Algèbre. Loi interne. Loi et relation. Propriétés des lois internes (1/3) Propriétés des lois internes (3/3) Propriétés des lois internes (2/3)
|
|
- Marie-Anne Marceau
- il y a 7 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Algèbre L algèbre et la théorie des groupes : Al jabr tiré du titre d un livre d Al Khawarizmi Étude de la résolution des équations algébriques et étude des transformations géométriques. Théorie basée sur la notion d opération Type de structures très utilisées en informatique : arithmétique, arithmétique modulaire (taille des nombres limitée), cryptographie, Bibliographie : Eléments de théorie des groupes, J. Calais, PUF Algèbre fondamentale et Arithmétique, G. Gras & M.N. Gras, Ellipses Loi interne Loi interne : soit E un ensemble non vide. On appelle loi interne sur E une application de E E dans E. On note généralement une loi interne + (ou.) et l image d un couple (x,y) par cette loi est notée x+y (ou x.y) et non +(x,y). L ensemble E doté d une loi interne + est noté (E,+) (et parfois appelé magma). Exemples : - sur N, f(x,y)=x+y est une loi interne, g(x,y)=x y aussi - sur N, f(x,y)=x-y n est pas une loi interne Notes : - un ensemble peut admettre plusieurs lois internes - une loi peut être externe Loi et relation Une loi interne + de E est une relation ternaire R sur E E E et une application (tout couple d'éléments de E a une image unique) : x+y=z (x,y,z) R Une loi externe + de E E dans F est une relation ternaire R sur E E F et une application : x+y=z (x,y,z) R Attention : toute relation ternaire n'est pas une loi, car la loi a un caractère applicatif, c'est-à-dire que tout couple d'éléments de E a une image unique! Propriétés des lois internes (/3) Commutativité : + sur E est commutative ssi pour tout x,y de E, x+y=y+x Associativité : + sur E est associative ssi pour tout x,y,z de E, x+(y+z)=(x+y)+z Distributivité : + sur E est distributive par rapport à sur E ssi pour tout x,y,z de E, x+(y z)=(x+y) (x+z) (distributivité à gauche) et (y z)+x=(y+x) (z+x) (distributivité à droite). Exemples : - dans N, + est commutative, associative mais pas distributive par rapport à (par contre, est commutative, associative et distributive par rapport à +) - dans N, L définie par xly=x+y n est ni commutative ni associative Propriétés des lois internes (/3) Élément neutre : + sur E admet un élément neutre e ssi pour tout x de E, x+e=e+x=x Élément inversible : + sur E admettant un élément neutre e, x de E est dit inversible ssi il existe x de E tel que x+x =x +x=e. x est appelé inverse de x dans (E,+) Propriétés des lois internes (3/3) Théorème : - si un élément neutre existe, il est unique et est son propre inverse - + étant associative, si x E est inversible, son inverse y est unique et y est inversible d inverse x Exemples : - dans N muni de l addition, l élément neutre est. Aucun élément n est inversible - dans Z muni de l addition, l élément neutre est et tout élément est inversible - dans Q muni de la multiplication, l élément neutre est, tout élément est inversible Preuve : - si e et e sont éléments neutres, pour tout x, e+e =e+e =e=e - - si z et y inverses de x, x+y=y+x=e et x+z=z+x=e. + étant associative, y=y+e=y+(x+z)=(y+x)+z=e+z=z - y+x=x+y=e
2 Monoïde - Groupe Monoïde : un ensemble E muni d une opération interne + associative et possédant un élément neutre est un monoïde Exemple : - l ensemble des mots écrits avec un alphabet A muni de l opération interne de concaténation est un monoïde Groupe : un ensemble E muni d une opération interne + associative, possédant un élément neutre et pour laquelle tout élément de E possède un inverse est un groupe Note : - un groupe est un monoïde où tout élément est inversible Exemples : - (N,+) et (Z, ) sont des monoïdes - (Z,+) et (Q*, ) sont des groupes - (Z,-) n'est pas un groupe Groupe additif : Groupe (suite) un groupe doté d une loi interne notée +, nommée addition, et d un élément neutre noté est appelé groupe additif. L inverse d un élément x est noté x et appelé l opposé de x. Groupe multiplicatif un groupe doté d une loi interne notée., nommée multiplication, et d un élément neutre noté est appelé groupe multiplicatif. L inverse d un élément x est noté x - et appelé l inverse de x. Notes : - x = et x n =x.... x n fois - x n.x m =x n+m et (x n ) m = x n.m Groupe (suite de la suite) Note : - un élément (x.x ).x 3 peut être écrit x.x.x 3 du fait de l associativité de. Groupe fini Ordre d un groupe : un groupe est dit fini s il a un nombre fini d éléments. Le cardinal d un groupe fini est appelé ordre du groupe (noté G ou o(g)). Groupe (suite de la suite...) Groupe abélien : un groupe est dit abélien (ou commutatif), si sa loi interne est commutative Exemple : - (N,+) est un groupe abélien Inverse : dans un groupe, l inverse d un élément x.x....x n est x - n.x - n-....x - En effet, rien n'oblige dans la définition d'un groupe à ce que l'opération soit commutative Groupe de permutations (/) Groupe de permutations (/) Groupe de permutations : l ensemble des permutations d un ensemble E (c est-à-dire des bijections de E dans E), noté S E, muni de l opération de composition est un groupe : la composition est interne (la composition de deux permutations est une permutation) et associative la composition admet Id pour élément neutre toute permutation σ a pour inverse σ -, la permutation réciproque qui remet les éléments dans l ordre initial. Pour un ensemble de n éléments, le groupe est noté S n (il est parfois appelé le groupe symétrique S n ). Exemple de la permutation de 3 éléments : transforme (x,y,z) en (x,y,z), transforme (x,y,z) en (x,z,y), transforme (x,y,z) en (z,y,x),. => S 3 = {,,,,, } La composition des permutations n'est pas commutative : par exemple o transforme (a,b,c) en (c,b,a) mais o transforme (a,b,c) en (b,a,c) (a,b,c) (a,c,b) (c,b,a) (a,b,c) (b,c,a) (b,a,c) Les groupes de permutations ne sont donc pas abéliens
3 Table de Cayley Les images des couples d éléments d un groupe fini (G,.) par l opération. peuvent être organisées dans une table. o Table de Cayley du groupe de permutations S 3 Groupe Z/nZ (/3) Congruence : soit n entier positif. Deux éléments x et y de Z sont dit congruents modulo n si x-y=nz où z Z. On note x y (mod n). La relation de congruence est une relation d équivalence. L existence de la division euclidienne dans Z implique que pour tout x de Z et n de N*, il existe p et q tels que x = pn+q. Donc, x est congruent modulo n au reste de sa division par n. La classe d équivalence d un élément x pour la relation «modulo n» est la même que celle de son reste par la division modulo n. Les classes d équivalence sur Z de la relation «modulo n» sont donc celles de,,.., n- Groupe Z/nZ (/3) Z/nZ est l ensemble quotient de Z par la relation «modulo n». Z/nZ = {,,..,n-} où i est la classe d équivalence de i. Exemples : - Z/Z = {, } - Z/3Z = {,, } Proposition : Z/nZ est un groupe abélien pour la loi interne x+y=x+y Preuve : montrons que + est une application (et donc une loi interne). Si x = x et y = y, k Z tel que x x = kn et l Z tel que y y = ln. Donc x + y (x + y) = (k + l)n, donc x + y = x + y. Montrons que + dans Z/nZ est associative. x + (y + z) = x + (y + z) = x + (y + z) = (x + y) + z = (x + y) + z = (x + y) + z Groupe Z/nZ (3/3) Suite de la preuve : l élément neutre de Z/nZ est car x + = x + = x. Tout élément x a pour opposé n-x : x+n x = x+n x = n =. Le groupe ainsi défini est abélien car (Z,+) est abélien : x+y = x+y = y+x = y+x. Arithmétique des ordinateurs : en considérant la représentation des entiers sur 4 octets, soit 3 bits, avec le premier bit qui donne le signe, on a une arithmétique sur le groupe Z/ 3 Z, avec pour chaque nombre, un représentant dans [- 3, 3 -] et le signe. Sous-groupe (/4) Sous-groupe : (G,.) étant un groupe, une partie H de G est un sous-groupe de G si pour tout x,y de H, x.y H et pour tout x de H, x - H. Notes : - la définition d un sous-groupe implique que l élément neutre appartienne au sous-groupe - tout sous-groupe d un groupe G est un groupe pour la loi induite par G - un groupe G contenant plus d un élément (l élément neutre e) a au moins sous-groupes : G et {e} Sous-groupe propre : on appelle sous-groupe propre d un groupe G tout sous-groupe différent de G Sous-groupe (/4) Proposition : les sous-groupes de (Z,+) sont les nz={nx, x Z} Preuve : les nz sont clairement des sous-groupes de G. Montrons que tout sous-groupe de G est de cette forme. Soit G un sous-groupe de Z. Notons a le plus petit des entiers positifs de G. Alors, pour tout n de N, na est dans G. Supposons qu il existe un b dans G, positif et non multiple de a. b est donc encadré par deux multiples de a, na < b < (n+)a. Donc b na G et b na < a, ce qui est contradictoire. Notes : - soit deux entiers positifs a et b. az bz est un sous-groupe de Z, donc il existe un m de N tel que az bz = mz. m = ppcm(a,b) - le pgcd de a et b est le n tel que nz = az+bz={g Z, il existe x az et y bz et g=x+y} 3
4 Sous-groupe (3/4) Sous-groupe (4/4) Exemple : - dans le groupe S 3 des permutations de 3 éléments muni de la composition, {, } est un sous-groupe de S 3 Théorème : si G est un groupe et {H i } i I une famille de sousgroupes de G, alors i I H i est un sous-groupe de G Preuve : posons H = i I H i. Si deux éléments x et y appartiennent à H, ils appartiennent à tous les H i et x.y aussi, donc x.y appartient à H = i I H i. Si x appartient à H, il appartient à tous les H i, et donc x - appartient à tous les H i et donc x - appartient à H. Théorème 3 : si G est un groupe et {Hi}i I une famille de sousgroupes de G totalement ordonnée par l inclusion, alors i I H i est un sous-groupe de G Preuve : posons H = i I H i. Si x, y sont dans H, il existe i et j dans I tels que x H i et y x H j. On a H i H j (ou H j H i ) puisque H est totalement ordonné par. Donc x.y H j (ou H i ) et donc à H et de même x - H. Note : - (Z,+) et (3Z,+) sont des sous-groupes de (Z,+) mais Z 3Z n est pas un sous-groupe (par exemple, +9=). Sous-groupe engendré (/4) Sous-groupe engendré : soit G un groupe et H une partie nonvide de G. Le sous-groupe de G engendré par H, noté <H>, est le plus petit sous-groupe de G contenant H. Proposition 3 : <H> = i I H i où les H i sont les sous-groupes de G contenant H. Preuve : i I H i est un sous-groupe (théorème ), et il contient clairement H. Montrons que c est le plus petit vérifiant cette propriété. S il existe M sous-groupe de G tel que H M i I H i, alors M est un sous-groupe contenant H et i I H i M donc M = i I H i. Sous-groupe engendré (/4) Exemple : - dans le groupe S 3 des permutations de 3 éléments muni de la composition, <>={,, } et <,>=S 3 o Sous-groupe engendré (3/4) Sous-groupe engendré (4/4) Théorème 4 : H étant une partie non vide d un groupe (G,.), <H> = {x....x n ; n N* et x i ou x i - H pour tout i} Preuve : notons S = {x....x n ; n N* et x i ou x i- H pour tout i}. Tout élément de H est dans S donc H S. Montrons que S est un sous-groupe de G. Pour tout élément x....x n de S, x n -....x - est dans S par construction. Pour tout couple (x,y) d éléments de S, x.y est aussi dans S par construction. Donc S est un sous-groupe de G et il contient H, donc <H> S. De plus, tout sous-groupe de G contenant H contient nécessairement les éléments de S, donc S <H> et donc S=<H>. Partie génératrice : si une partie H d un groupe G est telle que <H>=G, H est dite partie génératrice de G (on dit aussi que H engendre G). Exemple : - <,>=S 3 donc {,} est une partie génératrice de S 3 Groupe monogène : si il existe dans un groupe G un élément x tel que <x>=g, G est dit monogène (on note <x> plutôt que <{x}>). Exemple : - Z, pour l addition, est un groupe monogène car <>=Z 4
5 Ordre d un élément Groupe cyclique : un groupe monogène fini est dit cyclique Ordre d un élément : l ordre d un élément d un groupe G est le cardinal du sous-groupe qu il engendre dans G. Cet ordre peut être infini. Sous-groupes et treillis Treillis de sous-groupes : l ensemble des sous-groupes d un groupe G forme un treillis pour l inclusion. Pour H et H sousgroupes, H H = H? H et H H = <H?, H>. L élément minimal de ce treillis est {e} et l élément maximal le groupe G lui-même. Exemples : - dans tout groupe, l élément neutre est le seul élément d ordre - dans (Z,+), tout élément est d ordre infini sauf - dans S 3,, et sont d ordre, et sont d ordre 3 <H,H > H H H H <, > <, > <, > < > < > < > < > Morphisme de groupes (/4) Morphisme de groupe : soit (G,.) et (H,+) deux groupes. Une application f : G H est un morphisme si f(a.b) = f(a)+f(b) pour tout a et b de G. Noyau : le noyau d un morphisme f: G H, noté Ker(f) est l ensemble {x G, f(x)=e} où e est l élément neutre de H. Image : l image d un morphisme f: G H, noté Img(f) est l ensemble {y H, x G tel que f(x)=y} Automorphisme : un automorphisme est un isomorphisme d un groupe dans lui-même Morphisme de groupes (/4) Propriétés d un morphisme de groupe f : (G,.) (H,+). si e est l élément neutre de G et e celui de H, f(e)=e. f(x - )=-(f(x)) 3. Ker(f) est un sous-groupe de G et Im(f) est un sous-groupe de H 4. l image d un sous-groupe de G par f est un sous-groupe de H Preuve : soit G sous-groupe de G et H = f(g ). Soit x et y dans G, alors f(x)+f(y)=f(x.y). x.y G car G est un sousgroupe donc f(x.y) H. Si x G, x - G et f(x - )=-(f(x)) appartient à H. Donc H est bien un sous-groupe de H. Morphisme de groupes (3/4) 5. f surjective Im(f)=H Preuve : immédiate d après la définition de la surjectivité 6. f injective Ker(f)={e} Preuve : si f injective et x Ker(f). Alors f(x)=e =f(e) donc x=e et donc Ker(f)={e} si Ker(f)={e} et x et x dans G tels que f(x)=f(x ). Alors e =-f(x)+f(x )=f(x - )+f(x )=f(x -. x ) et donc x -. x Ker(f) et x -. x =e donc x =x et donc f est injective 7. si f:g G, g:g G sont des morphismes, fog:g G aussi Morphisme de groupes (4/4) Exemples : - f:z Z/nZ telle que f(x)= x est un morphisme surjectif (surjection canonique). Ker(f)=nZ. - g:h G où H est sous-groupe de G et telle que g(x)=x est un morphisme injectif (injection canonique). Isomorphisme de groupe : un isomorphisme est un morphisme bijectif. Deux groupes sont dits isomorphes s il existe un isomorphisme de l un dans l autre. En particulier, tels groupes finis sont de même ordre. Notes : - si f est un isomorphisme, f - existe et est un isomorphisme - l isomorphie est une relation d équivalence. On peut ainsi considérer les classes d équivalence des groupes isomorphes et ne travailler que sur des représentants de ces classes. 5
6 Isomorphismes Classe modulo un sous-groupe (/3) Exemple : (<, >,o) et (Z/3Z,+) o + Relation d équivalence sur un groupe : soit G un groupe et H un sous-groupe de G, alors la relation R sur G définie par xry x -.y H est une relation d équivalence. On l appelle la relation d équivalence à gauche modulo H. Preuve : - xrx pour tout x (définition d un groupe) - xry entraine x -.y H et donc (x -.y) - H aussi car H est un groupe donc y -.x H et donc yrx - xry et yrz implique x -.y H et y -.z H donc x -.y. y -.z H et donc x -.z H Note : - la relation d équivalence à droite modulo H est définie par xr y x.y - H Classe modulo un sous-groupe (/3) Exemple : - sur Z, la relation d équivalence à gauche modulo Z est xry x+y est multiple de Classes d une relation d équivalence sur un groupe : la classe d un élément a de G pour la relation d équivalence à gauche modulo un sous-groupe H est ah={a.x, x H} Preuve : si ary, a -.y H, donc y=a.(a -.y) ah. Si y ah, y est de la forme a.z avec z H et donc a -.y=z H donc ary Exemple : - pour la relation définie sur Z par Z, la classe à gauche de est Z, celle de est {+x, x Z} Classe modulo un sous-groupe (3/3) Proposition 4 : pour H sous-groupe de G, l application f:h ah définie par f(x)=a.x est une bijection Preuve : f est trivialement surjective. Si a.x=a.y alors a -.a.x = a -.a.y donc x=y donc f est injective. Corollaire (théorème de Lagrange) : pour un groupe fini, l ordre d un sous-groupe divise l ordre du groupe Preuve : soit G un groupe, H un de ses sous-groupes et a un élément de G. H et ah étant en bijection, l ordre de H est égal à celui de ah. Puisque les classes d équivalence de type ah forment une partition de G et qu elles ont toutes H éléments, G = H (le nombre de classes). Sous-groupe distingué (/) Indice d un sous-groupe : l indice d un sous-groupe H d un groupe G, noté [G:H] est le nombre de classes de G modulo H Sous-groupe distingué (ou normal) : H est un sous-groupe distingué de G si c est un sous-groupe stable par conjugaison, c est-à-dire que h H et x G, xhx - H Exemples : - les sous-groupes {e} et G d un groupe G sont distingués - si G est abélien, tous ses sous-groupes sont distingués Propriété 5 : ah = Ha si et seulement si H est distingué Preuve : H distingué équivaut à aha - H pour tout a de G. Sous-groupe distingué (/) Suite de la preuve : pour a G, si ah=ha, a.x Ha donc il existe un y de H tel que a.x = y.a et donc a.x.a - =y.a.a - =y donc a.x.a - appartient à H et H est distingué. Si H est distingué, soit a.x un élément de ah. Alors a.x.a - H, donc a.x.a -.a est dans Ha et donc a.x est dans Ha. De même, si x.a est un élément de Ha, a -.x.a est dans H et donc a.a -.x.a est dans ah et donc x.a est dans ah. Proposition 6 : si H est un sous-groupe distingué de G, alors G/H peut être muni de la loi induite par celle de G : x. y = x.y. G/H est un groupe pour cette loi. Preuve : le neutre de G/H est e. L inverse de x est x -. 6
7 Groupe quotient Note : - les relations d équivalence droite et gauche modulo un sous-groupe distingué sont équivalentes Groupe quotient : étant donnés un groupe G et un sous-groupe distingué H de G, le groupe quotient de G par H, noté G/H, est l'ensemble des classes d équivalence pour la relation d équivalence modulo H. On a bien sur [G:H]= G/H. Exemple : - Z/3Z est le groupe quotient pour la relation xry x-y 3Z donc x-y est multiple de 3 Proposition 4 : G étant un groupe, f un morphisme défini sur G, G/Ker(f) est un groupe pour la loi définie par x. y = x.y Preuve : voir TD Théorème d isomorphisme Théorème d isomorphisme : G étant un groupe et f un morphisme sur G, alors G/Ker(f) est isomorphe à Im(f)=f(G) Preuve : soit g:g/ker(f) Im(f) définie par x f(x). Montrons que g est une application. Si x = x, x.x - Ker(f) donc f(x.x - )=e si on note e l élément neutre de Im(f). Or f(x.x - )=f(x).f(x - )=f(x).f(x ) - donc f(x).f(x ) - = e et f(x)=f(x ) donc g(x)=g(x ). g est donc une application. g est surjective car tout f(x) a au moins un antécédent x dans G/Ker(f). Montrons que g est injective. Si f(x) = f(x ), f(x).f(x ) - =e= f(x.x - ) donc x.x - Ker(f) et donc x = x. f est donc une application injective et surjective donc bijective. Montrons que g est un morphisme. g(x. x ) = g(x.x ) = f(x.x ) = f(x).f(x ) = g(x).g(x ) Groupe opérant sur un ensemble et point fixe Action de groupe : soit G un groupe, E un ensemble. L action de G sur E est définie par l application de G E E telle qu à tout couple (g,x) correspond par cette application g.x et telle que : x E, e.x=x (e étant le neutre de G) et g,g G et x E, g.(g.x)=(g.g ).x Exemples : - un groupe peut agir sur lui-même par l action G G G avec (g,g ) g.g - le groupe des permutations d un ensemble E peut agir sur E par l action Σ E E avec (σ,x) σ(x) Point fixe d une action de groupe : on dit que x E est un point fixe pour l action de G sur E si g.x=x pour tout g de G 7
Structures algébriques
Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe
Plus en détailCours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre
Cours arithmétique et groupes. Licence première année, premier semestre Raphaël Danchin, Rejeb Hadiji, Stéphane Jaffard, Eva Löcherbach, Jacques Printems, Stéphane Seuret Année 2006-2007 2 Table des matières
Plus en détailDe même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que
Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer
Plus en détailProposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.
DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et
Plus en détailGroupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités
Chapitre II Groupe symétrique 1 Définitions et généralités Définition. Soient n et X l ensemble 1,..., n. On appelle permutation de X toute application bijective f : X X. On note S n l ensemble des permutations
Plus en détailPremiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon
Premiers exercices d Algèbre Anne-Marie Simon première version: 17 août 2005 version corrigée et complétée le 12 octobre 2010 ii Table des matières 1 Quelques structures ensemblistes 1 1.0 Ensembles, relations,
Plus en détailLe produit semi-direct
Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.
Plus en détailUNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir. Filière SMA & SMI. Semestre 1. Module : Algèbre 1
UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir Filière SMA & SMI Semestre 1 Module : Algèbre 1 Année universitaire : 011-01 A. Redouani & E. Elqorachi 1 Contenu du Module : Chapitre 1 : Introduction Logique
Plus en détailMathématiques Algèbre et géométrie
Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches Daniel FREDON Myriam MAUMY-BERTRAND Frédéric BERTRAND Mathématiques Algèbre et géométrie en 30 fiches
Plus en détailCours de mathématiques
DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................
Plus en détailRésumé du cours d algèbre 1, 2013-2014. Sandra Rozensztajn. UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr
Résumé du cours d algèbre 1, 2013-2014 Sandra Rozensztajn UMPA, ENS de Lyon, sandra.rozensztajn@ens-lyon.fr CHAPITRE 0 Relations d équivalence et classes d équivalence 1. Relation d équivalence Définition
Plus en détailNotes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables
Notes du cours MTH1101N Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Fausto Errico Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2012 Table des matières
Plus en détailCalcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.
1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le
Plus en détail1 Définition et premières propriétés des congruences
Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon
Plus en détailNotes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables
Notes du cours MTH1101 Calcul I Partie II: fonctions de plusieurs variables Guy Desaulniers Département de mathématiques et de génie industriel École Polytechnique de Montréal Automne 2014 Table des matières
Plus en détailMarc HINDRY. Introduction et présentation. page 2. 1 Le langage mathématique page 4. 2 Ensembles et applications page 8
COURS DE MATHÉMATIQUES PREMIÈRE ANNÉE (L1) UNIVERSITÉ DENIS DIDEROT PARIS 7 Marc HINDRY Introduction et présentation. page 2 1 Le langage mathématique page 4 2 Ensembles et applications page 8 3 Groupes,
Plus en détailUniversité Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications
Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au
Plus en détail3 Approximation de solutions d équations
3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle
Plus en détailIntroduction à l étude des Corps Finis
Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur
Plus en détailQuelques tests de primalité
Quelques tests de primalité J.-M. Couveignes (merci à T. Ezome et R. Lercier) Institut de Mathématiques de Bordeaux & INRIA Bordeaux Sud-Ouest Jean-Marc.Couveignes@u-bordeaux.fr École de printemps C2 Mars
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours
Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****
Plus en détailExercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes
Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)
Plus en détailFormes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions
Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires
Plus en détailCapes 2002 - Première épreuve
Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série
Plus en détailCours Premier semestre
C.Belleudy, D.Gaffé Université de Nice-Sophia Antipolis DEUG Première année SM,MP,MI UECS EEA Électronique Numérique Cours Premier semestre C. Belleudy, D.Gaffé version 3. 2 Électronique Numérique Chapitre
Plus en détailFeuille G1 RAPPEL SUR LES GROUPES
Université Joseph Fourier Licence de Mathématiques Année 2004/2005 Algèbre II Michael Eisermann Feuille G1 RAPPEL SUR LES GROUPES Mode d emploi. Tout énoncé portant un numéro est un exercice, parfois implicite.
Plus en détailVI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE
VI. COMPLÉMENTS SUR LES MODULES, THÉORÈME CHINOIS, FACTEURS INVARIANTS SÉANCES DU 15, 16 ET 22 OCTOBRE 12. Compléments sur les modules 12.1. Théorème de Zorn et conséquences. Soient A un anneau commutatif
Plus en détail8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2
Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R
Plus en détailDéveloppement décimal d un réel
4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce
Plus en détailCalcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach
Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte
Plus en détailExo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.
Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).
Plus en détailEXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)
EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat
Plus en détailExemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions
Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4
Plus en détailLa transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications. Elise Raphael Semestre d automne 2009-2010
La transformée de Fourier sur un groupe fini et quelques-unes de ses applications Elise Raphael Semestre d automne 009-010 1 Contents 1 Transformée de Fourier sur un groupe fini 3 1.1 Dual d un groupe
Plus en détailExercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer
Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy
Plus en détailPolynômes à plusieurs variables. Résultant
Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \
Plus en détailSimulation de variables aléatoires
Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo
Plus en détailLa Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1
La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois
Plus en détailProduit semi-direct. Table des matières. 1 Produit de sous-groupes 2. 2 Produit semi-direct de sous-groupes 3. 3 Produit semi-direct de groupes 4
Produit semi-direct Table des matières 1 Produit de sous-groupes 2 2 Produit semi-direct de sous-groupes 3 3 Produit semi-direct de groupes 4 1 1 Produit de sous-groupes Soient G un groupe et H et K deux
Plus en détailContinuité en un point
DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010
Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =
Plus en détailNOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :
Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1
Plus en détailRappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie
Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie 1 Définition des nombres complexes On définit sur les couples de réels une loi d addition comme suit : (x; y)
Plus en détail3. Conditionnement P (B)
Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte
Plus en détailUn K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E
Exo7 Espaces vectoriels Vidéo partie 1. Espace vectoriel (début Vidéo partie 2. Espace vectoriel (fin Vidéo partie 3. Sous-espace vectoriel (début Vidéo partie 4. Sous-espace vectoriel (milieu Vidéo partie
Plus en détailFonctions de plusieurs variables
Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les
Plus en détailCommun à tous les candidats
EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle
Plus en détailIntégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé
Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.
Plus en détailPour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.
Plus en détailCours 02 : Problème général de la programmation linéaire
Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =
Plus en détail[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 30 avril 2015 Enoncés 1
[http://mpcpgedupuydelomefr] édité le 3 avril 215 Enoncés 1 Exercice 1 [ 265 ] [correction] On note V l ensemble des matrices à coefficients entiers du type a b c d d a b c c d a b b c d a et G l ensemble
Plus en détailLa Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37
La Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37 26. Groupes de Teichmüller profinis (Discrétification et prédiscrétification) Soit π un groupe profini à lacets de type g, ν, T le Ẑ-module
Plus en détailCalcul différentiel sur R n Première partie
Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité
Plus en détailThéorème du point fixe - Théorème de l inversion locale
Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion
Plus en détailMATHEMATIQUES APPLIQUEES Equations aux dérivées partielles Cours et exercices corrigés
MATHEMATIQUES APPLIQUEES Equations aux dérivées partielles Cours et exercices corrigés Département GPI 1ère année Avril 2005 INPT-ENSIACET 118 route de Narbonne 31077 Toulouse cedex 4 Mail : Xuan.Meyer@ensiacet.fr
Plus en détailOptimisation des fonctions de plusieurs variables
Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables
Plus en détailI - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES
I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et
Plus en détailFonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur
Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie
Plus en détailProblème 1 : applications du plan affine
Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées
Plus en détailNombres premiers. Comment reconnaître un nombre premier? Mais...
Introduction Nombres premiers Nombres premiers Rutger Noot IRMA Université de Strasbourg et CNRS Le 19 janvier 2011 IREM Strasbourg Definition Un nombre premier est un entier naturel p > 1 ayant exactement
Plus en détailOM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables
Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.
Plus en détailINF 4420: Sécurité Informatique Cryptographie II
: Cryptographie II José M. Fernandez M-3106 340-4711 poste 5433 Aperçu Crypto II Types de chiffrement Par bloc vs. par flux Symétrique vs. asymétrique Algorithmes symétriques modernes DES AES Masque jetable
Plus en détail2 Division dans l anneau des polynômes à plusieurs variables
MA 2 2011-2012 M2 Algèbre formelle 1 Introduction 1.1 Référence Ideals, varieties and algorithms, D. Cox, J. Little, D. O Shea, Undergraduate texts in Mathematics, Springer 1997. Using algebraic geometry,
Plus en détailCHAPITRE IV. L axiome du choix
CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans
Plus en détailMathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion
Mathématiques appliquées à l'économie et à la Gestion Mr Makrem Ben Jeddou Mme Hababou Hella Université Virtuelle de Tunis 2008 Continuité et dérivation1 1- La continuité Théorème : On considère un intervalle
Plus en détailChapitre VI - Méthodes de factorisation
Université Pierre et Marie Curie Cours de cryptographie MM067-2012/13 Alain Kraus Chapitre VI - Méthodes de factorisation Le problème de la factorisation des grands entiers est a priori très difficile.
Plus en détailMAT 721: Algèbre non commutative. Chapitre I: Algèbres. 1.1 Définitions et exemples
MAT 721: Algèbre non commutative Chapitre I: Algèbres 1.1 Définitions et exemples Dans notre terminologie, un anneau R admet toujours un élément identité 1 R R-module à droite M est toujours unifère, c
Plus en détailTIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES
Bulletin de la SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES Bernard Host & Alejandro Maass Tome 135 Fascicule 3 2007 SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE Publié avec le concours du
Plus en détailDérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.
Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une
Plus en détailRelation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices
Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation
Plus en détailChapitre 2. Matrices
Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce
Plus en détail1/24. I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d un. I expressions arithmétiques. I structures de contrôle (tests, boucles)
1/4 Objectif de ce cours /4 Objectifs de ce cours Introduction au langage C - Cours Girardot/Roelens Septembre 013 Du problème au programme I passer d un problème exprimé en français à la réalisation d
Plus en détailFONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité
Plus en détailProgramme de la classe de première année MPSI
Objectifs Programme de la classe de première année MPSI I - Introduction à l analyse L objectif de cette partie est d amener les étudiants vers des problèmes effectifs d analyse élémentaire, d introduire
Plus en détailCalcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3
Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques
Plus en détailChapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence
Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée
Plus en détailCours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables
Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........
Plus en détail* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable
Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I
Plus en détailExtrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010
MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne
Plus en détailCHAPITRE 10. Jacobien, changement de coordonnées.
CHAPITRE 10 Jacobien, changement de coordonnées ans ce chapitre, nous allons premièrement rappeler la définition du déterminant d une matrice Nous nous limiterons au cas des matrices d ordre 2 2et3 3,
Plus en détailExercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.
14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,
Plus en détail108y= 1 où x et y sont des entiers
Polynésie Juin 202 Série S Exercice Partie A On considère l équation ( ) relatifs E :x y= où x et y sont des entiers Vérifier que le couple ( ;3 ) est solution de cette équation 2 Déterminer l ensemble
Plus en détailCarl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939)
Par Boris Gourévitch "L'univers de Pi" http://go.to/pi314 sai1042@ensai.fr Alors ça, c'est fort... Tranches de vie Autour de Carl-Louis-Ferdinand von Lindemann (1852-1939) est transcendant!!! Carl Louis
Plus en détailTests de primalité et cryptographie
UNIVERSITE D EVRY VAL D ESSONNE Tests de primalité et cryptographie Latifa Elkhati Chargé de TER : Mr.Abdelmajid.BAYAD composé d une courbe de Weierstrass et la fonction (exp(x), cos (y), cos(z) ) Maîtrise
Plus en détailChapitre 2 Le problème de l unicité des solutions
Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)
Plus en détailPlanche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé
Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette
Plus en détailUne forme générale de la conjecture abc
Une forme générale de la conjecture abc Nicolas Billerey avec l aide de Manuel Pégourié-Gonnard 6 août 2009 Dans [Lan99a], M Langevin montre que la conjecture abc est équivalente à la conjecture suivante
Plus en détailSouad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/
Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation
Plus en détailI. Ensemble de définition d'une fonction
Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux
Plus en détailRaisonnement par récurrence Suites numériques
Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.
Plus en détailQu est-ce qu une probabilité?
Chapitre 1 Qu est-ce qu une probabilité? 1 Modéliser une expérience dont on ne peut prédire le résultat 1.1 Ensemble fondamental d une expérience aléatoire Une expérience aléatoire est une expérience dont
Plus en détailÉquations non linéaires
CHAPTER 1 Équations non linéaires On considère une partie U R d et une fonction f : U R d. On cherche à résoudre { x U 1..1) f x) = R d On distinguera les cas d = 1 et d > 1. 1.1. Dichotomie d = 1) 1.1.1.
Plus en détailCorrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007
Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires
Plus en détailRapport de stage de fin de première année : exemples de groupes, leur traitement par MAGMA, et applications en cryptographie
Rapport de stage de fin de première année : exemples de groupes, leur traitement par MAGMA, et applications en cryptographie Encadré par Guénaël Renault Tristan Vaccon juin 2009-juillet 2009 Table des
Plus en détailChapitre VI Fonctions de plusieurs variables
Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements
Plus en détailAnalyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe
Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe des n n groupes quantiques compacts qui ont la théorie
Plus en détailAOT 13. et Application au Contrôle Géométrique
AOT 13 Géométrie Différentielle et Application au Contrôle Géométrique Frédéric Jean Notes de cours Édition 2011/2012 ii Table des matières 1 Variétés différentiables 1 1.1 Variétés différentiables............................
Plus en détailALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE. SMI AlgoII
ALGORITHMIQUE II NOTION DE COMPLEXITE 1 2 Comment choisir entre différents algorithmes pour résoudre un même problème? Plusieurs critères de choix : Exactitude Simplicité Efficacité (but de ce chapitre)
Plus en détailGéométrie dans l espace Produit scalaire et équations
Chapitre 11. 2ème partie Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES 2ème partie Produit scalaire Produit scalaire
Plus en détailMATHÉMATIQUES DISCRÈTES (4) CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE
MATHÉMATIQUES DISCRÈTES (4) CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE Michel Rigo http://www.discmath.ulg.ac.be/ Année 2007 2008 CRYPTOGRAPHIE. N. F. Art d écrire en chiffres ou d une façon secrète quelconque. Ensemble
Plus en détail