ormes l observl Bourget. Chiffres clés : res, de surveiller et pollution 650 Km 2 et et 1,6 Les concentrations Paris-Le

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1 5 novebre 204 La qualité de l air à proxiité des plates fo ores aéroportuaires d Île de France, bilan annuel de l observl vatoire SURVOL L L Agencee Régionale de Santé d Île de France (ARS IdF) a confié à Airpariff l élaboration d un observatoire de la qualité de l air autour des aéroports de Paris Charles du bilan de d l observatoire SURVOL. Ce ardi 4 novebre avait lieu le coité dee pilotage SURVOL à l initiative du préfet de la région Île de Gaulle, Paris Orly et Paris Le Bourget. Airparif présente les preiers éléents de France préfet de Paris, chargé de suivree le déroulé du projet et du directeur de l ARS. Ce coité est coposé de trois collèges : les associations, les élus et les professionnels du secteur aéronautique et a étéé l occasion pour Airparif de présenter les preiers éléents du bilan annuel de cet observatoire pour le volet «air», tandis que Bruitparif a présenté les résultats du dispositif de esure pour le bruit. Chiffres clés : L ipact des activités aéroportuaires sur la qualité de l air est e perceptiblee jusqu à 5 kiloètres de Paris- La zone d étude regroupe 8 counes, c 650 K 2 et Charles de Gaulle, qui est l aéroport le plus iportant.,6 illions d habitants pour laa zone Paris-Charles de Gaullee et 84 counes, près de 385 K 2 et,6 illions d habitants pour la zone Paris-Orly. Les concentrations axialess sont observées à proxiité des grands axes routiers qui dépassent la régleentation pour le dioxydee d azote et pour les particules. Les contributions axiales des activités aéroportuaires en oxyde o d azote au plus proches des zones aéroportuaires sontt de 30 % pour Paris-Charles de Gaulle, 6-7 % pour Paris-Orly et 5 % pour Paris-Le Bourget. Une étude de perception récente enée par l IFOP pour Airparif a ontré qu un francilien sur 5 pense que la dégradation de la qualité de l air de la région est attribuable au transport aérien. Les activités liées aux trois aéroports francilienss (trafic aérien, routier et e ferré ainsii que les installations au sol) sont en effet susceptibles d avoir unn ipact sur l environneent, que ce soit en teres de pollution de l air ou de bruit, et peuvent êtree sources de nuisances pour les riverains. L observatoire Survol peret de faire un zoo sur les zones aéroportuaira res, de surveiller et d inforer au quotidien via un site internet dédié (survol.airparif.fr) et de réaliser un bilan annuel. La surveillance de la qualité de l air autourr des trois principaux aéroports franciliens nécessite l utilisation de 3 outils copléentaires : des outils de odélisation n dont l inventaire des éissions, des capagnes de esure régulières autourr de ces zones et les stations de esure autoatiques du réseau peranent d Airparif.

2 5 novebre 204 Bilan 203 SURVOL :. Contributions annuelles aéroportuaires : Les concentrations de polluants caractérisent la qualité de l'air que l'on respire (et s'exprient le plus souvent en icrograes par ètre cubee (µg/³)). La qualité de l'air dépend des éissions de toutes les sources polluantes environnantes, dont les aéroports ais aussi le trafic routier, le chauffage, les industries, Mais il n'y a pas de lien siple et direct entre éissions et concentrations. En effet, la qualité de l'air résulte d'un équilibre coplexe entre la quantité de polluants rejetés dans l'air et toute une série de phénoènes auxquels ces polluants vont v être souis une fois f dans l'atosphère sous l'action de la étéorologie. Afin de ettre en avant l ipact des aéroports franciliens, Airparif a réalisé des «cartes c de contribution». Ces cartes perettent de connaître la part attribuable aux aéroports (trafic aérien et l enseble des activités) dans la pollution de l air respirée à proxiitéé des plates fores aéroportuaires ainsi que la distance ipactée. Ainsi à proxiité de Paris Charles dee Gaulle et de Paris Le Bourget A E Contribution annuelle des sources aéroportuaires en oxydes d azote sur le doaine Paris Charles de Gaulle Le Bourget (en pourcentage de contribution) La distance d ipact autour de Paris Charles de Gaulle est d environ 5 k (6 7 k au nord est de CDG). Les contributions axiales d oxydes d azote sont de 30 % à une distance de oins d k de la plate fore aéroportuaire, cette contribution aéroportuaire diinue avec la distance jusqu à atteindree les 4 % (contribution iniale cartographiée). Voir la coupe encadrée. La contribution axiale en oxydes d azote autour de la plate fore du Bourget est de 5 %. Ceci s explique par une activité aéroportuaire oins iportante en coparaison à Paris Charles de Gaulle 2

3 5 novebre 204 ainsi que par sa localisation plus intégrée dans l aggloération et donc, une contribution relativeent plus iportante des autres sources (aggloération et trafic). Concentration d oxydes d azote totale et sa contribution aéroportuairee : Ce graphique représente une coupe effectuée sur les cartes de contribution aéroportuaire (trafic aérien et l enseble des activités de la plate fore) et de concentratioc on d oxydes d azote (NOx) entre la ville de Sarcelles (point A) et la coune de Copans (point E). Voir la coupe sur la carte de contribution de la zone Paris Charles de Gaulle page précédente. Ce graphique illustre le fait que la concentration générale d oxyde d azote de l aggloération est plus élevée que celle de la zone rurale (courbe rouge). Ceci s expliquee par des sources de pollution (trafic routier et chauffage) oins iportantes hors aggloération. De ce fait, la contribution aéroportuaire apparaît donc relativeent plus iportante en zone rurale (courbe violette). Au niveau des axes routiers, la contribution aéroportuaire est la plus faible algré une concentration élevée puisque attribuable aux axes routiers eux êes. Au niveau de l aéroport, c est là où la contribution aéroportuaire est la pluss iportantee représentan plus de 30 % de la concentration totale aux abords de la platefore. 3

4 Syynthèse du bilan 5 nnovebre A proxiité de Paris Orlyy : L aéropo ort Paris Orlly est ibriiqué dans l e cœur de l aggloéra ation parisieenne, de ce e fait, la contribu ution des auttres sources polluantes jjoue un rôle e prépondéra ant. La distaance d ipacct autour d Orly esst d environ k au sud d de la platee fore et au nord d. Les conttributions axiales d oxydes d azzote observé ées sont inférieures à 0 % (6 7 %) au plus près de la plate for e. Contrribution annuelle des sources aéro oportuaires en oxxydes d azote surr le doaine Paris Orly (en pourceentage de contrib bution) Concernant les particules PM0, les sources polluantes sont s plus difffuses (trafic, chauffage, industrie, i agricultu ure). De ce faait, les conce entrations dee fond sont plus p hoogènes et les caartes de conttributions sont don nc égaleent plus diffuse es. Malgré toout, on a pu constater de es contributi ons plus ip portantes pour ce polluant su ur la zone Paris Charles P s de Gaulle ais qui reste inférieu re aux conttributions d oxydess d azote. 2. Moyyennes annu uelles : En terees d éissio on, la platefo ore Paris CCharles de Gaaulle est la plus p éettricce des 3 platefores considérrées quel quee soit le polluant étudié. Cela est à ettre en reg gard du no bre de ouvveents annuels sur chacunee des platefores. Nobree de ouveeent aérien estt fournit par laa Direction gé énérale de l Avviation civile ((DGAC) 4

5 Sy nthèse du biilan 5 nnovebre Les éisssions d'oxyd des d'azote de d l'enseblee des activité és des platess fores aérroportuaires de Paris Charles de Gaulle ett Paris Orly (fonctionne ( ent de la plate fore p et e trafic aérieen au sein des d 000 érieures à ccelles du Boulevard preierss ètres dee l'atosphère) sont pplus de trois fois supé périphérrique. Il est à noter qu u un avion é et d une faççon différentte de celle ddu trafic routier. Une éission n en hauteu ur peret aux a polluantts de ne paas stagner au a sol et dee plus facile eent se disperseer. Les éisssions région nales d oxyd des d azote ((NOx) du seccteur aérien ont baissé dde 8 % entre e 2000 et 200. Du urant cette période p le no obre de ouveents a diinué de d 4 % tout ccoe les éissions é de NOx des avions et des APU U/GPU (oteeur de puisssance auxilia aire). Cepenndant, sur la a période 2005/2000, les éissions de NOxx liées aux a vions sont re estées stable es algré la baisse du no obre de ouve ents. Cet effet e seble e être lié à l évolution des d oteurss qui pereet une diin nution de certains coposés (C COVNM) au détrient d autres pollu uants. A partir des inforattions sur les éissions d e polluants dans d les zones concernéees par l obse ervatoire, des niveeaux de pollu ution iporttés dans le ddoaine d éttude et des conditions étéorologiq ques, des outils dee odélisatio on perettent à Airpariff de reconstittuer les nive eaux de polluution autour des trois grands aaéroports frranciliens ett de les repprésenter avvec des carrtes journali ère et en oyenne annuellee. Paaris CDG Paris O Orly Le Bourgget Conce entrations oyen nne annuelles 20 3 en dioxyde d a azote (NO2) autouur des aéroports de Paris Charles de Gaulle, Le Bo urget et Paris Orrly Au regarrd des cartees annuelles de dioxyde d azote, les concentrations de fondd sont plus élevées é à esure q que l on se rapproche r de e l aggloéraation parisie enne et des zones aéropoortuaires. Cependant, les concentrations axiales en dioxyde d azote (NO2) sont attein ntes à proxi ité des gra ands axes 3 routiers où la valeur liite annue elle (40 µg/ ) est large ent dépasssée. Concernant les particules PM0, les concenttrations de fo ond sont plus hoogènees, la différen nce entre l agglo ération parrisienne et les zones ppériurbainess étant d avvantage arrquée pour le NO2. Cependaant, pour ce polluant égaleent, c est à proxiité dess grands axxes routiers que les 3 concentrrations axiales sont observées o avvec un dépassseent de l objectif de qqualité (30 µg/ µ ) Le bilan annuel co plet de l observatoire SSURVOL pour tous les po olluants survveillés avec les cartes n de l annéee dans un rap pport. associéees sera publié avant la fin 5

6 5 novebre 204 Ipact du ouveent social d Air France Outre la réalisation de bilans annuels et de cartes quotidiennes, cette plate fore peret égaleent à Airparif d observerr l ipact de différents événeents, tel que l ipact de la grève Air France. Pour ce faire, Airparif a réalisé des cartes dee contribution (illustrant la part attribuable aux aéroports seuls) et a coparé les deux seaines couvrant cette grève par rapport aux deux êes seaines s de l année précédente. D un point de vu étéorologique, ces coparaisons sont à prendre avec précaution puisque la grève Air France du 5 au 28 septebre 204 a eu lieuu à un oent où la qualité de l air francilienne était auvaise ett où des épisodes de pollution avaient lieu sur la région. Cependant, algré ces conditions étéorologiques plus défavorables à une bonne qualité de l air sur les deux seaines de septebree 204 coparées à celles de 203, les odélisations du systèe ont peris de ontrer une diinution des contributions aéroportuaire sur s la périodee en Sept sept 204 (période de grève) Contributionn des sources aéroportuaires en oxydes o d azote sur le doaine Paris Charles de Gaule Le Bourget (en pourcentage de contribution) Sur la zone Paris Charles de Gaulle, une diinution de 20 % de la surface ipactée par les aéroports est observée entre 203 et 204 ainsi qu une différencee de contribution axiale de 0%% à oins d k de la plate fore d une année sur l autre. Avec des conditions étéorologiques siilaires à 203, l aélioration aurait été encore plus nette. 6