Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard!!
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- Lucie Thibault
- il y a 7 ans
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1 Pre Isabelle Dionne, PhD Pre Éléonor Riesco, PhD Faculté des sciences de l activité physique Université de Sherbrooke Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard!! L activité physique et le vieillissement Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard!!
2 Une transition des principaux types de maladies s est enclenchée Maladies infectieuses Mortalité maternelle et infantile Maladies nontransmissible, maladies chroniques «Déjouer la sélection naturelle» : même les individus désavantagés génétiquement survivent grâce aux avancées de la médecine et à l amélioration des conditions de vie.
3 Espérance de vie sans incapacité (Québec, 2006)
4 Style de vie --» performances physiologiques des personnes âgées parfois similaires à celles de jeunes Le vieillissement n est PAS la maladie Le vieillissement biologique ne s opère pas au même rythme chez tous les individus
5 Continuum de la performance État de santé et condition physique Athlète sénior Excellente santé et condition physique Bonne santé, déclin normal de la force et de l endurance Déconditionnement, maladies chroniques, maintien des AVQ Syndrôme de fragilité et maladie chronique, difficulté dans les AVQ Objectif Performance Maintien de l état, retard des déclins Améliorer l état, retard des déclins, prévention primaire Améliorer l état physique et la qualité de vie, maintien des AVQ Réadaptation (AVQ), qualité de vie
6 Les plus récentes recommandations de la SCPE OBJECTIF : favoriser la santé et améliorer les capacités fonctionnelles chez les gens de 65+ans 150 min. d activité physique aérobie d intensité modérée à élevée, par périodes 10 min. Activités pour renforcer les muscles et les os (groupes musculaires importants) 2jrs/sem. Activités pour améliorer l équilibre et prévenir les chutes. Relation dose-réponse (+ d activité physique = plus de bienfaits pour la santé).
7 Quelques faits La participation des adultes canadiens dans les sports a diminué, passant de 45 % en 1992 à 28 % en % des adultes canadiens de plus de 65 ans sont considérés comme inactifs. L activité physique semble réduire le risque de plus de 25 maladies chroniques, y compris les maladies coronariennes, les accidents cérébrovasculaires, l hypertension, le cancer du sein, le cancer du colon, le diabète de type 2 et l ostéoporose. Les personnes en bonne condition physique qui sont obèses ont un risque de mortalité relié à toutes causes plus bas que les personnes qui ne sont pas en bonne condition physique mais qui ont un poids normal ou qui sont minces. Les personnes en bonne condition survivent à celles qui ne le sont pas malgré leur niveau d obésité ou leur poids.
8 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Amélioration de la condition physique L activité physique est une «intervention» ou un «comportement» qui influence la condition physique. La condition physique représente un «état» ou un résultat qui comprend 5 éléments. Capacité cardiorespiratoire Capacité musculaire Capacité motrice (ex. : rapidité) Composition corporelle Capacité métabolique Les amélioration de la conditions physique se traduisent en amélioration de l état de santé
9 RR = 0.87 RR = 0.74 RR = 0.54 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Réduction du risque de mortalité 150 min d AP d intensité modérée Ou marcher 1h/jour à 4km/h 1045 participants de +65 ans La référence (risque relatif = 1) a été définie pour une dépense énergétique de 0 kcal/sem. Janssen & Jolliffe, 2006
10 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Maintien de la fonction cognitive Incident Total Dementia or Alzheimer s Disease: Prospective Cohort Studies, 1995 Through 2007 Colcombe & Kramer, 2003
11 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Maintien de la fonction cognitive Rockwood & Middleton. 2007
12 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Maintien de l autonomie Un programme d exercices adaptés permet de: Augmenter la force, l amplitude ainsi que les fonctions articulaires Diminuer la douleur
13 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Participe au maintien de la DMO Femmes ménopausées F/up: 2 ans Accumulation des METs* *MET = Équivalent métabolique p/r à la dépense énergétique de repos d une personne unité d intensité. Dormir = 0.9 METs; Course à pieds (>17.5 km/h) = 18 METs Burghardt, 1999
14 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Réduction du risque de fracture de la hanche U.S. Department of Health & Human Service
15 RR de MCV ajusté pour l âge Bénéfices de la pratique d activités physiques: Réduction du risque de MCV Quintiles de dépense énergétique à partir d A.P. de loisir (METs) Manson et al., 2002
16 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Réduction du risque de MCV 1 décès/an pourrait être évité pour chaque 61 personnes qu on arriverait à persuader de marcher 2h/semaine Gregg et al., 2003
17 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Réduction du risque de diabète de type 2 Laaksonen et al., 2005
18 Bénéfices de la pratique d activités physiques: Réduction du risque de diabète de type h/sem 0.2 h/sem 0.5 h/sem - Personnes en surplus de poids, ans - Intolérantes au glucose - Résultats après F/up 3 ans 30 min/sem le temps de marche: risque de DT %. Laaksonen et al., 2005
19 Où en est-on actuellement? La combinaison de l exercice avec des interventions nutritionnelles afin d optimiser les effets sur la santé: Entrainement aérobie + phytoestrogènes pour réduire le risque de MCV
20 Entrainement aérobie + phytoestrogènes Réduction de l inflammation et amélioration de la QoL Riesco et al. 2012
21 Entraînement aérobie + phytoestrogènes Réduction de l inflammation et amélioration de la QoL Choquette et al. 2011
22 Entraînement aérobie + phytoestrogènes Réduction de l inflammation et amélioration de la QoL Riesco et al. 2011
23 Où en est-on actuellement? La combinaison de l exercice avec des interventions nutritionnelles afin d optimiser les effets sur la santé: Entrainement aérobie + phytoestrogènes pour réduire le risque de MCV Entrainement musculaire + protéines pour augmenter la force et la masse musculaire afin d améliorer la capacité physique chez des hommes sarcopéniques
24 Entrainement musculaire + protéines: Une stratégie gagnante? Bleu: supplément d origine végétale Rouge: supplément d origine animale Masse musculaire (kg) Maltais et al. 2015
25 Entrainement musculaire + protéines: Une stratégie gagnante? Masse grasse (kg) Bleu: supplément d origine végétale Rouge: supplément d origine animale Maltais et al. 2015
26 Où en est-on actuellement? La combinaison de l exercice avec des interventions nutritionnelles afin d optimiser les effets sur la santé: Entrainement aérobie + phytoestrogènes pour réduire le risque de MCV Entrainement musculaire + protéines pour améliorer la force et la masse musculaire afin d améliorer la capacité physique Entrainement musculaire + protéines pendant un programme de perte de poids chez l homme obèse sarcopénique pour améliorer sa santé sans aggraver sa condition
27 Lean body mass (kg) Entrainement musculaire + protéines pendant la perte de poids HP HP+RT Before * After Amamou et al. 2015
28 Entrainement musculaire + protéines pendant la perte de poids Pourcentage de changement Amamou et al. 2015
29 Où en est la science actuellement? Les modalités d entrainement au cœur des études actuelles pour les maladies chroniques (DT2): L entrainement musculaire: un bon choix pour les personnes avec un DT2? L intensité de l entrainement: est-ce que ça fait une différence et réduit le risque de DT2? Projet FDR L entrainement par intervalles: une simple tendance ou une intervention efficace pour la santé et l adhérence? Projets HIIT Objectif: Établir des recommandations précises qui permettront d améliorer la prise en charge et augmenter l adhérence.
30 Sommaire Vieillissement Exercice Mobilité/capacité physique Articulations Maladies métaboliques Cognition Besoins en recherche: Viellissement et maladies chroniques Impact des différentes modalités d exercice Besoins en recherche: Santé publique Éducation
31 Il faut passer à l action!!
32 Remerciements Participants à la recherche Tous les étudiants gradués Martine Fisch, infirmière de recherche Fédération des kinésiologues du Québec
33 Plus de masse musculaire = meilleure santé? Trop c est comme pas assez! La qualité au lieu de la quantité? Des modalités d entrainement musculaire pourraient favoriser cela tout en favorisant le gain de force! Barsalani et al. 2015
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