Instrumentation utile en analyse omique par spectrométrie de Masse

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Instrumentation utile en analyse omique par spectrométrie de Masse"

Transcription

1 Instrumentation utile en analyse omique par spectrométrie de Masse Olivier Laprévote Lab. de Toxicologie Faculté de Pharmacie Paris Descartes 1. /9

2 SOMMAIRE Principes généraux Méthodes d ionisation Électronébulisation (Electrospray Ionisation: ESI) Ionisation Laser assistée par matrice (MALDI) Analyseurs de masse Temps de vol (Time-of-Flight: TOF) Quadripôles et trappes à ion Spectrométrie de Masse tandem (MS/MS) Principe Instrumentation Trappes à ion Q-TOF Orbitrap 2

3 Principes généraux Faible pression Introduction de l échantillon Source d ions M M (+/-) Analyseur M(+/-) m/z Détecteur m/z I Système de traitement des données 3 étapes essentielles: Ionisation de l échantillon Analyse des ions formés Détection du signal 3

4 Principes généraux Le spectre de Masse est un graphe en deux dimensions qui indique les valeurs d intensité (relatives ou absolues) en fonction des valeurs de m/z I A Intensité I B I C m C /z m B /z m A /z 4

5 Principes généraux Les ions, les isotopes, masses et distributions isotopiques Masses atomiques des constituants principaux des biomolécules isotope Masse atomique* Abondance (%) carbone 12 C 12 (définition) C hydrogène 1 H H azote 14 N N oxygène 16 O O O soufre 32 S S S S phosphore 31 P *par définition l unité de masse atomique vaut 1/12 de la masse d un atome de carbone 12 C et vaut: x1-27 kg 5

6 1 er exemple: C 6 Distribution isotopique théorique Masse mono isotopique Masse moyenne Selket: 6

7 1 er exemple: C 6 R = M/ M = 3 Selket: 7

8 1 er exemple: C 6 M/ M = 14 Selket: 8

9 1 er exemple: C 6 M/ M = 7 Selket: 9

10 SOMMAIRE Principes généraux Méthodes d ionisation Électronébulisation (Electrospray Ionisation: ESI) Ionisation Laser assistée par matrice (MALDI) Analyseurs de masse Temps de vol (Time-of-Flight: TOF) Quadripôles et trappes à ion Spectrométrie de Masse tandem (MS/MS) Principe Instrumentation Trappes à ion Q-TOF Orbitrap 1

11 Méthodes d ionisation Electronébulisation (Electrospray) John B. Fenn Prix Nobel de Chimie 22 Premiers spectres ESI présentés par Fenn et col. en 1988 au congrès de l ASMS. 11

12 Electronébulisation: Principe 12

13 Electronébulisation: formation du nébulisat (spray) 13

14 Processus Electrospray Gaz nébuliseur Lentilles de focalisation Contre-électrode Cône de Taylor Capillaire porté à un haut potentiel Gaz rideau (N 2, 8 C) 14

15 Exemple de spectre de protéine m/z 15

16 Effet de collision à l interface: désolvatation et activation par collision 16

17 H C N+ D transh + N H H H 2 N H H N H H N H N H+ cish + N H H 2 N N+ H Effet de stéréochimie: Spectre ESI à basse énergie de collision 17

18 Effet de stéréochimie: Spectre ESI à énergie de collision élevée 18

19 Miniaturisation de la source electrospray: le nanospray 19

20 2

21 MALDI (Matrix-Assisted Laser Desorption Ionisation) 21

22 MALDI cible réfrigérée (384 puits) 22

23 MALDI: Structures des principales Matrices CN CO 2 H Cl CO 2 H HO CH C COOH NH 2 OH HO CO 2 H CH CH CO 2 H OH OH N 4 CH 3 O OCH CO 2 H CO 2 H OH NO 2 N N OH 7 8 NO 2 CO 2 H OH N CO 2 H H C C CO 2 H H 9 1 N H 11 OH O OH O(CH 2 ) 7 CH 3 OH NO 2 12 HO COCH 3 OH 23

24 MALDI: principales Matrices 2,5 dihydroxy benzoïc acid (DHB) matrice adaptée pour les peptides, les sucres, les glycolipides, et les polymères synthétiques; C 7 H 6 O 4, m/z HO COOH OH α cyano-4-hydroxy cinnamic acid (HCCA) Bonne matrice pour les peptides et les protéines; C 1 H 7 NO 3, m/z CH C(CN)COOH HO 24

25 SOMMAIRE Principes généraux Méthodes d ionisation Électronébulisation (Electrospray Ionisation: ESI) Ionisation Laser assistée par matrice (MALDI) Analyseurs de masse Temps de vol (Time-of-Flight: TOF) Quadripôles et trappes à ion Spectrométrie de Masse tandem (MS/MS) Principe Instrumentation Trappes à ion Q-TOF Orbitrap 25

26 Principe de l analyse MALDI-TOF mv 2 = 2 zev v 2zeV m = t = xl m 2zeV MALDI-MS Laser UV m/z Analyseur TOF Détecteur V Matrice/Échantillon 26

27 Principe de fonctionnement du réflectron MALDI-MS Détecteur m/z Laser UV Analyseur TOF Mirroir Electrostatique V V Matrice/Échantillon 1 >V 27

28 Principe de fonctionnement du réflectron MALDI-MS Détecteur m/z Laser UV Analyseur TOF Mirroir Electrostatique V V Matrice/Échantillon 1 >V 28

29 Couplage ESI-TOF: L injection orthogonale Principe source modulateur Les analyseurs TOF sont adaptés idéalement à des sources d ions pulsées comme le MALDI. L injection orthogonale permet de coupler ces appareils à des sources d ions continues comme l électrospray (couplage LC/MS) ou à impact électronique (couplage GC/MS) La résolution (> 7) permet la mesure de masse exacte de petites molécules réflecteur détecteur x y z 29

30 Spectromètre de masse quadripolaire 3

31 Quadripôle: principe de fonctionnement Φ = - U + V cosω RF t Φ = U - V cosω RF t 31

32 Quadripôle: diagramme de stabilité 32

33 Quadripôle tridimensionnel: le piège à ions (Ion Trap) 33

34 Piège ionique quadripolaire entrance endcap electrode ring electrode exit endcap electrode r z 34

35 Piège Ionique Quadripolaire: diagramme de Stabilité 35

36 Piège Ionique Quadripolaire: diagramme de Stabilité Ions éjectés a z 8eU = 2 = mr ω 2 a z Ions piégés q z = mr 4eV 2 ω Suivant ces lignes iso-beta z, les ions adoptent tous un mouvement périodique d une fréquence donnée (fréquence séculaire) q z 36

37 Piège Ionique Quadripolaire: diagramme de stabilité En augmentant progressivement l amplitude de la tension alternative V appliquée à l electrode annulaire, on éjecte du piège progressivement les ions suivant l ordre croissant de leur masse. Générateur RF V t 37

38 Piège Ionique Quadripolaire: Diagramme de Stabilité Ions éjectés q z = mr 4eV 2 ω 2 a z Ions piégés V= 5 volts q z 38

39 Piège Ionique Quadripolaire: Diagramme de Stabilité Ions éjectés q z = mr 4eV 2 ω 2 a z Ions piégés V= 1 6 volts q z 39

40 Piège Ionique Quadripolaire: diagramme de Stabilité Ions éjectés q z = mr 4eV 2 ω 2 a z Ions piégés V= 15 6 volts q z 4

41 Piège Ionique Quadripolaire: diagramme de Stabilité Ions éjectés q z = mr 4eV 2 ω 2 a z Ions piégés V= 2 6 volts q z 41

42 Analyseurs quadripolaires La résolution dépend de: La pente de la droite de fonctionnement (quad) De la vitesse de balayage De la gamme de masse analysée Un compromis est à trouver entre sensibilité et résolution En général on travaillera à résolution unitaire (séparation de m/z et de (m+1)/z) 42

43 SOMMAIRE Principes généraux Méthodes d ionisation Électronébulisation (Electrospray Ionisation: ESI) Ionisation Laser assistée par matrice (MALDI) Analyseurs de masse Temps de vol (Time-of-Flight: TOF) Quadripôles et trappes à ion Spectrométrie de Masse tandem (MS/MS) Principe Instrumentation Trappes à ion Q-TOF Orbitrap 43

44 MS/MS L art de faire fragmenter des ions stables 44

45 Notion de stabilité ionique L ionisation conduit à trois types principaux d ions Des ions stables: Ne se décomposent pas Constituent le pic indicatif du composé intact (molécule protonée ou cationisée, molécule déprotonée) Longue durée de vie Des ions instables: Disposent d une grande quantité d énergie interne Se dissocient dans la source d ions Leurs fragments sont observés sur les spectres de masse Des ions métastables: Disposent d une énergie interne «moyenne» Disposent d une durée de vie «moyenne» Se dissocient durant le vol entre la source et le détecteur 45

46 Information structurale Poids Moléculaire Éléments de structure = ion précurseur stable = ion précurseur instable Qualité de L information Poids moléculaire IE IC CH 4 IC NH 3 FAB ESI MALDI Polarité des composés Information structurale 46

47 Comment dissocier des ions stables? Par dissociation induite par collision L énergie est apportée, hors de la source, à l ion incident par collision inélastique contre un gaz rare (Ar, He) + E lab collision + Ion excité Lors de la collision, une partie de l énergie cinétique de l ion précurseur est convertie en énergie vibrationnelle: E CM = E lab [M C /(M C +M i )] + Fragments (neutres et ioniques) avec: E CM (énergie au centre de masse) E lab (énergie cinétique de l ion incident) M C (masse de la cible) M i (masse de l ion) 47

48 Notion d énergie de collision Relation entre énergie interne et énergie au centre de masse Energie de Collision (E lab ) Energie au centre de masse (E CM ) Energie interne (E int ) E int E CM Basse énergie de collision Haute énergie de collision 48

49 Notion d énergie de collision Processus majeurs obtenus par collisions multiples de basse énergie Energie interne P + ** P + * F 1 + * F 3 + P + F 1 + F 2 + Nombre de collisions S + L accumulation d énergie interne par des collisions successives de basse énergie est caractéristique des systèmes quadripolaires 49

50 Notion d énergie de collision Appareils quadripolaires: Basse énergie de collision Collisions multiples Efficacité de collision élevée Bonne transmission des fragments Spectres MS/MS pas toujours reproductibles (sauf précautions) Rendement et nature des fragmentations peuvent être optimisés Dépendance possible au mode de préparation des ions précurseurs Appareils TOF-TOF et magnétiques: Haute énergie de collision Peu de collisions (1 à 4) Faible section efficace de collision Spectres MS/MS reproductibles Peu de possibilités d amélioration du rendement de fragmentation Spectres MS/MS généralement peu dépendants du mode d ionisation 5

51 Spectromètre tandem Spectromètre conventionnel Source d ions Analyseur Détecteur Spectromètre «tandem» Source d ions Analyseur 1 (MS 1) Cellule de collision Analyseur 2 (MS 2) Détecteur Espace Temps 51

52 Collision de basse énergie Collision à l interface d une source electrospray Spectromètres tandem de basse énergie: Triples quadripôles Tandem quadripôle-tof Piège à ions (ion-trap) Orbitrap 52

53 Principales expériences MS/MS sur un triple quadripôle [ion précurseur] +/- [ions fragments] +/- + neutres Source d ions Q1 Cellule de collision q2 Q3 Détecteur m/z fixe Spectre d ions produits (ou d ions fils) m/z fixe Spectre d ions précurseurs (ou d ions parents) Spectre de perte de neutre m/z fixe m/z fixe Sélection d une réaction (SRM, MRM) 53

54 Exemple d utilisation d un triple quadripôle RT: Relative Abundance TAG Sterols PE PI PC LPC APPI Time (min) NL: 7.97E8 TIC MS 91126_8 _ RT: Relative Abundance FFA PE Time (min) PI PS LPE PC LPC APPI - Séparation des lipides par classe Utilisation de la photoionisation à pression atmosphérique (APPI) NL: 2.71E8 TIC MS 91126_11 _

55 Détection spécifique de certains lipides R 1 O O R 2 O HO O P O O X O Famille Tête polaire X Mode d ionisation Mode de balayage PC ESI + PE ESI + PS ESI + HO O OH PI ESI - PG ESI - OH PA H ESI - N + NH 2 - O OH NH 3 + OH OH OH Précurseurs de 184 Perte de neutre 141 Perte de neutre 185 Précurseurs de 241 Précurseurs de 153 Précurseurs de 153 7

56 RT: Détection spécifique de certains lipides Relative Abundance PC Précurseurs de Time (min) NL: 3.46E7 TIC MS 9623_19 RT: Relative Abundance PE Perte de neutre Time (min) NL: 6.82E6 TIC MS 971_6 RT: SM: 7G Relative Abundance PS Perte de neutre Time (min) NL: 8.25E5 TIC MS 91118_6 RT: SM: 7G Relative Abundance PI Précurseurs de Time (min) NL: 3.3E5 TIC MS 1312 Séparation des lipides par longueur de chaîne Utilisation de l ElectroSpray (ESI) 8

57 Détection spécifique de certains lipides RT: SM: 7G Relative Abundance Perte de neutre Time (min) Céramides NL: 2.76E5 TIC MS 976_4 RT: Relative Abundance Précurseurs de Time (min) Sphingomyélines NL: 4.87E6 TIC MS 971_11 O O R OH NH OH R OH NH O O P O - O N + Séparation des lipides par longueur de chaîne Utilisation de l ElectroSpray (ESI) 9

58 OH Détection spécifique de certains lipides: sulfatides RT: Relative Abundance RT: 1.19 RT: 1.46 [M-H] - 97 RT: [M-H] - 54 RT: RT: 1.75 RT: 2.6 RT: RT: 2.42 C16 ST C18 ST C2 ST C22 ST C24:1 ST C24 ST Time (min) Relative Abundance RT: 1.7 RT: 1.98 RT: 1.97 RT: 2.35 RT: 2.74 C18-OH ST C2-OH ST C22-OH ST C24:1-OH ST C24-OH ST C26-OH ST Time (min) O R NH O OH O S O OH O O OH O - 1

59 Elucidation structurale de l ion à m/z : spectre d ions fils PE 38:4 7 combinaisons de chaînes 1 x R 1 O O HO O P O O NH R 2 O Relative Abundance O [M+H-R 2 CH=C=O] + 2:4 [M+H-R 1 CH=C=O] : m/z 14

60 Triples quadripôles: avantages et inconvénients Avantages: Pas de hautes tensions dans la source Haute vitesse de balayage Bonne transmission Bonne efficacité de la collision (confinement dans q2 en mode «RF-only») Inversion des modes positifs et négatifs possible sans ré-étalonnage Diverses expériences possibles simultanément (en fait en alternance rapide) L énergie de collision est modifiable sans affecter les valeurs de m/z : optimisation des ions diagnostics Sélection des fragments possible ainsi que celle des précurseurs: mode MRM très efficace et spécifique: appareil idéal pour les mesures quantitatives. Inconvénients Résolution seulement unitaire Spectres parfois peu reproductibles Basse énergie de collision 6

61 Spectromètre tandem quadripôle-tof Ions fragments Ion parent 61

62 Effet de l énergie de collision sur les spectres CID enregistrés avec un Q-TOF Leucine enképhaline [M+H] + m/z= 556,27 HO YGGFL b3 a4 b4 Sensibilité des voies de fragmentation de la leucine enképhaline à la quantité d énergie interne de l ion précurseur [M+H] +. O O Fragments : a 4 m/z 397.2, b 4 m/z 425.2, H 2N H N N H H N N H COOH b 3 m/z 278.1, y 2 m/z O O Energies d activation : y2 a 4 > b 4, b 3 > y 2 Niveau d excitation de l ion précurseur Les rapports d intensité ( b 3 /y 2 ) et (a 4 /b 4 ) reflètent la quantité d énergie interne de l ion précurseur. Le rapport ( b 3 /y 2 ) permet de limiter les effets optiques et de détection liés à la masse ( ions séparés seulement de 1 uma) 62

63 Effet de l énergie de collision sur les spectres CID enregistrés avec un Q-TOF Leucine enképhaline [M+H] + m/z= 556,27 Pour E Lab < 6 ev, distribution de fragments sur l ensemble de la gamme de masse. Pour E Lab > 6 ev, On observe uniquement des fragments de basse masse 63

64 Effet de l énergie de collision sur les spectres CID enregistrés avec un Q-TOF Abondance relative : I F+ / I Fi+ Ions produits a 4, b 4 : Evolution des abondances relatives des ions a 4, b 4 et du rapport d intensité a 4 /b 4, en fonction de l énergie de collision (Technique d ionisation : Thermospray) Pour E Lab < 2 ev: La formation de l ion b 4 est favorisée. Pour E Lab > 2 ev: La formation de l ion a 4 est favorisée. 64

65 EC= V Maltose (M+Na) + APPI a=3, e-4, t=8, e+1 1,15e4 365,294 1,1e4 1,5e4 1,e4 95, 9, 85, 8, 75, 7, 65, 6, 55, 5, 45, 4, 35, 3, 25, 2, 5,, 5, m/z,amu 65,

66 EC= 1V Maltose (M+Na) + APPI a=3, e-4, t=8, e+1 3,7e4 3,6e4 365,269 3,4e4 3,2e4 3,e4 2,8e4 2,6e4 2,4e4 2,2e4 2,e4 1,8e4 1,6e4 1,4e4 1,2e4 1,e4 8, 6, 4, 2,, m/z,amu, 66

67 2,6e4 2,7e4 EC= 2V Maltose (M+Na) + APPI a=3, e-4, t=8, e+1 365,278 2,5e4 2,4e4 2,3e4 2,2e4 2,1e4 2,e4 1,9e4 1,8e4 1,7e4 1,6e4 1,5e4 1,4e4 1,3e4 1,2e4 1,1e4 1,e4 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, 35, , ,1936 m/z,amu 67,

68 EC= 3V Maltose (M+Na) + APPI a=3, e-4, t=8, e+1 365, , , , ,814 5,, m/z,amu ,129 6

69 8 822 EC= 4V Maltose (M+Na) + APPI a=3, e-4, t=8, e+1 365, , , , , ,11 245,1417 m/z,amu , ,184

70 EC= 5V Maltose (M+Na) + APPI a=3, e-4, t=8, e , , , , , , m/z,amu 7

71 Spectromètres Q-TOF: avantages et inconvénients Avantages: Ce sont les avantages liés à l utilisation d un quadripôle comme MS1 (voir plus haut) Ce sont les avantages liés à l utilisation d un TOF comme MS2: Haute sensibilité Haute résolution possible en mode MS (Q1 est «transparent») ou en MS/MS Inconvénients Par rapport au triple quadripôle, les spectromètres Q-TOF ne permettent pas la sélection d ions fragments (donc l enregistrement de spectres d ions précurseurs ou de perte de neutre) mais... des schémas analytiques astucieux permettent dans certains cas de pallier cet inconvénient... 71

72 Pièges à ions: MS n 72

73 Exemple d application de la MS n à l étude de métabolites d un polluant: Le Bisphenol A (thanks to Laurent Debrauwer) HO OH 73

74 Profils métaboliques du Bisphénol A chez la souris gestante 6 GlcA-BPA-OH GlcA-BPA Urine 3 H-dpm 4 2 GlcA-BPA-Glc 22c 22d F GlcA DH-BPA HO 3 S-BPA + HO-BPA BPA Tube digestif 3 H-dpm GlcA-BPA-OH GlcA-BPA 22a 22b F GlcA DH-BPA BPA GlcA-BPA BPA Foetus 3 H dpm 4 2 F time (min) 74

75 Relative abundance Relative abundance Relative abundance MS m/z MS m/z MS 3 (66-385) 157 Métabolite F : Spectres en ESI négatif m/z HO m/z 227 CH 3 C CH 3 m/z 385 O COOH O CH OH 2 OH O O OH OH OH H C NH 3 C O 75

76 Métabolite F : Spectres en ESI positif Relative abundance Relative abundance BPA MH m/z 24 MS MS GlcA BPA MNa m/z Relative abundance Relative abundance m/z 6 MS 3 (68-24) MS 4 ( ) CH 2 CO 168 -H 2 O -H 2 O m/z

77 Métabolite F : Spectres en ESI positif Relative abundance Relative abundance HO CH 3 C CH BPA O O m/z 24 MS MS GlcA BPA COOH OH O OH H 3 C C MH + O MNa m/z O m/z 38 CH 2 OH OH OH NH Relative abundance Relative abundance m/z 24 - H 2 O m/z CH 2 =O m/z m/z m/z 6 MS 3 (68-24) MS 4 ( ) CH 2 CO 168 -H 2 O -H 2 O m/z

78 Basse énergie de collision dans une trappe linéaire: LTQ-Orbitrap 78

79 Basse énergie de collision dans une trappe linéaire: LTQ-Orbitrap Energie de collision Influence de l énergie de collision: Amplitude de l impulsion d excitation, Collision avec des molécules d hélium (temps d activation constant) Leucine enképhaline [M+H] + m/z= 556,27 b 4 a 4 EC= 2 % a 4 EC= 6 % b 4 b 3 y 2 a 5 [M-H 2 O+H] + b [M-H 3 2 O+H] + y 2 a b 5 2 CID Leucine enképhaline, m/z= 556 Energies de collision 2 et 6 % pour un temps d activation de 3 ms. Comme attendu les rapports a4/b4 s inversent et l abondance de b3 augmente au regard de celle de y2: résultat analogue à ceux que l on obtient sur des TQ ou des Q-TOF 21 79

80 Basse énergie de collision dans une trappe linéaire: LTQ-Orbitrap Influence de l énergie de collision Leucine enképhaline [M+H] + m/z= 556,27 Evolution des rapports d intensité (a4/b4), (b3/y2) en fonction de l énergie de collision pour des temps d activation de 3 et 9 ms. Les rapports d intensité sont différents pour des temps d activation de 3 et 9 ms. 8

81 Basse énergie de collision dans une trappe linéaire: LTQ-Orbitrap Influence du temps d activation (énergie de collision constante) Leucine enképhaline [M+H] + m/z= 556,27 T: 3 ms T: 5 ms CID Leucine enképhaline, m/z= 556, Energie de collision 2 %,Temps d activation de 3 et 5 ms. L ion précurseur, majoritaire pour un temps d activation de 3 ms est entièrement dissocié à 5 ms. Les rapports d intensité des ions a 4 /b 4 et b 3 /y 2 sont inversés pour les deux temps d activation

82 Basse énergie de collision dans une trappe linéaire: LTQ-Orbitrap Influence du temps d activation (énergie de collision constante: 2 %) L allongement de la durée d activation favorise les processus de plus faible énergie! L allongement de la durée d activation favorise les processus dont la constante de vitesse est la plus faible 82

83 Pièges à ions: avantages et inconvénients Avantages: Appareils très sensibles Résolution unitaire en sélection d ions Possibilité de MS n Possibilité de réactions induites par collision Inconvénients Seul le mode descendant est permis (spectre d ions produits) Présence fréquente de pics artéfactuels Nombre d ions limité (problème de charge d espace, moins grave avec les trappes linéaires) Basse énergie de collision Gamme de masse limitée en MS/MS (perte de la partie inférieure du spectre) sauf modalités de balayage adaptées 83

84 LTQ Orbitrap TM Thermo Electron Corporation, Bremen, Germany 84

85 LTQ Orbitrap Finnigan LTQ Linear Ion Trap API Ion source Linear Ion Trap C-Trap Differential pumping Orbitrap Differential pumping Inventor: Dr. Alexander Makarov, Thermo Electron (Bremen) 85

86 LTQ Orbitrap: principe de fonctionnement 1. Les ions sont stockés dans la trappe linéaire 2.. Ils sont éjectés dans l axe 3.. Et piégés dans la C-Trap 4.. Ils sont regroupés en en petits paquets et injectés dans l Orbitrap 5.. Où ils sont piégés par un champ électrostatique, et tournent autour de l électrode centrale en subissant des oscillations axiales L oscillation des ions produit un courant image induit entre les deux moitiés de l orbitrap Le courant image (alternatif) est amplifié Les ions de masse donnée fournissent une seule longueur d onde/fréquence 86

87 Fréquences et masses La fréquence d oscillation axiale correspond à: où ω = fréquence d oscillation k = constante instrumentale m/z = ω = k m / z La somme des différents ions présents dans l orbitrap génère un signal complexe (superposé) dont les fréquences sont mesurées par transformée de Fourier 87

88 Performances Résolution > 6, à m/z 4 at 1 sec cycle Résolution maximale > 1, (FWHM) Exactitude < 5 ppm calibration externe Exactitude < 2 ppm calibration interne Domaine de masse 5 2,; 2 4, Débit 3 spectres haute résolution/seconde ou 4 spectres/seconde en parallèle (1 HR Orbitrap + 3 LR LTQ MS/MS scans) 88

89 Mesure de masse exacte M3 metabolite of Loperamide Orbitrap Loperamide_T15_MS3 # 34 RT: 4.91 AV: 1 NL: 8.98E7 F: FTMS + p ESI Full ms [ ] Relative Abundance C 28 O 2 N 2 ClH 31,.23 s/scan, 75 RP 1.7 ppm e5 charges m/z loperamide_t15_ms3_it_2e3_ms2 # 145 RT: 5.5 AV: 1 NL: 9.2E5 F: ITMS + p ESI Full ms [ ] LTQ Relative Abundance m/z 89

90 Mesure de masse exacte calculated R= 82, measured +.7 ppm 9

Thermo Scientific Training Courses. La clé de la réussite pour votre laboratoire. Catalogue Formations 2015 France

Thermo Scientific Training Courses. La clé de la réussite pour votre laboratoire. Catalogue Formations 2015 France Thermo Scientific Training Courses La clé de la réussite pour votre laboratoire Catalogue Formations 2015 France Investissez dans le développement des compétences de votre équipe Votre personnel est le

Plus en détail

Thermo Scientific Training Courses. La clé de la réussite pour votre laboratoire. Catalogue Formations 2015 Suisse

Thermo Scientific Training Courses. La clé de la réussite pour votre laboratoire. Catalogue Formations 2015 Suisse Thermo Scientific Training Courses La clé de la réussite pour votre laboratoire Catalogue Formations 2015 Suisse Investissez dans le développement des compétences de votre équipe Votre personnel est le

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène

SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène SECTEUR 4 - Métiers de la santé et de l hygiène A lire attentivement par les candidats Sujet à traiter par tous les candidats inscrit au BEP Les candidats répondront sur la copie. Les annexes éventuelles

Plus en détail

Mass Spec/tacular. performance, productivité et fiabilité. Systèmes CPL/SM Agilent série 6000. Our measure is your success.

Mass Spec/tacular. performance, productivité et fiabilité. Systèmes CPL/SM Agilent série 6000. Our measure is your success. Systèmes CPL/SM Agilent série 6000 Mass Spec/tacular performance, productivité et fiabilité. Our measure is your success. products applications software services Une «spectacular» lignée CPL/SM Si vous

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie ompléments - hapitre 5 Spectroscopie Spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN 13 ) Tandis que la spectroscopie RMN 1 H fournit des données sur la disposition des atomes d'hydrogène dans une

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007

Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 SENTINELLE. (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) Réf. : ANR-07-PCO2-007 Monitoring de surface de sites de stockage de CO 2 (Pilote CO2 de TOTAL Lacq-Rousse, France) SENTINELLE Réf. : ANR-07-PCO2-007 Ph. de DONATO (INPL-CNRS) (Coordonnateur) PARTENAIRES Durée : 3 ans + 7 mois

Plus en détail

GAMME UviLine 9100 & 9400

GAMME UviLine 9100 & 9400 Agro-alimentaire/Biotechnologie/Enseignement/Recherche/Santé/Industrie GAMME UviLine 9100 & 9400 Spectrophotomètres UV & Visible Une combinaison intelligente d innovations n Excellente précision de mesure

Plus en détail

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier

Procédés plasmas à faisceau d ions. P.Y. Tessier Procédés plasmas à faisceau d ions P.Y. Tessier Institut des Matériaux Jean Rouxel, CNRS Groupe des plasmas et des couches minces Université de Nantes Plan Introduction Gravure par faisceau d ions Dépôt

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

(51) Int Cl.: B23P 19/00 (2006.01) B23P 19/04 (2006.01) F01L 1/053 (2006.01)

(51) Int Cl.: B23P 19/00 (2006.01) B23P 19/04 (2006.01) F01L 1/053 (2006.01) (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 1 886 760 A1 (43) Date de publication: 13.02.2008 Bulletin 2008/07 (21) Numéro de dépôt: 0711197.6 (1) Int Cl.: B23P 19/00 (2006.01) B23P 19/04 (2006.01) F01L

Plus en détail

Réfrigérateurs et congélateurs de laboratoire

Réfrigérateurs et congélateurs de laboratoire Réfrigérateurs et congélateurs de laboratoire Réfrigérateurs de laboratoire (+1 / +8 C) Congélateurs de laboratoire ( 18 / 22 C) Congélateurs plasma ( 30 / 35 C) Réfrigérateurs pour banques de sang (+4

Plus en détail

Comment déterminer la structure des molécules organiques?

Comment déterminer la structure des molécules organiques? Comment déterminer la structure des molécules organiques? Quelques notions de Résonance Magnétique Nucléaire RMN du «proton» 1 H et d infrarouge IR. En accompagnement de la vidéo disponible sur le site

Plus en détail

UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis

UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis Enseignement Agro-alimentaire Sciences Chimie Recherche Laboratoires de référence UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis Accédez aux meilleures performances grâce à des spécificités optiques supérieures

Plus en détail

RESULTATS FOURNITURE DE GAZ MEDICAUX, GAZ DE LABORATOIRE ET GAZ INDUSTRIELS : BOUTEILLES et CENTRALES DE PRODUCTION

RESULTATS FOURNITURE DE GAZ MEDICAUX, GAZ DE LABORATOIRE ET GAZ INDUSTRIELS : BOUTEILLES et CENTRALES DE PRODUCTION Lot Sslot LIBELLE PU HT euros Fluides médicaux avec AMM AIR PRODUCTS Mélange Oxygène 0% + protoxyde d'azote 0% conditionné en bouteille avec et sans manodétendeur intégré - tous types de bouteille et toutes

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01)

(51) Int Cl.: H04L 29/06 (2006.01) G06F 21/55 (2013.01) (19) TEPZZ 8 8 4_A_T (11) EP 2 838 241 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 18.02.1 Bulletin 1/08 (1) Int Cl.: H04L 29/06 (06.01) G06F 21/ (13.01) (21) Numéro de dépôt: 141781.4

Plus en détail

Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X!

Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X! Théorie des multiplets! appliquée à! la spectroscopie d ʼabsorption X! Marie-Anne Arrio, Amélie Juhin! Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés, Paris! 1! Rappel : défini-on des seuils

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

M2 20.00% 6.09 UN 20.00% 13.40 M 20.00% 10.11 M 20.00% 31.69 M 20.00% 21.79 M2 20.00% 95.51 UN 20.00% 222.62 UN 20.00% 292.91 UN 20.00% 444.

M2 20.00% 6.09 UN 20.00% 13.40 M 20.00% 10.11 M 20.00% 31.69 M 20.00% 21.79 M2 20.00% 95.51 UN 20.00% 222.62 UN 20.00% 292.91 UN 20.00% 444. ou n identification fiscal pays hors CEE Aménagement de stand l Décoration DS01 Fourniture et pose de moquette type tapis aiguilleté (norme M3) M2 20.00% 6.09 DS02 Pose de tenture murale norme M1 M2 20.00%

Plus en détail

GAMME UVILINE 9100 & 9400

GAMME UVILINE 9100 & 9400 GAMME UVILINE 9100 & 9400 SPECTROPHOTOMÈTRES UV & VISIBLE NOUVEAU Sipper avec effet peltier Une combinaison intelligente d innovations EXCELLENTE PRÉCISION DE MESURE GRÂCE À UNE OPTIQUE HAUT DE GAMME Gain

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur

Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur PROJET JANUS Jeunes en Apprentissage pour la réalisation de Nanosatellites au sein des Universités et des écoles de l enseignement Supérieur Contact : alain.gaboriaud@cnes.fr OBJECTIFS Satellites Etudiants

Plus en détail

Protéomique Séance 1 Introduction aux données de protéomique et aux outils de recherche

Protéomique Séance 1 Introduction aux données de protéomique et aux outils de recherche Protéomique Séance 1 Introduction aux données de protéomique et aux outils de recherche Mathieu Courcelles BCM2003 26 Mars 2009 BCM2003-H09 Protéomique Démonstrateur: Mathieu Courcelles Questions? Via

Plus en détail

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse. www.oui-biomasse.info 1 26.06.2015 Umweltauswirkungen durch Biomassenutzung Etude d impact de l utilisation de la biomasse sur l environnement 26.Juni 2015 / 26 juin 2015 Akademiehotel Karlsruhe Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Programme consultant expert (PCE)

Programme consultant expert (PCE) Programme consultant expert (PCE) Bénéficiez par le biais du PCE de l expertise d un consultant sénior et/ou d un jeune chercheur expérimenté Ce programme s adresse aux entreprises de la filière chimie

Plus en détail

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol.

LES ESCALIERS. Du niveau du rez-de-chaussée à celui de l'étage ou à celui du sous-sol. LES ESCALIERS I. DÉF I NIT I O N Un escalier est un ouvrage constitué d'une suite de marches et de paliers permettant de passer à pied d'un niveau à un autre. Ses caractéristiques dimensionnelles sont

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

chromatographie en phase liquide.

chromatographie en phase liquide. C'est la dernière révolution en chromatographie en phase liquide. Et vous êtes au cœur de cette révolution. Our measure is your success. products applications soft ware services Les nouvelles solutions

Plus en détail

Présentation des outils du laboratoire: les techniques chromatographiques

Présentation des outils du laboratoire: les techniques chromatographiques Présentation des outils du laboratoire: les techniques chromatographiques hi CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE HAUTE PERFORMANCE (HPLC) & CHROMATOGRAPHIE EN PHASE GAZEUSE (GC) Emeline Houël 04/06/2007 RAPPELS THEORIQUES

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques

MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques MYCOTOXINES : changements règlementaires et analytiques E. MARENGUE ( LDA22 ) et S. HULOT ( IDAC ) PLAN 1) La problématique 2) Les évolutions règlementaires 3) L échantillonnage : étape clé 4) Les techniques

Plus en détail

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007

Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Projet SENTINELLE Appel àprojets «CO 2»Déc. 2007 Philippe de DONATO Université de Lorraine/CNRS Co-auteurs: C. PRINET, B. GARCIA, H. LUCAS, Z. POKRYSZKA, S. LAFORTUNE, P. FLAMANT, F. GIBERT, D. EDOUART,

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Examen de fin d apprentissage Télématicien / Télématicienne

Examen de fin d apprentissage Télématicien / Télématicienne Série 2006 Examen de fin d apprentissage Télématicien / Télématicienne Connaissances professionnelles écrites Connaissance des schémas Nom, Prénom Numéro du candidat Date........ Temps Auxiliaires Notation

Plus en détail

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle 5.1 Classification Déterminer à quelle catégorie (sphérique, symétrique, asymétrique) appartiennent ces molécules : a) CH 4, b) CH 3 F, c) CH 3 D, d) SF 6, e) HCN,

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables Solutions laboratoires Solutions pour les laboratoires Tampons ph Étalons de conductivité Solutions de mesure redox et O 2 dissous Solutions de mesure ISE Solutions de maintenance Solutions pour le calibrage

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Metrohm. ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781. Un nouveau concept qui fait référence. Analyse des ions

Metrohm. ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781. Un nouveau concept qui fait référence. Analyse des ions Metrohm Analyse des ions ph-mètre 780 ph-/ionomètre 781 Un nouveau concept qui fait référence Des fonctions multiples faciles à utiliser Le ph-mètre 780 et le ph-/ionomètre 781 associent la qualité Metrohm

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

Les réactions ion neutre dans la base de

Les réactions ion neutre dans la base de 1eratelierdugroupederéflexionsurlesbasesdedonnées chimiquespourlemilieuinterstellaire Lesréactionsion neutredanslabasede donnéesosu:r1++r2 P1++P2 NathalieCarrasco,PascalPernot ChristianAlcaraz,RolandThissen,OdileDutuit

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Molécules et Liaison chimique

Molécules et Liaison chimique Molécules et liaison chimique Molécules et Liaison chimique La liaison dans La liaison dans Le point de vue classique: l approche l de deux atomes d hydrogd hydrogènes R -0,9-1 0 0,5 1 1,5,5 3 3,5 4 R

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

I ntroduction. Coffrets pour la régulation de la température et de l hygrométrie. Caractéristiques et avantages

I ntroduction. Coffrets pour la régulation de la température et de l hygrométrie. Caractéristiques et avantages Catalogue Réfrigération Section Notice technique JC-TH230-1xM Edition 060212 Coffrets pour la régulation de la température et de l hygrométrie I ntroduction Conçu pour faciliter le travail de l installateur,

Plus en détail

EP 2 063 325 A2 (19) (11) EP 2 063 325 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.05.2009 Bulletin 2009/22

EP 2 063 325 A2 (19) (11) EP 2 063 325 A2 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 27.05.2009 Bulletin 2009/22 (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 2 063 325 A2 (43) Date de publication: 27.05.2009 Bulletin 2009/22 (51) Int Cl.: G04B 17/06 (2006.01) G04B 17/34 (2006.01) (21) Numéro de dépôt: 08167317.0

Plus en détail

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I) Collaboration: - Laboratoire de Radiotoxicologie et Oncologie (L. Sabatier) CEA, DSV - Laboratoire de Génotoxicité et Modulation de l Expression

Plus en détail

La plate-forme Caractérisation CIM PACA

La plate-forme Caractérisation CIM PACA La plate-forme Caractérisation CIM PACA Un partenaire de choix pour la caractérisation chimique de vos matériaux Partenaires: Qui sommes-nous? La plate-forme Caractérisation CIM PACA est une association

Plus en détail

MASSE, VOLUME ET QUANTITE DE MATIERE

MASSE, VOLUME ET QUANTITE DE MATIERE MASSE, OLUME ET QUANTITE DE MATIERE Exercices du Livre Microega Hatier (004 Correction L acide sulfurique 1. Calculons la asse olaire de l acide sulfurique : M(H SO 4 xm(h + M(S + 4xM(O M(H SO 4 x1,00

Plus en détail

C3. Produire de l électricité

C3. Produire de l électricité C3. Produire de l électricité a. Electricité : définition et génération i. Définition La matière est constituée d. Au centre de l atome, se trouve un noyau constitué de charges positives (.) et neutres

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Le ph, c est c pas compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc. Conseiller en serriculture Des réponses r aux questions C est quoi et pourquoi c est c important? Conséquences d un d débalancementd? Comment

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche

La gravure. *lagravureparvoiehumide *lagravuresèche La gravure Après avoir réalisé l étape de masquage par lithographie, il est alors possible d effectuer l étape de gravure. L étape de gravure consiste à éliminer toutes les zones non protégées par la résine

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire - Notre Galaxie - Amas stellaires - Milieu interstellaire - Où sommes-nous? - Types de galaxies - Interactions entre galaxies Notre Galaxie

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES LA EURE DE AE POUR LA DÉTERINATION DE PÉRIODE RADIOACTIVE CEA ACLAY, DEN/DAN/DPC ervice d Études Analytiques et de Réactivité des urfaces Laboratoire de développement Analytique Nucléaire Isotopique et

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

(Page de garde) ~ I ~

(Page de garde) ~ I ~ (Page de garde) ~ I ~ En préambule à ce mémoire, je souhaite adresser mes remerciements les plus sincères aux personnes qui m'ont apporté leur aide et qui ont contribué à l'élaboration de ce mémoire. Je

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

facilitez-vous la vie avec Ray Technologie avancée pour le Confort

facilitez-vous la vie avec Ray Technologie avancée pour le Confort Dose réduite - Scan ultra-rapide - Tube x-ray pulsé - Plusieurs modes de balayage partielles 3 détecteurs exclusifs - Procédure fiable - Aucun risque de dommage - Longue durée de vie Mise à niveau facile

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

Les isomères des molécules organiques

Les isomères des molécules organiques Les isomères des molécules organiques René CAHAY, Jacques FURNÉMONT I.- INTRODUCTION Le terme isomérie tire son origine du grec ίσος (isos = identique) et µερος (meros = partie). Le phénomène d isomérie

Plus en détail

EP 2 339 758 A1 (19) (11) EP 2 339 758 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26

EP 2 339 758 A1 (19) (11) EP 2 339 758 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26 (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 2 339 758 A1 (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26 (21) Numéro de dépôt: 09179459.4 (51) Int Cl.: H04B 1/69 (2011.01) H03K 5/08 (2006.01) H03K

Plus en détail

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS ACIDES BASES «Je ne crois pas que l on me conteste que l acide n ait des pointes Il ne faut que le goûter pour tomber dans ce sentiment car il fait des picotements sur la langue.» Notion d activité et

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

Décharge électrostatique

Décharge électrostatique Décharge électrostatique F. Rachidi École Polytechnique Fédérale de Lausanne Groupe Compatibilité Électromagnétique Farhad.Rachidi@epfl.ch http://emcwww.epfl.ch 1 Contenu Génération des charges statiques

Plus en détail

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso.

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014 http://www.udppc.asso. Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie 15/06/2014 http://www.udppc.asso.fr Une entreprise de BTP (Bâtiment et Travaux Publics) déménage

Plus en détail

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage

Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Séquence 5 Réaction chimique par échange de protons et contrôle de la qualité par dosage Problématique La séquence 5, qui comporte deux parties distinctes, mais non indépendantes, traite de la réaction

Plus en détail

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.

TEPZZ 568448A_T EP 2 568 448 A1 (19) (11) EP 2 568 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (51) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006. (19) TEPZZ 68448A_T (11) EP 2 68 448 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (43) Date de publication: 13.03.2013 Bulletin 2013/11 (1) Int Cl.: G07F 7/08 (2006.01) G06K 19/077 (2006.01) (21) Numéro de dépôt:

Plus en détail

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement

Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l environnement A l initiative de François Loos Ministre délégué à l Industrie Page 1 Prix Pierre Potier L innovation en chimie au bénéfice de l

Plus en détail