Évaluation infirmière des besoins biopsychosociaux des patients à la fin de leur traitement anticancer

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Évaluation infirmière des besoins biopsychosociaux des patients à la fin de leur traitement anticancer"

Transcription

1 Évaluation infirmière des besoins biopsychosociaux des patients à la fin de leur traitement anticancer OIIQ 25 octobre 2011 Stéphanie Duguay, inf. clin., CSIO(C) Marie-Claude Fortin, IPO, CSIO(C) Nathalie Gravel, IPO, CSIO(C) Sophie Paquet, IPO, CSIO(C) Marie de Serres ICS, CSIO(C) 1

2 Plan 1. Origine de la démarche 2. Objectifs et étapes du projet 3. Élaboration de la procédure d évaluation 4. Résultats obtenus 5. Perception des infirmières 6. Commentaires 7. Discussion des résultats 8. Échanges 2

3 1. Origine de la démarche 3

4 Le nombre de survivants au cancer augmente De plus en plus de patients vivent avec le cancer et vivent plus longtemps. En 2004, on comptait environ survivants du cancer au Canada. Les survivants ont des besoins particuliers auxquels on commence à porter davantage attention. Société canadienne du cancer/institut national du cancer du Canada (2008). 4

5 Nombre estimé de survivants au cancer Data source: Ries LAG, Melbert D, Krapcho M, Mariotto A, Miller BA, Feuer EJ, Clegg L, Horner MJ, Howlader N, Eisner MP, Reichman M, Edwards BK (eds). SEER Cancer Statistics Review, , National Cancer Institute. Bethesda, MD, based on November 2006 SEER data submission, posted to the SEER web site,

6 Trajectoire des soins (Lise Fillion) Prévention Contrôle du tabac Diète Activité physique Exposition au soleil Consommation d alcool Détection Signes et symptômes associés au cancer Détection cancer Diagnostic Consultation en oncologie Counseling Prise de décision Traitement Chimiothérapie Chirurgie Radiothérapie Gestion des symptômes Consultation psychosociale Survie Suivi à longterme Gestion des effets secondaires tardifs Réhabilitation COPING Promotion de la santé Soins palliatifs Palliation Spiritualité 6

7 Au CHUQ, intérêt et initiatives pour mieux répondre aux besoins de la clientèle Projet de Lise Fillion et al, suite à une préoccupation exprimée par Nathalie Gravel et Geneviève Lambert Début des travaux en lien avec les ateliers «Cancer Transitions» (Resp: Lise Fillion) et projet pilote avril (Préparé et animé par Nathalie Gravel et Geneviève Lambert) Séminaire de l AQIO, 23 avril 2010 «Transition vers l après traitement : la contribution de l infirmière à la recherche d un nouvel équilibre». (Présenté par notre groupe) Mai Proposition de se présenter au concours Hospira. Publication d un article dans Onco-Nursing 2011 «Transition vers l aprèstraitement : la contribution de l infirmière à la recherche d un nouvel équilibre». Présentation au congrès de L ACIO septembre Merci à Lise Fillion de son soutien au projet. 7

8 Qu est-ce que le projet Hospira? Concours Projet infirmier : Innovation clinique Hospira À l intérieur du CHUQ. Ciblant l Évaluation de la condition physique et mentale par l infirmière. Montant de $ applicable sur la libération de temps infirmier ou autre. 8

9 2. Objectifs et étapes du projet 9

10 Prémisses du projet Les patients terminant leurs traitements pour un cancer ont des besoins particuliers et font face à des défis spécifiques. Nous visons à : Favoriser un retour à la vie normale le plus harmonieux possible. Diminuer le sentiment d abandon ressenti lors de cette période de transition. Augmenter l empowerment. 10

11 Objectifs Élaborer une procédure d évaluation infirmière globale des besoins. Valider la procédure dans un projet-pilote, l améliorer et l implanter dans la pratique des infirmières pivots ainsi que celles de la clinique de greffe de moelle osseuse. Développer et implanter des interventions infirmières et interdisciplinaires appropriées. 11

12 Projet clinique Basé sur l utilisation de l Outil de dépistage de la détresse utilisé dans notre milieu pour dépister la détresse. Visant à cibler plus spécifiquement les besoins de la personne terminant ses traitements. Trois «besoins» particuliers priorisés : Fatigue. Crainte de la récidive. Retour au travail. 12

13 ODD utilisé à divers moments de la trajectoire incluant la fin des traitements 13

14 Clientèle visée Patients en fin de traitement à visée curative ou rémission prolongée attendue (ex.: lymphome folliculaire, MM, ovaires, etc.). Patients déjà au travail lors du diagnostic et souhaitant y retourner. Suivis par une des infirmières du projet : Stéphanie Duguay, infirmière clinicienne, greffe CPH Marie-Claude Fortin, IPO - cancers cutanés Nathalie Gravel, IPO, cancers hémato et musculo-squelettiques Sophie Paquet, IPO, cancers gynécologiques 14

15 Principales étapes Revue de la littérature sur la problématique et les outils d évaluation de l après traitement (été/automne 2010). Analyse des outils existants (octobre 2010). Prise de décision sur la procédure d évaluation qui sera utilisée (novembre 2010). Implantation de la procédure d évaluation dans le cadre d un projet pilote (janvier à août 2011). Consultation auprès de l équipe d onco psychosociale et spirituelle, hémato-onco, gynéco-onco, radio-onco, oncologie musculo-squelettique (de janvier à juin 2011). 15

16 Principales étapes Évaluation des résultats du projet pilote (été 2011). Adaptation de la procédure d évaluation suite aux résultats du projet pilote (automne 2011). Formation à l ensemble des infirmières pivots pour l utilisation de la nouvelle procédure (automne 2011). Publication et diffusion (depuis septembre 2011). 16

17 Revue de la littérature sur les outils d évaluation de l après traitement Banques de données consultées : PubMed, Psychoinfo et Cinhal Mots clés: Cancer survivors Tools Assesment Return to work Fatigue Needs Fear of reccurence 17

18 Sites internet consultés American cancer society ASBMT BCCA Cancer Care Ontario Clearinghouse IBMTR NCCN NICE NMDP Oncology Nursing Society RNAO ASCO 18

19 Support du BAI Les infirmières et infirmiers du CHUQ peuvent compter sur le Bureau d aide à l innovation (BAI), une structure qui vise à soutenir le développement de la culture de recherche en soins infirmiers. Inauguré le 9 mai 2011, le BAI a comme mission d aider les projets de changements de pratiques appuyés sur les données probantes, de soutenir le développement de projets de recherche et de faciliter le partage des connaissances et le réseautage. Le Bureau d aide à l innovation contribue à réduire les obstacles à la participation des infirmières à une culture de recherche et stimule l émergence de projets de recherche en soins infirmiers Cette structure d aide à l action met à la disposition des infirmières de nombreuses nouvelles ressources matérielles et l accès à un service de consultation individuelle ou de groupe 19

20 3. Élaboration de la procédure d évaluation 20

21 Critères choisis pour l analyse des outils Les critères de la grille d analyse ont été choisis en vue de réaliser un projet clinique, basé le plus possible sur les écrits scientifiques. L outil doit contenir un nombre d items limité. L outil doit être applicable à divers cancers. L outil doit être applicable à des patients adultes. L outil ne doit pas être exclusivement palliatif. L outil est-il facilement interprétable? L outil doit approfondir un besoin ou un symptôme précis. L outil ne doit pas répéter l ODD. L outil a-t-il été élaboré et validé pour une utilisation clinique? 21

22 Grille pour l évaluation des outils d évaluation des besoins spécifiques à l après-traitement Article Commentaires Nb items Souscatégories Divers cancers Adultes Exclusivement palliatif Facilement interprétable Approfondit un Sx précis Recoupe l ODD Utilisation clinique 22

23 Instructions pour l utilisation de la grille Article : écrire seulement le nom de l auteur principal et l année 1- Nombre d items : écrire le CHIFFRE. Si l information est disponible, le temps requis pour remplir le questionnaire doit être écrit dans la même colonne. 2- Sous-catégories : écrire Non ou le nombre de sous-catégories. Les nommer dans la même colonne. 3- Divers cancers : écrire OUI ou NON (doit s appliquer à tous les types de cancer, non seulement à une catégorie, ex. les cancers gynécologiques). 4- Adulte : doit s appliquer à une clientèle adulte, sans restriction d âge. Écrire OUI ou NON. 5- Exclusivement palliatif : signifie que l outil est spécifique à la clientèle en phase palliative. Écrire OUI ou NON 6- Facilement interprétable : Réfère à la possibilité de détecter facilement une anormalité, ex. le score est plus grand que 5, signifie une fatigue anormale. Écrire OUI ou NON ou les précisions dans la même colonne, si possible ou dans les commentaires. 7- Approfondit un symptôme précis : Est-ce que l outil touche à plusieurs symptômes ou besoins ou à un seul? Écrire OUI ou NON et les détails dans la même colonne, si possible ou dans les commentaires.. 8- Recoupe l ODD : Touche une ou plusieurs des questions de l ODD. Écrire OUI ou NON et si oui, nommer les aspects qui se recoupent dans la même colonne, si possible ou dans les commentaires. 9-Utilisation clinique : L outil est-il recommandé pour une utilisation dans la clinique? Écrire OUI ou NON ou mettre un point d interrogation si l information n est pas disponible. Commentaires : toute autre information importante et pertinente pour juger de l outil 23

24 Outils pour la fatigue Plusieurs échelles d évaluation existent : Unidimensionnelles ou Multidimensionnelles Certaines n ont pas été initialement élaborées pour la fatigue liée au cancer, mais peuvent être utilisées. 14 échelles de mesure de la fatigue ont été analysées, 4 ont été retenues : FACT-F (Functionnal assessment of cancer therapy-fatigue) Fatigue Questionnaire FSI (Fatigue Symptom inventory) BFI (Brief fatigue inventory: Inventaire abrégé de la fatigue) Notre choix final : le BFI 24

25 Pourquoi le BFI? Simple à administrer Court Échelle d interprétation Facilement disponible Déjà traduit 25

26 Inventaire abrégé de la fatigue

27 La peur de la récidive Le cancer une maladie marquée d incertitude. À divers degrés et à différents moments l anxiété affecterait presque toutes les personnes vivant avec le cancer. Les niveaux de peur de récidive sont très variables d une personne à l autre. La crainte de voir revenir le cancer se manifeste plus particulièrement dans la période suivant la fin des traitements et peut perdurer de nombreuses années. Cela peut affecter de façon significative le quotidien. L intensité de la peur n est pas nécessairement proportionnelle au risque réel de récidive. 27

28 Outils au sujet de la peur de la récidive Plusieurs articles sur la crainte de la récidive. Quelques questionnaires d auto-évaluation existent mais peu rejoignent nos critères : Non spécifique à la crainte de la récidive. Spécifique au cancer du sein ex.: CARS (Concerns About Recurrence Scale). Trop longs (ex: FRQ et FPQ : 22 et 43 items). Difficilement interprétable. L Inventaire de la peur de la récidive du cancer (IPRC), Simard, S.& Savard, J. (2009) a été retenue avec un consensus pour l utilisation de la sous-échelle de sévérité de l IPRC. 28

29 Sous-échelle de sévérité Inventaire de la peur de la récidive du cancer * Simard S., Savard J.,(2009) Pas du tout (0) Un peu (1) Assez (2) Beaucoup (3 ) Énormément (4) 1 La possibilité d une récidive du cancer me préoccupe ou m inquiète J ai peur d une récidive du cancer Je crois qu il est normal d être préoccupé(e) ou de m inquiéter à ce sujet Lorsque je pense à une récidive, cette pensée déclenche d autres pensées ou images désagréables (ex : la mort, la souffrance, les conséquences pour ma famille) Je crois que je suis guéri(e) et que le cancer ne reviendra pas Selon vous, quel risque avez-vous d avoir une récidive du cancer? À quelle fréquence pensez-vous à une récidive du cancer? 0 Jamais 1 Quelques fois 2 Quelques fois 3 Quelques fois 4 Plusieurs fois par mois par semaine par jour par jour 8 Combien de temps par jour pensez-vous à une récidive du cancer? 0 Jamais 1 Quelques secondes 2 Quelques minutes 3 Quelques heures 4 Plusieurs heures 9 Depuis quand pensez-vous à la possibilité d une récidive du cancer? 0 Je n y pense pas 1 Quelques semaines 2 Quelques mois 3 Quelques années 4 Plusieurs années 29

30 Retour au travail L habilité de retourner au travail dépend de : la santé mentale et physique, les habiletés sociales, le niveau d éducation, la motivation, l environnement de travail et l organisation de celui-ci. 30

31 Outils - Retour au travail Beaucoup de littérature sur les difficultés et les facteurs facilitants : La fatigue facteur le plus souvent mentionné. L intérêt de maintenir le lien avec l employeur. Le besoin d accorder plus d importance à la reprise du travail après le cancer. Pas de lignes directrices. Pas d outils d évaluation spécifique au retour au travail. Les professionnels de la santé, de pair avec les employeurs, peuvent jouer un rôle majeur pour faciliter le retour au travail. 31

32 Retour au travail 1 Prévoyez-vous retourner au travail? Oui Non Si oui, quand? Si non, pourquoi? 2 Est-ce que vous envisagez certaines difficultés lors de votre retour au travail? Si oui, lesquelles? Oui Non 3 Quelles sont les adaptations possibles qui existent dans votre milieu de travail pour faciliter votre retour (ex.: retour progressif, réaménagement de vos tâches, etc.) 32

33 Évaluation des besoins des survivants Plusieurs questionnaires et outils disponibles. Peu sont applicables en clinique. Un questionnaire fort intéressant, cependant, beaucoup de redondances avec l ODD: «Pearlman-Mayo Survey of Needs Questionnaire for Patients Completing Treatment» 33

34

35

36 Notre procédure d évaluation 1. Formulaire «Outil de dépistage de la détresse». 2. Formulaire «Questions supplémentaires pour les patients en fin de traitement» : Trois questions sur le retour au travail. Neuf questions sur la peur de la récidive : Sous-échelle de sévérité de l Inventaire de la peur de la récidive (S. Simard et J. Savard, 2009). Utilisation de l Inventaire abrégé de la fatigue si le patient a coté 4 ou plus à l ESAS. 36

37 ODD utilisé à divers moments de la trajectoire incluant la fin des traitements 37

38

39

40 4. Résultats obtenus 40

41 Clientèle N: 41 patients Âge moyen 48 ans (22-65) Sexe F: 27 (66%) H: 14 (34%) 41

42 Moments de l évaluation 6 semaines avant ou après la fin des traitements ; chirurgie et/ou chimiothérapie et/ou radiothérapie) 42

43 Diagnostics de la clientèle Cancers hématologiques: lymphome (LNH, Hodgkin), leucémie (LLA, LMC, LMA), myélome multiple, SMD. Cancers musculo-squelettiques: sarcome d Ewing, sarcome tissus mous Cancers gynécologiques: cancer endomètre, cancer du col Cancers cutanés: mélanome, tumeur de Merkel 43

44 Thermomètre de détresse 20 % des patients ont > 4 80 % des patients ont 4 44

45 Thermomètre Évaluation de la détresse ODD 35 Score moyen Pourcentage Score 45

46 ESAS 46

47 ESAS Fatigue % % Score moyen

48 BFI Inventaire abrégé de la Fatigue Complété par 18 pts/41= 44 % (ESAS>4) Parmi ceux-ci: Fatigue légère (0-3) 39 % Fatigue modérée (4-6) 50 % Fatigue sévère (7-10) 11 % Score moyen

49 ESAS Dépression % % Score moyen

50 ESAS Anxiété % % Score moyen

51 Peur de la récidive du cancer 40 Score moyen de l ensemble % Score moyen % Score moyen Seuil clinique 13 Pourcentage et + 51

52 Retour au travail En début de traitement, 100 % des patients sont au travail et prévoient y retourner. À l évaluation en fin de traitement, 98 % désirent retourner au travail et 62 % prévoient des difficultés. Six patients (14.6%) ont continué à travailler durant le traitement (la plupart à temps partiel). 52

53 Difficultés anticipées o Fatigue. o Manque de force, faiblesse. o Manque d endurance, diminution des capacités, lenteur. o Diminution de la productivité. o Manque de motivation. o Réorganisation du travail. o Manque de compréhension face à la fatigue. o Adaptation au rythme du travail. o Engourdissements des doigts. o Douleur aux jambes. o Peur de ne pas être à la hauteur. o Émotivité, irritabilité, sentiment de solitude. o Peur d avoir été remplacé. 53

54 Importance de la fatigue 64 % des difficultés anticipées sont en lien avec la fatigue ou la diminution des capacités physiques. Selon la littérature, la fatigue est l élément de difficulté le plus mentionné face au retour au travail. 54

55 Adaptations possibles Retour progressif (facteur le plus souvent évoqué). Réaménagement des tâches de travail. Modification du rythme de travail. Horaires variables. Aucune adaptation possible pour certains patients Pour les 38 % des patients qui n envisageaient pas de difficultés, la plupart étaient des travailleurs autonomes. Ils avaient réduit leur temps de travail ou arrêté seulement pour une courte période pour des raisons financières. D autres voulaient simplement poursuivre leur emploi, même s ils n étaient pas soumis à des contraintes financières majeures. 55

56 5. Perception des infirmières 56

57 Perceptions de l infirmière 1- La procédure m a semblé être acceptable pour le patient Pour cette personne et à cette étape de fin de traitement, la procédure a été utile pour évaluer les besoins spécifiques : liés au retour au travail liés à la peur de la récidive liés à la fatigue La durée de la procédure (incluant l ODD) a été adéquate Le temps supplémentaire nécessaire pour la procédure m a semblé bien utilisé, étant donné les résultats obtenus Je savais quelles interventions ou références faire pour répondre aux besoins dépistés Face à ce patient, la procédure d évaluation de ces 3 besoins s intégrait bien dans ma pratique

58 Perception des infirmières Acceptable pour le patient 3.46 / 4 Utile pour évaluer les besoins liés au retour au travail 3.07 Utile pour évaluer les besoins liés à peur de la récidive 3.1 Utile pour évaluer les besoins liés à la fatigue 2.85 Durée adéquate 3.46 Temps bien utilisé 3.44 Je savais quelles interventions faire 3.35 S intégrait bien dans ma pratique

59 Commentaires des infirmières face à la démarche Cette entrevue est un moment privilégié avec le patient à un moment-clé de la trajectoire de soins. Une rencontre formelle engendre : Une approche structurée. Facilite la communication. Sentiment d efficacité et d accomplissement. 59

60 Avantages perçus Favorise l enseignement lié à la fin de traitement. Ouvre la discussion sur des questions, des préoccupations que le patient n aurait peut-être pas abordées autrement. Permet de : Rassurer et de normaliser. Dépister les patients qui auront besoin d une relance téléphonique ou d une intervention ultérieure. Réitérer la disponibilité de l infirmière pivot en oncologie et l infirmière de greffe de moelle osseuse. Rediscuter des ressources : groupe de gestion de l anxiété, projet de recherche, etc. Augmenter l empowerment. 60

61 Difficultés perçues par les infirmières La crainte d entrer dans la vulnérabilité du patient était plus présente au départ, moins ensuite. La crainte de ne pas se sentir compétente dans les interventions à faire a aussi diminué en constatant nos ressources personnelles et celles du milieu. 61

62 6. Commentaires des patients 62

63 Commentaires des patients «Ça me rassure que tu me parles de ça». «T as fait le tour de mes questions». «Je suis contente d avoir de la documentation». «Le document La vie après les traitements décrit exactement où j en suis actuellement, incluant ma conjointe». Les patients trouvent que la démarche s intègre bien par rapport à ce qu ils souhaitaient recevoir comme information. La majorité des patients avaient déjà pensé à la crainte de la récidive et trouvent à propos d en discuter (normalisation). La formulation des questions sur la crainte de la récidive a dérangé une patiente. 63

64 Globalement Questionnaire bien reçu par les patients. Démarche très appréciée des infirmières. 64

65 7. Discussion des résultats 65

66 Résultats comparés Groupe A*: 600 pts Évaluation initiale Groupe B: 41 pts Fin des traitements Groupe A Groupe B Cote 5 Cote 5 TD % % Fatigue % % Anxiété % % *Données non publiées de Marie-Claude Blais Dépression % % 66

67 Résultats patients (suite) Peur de la récidive: 39 % des pts(16/41) avec score clinique pour référence Données imprécises par rapport au nombre de patients référés ou suivis au niveau psychosocial Retour au travail: un défi important 67

68 Effets possibles sur le patient Favoriser une meilleure compréhension de l enseignement et du suivi nécessaire à cette étape de la trajectoire. Mieux l outiller face aux difficultés. Diminuer le sentiment d abandon fréquemment ressenti à la fin des traitements. Référer aux professionnels et aux ressources existantes. Faciliter la transition vers l après traitement. Ce projet n était pas bâti pour évaluer ces effets 68

69 Difficultés observées Recrutement : Il aurait été souhaitable de débuter plus tôt l identification des patients éligibles pour mieux planifier le moment de l évaluation post-traitement. Entrevue d évaluation difficile à intégrer à l intérieur du processus d administration des traitements (pas de RDV formel la plupart du temps). 69

70 Limites Projet clinique avec échantillon limité. Données non généralisables. Le projet ne touchait pas les patients métastatiques qui retournent au travail. Cependant, ce projet-pilote nous apporte des pistes intéressantes. 70

71 Impacts exprimés par les infirmières Renforcement de l intervention «autonome» de l infirmière à un moment clé de la trajectoire du patient. Satisfaction et valorisation d être au cœur du développement d une démarche infirmière spécifique pour les survivants. 71

72 Renforcement des qualités personnelles Ouverture et écoute Curiosité Rigueur et assiduité Augmentation de nos forces Innovation, vision Crédibilité et meilleure perception de soi Capacité de repousser les limites 72

73 Apprentissages professionnels Exigences et difficultés d une démarche rigoureuse Sensibilité accrue aux besoins des survivants Complexité de l instauration des plans de suivi Capacité d influencer les pratiques actuelles et futures Satisfaction du leadership que l équipe d infirmières a assumé 73

74 Retombées au sein de l équipe du projet Occasion de se dépasser et d oser se lancer des défis avec un échéancier Consolidation de l équipe de travail par le changement et la création Sentiment d appartenance au CHUQ et fierté de travailler ensemble Opportunité de collaboration avec les experts Rayonnement dans la province et au Canada 74

75 Retombées au sein de nos équipes interdisciplinaires Sensibilité des pairs face au projet Accueil favorable et engouement Valorisation de nos rôles Consolidation du respect dans l équipe Leadership infirmier au cœur de nos équipes pour l orientation stratégique de nos objectifs. 75

76 Pour l avenir Poursuivre l évaluation en fin de traitement. Se donner des moyens de mieux structurer les rencontres. Étendre l initiative dans le milieu. Adapter la procédure pour assurer cette intervention à tous les patients en fin de traitement pour lesquels c est pertinent. Le projet nous confirme qu il est impératif de développer des interventions spécifiques à cette étape : Guides de pratique pour les interventions, ex: algorithmes décisionnels Plan de suivi. Cancer Transitions. Consolidation des liens avec la communauté. Clinique de la fatigue. Ateliers sur la crainte de la récidive. 76

77 8. Échanges 77

78 Principales références de Serres, M., Duguay, S., Gravel, N., Fortin, M.-C., Paquet. S., (2011), Transition vers l aprèstraitement : la contribution de l infirmière à la recherche d un nouvel équilibre, Onco-Nursing, 22(1), Partenariat canadien contre le cancer, (2009), Guide d implantation du dépistage de la détresse, le 6ième signe vital : Contexte, recommandations et mise en œuvre, récupéré le 20 mai 2010 de Pearlman Cancer Center (2008), Pearlman-Mayo Survey of Needs, récupéré le 10 septembre Mayo%20Survey%20of%20Needs.pdf Schlairet,M., Heddon, M.A., Griffis M.,(2010) Piloting a Needs Assessment to Guide Development of a Survivorship Program for a Community Cancer Center, Oncology Nursing Forum, 37(4), Simard, S., Savard, J., (2009), Fear of Cancer Recurrence Inventory : development and initial validation of a multidimensional measure of fear of cancer recurrence, Supportive Care in Cancer, 17, University of Texas, M.D. Anderson Cancer Center, Houston, (1997) Brief Fatigue Inventory 78

79 Pour nous rejoindre 79

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon Bernard Fortin Mars 2014 Source: Comité consultatif de la Société canadienne du cancer : Statistiques canadiennes sur le cancer 2013. Toronto

Plus en détail

Qu est-ce qu un sarcome?

Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu un sarcome? Qu est-ce qu une tumeur? Une tumeur est une prolifération anormale de cellules. Les tumeurs ne devraient donc pas automatiquement être associées à un cancer. Certaines tumeurs

Plus en détail

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium

Plus en détail

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie

Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Présenté par Mélanie Dessureault, inf. clin. et Caroline Fortin, AIC radio-oncologie Quiz de la radio-oncologie Rôle de l infirmière en radio-oncologie Mise en contexte (création des outils) Premier outils:

Plus en détail

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS:

CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: CONTRAINTES PSYCHOLOGIQUES ET ORGANISATIONNELLES AU TRAVAIL ET SANTE CHEZ LE PERSONNEL SOIGNANT DES CENTRES HOSPITALIERS: Infirmier(e)s et aides soignant(e)s ETUDE ORSOSA État de santé, conditions de travail

Plus en détail

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio

Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Les soins infirmiers en oncologie : une carrière faite pour vous! Nom de la Présentatrice et section de l'acio Grandes lignes Pourquoi les soins en cancérologie sont-ils un enjeu de santé important? Les

Plus en détail

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC

Maurene McQuestion, IA, BScN, MSc, CON(C) John Waldron, MD, FRCPC Séance plénière 2 : La collaboration interprofessionnelle entre médecins et infirmières Nous examinerons durant cette séance les questions clés liées à la collaboration interprofessionnelle entre médecins

Plus en détail

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique

Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Les ateliers de pratique réflexive lieu d intégration des données probantes, moteur de changement de la pratique Préparé par: Rose-Anne Buteau, Inf. Ph D. (c) Sylvie Garand-Rochette, M.Sc.. Monique Thibault,

Plus en détail

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins

Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Préoccupations en matière de retour au travail chez les personnes confrontées à un cancer et les personnes qui leur prodiguent des soins Sommaire de gestion À la demande du Groupe de travail national sur

Plus en détail

La recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche?

La recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche? La recherche et vous Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche? La recherche et vous Dépôt légal - octobre 2012 Bibliothèque et archives nationales du Québec Bibliothèque et archives

Plus en détail

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI

DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI DESCRIPTION DES STRESSEURS LIÉS AUX SOINS DE FIN DE VIE CHEZ LES INFIRMIÈRES OEUVRANT EN USI Céline Gélinas, inf., Ph.D., Marie-Anik Robitaille, M.A., Lise Fillion, inf., Ph.D. & Manon Truchon, Ph.D. Dans

Plus en détail

GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS!

GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS! GESTION PARTICIPATIVE: DES GAINS GARANTIS POUR TOUS! XIXe Colloque des CII-CIR Sophie Baillargeon, Adjointe à la DSI et Présidente du CII Anaïck Briand, Chargée de projet TSAC/TCAB 8 mai 2014 PLAN Projet

Plus en détail

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental

Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Compétences de gestion et leadership transformationnel : les incontournables liés au nouveau contexte environnemental Natalie Rinfret, Ph.D. Colloque de l Association des directeurs généraux des services

Plus en détail

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction

Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie. Etudes cliniques dans l autisme. Introduction Critères de Choix d une Echelle de Qualité De Vie Etudes cliniques dans l autisme Marie-Christine Picot Congrès Epsylon 5 avril 2013 Introduction Mesurer la Qualité de Vie liée à la Santé : Evaluer les

Plus en détail

Définition, finalités et organisation

Définition, finalités et organisation RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Définition, finalités et organisation Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à présenter à l ensemble des professionnels de santé, aux patients

Plus en détail

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée

Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Revalorisation de la pratique et rehaussement de la compétence en soins de longue durée Marie-Josée Béliveau, inf. Gaétane Boucher, inf. B. Sc. Monique Bourque, inf. M.A. Carole Brousseau, inf. B. Sc.

Plus en détail

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer

Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic

Plus en détail

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc.

Cécile Bergeron, B. Sc. inf. cécile.bergeron@rrsss16.gouv.qc.ca. Anne Plante, M.Sc. Inf., CSIO, CSIP anne.plante@rrsss16.gouv.qc. Direction québécoise de cancérologie Les pratiques exemplaires en cancérologie Session d information aux nouveaux patients recevant de la chimiothérapie (version abrégée) 30 novembre 2012 Cécile Bergeron,

Plus en détail

L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers

L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers L évaluation et l amélioration de l expérience patient en milieu hospitalier : impact du Comité des usagers Dieudonné Soubeiga, expert en sondages Marie-Suzanne Lavallée, directrice de la qualité Annie

Plus en détail

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif Isabelle Cyr, B.sc. Psychologie. B.sc. Service social. T.s. Thérapeute Josée Dostie, B.A. Psychologie. Thérapeute

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1

De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage. La vision familiale. Série 1, numéro 1 De la détresse émotionnelle à l actualisation du potentiel des membres de l entourage La vision familiale Série 1, numéro 1 En l espace de 25 ans, le profil de la famille québécoise s est transformé de

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Ensemble de symptômes et d atteintes qui touchent principalement : nerfs ligaments tendons vaisseaux sanguins articulations disques intervertébraux muscles

Plus en détail

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7

Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 Cadre complet de mieux-être en milieu travail Présenté par : Marilyn Babineau, Réseau de santé Horizon Isabelle Duguay, Réseau de santé Vitalité Le 7 novembre 2012 Cadre de mieux-être en Le cadre de notre

Plus en détail

Amélioration continue de sa compétence professionnelle

Amélioration continue de sa compétence professionnelle Amélioration continue de sa compétence professionnelle En quatre étapes Développer son portfolio professionnel de formation continue pour assurer à la population des soins et services sécuritaires et de

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire -

Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Sondage auprès des employés du réseau de la santé et des services sociaux du Québec - Rapport sommaire - Juin 2009 1 Objectifs Réalisée par CROP pour le compte de l Association québécoise d établissements

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

Plan de la présentation

Plan de la présentation Quand la maladie vient compliquer la transition de l adolescence vers le merveilleux monde des adultes Développement d une clinique pour adolescents greffés Marie-France Vachon, M.Sc.Inf., CPON, CSIO,

Plus en détail

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE)

Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Inventaire Symptomatique de la Dépression et du Trouble Affectif Saisonnier Auto-évaluation (IDTAS-AE) Ce questionnaire vous aidera à juger si vous devez consulter un clinicien pour votre dépression, si

Plus en détail

Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante

Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante Le processus d inspection professionnelle du CSSS du Sud de Lanaudière: Une expérience enrichissante Marilou Dionne, inf. M.Sc. Conseillère clinicienne en soins infirmiers Manon Allard, inf. M.Sc. Coordonnatrice

Plus en détail

L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS

L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS L INTÉGRATION DE PAIRS AIDANTS DANS DES ÉQUIPES DE SUIVI ET DE SOUTIEN DANS LA COMMUNAUTÉ: POINTS DE VUE DE DIVERS ACTEURS Synthèse des résultats de l étude Hélène Provencher, PhD, Université Laval, Québec

Plus en détail

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier

7 octobre 2014 Entretiens Jacques Cartier Le projet de formation «Partenaires, jusqu à la fin» Déterminer avec le patient et ses proches les objectifs de ses soins en contexte de maladie grave et de fin de vie 7 octobre 2014 Entretiens Jacques

Plus en détail

Internet et promotion de la santé. Lise Renaud, Ph.D. Directrice de COMSANTE, UQAM

Internet et promotion de la santé. Lise Renaud, Ph.D. Directrice de COMSANTE, UQAM Internet et promotion de la santé Lise Renaud, Ph.D. Directrice de COMSANTE, UQAM Plan Moyen incontournable : information et comportement Facteurs favorisant l utilisation d Internet Efficacité des interventions

Plus en détail

Le retour au travail après une absence prolongée en

Le retour au travail après une absence prolongée en Le retour au travail après une absence prolongée en raison de trouble mental transitoire: des pistes d'encadrement de la démarche. Marie-José Durand, PhD, Professeure titulaire, Directrice du CAPRIT Les

Plus en détail

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE»

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE» IMPLANTATION D UN MODÈLE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE : UN PROJET INTÉGRÉ D ORGANISATION DU TRAVAIL 27 e colloque Jean-Yves Rivard Climat de travail : gage de qualité et de performance Esther Leclerc, inf.,

Plus en détail

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie

CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie CANCERS ET RAYONNEMENTS IONISANTS Fortes doses: seconds cancers après radiothérapie Rencontres Nucléaire et Santé 08/02/2013 Pierre BEY Professeur émérite de Cancérologie;Radiothérapie Université de Lorraine

Plus en détail

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper

INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive. Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper INTERFERON Traitement adjuvant du mélanome à haut risque de récidive Dr Ingrid KUPFER-BESSAGUET Dermatologue CH de quimper Pourquoi proposer un TTT adjuvant? Probabilité de survie à 10 ans en fonction

Plus en détail

Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie?

Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie? 18 2 e semestre 2012/HesaMag #06 Dossier spécial 7/34 Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie? La protection du bien-être au travail est un droit des salariés.

Plus en détail

LES RÔLES CONTEMPORAINS DE LEADERSHIP ET DE GESTION DE L INFIRMIÈRE : arrimage d un continuum de cours avec les besoins du réseau de la santé

LES RÔLES CONTEMPORAINS DE LEADERSHIP ET DE GESTION DE L INFIRMIÈRE : arrimage d un continuum de cours avec les besoins du réseau de la santé SP 7.4 LES RÔLES CONTEMPORAINS DE LEADERSHIP ET DE GESTION DE L INFIRMIÈRE : arrimage d un continuum de cours avec les besoins du réseau de la santé Martine Mayrand Leclerc, inf., MGSS/MHA, Ph.D. Robert

Plus en détail

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs.

Aujourd hui, pas un seul manager ne peut se dire à l abri des conflits que ce soit avec ses supérieurs, ses collègues ou ses collaborateurs. MANAGERS : COMMENT PRENEZ-VOUS EN CHARGE LES CONFLITS? AUTO-EVALUEZ-VOUS! Dans un contexte économique morose et qui perdure, nous sommes confrontés à un grand nombre de difficultés et de frustrations.

Plus en détail

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4

N.-B. 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4. 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Profil démographique 1 18 à 34 24,3 28,1 20,1 24,4 Groupe d âge 35 à 54 36,7 23,0 31,6 49,3 55 à 64 18,7 18,7 21,3 16,9 65 et plus 20,3 30,2 26,9 9,4 Sexe Niveau de scolarité Homme 48,0 40,5 47,8 52,3

Plus en détail

d évaluation de la toux chez l enfant

d évaluation de la toux chez l enfant Validation d un questionnaire d évaluation de la toux chez l enfant Mémoire présenté par Caroline TROCCY Pour l obtention du diplôme de master(e) en kinésithérapie Promoteur: Monsieur G. Reychler Année

Plus en détail

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015

PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015 PLAN D INTÉGRATION COLLABORATIF DU RÔLE DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS PRATICIENS AU CANADA 2011-2015 Novembre 2011 . Pour faciliter la lecture, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent

Plus en détail

évaluation et interventions interdisciplinaires

évaluation et interventions interdisciplinaires La détresse d psychosociale: dépistage, évaluation et interventions interdisciplinaires Kimberley Thibodeau, MSW Travailleuse sociale Programme psychosocial en oncologie CUSM Les conditions gagnantes en

Plus en détail

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose

Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Avec un nouveau bébé, la vie n est pas toujours rose Le «blues du post-partum» est FRÉQUENT chez les nouvelles mères. Quatre mères sur cinq auront le blues du post-partum. LE «BLUES DU POST-PARTUM» La

Plus en détail

squelettique Importance pressentie des troubles de santé psychologique Sollicitation par les centres d urgence d

squelettique Importance pressentie des troubles de santé psychologique Sollicitation par les centres d urgence d Étude chez les prépos posés s des centres d appels d d urgence : la première phase d une d démarche de prévention des troubles de santé psychologique et musculo-squelettique squelettique Présenté par Louise

Plus en détail

Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance

Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Établir des relations constructives avec les parents en services de garde à l enfance Colloque QuébecStrasbourg Octobre 2008 Présenté par Gilles Cantin, Ph.D. Département d éducation et pédagogie UQAM

Plus en détail

Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques. Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Familiale U. de Mtl.

Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques. Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Familiale U. de Mtl. Modèle de Suivi en première ligne des maladies chroniques Dr Alain Turcotte, Md,, CMFC Fellow du programme TUTOR-PHC, IRSC Chargé de formation clinique, Département D de Médecine M Familiale U. de Mtl.

Plus en détail

Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs. favorisant la collaboration

Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs. favorisant la collaboration Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs favorisant la collaboration Pascale Navert Courtière de connaissances Direction de la planification, de la performance

Plus en détail

L évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier

L évolution des rôles en soins infirmiers. Un changement à s approprier L évolution des rôles en soins infirmiers Un changement à s approprier Les formateurs Louise Leduc Coordonnatrice du développement clinique de la pratique en soins infirmiers, DPSSS-DSI Stéphane Gagnon

Plus en détail

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée

Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Appel à l action relativement au chômage, au sous-emploi et à la pénurie de main-d œuvre qualifiée Introduction Les diplômés des universités et des collèges du Canada sont confrontés à des taux inacceptables

Plus en détail

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM TM FORMATION THÉORIQUE Laurier Fortin, titulaire de la chaire CSRS Marie-France Bradley, Amélie Plante et Marielle Thibaudeau, psychoéducatrices et professionnelles de recherche PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE.

2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS CANCER ET ACCOMPAGNEMENT DU PHARMACIEN : UN PREMIER PAS VERS LA RÉSILIENCE. 2È JOURNÉE NATIONALE DE FORMATION DES PHARMACIENS Avec le Haut Patronage de Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative CANCER ET ACCOMPAGNEMENT

Plus en détail

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse

Plus en détail

Modèle de plan d action pour le sondage en ligne

Modèle de plan d action pour le sondage en ligne Projet : Sondage en ligne (Préciser le nom de votre projet) Date / période : Territoire visé : Description : Opération consistant à interroger un certain nombre d'individus au sein d'une population déterminée

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.

En fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007. NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque

Plus en détail

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS)

TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (TMS) Repères Les troubles musculo-squelettiques (TMS) rassemblent un ensemble large de pathologies qui affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres supérieurs et inférieurs au niveau du poignet,

Plus en détail

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE

TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE DOCUMENT SUPPLÉMENTAIRE 6C TDAH ET LA CONDUITE AUTOMOBILE Points clés pour les médecins à réviser avec les adolescents et adultes atteints de TDAH: Données concernant les risques: a) Des études cliniques

Plus en détail

Enquête sur la santé des résidents des foyers Adoma de Saint-Quentin-en-Yvelines

Enquête sur la santé des résidents des foyers Adoma de Saint-Quentin-en-Yvelines Direction de l action sociale, de l habitat et de la santé publique 12 ème congrès national des ORS Territoires et Santé des populations 9 et 10 novembre 2010 Enquête sur la santé des résidents des foyers

Plus en détail

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien

La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Hôpital Cochin Samedi 1 er avril 2006 Forum Saint Jacques La réadaptation professionnelle des travailleurs lombalgiques : Présentation d'un modèle canadien Dr Jean-Baptiste Fassier 1,2 Centre d Etude et

Plus en détail

Rédiger et administrer un questionnaire

Rédiger et administrer un questionnaire Rédiger et administrer un questionnaire Ce document constitue une adaptation, en traduction libre, de deux brochures distinctes : l une produite par l American Statistical Association (Designing a Questionnaire),

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles

Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Introduction à l évaluation des besoins en compétences essentielles Cet outil offre aux conseillers en orientation professionnelle : un processus étape par étape pour réaliser une évaluation informelle

Plus en détail

Veuillez noter que les questions des sondages en ligne s inspirent des questions posées aux groupes de discussion.

Veuillez noter que les questions des sondages en ligne s inspirent des questions posées aux groupes de discussion. Groupe de discussion, questions du sondage en ligne et entrevues avec les informateurs clés Adapté du Centre for Organizational Effectiveness Inc. Groupes de discussion Veuillez noter que les questions

Plus en détail

Plan de la présentation

Plan de la présentation Évaluation de la Grille d identification des risques psychosociaux en entreprise : l importance des déterminants individuels et organisationnelles. Michel Vézina Carole Chénard JASP 27 novembre 2013 Plan

Plus en détail

*Dans tout le document lire : infirmier/infirmière

*Dans tout le document lire : infirmier/infirmière *Dans tout le document lire : infirmier/infirmière F L O R E N C E A M B R O S I N O, C É C I L E B A R R I È R E, G A L A D R I E L B O N N E L, C H R I S T O P H E D E B O U T, P A S C A L L A M B E

Plus en détail

SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES

SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES Page 1 of 10 SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES Le Groupe de travail canadien sur la malnutrition (GTCM) a mené une étude à l échelle nationale de 2010 à 2013 afin de déterminer la prévalence de la malnutrition

Plus en détail

Comment la proposer et la réaliser?

Comment la proposer et la réaliser? RECOMMANDATIONS Éducation thérapeutique du patient Comment la proposer et la réaliser? Juin 2007 OBJECTIF Ces recommandations visent à aider les professionnels de santé dans la mise en œuvre d un programme

Plus en détail

Relier l apprentissage à la pratique Comment faire un exercice de réflexion sur la pratique pour obtenir des crédits MAINPRO-C

Relier l apprentissage à la pratique Comment faire un exercice de réflexion sur la pratique pour obtenir des crédits MAINPRO-C Lien à la version électronique de le formulaire l Apprentissage à la Pratique : https://www.formrouter.net/forms@cfpc/mainpro_linking_learning_practice_fr.html Relier l apprentissage à la pratique Comment

Plus en détail

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska

L expérience patient : lorsque le rationnel rencontre l émotion Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Le cas du CSSS Richelieu-Yamaska Écrit par Jocelyn Théoret, directeur en gestion de l expérience client, Groupe-conseil en stratégie et performance de Raymond Chabot Grant Thornton, en collaboration avec

Plus en détail

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011

Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Miser sur le renouvellement de l organisation des services infirmiers pour améliorer la qualité et la sécurité des soins Danielle D Amour, inf. Ph.D. IUFRS 24 février 2011 + Membres de l équipe Carl-Ardy

Plus en détail

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare

Montréal, 24 mars 2015. David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting. DL Consulting Strategies in Healthcare Montréal, 24 mars 2015 David Levine Président et chef de la direction DL Strategic Consulting 1 RSSPQ, 2013 2 MÉDECINE INDIVIDUALISÉE Médecine personnalisée Médecine de précision Biomarqueurs Génomique

Plus en détail

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)?

Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Qu est-ce qu un trouble musculosquelettique (TMS)? Symptômes et atteintes qui touchent principalement ces structures : nerfs muscles tendons ligaments articulations vaisseaux sanguins Cela peut se produire

Plus en détail

ANNÉE D INITIATION AU LEADERSHIP À L INTENTION DES AUTOCHTONES (AILA) RENSEIGNEMENTS ET QUESTIONNAIRE À L INTENTION DES POSTULANTS PARTIE I

ANNÉE D INITIATION AU LEADERSHIP À L INTENTION DES AUTOCHTONES (AILA) RENSEIGNEMENTS ET QUESTIONNAIRE À L INTENTION DES POSTULANTS PARTIE I RENSEIGNEMENTS ET QUESTIONNAIRE À L INTENTION DES POSTULANTS RENSEIGNEMENTS ET INSTRUCTIONS GÉNÉRALES PARTIE I 1. Ce document se divise en trois parties. La Partie I (pages I-1/2 à I-2/2) présente des

Plus en détail

Qu est-ce que la maladie de Huntington?

Qu est-ce que la maladie de Huntington? Qu est-ce que la maladie de Huntington? Description sommaire Qu est-ce que la maladie de Huntington? La maladie de Huntington (MH) est une maladie neurodégénérative longtemps connue sous le nom de Chorée

Plus en détail

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN

LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN LA RECONNAISSANCE AU TRAVAIL: DES PRATIQUES À VISAGE HUMAIN JEAN-PIERRE BRUN PROFESSEUR CHAIRE EN GESTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL UNIVERSITÉ LAVAL http://cgsst.fsa.ulaval.ca Dans quatre

Plus en détail

C est votre santé Impliquez-vous

C est votre santé Impliquez-vous C est votre santé Impliquez-vous Le financement de ce projet a été fourni par le ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l Ontario www.oha.com 1. Impliquez-vous dans vos soins de santé. Dites-nous

Plus en détail

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème Année scolaire 2014 2015 Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème STAGE 3 ème Du 02/02/2015 au 06/02/2015 Nom et prénom de l élève : Classe de : Projet d orientation : Nom

Plus en détail

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE

LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Dans ce document, les mots de genre féminin appliqués aux personnes désignent les femmes et les hommes, et vice-versa, si le contexte s y prête. LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE POSITION DE L AIIC

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Lymphome non hodgkinien

Lymphome non hodgkinien Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque

Plus en détail

Un Master en sciences infirmières pour favoriser l intégration des novices et la formation continue des équipes

Un Master en sciences infirmières pour favoriser l intégration des novices et la formation continue des équipes Séminaire européen du SIDIIEF Evolution de la formation infirmière : quels défis pour les milieux cliniques? 21 novembre 2013 Un Master en sciences infirmières pour favoriser l intégration des novices

Plus en détail

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps.

Les tumeurs bénignes ne sont pas cancéreuses. Elles ne se propagent pas à d autres parties du corps. Vivre avec le cancer Renseignements généraux à propos du cancer Le cancer apparaît lorsque des cellules deviennent anormales et prolifèrent de manière incontrôlée. Ces cellules empêchent les cellules saines

Plus en détail

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive Transcription et traduction de la communication de Verity DONNELLY colloque Éducation inclusive, la question

Plus en détail

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), l

Plus en détail

Dossier Technologies. 16 Assurance

Dossier Technologies. 16 Assurance Pour y voir Qu il soit question de normes, d élaboration d outils de gestion de données ou de vente de produits d assurance en ligne, des interrogations, des inquiétudes, 16 Assurance Elenka Alexandrov

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E

CAHIER DES CHARGES INFIRMIER-ÈRE DIPLÔMÉ-E Madame/Monsieur 1. DÉFINITION DE LA FONCTION Au service du projet institutionnel, la titulaire du poste : Exerce dans un cadre législatif et un contexte sanitaire connus (loi sur l exercice professionnel,

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION

AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION AVIS DE LA FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE L AUTISME DANS LE CADRE DE LA CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA LUTTE CONTRE L INTIMIDATION NOVEMBRE 2014 La Fédération québécoise de l'autisme (FQA) est un regroupement

Plus en détail

9.11 Les jeux de hasard et d argent

9.11 Les jeux de hasard et d argent 9.11 Les jeux de hasard et d argent Maud Pousset, Marie-Line Tovar 288 Les jeux de hasard et d argent (JHA) constituent une activité ancienne et répandue, mais longtemps interdite. Leur offre s est étoffée,

Plus en détail

PROJET DE FORMATION À LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE AU DÉPARTEMENT DE RADIOLOGIE DU CHUM (CENTRE HOSPITALIER DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL)

PROJET DE FORMATION À LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE AU DÉPARTEMENT DE RADIOLOGIE DU CHUM (CENTRE HOSPITALIER DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL) PROJET DE FORMATION À LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE AU DÉPARTEMENT DE RADIOLOGIE DU CHUM (CENTRE HOSPITALIER DE L UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL) Sophie Tremblay-Paquet, MD Résidente en Radiologie Diagnostique,

Plus en détail

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée

L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée 1 L intolérance à l incertitude et le trouble d anxiété généralisée Dans notre compréhension actuelle du trouble d anxiété généralisée (TAG), nous estimons que l intolérance à l incertitude joue un rôle

Plus en détail