ETUDE DU SCHÉMA DIRECTEUR D'AMÉNAGEMENT AGRICOLE DE LA ZONE DU LAC DE GUIERS

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1 Etude du Schéma Directeur d'aménagement Agricole de la zone du Lac de Guiers Rapport définitif REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DE L'AGRICULTURE Programme de Développement des Marchés Agricoles et Agroalimentaires du Sénégal PDMAS Société Nationale d'aménagement et d'exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé SAED ETUDE DU SCHÉMA DIRECTEUR D'AMÉNAGEMENT AGRICOLE DE LA ZONE DU LAC DE GUIERS RAPPORT DEFINITIF Novembre 2009 Contrat d'etude N 26 /2008 Financement : Crédit IDA n SE AGRER SETICO Groupement AGRER SETICO Page I

2 TABLE DES MATIERES ACRONYMES... 1 RESUME INTRODUCTION CONTEXTE OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS LOCALISATION DE LA ZONE D ETUDE DONNEES DE BASE SOURCES D INFORMATION ETAT DES LIEUX DE LA ZONE DU PROJET Les infrastructures en place Aménagements hydrauliques Les aménagements structurants Le barrage de Diama Le canal de la Taouey L ouvrage vanné de la Taouey L ouvrage vanné du Bas Ferlo de Diéwou ( ou de Keur Momar Sarr ) Les périmètres irrigués privés Pistes Lignes électriques Les systèmes et techniques d irrigation Le niveau actuel de mise en valeur Les exploitations agricoles Le financement des activités agricoles La situation du crédit dans la zone du lac de Guiers Les difficultés concernant le crédit La problématique foncière IDENTIFICATION DES ZONES A AMENAGER ETUDE TOPOGRAPHIQUE ETUDE PEDOLOGIQUE BESOINS EN EAU D IRRIGATION Plan de culture Efficience d irrigation Besoins en eau des cultures DEBIT D EQUIPEMENT LA RESSOURCE HYDRAULIQUE SCHEMAS D AMENAGEMENT PRINCIPES DE L AMENAGEMENT Schéma type Aménagements structurants Canal tête morte Station de pompage Canal distributeur Ouvrages annexes Ouvrages de prise Ouvrages de franchisement Abreuvoirs Réseau adducteurs secondaires Aménagements terminaux Pistes de production LES AMENAGEMENTS HYDROAGRICOLES STRUCTURANTS Localisation des SAC Paramètres de conception communs appliqués aux SAC n 1, 2 et Les stations de pompage Le débit d équipement Groupement AGRER - SETICO Page i

3 Les canaux tête morte Les canaux de distribution et les têtes mortes revêtus Les canaux secondaires Ouvrages de prise Pistes Abreuvoirs SAC Canevas d aménagement Superficie irrigable Tracés et dimensionnement Canal tete morte Station de pompage Canal distributeur Réseau canaux secondaires Ouvrages annexes Ouvrage de prise Ouvrage de franchissement Déversoir de sécurité Abreuvoir pour bétail Avant métrés Canal tete morte Station de pompage Canal distributeur Réseau canaux secondaires Ouvrages annexes Pistes Evaluation des coûts Coûts d investissement Système d adduction collectif Réseau secondaire Frais d exploitation et de maintenance Système d adduction collectif Réseau secondaire SAC Canevas d aménagement Superficie irrigable Tracés et dimensionnement Canal tete morte Station de pompage Canal distributeur Réseau canaux secondaires Ouvrages annexes Ouvrage de prise Ouvrage de franchissement Déversoir de sécurité Abreuvoir pour bétail Avant métrés Canal tete morte Station de pompage Canal distributeur Réseau canaux secondaires Ouvrages annexes Pistes Evaluation des coûts Coûts d investissement Système d adduction collectif Réseau secondaire Frais d exploitation et de maintenance Système d adduction collectif Réseau secondaire SAC Canevas d aménagement Superficie irrigable Tracés et dimensionnement Canal tete morte...44 Groupement AGRER - SETICO Page ii

4 Station de pompage Canal distributeur Réseau canaux secondaires Ouvrages annexes Ouvrage de prise Ouvrage de franchissement Déversoir de sécurité Abreuvoir pour bétail Avant métrés Canal tete morte Station de pompage Canal distributeur Réseau canaux secondaires Ouvrages annexes Pistes Evaluation des coûts Coûts d investissement Système d adduction collectif Réseau secondaire Frais d exploitation et de maintenance Système d adduction collectif Réseau secondaire LIGNES ELECTRIQUES Etat des lieux Raccordements des stations de pompage Avant-métrés Coûts GESTION DES INFRASTRUCTURES ET DES EQUIPEMENTS HYDROAGRICOLES PRINCIPE DE BASE SCHEMA D ORGANISATION CONTRATS Contrat exploitant Association des usagers Contrat Association des usagers - SAED REDEVANCE HYDRAULIQUE ETUDE DE MISE EN VALEUR LE CHOIX DES SPECULATIONS MODELES TYPES D EXPLOITATION ANALYSE FINANCIERE PROCEDURES D ATTRIBUTION DES TERRES EVALUATION DE LA DEMANDE POTENTIELLE Dans la Communauté rurale de Syer Dans la Communauté rurale de Ngnith CRITERES ET MODALITES DE SELECTION DES ATTRIBUTAIRES Critères et modalités de sélection des demandeurs de terre Etape préalable ) Information des exploitants...66 Procédures d attribution des terres ) Etablissement de la demande ) Analyse des demandes et sélection des candidats ) Remise d un titre d attribution provisoire et localisation ) Elaboration du dossier d exploitation ) Approbation du dossier d exploitation ) Réalisation des aménagements ) Réception de l aménagement, exploitation...71 Cahier des charges de l exploitant Conditions applicables aux exploitants actuels MOYENS DE COMMUNICATION SUR LES POTENTIALITES ET LES OPPRTUNITES DE LA ZONE...75 Groupement AGRER - SETICO Page iii

5 6.4 DOSSIER D INFORMATION/PROMOTION DE L INVESTISSEUR PRIVE ANALYSE ECONOMIQUE ESTIMATION DES COÛTS D INVESTISSEMENT Aménagements structurants Aménagements internes COÛTS DU PROJET ANALYSE ECONOMIQUE Méthodologie Hypothèses Productions additionnelles Coûts récurrents Coûts et bénéfices économiques Taux interne de rentabilité économique Taux de base Analyse de sensibilité IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL IMPACTS POSITIFS Impacts sur le substrat physique (sol et eau) et sur la biodiversité Impacts socio-économiques IMPACTS NEGATIFS Impacts négatifs temporaires liés au chantier d aménagement des adducteurs Impacts sur le substrat physique (sol et eau) et sur la biodiversité Impacts socio-économiques ANNEXES ANNEXE 1 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU... 3 ANNEXE 2 CALCUL DES BUDGETS D EXPLOITATION ET DES PRODUCTIONS ADDITIONNELLES... 8 ANNEXE 3 CALCUL DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE...10 ANNEXE 4 ETUDES PEDOLOGIQUES...21 ANNEXE 5 RAPPORT DES TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES...52 ANNEXE 6 SYNTHESE COMMENTEE DES ETUDES DE BASE...63 ANNEXE 7 AVANT-METRES...81 ANNEXE 8 LISTE DE PLANS...82 ANNEXE 9 - OBSERVATIONS SUR LE RAPPORT PROVISOIRE ET REPONSES DE L'INGENIEUR CONSEIL 84 Groupement AGRER - SETICO Page iv

6 ACRONYMES AEP Adduction d eau potable AHA Aménagement hydro-agricole APS Avant-projet sommaire ASC Association sportive et culturelle ASER Agence d'électrification rurale ASPRODEB Association sénégalaise pour la promotion du développement par la base AU Association d usagers CDI Charte du domaine irrigué CE Conductivité électrique CGER Centre de gestion et d'économie rurale CGES Cadre de gestion environnementale et sociale CIFA Centre interprofessionnel pour la formation aux métiers d'agriculteur CMS Crédit mutuel du Sénégal CNCAS Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal CR Communauté rurale CSS Compagnie sucrière sénégalaise DAGE Direction des aménagements et de la gestion de l eau DAIH Direction des aménagements et des infrastructures hydro-agricoles DGPRE Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau EBAP Entreprise à base agricole, pastorale et agro-pastorale FOMAED Fonds de maintenance des adducteurs et de l émissaire du Delta GIE Groupement d intérêt économique GMP Groupe motopompe GPF Groupement de producteurs féminins Ha Hectare IC Intensité culturale IGN Institut géographique national KMS Keur Momar Sarr LOASP Loi d orientation agro-sylvo-pastorale OMVS Organisation pour la mise en valeur de la vallée du fleuve Sénégal OP Organisation de producteurs OPB Organisation de producteurs de base PAEP Programme d'appui à l'entreprenariat privé PCR Président du conseil rural PDMAS Programme de développement des marchés agricoles et agroalimentaires au Sénégal PE Petite exploitation PELT Projet Eau Long Terme PGIRE Programme de gestion intégrée des ressources en eau et de développement des usages à buts multiples dans le bassin du fleuve Sénégal PIP Périmètre irrigué privé PLT Projet eau long terme PME Petite et moyenne entreprise Groupement AGRER - SETICO Page 1

7 POAS PSE PTF SAC SAED SDA SDE SENELEC SFD SOGED TIRE TPE TVA UCP UPREL UPROL VAN VFS Plan d occupation et d affectation des sols Projet sectoriel eau Partenaires techniques et financiers Système d adduction collectif Société nationale d aménagement et d exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé Schéma directeur d aménagement agricole Sénégalaise des eaux Société nationale d électricité du Sénégal Système financier décentralisé Société de gestion du barrage de Diama Taux interne de rentabilité économique Très petite exploitation Taxe à la valeur ajoutée Unité de coordination du programme Union des producteurs de la Rive Est du lac de Guiers Union des producteurs de la Rive Ouest du lac de Guiers Valeur actualisée nette Vallée du fleuve Sénégal Groupement AGRER - SETICO Page 2

8 Résumé RESUME Objectifs et résultats attendus. Les études d avant projet sommaire (APS), objet du présent rapport, font suite à l étude du Schéma Directeur d Aménagement Agricole de la zone du lac de Guiers 1 qui a permis de définir les conditions techniques, économiques et socio organisationnelles de base, sans impacts négatifs significatifs sur l'environnement, pour promouvoir l'irrigation privée durable dans cette zone avec des exploitations agricoles de types familial et commercial. Les études APS concernent les infrastructures d irrigation se rapportant à une tranche prioritaire de ha (consolidation de ha en exploitation et extension sur ha), ainsi que les pistes de desserte et de production. Ces études doivent permettre de tester en grandeur réelle les schémas d aménagement proposés dans le SDA Lac de Guiers, dans le cadre d un opération visant à : - Remettre à un niveau d exploitation acceptable les aménagements existants sur une superficie estimée à ha. - Etendre les superficies cultivables sur ha environ. Localisation de la zone d étude. Le Lac de Guiers se situe dans le delta du fleuve Sénégal dont il constitue un défluent et avec lequel il est relié à Richard Toll par le canal de la Taouey. Le lac est une dépression longue d environ 30 km et large de 5 km en moyenne, avec un maximum de 7 km. Le Lac occupe une superficie de près de 300 km 2 et contient quelque 600 millions de mètres cubes d'eau lorsque le plan d eau est à la cote 2 m IGN. Le Lac de Guiers est une des principales réserves d eau douce du Sénégal. Au plan administratif, le lac de Guiers est bordé par les communautés rurales de Ronkh (Nord-Ouest), Ngnith (l essentiel de la partie Ouest), Mbane (l essentiel de la partie Est), Syère (Sud-Est) et Keur Momar Sarr (Sud et Sud-ouest). Zones prioritaires à étudier en phase d APS Les zones prioritaires à étudier en phase d APS sont, selon les TdR de l étude, ha d aménagements existants et ha d extension. L étude du Schéma directeur d aménagement agricole de la zone du lac de Guiers indique que les aménagements existants et les zones qui y sont hydrauliquement liées totalisent une superficie de ha, dépassant largement les chiffres sus-mentionnés pour les études d une zone prioritaire. Il a donc été nécessaire d opérer un choix pour retenir les zones qui sont étudiées en phase APS. Cette sélection se base sur les critères suivants : i) se rapprocher au mieux des superficies prévues (4.000 ha existants ha extension), ii) aménager au moins une zone sur chaque rive du lac, iii) se situer dans des zones ne posant pas de problèmes d accès. Compte tenu de ces différents critères, il a été retenu d étudier en phase APS trois zones prioritaires (SAC n 1, 2 et 6). La carte de la page 21 indique la localisation de ces SAC et le tableau ci-après synthétise les superficies brutes concernées. 1 Etude du schéma directeur d aménagement agricole de la zone du lac de Guiers. Rapport définitif. Groupement AGRER-SETICO, novembre Groupement AGRER - SETICO Page 1

9 Résumé N S S S S S S Système existante existante existante dominée totale totale d'adduction dominée non totale non irrigable à irriguer collectif (ha) dominée (ha) aménagée dominée (ha) (ha) (ha) (ha) 1 2 3= =1+4 6=2+5 SAC SAC SAC TOTAL Schéma d aménagement Le schéma proposé repose sur l aménagement de systèmes d adduction collectifs (SAC) qui remplaceront les systèmes existants. Sur base des aménagements existants, de la topographie, des possibilités d extension, six systèmes hydrauliquement autonomes ont été identifiés (4 en rive Est et 2 en rive Ouest). Chaque système d adduction sera constitué de : Un canal tête morte creusé dans la berge du lac et calé pour pouvoir fonctionner avec un plan d eau dans le lac variant entre les cotes 1,5 m et 2,5 m IGN. Une station de pompage située sur le tracé de la tête morte. Un canal à ciel ouvert revêtu faisant fonction de réservoir et de distributeur vers les exploitations. Ce distributeur dominera une majeure partie des aménagements existants qui seront alimentés gravitairement. Le tableau qui suit présente les composantes principales de l aménagement de chaque SAC. SAC 1 SAC 2 SAC 6 Superficie nette irrigable 2032 ha 2088 ha 2025 ha Station de pompage : Electropompe (nombre, débit par pompe) 3 de 1,37 m 3 /s 3 de 1,42 m 3 /s 3 de 1,42 m 3 /s Ligne électrique MT 0,204 km 2,800 km 9,700 km Poste transformateur 400 KVA 630 KVA 630 KVA Canal tête morte aspiration (non revêtu) 1,283 km 3,850 km 1,544 km Canal tête morte refoulement (revêtu) 2,330 km 0,320 km 0,149 km Canaux distributeurs (longueur totale) 9,562 km 24,681 km 19,364 km Canaux secondaires (longueur totale) 13,728 km 15,057 km 17,223 km Pistes de desserte 27,765 km 28,065 28,065 km Ouvrage de prise (module à masques) Déversoir de sécurité 2 Ouvrage de franchissement: Dalot Passage busé Passerelle 6 Abreuvoir bétail Groupement AGRER - SETICO Page 2

10 Résumé Procédure d attribution/exploitation des terres Une procédure d attribution/exploitation des terres est proposée en faisant la distinction entre, d une part, les critères et modalités de sélection des demandeurs de terre, et d autre part, les conditions applicables aux exploitants actuels. La sélection des demandeurs de terre comporte différentes étapes : i) une information des candidats investisseurs; ii) l établissement de la demande ; iii) l analyse des demandes et la sélection des candidats ; iv) la remise d un titre d attribution provisoire ; v) l élaboration du dossier d exploitation ; vi) l approbation du dossier d exploitation ; vii) la réalisation des aménagements ; viii) la réception de l aménagement. Les conditions applicables aux exploitants actuels comprennent : i) la clarification de l occupation foncière, ii) l évaluation des aménagements et de la mise en valeur des exploitations existantes, et iii) la signature du contrat d engagement réciproque incluant le cahier des charges de l exploitant. Rentabilité financière pour l exploitant Afin d estimer les bénéfices potentiels que pourrait apporter l'exploitation des systèmes d irrigation préconisés, quatre modèles d'exploitations types représentatifs des systèmes de production existant et susceptibles d être développés dans la zone du lac de Guiers, ont été élaborés. La gamme de superficies retenues (4, 10, 40 et 100 ha) est basée sur les superficies moyennes exploitées actuellement dans les périmètres irrigués privés de la zone et les superficies souhaitées par les producteurs telles qu'indiquées lors des enquêtes socio-économiques réalisées dans le cadre de cette étude. Les résultats financiers pour les différents modèles-types d exploitation montrent que toutes les exploitations étudiées couvrent facilement l entièreté des charges d exploitation et dégagent un bénéfice d exploitation compris entre 7 millions de FCFA/an (Très Petite Exploitation de 4 ha) et 294 millions de FCFA/an (Agroindustrie de 100 ha). La comparaison des charges et revenus d exploitation des très petites exploitations de 4 ha et des petites exploitations de 10 ha dans la situation «sans projet» et «avec projet» démontre que les systèmes d irrigation préconisés entrainent l augmentation des charges d exploitation comprise entre 10 et 46% par rapport à la situation de référence (situation actuelle), mais permettent des augmentations de revenu net comprises entre 25 et 87% par rapport à la situation actuelle. Ces résultats montrent le bénéfice que pourraient retirer les exploitants de l adoption des systèmes d irrigation préconisés (SAC et système d irrigation à la parcelle). Coûts estimatifs du projet Le détail des coûts d'investissement est donné dans les tableaux du 7.1. Les coûts sont résumés dans le tableau ci-après. Groupement AGRER - SETICO Page 3

11 Résumé Résumé des coûts estimatifs du projet (FCFA & $) Composante Coûts investissement* % Répartition des coûts Etat Privés (FCFA) ($) (FCFA) (FCFA) 1.1 Aménagements structurants yc pistes Réseaux secondaires Aménagements internes TOTAL * Hors taxes et droits de douanes Le taux de change appliqué est de 1$ = 480 FCFA Le coût total estimé aux prix de 2010 s élève à 32,7 milliards de FCFA, ou 68 millions de $EU, dont 23,99 milliards de FCFA (= 49,97 millions d Euros) à charge de l Etat et des PTF. Analyse économique du projet L analyse économique du projet se pose du point de vue de l intérêt national et porte sur le projet entier afin de calculer la rentabilité globale de l'ensemble des coûts d'investissement et d'exploitation qui seront affectés aux aménagements dans la zone du lac de Guiers. Tous les coûts du projet ont été retenus. L analyse porte sur une période de 20 ans, correspondant à la durée de vie des aménagements structurants. On a tenu compte du renouvellement des équipements électromécaniques dans la phase «après investissements» en fonction de la durée de vie des équipements de pompage. Les tableaux d analyse économique sont présentés en annexe 3. Le taux interne de rentabilité économique (TIRE) calculé est de 24,8%. Ce niveau de rentabilité s'explique principalement par l importance des superficies exploitables additionnelles dans la situation avec projet ( ha, on passe de ha aménagés et exploités dans la situation avant projet, à ha aménagés avec projet). On a également pris en compte, dans la situation sans projet, une évolution probable des superficies exploitées avec aménagement traditionnel, qui passeraient de ha à ha sur 15 ans. Impacts environnementaux et sociaux Une évaluation initiale des impacts environnementaux et sociaux potentiels du Projet a été réalisée dans le cadre de l étude du schéma directeur d aménagement agricole du lac de Guiers. Les impacts positifs principaux sont : amélioration de la gestion des eaux d irrigation, limitation de la prolifération des végétaux aquatiques, réduction de la pollution de l eau du lac, augmentation des productions agricoles vivrières et commerciales, Groupement AGRER - SETICO Page 4

12 Résumé amélioration des revenus des populations locales et amélioration de la sécurité alimentaire. Les impacts négatifs principaux seront provoqués par les chantiers d exécution des travaux (impact temporaire), l usage d engrais et pesticides (risque de pollution des sols et des eaux), l augmentation des surfaces irriguées (risque de maladies hydriques), l'apparition ou l'accentuation des conflits agriculteurs-éleveurs pour l'accès à l'eau ou aux pâturages, le développement de conflits entre investisseurs locaux et investisseurs allochtones, le recours accru au crédit (risque d endettement excessif). En conclusion, l'évaluation des effets attendus du projet conduit à considérer que les impacts positifs découlant de sa mise en œuvre surpasseront largement les impacts négatifs qui restent gérables et pourront être atténués par la mise en œuvre d actions de prévention ou d atténuation appropriées qui feront partie intégrante des activités du projet. Groupement AGRER - SETICO Page 5

13 1 INTRODUCTION 1.1 C ONTEXTE La présente étude s inscrit dans la perspective de la mise en œuvre de la seconde phase du Programme de Développement des Marchés Agricoles et Agroalimentaires au Sénégal (PDMAS). Le PDMAS est un programme voulu par le Gouvernement du Sénégal, soutenu par la Banque Mondiale, exprimant son engagement à stimuler à l'échelle nationale l'investissement et le partenariat public-privé pour l'innovation dans le secteur agricole à vocation commerciale. La mission première du PDMAS est de créer des conditions favorables à l'émergence d'une agriculture moderne et compétitive permettant aux opérateurs économiques et aux petits producteurs de se positionner avantageusement sur les segments de marché à forte valeur ajoutée, au niveau local ou à l'export, pour des produits horticoles et d'élevage. Le PDMAS est organisé autour de trois composantes: i) Amélioration des conditions de mise en marché, ii) Développement des exportations agricoles, iii) Développement de l'irrigation privée. Cette dernière composante a pour objectif de diversifier et accroître l'offre de produits en consolidant et en développant la petite irrigation en zones de polyculture (petits périmètres villageois dans le bassin arachidier) et en aménageant l'espace irrigué dans la vallée du fleuve Sénégal et dans la zone du lac de Guiers. A cet effet, le PDMAS finance les investissements structurants contribuant à viabiliser les zones à haut potentiel d'irrigation et développe des mesures d'incitation propres à encourager les promoteurs privés (agro-industriels, exploitations familiales et organisations de producteurs) à étendre les superficies irriguées pour des cultures destinées au marché domestique et au marché d'exportation. Les études APS, objet du présent rapport, font suite à l étude du Schéma Directeur d Aménagement Agricole de la zone du lac de Guiers 2 qui a permis de définir les conditions techniques, économiques et socio organisationnelles de base, sans impacts négatifs significatifs sur l'environnement, pour promouvoir l'irrigation privée durable dans cette zone avec des exploitations agricoles de types familial et commercial. 1.2 OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS Selon les termes de référence, les études d avant projet sommaire (APS) concernent les infrastructures d irrigation se rapportant à une tranche prioritaire de ha (consolidation de ha en exploitation et extension sur ha), ainsi que les pistes de desserte et de production. Ces études doivent permettre de tester en grandeur réelle les schémas d aménagement proposés dans le SDA Lac de Guiers, dans le cadre d un opération visant à : 2 Etude du schéma directeur d aménagement agricole de la zone du lac de Guiers. Rapport définitif. Groupement AGRER-SETICO, novembre Groupement AGRER - SETICO Page 1

14 - Remettre à un niveau d exploitation acceptable les aménagements existants sur une superficie estimée à ha. - Etendre les superficies cultivables sur ha environ. 1.3 L OCALISATION DE LA ZONE D ETUDE Le Lac de Guiers se situe dans le delta du fleuve Sénégal dont il constitue un défluent et avec lequel il est relié à Richard Toll par le canal de la Taouey. Le lac est une dépression longue d environ 30 km et large de 5 km en moyenne, avec un maximum de 7 km. Le Lac occupe une superficie de près de 300 km 2 et contient quelque 600 millions de mètres cubes d'eau lorsque le plan d eau est à la cote 2 m IGN. Le Lac de Guiers est une des principales réserves d eau douce du Sénégal. Au plan administratif, le lac de Guiers est bordé par les communautés rurales de Ronkh (Nord-Ouest), Ngnith (l essentiel de la partie Ouest), Mbane (l essentiel de la partie Est), Syère (Sud-Est) et Keur Momar Sarr (Sud et Sud-ouest). 2 DONNEES DE BASE 2.1 S OURCES D INFORMATION Le rapport de l étude du Schéma Directeur d Aménagement Agricole de la zone du lac de Guiers qui a précédé ces études APS, présente notamment : i) une analyse et un diagnostic détaillés de la zone d étude, ii) l identification des axes de développement agricole et des filières porteuses, iii) le schéma d aménagement des terres autour du lac, iv) la description des principales infrastructures à mettre en place et v) l analyse de la rentabilité financière et économique des investissements. 2.2 E TAT DES LIEUX DE LA ZONE DU PROJET Les infrastructures en place Aménagements hydrauliques L ES AMENAGEMENTS STRUCTURANTS Groupement AGRER - SETICO Page 2

15 Figure Principaux ouvrages contrôlant le remplissage du lac de Guiers Le barrage de Diama Situé près de l embouchure du fleuve Sénégal (à 26 km à l amont de la ville de Saint-Louis et à environ 32 km de l'embouchure), le barrage de Diama a plusieurs fonctions: être un barrage anti-sel pour bloquer la remontée de la langue salée dans le delta et la basse vallée du fleuve Sénégal; constituer un réservoir d eau douce pour permettre l irrigation dans le Delta (le volume de retenue est estimé à 250 Mm 3 à la cote 1,5 m IGN et 585 Mm 3 à la cote 2,5 m IGN) ; permettre l'irrigation de ha de terre dans sa zone d'influence, en combinaison avec le barrage de Manantali ; permettre l approvisionnement en eau des centres urbains et ruraux ; réduire les hauteurs de pompage pour l alimentation des périmètres irrigués dans la zone d'influence de la retenue ; contrôler et améliorer les conditions de vidange et de remplissage des lacs, des dépressions et des défluents liés au fleuve Sénégal, notamment le lac de Guiers. En fonction de la saison et des apports de la haute vallée incluant les débits en provenance de Manantali, le barrage de Diama est géré aux cotes suivantes : - En contre-saison (de novembre à juin), le réservoir est géré à la cote maximale compatible avec le niveau de son endiguement soit 2,25 m IGN. En effet, le barrage a été conçu pour être géré à la cote 2,50 m IGN, mais ceci n est pas encore possible car les endiguements ne sont pas encore réalisés à l amont de Rosso. Groupement AGRER - SETICO Page 3

16 - En hivernage (de juillet à octobre), le niveau du réservoir est abaissé pour permettre le passage en toute sécurité de le crue du fleuve. Suivant l importance de la crue, le niveau du réservoir varie de 1,30 m à 1,80 m IGN Le canal de la Taouey Le lac de Guiers est alimenté en continu par le fleuve Sénégal, via le canal de la nouvelle Taouey (17 km) creusé en , pour permettre à l origine d améliorer le système de pompage de la C.S.S. La Taouey est à l origine, un marigot sinueux à faible pente qui s allonge sur environ 25 km. Elle se rattache au fleuve Sénégal, au niveau de Richard Toll, et le relie au Sud au lac de Guiers L ouvrage vanné de la Taouey L ouvrage vanné de la Taouey implanté à Richard-Toll a pour fonction la régulation de l alimentation en eau du Lac de Guiers à partir du fleuve Sénégal. De cote radier -1,10 m IGN et avec 8 passes rectangulaires de L= 4,10 m et une passe de restitution de L= 0,43 m, l ouvrage a un débit théorique ou nominal de 100 m 3 /s L ouvrage vanné du Bas Ferlo de Diéwou ( ou de Keur Momar Sarr ) L ouvrage vanné de Diéwou implanté dans le Bas Ferlo à l aval de Keur Momar Sarr a pour fonction originale l augmentation de la possibilité de stockage d eau du Lac de Guiers par la suppression totale ou partielle des pertes d eau vers le Bas Ferlo. De cote radier -1,97 m IGN et avec 8 passes rectangulaires ( H= 3,80 m et L= 1,43 m), l ouvrage a un débit théorique ou nominal de 30 m 3 /s L ES PERIMETRES IRRIGUES PRIVES Les périmètres irrigués sont essentiellement des petits périmètres organisés en exploitations familiales de 5 à 10 ha en moyenne. Ces exploitations constituent une première couronne d occupation des terres autour du lac. Dans la situation actuelle, Groupement AGRER - SETICO Page 4

17 ces périmètres sont irrigués à partir de chenaux amenant l eau du lac. Deux schémas coexistent : Un chenal est réalisé en déblai, l eau s y trouve à la cote du lac, elle est puisée par chaque exploitant situé de part et d autre du chenal à l aide de GMP individuels. Le creusement et l entretien (curage) de chaque chenal sont pris en charge par l ensemble des exploitants desservis. Un chenal est réalisé en remblai et l eau y est refoulée par un GMP installé en bordure du lac. Dans ce cas, l aménagement et l exploitation du chenal sont entièrement individuels. Dans tous les cas de figure, l efficience de cette adduction d eau est faible, et ceci pour plusieurs raisons : Les chenaux sont réalisés dans des sols sableux à forte perméabilité, les pertes par percolation y sont importantes. Dans les chenaux collectifs, le développement de la végétation ainsi que l envasement réduisent l hydraulicité de l axe hydraulique Pistes Le lac de Guiers est entouré par les routes et pistes suivantes : piste Colonat Ngnith, sur la rive Ouest : 28,6 km ; piste Lac Ndiael : 11,58 km ; piste Richard Toll - Keur Momar Sarr, sur la rive Est : 78 km ; piste Keur Momar Sarr M Pal : 25,23 km ; route asphaltée Keur Momar Sarr Ngnith : 35,88 km. Les pistes en latérite sont dans un état assez bon voire bon et sont praticables avec un niveau du lac de Guiers inférieur à la cote 2,50 m IGN. La piste sableuse de Colonat à Ngnith est, selon les populations, la grande cause de l'enclavement de la zone, car elle est coupée pendant l'hivernage, alors que le détour est impraticable pour les véhicules légers à cause de la texture sablonneuse du sol. Le tronçon asphalté de Keur Momar Sarr à Ngnith est en mauvais état. Les franchissements des chenaux d irrigation qui traversent les pistes sont faits par buses et dalots. Ces voies d accès, de desserte et de transit sont complétées par un réseau dense de pistes secondaires ou pistes de production qui, elles, ne sont pas revêtues et ne sont donc pas de praticabilité permanente Lignes électriques Nous notons l existence du réseau moyenne tension (MT) de la SENELEC, de volts, de Keur Momar Sarr à Ngnith sur la rive Ouest et de Keur Momar Sarr à Thiabakh (Richard Toll) sur la rive Est. Les villages électrifiés à ce jour sont Mbane, Keur Momar Sarr, Dombo, Thiago, Loboudou et Ganguette. Groupement AGRER - SETICO Page 5

18 2.2.2 Les systèmes et techniques d irrigation Le système gravitaire par sillon ou par bassin (alimentation en eau par motopompe) est le seul type d irrigation utilisé par les petits exploitants. De manière générale, ce système est inadéquat pour le type de sol (sablonneux) existant dans la zone du lac, car il engendre des pertes d eau considérables à la fois par infiltration et par évaporation. Quelques exploitants de type agro-industriel ont investi dans des systèmes d irrigation par aspersion Le niveau actuel de mise en valeur L agriculture irriguée privée en périphérie du lac de Guiers est pratiquée sur une superficie totale estimée en 2008 à ha. La répartition par culture est donnée dans le tableau 1. SPECULATIONS Tableau 1 Evolution des superficies cultivées dans le secteur Lac de Guiers SUPERFICIES CULTIVEES (HA) ANNEES AGRICOLES 2001/ / / / / / /08 Arachide 51,5 28,8 360,57 272,17 378,33 382, Aubergine 17,9 1,5 3,15 38,28 185,8 129,45 35 Banane Bissap 0,1 12,85 Carotte 0,1 2 Chou 17,6 11 2,1 41,9 79,9 Arbres fruitiers 1,6 31,2 10,9 Gombo 9,92 0,48 0,3 22 6,85 29,65 111,05 Jaxatu 1 0,5 15,5 1 Maïs 100,2 73,2 157,1 Manioc 40,51 37,9 107,54 335,9 302,88 365,67 351,55 Melon Niébé 26,5 346,5 62,9 Oignon 70,7 47,44 109,4 130,8 181,52 179,15 197,55 Pastèque 119,75 5,4 105,3 111,55 202,3 499,7 30 Patate douce 1.000,38 275,5 578,25 828, , , ,7 Piment 10,2 9,3 1, ,8 70,57 Pomme de terre 0,1 10 Riz 795,46 840, , , , , ,79 Sésame 0,2 Sorgho 1 2,3 Tomate 161,45 132,55 120,3 162,18 198,2 215,5 162,35 Tournesol 1 Divers 164,23 243,32 38,21 35,25 73,25 53, TOTAL 2.474, , , , , , ,99 Source : Scteur SAED Lac de Guiers Groupement AGRER - SETICO Page 6

19 A ces superficies s ajoutent ha sur lesquels la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) pratique la culture intensive de la canne à sucre (2.000 ha d extension sont actuellement en cours d aménagement). La patate douce est la principale culture irriguée avec 40% des superficies cultivées dans la zone du lac de Guiers. A côté de la patate douce, les autres cultures irriguées dominantes sont l arachide, le manioc, l oignon, la tomate et la pastèque. D autres spéculations telles que l aubergine, le gombo, le maïs, le chou et le piment connaissent aussi un développement notable, mais les surfaces mises en valeur varient fortement en fonction des années agricoles. Près de 97% des exploitants cultivent plusieurs spéculations. Il convient de noter le cas particulier de la riziculture, qui bénéficie d une place importante en termes de superficies mises en valeur (1.800 ha), mais qui n est pratiquée que dans la partie nord de la zone, autour des villages de Pakh et Colonat Les exploitations agricoles Les exploitations irriguées privées se caractérisent par un accroissement progressif des surfaces cultivées de 0,5 à 10 ha en moyenne. La répartition des exploitations par catégories de superficie montre une prédominance de celles qui sont comprises entre 5 et 20 ha et qui représentent environ 60% des exploitations. Les exploitations comprises entre 21 et 50 ha représentent 22% du total, ces deux catégories de superficie faisant ensemble 82% des exploitations. Les parcelles de plus petite taille, 1 à 4 ha, ne représentent que 12% et celles de plus grande taille, 51 à 100 ha et plus, seulement 6% des exploitations. La détention par les exploitants de parcelles généralement plus étendues que dans d autres zones de la Vallée du fleuve est en partie liée au caractère itinérant de la culture de la patate douce qui est la culture dominante du secteur, et qui est exigeante en superficie en raison de la contrainte de mise en jachère après une seule campagne (du fait d un développement important des nématodes), pour une durée de deux à trois ans pendant laquelle d autres parcelles sont mises en valeur. Les exploitants agricoles de type industriel et commercial installés dans la zone présentent les caractéristiques générales suivantes : exploitation sur des superficies de plus de 100 ha (au moins en perspective), développement de cultures de diversification à haute rentabilité et à forte valeur ajoutée, production destinée aux marchés extérieurs (au moins en perspective), utilisation intensive de matériel agricole de type agro-industriel. Toutes les entreprises agro-industrielles recensées (10 au total) sont installées sur la rive Est du Lac (exceptée la SEPAM, à l ouest de Keur Momar Sarr), et très fortement concentrées dans la CR de Mbane où l on compte 7 unités : Témèye Agro, Plantation Verte, Société agricole hispano-sénégalaise, Entreprise agro-pastorale (EAP) Sanossy, Ferlo Gomme, Toll Diom et Sénég-India. Les 2 autres unités sont localisées dans la CR de Syer : Agrina-Sénégal et Sahel Agro Business. Toutes ces entreprises privées se sont installées après 2000, à l exception de Agrina-Sénégal (présente depuis 1996), et même 7 d entre elles se sont installées entre 2007 et Certaines d entre elles sont encore en cours d aménagement de leur domaine. Groupement AGRER - SETICO Page 7

20 Outre les promoteurs-investisseurs sénégalais (EAP Sanossy, Agrina-Sénégal, Abdou Salam Ba et SEPAM), la zone du Lac attire des investisseurs d origines diverses : italienne (Témèye Agro), espagnole (Plantation Verte et Société agricole hispano-sénégalaise), saoudienne (Ferlo Gomme), anglaise (Toll Diom) et indienne (Sénég-India) Le financement des activités agricoles La situation du crédit dans la zone du lac de Guiers Sur les trois dernières années agricoles, seuls 3 à 5% des OPB qui ont mis en valeur leur périmètre ont pu bénéficier d un crédit de campagne, octroyé par le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ou l ASPRODEB. Tous les autres producteurs de la zone ont recours à l autofinancement. Cette situation a toujours prévalu depuis l avènement de l agriculture irriguée dans la zone du lac, où n intervient quasiment pas la CNCAS malgré sa forte implantation dans le département de Dagana, et où la présence du CMS est trop récente (2004) pour avoir une couverture significative. Quant au crédit d équipement, il est quasiment inexistant dans le secteur. Les producteurs financent eux-mêmes l achat des groupes motopompes et des pulvérisateurs, soit seuls soit en association Les difficultés concernant le crédit Ces difficultés sont liées à trois types de facteurs : Une forte réticence de la CNCAS à étendre aux producteurs du pourtour du lac les produits financiers qu elle propose à l agriculture irriguée. Cette réticence est alimentée par des facteurs défavorables tels que le caractère sommaire des aménagements, les incertitudes liées à la disponibilité permanente de l eau pour l irrigation, le changement rapide des conditions de commercialisation de certaines spéculations, toutes choses qui font peser sur les campagnes agricoles le risque d un insuccès, et conséquemment des difficultés à rembourser. Une implantation trop récente du CMS dans le tissu institutionnel et environnemental de l agriculture irriguée, qui limite son expérience et sa capacité de couverture de la zone du lac. La méconnaissance, par une large fraction des producteurs qu on peut estimer à plus de 40%, des conditions et des procédures d accès au crédit bancaire ou mutuel. Cette absence de visibilité s explique par un long isolement de la zone par rapport au maillage des opérateurs de crédit, qui a eu comme conséquence de déconnecter les exploitants de l environnement financier de la culture irriguée. D autres facteurs renforcent cet isolement, au premier rang desquels figure le sentiment d incertitude des exploitants lié aux aléas de la commercialisation et à la capacité de remboursement, peur du risque qui explique le choix prudent d autres stratégies de financement des campagnes La problématique foncière La gestion du foncier est assurée par le Conseil Rural qui peut attribuer des terres à des organisations de producteurs ou directement à des privés. Une affectation Groupement AGRER - SETICO Page 8

21 de terre n est qu un droit d usage personnel et individuel, et ne constitue ni une sécurité foncière pour l investisseur, ni une garantie pour le bailleur. L étude du Schéma directeur d aménagement agricole de la zone du lac de Guiers a signalé que les pratiques d affectation des terres en périphérie du lac de Guiers donnent fréquemment lieu à des controverses (revendications de producteurs ou de communautés villageoises sur des terres affectées, délimitations imprécises des terres affectées, attributions de superficies très importantes, non mise en valeur des terres attribuées, etc.). Les enquêtes socio-organisationnelles menées dans le cadre de cette étude ont mis en évidence les craintes des exploitants locaux concernant l affectation des terres qui avantagerait outre mesure les investisseurs étrangers à la zone au détriment des agriculteurs autochtones. L'enjeu de la mise en valeur des pourtours du lac de Guiers, de l'exploitation rationnelle de la ressource en eau et des ressources en terres aménageables impose des améliorations en matière de gestion foncière pour limiter les controverses susmentionnées et sécuriser les exploitants (cfr Mesures d accompagnement du Schéma directeur). 2.3 IDENTIFICATION DES ZONES A AMENAGER Les zones prioritaires à étudier en phase d APS sont, selon les TdR de l étude, ha d aménagements existants et ha d extension. L étude du Schéma directeur d aménagement agricole de la zone du lac de Guiers indique que les aménagements existants et les zones qui y sont hydrauliquement liées totalisent une superficie de ha, dépassant largement les chiffres sus-mentionnés pour les études d une zone prioritaire. Il a donc été nécessaire d opérer un choix pour retenir les zones qui sont étudiées en phase APS. Cette sélection se base sur les critères suivants : - Se rapprocher au mieux des superficies prévues (4.000 ha existants ha extension). - Aménager au moins une zone sur chaque rive du lac. - Se situer dans des zones ne posant pas de problèmes d accès. Compte tenu de ces différents critères, il a été retenu d étudier en phase APS trois zones prioritaires (SAC n 1, 2 et 6). La carte de la page 21 indique la localisation de ces SAC et le tableau 2 ci-après synthétise les superficies concernées. Tableau 2 Superficies brutes par SAC N S S S S S S Système existante existante existante dominée totale totale d'adduction dominée non totale non irrigable à irriguer collectif (ha) dominée (ha) aménagée dominée (ha) (ha) (ha) (ha) 1 2 3= =1+4 6=2+5 SAC SAC SAC TOTAL Groupement AGRER - SETICO Page 9

22 2.4 E TUDE TOPOGRAPHIQUE Les opérations au sol ont permis de lever et de reporter sur plans au 1/ une zone de ha. Une polygonale composée de 60 bornes et stations a été installée pour servir de base à tous les levés (32 bornes ont été implantées sur la rive ouest entre Keur Momar Sarr et un peu au nord de Nder, 28 sur la rive est entre Keur Momar Sarr et Téméyé, inter visibles deux à deux tout autour du lac). La liste des bornes et stations figure dans le rapport des travaux topographiques en annexe 5. Un semis de point de maillage moyen de l ordre de 150 x 150 m a été réalisé, de même qu un levé de tous les points particuliers existants sur le terrain (limites du lac de Guiers, villages, aménagements hydro agricoles existants, chenaux existants, route nationale n 2, route bitumée Keur Momar Sarr-Gnith, pistes principales, pistes secondaires, lignes électriques). Les levés ont été rattachés au Réseau de Référence du Sénégal (RRS2, rattaché au Nivellement Général de l IGN). Les bornes utilisées pour le rattachement sont situées à Keur Momar Sarr (référence B 0 65) et à Gnith (référence R 0 69). Les fiches signalétiques de ces bornes sont présentées le rapport des travaux topographiques en annexe ETUDE PEDOLOGIQUE L étude pédologique a porté sur les trois zones prioritaires (SAC n 1, 2 et 6), soit une superficie totale de plus de ha couvrant des terres aménagées et mises en cultures, et des terres non aménagées. La prospection s est faite de façon systématique par sondage à la tarière (153 sondages au total), avec en chaque point trois prises d échantillon, entre 0 et 30 cm, entre 30 et 60 cm et entre 60 et 90 cm. Afin de caractériser les sols existants aux plans physique et chimique, les analyses suivantes ont été réalisées: ph, conductivité électrique (salinité), carbone et azote total, phosphore assimilable, bases échangeables, capacité d échange cationique, granulométrie, point de flétrissement ainsi que des tests d infiltration. Les types de sols rencontrés dans les trois zones d étude sont des sols isohumiques, de sous classes suivantes : - sols isohumiques bruns subarides intergrades ferrugineux faiblement évolués sur sables siliceux, sols bruns, sols bruns rouges, sols des zones D sols isohumiques bruns subarides intergrades hydromorphes, sols des zones D1-1 et D2-1. Les caractéristiques physiques et chimiques des sols rencontrés peuvent se résumer comme suit (cfr. détails dans le Rapport pédologique en Annexe 4) : - Texture : légère, presque sableuse, sur les deux rives du lac. - Perméabilité : forte (K4) à moyenne (K 3) : les sols étudiés sont très perméables, voire filtrants. La mesure de la perméabilité concerne uniquement l horizon 0-30 cm. L échelle suivante a été utilisée pour l estimation des degrés de perméabilité : Groupement AGRER - SETICO Page 10

23 K1 : inférieur à 0,20 cm/h K2 : 0,20 à 0,70 cm/h K3 : 0,70 à 3,50 cm/h K4 : 3,50 à 12,5 cm/h K5 : supérieur à 12,5 cm/h Sol imperméable Sol faiblement perméable Sol moyennement perméable Sol fortement perméable Sol excessivement perméable - ph : généralement compris entre 6,1 et 7,9 classant les sols comme neutres, avec des variations de faiblement acides à légèrement alcalins. - Salinité presque nulle. La salinité est déterminée par la mesure de la conductivité électrique dans un extrait sol/eau de 1/5 à 25 C. L échelle suivante a été utilisée pour déterminer les classes de salinité dans la zone : Qualité des sols CE à 25 C µs/cm Classe I Non salé < 500 Classe II Légèrement salé 500 à 1000 Classe III Salé 1000 à 2000 Classe IV Très salé 2000 à 4000 Classe V Extrêmement salé > 4000 Les résultats des analyses sont quasiment tous inférieurs à 500 µs/cm (classe I, sols non salés), à l exception d un échantillon (P3) du SAC 1 avec une CE = 956 µs/cm, et trois sondages (S55, S60 et S74) du SAC 6 pour lesquels la CE est comprise entre 500 et 1000 µs/cm. - Les teneurs en carbone total, azote total et phosphore assimilable sont faibles, ainsi que le taux de matière organique qui est inférieur à 1 %. Tous les résultats des analyses physico-chimiques des sols figurent dans l annexe 4. En conclusion des prospections pédologiques et des analyses de sol effectuées dans le cadre de ces études d APS, tous les sols rencontrés sont sableux, très filtrants, avec une capacité de rétention en eau faible. Ces caractéristiques physiques requièrent un système d irrigation à économie d eau (goutte à goutte, aspersion). La salinité et l acidité ne constituent pas de facteurs limitant sur toutes les zones retenues. Par contre, la fertilité chimique est médiocre dans les trois zones, ce qui nécessitera le relèvement de la fertilité par des apports de NPK indispensables pour une utilisation durable de ces terres. En matière d aptitudes culturales, les sols des trois zones étudiées sont des sols aptes au maraîchage (patates douces, manioc, melons, arachides, niébé, aubergine, maïs). Pour ce qui est de la carte d aptitude culturale, une couleur unique sur toutes les zones retenues indiquerait la seule vocation culturale qui est le maraichage. 2.6 B ESOINS EN EAU D IRRIGATION Plan de culture L alimentation en eau d irrigation a été estimée sur la base d un plan de culture type prenant en compte les facteurs pédologiques, climatologiques, économiques, financiers, sociaux caractérisant la zone d étude. Ce plan de culture type est le suivant : Groupement AGRER - SETICO Page 11

24 Tableau 3 Plan de culture Culture % de la Irrigation surface Début Fin Saison froide Patate douce 60 Novembre Avril Oignon 10 Novembre Mars Maraîchage divers 20 Novembre Mars Saison chaude Arachide 60 Avril Août Melon 20 Avril Août Piment 10 Mars Juillet Annuel Banane 10 Continu Ce plan de culture repose sur une occupation totale et continue des terres, soit une intensité culturale de 200 %, permettant d estimer les besoins en eau maximaux. Il est clair que dans la pratique, une telle intensité ne sera probablement pas atteinte dans un premier temps, mais est un objectif à moyen terme Efficience d irrigation Durant l irrigation, une part de l eau se perd par évaporation, infiltration, percolation profonde, etc. Pour évaluer l alimentation en eau nécessaire pour répondre aux besoins des cultures, il faut prendre en compte ces différentes pertes. L efficience globale de l irrigation résulte de la prise en compte de l efficience du réseau de transport depuis l ouvrage de tête (station de pompage) jusqu à l entrée des parcelles et de l efficience de distribution à la parcelle. Les valeurs suivantes ont été utilisées : Efficience de transport : - Canaux revêtus : 0,9 (alimentation continue) Efficience à la parcelle : - Gravitaire : 0,65 - Aspersion : 0,75 - Goutte à goutte : 0, Besoins en eau des cultures Les besoins en eau d irrigation ont été établis mensuellement sur la base des données et hypothèses suivantes : - Données climatiques (évapotranspiration et précipitations) de Richard Toll. - Pluie efficace : La quantité d eau pluviale retenue dans la zone racinaire est nommée pluie efficace et doit être déduite des besoins totaux en eau d irrigation. Groupement AGRER - SETICO Page 12

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