Moyennée sur la France et sur l ensemble du mois, la température a été supérieure de 1.1 C à la normale.

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Flavien François
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1 Bilan global du mois de mars 2014 : Après un début d année très arrosé, le mois de mars a connu durant une quinzaine de jours une belle accalmie avec un temps sec, un soleil dominant et des températures printanières proches de 20 C. La pluviométrie moyennée sur la France est inférieure de près de 35 % à la normale. Ce déficit dépasse 70 % sur un grand quart nord-est du pays. En Alsace, c est le mois de mars le plus sec depuis 1959 avec 20 jours consécutifs sans pluie et des cumuls mensuels exceptionnellement faibles. Seuls l ouest des Pyrénées, la Côte d Azur et la Corse ont été bien arrosés. Le nombre de jours de pluie est inférieur à la normale sur la quasi-totalité du pays, de plus de 6 jours sur le Nord-Est. Moyennée sur la France et sur l ensemble du mois, la température a été supérieure de 1.1 C à la normale. Bilan sur la période de recharge (septembre 2013 mars 2014) : Après 5 années consécutives en déficit suivie d une année excédentaire d environ 15 %, le bilan sur la période de recharge est à nouveau excédentaire cette année, en moyenne sur la France d environ 20 %. La fin de cette période est également marquée par un enneigement important dans les Alpes du Sud et sur les Pyrénées. * moyenne de référence DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 1 sur 10

2 Rubrique Précipitations Cumul mensuel de mars 2014 Excepté de la Bretagne à la Vendée, dans le Sud-Ouest, sur la Côte d Azur et en Corse, les cumuls mensuels de précipitations ont été généralement inférieurs à 50 mm. Du Centre au Nord et au Nord-Est, ainsi que du Centre-Est au Languedoc-Roussillon, les pluies, généralement inférieures à 30 mm, ont été très faibles et peu fréquentes durant ce mois de mars. En Alsace, il est tombé moins de 10 mm sur le mois. En revanche, en Corse, les épisodes pluvieux du 3 au 4 et du 22 au 27 mars ont été intenses avec une pluviométrie comprise entre 75 et 250 mm. Lors de ces épisodes, les pluies ont également été importantes dans le Sud-Ouest, avec des cumuls souvent compris entre 50 et 200 mm au sud de la Garonne, dépassant 250 mm sur le relief des Pyrénées-Atlantiques. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 2 sur 10

3 Rapport à la normale Après un mois de février très arrosé, les précipitations de ce mois de mars sont déficitaires de près de 35 % en moyenne sur la France. Le déficit, généralement supérieur à 50 % du Centre au Nord et au Nord-Est, dépasse fréquemment 75 % de l Île-de-France à la Champagne- Ardenne et à l Alsace. Du Centre-Est au Languedoc-Roussillon, les pluies sont déficitaires de 25 à 75 %. A l inverse, sur l ouest pyrénéen, la Côte d Azur et la Corse, la pluviométrie est souvent une fois et demi à deux fois supérieure à la normale. Méthodologie et ressources : L indicateur visualisé sur la carte est le rapport des précipitations du mois écoulé à la normale inter-annuelle des précipitations du même mois sur la période de référence ( ). L ensemble de ces données est issu des bases de Météo-France. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 3 sur 10

4 Précipitations depuis le début de l année hydrologique Le cumul des précipitations reste encore globalement excédentaire de plus de 25 % le long des côtes de la Manche et de la Bretagne au Sud-Ouest, du couloir rhodanien à la région Provence-Alpes-Côte-d Azur ainsi que sur l ouest de la Corse. Depuis septembre 2013, il devient plus proche de la normale sur une grande partie du pays. L excédent ne dépasse 50 % que localement. L Hérault et le Roussillon restent déficitaires de 25 à 50 %. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 4 sur 10

5 Rubrique Précipitations efficaces Eau disponible pour l'écoulement et la recharge des nappes depuis le 1 er septembre 2013 Du fait de la forte pluviométrie cumulée de septembre 2013 à mars 2014, la quantité d eau disponible sur la façade ouest ainsi que sur le Sud-Est et l ouest de la Corse affiche encore des valeurs supérieures à la normale de 25 à 50 %. Toutefois, cet excédent diminue. Du quart nord-est du pays au Massif central ainsi que sur le nord des Alpes, les cumuls deviennent plus proches de la normale, localement déficitaires de 10 à 25 %. Le déficit dépasse 50 % de l Hérault à la côte du Roussillon, voire 75 % par endroits. Méthodologie et ressources : Les précipitations efficaces sont évaluées à l aide du modèle SIM (Safran-Isba-Modcou) de Météo-France. Elles sont cumulées depuis le 01/09 de l année hydrologique en cours. Attention, depuis le 1 er septembre 2011, les précipitations efficaces ne sont plus bornées à 0. Elles peuvent donc afficher des valeurs négatives. La carte des normales représente la moyenne des précipitations efficaces calculée de 1981 à 2010 sur la même période. DCLIM/AVH Date 09/04/2013 Page 5 sur 10

6 Rubrique l Eau dans le sol On visualise ici l état des ressources en eau du sol au 1 er avril 2014 grâce au paramètre SWI (indice d humidité des sols) issu du modèle SIM (Safran-Isba-Modcou) de Météo-France. L écart à la moyenne sur la période pour la même date permet de faire une estimation de l écart à des conditions de référence. Au cours du mois de mars, les sols sont restés humides le long des côtes de la Manche et de l Atlantique, dans le Sud-Ouest, du Jura aux sud des Alpes et à la Provence ainsi qu en Corse. Toutefois, au 1 er avril, l indice d humidité ne dépasse la normale qu au sud de la Garonne, sur les Alpes, la côte provençale et la Corse. Le déficit pluviométrique, associé à un ensoleillement généreux et à des températures particulièrement douces a contribué à un assèchement important des sols dès le début du mois sur le reste du pays et notamment sur un grand quart nord-est où le déficit affiche souvent plus de 20 %. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 6 sur 10

7 Rubrique manteau neigeux On visualise ici la situation au 1 er avril 2014 restituée par le modèle SIM (Safran-Isba- Modcou) de Météo-France et le rapport à la normale des simulations du modèle à cette même date. Ce modèle ayant une résolution spatiale de 8 kilomètres sur la France, l information restituée par SIM pour chaque maille est représentative d une surface élémentaire de 64 km 2. A- Sur les Alpes : Couverture neigeuse : Au 1 er avril 2014, l épaisseur du manteau neigeux est déficitaire sur le nord de la chaîne. Sur les Alpes du Sud, l excédent dépasse 25 % et atteint 2 à 3 fois la normale dans les Alpes- Maritimes. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 7 sur 10

8 Equivalent en eau du manteau neigeux : Au 1 er avril 2014, en moyenne sur les Alpes du nord, l équivalent en eau du manteau neigeux est déficitaire. Sur les Alpes du Sud, en revanche, il présente un excédent de 25 % à 200 %, localement supérieur à 300 % sur les Alpes-Maritimes. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 8 sur 10

9 B- Sur les Pyrénées : Couverture neigeuse Cet hiver, l enneigement a été très bon sur les Pyrénées et la hauteur de neige dépasse encore 1 mètre sur les Pyrénées centrales début avril. Au 1 er avril 2014, l épaisseur du manteau neigeux présente un excédent de une fois et demie à deux fois la normale sur les Pyrénées centrales, voire deux à trois fois dans les Hautes-Pyrénées. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 9 sur 10

10 Equivalent en eau du manteau neigeux : La quantité d eau stockée dans le manteau neigeux est importante sur la quasi-totalité de la chaîne et très supérieure à la normale. En moyenne sur les Pyrénées, l équivalent en eau du manteau neigeux représente une fois et demie à deux fois la normale, voire plus de deux fois sur les Hautes-Pyrénées et l Ariège. DCLIM/AVH Date : 09/04/2013 Page 10 sur 10

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