1.1 Détermination du rapport charge/masse de l électron (méthode de Thomson et Kaufmann)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "1.1 Détermination du rapport charge/masse de l électron (méthode de Thomson et Kaufmann)"

Transcription

1 Corrigés du chapitre 1 Introduction 1.1 Détermination du rapport charge/masse de l électron (méthode de Thomson et Kaufmann) La méthode de Thomson (1897) consiste à étudier la déviation d électrons de vitesse initiale v 0 (parallèle à Oy) par un champ électrique E et un champ magnétique B, tous deux constants, homogènes, parallèles à Ox et agissant dans la région située entre O et un écran où sont matérialisés les électrons (voir fig. 1.1). L impact du faisceau électronique est détecté sur un écran placé à la distance d de l origine O. On note e et m la charge et la masse électroniques et ω = e B m la quantité appelée pulsation synchrotron. Figure 1.1: Schéma de l expérience de Thomson - Kaufmann 1. Principe de l expérience (a) Dessiner l allure typique d une trajectoire électronique. (b) Trouver l équation paramétrique (en fonction du temps) de la trajectoire d un électron, en prenant comme origine des temps l instant où l électron passe en O. À quelle condition obtient-on un impact sur l écran?

2 2 Corrigés du chapitre 1. Introduction (c) Soit t 1 l instant d impact sur l écran. Dans l hypothèse où ωt 1 π 2, déterminer l équation cartésienne de la courbe sur laquelle se trouvent les impacts lorsque la vitesse initiale varie en module. Que se passe-t-il si on inverse le champ électrique? (d) Comment cette expérience permet-elle de mesurer le rapport charge masse pour l électron? 2. Corrections relativistes Peu de temps après les premières expériences de Thomson, Kaufmann (après le premier article d Einstein sur la Relativité Restreinte) s aperçut que la loi parabolique obtenue en 1c n était pas vérifiée près de l origine O, c est-à-dire là où l on trouve les particules dont la vitesse initiale est très grande. (a) Identifier l origine de cette anomalie. (b) À l aide de la conservation de l énergie, déterminer la variation dans le temps de la coordonnée x à l aide de la fonction T (t) définie comme : T (t) = déf γmc 2, γ = (1 β 2 ) 1/2, β = v c. (1.1) (c) En utilisant la relation fondamentale de la dynamique (relativiste), trouver le complexe Z(t) = déf y(t) + iz(t) en fonction de T (t) (d) Trouver la fonction T (t) (poser τ = T (0) c e E ). En déduire l expression des trois coordonnées d espace en fonction de la variable φ(τ) définie par sinhφ(t) = déf t τ (e) Montrer que si v 0 c, les impacts se rapprochent de l origine O suivant une courbe qui n est plus tangente à O z. Retrouver la pente verticale mise en évidence dans la partie 1 par un passage à la limite convenable. ===============?????????? =============== 1. Principe de l expérience (a) On prend les deux champs orientés dans le sens des x positifs. La force électrique est dirigée le long de Ox, vers les cotes négatives (la charge e est négative). Par ailleurs, au moment où l électron arrive en O, la force de Lorentz est dirigée vers les z positifs. Au total, la trajectoire est une hélice d axe parallèle à Oz, située dans l octant x < 0, y > 0, z > 0. (b) La force agissant sur l électron est F = e( E+ v B) ; la projection sur les trois axes de l équation fondamentale de la Dynamique donne (m est la masse de l électron) mẍ = ee, mÿ = e ż B, m z = e ẏ B. Avec les conditions initiales précisées, on en déduit d abord x = ee 2m t2. En posant Z(t) = y(t) + iz(t), on voit que Z(t) satisfait Z e B = iωż, avec ω = m, d où Ż(t) = Ż(0)eiωt, où Ż(0) = v 0. Une deuxième intégration en temps donne y(t) = v0 ω sin ωt et z(t) = v0 ω (1 cosωt).

3 1.1. Détermination du rapport charge/masse de l électron (méthode de Thomson et Kaufmann) 3 Figure 1.2: Lignes où se distribuent les impacts quand la vitesse initiale varie (à gauche, champ électrique dirigé comme Ox, à droite, champ dirigé en sens contraire de Ox). Plus la vitesse initiale est grande, plus l impact est proche de O. Pour avoir un impact sur l écran, il faut que v0 ω soit supérieur à d, soit que les électrons aient une vitesse assez grande, ou que le champ magnétique ne soit pas trop intense. (c) Si t 1 est l instant d impact sur l écran, alors y(t 1 ) = d ; dans l hypothèse où ωt 1 π 2, on en déduit t 1 d v 0, d où x(t 1 ) eed2 et z(t 2mv0 2 1 ) ωd2 2v 0. L équation cartésienne de la courbe sur laquelle se trouvent les impacts lorsque la vitesse initiale varie en module s obtient en éliminant v 0 entre x et z, soit z 2 = (Bd)2 e 2E m x : c est donc une demi-parabole, dont l axe est parallèle à O x, orientée vers les x négatifs si E > 0, (champ électrique dirigé vers les x positifs), vers les x positifs si E < 0 (champ électrique dirigé vers les x négatifs, voir fig.1.2). (d) Cette expérience permet de trouver le rapport charge masse en mesurant les coordonnées de quelques points de la demi-parabole 2. Corrections relativistes (a) L anomalie observée apparaît près de l origine ; elle concerne les électrons de grande vitesse et résulte du traitement non-relativiste (b) L énergie totale est γmc 2 + eu T eex, à une constante additive près ; comme c est une constante du mouvement, T (t) eex(t) = T (0), d où : x(t) = 1 [T (t) T (0)] ee (c) La relation fondamentale de la dynamique relativiste donne par projection ṗ y = ebv z et ṗ z = ebv y, d où : m d dt( γ(t) Ż ) = ieeb Ż(t) mγ(t)ż = ieb Ż(t) + mγ(0)v 0. Comme T (t) = mγc 2, on en déduit l équation différentielle : dont la solution est : T (t)ż + iebc2 Z(t) = mc 2 γ(0)v 0 T (0)v 0, Z(t) = T (0)v [ t 0 iebc 2 1 exp (iebc 2 dt )] 0 T (t )

4 4 Corrigés du chapitre 1. Introduction (d) On a v x = 1 ee T (t) et d dt (mγv x) = ee, d où : d dt (c 2 T 1 ee T ) = ee T T = (eec) 2 t, et T (t) = T (0) cosh φ(t) dans les notations introduites de l énoncé. On en déduit : Z(t) = T (0)v [ ( 0 iebc 2 1 exp iebc 2 τ )] T (0) φ(t), et les coordonnées de l électron : x(t) = cτ[coshφ(t) 1] y(t) = v 0 τ E Bc sin [ Bc E φ(t)], z(t) = v 0 τ E Bc ( 1 cos [Bc E φ(t)]) (e) Le point d impact sur l écran se produit en t = t 1, soit d = v 0 τ E Bc Bc sin[ E φ(t 1)]. Si v 0 c, T (0) +, donc sin[ Bc E φ(t 1)] 0, ainsi que φ(t 1 ) φ 1. Dans cette limite : z(t 1 ) v 0 τ Bc 2E φ2 1, x(t 1) cτ 2 φ2 1. Figure 1.3: Cas relativiste : lignes où se distribuent les impacts quand la vitesse initiale varie (à gauche, champ électrique dirigé comme Ox, à droite, champ dirigé en sens contraire de Ox). Plus la vitesse initiale est grande, plus l impact est proche de O. Les points d impact se répartissent donc sur la droite z = Bc E x, inclinée de l angle ψ par rapport à O x, tel que tanψ = Bc E (voir fig. 1.3). Dans la limite c infinie on retrouve la tangente verticale de la demi-parabole obtenue dans la première partie. 1.2 Détermination du nombre d Avogadro N à l aide du mouvement Brownien Le mouvement Brownien est le mouvement irrégulier de particules (diamètre de l ordre du micron) en suspension dans un fluide. Il résulte des impacts nombreux incessants des petites

5 1.2. Détermination du nombre d Avogadro N à l aide du mouvement Brownien 5 particules du fluide sur la grosse particule et est le révélateur de l agitation thermique et des fluctuations thermodynamiques. Dans ce qui suit, on étudie une description dynamique simple du mouvement et, la rapprochant de mesures effectuées par Jean Perrin, on donne le principe de l une des toutes premières déterminations précises de N. 1. Modèle dynamique pour le mouvement Brownien. La grosse particule, de masse m, est soumise à deux forces 1 de la part du fluide : une force de viscosité, proportionnelle à la vitesse, la constante de proportionnalité étant notée C, et une force F(t) de moyenne nulle fluctuant très rapidement à l échelle du mouvement de la particule. Le fluide est supposé être à l équilibre thermique à la température T. (a) Notant x(t) la position de la grosse particule 2, écrire l équation fondamentale de la dynamique. On pose τ = m C ; quel est le sens physique de τ? (b) Après multiplication membre à membre par x, prendre la moyenne d ensemble de l équation et la simplifier en laissant tomber 3 les corrélations entre F(t) et x(t). Après transformation du terme contenant la dérivée seconde, en déduire une équation différentielle pour xẋ. À quoi est égal 4 le terme ẋ 2? (c) Intégrer l équation différentielle sachant que la quantité xẋ est nulle à t = 0 (quel est le sens physique d une telle condition?). En déduire x 2 (t) sachant qu à t = 0, x 2 est nul (sens physique?) et montrer que, pour t τ, la forme asymptotique de x 2 (t) est de la forme x 2 (t) 2Dt, où D est une constante appelée constante de diffusion. (d) Dans le cas de particules sphériques de rayon a = 0, 4 µm, et pour des faibles vitesses, on peut écrire C = 6πηa (loi de Stokes) où η est la viscosité du fluide (η = 10 3 kg/ms (eau à 27 o C)) ; la densité de la particule est comparable à celle de l eau, et on prendra ρ = 1 g/cm 3. En déduire l expression de x 2 à retenir dans le cas d une observation macroscopique (échelle de temps expérimentale : une seconde). 2. Relevé d une expérience de Jean Perrin (1905) [1] La table p. 6 donne les nombres d occurrences de la quantité δ(t) définie comme : où t est en secondes et δ en µm. δ(t) = déf x(t) x(t 2), (a) Utiliser ce relevé d expérience pour calculer x 2 et en déduire la valeur numérique de la constante D introduite en 1c. 1 Ces deux forces ont la même origine physique et résultent des chocs des particules légères du fluide. Elles ne sont donc pas sans relation l une avec l autre, elles sont même indissociables. 2 On se place à une dimension d espace pour simplifier. 3 On peut montrer que cette approximation ne modifie pas le régime à grand temps, qui est le seul résultat utile ici. 4 Penser au théorème d équipartition de l énergie.

6 6 Corrigés du chapitre 1. Introduction (b) Par comparaison avec la partie 1, obtenir la valeur numérique du nombre d Avogadro N (la constante des gaz parfaits est R = 8, 31 J/K). δ(t) nombre d occurrences < 5, 5 0 entre 5, 5 et 4, 5 1 entre 4, 5 et 3, 5 2 entre 3, 5 et 2, 5 15 entre 2, 5 et 1, 5 32 entre 1, 5 et 0, 5 95 entre 0, 5 et +0, entre +0, 5 et +1, 5 87 entre +1, 5 et +2, 5 47 entre +2, 5 et +3, 5 8 entre +3, 5 et +4, 5 3 entre +4, 5 et +5, 5 0 > +5, Modèle stochastique : la marche de l ivrogne Pour finir, il s agit maintenant de définir un modèle simple de marche au hasard sur un réseau unidimensionnel de points régulièrement, espacés de la distance a. Une particule (ou un homme éméché) se déplace en effectuant des sauts sur ce réseau de la façon suivante : tous les t, la particule située au site d abscisse pa (p Z) saute sur l un des deux sites premiers voisins, vers la droite avec la probabilité p, vers la gauche avec la probabilité q = 1 p. La position de la particule est donc une variable aléatoire X pouvant prendre les valeurs discrètes na. Conventionnellement, le site de départ est celui fixant l origine (n = 0) du réseau ; le cas échéant, on posera v = a t. (a) Soit x n (t) la position atteinte par la particule au temps t = N t quand elle a effectué n sauts vers la droite et N n sauts vers la gauche (0 n N). Quelle déf est la probabilité P n = Prob[X = x n (t)]? (b) À l aide des P n, écrire l expression de l espérance mathématique de l aléatoire X. (c) On introduit la fonction génératrice F(λ) = déf N n=0 λn P n. Expliquer comment F permet de calculer simplement les moyennes des puissances 5 de la position X k. (d) Utiliser ceci pour trouver : i. la valeur moyenne de la position à l instant t, X (t). En déduire la vitesse moyenne définie comme V = déf 1 t X (t) ; vérifier qu elle s annule si p = q = 1 2 (marche non biaisée) ; ii. l écart quadratique de la position X 2 = déf X 2 X 2. Comment varie-t-il en temps? En déduire l expression de la constante de diffusion D. Commenter en comparant avec les résultats de deux parties précédentes. ===============?????????? =============== 5 Ces quantités sont appelées moments.

7 1.2. Détermination du nombre d Avogadro N à l aide du mouvement Brownien 7 1. Modèle dynamique pour le mouvement Brownien. (a) L équation fondamentale de la dynamique est mẍ = Cẋ + F(t). En prenant une moyenne d ensemble, on a ẍ + 1 τ v = 1 m F(t) = 0 ; ceci montre que τ déf = m C est le temps de relaxation de la vitesse moyenne, puisque l intégration donne v (t) = v (0)e t/τ. (b) En effectuant les opérations indiquées, on trouve : xẍ + 1 τ xẋ = 1 m Fx. En négligeant les corrélations entre F(t) et x(t), F x F x = 0 puisque la force fluctuante a une moyenne nulle. Par ailleurs xẍ = d dt xẋ ẋ2, d où l équation demandée pour xẋ : d dt xẋ + 1 τ xẋ ẋ2 = 0 D après le théorème d équipartition de l énergie, la particule étant en équilibre avec le bain, on a 1 2 m ẋ2 = 1 2 k BT, d où finalement : d dt xẋ + 1 τ xẋ = k BT m. (1.2) (c) La condition initiale xẋ (0) = 0 signifie, par exemple, que vitesse et position sont décorrélées au départ et on peut toujours choisir l origine de l axe au point de départ. La solution de (1.2) avec cette condition initiale est : xẋ (t) = k BT C (1 e t τ ). La condition x 2 (0) = 0 signifie qu au départ, il n y a pas de dispersion des positions initiales des particules de l ensemble statistique. En vertu de xẋ = 1 2 x2, cette dernière quantité s obtient par intégration : x 2 (t) = 2k BT C [t + τ(e t τ 1)] 2k B T C t ceci montre que la constante de diffusion est : t τ D = k BT C Noter qu avec une force extérieure systématique F ext, on a v (t) = 1 C F ext (après un bref transitoire), ce qui permet d identifier 1 C avec la mobilité µ ; dès lors, la relation précédente s écrit : D µ = k BT c est la formule d Einstein reliant constante de diffusion et mobilité, avatar le plus élémentaire du théorème de fluctuation-dissipation.

8 8 Corrigés du chapitre 1. Introduction (d) Avec la loi de Stokes (particules sphériques et faibles vitesses), C = 6πηa, m = 4π 3 a3 ρ, d où τ = 2a2 ρ 9η s. Sans aucun doute, l expression approchée x 2 (t) 2Dt est pertinente pour des expériences faites à l échelle de la seconde. 2. Relevé d une expérience de Jean Perrin (1905) (a) La table donnée dans le texte permet de calculer la moyenne statistique de l écart δ 2 : δ 2 = 0 ( 5, 5)2 + 1 ( 5) ( 4) (4) (5) (5, 5) soit δ 2 = µm2 2, 02 µm 2. D où 2D 2 2, 02 µm 2, et : (b) Par ailleurs D = kbt C l ambiante, T 293 K) : soit : N = D 0, cm 2 s 1. = RT NC, d où l expression du nombre d Avogadro N (à RT 6πηaD 8, π , , , N 6, Modèle stochastique : la marche de l ivrogne (a) x n (t) est la position 6 atteinte par la particule au temps t = N t quand elle a effectué n sauts vers la droite et N n sauts vers la gauche (0 n N), donc x n = n(+a)+(n n)( a) = (2n N)a. La probabilité correspondante est P n = C n N pn (1 p) N n, d où : déf P n = Prob[X = (2n N)a] = C n Np n (1 p) N n on vérifie sans peine que N n=0 P n = 1. Cette distribution est appelée loi binomiale. (b) L espérance mathématique de l aléatoire X, notée X, est par définition : X = N N P n (2n N)a = 2a np n Na. n=0 (c) En dérivant F(λ), on obtient df dλ = N n=1 nλn 1 P n, puis en faisant λ = 1, N n=1(ou 0) np n = ( ) df dλ. La somme au premier membre est l une des contributions apparaissant dans X. La connaissance de F(λ) permet visiblement λ=1 de trouver par dérivations successives les différentes valeurs moyennes X k, k N, appelées moments. 6 L origine est prise au point de départ. n=0,

9 1.3. Les expériences de Kappler (1931) 9 (d) L expression compacte de la fonction génératrice s obtient en calculant explicitement la somme apparaissant dans la définition (on remarque que c est le développement d un binôme) : F(λ) = N C n N λn p n (1 p) N n = [λp + (1 p)] N ; n=0 comme il se doit F(1) = 1 (c est la somme des probabilités). i. la valeur moyenne de la position à l instant t, X (t) est Na + 2F (1) ; le calcul donne X (t) = (p q)na = (p q) at t ; elle s annule bien si p = q = 1 2 (marche non biaisée), est positive si p > q et négative dans le cas contraire. La vitesse est donc V = (p q) a t. ii. la moyenne du carré de la position X 2 est a 2 n (2n N)2 P n. Un calcul sans difficulté donne X 2 = N 2 a 2 +4a 2 N(N 1)p(p 1). La soustraction du carré de la valeur moyenne donne l écart quadratique : X 2 = 4a 2 Npq = 4a 2 pq t t ; il croît linéairement en temps, ce qui signifie que la taille typique du domaine visité à l instant t augmente comme t, régime de croissance intermédiaire entre du sur-place et un mouvement de type balistique où la coordonnée augmente linéairement en temps. L expression de la constante de diffusion s obtient par identification avec D déf = X2 2t soit : D = 2a 2 Npq = pq 2a2 t En tant que fonction de p, D est maximum pour p = q = 1 2, soit quand le hasard est le plus grand. La constante D est bien sûr nulle pour une marche non aléatoire (p = 1 ou q = 1). Tous ces résultats sont en harmonie avec ceux obtenus dans les deux premières parties. Pour en savoir plus sur les marches au hasard et les processus stochastiques, le livre de Montroll et West [2] en propose une remarquable (et lisible) initiation. 1.3 Les expériences de Kappler (1931) Il s agit d une autre méthode précise de détermination du nombre d Avogadro 7. Kappler a mesuré les fluctuations de la position d équilibre d un petit miroir (surface de l ordre de 1 mm 2 ), suspendu dans l air verticalement par un fil de torsion de constante K ; la position du miroir peut être très précisément repérée par la déviation d un rayon lumineux. On note 7 Avant de faire cet exercice, il est recommandé d avoir fait l exercice 1.2 p. 4, tout particulièrement la partie 1.

10 10 Corrigés du chapitre 1. Introduction T la température de l air, θ l écart à la position d équilibre, I le moment d inertie du miroir par rapport à son axe de rotation. À la force de rappel près, le miroir est dans une situation très comparable à celle d une particule brownienne et, sous les impacts des molécules d air, effectue des petites oscillations aléatoires autour de sa position d équilibre. 1. Sachant que le miroir est en équilibre thermodynamique avec l air ambiant, quelles sont les valeurs moyennes de son énergie cinétique et de son énergie potentielle? 2. En déduire que N est donné par : N = RT K θ 2 (1.3) où θ 2 est l écart quadratique de la position du miroir. 3. La mesure donne θ 2 = 4, rad 2. Trouver la valeur de N sachant que K = 9, SI, R = 8, 31 J/K. ===============?????????? =============== 1. L énergie mécanique du miroir E a pour expression : E = 1 2 I θ Kθ2, où les deux termes à droite représentent respectivement les énergies cinétique et potentielle. Tout comme un oscillateur harmonique, la coordonnée θ et la vitesse θ figurent au carré dans E, d où équipartition de l énergie quand on prend les moyennes à la température T : 1 2 I θ 2 = 1 2 Kθ2 = 1 2 k BT 2. De 1 2 Kθ2 = 1 2 k BT et de k B = R N, on déduit l expression donnée dans l énoncé : N = RT K θ 2 (1.4) θ 2 étant l écart quadratique de la position du miroir, puisque la valeur moyenne de θ est nulle. 3. L expérience est évidemment menée à l ambiante, T 293 K ; on trouve : N 6,

11 1.4. Équilibre d une atmosphère isotherme Équilibre d une atmosphère isotherme Jean Perrin [1] a également étudié la répartition de la densité d équilibre d un gaz dilué de grosses particules de masse M immergées dans un fluide, le tout étant contenu dans un bocal cylindrique vertical. Plus précisément, Jean Perrin a observé que la densité linéaire n des grosses particules, homogène à l inverse d une longueur, variait avec l altitude z suivant la formule barométrique : n(z) = n(0)e βmgz (β = 1 k B T ) ; (1.5) g est l accélération de la pesanteur, z est l altitude comptée positivement vers le haut, k B la constante de Boltzmann. 1. Soit P(z) la pression à l altitude z. Montrer que la condition d équilibre mécanique de la tranche de gaz située entre les altitudes z et z + dz donne dp dz = Mg S n(z), S désignant la section droite du bocal cylindrique. 2. Le gaz de grosses particules étant très dilué, il obéit à une équation d état du genre gaz parfait PV = Nk B T, où N est le nombre de particules dans le volume V. En déduire la formule barométrique (1.5). 3. Comment N est-il inclus dans les résultats précédents? ===============?????????? =============== 1. P(z) étant la pression à l altitude z, la condition d équilibre mécanique de la tranche de gaz située entre les altitudes z et z + dz est : P(z + dz)s + P(z)S mg = 0, où m est la masse de la tranche de gaz de grosses particules situé entre les altitudes z et z + dz ; m = Mndz, où n(z) est la densité linéaire des grosses particules. Finalement : dp dz = Mg n(z) (1.6) S Cette équation est parfois appelée équation barométrique. 2. Avec l hypothèse du gaz parfait de grosses particules, l équation d état pour la petite tranche située entre z et z + dz est PSdz = ndzk B T, d où P = n S k BT et par dérivation P = n S k BT ; le report dans (1.6) donne l équation fermée pour la densité : dn dz + Mg k B T n(z) = 0, dont la solution est n(z) = n(0)e βmgz, avec β = 1 k BT.

12 12 Corrigés du chapitre 1. Introduction 3. N est inclus dans l argument de l exponentielle puisque k B = R N. L échelle caractéristique de décroissance de la densité avec l altitude est ξ = kbt Mg = RT NMg ; la mesure de ξ donne N par N = RT ξmg. 1.5 Mesure précise de l impulsion de particules par focalisation Des électrons d énergie E de l ordre du kev sont émis par une source S située au point O et sont injectés dans la région z > 0 (voir fig.1.4). La vitesse initiale v 0 est dans le plan xoz et sa direction par rapport à l axe Oz est caractérisée par l angle α 0, en principe bien déterminé. Dans la région z > 0 règne un champ magnétique statique et homogène, parallèle à Oz et de module B ; e et m désignent la charge et la masse de l électron 8, c la vitesse de la lumière dans le vide. Figure 1.4: Schéma précisant la géométrie de l injection des particules 1. Calculer numériquement le module v 0 et le comparer à c. 2. Écrire l équation fondamentale de la dynamique projetée sur les trois axes ; en déduire les équations différentielles pour les coordonnées x, y et z d un électron, exprimées à l aide de la pulsation cyclotron ω c = e B m. Combien vaut ω c? 3. Donner l expression de z(t), puis celle de la composante de la vitesse suivant Ox, soit v x (t) ; en déduire x(t). Achever l intégration en donnant y(t). 4. Soit r la distance d un électron à l axe Oz ; donner l expression de r en fonction du temps et en tracer le graphe. 5. On dispose un détecteur D sur l axe Oz : à quelles distances L k de O doit-on le placer pour recueillir les électrons? On désigne dans la suite par L 1 la plus petite des L k ; calculer L 1 numériquement quand α = 45 o. 6. On déplace le détecteur le long de Oz, désignant par d sa distance au point O. À l aide d un dessin, représenter le signal reçu sur le détecteur en fonction de d, sachant que d ne peut excéder 60 cm. Expliquer en quoi la mesure de L 1 constitue une détermination de l impulsion initiale p 0 des électrons. 8 Les valeurs à utiliser pour les applications numériques sont données à la fin de l exercice.

13 1.5. Mesure précise de l impulsion de particules par focalisation En réalité, le signal mesuré par D présente une largeur finie, provoquant une incertitude sur la mesure de p 0. Sachant que cette largeur ne peut être expliquée ni par les inévitables inhomogénéités spatiales du champ magnétique, ni par la valeur (inconnue) de v 0 (qui est parfaitement définie), quelle est la cause de l élargissement? 8. Il s agit maintenant de préciser comment on peut modifier l appareil pour réduire l erreur sur la mesure de p 0 = mv 0, à condition de pouvoir mettre le détecteur en-dehors de l axe Oz ; dans la suite, d désigne la distance entre le détecteur et le plan xoy. (a) Pour une valeur donnée de l angle α, exprimer la distance d un électron à l axe Oz, soit r, en fonction de sa coordonnée z. (b) Soit deux angles d injection α et α (α < α ) et les deux longueurs L 1 et L 1 correspondantes ; quelle est l inégalité entre L 1 et L 1? Pour ces deux angles, représenter graphiquement la variation de r en fonction z. (c) Soit α la valeur nominale de l angle d injection. Pour z fixé, donner l expression de la variation δr de r lorsque α varie de δα autour de α ; en déduire qu il est possible de choisir d afin que la variation de r par rapport à α ne dépende que de termes en (δα) 2. Écrire l équation fixant cette valeur particulière de d, soit d m (ne pas chercher à résoudre cette équation, mais en donner une illustration graphique). (d) En déduire la modification à apporter au dispositif pour que la mesure de p 0 soit beaucoup plus précise (l appareil focalise les électrons dans le plan d m ). Valeurs numériques : e = 1, C, E = 1 kev, mc 2 = 511keV, B = 10 3 T, α = 45 o. ===============?????????? =============== 1. Posant β = v0 c, l énergie cinétique est 1 2 mβ2 c 2 et vaut donc 10 3 kev ; comme mc kev, on voit d emblée que β 1 ; plus précisément β soit β 6, La vitesse v 0 est donc voisine de 6, m/s soit environ km/s. 2. L équation fondamentale de la dynamique projetée sur les trois axes donne : mẍ = ebẏ, mÿ = ebẋ, m z = 0. ω c = 1, , rad/s. 3. Par intégration compte tenu des conditions initiales z(0) = 0, v z (0) = v 0 cosα, z(t) = (v 0 cosα)t. Par ailleurs, on a v x = ω c v y et v y = +ω c v x, d où v x = ωc 2v x ; avec v x (0) = v 0 sin α, v x (0) = ω c v y (0) = 0, la solution est v x (t) = v 0 sinα cosω c t, d où x(t) = v0 ω c sin α sin ω c t puisque x(0) = 0. Enfin, compte tenu de v y (t) = 1 ω c v x, une intégration donne y(t) = v0 ω c sin α(1 cosω c t). La trajectoire est donc une hélice d axe parallèle à Oz, coupant l axe Oy au point d abscisse y 0 = v0 ω c sin α.

14 14 Corrigés du chapitre 1. Introduction 4. r 2 = x 2 + y 2 = ( v0 ω c sinα) 2 (2 2 cosω c t), soit : r(t) = 2 v 0 sinα sin ω ct ω c 2 C est une sinusoïde rectifiée (voir fig.1.5). Figure 1.5: Distance r(t) à l axe Oz. 5. Le détecteur D étant sur l axe Oz, il faut le placer là où la trajectoire recoupe l axe Oz, c est-à-dire en des points correspondant à r = 0 : les distances L k sont donc telles que L k = z(t = k 2π ω c ), soit L k = k 2π ω c v 0 cosα ; numériquement : L 1 47 cm. 6. Le signal est nul tant que d L 1 ; la mesure de L 1 permet de trouver la vitesse v 0, donc ausi p 0 mv 0 (voir fig.1.6). 7. Compte tenu des éléments donnés dans l énoncé, la cause de l élargissement du signal est l imprécision de l angle d injection α, qui provoque une dispersion des trajectoires. Figure 1.6: Représentation schématique du signal reçu par le détecteur en fonction de sa distance d par rapport à la fente d entrée. 8. On dispose le détecteur en-dehors de l axe Oz, d désignant la distance entre le détecteur et le plan xoy (a) Pour exprimer r, distance d un électron à l axe Oz, en fonction de z, il suffit d éliminer le temps entre les fonctions r(t) et z(t) obtenues ci-dessus. On

15 1.5. Mesure précise de l impulsion de particules par focalisation 15 trouve ainsi : r = 2 v 0 ω c z sin α sin déf = f(z) (1.7) ω c 2v 0 cosα (b) Physiquement, il est évident que L 1 > L 1 si α < α. Figure 1.7: Variation de la distance r à l axe Oz en fonction de z pour deux angles d injection voisins α < α (voir (1.7)). Le premier zéro est à l abscisse π cosα. (c) Pour réduire l incidence de l erreur sur l angle sur la largeur du signal, il suffit de placer le détecteur en un endroit tel qu une petite variation δα ne produise qu une variation d ordre supérieur pour les points d impact. Les variations de α provoquent aussi une dispersion des coordonnées x et y, mais on peut envisager un détecteur de forme annulaire, perpendiculaire à Oz, de rayon égal à la distance r introduite plus haut, et situé à la distance d de O. Afin qu une petite variation δα autour de la valeur nominale α donne une variation d ordre supérieur pour r, il faut et suffit que la dérivée de r par rapport à α s annule pour α = α : ( ) r α α=α = 0, condition qui s explicite en9 : tan X + (tan 2 α)x = 0, X déf = πd, L 1 où L 1 = 2π ω c v 0 cosα. Cette équation fixe la valeur de d à choisir, soit d m, d où la position du plan du détecteur. Cette équation a une infinité de solutions (comme le montre un graphique). La plus petite solution positive est un certain nombre X 0 compris entre π X0 2 et π, d où la plus petite valeur π L 1 pour d m (d) L appareil focalisant les électrons dans le plan d m, il faut disposer dans celui-ci déf un détecteur annulaire de rayon égal à r m = f(d m ) (voir éq.(1.7)). Les livres de Enge [3] et Smith [4] donnent de nombreux autres exemples d applications de cette technique de focalisation, et constituent une bonne introduction à la Physique nucléaire.

16 16 Corrigés du chapitre 1. Introduction 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 Figure 1.8: Focalisation des trajectoires pour des petites variations δα autour d un angle nominal d injection α. 1.6 Spectrographe de masse Un four à haute température (T de l ordre de K) contient du chlore gazeux. Après ionisation (par un dispositif non-représenté), le mélange isotopique binaire d ions Cl (charge q = e, masses M 1 et M 2 ) issus du four est accéléré par une ddp U (de quelques dizaines de kv) avant d être injecté dans la fente d entrée S d un spectro de masse. Le champ magnétique est horizontal, et perpendiculaire au plan de la figure. P désigne une plaque sensible détectant l arrivée des ions. Figure 1.9: Schéma d un spectrographe de masse. 1. Préciser le sens de la ddp U et la direction du champ magnétique B. 2. Donner l ordre de grandeur de la vitesse d un ion avant accélération par U et montrer que l énergie cinétique thermique correspondante peut être négligée. 3. Soit v la vitesse acquise au point S par un ion de vitesse initiale nulle. La trajectoire d un ion dans la partie où règne le champ magnétique est un arc de cercle : rappeler pourquoi ; donner l expression de son rayon R et le calculer numériquement. 4. L i désigne la distance horizontale entre S et le point d impact d un ion de masse M i. Comment varie qualitativement L i en fonction de M i, toutes choses égales par ailleurs? Exprimer L i en fonction de h et R i, et en fonction de h, M i, q, B et U.

17 1.6. Spectrographe de masse Calculer numériquement la distance L séparant les deux types d impacts. 6. Soit δv 0 l incertitude sur la vitesse initiale compte tenu de l agitation thermique dans le four. Écrire la condition sur v, M i, δv 0 et M = M 1 M 2 pour que les impacts de deux isotopes soient bien séparés malgré l agitation thermique. Valeurs numériques : q = 1, C, masses atomiques : M i = 35 et 37 g/mol, U = 10 kv, B = 0, 1 T, h = 10 cm. ===============?????????? =============== 1. Les ions sont chargés négativement : la plaque de droite doit être à un potentiel supérieur à celui de la plaque d entrée à gauche. Les trajectoires doivent incurvées vers le bas : le champ magnétique B doit donc être dirigé vers l arrière du plan de figure. Figure 1.10: À gauche : polarités de la ddp. Au milieu : orientation du champ magnétique (q < 0). À droite : impacts des ions quand M 1 > M L ordre de grandeur de l énergie d un ion avant accélération par U est celui d une vitesse thermique, soit meV ; l énergie cinétique thermique, environ 85meV, est donc négligeable devant les quelques kv acquis grâce à la ddp. 3. La force q v B étant perpendiculaire à la vitesse, il en est de même de l accélération : v a donc un module constant et le mouvement est circulaire uniforme. La relation M v2 Mv R = qvb donne le rayon R du cercle : R = q B, d autant plus petit que la charge est grande et le champ intense. 4. Une masse élevée correspond à une grande inertie, donc à une faible incurvation de la trajectoire : plus M est grand, plus le rayon de courbure est grand, et c est bien ce que dit la formule précédente R M. L i est donc d autant plus grand que la masse M i est élevée. Le théorème de Pythagore donne L i = Ri 2 (R i h) 2 = h(2r i h). Par ailleurs 1 2 M ivi 2 = q U, d où v i = 2 q U M i et R i = 1 2MiU B q. 5. Numériquement :

18 18 Corrigés du chapitre 1. Introduction R 1 = 1 0, , , , 7 cm, R 2 = L 1 40, 7 cm,l 2 40, 1 cm et L 0, 6 cm. M 2 M 1 85, 2 cm. 6. L est une fonction de R, qui varie si la vitesse initiale varie, et qui dépend de la masse des ions. Comparée à la vitesse acquise sous l effet de la ddp, δv 0 est très k petit, et vaut environ BT M ; par ailleurs, la différence relative de masse M M est elle-même assez petite (M 1 M 2 M). S agissant par ailleurs de trouver des ordres de grandeur, il est licite de raisonner par différentiation. Partant de L = h(2r i h), on trouve δl = h L δr. La variation δv 0 donne une variation δ 1 L h Mδv 0 L q B ; M donne la variation δ 2L h Mv 0 L q B. On veut δ 1 L δ 2 L, soit Mδv 0 v 0 M, ou encore 2 q U Mk B T M M, soit : ( M k B T q U M ) 2, condition qui est toujours très largement satisfaite dans les conditions de l expérience puisque k B T 85 mev q U quelques kv et ( ) M 2 M Le spectromètre de Bainbridge La figure 1.11 donne le schéma d un spectrographe de masse dû à Bainbridge. Une source émet des ions positifs (masse M, charge q) dont le module de la vitesse initiale, v, est réparti sur un grand intervalle. Ces ions sont injectés à travers la fente S 1 dans une enceinte à vide haute et étroite, où existent d une part un champ électrique E créé par deux plaques P et P parallèles distantes de d et portées à des potentiels différents (V = V P V P > 0), et d autre part un champ magnétique uniforme de module B, perpendiculaire au plan de la figure et pointant vers le lecteur. La vitesse initiale v est parallèle à l axe S 1 S 2. Figure 1.11: Schéma du spectro de masse de Bainbridge.

19 1.7. Le spectromètre de Bainbridge À l aide d un dessin, donner les directions des deux forces (électrique et magnétique) agissant sur un ion situé dans l enceinte. 2. Quel est le module de la force résultante? 3. B et v étant fixés, montrer que l on peut ajuster la ddp V de sorte qu un ion ayant cette vitesse ne subisse aucune déviation dans l enceinte. 4. Quelle est la vitesse v 0 des ions issus de la fente S 2? A.N. : V = 100 V, d = 2 cm, B = 1 T. 5. Dans la région située au-dessous du plan de trace xx existe un champ magnétique uniforme B dirigé comme indiqué. Dessiner la trajectoire d un ion. Quelle est l expression du rayon de celle-ci, en fonction de q, M, v 0 et B? A. N. : trouver la valeur approximative de R sachant que les ions constituent un mélange isotopique de 37 Cl + et de 35 Cl + et que B = 10 3 T. 6. Dessiner deux trajectoires pour deux ions de même charge et de masses M 1 et M 2 (M 1 < M 2 ). 7. Soit l = 1 mm la résolution linéaire de la plaque sensible (voir fig. 1.11). Quelle est la condition sur B assurant que l on peut séparer les impacts de deux ions dont la différence des masses est M? Peut-on séparer les isotopes du chlore avec la valeur de B choisie en 5? ===============?????????? =============== 1. Les deux forces sont horizontales, la force magnétique est dirigée vers la gauche, la force électrique vers la droite. 2. Le module de la force résultante est q(e vb) = q V d vb. 3. Un ion de vitesse v n est pas dévié dans l enceinte si V = qdb. 4. v 0 = V db = m/s = 5 km/s. 5. Dans la région située au-dessous du plan de trace xx, la trajectoire d un ion est un demi-cercle de rayon R = Mv qb = , , 9 m Les deux trajectoires pour deux ions de même charge et de masses M 1 et M 2 (M 1 < M 2 ) sont tracées sur la figure On a 2 R = 2 Mv0 qb. Pour que cette distance soit supérieure à l, il faut que B soit plus petit que 2 Mv0 déf qδl = B max 0, 25 T ; avec la valeur indiquée en 5., la séparation des deux types d impact est très nette.

20 20 Corrigés du chapitre 1. Introduction Figure 1.12: Trajectoires circulaires de deux ions après sélection de vitesse. Remarque Le chlore est très électronégatif et acquiert la structure de l argon en fixant un électron et devenant un ion Cl. On peut néanmoins facilement fabriquer et manipuler des ions Cl + en s assurant de l absence d électrons baladeurs. 1.8 La force d Abraham - Lorentz La force de freinage F rad écrite en (I-1.30) est conceptuellement pathologique, comme le montre l analyse qui suit. En reprenant les notations de la section 1.5, Tome I, l équation d Abraham - Lorentz pour une particule de charge e et de masse m soumise à une force 10 F est ( v r ) : m v = mτ v + F ; (1.8) où le temps τ 6, s est défini en (I-1.22). Comme déjà mentionné, une première bizarrerie de cette équation est l apparition d une dérivée troisième de la position de la particule (définie par le rayon-vecteur r), censée représenter l effet du freinage par rayonnement. De surcroît, la perturbation du mouvement provoquée par cet effet est fondamentalement singulière, au sens où elle modifie l ordre de l équation différentielle du mouvement, lequel passe de 2 à 3 dès que la charge est non-nulle. En fait, c est bien parce que le petit paramètre est en facteur de la plus haute dérivée que la perturbation est dite singulière, par définition 11. Ces avertissements étant donnés, il s agit maintenant d examiner les conséquences de l équation (1.8) telle qu elle est, précisément pour bien mettre en évidence les très graves difficultés de fond qu elle soulève. 1. En utilisant la méthode connue pour intégrer une équation différentielle telle que (1.8), écrire l expression générale de l accélération v(t), supposant connue l accélération à un certain instant t 0, v(t 0 ). 10 Dans le modèle de Thomson, cette force n est autre que mω 2 0 r, voir (I-1.31). 11 Le même phénomène se produit pour l équation aux valeurs propres de Schrödinger, où c est cette fois la constante de Planck qui est en facteur de la plus haute dérivée. Il existe un traitement perturbatif spécifique pour ce genre de question, appelé méthode BKW (ou WKB) dans le contexte quantique (voir chapitre 9).

Chapitre 0 Introduction à la cinématique

Chapitre 0 Introduction à la cinématique Chapitre 0 Introduction à la cinématique Plan Vitesse, accélération Coordonnées polaires Exercices corrigés Vitesse, Accélération La cinématique est l étude du mouvement Elle suppose donc l existence à

Plus en détail

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté

Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté Chapitre 4 Oscillations libres des systèmes à deux degrés de liberté 4.1 Introduction Les systèmes qui nécessitent deux coordonnées indépendantes pour spécifier leurs positions sont appelés systèmes à

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées.

Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. Les correcteurs accorderont une importance particulière à la rigueur des raisonnements et aux représentations graphiques demandées. 1 Ce sujet aborde le phénomène d instabilité dans des systèmes dynamiques

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Cours de Mécanique du point matériel

Cours de Mécanique du point matériel Cours de Mécanique du point matériel SMPC1 Module 1 : Mécanique 1 Session : Automne 2014 Prof. M. EL BAZ Cours de Mécanique du Point matériel Chapitre 1 : Complément Mathématique SMPC1 Chapitre 1: Rappels

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires

F411 - Courbes Paramétrées, Polaires 1/43 Courbes Paramétrées Courbes polaires Longueur d un arc, Courbure F411 - Courbes Paramétrées, Polaires Michel Fournié michel.fournie@iut-tlse3.fr http://www.math.univ-toulouse.fr/ fournie/ Année 2012/2013

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Repérage d un point - Vitesse et

Repérage d un point - Vitesse et PSI - écanique I - Repérage d un point - Vitesse et accélération page 1/6 Repérage d un point - Vitesse et accélération Table des matières 1 Espace et temps - Référentiel d observation 1 2 Coordonnées

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1

Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Chafa Azzedine - Faculté de Physique U.S.T.H.B 1 Définition: La cinématique est une branche de la mécanique qui étudie les mouements des corps dans l espace en fonction du temps indépendamment des causes

Plus en détail

TD 9 Problème à deux corps

TD 9 Problème à deux corps PH1ME2-C Université Paris 7 - Denis Diderot 2012-2013 TD 9 Problème à deux corps 1. Systèmes de deux particules : centre de masse et particule relative. Application à l étude des étoiles doubles Une étoile

Plus en détail

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique

Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n 2. Résonance magnétique : approche classique PGA & SDUEE Année 008 09 Interaction milieux dilués rayonnement Travaux dirigés n. Résonance magnétique : approche classique Première interprétation classique d une expérience de résonance magnétique On

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Chapitre 1 Cinématique du point matériel

Chapitre 1 Cinématique du point matériel Chapitre 1 Cinématique du point matériel 7 1.1. Introduction 1.1.1. Domaine d étude Le programme de mécanique de math sup se limite à l étude de la mécanique classique. Sont exclus : la relativité et la

Plus en détail

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2

Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition. Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 10 11 m 3 kg 1 s 2 Introduction Page xxi (milieu de page) G = 6, 672 59 1 11 m 3 kg 1 s 2 Erratum de MÉCANIQUE, 6ème édition Page xxv (dernier tiers de page) le terme de Coriolis est supérieur à 1% du poids) Chapitre 1 Page

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI

Initiation à la Mécanique des Fluides. Mr. Zoubir HAMIDI Initiation à la Mécanique des Fluides Mr. Zoubir HAMIDI Chapitre I : Introduction à la mécanique des fluides 1 Introduction La mécanique des fluides(mdf) a pour objet l étude du comportement des fluides

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU)

10 leçon 2. Leçon n 2 : Contact entre deux solides. Frottement de glissement. Exemples. (PC ou 1 er CU) 0 leçon 2 Leçon n 2 : Contact entre deu solides Frottement de glissement Eemples (PC ou er CU) Introduction Contact entre deu solides Liaisons de contact 2 Contact ponctuel 2 Frottement de glissement 2

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. .

MESURE ET PRECISION. Il est clair que si le voltmètre mesure bien la tension U aux bornes de R, l ampèremètre, lui, mesure. R mes. mes. . MESURE ET PRECISIO La détermination de la valeur d une grandeur G à partir des mesures expérimentales de grandeurs a et b dont elle dépend n a vraiment de sens que si elle est accompagnée de la précision

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE

STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE FRIBOURG (E.I.F.) SECTION DE MÉCANIQUE G.R. Nicolet, revu en 2006 STATIQUE GRAPHIQUE ET STATIQUE ANALYTIQUE Eléments de calcul vectoriel Opérations avec les forces Equilibre du point

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

Complément d information concernant la fiche de concordance

Complément d information concernant la fiche de concordance Sommaire SAMEDI 0 DÉCEMBRE 20 Vous trouverez dans ce dossier les documents correspondants à ce que nous allons travailler aujourd hui : La fiche de concordance pour le DAEU ; Page 2 Un rappel de cours

Plus en détail

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..

1 Définition. 2 Systèmes matériels et solides. 3 Les actions mécaniques. Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble.. 1 Définition GÉNÉRALITÉS Statique 1 2 Systèmes matériels et solides Le système matériel : Il peut être un ensemble.un sous-ensemble..une pièce mais aussi un liquide ou un gaz Le solide : Il est supposé

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET

TOUT CE QU IL FAUT SAVOIR POUR LE BREVET TOUT E QU IL FUT SVOIR POUR LE REVET NUMERIQUE / FONTIONS eci n est qu un rappel de tout ce qu il faut savoir en maths pour le brevet. I- Opérations sur les nombres et les fractions : Les priorités par

Plus en détail

Intégrales doubles et triples - M

Intégrales doubles et triples - M Intégrales s et - fournie@mip.ups-tlse.fr 1/27 - Intégrales (rappel) Rappels Approximation éfinition : Intégrale définie Soit f définie continue sur I = [a, b] telle que f (x) > 3 2.5 2 1.5 1.5.5 1 1.5

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Représentation géométrique d un nombre complexe

Représentation géométrique d un nombre complexe CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES 1 Représentation géométrique d un nombre complexe 1. Ensemble des nombres complexes Soit i le nombre tel que i = 1 L ensemble des nombres complexes est l ensemble des nombres

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

TP 7 : oscillateur de torsion

TP 7 : oscillateur de torsion TP 7 : oscillateur de torsion Objectif : étude des oscillations libres et forcées d un pendule de torsion 1 Principe général 1.1 Définition Un pendule de torsion est constitué par un fil large (métallique)

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires

TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires TD1 Signaux, énergie et puissance, signaux aléatoires I ) Ecrire l'expression analytique des signaux représentés sur les figures suivantes à l'aide de signaux particuliers. Dans le cas du signal y(t) trouver

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Chapitre 4: Dérivée d'une fonction et règles de calcul

Chapitre 4: Dérivée d'une fonction et règles de calcul DERIVEES ET REGLES DE CALCULS 69 Chapitre 4: Dérivée d'une fonction et règles de calcul Prérequis: Généralités sur les fonctions, Introduction dérivée Requis pour: Croissance, Optimisation, Études de fct.

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique SOCLE COMMUN - La Compétence 3 Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique DOMAINE P3.C3.D1. Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des

Plus en détail

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE

Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Chap 8 - TEMPS & RELATIVITE RESTREINTE Exercice 0 page 9 On considère deux évènements E et E Référentiel propre, R : la Terre. Dans ce référentiel, les deux évènements ont lieu au même endroit. La durée

Plus en détail

TD de Physique n o 1 : Mécanique du point

TD de Physique n o 1 : Mécanique du point E.N.S. de Cachan Département E.E.A. M FE 3 e année Phsique appliquée 011-01 TD de Phsique n o 1 : Mécanique du point Exercice n o 1 : Trajectoire d un ballon-sonde Un ballon-sonde M, lâché au niveau du

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN

Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Nombres, mesures et incertitudes en sciences physiques et chimiques. Groupe des Sciences physiques et chimiques de l IGEN Table des matières. Introduction....3 Mesures et incertitudes en sciences physiques

Plus en détail

Michel Henry Nicolas Delorme

Michel Henry Nicolas Delorme Michel Henry Nicolas Delorme Mécanique du point Cours + Exos Michel Henry Maître de conférences à l IUFM des Pays de Loire (Le Mans) Agrégé de physique Nicolas Delorme Maître de conférences à l université

Plus en détail

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé

Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 2014 Corrigé Baccalauréat ES Pondichéry 7 avril 204 Corrigé EXERCICE 4 points Commun à tous les candidats. Proposition fausse. La tangente T, passant par les points A et B d abscisses distinctes, a pour coefficient

Plus en détail

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté

CHAPITRE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs degrés de liberté CHAPITE IV Oscillations ibres des Systèmes à plusieurs derés de liberté 010-011 CHAPITE IV Oscillations libres des systèmes à plusieurs derés de liberté Introduction : Dans ce chapitre, nous examinons

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

- MANIP 2 - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE - MANIP 2 - - COÏNCIDENCES ET MESURES DE TEMPS - APPLICATION À LA MESURE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE L objectif de cette manipulation est d effectuer une mesure de la vitesse de la lumière sur une «base

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007

Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses. Guillaume Martinez 17 décembre 2007 Vision industrielle et télédétection - Détection d ellipses Guillaume Martinez 17 décembre 2007 1 Table des matières 1 Le projet 3 1.1 Objectif................................ 3 1.2 Les choix techniques.........................

Plus en détail

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN

Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés 1A ISMIN Automatique Linéaire 1 Travaux Dirigés Travaux dirigés, Automatique linéaire 1 J.M. Dutertre 2014 TD 1 Introduction, modélisation, outils. Exercice 1.1 : Calcul de la réponse d un 2 nd ordre à une rampe

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

Corrigé Exercice 1 : BRIDE HYDRAULIQUE AVEC HYPOTHÈSE PROBLÈME PLAN.

Corrigé Exercice 1 : BRIDE HYDRAULIQUE AVEC HYPOTHÈSE PROBLÈME PLAN. TD 6 corrigé - PFS Résolution analytique (Loi entrée-sortie statique) Page 1/1 Corrigé Exercice 1 : BRIDE HYDRAULIQUE AVEC HYPOTHÈSE PROBLÈME PLAN. Question : Réaliser le graphe de structure, puis compléter

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE

CONCOURS COMMUN 2010 PHYSIQUE CONCOUS COMMUN SUJET A DES ÉCOLES DES MINES D ALBI, ALÈS, DOUAI, NANTES Épreuve de Physique-Chimie (toutes filières) Corrigé Barème total points : Physique points - Chimie 68 points PHYSIQUE Partie A :

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Analyse en Composantes Principales

Analyse en Composantes Principales Analyse en Composantes Principales Anne B Dufour Octobre 2013 Anne B Dufour () Analyse en Composantes Principales Octobre 2013 1 / 36 Introduction Introduction Soit X un tableau contenant p variables mesurées

Plus en détail

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives.

ÉVALUATION FORMATIVE. On considère le circuit électrique RC représenté ci-dessous où R et C sont des constantes strictement positives. L G L G Prof. Éric J.M.DELHEZ ANALYSE MATHÉMATIQUE ÉALUATION FORMATIE Novembre 211 Ce test vous est proposé pour vous permettre de faire le point sur votre compréhension du cours d Analyse Mathématique.

Plus en détail

= 1 si n = m& où n et m sont souvent des indices entiers, par exemple, n, m = 0, 1, 2, 3, 4... En fait,! n m

= 1 si n = m& où n et m sont souvent des indices entiers, par exemple, n, m = 0, 1, 2, 3, 4... En fait,! n m 1 épartement de Physique, Université Laval, Québec Pierre Amiot, 1. La fonction delta et certaines de ses utilisations. Clientèle Ce texte est destiné aux physiciens, ingénieurs et autres scientifiques.

Plus en détail

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Voyez la réponse à cette question dans ce chapitre. www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof Une échelle est appuyée sur un mur. S il n y a que la friction statique avec le sol, quel est l angle minimum possible entre le sol et l échelle pour que l échelle ne glisse pas et tombe au sol? www.hometownroofingcontractors.com/blog/9-reasons-diy-rednecks-should-never-fix-their-own-roof

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Problèmes sur le chapitre 5

Problèmes sur le chapitre 5 Problèmes sur le chapitre 5 (Version du 13 janvier 2015 (10h38)) 501 Le calcul des réactions d appui dans les problèmes schématisés ci-dessous est-il possible par les équations de la statique Si oui, écrire

Plus en détail

Fonctions de deux variables. Mai 2011

Fonctions de deux variables. Mai 2011 Fonctions de deux variables Dédou Mai 2011 D une à deux variables Les fonctions modèlisent de l information dépendant d un paramètre. On a aussi besoin de modéliser de l information dépendant de plusieurs

Plus en détail

Examen d informatique première session 2004

Examen d informatique première session 2004 Examen d informatique première session 2004 Le chiffre à côté du titre de la question indique le nombre de points sur 40. I) Lentille électrostatique à fente (14) Le problème étudié est à deux dimensions.

Plus en détail

4 Distributions particulières de probabilités

4 Distributions particulières de probabilités 4 Distributions particulières de probabilités 4.1 Distributions discrètes usuelles Les variables aléatoires discrètes sont réparties en catégories selon le type de leur loi. 4.1.1 Variable de Bernoulli

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine.

Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. TABLE DES MATIÈRES 1 Notion de fonction. Résolution graphique. Fonction affine. Paul Milan LMA Seconde le 12 décembre 2011 Table des matières 1 Fonction numérique 2 1.1 Introduction.................................

Plus en détail

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT Ces exercices portent sur les items 2, 3 et 5 du programme d informatique des classes préparatoires,

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail