BIOLOGIE. Épreuve B. Durée : 3 heures 30 minutes

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1 Devoir N 8 13/05/09 BIOLOGIE Épreuve B Durée : 3 heures 30 minutes L usage de la calculatrice, d abaques et de tables est interdit pour cette épreuve. Si, au cours de l épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu il a été amené à prendre. Au cours du cycle cellulaire de nombreuses molécules contribuent plus ou moins efficacement à la conservation de l information génétique, en répliquant l ADN, en corrigeant l ADN endommagé ou en contrôlant l entrée en mitose. A partir de l exploitation des documents et de vos connaissances, montrez comment interviennent certaines de ces molécules. L exposé sera encadré par une introduction et une conclusion et sera structuré par un plan faisant apparaître explicitement les thèmes abordés et la progression suivie. L exposé doit se limiter aux trois thèmes abordés par les documents, qui font l objet de trois parties sont indépendantes. Les documents peuvent être découpés et collés sur la copie à condition d être légendés, commentés ou exploités. Les documents proposés portent - pour la partie I, sur la réplication d un ADN endommagé - pour la partie II, sur la réparation des modifications des bases de l ADN - pour la partie III, sur les points de contrôle de l entrée en mitose 1

2 Thème 1 : Etude de la réplication d un ADN endommagé chez la levure Saccharomyces cerevisiae. (d après ENS 2005) Même en l absence de stress, les cellules subissent en en permanence des altérations chimiques de l ADN. Par exemple, l énergie calorifique libérée par le métabolisme cellulaire est suffisante pour induire plusieurs milliers de dépurinations par génome nucléaire et par jour. La dépurination consiste en l hydrolyse de la liaison N- glycosidique établie entre une base purique ( A ou G) et un désoxyribose. Lorsqu elle se produit sur un désoxyribonucléotide présent dans une double hélice d ADN, la dépurination conduit donc à la formation d un site abasique (figure 1). L objectif de cette étude est d analyser les conséquences de la présence d un site abasique sur le processus de réplication de l ADN. A. Intervention de deux ADN polymérases lors de la réplication d un ADN portant un site abasique L ADN polymérase δ (Pol δ = Pol delta) et l ADN polymérase ζ (Pol ζ = Pol zéta) sont deux enzymes essentielles à la réplication du génome nucléaire de la levure Saccharomyces cerevisiae. Dans un premier temps, on se propose d étudier l influence de la présence d un site abasique sur la réplication de l ADN par Pol δ et Pol ζ in vitro. Deux molécules d ADN synthétiques, appelées S1 et S2 sont utilisées. -S1 résulte de l appariement de deux brins : un brin long (noté M1) de 75 nucléotides (cf. figure 2), non radioactif et un brin court (noté A1) de 29 nucléotides, radioactif, complémentaire des 29 nucléotides situés en 3 du brin long. -S2 résulte de l appariement du même brin court (A1) avec un brin long, noté M2 identique à M1, exception faite de la présence d un site abasique en position + 45 (cf. figure 2). 2

3 L ADN S1 est incubé pendant 5 minutes à 30 C en présence des quatre désoxyribonucléosides triphosphates (dxtp) et d une ADN polymérase purifiée, Pol δ ou Pol ζ. Les concentrations des dxtp ne sont pas limitantes, et la durée d incubation est très supérieure au temps nécessaire à la synthèse d un polymère de 75 nucléotides par chacune des deux ADN polymérases utilisées. A l issue de la synthèse, les brins d ADN sont séparés par chauffage puis les molécules d ADN monocaténaire radioactif sont analysées par électrophorèse sur gel de polyacrylamide. L autoradiographie du gel est présentée sur la figure 3a. L ADN S2 est incubé, dans les mêmes conditions que précédemment, en présence de Pol δ, de Pol ζ ou d un mélange de Pol δ et de Pol ζ. La figure 3b présente le résultat obtenu après électrophorèse et autoradiographie du gel. On montre par ailleurs qu en présence de Pol δ seule, le brin d ADN radioactif le plus long comporte dans 95% des cas une adénosine à son extrémité 3 -terminale. 3

4 B. Efficacité de la Pol ζ dans la réplication d un ADN portant un site abasique Afin de mieux caractériser le rôle de Pol ζ, on réalise l expérience ci-après qui se déroule en trois temps. 1 L ADN monocaténaire M2 est apparié avec l une des brins monocaténaires A2, A3, A4 ou A5 (figure 4). Les quatre ADN monocaténaires A2 à A5 sont radioactifs et présentent la même radioactivité spécifique. Ils ont une longueur de 45 nucléotides, sont complémentaires des 44 nucléotides 3 terminaux de M2 et ne divergent que par la nature du nucléotide situé à leur extrémité 3. 2 L ADN polymérase ζ est incubée en présence de chacun des ADN hybrides. 3 Une concentration définie de dttp est ajoutée au milieu réactionnel. Le dttp est le seul nucléoside triphosphate présent. Après 1 minute d incubation, la réaction est arrêtée, et les produits radioactifs sont analysés par électrophorèse sur gel de polyacrylamide suivie d une autoradiographie. Pour chaque ADN synthétique, l expérience est réalisée avec différentes concentrations de dttp. L autoradiographie du gel est présentée sur la figure 5. 4

5 Thème 2 : Réparation des modifications des bases de l ADN (d après ENS 2005) In vivo, les lésions sont le plus souvent réparées par des enzymes cellulaires avant la réplication de l ADN. Nous nous proposons à présent d étudier in vivo, chez la levure Saccharomyces cerevisiae, les conséquences de la présence d un site abasique non réparé. Le méthyl-méthane-sulfonate (MMS) est un agent qui pénètre dans les cellules de levure Saccharomyces cerevisiae et modifie chimiquement les bases des désoxyribonucléotides de l ADN. Dans les cellules sauvages, ces lésions sont réparées par un mécanisme, la voie de réparation par excision de bases (REB) qui permet d obtenir un ADN non muté. A. Action du MMS sur le taux de mutation 10 8 cellules de levures sauvages sont incubées pendant 20 minutes à 30 C en présence ou absence de MMS puis la totalité de la préparation est étalée sur une boîte de milieu gélosé contenant une quantité importante de canavanine. La canavanine est une substance toxique, pénétrant dans les cellules en empruntant une perméase à l arginine. Cette perméase à l arginine est la protéine Can1, codée par le gène CAN1. Au bout de 4 jours, on comptabilise les colonies qui correspondent chacune à un clone issu de la multiplication d une levure initiale. Souche sauvage Nombre de clones Incubation en présence de MMS 1020 Incubation en absence de MMS 9 B. Intervention d une enzyme APN dans la réparation de l ADN On a pu montrer que le mécanisme de réparation de l ADN présentant des bases modifiées par le MMS se déroule en cinq étapes décrites ci-dessous et illustrée sur la figure 6. 1 La base modifiée (repérée par une étoile) est éliminée par hydrolyse de la liaison covalente entre le base et le pentose, ce qui conduit à la formation d un site abasique (repéré par un losange vide). 2 Une enzyme, appelée Apn, reconnaît le site abasique et hydrolyse la liaison phosphoester située en 5 du site abasique (flèche droite) 3 L ADN polymérase ε synthétise un brin d ADN complémentaire à partir de l extrémité 3 OH ainsi générée, déplaçant le brin qui comporte le désoxyribose abasique 4 Le brin déplacé est excisé par l endonucléase Rad27 5 l ADN ligase Cdc9 rétablit la continuité du brin réparé en catalysant la formation de la liaison phoshoester manquante (flèche courbe) On incube en présence de MMS 10 8 cellules de levures mutantes pour le gène APN codant une enzyme Apn. On étale 1/100 de la préparation, soit 10 6 cellules sur une boîte de milieu gélosé contenant une quantité importante de canavanine. Au bout de 4 jours, les colonies sont comptabilisées. Souche mutante APN - Nombre de clones Incubation en présence de MMS

6 C. Modifications génétiques au niveau du gène CAN1 La séquence nucléotidique du locus CAN1 des clones ainsi sélectionnés a été déterminée. Les clones 1 et 2 mentionnés sur la figure 7 portent le type de modification génétique le plus souvent observé. 6

7 D. Intervention de la polymérase δ dans les mutations Toute cellule contient plusieurs ADN polymérases. L ADN polymérase δ fait partie des ADN polymérases non indispensables mais Pol δ est une ADN-polymérase permettant la réplication des ADN portant des sites abasiques (cf Thème 1). On cherche à montrer que cette polymérase est impliquée dans le processus permettant aux sites abasiques d être à l origine de mutations. Pol δ est une protéine multimérique dont une des sous unités (Pol32) est codée par le gène POL32. En l absence de Pol32, une ADN polymérase δ incomplète est présente dans les cellules. On dispose de deux souches de levure : L une mutante à la fois au niveau du gène APN et au niveau du gène POL32, son génotype est donc APN -, POL32 -, l autre mutante uniquement au niveau du gène POL32. Comme précédemment, on soumet ces souches à un traitement au MMS puis on étale 10 8 cellules sur une boîte de culture contenant de la canavanine. Les résultats obtenus sont les suivants. Rappel du B Nombre de clones Souche APN-, POL Souche APN+ POL Souche APN- POL

8 Thème 3 L entrée en mitose, un point de contrôle du cycle cellulaire (d après TP agrégation 2008 et le site Le déroulement du cycle cellulaire est très contrôlé. Des dérèglements des points de contrôle peuvent avoir des conséquences très importantes, notamment au cours du développement embryonnaire. A. Le rôle de la kinase Wee1 dans l entrée en mitose L entrée en phase de mitose est sous le contrôle d un complexe constitué de la cycline B et de la protéine kinase Cdc2. L activation de ce complexe dépend de son état de phosphorylation. A1. Analyse de phénotypes Une surexpression modérée du gène WEE1 codant la protéine Wee1 dans les embryons de Xénope est réalisée en injectant des ARNm Wee1 au stade deux cellules. Après injection, les embryons sont mis en culture. On observe une mortalité importante au stade 14h après la fécondation. Les embryons sont fixés 7h après la fécondation dans des boîtes de pétri. On compare les embryons injectés à des embryons témoins non injectés. A2. Mesure de la quantité d ADN total par embryon L ADN total de 4 embryons témoins ou injectés avec les ARNm Wee1, est extrait après 7h de développement. Embryons Témoin (7h) Wee1 (7h) Quantité d ADN total par embryon (en µg) 19,6 8,2 8

9 A3. Etats de la Cdc2 au cours du développement Des extraits protéiques d embryons injectés ou non sont réalisés après 4h, 5h, 7h et 11h de culture. Ces extraits protéiques sont dénaturés par le SDS et sont séparés par électrophorèse en gel de polyacrylamide. On recherche ensuite à l aide d anticorps spécifiques la protéine Cdc2 sous ses formes déphosphorylée et/ou phosphorylée (technique du Western Blot). A4. Mêmes études réalisées chez des embryons produisant une protéine Wee1 anormale Des embryons de Xénope sont injectés au stade deux cellules, avec des ARNm codant une forme mutée de Wee1 (Wee1-KD). La protéine Wee1-KD est incapable de phosphoryler son substrat. Après injection, les embryons sont mis en culture et soumis aux trois types d analyses réalisées ci-dessus. Les résultats ne révèlent aucune différence significative entre les embryons témoins et les embryons injectés avec les ARNm Wee1-KD. 9

10 B. Effet du génotype et de l environnement sur le déroulement du cycle cellulaire : B1. Les particularités du cycle cellulaire de Saccharomyces pombe : Saccharomyces pombe est une levure de forme cylindrique avec des extrémités arrondies. Les cellules haploïdes mesurent de 3 à 4 µm de large sur 6 à 15 µm de long selon la période du cycle cellulaire. La forme caractéristique en bâtonnet des cellules de S. pombe est reconnaissable sur la photo ci-dessous montrant des cellules haploïdes de cette levure placées dans une chambre de numération Kova. Les traits de grille dont l épaisseur moyenne est de 15 µm permettent de constater que les plus grandes cellules mesurent quelque 15 µm et les plus petites 6 µm. S. pombe est appelée aussi levure fissipare. En effet, elle se multiplie par fission transversale comme on peut l observer sur le cliché ci-dessous montrant des cellules de S. pombe colorées par le bleu de méthylène et photographiées au microscope à différents stades du cycle cellulaire. Cellules haploïdes de S. pombe A gauche, observation vitale, x 600 Lame de numération Kova (épaisseur moyenne des traits de grille : 15 µm) A droite, coloration par le bleu de méthylène, x 600 Le cycle cellulaire de S. pombe est quelque peu atypique parmi les eucaryotes bien qu il présente aussi une interphase, divisée en phase G1, phase S et phase G2, suivie de la division (phase M : mitose) aboutissant à deux cellules filles. Les cellules de S. pombe grandissent progressivement au cours du cycle cellulaire et présentent une taille déterminée selon la phase à laquelle elles se trouvent. Le cycle de la levure S. pombe présente quelques caractéristiques originales par rapport aux cycles habituellement observés chez les autres cellules eucaryotes : phase G1 très courte, phase G2 très longue, cytocinèse des cellules en phase S et non en fin de phase M, maintien de l enveloppe nucléaire pendant la division. Ces données permettent de mettre en parallèle les phases du cycle cellulaire et la dimension des cellules selon le diagramme ci-dessous. 10

11 B.2. Effet de deux mutations sur le phénotype cellulaire de Saccharomyces pombe : De nombreux gènes impliqués dans le contrôle du cycle cellulaire (notamment les gènes CDC : cell division cycle) sont communs à tous les eucaryotes mais ils ont été identifiés en premier lieu chez les levures. On se propose d étudier le cas de deux mutants du CDC2 : mutant CDC2-33 et mutant CDC2-3w. L encart montrant des cellules cultivées à 20 C permet de comparer l aspect des cellules. Cellules de S. pombe cdc2-33 cultivées à 37 C Observation vitale, x 600 (encart : souche normale) Cellules de S. pombe cdc2-3w cultivées à 37 C. Observation vitale, x 600 (encart : souche normale) 11

12 B3. Effet de la température sur le phénotype cellulaire de deux souches de Saccharomyces pombe On réalise ensuite une observation des mêmes mutants à des températures variables. CDC2-33 cultivées à 20 C CDC-33 cultivées à 37 C CDC-3w cultivées à 20 C ou 37 C (coloration par le bleu de méthylène, x 600) 12

13 Corrigé du DS n 8 du 13/05/09 Introduction Termes du sujet définis : information génétique, cycle cellulaire, mitose Problématique : réplication de l information, répartition des exemplaires de l information, réparation des modifications de l information = processus essentiels à la conservation de l information génétique. Mise en évidence de molécules impliquées dans les contrôles et de leurs interactions. Thème 1 : Etude de la réplication d un ADN endommagé chez la levure Saccharomyces cerevisiae. A. Intervention de deux ADN polymérases lors de la réplication d un ADN portant un site abasique Schématisation de la structure des molécules d ADN synthétiques S1 et S2 Présentation du principe de l électrophorèse ici séparation en fonction de la longueur du polynucléotide. Présentation du principe de l autoradiographie qui permet ici de détecter si le brin incomplet marqué S1 ou S2 a subi une élongation. - Electrophorèse a : En l absence d enzymes, on ne détecte que le brin de 29 nucléotides marqué =A1 --Avec Pol ζ, on détecte des polynucléotides de 29 et de 75 (ou 74?) nucléotides. --Avec Pol δ, les résultats sont comparables qualitativement. (Présence de polynucléotides intermédiaires et plus de polynucléotides >29 pour le Pol δ) => si pas d enzymes pas de réplication Les deux enzymes réalisent la réplication par élongation du brin incomplet dans le sens 5 3. (Rq : L efficacité de Pol δ parait plus élevée et La Pol ζ ne place pas systématiquement le dernier nucléotide (ou l excise?)) - Electrophorèse b : Avec Pol ζ, on ne détecte que des polynucléotides de 29 et de 44 nucléotides. --Avec Pol δ, on ne détecte que des polynucléotides de 29, 44 et 45 nucléotides, (44 nucléotides sont les plus abondants.) --Avec les deux enzymes, abondance comme précédemment de polynucléotides de 44 et 45 n. mais aussi de 75n. (et intermédiaires en quantités faibles.) =>La Pol ζ arrête la synthèse au niveau d un nucléotide dépuriné en face duquel elle ne place pas de nucléotide. La Pol δ place un nucléotide en face d un nucléotide dépuriné et ne poursuit pas la synthèse au-delà. Lorsque les 2 polymérases sont présentes, la Pol δ place un nucléotide (dans 95% des cas un nucléotide à A) en face du nucléotide dépuriné et ensuite la Pol ζ place le nucléotide suivant et la synthèse se poursuit (idée de relais entre les 2 Pol). La présence d un nucléotide dépuriné est compatible avec la réplication de l ADN grâce à l intervention des 2 polymérases. Dans la mesure où la dépurination enlève des bases A et G, le fait qu un nucléotide A se mettent en face du nucléotide dépuriné conduit à une mutation (et à un accroissement des bases A et donc T dans l ADN ). sur 22 B. Efficacité de la Pol ζ dans la réplication d un ADN portant un site abasique Les 46 ème et 47èmes nucléotides de M2 sont à adénine. La polymérase ζ peut donc poursuivre la synthèse du brin complémentaire jusqu au 47 ème nucléotide. Le résultat de l électrophorèse montre que les quantités de ces polynucléotides de 46 et 47 nucléotides augmentent en fonction de la concentration en dttp et plus rapidement lorsque le nucléotide placé en face du nucléotide abasique est de l adénine A, ensuite c est G puis C et T. La polymérase ζ poursuit la synthèse au-delà d un nucléotide abasique mais a une efficacité maximale si le nucléotide placé en face du nucléotide abasique porte une adénine. Ceci augmente la quantité de A/T dans l ADN 13

14 Thème 2 : Réparation des modifications des bases de l ADN A. Action du MMS sur le taux de mutation Le développement d un clone s effectue lorsque les levures sont résistantes à la canavanine. Cette résistance peut être attribuée à une mutation du gène CAN1 codant pour la perméase, mutation conduisant à la synthèse d une perméase Can1 inactive. On constate que la mise en présence de MMS fait passer le nombre de clones résistants de 9 à 1020.soit x100. =>L augmentation du nombre de clones peut être attribuée au fait que le MMS multiplie par plus de 100 (x113) le nombre de mutations du gène CAN1. Le MMS en modifiant les bases multiplie le nombre de mutations d un facteur de l ordre de 100. On peut supposer que toutes les lésions provoquées par le MMS ne sont pas réparées. Le MMS est un mutagène. B. Intervention d une enzyme APN dans la réparation de l ADN Le nombre de colonies résistantes à la canavanine est du même ordre alors qu on a étalé 100 fois moins de levures que précédemment. Il y a donc production de 100 fois plus de levures résistantes. On en déduit qu il y a 100 fois plus de mutations du gène CAN1 de la perméase lorsqu'elles portent la mutation APN -. =>Dans la mesure où l'enzyme Apn intervient dans les processus de réparation des dommages causés par le MMS, lorsqu elle est mutée, il n y a pas de réparation possible. Ici, la base modifiée est excisée et un site abasique est créé. La réparation de l ADN suite à la modification d'une base passe par la formation d'un site abasique. L inactivité de l enzyme Apn entraîne l interruption de la réparation à ce stade et ce site abasique peut être alors à l origine d'une mutation. C. Modifications génétiques au niveau du gène CAN1 Clone 1 : C remplacé par A en position 48, un codon stop remplace tyr. La chaîne polypeptidique de Can1 est écourtée. Clone 2 : C remplacé par T en position 11, la leucine remplace la sérine, il y a modification ponctuelle du 4 ème acide aminé de la perméase Can1. => Ces modifications se traduisent pas une non fonctionnalité de la perméase qui empêche l entrée de la canavanine et annule donc son effet toxique. L interruption de la réparation due à la mutation du gène APN donne bien des mutations ponctuelles des gènes qu on peut supposer localisées au niveau des sites abasiques non réparés. D. Intervention de la polymérase δ dans les mutations Lorsque la polymérase δ n est pas fonctionnelle, le nombre de clones dans le cas d une souche APN reste faible (100 fois moins que dans le cas où la polymérase est fonctionnelle) et est peu différent du cas d une souche APN+ chez laquelle la réparation de l'adn s'effectue convenablement. Lorsque la polymérase δ est fonctionnelle les souches APN- donnent 100 fois plus de clones.(cf.b) =>La polymérase δ, en permettant la réplication de l ADN portant le site abasique, conduit à une mutation qui sera conservée au cours des cycles cellulaires suivants. Si elle n est pas fonctionnelle, les sites abasiques dus à l interruption de la réparation sont incompatibles avec la réplication de l ADN. Or, si la réplication ne s effectue pas, la division cellulaire non plus d'où un nombre restreint de clones. Les sites abasiques ne sont à l origine de mutations que si la réplication de l ADN peut avoir lieu malgré leur présence. Cette réplication peut se réaliser in vivo grâce à l existence de polymérases particulières, telle la polymérase δ. Sur 24 14

15 Thème 3 : L entrée en mitose, un point de contrôle du cycle cellulaire A. Le rôle de la kinase wee1 dans l entrée en mitose 1. Effet de la surexpression de WEE1 sur le phénotype Les embryons observés sont sphériques et de même volume. (Certaines cellules sont pigmentées (pôle animal) et d autres dépigmentées (pôle végétatif)). Les embryons wee1 comprennent moins de cellules que les embryons témoins, ces cellules sont de plus grande taille. =>Un moins grand nombre de mitoses est intervenu dans le cas de l embryon produisant davantage la protéine Wee1. Ce faible nombre de mitoses est incompatible avec la poursuite normale du développement puisque des embryons meurent par la suite. 2. Effet de la surexpression de WEE1sur la quantité d ADN La quantité d ADN globale des embryons est plus faible (2 fois moins environ) pour les embryons injectés que pour les embryons témoins. =>L ADN a été moins répliqué Ceci peut être corrélé avec le moindre nombre de mitoses et donc à un ralentissement des cycles cellulaires. 3. Effet de la surexpression de WEE 1 sur les états de la Cdc2 au cours du développement Dans les embryons injectés, on observe des protéines Cdc2 phosphorylées dès le stade 4h contre 7h pour les embryons non injectés. =>Dans le cas des embryons injectés, la protéine Cdc2 est donc phosphorylée par Wee1 plus tôt qu au cours d un développement normal. Cette phosphorylation du complexe Cdc2-cycline B par la kinase Wee1 est à l'origine du blocage ou du ralentissement du passage G2/M. 4. Effet d une anomalie de la protéine Wee1 sur le phénotype, la quantité d ADN et les états de la Cdc2 au cours du développement Si la protéine produite en excès ne phosphoryle pas, il n y a pas de différence entre les embryons wee1-kd et les embryons témoins. =>Ceci confirme que la protéine Wee assure son action sur le cycle cellulaire en effectuant une phosphorylation. La kinase Wee phosphoryle le Cdc2 du complexe Cdc2/cycline B, ce qui bloque ou retarde l entrée en phase M des cellules embryonnaires. C est donc une déphosphorylation de ce complexe qui déclenche l entrée en phase M. Sur23 B. Effet du génotype et de l environnement sur le déroulement du cycle cellulaire : 1. Influence du gène CDC2 sur le cycle cellulaire L étude de la taille des différentes souches de Saccharomyces pombe permet d établir l influence des mutations sur la durée de la phase G2 au cours de laquelle se déroule l élongation cellulaire. Les cellules de la souche Cdc2 33 cultivées à 37 C présentent une taille supérieure aux cellules sauvages. Les cellules de la souche Cdc2-3w ont au contraire une taille plus petite =>La mutation du gène CDC2 se traduit soit par un allongement de la phase G2 de croissance cellulaire, soit par un raccourcissement de cette phase G2. Le produit de l expression de gène CDC2 (protéine Cdc2) est donc bien impliqué dans le passage de la phase G2 à la phase suivante M, ce qui confirme les déductions du A. 15

16 (Hypothèse possible ici de 2 formes de la protéine Cdc2, l une plus facilement phosphorylée et l autre moins facilement que la forme normale de la protéine.) 2. Effet de la température sur le cycle cellulaire La culture de cellules dans différentes conditions de température permet de déterminer si la température de l environnement peut moduler le cycle cellulaire. Contrairement à 37 C où les cellules Cdc2-33 étaient anormalement grandes, à 20 C elles présentent un phénotype normal. Les cellules Cdc2-3w sont de même taille, plus petite que la normale, quelle que soit la température. => la température joue un rôle dans le contrôle de la phase G2 à M. Une température élevée débloque un blocage sous l action de molécules. La transition entre l interphase G2 et la phase M est donc contrôlée par des molécules issues de l expression de gènes tels CDC2 et peut être modulée par l environnement. Conclusion générale Lors de la réplication de l ADN, les ADN polymérases conservent pour la plupart l information génétique mais certaines, en répliquant un ADN présentant des sites abasiques, ne conservent pas l information. Les ADN endommagés sont normalement corrigés par des enzymes de réparation de l ADN dont l efficacité est élevée. Ces enzymes contribuent donc à la conservation de l information génétique. La mitose ne permet la conservation de l information génétique entre cellule mère et cellules filles que si la réplication est convenablement réalisée. Ce sont des molécules associées en complexes cycline-cdc qui assurent le contrôle de l entrée en mitose. Des signaux conduisant à la phosphorylation par des kinases arrivent à ces complexes. L état de phosphorylation du complexe conduit au blocage en G2. Certains signaux sont émis par des facteurs du milieu tels que la température. Tout défaut d efficacité des mécanismes de conservation de l'information génétique peut conduire à des mutations. Plan, Structuration du texte en rapport avec le raisonnement Présentation de la copie, soin à l'insertion des documents Orthographe et rédaction Total /83 16

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