. Les PME peuvent aussi profiter de la présence sur leur territoire de pôles de compétitivité, qui peuvent favoriser leur rapprochement avec des grandes entreprises et des laboratoires. En outre, pour favoriser l innovation dans les PME, d autres actions peuvent être mises en œuvre : aider les chefs d entreprises à accéder aux informations scientifiques contenues dans les brevets favoriser le rapprochement entre l entrepreneur et le chercheur en s assurant que les intérêts de chacun convergent mieux qu ils ne le font aujourd hui tenir compte de la temporalité des PME, qui souhaitent disposer de résultats rapidement accorder de l intérêt aux innovations de suivi et aux innovations non-technologiques. Vers la «solidarité intelligente» Enfin, la croissance des PME peut aussi passer par la création d une «solidarité intelligente» entre elles et les donneurs d ordres, une idée que porte notamment la Médiation interentreprises à travers sa charte des relations interentreprises. Celle-ci vise à favoriser l émergence de cette solidarité entre entreprises, Les dix points de la Charte interentreprises 1. Assurer une équité financière vis-à-vis des fournisseurs 2. Favoriser la collaboration entre grands donneurs d ordres et fournisseurs stratégiques 3. Réduire les risques de dépendances réciproques entre donneurs d ordre et fournisseurs 4. Impliquer les grands donneurs dans leur filière 5. Apprécier le coût total de l achat 6. Intégrer la problématique environnementale 7. Veiller a la responsabilité territoriale 8. Les achats : une fonction et un processus 9. Une fonction achats chargée de piloter globalement la relation fournisseurs 10. Fixer une politique cohérente de rémunération des acheteurs de manière à ce que chacune d entre elles dégage de la marge. A cette initiative s ajoutent celles que peuvent prendre les entreprises ellesmêmes. C est le cas de Thalès, qui s appuie sur la charte et sur les actions de Pacte PME, une association qui rassemble de grandes entreprises et des PME, dans le but de permettre la croissance de ces dernières. Le groupe a aussi mis en œuvre une démarche de structuration de ses relations avec ses principaux fournisseurs. L entreprise étendue, vers un management collaboratif clients / fournisseurs Une relation donneur d ordres/ fournisseur à optimiser Dès lors que les achats de certaines entreprises représentent jusqu à 80 % de la valeur ajoutée du produit final, on comprend que les enjeux liés à la fourniture soient parfois d une importance stratégique. Des gisements importants de performance se trouvent donc dans les processus d interface entre les clients et les fournisseurs. Par conséquent, le principal défi des industriels aujourd hui est de parvenir à manager cette supply chain de plus en plus complexe. Dans ce contexte, les relations entre donneur d ordre et sous-traitants peuvent prendre trois formes différentes : - une relation directive, dans laquelle le donneur d ordres impose ses solutions - une relation collective dans laquelle le donneur d ordres définit une solution pilote avec quelques fournisseurs avant de la déployer - une relation collaborative, dans laquelle aucune solution n est définie a priori mais est co-construite par le donneur d ordres et le fournisseur. 5

6 Ces trois types de relations peuvent cohabiter au sein d une même entreprise, comme c est le cas chez Airbus. Pour l avionneur, l objectif est de trouver les solutions les plus compétitives possibles, dans un contexte où son rythme de production s est fortement accéléré. L industrie aéronautique a d ailleurs déployé une solution pour renforcer sa compétitivité, en créant un portail numérique unique au travers de BoostAéroSpace. Ce portail facilite les relations entre donneurs d ordres et sous-traitants. Par ailleurs, l amélioration de la compétitivité du secteur aéronautique passe également par une meilleure visibilité du carnet de commande pour les sous-traitants. Le Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS) s est donc engagé à ce que les donneurs d ordres de la filière fournissent des commandes fermes sur six mois à leurs sous-traitants. L écosystème public-privé : vers l administration étendue L Administration peut elle aussi travailler à la mise en œuvre d un management plus réactif, évolutif et flexible en son sein. Pour cela, elle peut développer un modèle d administration hybride, entre le public et le privé. La coopération public-privé représente 8 % du Produit Intérieur brut (PIB) national et une meilleure maîtrise des flux du public vers le privé peut contribuer à la croissance et dynamiser les entreprises. Le passage à un modèle d Administration étendue implique de repenser les réseaux composés d acteurs publics et privés et concourant à la mise en œuvre des politiques publiques. En Administration étendue, l objectif est de rationaliser et de mutualiser, en interrogeant le modèle de partage des risques et les processus d échanges qu il faut mettre en place entre chaque acteur de l organisation, alors que le morcellement actuel de l Administration génère chaque année des pertes en coût global dont le montant est situé entre 10 et 15 % de la dépense publique annuelle. L indispensable convergence des stratégies Néanmoins, dans l Administration comme pour une entreprise, les projets collaboratifs ne fonctionneront que s il existe une convergence stratégique entre le donneur d ordres et sa supply chain. Sans cette convergence, le fournisseur n aura pas d autre choix que d accepter de travailler avec le donneur d ordres qui lui proposera un projet collaboratif, sur lequel il n aura finalement pas de prise. En revanche, si le projet correspond à la stratégie du fournisseur, celui-ci sera en mesure de s engager, car il sera prêt à effectuer les changements nécessaires dans son entreprise. Par ailleurs, de nombreux projets échouent du fait que les dysfonctionnements et les mauvaises pratiques de certains clients doivent être supportés par les fournisseurs. En outre, les rythmes du changement ne sont pas les mêmes dans les grandes entreprises et dans les PME. Les temps de l un et de l autre doivent être harmonisés pour que le modèle de l entreprise étendue puisse fonctionner. Enfin, les PME et les grandes entreprises sont deux mondes qui se connaissent mal et ignorent souvent leurs contraintes respectives. Il faut donc améliorer la compréhension entre ces deux parties et réussir à synchroniser leurs rythmes. Les idées clés Le management de la supply chain est un enjeu fondamental pour les donneurs d ordres car la majeure partie de la valeur ajoutée du produit final provient aujourd'hui de l extérieur L entreprise étendue passe par une optimisation des processus et des méthodes sur la chaîne de valeur. Ce mode d organisation a pour objectif d optimiser la compétitivité des solutions proposées par les uns et les autres. Pour qu il fonctionne, il est nécessaire que les stratégies des fournisseurs convergent avec celles du donneur d ordres Il est également nécessaire de rapprocher les PME et les grandes entreprises, deux mondes qui se connaissent mal. le modèle de l Administration étendue vise à appliquer ces principes relationnels au niveau de l Etat, de manière à ce que la coopération public-privé permette un management plus réactif, évolutif et flexible de l Administration. 6

7 Une nouvelle culture de la sous-traitance à mettre en œuvre Les enjeux de la sous-traitance dans un contexte mondialisé Les entreprises de sous-traitance souffrent d une faiblesse structurelle et financière, du fait, notamment, d un taux de marge plus faible que celui de l industrie française en général. En outre, la multiplication des intervenants dans la fabrication d un produit nécessite un management attentif des relations établies entre chacun des acteurs du système productif. Dans ce contexte, les principaux enjeux de la soustraitance sont les suivants : - développer une industrie forte en France - passer d un système productif vertical et hiérarchisé à un système productif en réseau - disposer des compétences humaines et des moyens financiers suffisants pour faire face à l explosion des technologies et à la mondialisation - développer en France une culture stratégique ainsi qu une culture de la prospective Conditions propices au développement de la compétitivité des PME : comment dynamiser leur croissance? Si l industrie française a perdu plusieurs de ses fleurons au cours des 30 dernières années (le textile, l électronique, l électroménager, etc.), elle reste un leader économique et industriel, et dispose d ingénieurs de qualité, d infrastructures solides et de services publics compétents, qui peuvent lui permettre de réussir économiquement dans les années à venir. Pour y parvenir, le Groupe des fédérations industrielles (GFI) propose un plan en cinq points. Il faut développer un cap, une vision et une ambition pour le pays et le construire de façon bottomup, sur quelques filières clés comme l énergie, le numérique ou la santé Il faut créer un environnement de confiance. Pour cela, il faut mettre en œuvre les éléments suivants : - la simplification de la réglementation - la stabilité de la réglementation - la sérénité fiscale - la souplesse sociale, de manière à ce qu un salarié n ait plus peur d être licencié et qu un employeur ne craigne plus d embaucher - la sécurisation juridique. Il faut travailler sur la compétitivité par les coûts, de manière à donner une impulsion pour permettre aux entreprises de se concentrer sur l innovation, l excellence opérationnelle et l intimité client Mais il faut veiller à rééquilibrer cette compétitivité coût avec la compétitivité hors coût. C est par l innovation technologique et surtout non-technologique que les entreprises françaises peuvent faire la différence Il faut créer de la cohésion, de la cohérence et des convergences entre sphère publique et sphère privée, mais aussi entre PME et grands groupes ou encore entre formation et entreprise. En résumé, pour relancer la compétitivité et la croissance des entreprises françaises, le GFI propose : - de développer une vision prospective et stratégique sur certaines filières - de créer un environnement législatif, juridique et fiscal plus stable et plus serein pour les entreprises et notamment de débloquer le verrou de l employabilité - de rééquilibrer la compétitivité coût et la compétitivité hors coût - de rapprocher des mondes qui se connaissent mal et doivent travailler ensemble, tels que le public et le privé, ce qui passe en particulier par une meilleure connaissance du monde de l entreprise par la haute fonction publique. 7

8 Les conditions de croissance financière et extra-financière de la sous-traitance Financer la croissance pour un soutien accru aux filières d avenir Une PME en croissance a besoin de financer sa recherche et développement (R&D), ses recrutements, le coût de sa pénétration sur les marchés étrangers, voire simplement son Besoin en fonds de roulement (BFR). Quelles solutions de financement permettraient aux entreprises de se développer? Quels financements pour les PME? Selon une étude de l Institut français d opinion publique (IFOP), 68 % des entrepreneurs interrogés ont le sentiment que les banques ont durci leurs conditions de financement. Les établissements bancaires sont en effet de plus en plus réticents à financer une jeune entreprise disposant de peu de clients et d actifs. En outre, les situations de trésorerie des entreprises sont plus difficiles aujourd hui qu auparavant, ce qui ferme également l accès au crédit bancaire. En revanche, le capital-risque et les business angels ont fait du financement des PME leur métier. Or, la France ne dispose pas de suffisamment de business angels, faute en partie d incitation fiscale correctement ciblée. La filière du capital-investissement, quant à elle, s est engouffrée dans le Leveraged Buy-Out (LBO), c'est-à-dire dans le financement d entreprises existantes, mais son bilan est mitigé. Par conséquent, aujourd hui, en France, les outils publics du financement de l amorçage reprennent le dessus sur les outils privés. Le financement public assure en effet un rôle d entraînement des acteurs du financement privé et n intervient seul que lorsqu aucun financement privé n est structurellement disponible. Quels outils du financement public? Parmi les outils publics de financement, le Crédit impôt recherche (CIR) représente 5 milliards d euros de financement, auxquels s ajoute l aide directe à l innovation opérée par Oséo et les collectivités, pour un montant d environ 800 millions d euros, consacrés à projets de développement chaque année. Le Programme des investissements d avenir (PIA), quant à lui, a permis de financer des projets collaboratifs. Ce financement public intervient aussi en cofinancement avec des fonds privés, en fonctionnant notamment comme mécanisme de garantie (c est le cas de certains produits développés par Oséo, qui peut garantir jusqu à 5 milliards d euros pour 10 milliards d euros de crédits bancaires). A ces mécanismes s ajoutera la Banque publique d investissement (BPI), qui devrait fonctionner sur le même mode qu Oséo et proposer de nouveaux produits pour des tickets de financement plus importants. Il faut espérer, cependant, que la BPI ne perdra pas la réactivité, la proximité et la simplicité qui font le succès d Oséo. Trois propositions pour le financement des PME : Les modes de financement publics ont évolué et peuvent jouer un effet de levier important sur le financement privé, notamment par le biais de mécanismes de garantie, qui réduisent la prise de risque pour les banques Un financement public-privé pourrait être une solution innovante pour le financement des PME. Par exemple, pourquoi ne pas imaginer une fiscalité avantageuse qui inciterait les épargnants à investir dans les PME? Le rôle des intermédiaires financiers doit être remis en cause, car il n est pas normal qu un intermédiaire gagne de l argent quand le client final en perd. 8

9 Les compétences humaines, un véritable capital immatériel, facteur de croissance et d innovation pour les entreprises Définir le capital immatériel Le capital immatériel est et sera de manière croissante la nouvelle richesse des nations. L investissement dans l immatériel se définit comme un investissement intangible, qui incorpore durablement une part de connaissance dominante, dans le but de contribuer à la compétitivité et à la valeur d une entreprise. Les compétences humaines s inscrivent bien dans cette définition et représentent 40 % de l investissement immatériel, auxquels s ajoutent 40 % d investissement dans l innovation. Au total, donc, 80 % de l investissement immatériel repose sur le capital humain. Aujourd hui, les entreprises n ont plus comme objectif unique d être rentables. Elles doivent aussi créer de la valeur environnementale et sociétale. De plus, les business models évoluent, de manière à répondre aux besoins des consommateurs, centrés sur l idée de mieux-vivre, par une offre compétitive. Celle-ci repose sur une combinaison d actifs immatériels : le capital humain, le capital structurel interne de l entreprise et le capital structurel externe de celle-ci, c'est-à-dire la relation durable qu elle établit avec ses parties prenantes. Ainsi, les entreprises évoluent de plus en plus dans un open-business model où leurs performances reposent sur les compétences humaines, l innovation et la capacité à créer la confiance et l adhésion des parties prenantes aux valeurs de l entreprise. Quelle croissance par les compétences humaines? Le modèle de croissance par les compétences humaines est plus durable, mieux équilibré entre le court terme et le long terme, et entre la compétitivité coût et hors coût. Elle est également plus inclusive des parties prenantes de l entreprise, au service de l innovation. Pour que cette croissance s incarne dans notre réalité économique, plusieurs conditions doivent être remplies : - la gouvernance des entreprises doit aller dans le sens de cette croissance, notamment lors des opérations de croissance externe, ainsi que dans leur stratégie. On sait par exemple que sur entreprises internationales, les 10 entreprises qui investissent le mieux ont de meilleurs résultats que celles qui investissent le plus. En outre, les entreprises doivent intégrer des critères extra-financiers dans l évaluation de leur valeur - la croissance par les compétences humaines et l immatériel doit trouver son financement. Comment agir en pratique? Dès à présent, le capital humain et les actifs immatériels doivent être pris en compte pour mesurer la valeur et la performance d une entreprise. D ores et déjà, des indicateurs montrent que cette problématique prend de l importance : - les Organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), gestionnaires de capital humain, perçoivent que les entreprises estiment désormais que la formation de leurs salariés est un facteur de leur réussite. Il faut à présent qu elles améliorent leur capacité à valoriser ce capital humain dans la valeur globale de l entreprise - ces OPCA perçoivent également des évolutions en matière de Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) territoriale. Il est aujourd hui possible de réunir sur un même territoire l ensemble des partenaires de manière à identifier les emplois en rupture et les besoins en recrutement. Cependant, il faut faire en sorte que le partage d information entre les OPCA et entre les branches voit le jour - des acteurs tels que la Confédération générale du patronat des PME (CGPME) déploient des outils pour favoriser le développement du capital humain et d actifs immatériels dans les petites entreprises - les actifs extra-financiers font l objet d analyse et sont pris en compte par certains investisseurs. Néanmoins, des efforts peuvent encore être fournis, notamment dans le domaine de la sous-traitance, où les conditions de travail peuvent s améliorer, d autant plus qu elles contribuent à la compétitivité de l entreprise. Pour cela, plusieurs pistes d actions sont envisageables : - impliquer les salariés dans les décisions relatives à la sous-traitance 9

10 - donner plus de place au dialogue social dans les relations interentreprises - équilibrer les relations entre donneur d ordres et sous-traitants, et ne pas hésiter à faire intervenir un tiers pour ce faire. Focus : les différents cercles du capital humain à valoriser - le capital individuel des collaborateurs de l entreprise, par la formation, etc. - le capital humain global de l entreprise, en valorisant les savoir-faire et les savoir-être internes et externes à l entreprise. Cet enjeu est majeur pour basculer de la sous-traitance à une relation de coinnovation et de co-création entre partenaires - le capital humain des filières et des territoires, pour densifier le tissu industriel et amener PME, ETI et grands groupes à mieux travailler ensemble. Pour aller plus loin : des propositions fortes pour passer de la sous-traitance à la cotraitance Des idées et des ambitions fortes pour provoquer un changement culturel Ne plus parler de sous-traitants mais de cotraitants ou de partenaires Le changement passe peut-être en premier lieu par le vocabulaire. Les entreprises sous-traitantes ou plutôt partenaires doivent penser qu elles travaillent «avec» et non plus «pour» une entreprise qu il faudrait appeler «entreprise architecte», par exemple, au lieu de donneur d ordres. Coordonner les activités entre les entreprises cotraitantes Dès lors que la valeur ajoutée des produits fabriqués par une entreprise repose en majorité sur les achats et des savoir-faire externes, le fournisseur devient stratégique et ne peut plus être considéré comme variable d ajustement. En outre, des gains de compétitivité peuvent être trouvés dans une meilleure organisation et coordination des activités entre entreprises partenaires. Mettre en avant le savoir-faire et les connaissances du tissu de PME et d ETI françaises et accompagner leur croissance Composé d entreprises flexibles, innovantes et capables de s adapter rapidement pour faire face aux changements, le tissu de fournisseurs PME, ETI et grandes entreprises peut créer autour de lui un écosystème vertueux. Pour cela, il est nécessaire d identifier et de valoriser les savoir-faire de ces entreprises d une part, voire, d autre part, de les aider à grandir. Les grands groupes peuvent y contribuer, en les entraînant, par exemple, à l international. Rééquilibrer la compétitivité prix et la compétitivité hors-prix La compétitivité d une entreprise ne peut pas être considérée uniquement à travers les coûts, d autant plus que le «rempart de la productivité» qui permettait à l Europe de faire face à la concurrence agressive sur les coûts des pays émergents disparaît. Il faut mettre en avant la valeur ajoutée de l innovation, du capital humain et des investissements immatériels, qui forment la compétitivité hors-prix et constituent un véritable facteur de différenciation pour l industrie française et européenne. Redéfinir l innovation, pour mieux tenir compte de l innovation non technologique Seuls 5 % de l innovation relève de l innovation High Tech. Les innovations de process, organisationnelle, managériale, sociale sont elles aussi des facteurs importants de gain de compétitivité et de création de valeur. 10

11 Créer de la cohésion, de la cohérence et des convergences entre des acteurs qui se connaissent mal Pour entraîner un changement culturel, vers une meilleure prise en compte des fournisseurs, il est également nécessaire de rapprocher des mondes qui ne se connaissent pas : sphère publique et sphère privée tout d abord, mais aussi petites entreprises d un côté et grands groupes de l autre, ou encore le monde de l entreprise et celui de la recherche ou de la formation. Donner un cap, une vision et une ambition au pays L ensemble de ces idées peut être coordonné dans une vision stratégique pour la France. Le pays souffre aujourd hui d un déficit de culture stratégique et de culture de la prospective. Or, en donnant un cap et en le construisant dans une logique bottom-up sur quelques filières clés, il est possible de construire un avenir au tissu industriel français. Des propositions opérationnelles pour améliorer et renforcer le tissu d entreprises sous-traitantes Pour les entreprises, mettre en œuvre de bonnes pratiques La relation entre donneur d ordres et sous-traitants peut être une relation gagnant-gagnant. Donner de la visibilité sur le carnet de commande, assurer une équité financière aux fournisseurs, s impliquer dans sa filière, accompagner le développement de ses fournisseurs, etc., sont des actions que les grandes entreprises peuvent déployer qui favoriseraient la croissance des PME et des ETI, et lui assureraient par la même occasion des gains de productivité. Pour l Etat, favoriser les démarches d innovation des PME et des ETI En aidant les chefs d entreprises à accéder aux informations scientifiques contenues dans les brevets, en favorisant leur rapprochement avec la recherche, en tenant compte de la temporalité des PME, et en accordant toute leur place aux innovations non-technologiques, etc. 1 Pour l administration et l achat public, être exemplaire en matière de relation avec leurs fournisseurs Favoriser l allotissement et les achats pluriannuels, choisir le mieux disant et non le moins disant, tenir compte de critères extra-financiers dans les appels d offres pour l attribution des marchés publics, imaginer un fonctionnement en administration étendue, qui permettrait la relocalisation de fournisseurs en France tout en réalisant des économies, voilà autant de mesures opérationnelles dont l Administration peut se saisir pour favoriser le développement de ses fournisseurs. Créer un environnement de confiance - en simplifiant et en stabilisant la réglementation, mesure que de très nombreux entrepreneurs appellent de leurs vœux, - en instaurant une sérénité fiscale et une sécurisation juridique - en permettant la mise en œuvre d une plus grande souplesse du marché du travail - en rendant accessible à tous les salariés, quelle que soit la nature de leur contrat de travail, une sécurisation des parcours professionnels - en contractualisant la formation au niveau du contrat de travail - en rendant transparentes les modalités de sécurisation des parcours professionnels par une information compréhensible et accessible à tous Intégrer la question du capital humain au cœur des débats et de la stratégie de l entreprise, y compris dans les relations entre donneurs d ordres et sous-traitants Le capital humain doit être intégré aux débats des conseils d administration, des comités d audit, de nomination et des rémunérations, de manière à ce qu il soit valorisé par ces instances. Plus généralement, des critères extra-financiers doivent être pris en compte dans l analyse de la valeur d une entreprise. 1 D autres propositions pour favoriser l innovation dans les PME sont consultables dans le cahier Mutécos n 2 «L innovation moteur de la croissance, un enjeu pour les PME-PMI», Toulouse/Airbus, 20 &21 juin 2012, consultable sur le site 11

12 Conserver et développer le CIR pour les PME Le CIR constitue un appui précieux pour l innovation au sein des entreprises, mais peut-être faut-il aller plus loin : - en proposant que les PME bénéficient d un bonus par rapport aux grandes entreprises, une mesure apparemment moins équitable, mais peut-être plus juste au regard des besoins des unes et des autres - en créant un crédit d impôt innovation, qui mettrait l accent sur l innovation non-technologique Conserver et développer les outils de financement publics des entreprises, de manière à générer un effet levier sur le financement privé Plébiscité par les entreprises pour sa proximité et sa simplicité, Oséo est un dispositif qui fonctionne bien, et qui permet d entraîner le financement privé pour les entreprises, en particulier par ses mécanismes de garantie alors que l accès aux crédits bancaires se fait plus difficile. Mais il est également possible d envisager des outils de financement innovants : - une fiscalité avantageuse qui inciterait les épargnants à investir dans les PME - un livret d épargne pour financer l innovation dans l immatériel, dont les dépôts seraient gérés par la BPI. 12

Les mesures en faveur de

Les mesures en faveur de Les mesures en faveur de l attractivité Invest in France La France est une destination de premier ordre pour les investissements directs étrangers. Elle accueille sur son sol plus de 0 000 entreprises

Plus en détail

Mutualisation des compétences

Mutualisation des compétences Premières Rencontres richesses humaines associatives 2 & 3 décembre 2014 ATELIER PROSPECTIF Mutualisation des compétences DEFINITIONS Mutualisation La mutualisation se définit comme la synergie entre deux

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

L intergénérationnel, un enjeu pour tous www.limousin.gouv.fr 1 2 L intergénérationnel, un enjeu pour tous 3 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE SYNTHESE page 4 CONTEXTE page 6 Le contrat de génération en Limousin L appui-conseil au contrat de génération

Plus en détail

Regard sur hybridation et infogérance de production

Regard sur hybridation et infogérance de production Regard sur hybridation et infogérance de production Février 2014 édito «comment transformer l hybridation des infrastructures en levier de performances?» Les solutions d infrastructure connaissent depuis

Plus en détail

L évolution du travail en réseau : une nouvelle donne stratégique

L évolution du travail en réseau : une nouvelle donne stratégique L évolution du travail en réseau : une nouvelle donne stratégique Les nouvelles formes d'organisation de l'entreprise, fondées sur le partenariat, l'externalisation, les réseaux, se multiplient. Les frontières

Plus en détail

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire

Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Le plan de lutte contre la crise en Région Pays de la Loire Directeur général adjoint en charge des finances et services généraux du conseil régional des Pays de la Loire Contexte La région des Pays de

Plus en détail

www.gouvernement.fr Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l emploi

www.gouvernement.fr Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l emploi PREMIER MINISTRE Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l emploi 6 novembre 2012 Contact Service de presse de Matignon 57, rue de Varenne 75007 Paris Tél. : 01 42 75 50 78/79 www.gouvernement.fr

Plus en détail

Compte rendu. Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15. Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance

Compte rendu. Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15. Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance Compte rendu Mission d information commune sur la banque publique d investissement, Bpifrance Jeudi 21 mai 2015 Séance de 11 heures 15 Compte rendu n 25 Audition, ouverte à la presse, de M. Patrice BÉGAY,

Plus en détail

Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif :

Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif : Croissance et emploi en France, le gouvernement place les PME au centre de son dispositif : Un dispositif d une telle ampleur et avec tant d innovations, de simplications et de sécurisation, du jamais

Plus en détail

Augmenter l impact économique de la recherche :

Augmenter l impact économique de la recherche : Augmenter l impact économique de la recherche : 15 mesures pour une nouvelle dynamique de transfert de la recherche publique, levier de croissance et de compétitivité Partout dans le monde, la recherche

Plus en détail

Enquête nationale sur le développement commercial des PME. Etude réalisée du 15 juin au 15 août 2009 sur un panel de 240 PME de moins de 250 salariés

Enquête nationale sur le développement commercial des PME. Etude réalisée du 15 juin au 15 août 2009 sur un panel de 240 PME de moins de 250 salariés Enquête nationale sur le développement commercial des PME Etude réalisée du 15 juin au 15 août 2009 sur un panel de 240 PME de moins de 250 salariés 1 Sommaire INTRODUCTION... 4 1. SYNTHESE DE L ENQUÊTE...

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

Plan régional d internationalisation des entreprises en Pays de la Loire 2013 / 2015

Plan régional d internationalisation des entreprises en Pays de la Loire 2013 / 2015 Plan régional d internationalisation des entreprises en Pays de la Loire 2013 / 2015 Dans le cadre du Schéma Régional de l Economie et de l Emploi Durables et de la Stratégie régionale à l international

Plus en détail

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS 23 mars 2015 Synthèse Avec plus de 12.000 évaluations

Plus en détail

AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ 1 AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ

AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ 1 AG2R LA MONDIALE - RÉUNICA - VIASANTÉ 1 AG2R LA MONDIALE - - VIASANTÉ AG2R LA MONDIALE - - VIASANTÉ SOMMAIRE LE RAPPROCHEMENT 5 L union fait la force 6 Les grandes étapes 7 UN NOUVEL ENSEMBLE COMPLET 9 Un Groupe équilibré en retraite complémentaire

Plus en détail

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014 RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION INC - 27 janvier 2014 DIAGNOSTIC DU RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION SOMMAIRE La formation et le RIF : constats Les engagements de la COG Ucanss 2013-2016 La création

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Le point de vue de l UNSA

Le point de vue de l UNSA Le point de vue de l UNSA La GPEC, une opportunité pour le dialogue social dans l entreprise La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) est devenue objet de négociation dans l entreprise

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

agence marketing digital

agence marketing digital agence marketing digital www.digitall-conseil.fr 2 DIGITALL CONSEIL LE DIGITAL POUR TOUS «Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s

Plus en détail

INFOGERANCE. 1. Présentation de l infogérance... 2. 1.1. Définition... 2 1.2. Pourquoi l infogérance?... 2

INFOGERANCE. 1. Présentation de l infogérance... 2. 1.1. Définition... 2 1.2. Pourquoi l infogérance?... 2 INFOGERANCE 1. Présentation de l infogérance... 2 1.1. Définition... 2 1.2. Pourquoi l infogérance?... 2 2. Les différentes formes d infogérance. 2.1. Infogérance de fonction... 3 2.2. Infogérance d'exploitation...

Plus en détail

L association française des docteurs

L association française des docteurs L association française des docteurs Promouvoir le doctorat Les docteurs constituent des ressources rares et précieuses pour les économies et les sociétés du XXIème siècle, de sorte que les pays pleinement

Plus en détail

entreprendre et réussir en seine-et-marne

entreprendre et réussir en seine-et-marne entreprendre et réussir en seine-et-marne 3 métiers : informer Etre informé, c est pouvoir agir en connaissance de cause. Alimentée par son réseau de partenaires, l agence recueille toutes les informations

Plus en détail

Mobiliser les entreprises : un nouveau défi pour les acteurs de l insertion

Mobiliser les entreprises : un nouveau défi pour les acteurs de l insertion Mobiliser les entreprises : un nouveau défi pour les acteurs de l insertion Léopold GILLES Directeur du Département «Evaluation des politiques sociales» - CREDOC SOMMAIRE RAPPEL : entreprises solidaires

Plus en détail

de la DSI aujourd hui

de la DSI aujourd hui de la DSI aujourd hui Partout, l industrialisation de l IT est en cours. ITS Group accompagne ce mouvement avec une palette de compétences exhaustives permettant de répondre aux principaux challenges que

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE LES CLEFS DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE LES CLEFS DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE LES CLEFS DE LA RÉFORME ENTREPRISES DE 300 SALARIÉS ET PLUS, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA RÉFORME DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. LES ENJEUX MAJEURS POUR LES ENTREPRISES

Plus en détail

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME - Vague 24 - Sondage Ifop pour KPMG et CGPME Contact Ifop : Flore Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d Entreprise

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité

Pacte de responsabilité et de solidarité Pacte de responsabilité et de solidarité Et mesures pour l accélération de l investissement Le premier ministre vient d annoncer des mesures pour soutenir l investissement public et privé qui complètent

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Le cloud computing : vue d ensemble Les sociétés de services du monde entier travaillent dans un environnement en pleine

Plus en détail

D o s s i e r D e P r e s s e

D o s s i e r D e P r e s s e D o s s i e r D e P r e s s e Ouverture à Lyon de la première Maison des Emplois de la Famille La Maison des Emplois de la Famille Le Groupe IRCEM La FEPEM IPERIA, l Institut Maison des Emplois de la Famille

Plus en détail

Le build-up est-il la solution?

Le build-up est-il la solution? Développement des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) en France Le build-up est-il la solution? Paris - 10 janvier 2012 Oliver Gottschalg Pierre Mestchersky Stéphane Gilet Dominique Degand Observatoire

Plus en détail

Lean Management : une stratégie de long terme. Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable?

Lean Management : une stratégie de long terme. Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable? Lean Management : une stratégie de long terme Pourquoi l évolution des comportements est-elle essentielle à une réussite durable? Au cours de ces deux dernières années, les grandes entreprises du monde

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans.

A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises françaises sont au plus haut depuis dix ans. 1/6 COMMUNIQUE DE PRESSE ALTARES PRESENTE SON ETUDE SUR LES COMPORTEMENTS DE PAIEMENT DES ENTREPRISES EN FRANCE ET EN EUROPE AU 1 ER TRIMESTRE 2015. A 13,3 jours, les retards de paiement des entreprises

Plus en détail

Groupe de travail 3 : Emploi, formation, compétences

Groupe de travail 3 : Emploi, formation, compétences Groupe de travail 3 : Emploi, formation, compétences Réunion 3 11 décembre 2013 Ivry-sur-Seine Fiche synthèse Réunion 3 Emploi, formation, compétences Groupe animé par Patrick Loire, directeur des relations

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 6 juin 2014 AGEN 5 années de croissance perdues 1 850 Volume de la production nationale en milliard d'euros constants (valeur 2005) 1 800 1 750 1 700

Plus en détail

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE UN MARCHE DU RECRUTEMENT EN PHASE AVEC l EVOLUTION DU MARCHE COMPTABLE RECRUTEMENT 74% DES EMPLOYEURS ONT RECRUTE SUR L ANNEE 2013/2014 Raisons des recrutements quelles évolutions depuis 3 ans? Le recrutement

Plus en détail

Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière

Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière Contrat de la filière Automobile Le contrat de filière a été présenté par Monsieur Claude CHAM, vice- président du comité stratégique de la filière automobile, à Monsieur Arnaud Montebourg, ministre du

Plus en détail

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014.

TERANGA CAPITAL. Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal. Présentation à l Atelier FIDA. 5 Décembre 2014. TERANGA CAPITAL Véhicule d investissement dédié aux TPE-PME du Sénégal Présentation à l Atelier FIDA 5 Décembre 2014 Olivier Furdelle VISION, MISSION ET OBJECTIFS La vision de TERANGA CAPITAL est de soutenir

Plus en détail

«LE Capital-Investissement : accelerateur de croissance de l economie tunisienne»

«LE Capital-Investissement : accelerateur de croissance de l economie tunisienne» «accelerateur de croissance de l economie tunisienne» Note conceptuelle LE MOT DU PRESIDENT Le Capital-Investissement - ou Private Equity - est un des moteurs du financement de l économie réelle et du

Plus en détail

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris

Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Jeudi 27 juin 2013 Au Grand Hôtel Opéra, Paris Une étude sur : «La Supply Chain comme facteur clé de compétitivité» A l'initiative de Réalisée par Pour le compte de Une étude basée sur un nombre significatif

Plus en détail

Comment améliorer la performance de la paie?

Comment améliorer la performance de la paie? Comment améliorer la performance de la paie? La performance est aujourd hui un enjeu majeur des cabinets Le 67 e Congrès de l ordre des experts-comptables, qui s est tenu à Paris début octobre, a mis en

Plus en détail

Masters Professionnels

Masters Professionnels École Pégase Masters Professionnels Management de projets RH Formation en alternance / Contrat de Professionnalisation 2 jours à l école et 3 jours en entreprise Objectif : Ces Masters ont pour but de

Plus en détail

Améliorer l efficacité de votre fonction RH

Améliorer l efficacité de votre fonction RH Améliorer l efficacité de votre fonction RH Des tendances accentuées par un environnement économique et social en constante évolution La fonction RH doit répondre à des exigences croissantes en termes

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET 2011. Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE

OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET 2011. Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE OSEO EXCELLENCE SONDAGE JUILLET 2011 BERTRAND ROZE COMMUNITY MANAGER OSEO EXCELLENCE Thème : CONJONCTURE ECONOMIQUE EXTENSION & REBRANDING OSEO CAPITAL PME ECONOMIE : FRANCE ALLEMAGNE Antoine COULOMBEAUX

Plus en détail

ouvrir les frontières de l entreprise

ouvrir les frontières de l entreprise ouvrir les frontières de l entreprise développement de compétences sécurisation des parcours professionnels employabilité et adaptabilité opportunités de carrière mobilités inter-entreprises réseau professionnel

Plus en détail

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies

Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies. Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Application Services France the way we do it Optimiser la maintenance des applications informatiques nouvelles technologies Les 11 facteurs clés de succès qui génèrent des économies Chaque direction informatique

Plus en détail

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines 1/ Les constats les plus marquants sont : - l absentéisme de courte durée qui continue d évoluer fortement et qui met sous

Plus en détail

Arnaud Montebourg. Michel Sapin. Mercredi 25 juillet 2012. Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social

Arnaud Montebourg. Michel Sapin. Mercredi 25 juillet 2012. Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Arnaud Montebourg Ministre du Redressement productif Michel Sapin Ministre du Travail, de l Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social Mercredi 25 juillet 2012 MINISTÈRE DU REDRESSEMENT

Plus en détail

Accenture Software. IDMF Insurance Data Migration Factory. La migration en toute confiance de vos données d assurance

Accenture Software. IDMF Insurance Data Migration Factory. La migration en toute confiance de vos données d assurance Accenture Software IDMF Insurance Data Factory La migration en toute confiance de vos données d assurance Plus de 60 millions de contrats migrés avec succès Les compagnies d assurance sont régulièrement

Plus en détail

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé

Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé Panorama d une filière d excellence : les industries et technologies de santé D après les données du Contrat d étude prospective des Industries de Santé 2012 les chiffres clés u Près de 200 000 salariés,

Plus en détail

La réponse aux enjeux des RH du 21 ème siècle

La réponse aux enjeux des RH du 21 ème siècle La réponse aux enjeux des RH du 21 ème siècle Comment répondre aux nouveaux enjeux des DRH du 21 ème siècle? Besoin n 1 : innover et développer de nouveaux usages métier en décloisonnant les différents

Plus en détail

10 JUIN 2015 APPEL D OFFRES ETUDE D EVALUATION A MI-PARCOURS DU DISPOSITIF DES PRETS NUMERIQUES DU PROGRAMME DES INVESTISSEMENTS D AVENIR

10 JUIN 2015 APPEL D OFFRES ETUDE D EVALUATION A MI-PARCOURS DU DISPOSITIF DES PRETS NUMERIQUES DU PROGRAMME DES INVESTISSEMENTS D AVENIR 10 JUIN 2015 APPEL D OFFRES ETUDE D EVALUATION A MI-PARCOURS DU DISPOSITIF DES PRETS NUMERIQUES DU PROGRAMME DES INVESTISSEMENTS D AVENIR 1. Type de procédure Cette procédure est un marché privé, passé

Plus en détail

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles.

Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Contributions françaises à la problématique internationale de la protection sociale des travailleurs informels et de leurs familles. Un groupe de travail se réunit sous la Présidence de Pierre BURBAN au

Plus en détail

Copyright Agirc-Arrco Mars 2012. 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC)

Copyright Agirc-Arrco Mars 2012. 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC) 2 QUESTIONS pour comprendre le Système d Information Retraite Complémentaire (SI-RC) SOMMAIRE (1/3) ENJEUX DE L INFORMATIQUE RETRAITE COMPLÉMENTAIRE 1. Depuis quand un programme de convergence informatique

Plus en détail

2 Md dédiés au financement de l immatériel

2 Md dédiés au financement de l immatériel Conférence de Presse 20 MARS 2014 2 Md dédiés au financement de l immatériel Bpifrance révolutionne le crédit aux PME 01. Qui sommes-nous? 2 200 collaborateurs 6 métiers Garantie Crédit Fonds de fonds

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer Inspection générale des affaires sociales RM2014-090R Inspection générale de l administration N 14-122/14-077/01 L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer SYNTHESE Établie par Michel

Plus en détail

PLEIN PHARE SUR LA CLAUSE SOCIALE

PLEIN PHARE SUR LA CLAUSE SOCIALE PLEIN PHARE SUR LA CLAUSE SOCIALE Un certain regard sur les résultats 2011 Ce guide est cofinancé par l Union Européenne Ce guide est cofinancé par l Union Européenne PLEIN PHARE SUR LA CLAUSE SOCIALE

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité

Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat : 081/33.44.84 Accompagnement.recherche@spw.wallonie.be. Guide pratique pour les études de faisabilité Direction générale opérationnelle Économie, Emploi et Recherche Département du Développement technologique Direction de l Accompagnement de la Recherche Place de Wallonie, 1 à 5100 Jambes Secrétariat :

Plus en détail

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD

COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Pôle de compétitivité mondial Aéronautique, Espace, Systèmes embarqués COMMANDE REF ADMIN-CS-540-CDD Objet : Prestation d assistance dans le cadre de l action collective AEROLEAN K portée par le pôle de

Plus en détail

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME

Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME Baromètre sur le financement et l accès au crédit des PME - Vague 25 - Sondage Ifop pour KPMG et CGPME Mai 2015 Sommaire 1 - La méthodologie 2 - Les résultats de l étude A B C - L impact du contexte économique

Plus en détail

CONVENTION TRIPARTITE ETAT/UNÉDIC/PÔLE EMPLOI 2015-2018

CONVENTION TRIPARTITE ETAT/UNÉDIC/PÔLE EMPLOI 2015-2018 CONVENTION TRIPARTITE ETAT/UNÉDIC/PÔLE EMPLOI 2015-2018 PRÉAMBULE Depuis sa création en 2008, Pôle emploi est en première ligne face au principal défi, économique et social que constitue la lutte contre

Plus en détail

PÉRENNISER LA PERFORMANCE

PÉRENNISER LA PERFORMANCE PÉRENNISER LA PERFORMANCE La recherche de performance est aujourd hui au cœur des préoccupations des organisations : succession des plans de productivité et de profitabilité, plans de reprise d activités,

Plus en détail

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1.

Management Stratégique. Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1. Management Stratégique Saïd YAMI Maître de Conférences en Sciences de Gestion ERFI/ISEM Université Montpellier 1 Cours de Master 1 Plan du Module 3 Chap.3- Les modèles fondés sur la structure des marchés

Plus en détail

Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur

Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Clubs Mines-Energie et Mines-Finance - Le capital-risque est-il une option viable pour financer les projets innovants en matière d énergie? Le point de vue d un entrepreneur Franck Rabut - NovaWatt Président

Plus en détail

Le contrôle de gestion des PME

Le contrôle de gestion des PME Le contrôle de gestion des PME Thierry POLACK Gérard RANCHON L expert-comptable, contrôleur de gestion des PME? Plan 1 ère partie : Paysage professionnel 1/ Projets de simplifications et risques de déréglementation

Plus en détail

COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE COALITION FRANCE POUR L EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE PROPOSITIONS COMMUNES Mise en œuvre de la rénovation énergétique du parc existant de bâtiments Contact CFEE : Joël VORMUS Tél. : 01 55 86 80 08 joel.vormus@cler.org

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

Propreté & Services Associés - Logistique & Manutention - Assistance Aéroportuaire Ingénierie & Maintenance Nucléaire - Décontamination,

Propreté & Services Associés - Logistique & Manutention - Assistance Aéroportuaire Ingénierie & Maintenance Nucléaire - Décontamination, Propreté & Services Associés - Logistique & Manutention - Assistance Aéroportuaire Ingénierie & Maintenance Nucléaire - Décontamination, Démantèlement Nucléaire Gestion des Déchets - Sécurité Humaine &

Plus en détail

NEGOCIER AVEC UN FONDS

NEGOCIER AVEC UN FONDS REPRISE D ENTREPRISE NEGOCIER AVEC UN FONDS INTERVENANT : Laurent JULIENNE HEC ENTREPRENEURS 9 septembre 2014 A. LE MONTAGE FINANCIER Obligations convertibles A. LA STRUCTURE TYPE 1. Structure financière

Plus en détail

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity?

4. Quels sont les investissements réalisés par les fonds de private equity? 1. Qu est ce que le private equity? Le private equity ou capital investissement désigne une forme spécifique d investissement institutionnel dans des entreprises privées avec comme objectif de financer

Plus en détail

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014

AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 Orientations Budgétaires 2015 ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015 AVIS SUR LE RAPPORT GÉNÉRAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL Président : Patrick TASSIN Séance

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Sage 30 pour les petites entreprises

Sage 30 pour les petites entreprises Informations France : 0 825 825 603 (0.15 TTC/min) Informations Export : +33 (0)5 56 136 988 (hors France métropolitaine) www.sage.fr/pme Sage 30 pour les petites entreprises Abordez votre gestion en toute

Plus en détail

LES FACTEURS DE SUCCES DE LA FILIERE TRANSPORT

LES FACTEURS DE SUCCES DE LA FILIERE TRANSPORT LES FACTEURS DE SUCCES DE LA FILIERE TRANSPORT Focus sur l aéronautique, l automobile et le ferroviaire Février 2013 Basé à Paris et à Bruxelles, le Cercle de l Industrie est un lieu de dialogue et d échanges.

Plus en détail

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME

création oseo.fr Pour financer et accompagner les PME création oseo.fr OSEO Document non contractuel Réf. : 6522-02 Janvier 2007 Pour financer et accompagner les PME création oser pour gagner! Que la création porte sur une activité traditionnelle avec un

Plus en détail

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution!

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution! L ANI du 11 janvier : une petite révolution! Que prévoit l accord? L article 1 er de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, prévoit, dans le cadre de la sécurisation de l emploi, la généralisation

Plus en détail

Gestion présenté par Catherine Quelven Assurance présenté par Pierre Giffo International présenté par Emmanuelle Carriot

Gestion présenté par Catherine Quelven Assurance présenté par Pierre Giffo International présenté par Emmanuelle Carriot Gestion présenté par Catherine Quelven Assurance présenté par Pierre Giffo International présenté par Emmanuelle Carriot Catherine Quelven Société COGIRHA Conseil en optimisation de Gestion Co-pilote d

Plus en détail

Acheter mieux que la concurrence

Acheter mieux que la concurrence Acheter mieux que la concurrence Club logistique Bordeaux 7 Juin 2012 Principes généraux Curriculum Buyer planner Acheteur groupe Responsable achats Performance économique Directeur achats Consultant Supplier

Plus en détail

La Région débloque plus de 1,3 million d euros spécifiquement dédiés à des actions anti-crise pour la formation des salariés et des entreprises

La Région débloque plus de 1,3 million d euros spécifiquement dédiés à des actions anti-crise pour la formation des salariés et des entreprises mardi 22 septembre 2009 La Région débloque plus de 1,3 million d euros spécifiquement dédiés à des actions anti-crise pour la formation des salariés et des entreprises Baptiste MAUREL 04 67 22 80 35 ///

Plus en détail

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE

UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE UNE AMBITION TRIPARTITE POUR L EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS L ENTREPRISE La grande conférence sociale a permis d établir une feuille de route ambitieuse, qui engage ensemble l Etat, les

Plus en détail

FAF.TT Groupe de travail paritaire «Services»

FAF.TT Groupe de travail paritaire «Services» Secteur non marchand FAF.TT Groupe de travail paritaire «Services» Comptes-rendus des groupes de travail du 15 septembre et 24 septembre 2009 KPMG Entreprises Isabelle Le Loroux Associée KPMG Entreprises

Plus en détail

Réforme de la formation professionnelle

Réforme de la formation professionnelle MEDEF Social mars 2015 Réforme de la formation professionnelle Compétitivité Mobilité Employabilité Edito En 2030, près de 30 % de nos métiers auront évolué. Pour relever ce défi, la formation des femmes

Plus en détail

Le nouvel acheteur de solutions informatiques. Les lignes d affaires adoptent les technologies Cloud Infobrief IDC, sponsorisée par Cisco mars 2015

Le nouvel acheteur de solutions informatiques. Les lignes d affaires adoptent les technologies Cloud Infobrief IDC, sponsorisée par Cisco mars 2015 Le nouvel acheteur de solutions informatiques mars 2015 Aujourd hui, le nouvel acheteur de technologies est Le directeur commercial Les acheteurs de technologies sont majoritairement des responsables commerciaux

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

MANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL

MANIFESTE POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL MANIFESTE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE DU PORTAGE SALARIAL POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000 EMPLOIS À LA CLÉ! POUR UN PORTAGE SALARIAL OUVERT AU PLUS GRAND NOMBRE : 600 000

Plus en détail

Présentation d Helix international

Présentation d Helix international 31 ème Congrès international de l Ordre des Experts Comptable de Tunisie En partenariat avec «Développement économique : modèle et gouvernance de la décentralisation» Sfax, les 17 et 18 septembre 2014

Plus en détail

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS Edition 2014 SOMMAIRE Editorial de Monsieur le préfet. 1 Le pacte est au service des entreprises et des ménages 2-3

Plus en détail

Signature de la nouvelle Convention nationale de partenariat pour la lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée

Signature de la nouvelle Convention nationale de partenariat pour la lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée Signature de la nouvelle Convention nationale de partenariat pour la lutte contre le travail illégal dans le secteur de la sécurité privée DOSSIER DE PRESSE Mercredi 12 décembre 2012 1- Communiqué de presse

Plus en détail

Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM

Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM Trouvez des solutions de type cloud éprouvées qui répondent à vos priorités principales Points clés Découvrez les avantages de quatre déploiements en

Plus en détail