Evaluation de Performances

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Evaluation de Performances"

Transcription

1 Evaluation de Performances Chaînes de Markov (MC) à temps discret Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 1/39

2 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Chaîne de Markov (MC) à temps discret : dénition Processus (X n ) n N où X n v.a. sur (Ω,F,P), à valeurs dans E. Dénition (Chaîne de Markov MC) (X n ) markovien si n N, x 0,...,x n,x n+1 E (espace des états), P(X n+1 = x n+1 X n = x n,...,x 0 = x 0 ) = P(X n+1 = x n+1 X n = x n ) sous réserve que P(X n = x n,...,x 0 = x 0 ) 0. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 2/39

3 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Chaîne de Markov (MC) à temps discret : dénition Processus (X n ) n N où X n v.a. sur (Ω,F,P), à valeurs dans E. Dénition (Chaîne de Markov MC) (X n ) markovien si n N, x 0,...,x n,x n+1 E (espace des états), P(X n+1 = x n+1 X n = x n,...,x 0 = x 0 ) = P(X n+1 = x n+1 X n = x n ) sous réserve que P(X n = x n,...,x 0 = x 0 ) 0. processus stochastique Toutes les v.a. X n sont dénies sur le même espace probabilisé (Ω,F,P) et à valeurs dans le même espace E à chaque réalisation ω Ω correspond une trajectoire X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),... au sein de E. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 2/39

4 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Chaîne de Markov (MC) à temps discret : dénition Processus (X n ) n N où X n v.a. sur (Ω,F,P), à valeurs dans E. Dénition (Chaîne de Markov MC) (X n ) markovien si n N, x 0,...,x n,x n+1 E (espace des états), P(X n+1 = x n+1 X n = x n,...,x 0 = x 0 ) = P(X n+1 = x n+1 X n = x n ) sous réserve que P(X n = x n,...,x 0 = x 0 ) 0. convention pour les probas conditionnelles Tous les formules du cours avec des probas conditionnelles sont valables uniquement si bien dénies : P(A B) bien déf si P(B) 0. Avec cette convention, la mention sous réserve que... est omise dans tout ce qui suit, mais rester vigilant dans la pratique. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 2/39

5 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Chaîne de Markov (MC) à temps discret : dénition Processus (X n ) n N où X n v.a. sur (Ω,F,P), à valeurs dans E. Dénition (Chaîne de Markov MC) (X n ) markovien si n N, x 0,...,x n,x n+1 E (espace des états), P(X n+1 = x n+1 X n = x n,...,x 0 = x 0 ) = P(X n+1 = x n+1 X n = x n ) sous réserve que P(X n = x n,...,x 0 = x 0 ) 0. Intuition : le futur ne dépend que du présent, sans mémoire,... Dénition (MC homogène en temps HMC) MC (X n ) homogène si n N, i,j E,P(X n+1 =j X n =i)=p(x 1 =j X 0 =i) Dénition (Matrice & graphe de transition d'une MC homogène) Matrice de transition : P = (p ij ) i,j E où p ij = P(X 1 =j X 0 =i) Graphe de transition : sommets = E, arcs ij si p ij > 0 (poids p ij ) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 2/39

6 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Chaîne de Markov (MC) à temps discret : exemples? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 3/39

7 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Chaîne de Markov (MC) à temps discret : exemples Jeu de l'oie. Suite i.i.d. de v.a. de loi quelconque sur E. Marche aléatoire uniforme sur N d ou Z d. Certains algorithmes randomisés, p.ex. dans des protocoles systèmes/réseaux. Proposition (un exemple caractéristique) Soient (U n ) n N suite i.i.d. de v.a. à valeurs dans F, E espace ni ou dénombrable, f application E F E, X 0 v.a. à valeurs dans E et indépendante de la suite (U n ), alors l'équation de récurrence X n+1 = f (X n,u n+1 ) dénit une MC homogène à valeurs dans E. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 3/39

8 Matrice & Graphe de transition Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant /4 0 1/ / / /3 0 2/3 0 P = matrice stochastique : coe positifs : i,j, p ij 0 sur ligne = 1 : i, j p ij = 1 1/4 4 2/ /5 4/5 3 1/4 1 2 MC = marche aléatoire : réalisation X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),x 3 (ω),x 4 (ω),x 5 (ω),... : promenade dans le graphe de transition Notation importante : pour i E, P i (A) def = P(A X 0 = i) pour évt A E i (Z) def = E(Z X 0 = i) = z P(Z = z X 0 = i) pour v.a. réelle Z ( ou ) z Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 4/39

9 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Matrice & Graphe de transition /4 0 1/ / / /3 0 2/3 0 P = matrice stochastique : coe positifs : i,j, p ij 0 sur ligne = 1 : i, j p ij = 1 1/ / /4 1/5 4/5 3 2 MC = marche aléatoire : réalisation X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),x 3 (ω),x 4 (ω),x 5 (ω),... : promenade dans le graphe de transition Notation importante : pour i E, P i (A) def = P(A X 0 = i) pour évt A E i (Z) def = E(Z X 0 = i) = z P(Z = z X 0 = i) pour v.a. réelle Z ( ou ) z Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 4/39

10 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Matrice & Graphe de transition /4 0 1/ / / /3 0 2/3 0 P = matrice stochastique : coe positifs : i,j, p ij 0 sur ligne = 1 : i, j p ij = 1 1/ / /4 1/5 4/5 3 2 MC = marche aléatoire : réalisation X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),x 3 (ω),x 4 (ω),x 5 (ω),... : promenade dans le graphe de transition Notation importante : pour i E, P i (A) def = P(A X 0 = i) pour évt A E i (Z) def = E(Z X 0 = i) = z P(Z = z X 0 = i) pour v.a. réelle Z ( ou ) z Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 4/39

11 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Matrice & Graphe de transition /4 0 1/ / / /3 0 2/3 0 P = matrice stochastique : coe positifs : i,j, p ij 0 sur ligne = 1 : i, j p ij = 1 1/ / /4 1/5 4/5 3 2 MC = marche aléatoire : réalisation X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),x 3 (ω),x 4 (ω),x 5 (ω),... : promenade dans le graphe de transition Notation importante : pour i E, P i (A) def = P(A X 0 = i) pour évt A E i (Z) def = E(Z X 0 = i) = z P(Z = z X 0 = i) pour v.a. réelle Z ( ou ) z Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 4/39

12 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Matrice & Graphe de transition /4 0 1/ / / /3 0 2/3 0 P = matrice stochastique : coe positifs : i,j, p ij 0 sur ligne = 1 : i, j p ij = 1 1/ / /4 1/5 4/5 3 2 MC = marche aléatoire : réalisation X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),x 3 (ω),x 4 (ω),x 5 (ω),... : promenade dans le graphe de transition Notation importante : pour i E, P i (A) def = P(A X 0 = i) pour évt A E i (Z) def = E(Z X 0 = i) = z P(Z = z X 0 = i) pour v.a. réelle Z ( ou ) z Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 4/39

13 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Matrice & Graphe de transition /4 0 1/ / / /3 0 2/3 0 P = matrice stochastique : coe positifs : i,j, p ij 0 sur ligne = 1 : i, j p ij = 1 1/ / /4 1/5 4/5 3 2 MC = marche aléatoire : réalisation X 0 (ω),x 1 (ω),x 2 (ω),x 3 (ω),x 4 (ω),x 5 (ω),... : promenade dans le graphe de transition Notation importante : pour i E, P i (A) def = P(A X 0 = i) pour évt A E i (Z) def = E(Z X 0 = i) = z P(Z = z X 0 = i) pour v.a. réelle Z ( ou ) z Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 4/39

14 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Propriété de Markov en pratique Théorème (Propriété de Markov générale) Pour (X n ) MC à valeurs dans E, à l'instant n N dans l'état i E, soit I + P (E) N un ens de trajectoires du futur, soit I P (E n ) un ens de trajectoires du passé, P((X n+1,x n+2,...) I + (X 0,...,X n 1 ) I,X n = i) = P((X n+1,x n+2,...) I + X n = i) De plus, si MC homogène, ce terme vaut : = P((X 1,X 2,...) I + X 0 = i) Formulation en français : i E, n N, le futur au temps n et le passé au temps n sont conditionnellement indépendants étant donné l'état présent X n = i. Exemples pratiques d'utilisation : P(X 10 = a,x 7 = b X 5 = c,x 3 = d,x 2 = e) = P(X 10 = a,x 7 = b X 5 = c) P( n 11,X n {a,b} X 10 = c, n 9,X n {d,e}) = P( n 11,X n {a,b} X 10 = c) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 5/39

15 Equations de Chapman-Kolmogorov (I) Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Notation : p ij (r,r + s) def = P(X r+s = j X r = i) pour i,j E, r,s N. Théorème (Chapman-Kolmogorov) Toute MC (X n ) n N vérie les équations : i,j,k E, r,s,t N, p ij (r,r + s + t) = k p ik (r,r + s)p kj (r + s,r + s + t) Corollaire (Ecriture matricielle) Soit la matrice P(r,r + s) def = ( p ij (r,r + s) ), alors r,s,t N, i,j E P(r,r + s + t) = P(r,r + s)p(r + s,r + s + t) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, proba d'aller de i à j en n pas = coe i,j de P n noté p ij (n). Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 6/39

16 Equations de Chapman-Kolmogorov (II) Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Notation vectorielle de la loi ν d'une v.a. X à valeurs dans E : ν = (ν i ) i E vecteur ligne où ν i def = P(X = i) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, la loi π (n) de X n est entièrement déterminée par la donnée de P et de la loi π (0) de X 0 : π (n) = π (0) P n. A B 1 D C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 7/39

17 Equations de Chapman-Kolmogorov (II) Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Notation vectorielle de la loi ν d'une v.a. X à valeurs dans E : ν = (ν i ) i E vecteur ligne où ν i def = P(X = i) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, la loi π (n) de X n est entièrement déterminée par la donnée de P et de la loi π (0) de X 0 : π (n) = π (0) P n. 1 A B 1 D C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 7/39

18 Equations de Chapman-Kolmogorov (II) Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Notation vectorielle de la loi ν d'une v.a. X à valeurs dans E : ν = (ν i ) i E vecteur ligne où ν i def = P(X = i) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, la loi π (n) de X n est entièrement déterminée par la donnée de P et de la loi π (0) de X 0 : π (n) = π (0) P n. A B 1 D C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 7/39

19 Equations de Chapman-Kolmogorov (II) Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Notation vectorielle de la loi ν d'une v.a. X à valeurs dans E : ν = (ν i ) i E vecteur ligne où ν i def = P(X = i) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, la loi π (n) de X n est entièrement déterminée par la donnée de P et de la loi π (0) de X 0 : π (n) = π (0) P n. 3/4 1/4 A B 1 D C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 7/39

20 Equations de Chapman-Kolmogorov (II) Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Notation vectorielle de la loi ν d'une v.a. X à valeurs dans E : ν = (ν i ) i E vecteur ligne où ν i def = P(X = i) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, la loi π (n) de X n est entièrement déterminée par la donnée de P et de la loi π (0) de X 0 : π (n) = π (0) P n. A 3/8 B 1 3/8 D 2/8 C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 7/39

21 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Equations de Chapman-Kolmogorov (II) Notation vectorielle de la loi ν d'une v.a. X à valeurs dans E : ν = (ν i ) i E vecteur ligne où ν i def = P(X = i) Corollaire (Cas homogène) Si HMC, la loi π (n) de X n est entièrement déterminée par la donnée de P et de la loi π (0) de X 0 : π (n) = π (0) P n. 9/16 5/16 A B 1 2/16 D C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 7/39

22 Temps d'arrêt : dénition & exemples Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Dénition (Temps d'arrêt d'un processus stochastique) Temps d'arrêt T d'un proc. stochastique (X n ) n N : v.a. à valeurs dans N {+ } où n N, l'évt {T = n} s'exprime avec X 0,...,X n : {T = n} = {(X 0,...,X n ) I } pour des trajectoires I E n+1. Intuition : évt temporel exprimable sans faire appel au futur. Exemples : soit (X n ) MC à valeurs dans E et F E, Temps d'atteinte de F : τ F = inf{n 0 X n F }? Temps de retour en F : T F = inf{n 1 X n F }? Dernier passage en F : L F = sup{n 0 X n F }? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 8/39

23 Temps d'arrêt : dénition & exemples Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Dénition (Temps d'arrêt d'un processus stochastique) Temps d'arrêt T d'un proc. stochastique (X n ) n N : v.a. à valeurs dans N {+ } où n N, l'évt {T = n} s'exprime avec X 0,...,X n : {T = n} = {(X 0,...,X n ) I } pour des trajectoires I E n+1. Intuition : évt temporel exprimable sans faire appel au futur. Exemples : soit (X n ) MC à valeurs dans E et F E, Temps d'atteinte de F : τ F = inf{n 0 X n F } Temps de retour en F : T F = inf{n 1 X n F }? Dernier passage en F : L F = sup{n 0 X n F }? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 8/39

24 Temps d'arrêt : dénition & exemples Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Dénition (Temps d'arrêt d'un processus stochastique) Temps d'arrêt T d'un proc. stochastique (X n ) n N : v.a. à valeurs dans N {+ } où n N, l'évt {T = n} s'exprime avec X 0,...,X n : {T = n} = {(X 0,...,X n ) I } pour des trajectoires I E n+1. Intuition : évt temporel exprimable sans faire appel au futur. Exemples : soit (X n ) MC à valeurs dans E et F E, Temps d'atteinte de F : τ F = inf{n 0 X n F } Temps de retour en F : T F = inf{n 1 X n F } Dernier passage en F : L F = sup{n 0 X n F }? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 8/39

25 Temps d'arrêt : dénition & exemples Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Dénition (Temps d'arrêt d'un processus stochastique) Temps d'arrêt T d'un proc. stochastique (X n ) n N : v.a. à valeurs dans N {+ } où n N, l'évt {T = n} s'exprime avec X 0,...,X n : {T = n} = {(X 0,...,X n ) I } pour des trajectoires I E n+1. Intuition : évt temporel exprimable sans faire appel au futur. Exemples : soit (X n ) MC à valeurs dans E et F E, Temps d'atteinte de F : τ F = inf{n 0 X n F } Temps de retour en F : T F = inf{n 1 X n F } Dernier passage en F : L F = sup{n 0 X n F } Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 8/39

26 Temps d'arrêt : dénition & exemples Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Dénition (Temps d'arrêt d'un processus stochastique) Temps d'arrêt T d'un proc. stochastique (X n ) n N : v.a. à valeurs dans N {+ } où n N, l'évt {T = n} s'exprime avec X 0,...,X n : {T = n} = {(X 0,...,X n ) I } pour des trajectoires I E n+1. Intuition : évt temporel exprimable sans faire appel au futur. Exemples : soit (X n ) MC à valeurs dans E et F E, Temps d'atteinte de F : τ F = inf{n 0 X n F } Temps de retour en F : T F = inf{n 1 X n F } Dernier passage en F : L F = sup{n 0 X n F } def def Notations particulières : pour i E, T i = T {i} et τ i = τ {i}. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 8/39

27 Temps d'arrêt : petit exercice Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Exercice : soient T,T 1,T 2 temps d'arrêt de (X n ), déterminer si les v.a. ci-dessous sont aussi des temps d'arrêt pour (X n )? 1 une variable aléatoire constante c 2 T + c où c N xé 3 T c où c N xé 4 min(t 1,T 2 ) 5 max(t 1,T 2 ) 6 N(t) = max{n N X 0 + X X n t} (X n v.a. positives) 7 N(t) + 1 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 9/39

28 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Propriété de Markov forte : régénération Théorème (Propriété de Markov forte) Soit T temps d'arrêt d'une HMC (X n ), alors conditionnellement à T < + et X T = i, (X T +n ) n 0 est markovien et indépendant de X 0,...,X T (noté aussi (X T n ) n 0 où = min). De plus, pour tout évt A déterminé par X 0,...,X T et I + P (E) N P((X T +1,X T +2,...) I + X T = i,t < +,A) = P((X 1,X 2,...) I + X 0 = i) Intuition : recommencer à regarder une HMC depuis un temps d'arrêt = remettre les compteurs à zéro si T n'est pas un temps d'arrêt alors on risque de perdre cette propriété (cf TD). si MC non homogène alors on risque aussi de perdre cette propriété (même si T temps d'arrêt). Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 10/39

29 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : petit pas sans Markov fort (I) Exemple : probabilité P i (τ F < + ) d'atteindre un ens F d'états en partant d'un état i Application : marche non biaisée sur {0,...,N} où 0,N absorbants i N 1 N Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 11/39

30 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : petit pas sans Markov fort (I) Exemple : probabilité P i (τ F < + ) d'atteindre un ens F d'états en partant d'un état i Proposition Les valeurs h i = P i (τ F < + ) forment la solution positive minimum { au système linéaire : h i = 1 pour tout i F h i = j E p ij h j pour tout i F Application : marche non biaisée sur {0,...,N} où 0,N absorbants i N 1 N Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 11/39

31 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : petit pas sans Markov fort (I) Exemple : probabilité P i (τ F < + ) d'atteindre un ens F d'états en partant d'un état i Proposition Les valeurs h i = P i (τ F < + ) forment la solution positive minimum { au système linéaire : h i = 1 pour tout i F h i = j E p ij h j pour tout i F Application : marche non biaisée sur {0,...,N} où 0,N absorbants i N 1 N probabilité d'être absorbé par 0 en partant de i = (N i)/n Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 11/39

32 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : petit pas sans Markov fort (II) Exemple : calcul du temps moyen E i (τ F ) pour atteindre un ens F d'états en partant d'un état i Application : marche 1D non biaisée sur {0,...,N} avec F = {0,N}. 0 1 i N 1 N Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 12/39

33 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : petit pas sans Markov fort (II) Exemple : calcul du temps moyen E i (τ F ) pour atteindre un ens F d'états en partant d'un état i Proposition Les valeurs t i = E i (τ F ) forment la solution positive minimum au { système linéaire : t i = 0 pour tout i F t i = 1 + j F p ij t j pour tout i F Application : marche 1D non biaisée sur {0,...,N} avec F = {0,N}. 0 1 i N 1 N Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 12/39

34 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : petit pas sans Markov fort (II) Exemple : calcul du temps moyen E i (τ F ) pour atteindre un ens F d'états en partant d'un état i Proposition Les valeurs t i = E i (τ F ) forment la solution positive minimum au { système linéaire : t i = 0 pour tout i F t i = 1 + j F p ij t j pour tout i F Application : marche 1D non biaisée sur {0,...,N} avec F = {0,N}. 0 1 i N 1 N temps moyen pour atteindre 0 ou N en partant de i = i(n i) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 12/39

35 Dénition Chapman-Kolmogorov Temps d'arrêt / Propriété de Markov forte Un pas en avant Méthode du pas en avant : grand pas avec Markov fort Exemple : loi du nb de passages en un état i en fonction des probas d'atteinte en temps ni, pour une HMC (X n ). Lemme (nb de visites d'un état & probas d'accessibilité entre états) def Soit N i = + n=1 1 X n =i nb de visites en i à partir de l'instant 1, def Soit f ij = P i (T j < ) proba d'atteindre j après avoir quitté i, Alors : P j (N i = n) = { f ji f n 1 (1 f ii ii ) si n 1 1 f ji si n = 0 Corollaire (retours sur un même état) Si f ii = 1, alors P i (N i = ) = 1 et E i (N i ) = +. Si f ii < 1, alors P i (N i = ) = 0 et E i (N i ) = f ii /(1 f ii ) < +. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 13/39

36 Irréductibilité : dénitions Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Dénition (Communication dans une HMC) Deux états i et j communiquent s'il existe un chemin de i à j et un chemin de j à i dans le graphe de transition. Proposition (Classes de communication) Communication = relation d'équivalence qui partitionne les états en classes d'équiv, appelée classes de communications (= composantes fortement connexes du graphe de transition). Dénition (HMC irréductible) HMC dite irréductible si elle n'admet qu'une classe de communication (càd graphe de transition fortement connexe). Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 14/39

37 Irréductibilité : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Proposition (Patates sans cycle) Soit G un graphe orienté, de composantes fortements connexes C 1,...,C p, alors son graphe quotient (pour la relation de forte connexité) déni par G = G/C 1 /.../C p (contraction de chaque composante en un sommet) est acyclique. Dénition (Classe close/nale/absorbante) Classe de communication dite close/nale/absorbante si tout état accessible depuis cette classe reste dans cette classe (comp. fort. connexe maximale dans le graphe quotient). Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 15/39

38 Irréductibilité : exemple Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence si nb d'états, on peut avoir classes ou classes. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 16/39

39 Irréductibilité : exemple Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence composantes fortement connexes si nb d'états, on peut avoir classes ou classes. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 16/39

40 Irréductibilité : exemple Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence composantes fortement connexes si nb d'états, on peut avoir classes ou classes. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 16/39

41 Irréductibilité : exemple Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence composantes fortement connexes si nb d'états, on peut avoir classes ou classes. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 16/39

42 Irréductibilité : exemple Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence graphe quotient si nb d'états, on peut avoir classes ou classes. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 16/39

43 Irréductibilité : exemple Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence classes closes/finales/terminales si nb d'états, on peut avoir classes ou classes. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 16/39

44 Périodicité : dénitions Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Dénition (Période d'un état d'une HMC) Etat i de période d i def = PGCD{n 1 p ii (n) > 0} (càd PGCD des longueurs des cycles passant par i dans le graphe de transition). Proposition (Irréductibilité & périodicité) Dans une classe de communication (comp. fort. connexe), tous les états ont la même période. Dénition (Période d'une HMC irréductible) Période d'une HMC irréd. : période commune à tous ses états (= PGCD des longueurs de tous les cycles du graphe de transition). HMC irréd apériodique : si période = 1. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 17/39

45 Périodicité : exemples Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : trouver les périodes de ces graphes. c δ γ f α d e β a b A B C Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 18/39

46 Périodicité : exemples Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : trouver les périodes de ces graphes. c δ γ f d α β a b A B C période = 1 e Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 18/39

47 Périodicité : exemples Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : trouver les périodes de ces graphes. c δ γ f d α β a b A B C période = 1 période = 3 e Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 18/39

48 Périodicité : exemples Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : trouver les périodes de ces graphes. c δ γ f d α β a b A B C période = 1 période = 3 période = 1 e Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 18/39

49 Périodicité : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Théorème (cycle de patates) Soit G un graphe orienté fortement connexe de période d, alors il existe une partition V 0,...,V d 1 des sommets tel que tout arc sortant de V p arrive en V p+1 (avec la convention V d+1 = V 0 ). c f a d e b Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 19/39

50 Périodicité : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Théorème (cycle de patates) Soit G un graphe orienté fortement connexe de période d, alors il existe une partition V 0,...,V d 1 des sommets tel que tout arc sortant de V p arrive en V p+1 (avec la convention V d+1 = V 0 ). V 0 c f d e a b V 1 V 2 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 19/39

51 Invariance : dénitions Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Contexte : (X n ) HMC de matrice de transition P. Dénition (Mesure invariante/stationnaire) Mesure invariante/stationnaire pour P : µ = (µ i ) i E R E tel que µ 0, µ 0 et µp = µ, càd i µ i 0, i µ i 0 et j µ j p ji = µ i. Dénition (Distribution de probabilités invariante/stationnaire) Distribution inv./stat. pour P : mesure invariante µ où i E µ i <+. Dans ce cas sa renormalisée π = (π i ) i E avec π i = µ i / j E µ j est appelée distrib de proba invariante/stationnaire ( i E π i = 1). Terminologie : si loi de X n = distrib de proba invariante, on dit que le processus est en régime stationnaire, à l'équilibre... Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 20/39

52 Invariance : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : combien de distrib de proba invariantes pour une HMC? 0? 1? nb ni 2?? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 21/39

53 Invariance : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : combien de distrib de proba invariantes pour une HMC? ? nb ni 2?? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 21/39

54 Invariance : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : combien de distrib de proba invariantes pour une HMC? nb ni 2?? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 21/39

55 Invariance : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : combien de distrib de proba invariantes pour une HMC? nb ni 2? Impossible Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 21/39

56 Invariance : structure Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Exercice : combien de distrib de proba invariantes pour une HMC? nb ni 2 Impossible Théorème (structure des distrib de proba invariantes) Les distrib de proba invariantes d'une HMC forment un polyèdre convexe de R E + : c'est l'enveloppe convexe des distrib de proba invariantes des classes de communication nales. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 21/39

57 Récurrence : dénitions Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Dénition (état transitoire/récurrent nul/positif) Soit (X n ) HMC à valeurs dans E et T i le temps de retour en i, état i transitoire si P i (T i < + ) < 1, état i récurrent si P i (T i < + ) = 1, état i récurrent nul si P i (T i < + ) = 1 mais E i (T i ) = +, état i récurrent positif si E i (T i ) < + donc P i (T i < + ) = 1. Proposition (temps de retour ni nb de visites inni) état i récurrent P i (nb de visites en i)=1 E i (nb de visites en i)=+ état i transitoire P i (nb ni de visites en i)=1 E i (nb de visites en i)<+ Corollaire (critère de la matrice de potentiel) i récurrent ssi + n=0 p ii (n) = + Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 22/39

58 Irréductibilité & Récurrence Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Proposition Dans une classe de communication (comp. fort. connexe) d'une HMC, les états sont soit tous récurrents, soit tous transitoires. S'ils sont récurrents, la classe est close et j, P(T j < + ) = 1. Corollaire Une chaîne irréductible est soit récurrente (tous les états sont récurrents), soit transitoire (tous les états sont transitoires). Question : HMC irréductible HMC récurrente? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 23/39

59 Irréductibilité & Récurrence Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Proposition Dans une classe de communication (comp. fort. connexe) d'une HMC, les états sont soit tous récurrents, soit tous transitoires. S'ils sont récurrents, la classe est close et j, P(T j < + ) = 1. Corollaire Une chaîne irréductible est soit récurrente (tous les états sont récurrents), soit transitoire (tous les états sont transitoires). Question : HMC irréductible HMC récurrente? NON! Contrex : marches 1D homogènes en espace, récurrentes ssi p = (calculer p 00 (n) explicitement puis estimer + n=0 p ii(n) avec Stirling) p p Z p 1 p 1 p 1 p 1 p 1 p p p Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 23/39 p p

60 Invariance & Récurrence Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Théorème (si irréductible, récurrence mesure invariante) Soit (X n ) HMC irréd et récurrente, de matrice de transition P, soit un état 0 xé arbitrairement et T 0 temps de retour en 0, def soit V i = T 0 n=1 1 X n =i nb de visites en i entre instant 0 (exclu) et def instant de retour T 0 (inclus), posons x i = E 0 [V i ] nb moyen de visites en i entre deux passages par 0. Alors : 1 0 < x i < pour tout i E 2 (x i ) i E mesure invariante de P (mesure inv canonique pour 0) 3 P admet une unique mesure invariante à un facteur mult près HMC irréductible, avec mesure invariante HMC récurrente? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 24/39

61 Invariance & Récurrence Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Théorème (si irréductible, récurrence mesure invariante) Soit (X n ) HMC irréd et récurrente, de matrice de transition P, soit un état 0 xé arbitrairement et T 0 temps de retour en 0, def soit V i = T 0 n=1 1 X n =i nb de visites en i entre instant 0 (exclu) et def instant de retour T 0 (inclus), posons x i = E 0 [V i ] nb moyen de visites en i entre deux passages par 0. Alors : 1 0 < x i < pour tout i E 2 (x i ) i E mesure invariante de P (mesure inv canonique pour 0) 3 P admet une unique mesure invariante à un facteur mult près HMC irréductible, avec mesure invariante HMC récurrente? NON! reprendre marches 1D homogènes en espace avec p, qui admettent toutes 1 = (...,1,1,1,...) comme mesure invariante Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 24/39

62 Invariance & Récurrence positive Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Théorème (si irréductible, récurrence positive distrib proba inv) Soit (X n ) HMC irréd, de matrice de transition P, il y a équivalence : 1 (X n ) admet un état récurrent positif, 2 (X n ) a tous ses états récurrents positifs, 3 (X n ) admet une distrib de probas invariante. Dans ce cas, la distrib de probas invariante π = (π i ) est unique et vaut π i = 1/E i (T i ) > 0 où T i temps de retour en i. La chaîne est dite récurrente positive. Ex de HMC irréd récurrente mais pas récurrente positive? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 25/39

63 Invariance & Récurrence positive Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Théorème (si irréductible, récurrence positive distrib proba inv) Soit (X n ) HMC irréd, de matrice de transition P, il y a équivalence : 1 (X n ) admet un état récurrent positif, 2 (X n ) a tous ses états récurrents positifs, 3 (X n ) admet une distrib de probas invariante. Dans ce cas, la distrib de probas invariante π = (π i ) est unique et vaut π i = 1/E i (T i ) > 0 où T i temps de retour en i. La chaîne est dite récurrente positive. Ex de HMC irréd récurrente mais pas récurrente positive? OUI, p.ex. la marche symétrique sur Z! Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 25/39

64 Irréductibilité Périodicité Invariance Récurrence Cas d'une HMC à nombre ni d'états Proposition Toute HMC irréd à nombre ni d'états est récurrente positive. Théorème (Perron Frobenius 1912) Soit P matrice de transition d'une HMC irréd, à nb ni N d'états, de période d, de val. propres complexes triées λ 1... λ N alors 1 λ 1 = 1 valeur propre de P, 2 les racines complexes de l'unité λ 1 = ω 0,λ 2 = ω 1,...,λ d = ω d 1 où ω = e 2πi/d, sont valeurs propres de P, 3 les autres valeurs propres λ d+1,...,λ N vérient λ j < 1. Corollaire (HMC irréductible apériodique) P n = 1 T π + O(n m 2 1 λ 2 n ) où m 2 multiplicité de λ 2 ( λ 2 < 1) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 26/39

65 Convergence asymptotique : Convergence Ergodicité Cas périodique Théorème (Convergence en loi des HMC) Soit (X n ) HMC irréductible, récurrente positive, apériodique, de matrice de transition P et de distribution stationnaire π. Alors pour toute distribution initiale ν, pour tout état i, Plus précisément, lim n + P(X n = i) = π i lim νp n π = 0. n + Une démonstration classique : par couplage de chaîne de Markov Hypothèse indispensable : période = 1. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 27/39

66 Théorème ergodique des HMC Convergence Ergodicité Cas périodique Théorème (Ergodicité des HMC) Soit (X n ) HMC à valeurs dans E, irréd, récurrente positive de distrib invariante π, et soit f : E R telle que i E f (i) π i <, alors pour tout loi initiale ν, presque sûrement, 1 lim n n n f (X k ) = f (i)π i k=1 i E Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 28/39

67 Cas périodique irréductible Convergence Ergodicité Cas périodique Question : comment traiter HMC irréd de période d 2? Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 29/39

68 Cas périodique irréductible Convergence Ergodicité Cas périodique Question : comment traiter HMC irréd de période d 2? Réductions : se ramener au cas apériodique avec P d ou I +P+ +Pd 1 d. Théorème (Convergence - cas périodique) Soit (X n ) HMC irréductible, récurrente positive, de période d, de matrice de transition P, soit V 0,...,V d 1 la partition en cycle de patates. Alors pour toute distrib initiale ν, pour tout 0 r d 1, pour tout état i V r, lim P(X nd+r = i) = d/e i (T i ) n + Plus précisément, lim n + νp nd+r d/e i (T i ) = 0 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 29/39

69 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Comment décider l'irréductibilité? l'apériodicité? Structure du graphe de transition : Calcul des comp. connexes et du graphe acyclique quotient : calculable en général (à préciser en fct de la description de la chaîne si nb d'états ), linéaire en temps et en espace (si nb ni d'états) algos à base de DFS (Tarjan 1972, Kosaraju 1978) Calcul de la période : calculable en général (à préciser en fct de la description de la chaîne si nb d'états ), linéaire en temps et en espace (si nb ni d'états) algo à base de parcours (Denardo 1977) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 30/39

70 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {1,2,3} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

71 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {1,2} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

72 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {1,3} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

73 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {2,3} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

74 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {1} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

75 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {2} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

76 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = {3} axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

77 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. axe 1 face N Λ pour Λ = axe 2 axe 3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

78 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. HMC homogène par faces et à sauts unitaires 1/3 1/3 1/3 1/4 1/4 Ex ici : si Λ = {1, 2} et = (+1,+1) p(λ, ) = 1/6 1/3 1/3 2/3 Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

79 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Dénition (HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires) Pour tout Λ {1,...,d}, HMC (X n ) homogène en espace sur la face def N Λ = {x = (x 1,...,x d ) N d λ Λ,x λ = 0, λ Λ,x λ > 0} telle que { 1,0,+1} d, x N Λ, la probabilité d'aller de x en x + vaut p(λ, ), avec { 1,0,+1} d p(λ, ) = 1. Théorème (Gamarnik 2002) Déterminer pour d qcq si une HMC sur N d homogène par faces et à sauts unitaires est récurrente positive, est indécidable. Théorème (Malyshev 1972, Menshikov 1974, Ignatyuk 1993) Déterminer pour d =1,2,3 ou 4 xé si une HMC sur N d homogène par faces est récurrente positive, est décidable (ouvert si d 5 xé). Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 31/39

80 Comment décider la récurrence? Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Préparation utile : tester l'irréductibilité. Tester la récurrence : via retour à la dénition (p.ex. calcul explicite de P i (T i < )) via critère de la matrice de potentiel (nature de p ii (n)) Tester la récurrence positive : n 0 via retour à la dénition (p.ex. calcul explicite de E i (T i )) via recherche d'une distribution invariante (recherche de mesure invariante & s'assurer au nal que i π i < ), via l'utilisation de sur/sous-martingales. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 32/39

81 Martingales : dénitions Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Espérance cond. de Y v.a. réelle vis à vis des v.a. X n,...,x 0 : E(Y X n,...,x 0 ) def = E(Y X n = i n,...,x 0 = i 0 )1 Xn =i n,...,x 0 =i 0 v.a. i 0,...,i n E Dénition (Martingale vis à vis d'un processus (X n ) n N ) Processus (M n ) n N à valeurs réelles martingale vis à vis de (X n ) n N à valeurs dans E si : n N, E M n < et E(M n+1 X n,...,x 0 ) = M n. Dans ce cas, n N, E(M n ) = E(M 0 ). def En pratique : souvent M n = f (X n,...,x 0 ), voire juste f (X n ), alors vérier si i 0,...,i n E, E(M n+1 X n = i n,...,x 0 = i 0 ) = f (i n,...,i 0 ). Exemple : (X n ) marche symétrique sur Z, M n = f (X n ) avec f (i)=i Variantes : sous-/sur-martingale si n N, E(M n+1 X n,...,x 0 ) M n (resp ) et E M n < Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 33/39

82 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Martingales : théorème du temps d'arrêt Théorème (Théorème d'arrêt de Doob / optional stopping theorem) Soit (M n ) martingale (resp. sous-/sur-) pour (X n ) et T temps d'arrêt pour (X n ). Si au moins l'une de ces conditions est vraie : 1 T N p.s. où N N 2 T < et n N, M n C p.s. où C R + 3 E(T ) < et n N, M n+1 M n C p.s. où C R + Alors E(M T ) = E(M 0 ) (resp. / ). Applications : (X n ) marche symétrique sur Z, 0 i N, soit T = τ {0,N} temps d'absorption par 0 ou N Proba d'absorption par N : Temps moyen d'absorption : Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 34/39

83 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Martingales : théorème du temps d'arrêt Théorème (Théorème d'arrêt de Doob / optional stopping theorem) Soit (M n ) martingale (resp. sous-/sur-) pour (X n ) et T temps d'arrêt pour (X n ). Si au moins l'une de ces conditions est vraie : 1 T N p.s. où N N 2 T < et n N, M n C p.s. où C R + 3 E(T ) < et n N, M n+1 M n C p.s. où C R + Alors E(M T ) = E(M 0 ) (resp. / ). Applications : (X n ) marche symétrique sur Z, 0 i N, soit T = τ {0,N} temps d'absorption par 0 ou N Proba d'absorption par N : M n = X n P i (X T = N) = i/n Temps moyen d'absorption : Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 34/39

84 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Martingales : théorème du temps d'arrêt Théorème (Théorème d'arrêt de Doob / optional stopping theorem) Soit (M n ) martingale (resp. sous-/sur-) pour (X n ) et T temps d'arrêt pour (X n ). Si au moins l'une de ces conditions est vraie : 1 T N p.s. où N N 2 T < et n N, M n C p.s. où C R + 3 E(T ) < et n N, M n+1 M n C p.s. où C R + Alors E(M T ) = E(M 0 ) (resp. / ). Applications : (X n ) marche symétrique sur Z, 0 i N, soit T = τ {0,N} temps d'absorption par 0 ou N Proba d'absorption par N : M n = X n P i (X T = N) = i/n Temps moyen d'absorption : M n = X 2 n 1 E i(t ) = i(n i) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 34/39

85 Martingales : théorème de Foster (I) Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Théorème (une CS de récurrence positive - Foster 1953) Soit (X n ) HMC irréd à valeurs dans E, s'il existe h : E R +, F ni E, ε > 0 tels que : i F, E i (h(x 1 )) = j E p ij h(j) <, et i F, E i (h(x 1 ) h(x 0 )) = j E p ij h(j) h(i) ε Alors la chaîne est récurrente positive et i F, E i (T F ) h(i)/ε. Exemple : marche biaisée sur N avec p < 1 p p p p 1 p 1 p 1 p Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 35/39

86 Martingales : théorème de Foster (I) Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Théorème (une CS de récurrence positive - Foster 1953) Soit (X n ) HMC irréd à valeurs dans E, s'il existe h : E R +, F ni E, ε > 0 tels que : i F, E i (h(x 1 )) = j E p ij h(j) <, et i F, E i (h(x 1 ) h(x 0 )) = j E p ij h(j) h(i) ε Alors la chaîne est récurrente positive et i F, E i (T F ) h(i)/ε. Exemple : marche biaisée sur N avec p < 1 p p p p 1 p 1 p 1 p récurrent positif : prendre F = {0} et h(i) = i Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 35/39

87 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Martingales : théorème à la Foster (II) Théorème (une CS de non récurrence positive - Tweedie 1976) Soit (X n ) HMC irréd à valeurs dans E, s'il existe h : E R +, F ni E, c > 0 tels que : i E, E i h(x 1 ) h(x 0 ) = j E p ij h(j) h(i) c i F, E i (h(x 1 ) h(x 0 )) = j E p ij h(j) h(i) 0 i 0 F, h(i 0 ) > max i F h(i) Alors la chaîne n'est pas récurrente positive et E i0 (T F ) = +. Exemple : marche biaisée sur N avec p 1 p p p p 1 p 1 p 1 p Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 36/39

88 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Martingales : théorème à la Foster (II) Théorème (une CS de non récurrence positive - Tweedie 1976) Soit (X n ) HMC irréd à valeurs dans E, s'il existe h : E R +, F ni E, c > 0 tels que : i E, E i h(x 1 ) h(x 0 ) = j E p ij h(j) h(i) c i F, E i (h(x 1 ) h(x 0 )) = j E p ij h(j) h(i) 0 i 0 F, h(i 0 ) > max i F h(i) Alors la chaîne n'est pas récurrente positive et E i0 (T F ) = +. Exemple : marche biaisée sur N avec p 1 p p p p 1 p 1 p 1 p non récurrent positif : prendre F = {0} et h(i) = i ou h(i) = 1 1 (i) Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 36/39

89 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Martingales : théorèmes de / à la Foster (III) Terminologie : h fonction de potentiel, sur-/sous-harmonique, de Lyapunov E i (h(x 1 ) h(x 0 )) variation locale moyenne, dérive/drift Exemples : Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 37/39

90 Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Distribution invariante : techniques de calcul Résoudre directement le système linéaire πp = π d'inconnues (π i ) i E (combinaisons/substitutions, pivot de Gauss, formules de Cramer...). Introduire de nouvelles relations linéaires par raisonnement de ots, pour simplier la résolution. Sortir du chapeau une forme particulière de solution, à injecter dans le système linéaire pour vérier sa validité et ajuster ses paramètres. Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 38/39

91 Distribution invariante : ots Irréductibilité? Périodicité? Récurrence? Distribution invariante? Proposition (vision ot de l'invariance) Associer à distrib π = (π i ) i E le ot f ij def = π i p ij de i vers j pour tout arc ij du graphe de transition. Alors π distrib inv ssi f respecte 1ère loi de Kircho (conservation du ot au niveau de chaque état). Proposition (relations de ot en régime stationnaire) Soit π distrib invariante et S E, alors : π i p ij = i S j S j S i S π j p ji π i p ij p ji π j flot entrant S flot sortant Application : trouver la distrib inv (s'il en existe) l'hmc suivante Cours de base M1 - ENS Lyon Evaluation de Performances 39/39

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques Modèles à Événements Discrets Réseaux de Petri Stochastiques Table des matières 1 Chaînes de Markov Définition formelle Idée générale Discrete Time Markov Chains Continuous Time Markov Chains Propriétés

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N ENS de Lyon TD 7-8 septembre 0 Introduction aux probabilités Exercice Soit (u n ) n N une suite de nombres réels. On considère σ une bijection de N dans N, de sorte que (u σ(n) ) n N est un réordonnement

Plus en détail

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34

Capacité d un canal Second Théorème de Shannon. Théorie de l information 1/34 Capacité d un canal Second Théorème de Shannon Théorie de l information 1/34 Plan du cours 1. Canaux discrets sans mémoire, exemples ; 2. Capacité ; 3. Canaux symétriques ; 4. Codage de canal ; 5. Second

Plus en détail

Markov processes and applications to queueing/risk/storage theory and mathematical biology

Markov processes and applications to queueing/risk/storage theory and mathematical biology Markov processes and applications to queueing/risk/storage theory and mathematical biology Florin Avram Contents 1 Introduction aux processus stochastiques/aléatoires 3 2 Marches aléatoires et récurrences

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Cours d analyse numérique SMI-S4

Cours d analyse numérique SMI-S4 ours d analyse numérique SMI-S4 Introduction L objet de l analyse numérique est de concevoir et d étudier des méthodes de résolution de certains problèmes mathématiques, en général issus de problèmes réels,

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire Programmation linéaire DIDIER MAQUIN Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Institut National Polytechnique de Lorraine Mathématiques discrètes cours de 2ème année Programmation linéaire

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Processus Stochastiques

Processus Stochastiques Processus Stochastiques Olivier Scaillet University of Geneva and Swiss Finance Institute Outline 1 Introduction 2 Chaînes de Markov 3 Application en assurance 4 Application en nance Processus Stochastique

Plus en détail

Lagrange, où λ 1 est pour la contrainte sur µ p ).

Lagrange, où λ 1 est pour la contrainte sur µ p ). Chapitre 1 Exercice 1 : Portefeuilles financiers Considérons trois types d actions qui sont négociées à la bourse et dont les rentabilités r 1, r 2 et r 3 sont des variables aléatoires d espérances µ i

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire

Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la programmation linéaire Cours 02 : Problème général de la Programmation Linéaire. 5 . Introduction Un programme linéaire s'écrit sous la forme suivante. MinZ(ou maxw) =

Plus en détail

Module 7: Chaînes de Markov à temps continu

Module 7: Chaînes de Markov à temps continu Module 7: Chaînes de Markov à temps continu Patrick Thiran 1 Introduction aux chaînes de Markov à temps continu 1.1 (Première) définition Ce module est consacré aux processus à temps continu {X(t), t R

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique

La programmation linéaire : une introduction. Qu est-ce qu un programme linéaire? Terminologie. Écriture mathématique La programmation linéaire : une introduction Qu est-ce qu un programme linéaire? Qu est-ce qu un programme linéaire? Exemples : allocation de ressources problème de recouvrement Hypothèses de la programmation

Plus en détail

Programmation linéaire

Programmation linéaire 1 Programmation linéaire 1. Le problème, un exemple. 2. Le cas b = 0 3. Théorème de dualité 4. L algorithme du simplexe 5. Problèmes équivalents 6. Complexité de l Algorithme 2 Position du problème Soit

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail

Processus aléatoires avec application en finance

Processus aléatoires avec application en finance Genève, le 16 juin 2007. Processus aléatoires avec application en finance La durée de l examen est de deux heures. N oubliez pas d indiquer votre nom et prénom sur chaque feuille. Toute documentation et

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

I3, Probabilités 2014 Travaux Dirigés F BM F BM F BM F BM F B M F B M F B M F B M 20 20 80 80 100 100 300 300

I3, Probabilités 2014 Travaux Dirigés F BM F BM F BM F BM F B M F B M F B M F B M 20 20 80 80 100 100 300 300 I3, Probabilités 2014 Travaux Dirigés TD 1 : rappels. Exercice 1 Poker simplié On tire 3 cartes d'un jeu de 52 cartes. Quelles sont les probabilités d'obtenir un brelan, une couleur, une paire, une suite,

Plus en détail

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe

Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe Graphes et RO TELECOM Nancy A Chapitre 5 : Flot maximal dans un graphe J.-F. Scheid 1 Plan du chapitre I. Définitions 1 Graphe Graphe valué 3 Représentation d un graphe (matrice d incidence, matrice d

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou

Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou Équation de Langevin avec petites perturbations browniennes ou alpha-stables Richard Eon sous la direction de Mihai Gradinaru Institut de Recherche Mathématique de Rennes Journées de probabilités 215,

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Modèles et Méthodes de Réservation

Modèles et Méthodes de Réservation Modèles et Méthodes de Réservation Petit Cours donné à l Université de Strasbourg en Mai 2003 par Klaus D Schmidt Lehrstuhl für Versicherungsmathematik Technische Universität Dresden D 01062 Dresden E

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007

Correction du baccalauréat S Liban juin 2007 Correction du baccalauréat S Liban juin 07 Exercice. a. Signe de lnx lnx) : on fait un tableau de signes : x 0 e + ln x 0 + + lnx + + 0 lnx lnx) 0 + 0 b. On afx) gx) lnx lnx) lnx lnx). On déduit du tableau

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

Sujet 4: Programmation stochastique propriétés de fonction de recours

Sujet 4: Programmation stochastique propriétés de fonction de recours Sujet 4: Programmation stochastique propriétés de fonction de recours MSE3313: Optimisation Stochastiqe Andrew J. Miller Dernière mise au jour: October 19, 2011 Dans ce sujet... 1 Propriétés de la fonction

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens Chapitre 7 Statistique des échantillons gaussiens Le théorème central limite met en évidence le rôle majeur tenu par la loi gaussienne en modélisation stochastique. De ce fait, les modèles statistiques

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Programmation Linéaire - Cours 1

Programmation Linéaire - Cours 1 Programmation Linéaire - Cours 1 P. Pesneau pierre.pesneau@math.u-bordeaux1.fr Université Bordeaux 1 Bât A33 - Bur 265 Ouvrages de référence V. Chvátal - Linear Programming, W.H.Freeman, New York, 1983.

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème.

I. Introduction. 1. Objectifs. 2. Les options. a. Présentation du problème. I. Introduction. 1. Objectifs. Le but de ces quelques séances est d introduire les outils mathématiques, plus précisément ceux de nature probabiliste, qui interviennent dans les modèles financiers ; nous

Plus en détail

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes

Contents. 1 Introduction Objectifs des systèmes bonus-malus Système bonus-malus à classes Système bonus-malus : Principes Université Claude Bernard Lyon 1 Institut de Science Financière et d Assurances Système Bonus-Malus Introduction & Applications SCILAB Julien Tomas Institut de Science Financière et d Assurances Laboratoire

Plus en détail

Cours de gestion des risques d assurances et de théorie de la ruine. Stéphane Loisel

Cours de gestion des risques d assurances et de théorie de la ruine. Stéphane Loisel Cours de gestion des risques d assurances et de théorie de la ruine Stéphane Loisel ISFA, 2005-2006 Table des matières I Modélisation de la charge sinistre : du modèle individuel au modèle collectif 5

Plus en détail

Loi d une variable discrète

Loi d une variable discrète MATHEMATIQUES TD N : VARIABLES DISCRETES - Corrigé. P[X = k] 0 k point de discontinuité de F et P[X = k] = F(k + ) F(k ) Ainsi, P[X = ] =, P[X = 0] =, P[X = ] = R&T Saint-Malo - nde année - 0/0 Loi d une

Plus en détail

Chapitre 3. Les distributions à deux variables

Chapitre 3. Les distributions à deux variables Chapitre 3. Les distributions à deux variables Jean-François Coeurjolly http://www-ljk.imag.fr/membres/jean-francois.coeurjolly/ Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK), Grenoble University 1 Distributions conditionnelles

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 MINI-COURS SUR LES POLYNÔMES À UNE VARIABLE Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010 Table des matières I Opérations sur les polynômes 3 II Division euclidienne et racines 5 1 Division euclidienne

Plus en détail

Master IMEA 1 Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o 1

Master IMEA 1 Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o 1 Master IMEA Calcul Stochastique et Finance Feuille de T.D. n o Corrigé exercices8et9 8. On considère un modèle Cox-Ross-Rubinstein de marché (B,S) à trois étapes. On suppose que S = C et que les facteurs

Plus en détail

Exercices sur le chapitre «Probabilités»

Exercices sur le chapitre «Probabilités» Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2014-2015 1 Pour démarrer Exercices sur le chapitre «Probabilités» Exercice 1 (Modélisation d un dé non cubique) On considère un parallélépipède rectangle de

Plus en détail

Polynômes à plusieurs variables. Résultant

Polynômes à plusieurs variables. Résultant Polynômes à plusieurs variables. Résultant Christophe Ritzenthaler 1 Relations coefficients-racines. Polynômes symétriques Issu de [MS] et de [Goz]. Soit A un anneau intègre. Définition 1.1. Soit a A \

Plus en détail

Couples de variables aléatoires discrètes

Couples de variables aléatoires discrètes Couples de variables aléatoires discrètes ECE Lycée Carnot mai Dans ce dernier chapitre de probabilités de l'année, nous allons introduire l'étude de couples de variables aléatoires, c'est-à-dire l'étude

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. david.madore@enst.fr. 29 mai 2015 et et Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore Télécom ParisTech david.madore@enst.fr 29 mai 2015 1/31 et 2/31 : définition Un réseau de R m est un sous-groupe (additif) discret L

Plus en détail

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels collection Méthodes stochastiques appliquées dirigée par Nikolaos Limnios et Jacques Janssen La sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques est aujourd hui un enjeu économique et sociétal majeur.

Plus en détail

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions Formes quadratiques Imen BHOURI 1 Ce cours s adresse aux étudiants de niveau deuxième année de Licence et à ceux qui préparent le capes. Il combine d une façon indissociable l étude des concepts bilinéaires

Plus en détail

Eléments de Théorie des Graphes et Programmation Linéaire

Eléments de Théorie des Graphes et Programmation Linéaire INSTITUT NATIONAL POLYTECHNIQUE DE LORRAINE Ecole Nationale Supérieure d Electricité et de Mécanique Eléments de Théorie des Graphes et Programmation Linéaire Didier Maquin Professeur à l INPL Version

Plus en détail

Web Science. Master 1 IFI. Andrea G. B. Tettamanzi. Université de Nice Sophia Antipolis Département Informatique andrea.tettamanzi@unice.

Web Science. Master 1 IFI. Andrea G. B. Tettamanzi. Université de Nice Sophia Antipolis Département Informatique andrea.tettamanzi@unice. Web Science Master 1 IFI Andrea G. B. Tettamanzi Université de Nice Sophia Antipolis Département Informatique andrea.tettamanzi@unice.fr 1 Annonce : recherche apprenti Projet Géo-Incertitude Objectifs

Plus en détail

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I

Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Analyse stochastique de la CRM à ordre partiel dans le cadre des essais cliniques de phase I Roxane Duroux 1 Cadre de l étude Cette étude s inscrit dans le cadre de recherche de doses pour des essais cliniques

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Communications collectives et ordonnancement en régime permanent pour plates-formes hétérogènes

Communications collectives et ordonnancement en régime permanent pour plates-formes hétérogènes Loris MARCHAL Laboratoire de l Informatique du Parallélisme Équipe Graal Communications collectives et ordonnancement en régime permanent pour plates-formes hétérogènes Thèse réalisée sous la direction

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

MARTINGALES POUR LA FINANCE

MARTINGALES POUR LA FINANCE MARTINGALES POUR LA FINANCE une introduction aux mathématiques financières Christophe Giraud Cours et Exercices corrigés. Table des matières I Le Cours 7 0 Introduction 8 0.1 Les produits dérivés...............................

Plus en détail

Cours de méthodes de scoring

Cours de méthodes de scoring UNIVERSITE DE CARTHAGE ECOLE SUPERIEURE DE STATISTIQUE ET D ANALYSE DE L INFORMATION Cours de méthodes de scoring Préparé par Hassen MATHLOUTHI Année universitaire 2013-2014 Cours de méthodes de scoring-

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités Travaux dirigés d introduction aux Probabilités - Dénombrement - - Probabilités Élémentaires - - Variables Aléatoires Discrètes - - Variables Aléatoires Continues - 1 - Dénombrement - Exercice 1 Combien

Plus en détail

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire

RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire RO04/TI07 - Optimisation non-linéaire Stéphane Mottelet Université de Technologie de Compiègne Printemps 2003 I Motivations et notions fondamentales 4 I1 Motivations 5 I2 Formes quadratiques 13 I3 Rappels

Plus en détail

Construction de l'intégrale de Lebesgue

Construction de l'intégrale de Lebesgue Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point

Durée de L épreuve : 2 heures. Barème : Exercice n 4 : 1 ) 1 point 2 ) 2 points 3 ) 1 point 03 Mai 2013 Collège Oasis Durée de L épreuve : 2 heures. apple Le sujet comporte 4 pages et est présenté en livret ; apple La calculatrice est autorisée ; apple 4 points sont attribués à la qualité de

Plus en détail

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr Introduction à la théorie des files d'attente Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr La théorie des files d'attente... Principe: modélisation mathématique de l accès à une ressource partagée Exemples réseaux

Plus en détail

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles)

Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles) Température corporelle d un castor (une petite introduction aux séries temporelles) GMMA 106 GMMA 106 2014 2015 1 / 32 Cas d étude Temperature (C) 37.0 37.5 38.0 0 20 40 60 80 100 Figure 1: Temperature

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007 Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 1 avril 7 EXERCICE 1 Commun à tous les candidats 4 points 1 a Les vecteurs AB et AC ont pour coordonnées AB ; ; ) et AC 1 ; 4 ; 1) Ils ne sont manifestement pas colinéaires

Plus en détail

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010

Corrigé du baccalauréat S Asie 21 juin 2010 Corrigé du baccalauréat S Asie juin 00 EXERCICE Commun à tous les candidats 4 points. Question : Le triangle GBI est : Réponse a : isocèle. Réponse b : équilatéral. Réponse c : rectangle. On a GB = + =

Plus en détail

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets

Programmation linéaire et Optimisation. Didier Smets Programmation linéaire et Optimisation Didier Smets Chapitre 1 Un problème d optimisation linéaire en dimension 2 On considère le cas d un fabricant d automobiles qui propose deux modèles à la vente, des

Plus en détail

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions HQ = He 1 He 2 He 3 He 4 HQ e 5 comme anneaux (avec centre Re 1 Re 2 Re 3 Re 4

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

Chapitre 2. Matrices

Chapitre 2. Matrices Département de mathématiques et informatique L1S1, module A ou B Chapitre 2 Matrices Emmanuel Royer emmanuelroyer@mathuniv-bpclermontfr Ce texte mis gratuitement à votre disposition a été rédigé grâce

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE

ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE ÉTUDE ASYMPTOTIQUE D UNE MARCHE ALÉATOIRE CENTRIFUGE JEAN-DENIS FOUKS, EMMANUEL LESIGNE ET MARC PEIGNÉ J.-D. Fouks. École Supérieure d Ingénieurs de Poitiers. 40 avenue du Recteur Pineau, 860 Poitiers

Plus en détail

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 : Exercice 1 : NOMBRES COMPLEXES On donne θ 0 un réel tel que : cos(θ 0 ) 5 et sin(θ 0 ) 1 5. Calculer le module et l'argument de chacun des nombres complexes suivants (en fonction de θ 0 ) : a i( )( )(1

Plus en détail

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48

Méthodes de quadrature. Polytech Paris-UPMC. - p. 1/48 Méthodes de Polytech Paris-UPMC - p. 1/48 Polynôme d interpolation de Preuve et polynôme de Calcul de l erreur d interpolation Étude de la formule d erreur Autres méthodes - p. 2/48 Polynôme d interpolation

Plus en détail

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA

MATHS FINANCIERES. Mireille.Bossy@sophia.inria.fr. Projet OMEGA MATHS FINANCIERES Mireille.Bossy@sophia.inria.fr Projet OMEGA Sophia Antipolis, septembre 2004 1. Introduction : la valorisation de contrats optionnels Options d achat et de vente : Call et Put Une option

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail