l Enass Ecole nationale d assurances

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "l Enass Ecole nationale d assurances"

Transcription

1 l Enass Ecole nationale d assurances La problématique des Systèmes d Information (SI) dans le secteur de l Assurance en Afrique : Enjeux, préoccupations, opportunités et perspectives. Konan Jacob KOUASSI

2 Remerciements Je voudrais en premier lieu remercier Monsieur Marc NABETH, Senior Manager à Colombus Consulting, pour avoir accepté de diriger ma thèse. La rédaction du présent manuscrit m offre l occasion de lui exprimer toute ma reconnaissance pour sa disponibilité, sa générosité et la qualité de sa contribution. Je remercie également Madame Myriam DOSSOU, Directeur Général de l'institut National d'assurance Maladie (INAM) du TOGO, pour son appui et ses précieux conseils au moment de mon choix d effectuer cette formation. Je tiens à exprimer toute ma gratitude au parrain de la promotion du MBA, Monsieur Jean-Philippe THIERRY, Vice-Président de l Autorité de Contrôle Prudentiel (ACP-Banque de France), pour ses inestimables éclairages et pour m avoir offert l opportunité d effectuer une mission de 3 mois au sein de cette importante institution lors de ma formation. Je remercie Monsieur François EWALD, Monsieur Olivier de LAGARDE, Madame Anne RAMIN et les membres de la commission de sélection pour m avoir ouvert les portes du MBA du CNAM-ENASS, Monsieur Pierre-Charles PRADIER, Directeur Délégué de l ENASS, et Madame Martine MAILLARD pour sa disponibilité. Mes sincères remerciements aux professionnels 1 du secteur de l Assurance qui ont accepté mes demandes d interviews : Monsieur Wandrille LEROY, Madame Renata De LEERS, Monsieur Pascal DOYE, Monsieur Sekou SYLLA, Monsieur Philippe GRAD, Monsieur Jean-Luc MENDA, Monsieur Savane ISSIAKA et Monsieur Rishi SEWNUNDUN. Je remercie enfin mon frère Laurent KONAN, Maïmouna DIARRA, Madame Ariane NABETH, Monsieur et Madame AMANI, Monsieur Fousseni N GUESSAN, ma famille, mes enfants, ma compagne et tous ceux qui de près ou de loin m ont aidé et contribué à la réussite de mon projet. 1 Un tableau récapitulatif précisant leur fonction et société est donné à l annexe n 01 2

3 Sommaire Résumé... 4 Executive summary... 6 Introduction générale Première partie : Objectifs et enjeux des SI Objectifs des SI Périmètre et Enjeux des SI Quels modèles de SI? Quels coûts? Quelles offres? Deuxième partie : Etat des lieux et préconisations Etat des lieux du Secteur de l Assurance et des SI Les préoccupations Les opportunités et préconisations Troisième partie : Tendances des innovations des SI et opportunités Mutations de la société et du secteur privé Les tendances des innovations des SI pour l assurance Conclusion générale Annexes Bibliographie Table des matières

4 Résumé Selon les données publiées dans l étude Sigma 2011 de Swiss Re 2, le marché africain de l assurance représente seulement 1,5% du marché mondial (soit USD 67 milliards de chiffres d affaires sur un total USD 4339 milliards) en 2010, pour une population de 1 milliard d habitants. Cependant l analyse des primes émises révèle une augmentation de 25 % en cinq ans contre une évolution de 14 % à l échelle mondiale sur la même période (USD 50 milliards sur un total USD 3723 milliards en 2006) 3. Cette évolution est probablement et heureusement plus structurelle que conjoncturelle. Elle pourrait s expliquer en effet par l émergence d une classe moyenne mais aussi par des réformes entreprises ces dernières années sur le continent Africain par les instances de régulations nationales et régionales dans le cadre de l assainissement de l industrie de l assurance. Malgré les difficultés, l hétérogénéité et l étroitesse de son marché, l assurance en Afrique possède ainsi, de l avis de plusieurs professionnels du secteur, de réelles opportunités de croissance. Cependant ce développement peut être ralenti par des lacunes au niveau des systèmes d information. Un état des lieux indique en effet que les SI des compagnies d assurances en Afrique sont généralement vétustes, peu évolutifs, et donc inadaptés pour la gestion des risques et des contrats d assurance. Monsieur Protais Ayangma, Président de la FANAF 4, l atteste d ailleurs dans l interview paru dans la revue Les Afriques 5 «Obsolète. C est un chantier sur lequel les compagnies doivent investir. Nous avons pris beaucoup de retard. Beaucoup de compagnies dans l espace CIMA 6 n ont pas un système d information fiable.». 2 Swiss Re, Sigma n 2/2011, L assurance dans le monde en 2010 : Croissance des primes de retour augmentations de capital. pages 7, 32, Swiss Re, Sigma n 4/2007, L assurance dans le monde en 2006 : Retour en force des primes vies. pages 3, 27, FANAF : La Fédération des Sociétés d Assurances de Droit National Africaines. 5 Les Afriques, Journal en ligne n 178 du 10 au 16 novembre 2011, «Dans le monde entier, l assurance se paie d avance». 6 CIMA : Conférence Interafricaine des Marchés d Assurances. 4

5 De plus, les indicateurs de l UIT 7 (taux de pénétration de l Internet, l indice de développement des TIC (IDI) et le panier de prix des TIC (IPB)), de l édition 2012 de la publication mesurer la société de l information 8, montrent que la fracture numérique demeure encore importante entre l Afrique et les autres régions du monde. A l exception des Seychelles, de l Afrique du sud, de Maurice, du Cap-Vert et du Botswana, les pays africains occupent en effet les dernières places du classement montrant ainsi qu ils ne disposent pas encore des infrastructures et des compétences nécessaires à l amélioration de la pénétration et de l utilisation des TIC. Les défis restent donc importants. Le respect des exigences réglementaires locales et internationales, ainsi que la rude concurrence dans un contexte de concentration et de globalisation, commandent aux assureurs du continent de relever ces défis. Ce qui impose de disposer d un système d information agile, performant et fiable, capable de s aligner sur la stratégie de l entreprise malgré le faible niveau des budgets d investissements. Mots clés : Système d information, informatique, performance, fiabilité, Internet, mobile, données, assurance, Afrique, infrastructures, réseaux, applications, matériels, logiciels, progiciels, investissement. 7 UIT : Union Internationale des Télécommunications 8 UIT, mesurer la société de l information, édition ICTOI-2012-SUM-PDF-F.pdf. 5

6 Executive summary According to data published in the Sigma 2011 study by Swiss Re, the African insurance market accounts for only 1,5% of the global market (a turnover of 67 billion US Dollar out of a total of 4339 billion) in 2010, for a population of 1 billion people. However, the analysis of written premiums indicates a 25% increase in five years compared to a 14 % progression worldwide over the same period (50 billion US Dollar out of a total of 3723 billion in 2006). Fortunately, this increase is probably more structural than cyclical. It may be the result of the emergence of a middle class but also of reforms undertaken in Africa in recent years by national and regional regulatory authorities in order to promote a sound insurance industry. In the opinion of several industry professionals, the insurance sector offers real growth opportunities, despite the challenges, diversity and limited size of its market. Nevertheless, shortcomings in information systems might slow down this development. An overview of the situation shows that the Information Systems of African insurance companies are generally outdated, barely scalable, and thus inadequate for risk and insurance management. Mister Protais Ayangma, Chairman of the Federation of African National Insurance Companies (FANAF), further confirms it in an interview published in the magazine Les Afriques «Obsolete. It is an area in which companies must invest. We have a long way to go. Many companies in the CIMA (Inter-African Conference on Insurance Markets) zone do not have a reliable information system.» Moreover, the ITU indicators (Internet penetration, ICT Development Index (IDI) and the ICT Price Basket (IPB)), from the 2011 edition of the publication Measuring the Information Society, demonstrate that the digital divide is still very important between Africa and the rest of the world. Except for Seychelles, South Africa, Mauritius, Cape Verde and Botswana, African states find themselves at the bottom of the list, thereby proving that they still lack the necessary infrastructure and skills to improve the penetration and the use of ICT. Therefore, major challenges remain. Compliance with local and international regulatory requirements as well as the fierce competition in a context of concentration and globalization, make it more necessary for African insurers to meet those challenges. This requires having a nimble, performing and 6

7 reliable information system able to align itself with the company s strategy, despite the poor level of investment budget. Key Terms: Information system, information technology (IT), performance, reliability, Internet, mobile, data, insurance, Africa, infrastructure, networks, applications, equipment, software, software packages, investment. 7

8 Introduction générale «Pour rester dans la course à la compétitivité, les organisations doivent aligner leur système d information, véritable colonne vertébrale de l entreprise, à leurs objectifs business.» affirmait Guy Bullen dans la préface de l ouvrage Mesurer la performance d'un système d'information 9. Cette assertion confirme, si besoin en était, le rôle central et incontournable du système d information de nos jours dans la gestion stratégique et opérationnelle des entreprises d assurance en raison de la particularité de leur activité. En effet, la donnée et sa gestion sont généralement considérées comme des enjeux stratégiques pour le secteur des assurances pour les raisons suivantes : Le principe du cycle de production inversé et la durée des engagements obligent l industrie de l assurance à conserver, structurer, traiter, partager et analyser ces nombreuses données sur des périodes relativement longues à l effet de répondre aux exigences quantitatives et qualitatives de la réglementation. La disponibilité de données de qualité sur les clients aide à l amélioration de la performance opérationnelle et du pilotage stratégique de l entreprise en lui assurant un avantage concurrentiel inéluctable. La diversité des pratiques et des interprétations autour du concept du système d information non seulement d une entreprise à l autre mais encore d un initié à un néophyte, nous impose, à ce stade de la thèse, une clarification. Dans leur ouvrage Mesurer la performance d un système d information 10, David Autissier et Valérie Delaye énoncent que «Le système d information (SI) est l ensemble des méthodes, techniques et outils pour la mise en place et l exploitation de la technologie informatique nécessaire aux utilisateurs et à la stratégie de l entreprise.». Dans le secteur de l assurance le système d information (SI) peut être défini comme un ensemble de ressources (personnel, procédures, données, équipements matériels et logiciels, 9 Mesurer la performance d un système d information, David Autissier et Valérie Delaye, Eyrolles - Editions d organisation, 2008, page Mesurer la performance d un système d information, David Autissier et Valérie Delaye, Eyrolles - Editions d organisation, 2008, page 49. 8

9 technologies) permettant la souscription (front office), la gestion des contrats et des sinistres (middle office), et la production des comptes techniques (back office). Cette dernière définition sera celle retenue dans le cadre de notre thèse professionnelle. Le marché africain de l assurance est caractérisé non seulement par son étroitesse mais également par de fortes disparités entre les régions selon les derniers chiffres publiés par Swiss Re. Il représente à peine 1,5% du marché mondial en 2010 avec plus de 90% du volume global des primes vies émis par l Afrique du Sud. En outre, à l exception de quelques rares pays dont l Afrique du sud, la grande majorité des régions de l Afrique ne disposent pas encore des infrastructures et des compétences nécessaires à l amélioration de la pénétration et de l utilisation des TIC selon les indicateurs 2012 de l UIT. Enfin, les Systèmes d Information (SI) des compagnies d assurances en Afrique sont généralement vétustes, pas fiables, et peu évolutifs de l avis même des professionnels du secteur. Malgré ce tableau assez sombre, le marché de l assurance en Afrique a connu une progression de son chiffre d affaires de 25% en cinq ans contre une évolution de 14 % à l échelle mondiale sur la même période selon les chiffres de Swiss Re, d une part, et possède de réelles opportunités de croissance (bancassurance, micro-assurance, assurance agricole, assurance islamique) d autre part. Face au regain de la concurrence avec l arrivée de nouveaux acteurs (SAHAM, LEAPFROG, ) et au phénomène de concentration en cours dans l industrie de l assurance Africaine, les dirigeants des compagnies mesurent désormais l'importance indéniable de la technologie dans la fourniture d une prestation de service de qualité à la clientèle, le déploiement de produits et services innovants, et la performance de leur entreprise. Cette situation soulève bien évidemment la difficile équation entre l allègement des coûts du SI et l amélioration de ses performances qui conduit à poser les questions suivantes : Comment réussir le pilotage des projets d évolution ou de transformation de SI alignés sur la stratégie de l entreprise dans un contexte de restriction des dotations budgétaires? 9

10 Comment accéder à des coûts abordables d une part aux solutions métiers (vie et non vie) robustes adaptables selon l environnement et les langues utilisés (Anglais, Français, Portugais, Arabe) et d autre part aux infrastructures techniques (réseaux, serveurs, base de données, système d exploitation) pour améliorer la qualité des données et le service aux clients tout en accroissant la rentabilité des compagnies d assurances? Comment adapter en permanence la tarification, les processus de gestion et l éditique des SI pour tenir compte des changements réglementaires réguliers? Quel est l impact des innovations en termes de système d information (mobile, Internet, Cloud Computing, Webservices ) dans la fourniture et mise en place de solutions évolutives dans le secteur de l assurance en Afrique? L objet de cette thèse professionnelle est de faire un état des lieux objectif sur les systèmes d information des compagnies d assurance en Afrique afin d apporter quelques éclairages et préconisations aux problématiques évoquées plus haut. La première partie traitera des objectifs et des enjeux des SI en présentant les modèles et les offres de SI disponibles. La deuxième partie sera consacrée à l état des lieux du marché et de SI pour chacune des quatre (4) régions de l Afrique (zone CIMA, Afrique du Nord, Ghana-Nigéria-Afrique de l Est, Afrique du Sud) avec un focus sur les préoccupations, les opportunités et les préconisations. Enfin, la troisième partie abordera quelques aspects des tendances et opportunités des innovations des SI et leur possible impact sur la performance des compagnies d assurance et l amélioration de la qualité du service aux clients en Afrique. 10

11 Première Partie : Objectifs et enjeux des SI 11

12 1. Première partie : Objectifs et enjeux des SI 1.1 Objectifs des SI Le secteur de l assurance est l un des secteurs d activité pour lequel la mise en œuvre d un système d information devrait occuper une place centrale dans la stratégie de croissance des compagnies au regard de la masse importante de données à traiter, des flux d informations à échanger avec la clientèle et les intermédiaires, et des évolutions régulières de la règlementation. Le schéma 11 ci-dessous donne une vision synthétique du périmètre des SI dans le secteur de l Assurance : Figure 01 : Vision synthétique du périmètre des SI dans le secteur de l Assurance 11 Support de cours MBA ENASS , Les systèmes d information en Assurance Session 1 : le caractère central du SI, Angelina LAMY et Jonathan EUDELINE ACCENTURE, page

13 Les objectifs assignés à un système d information peuvent être classés en trois (3) grandes catégories (ou fonctions) Fonction utilitaire Le SI a avant tout un rôle utilitaire. Il a pour objectif de véhiculer l information dans toute l entreprise par le biais de solutions applicatives (messagerie électronique, intranet, gestion du contenu, workflow) aidant à l automatisation des processus métiers. Le système d information doit permettre d assurer une bonne couverture fonctionnelle des différentes branches d activités de la compagnie. Le SI contribue efficacement à la mise à la disposition des actionnaires, du régulateur, des clients et des partenaires des informations fiables dans des délais acceptables. L entreprise devra en revanche mettre un accent particulier sur les processus de contrôle de la qualité de l'information selon les critères suivants : intégrité et fiabilité de l information sécurité, confidentialité et disponibilité de l information conformité de l information par rapport aux lois et règlementations Fonction technologique En plus de son rôle utilitaire, le SI a pour vocation de mettre au service des compagnies d assurance les importantes avancées réalisées dans les NTIC 12 (Virtualisation, Stockage de données, Cloud Computing, internet, ) dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Dans un contexte de globalisation et de concurrence accrue, le SI permet aux compagnies d assurance d exploiter les innovations technologiques à l effet de créer de la valeur (souscription de contrats d assurance en ligne, paiement de primes et de sinistres par le téléphone mobile, ). 12 NTIC : Nouvelles Technologies de l Information et de la Communication 13

14 1.1.3 Fonction stratégique Le SI se positionne aujourd hui comme un élément clé de la stratégie des Directions Générales des compagnies d assurance. Il doit en permanence s aligner sur les axes stratégiques de l entreprise afin de proposer des solutions performantes à moindre coût dans le cadre des activités opérationnelles. Le système d information doit accompagner le développement des actions commerciales en permettant, par exemple, la réduction du Time To Market 13 susceptible d augmenter la rentabilité de l entreprise en lui offrant la possibilité d un meilleur positionnement face à la concurrence. Le SI doit également favoriser le travail collaboratif et valoriser les compétences et les expertises des équipes. 13 Time to Market : délai de mise sur le marché (délai entre la décision de commercialisation d un produit et sa commercialisation effective) 14

15 1.2 Périmètre et Enjeux des SI Le périmètre du système d information est assez vaste et porte sur les constituants dont la liste non exhaustive est donnée ci-après : Infrastructures réseaux Systèmes d exploitation (client, serveur) Systèmes de communication Systèmes de gestion des bases de données Serveurs de données et systèmes de stockage Serveurs d application Applications métiers Dispositifs de sécurité Procédures Outils de développement Le diagramme suivant illustre la différence entre les notions de système d information et de système informatique : Système d Information Informations + Acteurs + Processus + Système Informatique Matériels + Logiciels systèmes + Applications métiers + Bases de données + Infrastructures réseaux Figure 02 : Eléments constitutifs d un système d information 15

16 Le développement des NTIC et la montée en puissance de la société du numérique positionnent désormais la gestion des SI comme un enjeu primordial pour les entreprises. Pour les compagnies d assurance Africaines, l amélioration des performances et de l efficience des SI pourraient être un bon levier pour leur croissance et leur compétitivité en accroissant leur capacité d innovation, à l heure de la mise en place progressive sur le continent de nouveaux cadres règlementaires incitatifs et des politiques d assainissement du secteur. Les enjeux sont donc nombreux et importants. En effet, les enjeux liés aux besoins de développement, d évolution, ou de rationalisation des SI des entreprises d assurances tournent autour des piliers suivants : l augmentation du chiffre d affaires et de la rentabilité la réduction des frais de gestion et des frais d acquisition le respect des contraintes réglementaires et légales l amélioration de la performance opérationnelle la réduction de la fraude L augmentation du chiffre d affaires et de la rentabilité Dans le but de gagner de nouvelles parts de marché et d améliorer la qualité du service à la clientèle, les compagnies d assurances africaines n hésitent plus à utiliser les NTIC pour diversifier et étendre leur réseau de distribution. Le système d information permet ainsi d aligner les modèles de ventes sur les différents canaux à l effet d améliorer leur l efficacité et la cohérence de l ensemble du réseau de distribution. L existence d un SI flexible et solide contribue également à accroitre la capacité de l entreprise à mettre sur le marché de nouveaux produits dès qu une demande est identifiée. Enfin, la technologie peut être un élément important de création de valeur dans le cadre de la conception et la mise en œuvre des différentes actions de la stratégie de fidélisation de la compagnie. Il convient donc de noter qu il est désormais indispensable aux compagnies d assurances en Afrique de disposer d un SI réactif pour pouvoir résister à la pression continue des concurrents et pour s adapter en permanence aux changements des besoins du marché. 16

17 1.2.2 La réduction des frais de gestion et des frais d acquisition La mise en place d une politique de réduction des coûts apparaît comme l un des axes stratégiques à réussir par les assureurs du continent pour espérer remporter la difficile course à la compétitivité à laquelle ils se livrent. Le SI peut avoir un impact important sur la tarification dans le sens d une baisse significative des primes par : la baisse des frais d acquisition obtenue par la diminution du niveau de commissionnement du réseau de distribution la diminution des frais de gestion rendue possible par l automatisation de certains actes de gestion La maîtrise des coûts passe également par une réduction intelligente des coûts des projets de développement de nouveaux SI ou de maintenance des SI existants. Enfin la mise en place d un SI aidant à une sélection rigoureuse des risques peut conduire à une baisse conséquente de la sinistralité du portefeuille. Ces impacts du SI à la fois sur les primes, le niveau des sinistres, les frais de gestion et les frais d acquisition sont de bons leviers pour l amélioration de la rentabilité des compagnies d assurances Le respect des contraintes réglementaires et légales Les changements réguliers de la réglementation et de la législation obligent les compagnies d assurances à faire évoluer sans cesse leur système d information pour rester conformes. Les conséquences sur les SI seront plus ou moins importantes selon la nature des reformes. Citons en exemple : le passage à la norme IFRS 14 en 2012 au Ghana l entrée en vigueur le 1 er octobre 2011 du règlement nº 001/CIMA/PCMA/PCE/2011 ; une reforme modifiant les relations entre assureurs, assurés et intermédiaires d assurance de la zone CIMA (Articles 13 et 541) 14 IFRS = International Financial Reporting Standards 17

18 l application des directives Solvency 2 en 2014 en Afrique du Sud. Ces contraintes règlementaires et légales ont souvent un impact sur l éditique des compagnies d assurance L amélioration de la performance opérationnelle Le SI participe grandement à l amélioration de la performance opérationnelle des assureurs par le biais de : la mise en place d outils d analyse de la rentabilité et de la surveillance du portefeuille. l intégration de module de gestion de Workflow, et la revue de certaines fonctionnalités du SI à l effet de réduire les durées de traitement et les retours des sollicitations des utilisateurs. l amélioration de la qualité du support aux employés et des services aux clients. la mise en œuvre de solution de e-learning pour le perfectionnement du personnel La réduction de la fraude Les fraudes à l assurance sur le continent africain, comme partout ailleurs, sont nombreuses et multiformes : l usurpation d identité la complicité de certains partenaires (garagistes agrées, centres de santé, ) les fausses déclarations à la souscription du contrat les transformations ou manipulations des informations relatives à la survenance du sinistre pour pouvoir bénéficier des prestations Sans disposer de statistiques fiables sur le sujet, il est aisé de déduire que les impacts financiers de ces pratiques sont énormes et préjudiciables non seulement aux compagnies d assurance mais également à l ensemble de l économie régionale. L automatisation de procédures de détection de la fraude dans les SI couplée avec la mise en place de cellules d analyse et d enquête peuvent permettre aux compagnies d améliorer leur rentabilité tout en leur offrant un levier pour la réduction de leur tarif. 18

19 1.3 Quels modèles de SI? Quels coûts? Quelles offres? Les différents modèles de SI Dans le cadre de l analyse des différents modèles de système d information, notre périmètre sera limité au cœur de métier donc au système d information de gestion Le modèle traditionnel de SI Le modèle classique ou traditionnel de SI est orienté produit. Comme le montre la représentation 15 ci-dessous, cette vision du SI entraine un cloisonnement de la gestion des informations par branche d activité et par produit : Figure 03 : Architecture traditionnelle d un assureur 15 Support de cours MBA ENASS , Les systèmes d information en Assurance Session 1 : le caractère central du SI, Angelina LAMY et Jonathan EUDELINE ACCENTURE, page

20 Le modèle actuel de SI Contrairement au modèle traditionnel par silos, le modèle actuellement en cours des SI est plutôt orienté client. Il permet ainsi d obtenir une vue très synthétique des informations par assuré. Ce type de SI par sa souplesse permet de mettre à la disposition des utilisateurs du système la synthèse des informations se rapportant à un client : l historique de tous les contrats souscrits l historique des sinistres une vue de tous les actes de gestion les indicateurs : le rapport sinistre à prime (S/P) ou la provision mathématique en cas d assurance sur la vie Ce modèle de SI offre une vision 360 du client donnant la possibilité de se renseigner sur l historique et finalement sur la rentabilité du client dans le portefeuille Progiciel Vs Développement sur mesure Dès lors la question du modèle de système d information réglée, se pose ensuite la préoccupation tout aussi importante du choix de son mode de mise en œuvre. Cette problématique amène les assureurs africains à se poser régulièrement les questions suivantes : Faut-il opter pour un développement sur mesure? Réaliser une mise en œuvre par une acquisition de progiciel? Ou plutôt s orienter vers un mix des deux (2) solutions précédentes en fonction des branches et des domaines à couvrir? Jusqu à une période récente la grande majorité des compagnies d assurance africaines préféraient le choix des solutions propriétaires. Toutefois la spécificité, la complexité et la constante évolution des SI dans le secteur des assurances, commandent l adoption d une approche de mise en œuvre respectant les règles de l art (démarche méthodologique de référence), quel que soit l option retenue. 20

21 1.3.2 Les acteurs Le tableau 16 ci-après propose une démarche d urbanisation d un SI en indiquant à juste titre les trois (3) visions à prendre en compte pour une mise en œuvre réussie : Figure 04 : Schéma de la démarche d urbanisation d un SI 16 Optimind, Les dossiers techniques d information Optimind : Le Système d Information, Mars systeme_information.pdf, page 8. 21

22 Les acteurs intervenants dans le processus de mise en œuvre d un SI varient selon la taille et le type de projet mais peuvent être regroupés de la façon suivante : Les éditeurs et distributeurs de logiciels Les distributeurs de matériels Les SSII et les intégrateurs Le personnel interne de la compagnie (informatique et non informatique) La particularité des SI du secteur de l assurance impose désormais aux compagnies un fonctionnement en mode projet dans le cadre de leur déploiement. Ce mode requiert une organisation spécifique avec l utilisation de méthodes et d acteurs dédiés au sein de la compagnie d assurance : le maître d ouvrage (MOA ou AMOA), est le sponsor ou le client du projet. Il s occupe des phases de définition des besoins et s assure que la solution délivrée est conforme aux besoins exprimés par les utilisateurs du SI (Direction Générale, Directions et Services) le maître d œuvre (MOE), généralement la Direction chargée du Système d Information. En liaison avec la MOA, il a la responsabilité de la mise en œuvre et du bon fonctionnement de la solution technique en ayant recours aux prestataires internes et/ou externes. 22

23 1.3.3 Les coûts et les offres Nous donnons dans le tableau 17 suivant, à titre indicatif, les estimations de prix de quelques éléments clés utilisés dans l évaluation des budgets pour la mise en place de SI dans le secteur de l assurance en Afrique : Postes Provenance (Pays/Continent) Prix estimés HT en Euro Licence du logiciel métier assurance Afrique / Asie Minimum Europe Minimum Redevance annuelle logiciel métier 15% à 20% Mise en œuvre (intégration et migration) Licence système d exploitation (OS) serveur, standard pour 5 utilisateurs Afrique / Asie Minimum Europe Minimum Redevance annuelle support OS 15% à 20% Licence base de données serveur, standard pour 100 utilisateurs Redevance annuelle base de données 15% à 20% Serveur avec 8 giga octets de mémoire et Téra octets de disque dur Redevance annuelle support serveur 10% à 15% Baie de stockage avec 32 giga de mémoire et 3 Téra octets de disque dur Redevance 3 ans support baie 10% à 15% Abonnement mensuel internet 2Mbps 200 Abonnement mensuel liaison spécialisée 600 à 1000 Coût journalier consultant, Profil Développeur confirmé à Directeur de projet Asie 150 à 300 Afrique Nord 400 à 600 Afrique Ouest 200 à 500 Europe (France) 800 à 1500 Figure 05 : Tableau estimatif des prix des constituants d un SI 17 Ces chiffres sont tirés de la base des cotations auxquelles nous avons eu accès dans le cadre de projets de mise en place de SI dans le secteur des assurances en Afrique de 2007 à

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise Business Continuity Convention Tunis 27 Novembre 2012 Sommaire Sections 1 Ernst & Young : Qui sommes-nous? 2 Stratégie IT : au cœur des enjeux de l entreprise

Plus en détail

Cloud Computing dans le secteur de l Assurance

Cloud Computing dans le secteur de l Assurance Cloud Computing dans le secteur de l Assurance AG FANAF Ouagadougou Février 2014 Agenda Le Cloud Computing C'est quoi? Adoption du Cloud Computing en assurance Exemples d initiatives «Cloud Computing»

Plus en détail

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

Le mobile en masse: L éveil du marché marocain

Le mobile en masse: L éveil du marché marocain Le mobile en masse: L éveil du marché marocain Enjeux et perspectives de la libéralisation Casablanca, le 24 février 2005 Lara Srivastava Note: Unité des Stratégies et Politiques Union Internationale des

Plus en détail

GUILLAUME GILKES PRINCIPALES QUALIFICATIONS

GUILLAUME GILKES PRINCIPALES QUALIFICATIONS GUILLAUME GILKES ESSEC MBA, Actuaire 10 ans d expérience dans le conseil, la formation et la gestion de projet à l international : Actuariat : protection sociale, assurance, finance Stratégie : étude de

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

Partenariat entre Saham Finances et Cegedim-Activ

Partenariat entre Saham Finances et Cegedim-Activ COMMUNIQUE DE PRESSE Partenariat entre Saham Finances et Cegedim-Activ Dans le cadre du développement de l assurance santé, Saham Finances filiale du Groupe Saham, signe un partenariat stratégique avec

Plus en détail

3 minutes. relation client. avec Orange Consulting. pour tout savoir sur la. construisez et pilotez votre relation client

3 minutes. relation client. avec Orange Consulting. pour tout savoir sur la. construisez et pilotez votre relation client 3 minutes pour tout savoir sur la relation client construisez et pilotez votre relation client avec Orange Consulting 1 la relation client au coeur de la transformation digitale de l entreprise Aujourd

Plus en détail

La vision 360 pour gérer tous les financements

La vision 360 pour gérer tous les financements La vision 360 pour gérer tous les financements Votre spécialiste de tous les métiers du financement Du 1 er contact commercial jusqu à la gestion comptable Quelle que soit la taille de votre entreprise

Plus en détail

Sommaire. Présentation OXIA. Le déroulement d un projet d infogérance. L organisation du centre de service. La production dans un centre de service

Sommaire. Présentation OXIA. Le déroulement d un projet d infogérance. L organisation du centre de service. La production dans un centre de service Mars 2012 Sommaire Présentation OXIA Le déroulement d un projet d infogérance L organisation du centre de service La production dans un centre de service 2 Fournisseurs Technologies Banque & Finance Telecom

Plus en détail

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises NOVEMBRE 2013 Dossier de presse Société Générale, COMMUNIQUÉ DE PRESSE Casablanca, le 21 novembre 2013 Présent dans 16 pays africains, le groupe Société Générale présente un positionnement unique, qui

Plus en détail

Solutions EMC Documentum pour les assurances

Solutions EMC Documentum pour les assurances Caractéristiques d EMC Documentum La famille de produits EMC Documentum aide les compagnies d assurance à gérer tous les types de contenu de plusieurs départements au sein d un seul référentiel. Grâce

Plus en détail

Analyse Financière. Tunis Re en Bourse. En toute Ré Assurance. Souscrire à l OPF

Analyse Financière. Tunis Re en Bourse. En toute Ré Assurance. Souscrire à l OPF Analyse Financière Tunis Re en Bourse En toute Ré Assurance Souscrire à l OPF Mars 2010 2A n a l y s e F i n a n c i è r e I n t r o d u c t i o n e n b o u r s e : O f f r e à p r i x f e r m e Secteur

Plus en détail

Parce que vous faire grandir, c est grandir ensemble Notre succès repose sur notre capital humain evenir un hub pour les opérations économiques mondiales, tel est le défi à relever par le Maroc les prochaines

Plus en détail

AQUADEV asbl (Belgique)

AQUADEV asbl (Belgique) NOM DU PRODUIT ADBanking Version 3.0.4 NOM DU FOURNISSEUR AQUADEV asbl (Belgique) Évaluation 2009* Septembre 2009 Évaluations précédentes 2005 RÉSUMÉ Impression générale Logiciel transactionnel intégré

Plus en détail

RÉSUMÉ. Particulièrement adaptée à des institutions opérant en front office. Logiciel utilisé essentiellement en Afrique de l Ouest.

RÉSUMÉ. Particulièrement adaptée à des institutions opérant en front office. Logiciel utilisé essentiellement en Afrique de l Ouest. NOM DU PRODUIT PERFECT v6.1 NOM DU FOURNISSEUR CAGECFI Évaluation 2009* Novembre 2009 Évaluations précédentes Sans objet RÉSUMÉ Impression générale Solution intégrant une couverture fonctionnelle complète

Plus en détail

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires

Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Modernisation et gestion de portefeuilles d applications bancaires Principaux défis et facteurs de réussite Dans le cadre de leurs plans stratégiques à long terme, les banques cherchent à tirer profit

Plus en détail

38 e assemblée générale de la FANAF

38 e assemblée générale de la FANAF 38 e assemblée générale de la FANAF Les nouveaux enjeux du contrôle des assurances Ouagadougou, mardi 18 février 2014 François Tempé Autorité de Contrôle prudentiel et de Résolution (ACPR) Abréviations

Plus en détail

«PROBLEMATIQUE DE LA MORTALITE ET DEFIS DU CONTROLE DES ASSURANCES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: CAS DE LA ZONE CIMA»

«PROBLEMATIQUE DE LA MORTALITE ET DEFIS DU CONTROLE DES ASSURANCES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE: CAS DE LA ZONE CIMA» 0 CONGRES INTERNATIONAL DES ACTUAIRES Du 30 Mars au 04 Avril 2014 Washington DC, USA *********************** «PROBLEMATIQUE DE LA MORTALITE ET DEFIS DU CONTROLE DES ASSURANCES EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE:

Plus en détail

Accenture Software. IDMF Insurance Data Migration Factory. La migration en toute confiance de vos données d assurance

Accenture Software. IDMF Insurance Data Migration Factory. La migration en toute confiance de vos données d assurance Accenture Software IDMF Insurance Data Factory La migration en toute confiance de vos données d assurance Plus de 60 millions de contrats migrés avec succès Les compagnies d assurance sont régulièrement

Plus en détail

Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION

Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION Atelier TIC et Emploi en Mauritanie Centre de Formation et d Echange à Distance (CFED) de Nouakchott 28 avril 2014 Mohamed

Plus en détail

Liberez votre potentiel COURS PROGRAMME 2014

Liberez votre potentiel COURS PROGRAMME 2014 Liberez votre potentiel R COURS PROGRAMME 2014 Table des matières À propos de Evolia Training Page 1 A propos de nos services Page 2 Témoignages Page 3 Biométrie Consultance et Formation en Biométrie Page

Plus en détail

LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU

LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU Paris le 01 Novembre 2007 LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU 1 Introduction Dans le cadre de leur politique de réformes

Plus en détail

AVAILABILITY SERVICES TEMOIGNAGE CLIENT. Témoignage client Groupe PRÉVOIR

AVAILABILITY SERVICES TEMOIGNAGE CLIENT. Témoignage client Groupe PRÉVOIR AVAILABILITY SERVICES Témoignage client Groupe PRÉVOIR 2 Présentation du Groupe Prévoir Le Groupe Prévoir est une compagnie d'assurance-vie créée en 1910. Il est constitué d une société holding, la Société

Plus en détail

Qui sommes-nous? Nos atouts

Qui sommes-nous? Nos atouts Présentation de la société Qui sommes-nous? BFI est spécialisée depuis 1994 dans l édition et l intégration de solutions destinées aux banques et institutions financières. Bien implantée sur le marché

Plus en détail

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance En bref : Président Directeur Général: Mohamed EL KETTANI Siège Social : 2. Bd Moulay Youssef - BP: 11141 20000 Casablanca - Maroc Capital:

Plus en détail

MICROSOFT DYNAMICS CRM & O Val

MICROSOFT DYNAMICS CRM & O Val MICROSOFT DYNAMICS CRM & O Val O Val Operational Value JSI Groupe 2, rue Troyon 92310 Sèvres 1 AGENDA 1. QUI SOMMES-NOUS? 2. NOS OFFRES 3. UNE ORGANISATION COMMERCIALE DÉDIÉE À NOS CLIENTS 4. O VAL : OPERATIONAL

Plus en détail

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020

ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Jean-Louis DELPÉRIÉ Directeur ENJEUX ET PERSPECTIVES DU MODÈLE DE BANCASSURANCE NON-VIE À L AUNE DES ANNÉES 2020 Antoine FOURNIER Directeur LES DEUX DERNIÈRES DÉCENNIES ONT VU L ÉMERGENCE EN FRANCE DES

Plus en détail

Solvabilité II et rentabilité ajustée au risque des produits en assurance-vie

Solvabilité II et rentabilité ajustée au risque des produits en assurance-vie Solvabilité II et rentabilité ajustée au risque des produits en assurance-vie Vladislav GRIGOROV, CRO SwissLife France Journées d études de l IA, Deauville, 21 septembre 2012 Introduction Solvency II représente

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

Contact. entreprise. Appsfinity Gmbh Neuhofstrasse 3a CH 6340 Baar (ZG)

Contact. entreprise. Appsfinity Gmbh Neuhofstrasse 3a CH 6340 Baar (ZG) Contact entreprise. Appsfinity Gmbh Neuhofstrasse 3a CH 6340 Baar (ZG) Tel: +41 415 520 504 Email: sales@onlogis.com Visibilité et controle sur vos opérations, n importe où et à tout moment... Onlogis

Plus en détail

Gestion des données de référence (MDM)

Gestion des données de référence (MDM) Chapitre 1 - COMPRENDRE LE MARCHÉ Gestion des données de référence (MDM) Copyright 2009 CXP. 1 All rights reserved. Reproduction or distribution of this document, in any form, is expressly prohibited without

Plus en détail

Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM

Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM Tirez plus vite profit du cloud computing avec IBM Trouvez des solutions de type cloud éprouvées qui répondent à vos priorités principales Points clés Découvrez les avantages de quatre déploiements en

Plus en détail

LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES

LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES LA MESURE DES PERFORMANCES DES COMPAGNIES D ASSURANCES Séminaire - Atelier La mesure des performances des compagnies d assurances 1 ère communication Généralités sur les processus d évaluation des activités

Plus en détail

Accroître vos revenus et votre avantage concurrentiel grâce au nuage Alliance Fujitsu-salesforce.com

Accroître vos revenus et votre avantage concurrentiel grâce au nuage Alliance Fujitsu-salesforce.com Accroître vos revenus et votre avantage concurrentiel grâce au nuage Alliance Fujitsu-salesforce.com Si votre fonction consiste à gérer les TI, Fujitsu parie que vos principaux objectifs sont les suivants

Plus en détail

Atelier A13. «Afrique : quelle gestion des risques pour ce continent?»

Atelier A13. «Afrique : quelle gestion des risques pour ce continent?» Atelier A13 «Afrique : quelle gestion des risques pour ce continent?» Intervenants Richard LOWE Président Directeur Général Groupe ACTIVA Président du Conseil d Administration du Réseau GLOBUS E mail :

Plus en détail

Notre stratégie de développement porte ses fruits

Notre stratégie de développement porte ses fruits Newsletter 2009/1 Editorial Notre stratégie de développement porte ses fruits Une fois encore, les clients de Win se déclarent particulièrement satisfaits des services offerts par notre entreprise et de

Plus en détail

Cas d application client B2V. Le groupe B2V développe sa stratégie de relation client avec SugarCRM

Cas d application client B2V. Le groupe B2V développe sa stratégie de relation client avec SugarCRM Cas d application client B2V Le groupe B2V développe sa stratégie de relation client avec SugarCRM CARRENET, partenaire de SugarCRM, permet à B2V de centraliser ses données clients et d automatiser ses

Plus en détail

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème "Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration"

Présentation de la GUINEE au séminaire régional de l'afritac OUEST sur le thème Gestion des Crises Bancaires et Politiques de Restructuration 1 SOMMAIRE 1. Crise bancaire : contexte sociopolitique 2. Résolution des crises 3. Situation du système bancaire 4. Vulnérabilités 2 I. CRISES BANCAIRES : CONTEXTE SOCIOPOLITIQUES A l accession de la Guinée

Plus en détail

Novembre 2013. Regard sur service desk

Novembre 2013. Regard sur service desk Novembre 2013 Regard sur service desk édito «reprenez le contrôle grâce à votre service desk!» Les attentes autour du service desk ont bien évolué. Fort de la riche expérience acquise dans l accompagnement

Plus en détail

Assurance automobile : défis et perspectives des compagnies d assurances

Assurance automobile : défis et perspectives des compagnies d assurances Assurance automobile : défis et perspectives des compagnies d assurances Une analyse de fond des forces en présence et des impacts en matière de développement pour les compagnies d assurances Un écosystème

Plus en détail

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise.

Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. IBM Global Services Faire de l infrastructure informatique une source de valeur ajoutée pour l entreprise. Les services d infrastructure et d intégration IBM Pour une infrastructure informatique qui participe

Plus en détail

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014

Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 n 26 mai 2014 n 26 mai 2014 Étude sur les taux de revalorisation des contrats individuels d assurance vie au titre de 2013 Sommaire 1.INTRODUCTION 4 2.LE MARCHÉ DE L ASSURANCE VIE INDIVIDUELLE 6 2.1.La bancassurance

Plus en détail

Les cinq raisons majeures pour déployer SDN (Software-Defined Networks) et NFV (Network Functions Virtualization)

Les cinq raisons majeures pour déployer SDN (Software-Defined Networks) et NFV (Network Functions Virtualization) Les cinq raisons majeures pour déployer SDN (Software-Defined Networks) et NFV (Network Functions Virtualization) Préparé par : Zeus Kerravala Les cinq raisons majeures pour déployer SDN et NFV NetworkWorld,

Plus en détail

Alignement stratégique du SI et gestion de portefeuille de projets

Alignement stratégique du SI et gestion de portefeuille de projets Alignement stratégique du SI et gestion de portefeuille de projets Le CIGREF, dans son livre blanc de 2002, précise que «l alignement stratégique de l organisation sur le métier est le fait de mettre en

Plus en détail

FRONTeO Plateforme digitale pour les banques. Dossier de presse

FRONTeO Plateforme digitale pour les banques. Dossier de presse FRONTeO Plateforme digitale pour les banques Dossier de presse 2015 Sommaire Page 3 Editorial «La banque se digitalise, l informatique évolue, MAINSYS anticipe...» Page 4 Une gamme complète de solutions

Plus en détail

Etude sur l efficacité marketing des entreprises luxembourgeoises Bilan en demi-teinte

Etude sur l efficacité marketing des entreprises luxembourgeoises Bilan en demi-teinte Etude sur l efficacité marketing des entreprises luxembourgeoises Bilan en demi-teinte Sommaire Méthodologie et approche 3 Le département marketing au Luxembourg: une fonction clef dans le support de la

Plus en détail

www.rbcassurances.com

www.rbcassurances.com Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.rbcassurances.com CROISSANCE SOLIDITÉ INTÉGRATION APERÇU DE LA SOCIÉTÉ 2004 Marques déposées de la Banque Royale du Canada. Utilisées sous

Plus en détail

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 2 3 SOMMAIRE 4 L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 4 Une orientation résolument internationale 6 Une protection

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

26 avril 2013. Réglementation et contrôle appuyant les marché d'assurance inclusifs. Lomé Togo 1

26 avril 2013. Réglementation et contrôle appuyant les marché d'assurance inclusifs. Lomé Togo 1 Questions sur la réglementation et le contrôle de la Micro-assurance (2007) et le Papier d'application sur la réglementation et le contrôle appuyant les marchés (2012) 3 ème Congrès Actuariel Africain

Plus en détail

PÉRENNISER LA PERFORMANCE

PÉRENNISER LA PERFORMANCE PÉRENNISER LA PERFORMANCE La recherche de performance est aujourd hui au cœur des préoccupations des organisations : succession des plans de productivité et de profitabilité, plans de reprise d activités,

Plus en détail

Périmètre d Intervention. Notre Offre

Périmètre d Intervention. Notre Offre 5 Nos Références 4 Nos Valeurs 3 Périmètre d Intervention 1 2 Notre Offre 1 La société La Société Qui sommes nous? 20 ans d expérience - 4 ans d existence Management des Systèmes d information Performance

Plus en détail

Décryptage des pouvoirs économiques et politiques du continent africain à travers 5 titres de référence

Décryptage des pouvoirs économiques et politiques du continent africain à travers 5 titres de référence BROCHURE TARIFAIRE 2015 AFRICA Africa Intelligence Décryptage des pouvoirs économiques et politiques du continent africain à travers 5 titres de référence L abonnement à Africa Intelligence comprend l

Plus en détail

Michael Benayoun Worldwide ECM Go To Market, IBM

Michael Benayoun Worldwide ECM Go To Market, IBM Essor du numérique, explosion du volume d informations L information d entreprise est-elle encore gérable? Michael Benayoun Worldwide ECM Go To Market, IBM Problématiques clés pour extraire la valeur métier

Plus en détail

Février 2007. Novanet-IS. Suite progicielle WEB pour l Assurance. Description fonctionnelle

Février 2007. Novanet-IS. Suite progicielle WEB pour l Assurance. Description fonctionnelle Novanet Février 2007 Novanet-IS Suite progicielle WEB pour l Assurance Description fonctionnelle Novanet-IS Description fonctionnelle 1 Définition 3 2 La production (module WEBACTION) 6 3 Relation Client

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1)

Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) 16 mars 2011 Le groupe Crédit Mutuel en 2010 Un réseau proche de ses sociétaires-clients, au service des entreprises créatrices d emplois dans les régions (1) Résultat net total 3 026 M (+61 %) Résultat

Plus en détail

L affacturage en Afrique : Opportunités et défis

L affacturage en Afrique : Opportunités et défis L affacturage en Afrique : Opportunités et défis Par B.O. Oramah Vice président (développement commercial et financement de projet d'entreprise) Banque Africaine d'import-export Présenté au séminaire 2014

Plus en détail

Utilisation de ClarityTM pour la gestion du portefeuille d applications

Utilisation de ClarityTM pour la gestion du portefeuille d applications LIVRE BLANC : Gestion du portefeuille d applications Février 2012 Utilisation de CA PPM ClarityTM pour la gestion du portefeuille d applications David Werner CA Service & Portfolio Management agility made

Plus en détail

Approches innovantes vers le Cloud, la Mobilité et les outils sociaux de formation

Approches innovantes vers le Cloud, la Mobilité et les outils sociaux de formation Présentation de la solution SAP SAP Education SAP Workforce Performance Builder Objectifs Approches innovantes vers le Cloud, la Mobilité et les outils sociaux de formation Développement des compétences

Plus en détail

pour Une étude LES DÉFIS DES DSI Avril 2013

pour Une étude LES DÉFIS DES DSI Avril 2013 Une étude pour LES DÉFIS DES DSI Avril 2013 Présentation de l étude Objectifs : Faire le point sur les orientations IT des DSI : cloud, mobilité, sécurité, poste de travail Identifier les principaux défis

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,

Plus en détail

Réussir le choix de son SIRH

Réussir le choix de son SIRH Réussir le choix de son SIRH Pascale Perez - 17/09/2013 1 L évolution du SI RH 1960 à 1970 : le progiciel de paie. Le système d information RH apparaît dans les années soixante avec la construction des

Plus en détail

Présentation du cabinet

Présentation du cabinet Présentation du cabinet Depuis 2005, Selenis intervient aux côtés d acteurs de référence de l assurance. Ce qui nous caractérise fait aussi notre différence : Conseil métier, nous sommes spécialistes de

Plus en détail

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MediCapital Bank Acteur de Référence en Afrique Dans un contexte économique pourtant difficile, Medi- Capital Bank (MCB) a démontré sa capacité à générer du chiffre

Plus en détail

Progiciel de gestion en Assurance

Progiciel de gestion en Assurance Progiciel de gestion en Assurance La solution de troisième génération pour la gestion complète de votre bureau en toute sérénité www.leaderinfo.com 2010 Présentation de LEADER Informatique HISTORIQUE LEADER

Plus en détail

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire HISTORIQUE Le Centre pour le Développement des Exportations Africaines CEDEXA S.A. CEDEXA

Plus en détail

Les extranets de gestion en assurance collective DECEMBRE 2010

Les extranets de gestion en assurance collective DECEMBRE 2010 Les extranets de gestion en assurance collective DECEMBRE 2010 En 2001, la revue Action Commerciale écrivait : «L extranet, technologie Internet permettant de mettre sur pied des sites Web dédiés, à accès

Plus en détail

Les ressources numériques

Les ressources numériques Les ressources numériques Les ressources numériques sont diverses et regroupent entre autres, les applications, les bases de données et les infrastructures informatiques. C est un ensemble de ressources

Plus en détail

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines Symposium des Gouverneurs sur le thème «Inclusion financière

Plus en détail

Insight Software Live

Insight Software Live Insight Live INSIGHT S SOFTWARE AS A SERVICE SOLUTION www.fr.insight.com 01 30167 29 30 software Sommaire as a Service (SaaS) : une alternative? 3 L Offre de Services Insight Live 4 L Offre en détails

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs

Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs Une gamme complète de solutions d investissement et de services à destination des investisseurs LA FRANCAISE GLOBAL INVESTMENT SOLUTIONS La Française GIS est une des 3 entités du Groupe La Française et

Plus en détail

Associer la puissance des nouvelles technologies tout en préservant l environnement

Associer la puissance des nouvelles technologies tout en préservant l environnement gestco Associer la puissance des nouvelles technologies tout en préservant l environnement A ERP SaaS A propos... GESTCO : Progiciel de gestion d activités en ligne Avantages : - Faciliter la gestion et

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV

Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV Docteur Bendeddouche Badis Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Directeur EP SNV 1 CONTEXTE EN ALGERIE Recrudescence des TIA HACCP obligatoire depuis 2010 Mise à niveau

Plus en détail

Cisco Unified Computing Migration and Transition Service (Migration et transition)

Cisco Unified Computing Migration and Transition Service (Migration et transition) Cisco Unified Computing Migration and Transition Service (Migration et transition) Le service Cisco Unified Computing Migration and Transition Service (Migration et transition) vous aide à migrer vos applications

Plus en détail

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale

LIFE MOBILITY. épargne patrimoniale épargne patrimoniale LIFE MOBILITY evolution UN CONTRAT D ASSURANCE VIE ÉMIS AU GRAND-DUCHÉ DU LUXEMBOURG AU SERVICE DE LA MOBILITÉ PARCE QUE VOUS SOUHAITEZ Un contrat sur-mesure pour une stratégie patrimoniale

Plus en détail

La Gouvernance IT en France : de nombreuses avancées, encore beaucoup à faire

La Gouvernance IT en France : de nombreuses avancées, encore beaucoup à faire La Gouvernance IT en France : de nombreuses avancées, encore beaucoup à faire IDC France, Conférence Gouvernance IT 6 Avril 2011 www.idc.fr Cyril Meunier IDC France Research & Consulting Manager Copyright

Plus en détail

La capture. documentaire

La capture. documentaire La capture documentaire Une expertise reconnue sur la scène internationale Aujourd hui plus que jamais, les organisations sont confrontées à la nécessité d améliorer significativement leurs performances

Plus en détail

Bien plus qu un financement

Bien plus qu un financement Bien plus qu un financement Vous souhaitez étendre votre activité, accroître vos ventes? Vous avez des projets d investissement? Ensemble, on peut accélérer votre développement Vous êtes constructeur ou

Plus en détail

Pourquoi OneSolutions a choisi SyselCloud

Pourquoi OneSolutions a choisi SyselCloud Pourquoi OneSolutions a choisi SyselCloud Créée en 1995, Syselcom est une société suisse à capitaux suisses. Syselcom est spécialisée dans les domaines de la conception, l intégration, l exploitation et

Plus en détail

Développer une culture d efficience

Développer une culture d efficience point de vue services financiers Développer une culture d efficience dans les Back Offices Hughes ROY Partner au sein de l'équipe Services Financiers de Sopra Consulting, Hughes Roy est porteur de l offre

Plus en détail

L histoire de l assurance en Algérie

L histoire de l assurance en Algérie POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance

Plus en détail

Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce

Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce Assurance et Protection sociale Les enjeux du Digital Commerce Sortir des murs, démultiplier les contacts 2013 T A L E N T E D T O G E T H E R Unissons nos Talents 1 Introduction Entre discours incantatoires

Plus en détail

Ensemble mobilisons nos énergies

Ensemble mobilisons nos énergies Ensemble mobilisons nos énergies «Lancé en Juin 2005, SIRIUS est désormais un projet au cœur de notre entreprise, au service des ambitions et des objectifs qui s inscrivent dans le cadre de notre stratégie

Plus en détail

«Du développement des centres d appels à l émergence du BPO au Maroc»

«Du développement des centres d appels à l émergence du BPO au Maroc» Royaume du Maroc Premier Ministre Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications «Du développement des centres d appels à l émergence du BPO au Maroc» Synthèse des résultats de l étude réalisée

Plus en détail

Solution de stress test Moody s Analytics

Solution de stress test Moody s Analytics Solution de stress test Moody s Analytics Solution de stress test Moody s Analytics Moody s Analytics propose aux établissements financiers une couverture exhaustive de l intégralité du processus de stress

Plus en détail

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit

Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Solvabilité II Les impacts sur la tarification et l offre produit Colloque du CNAM 6 octobre 2011 Intervenants OPTIMIND Gildas Robert actuaire ERM, senior manager AGENDA Introduction Partie 1 Mesures de

Plus en détail

CONSULTANT EN MOA ET ORGANISATION ASSURANCE Compétences : Audit stratégique/organisationnel / Assurance (Prévoyance / Santé / IARD)

CONSULTANT EN MOA ET ORGANISATION ASSURANCE Compétences : Audit stratégique/organisationnel / Assurance (Prévoyance / Santé / IARD) CONSULTANT EN MOA ET ORGANISATION ASSURANCE Compétences : Audit stratégique/organisationnel / Assurance (Prévoyance / Santé / IARD) Référence candidat Poste CONSULTANT EN MOA ET ORGANISATION ASSURANCE

Plus en détail

STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI

STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI NOTRE EXPERTISE Dans un environnement complexe et exigeant, Beijaflore accompagne les DSI dans le pilotage et la transformation de la fonction SI afin

Plus en détail

Surabondance d information

Surabondance d information Surabondance d information Comment le manager d'entreprise d'assurance peut-il en tirer profit pour définir les stratégies gagnantes de demain dans un marché toujours plus exigeant Petit-déjeuner du 25/09/2013

Plus en détail

Sécurité des Systèmes d Information. Le pragmatisme et l innovation de PwC à votre service

Sécurité des Systèmes d Information. Le pragmatisme et l innovation de PwC à votre service Sécurité des Systèmes d Information Le pragmatisme et l innovation de PwC à votre service Réduire les risques par une meilleure mise en œuvre des politiques de sécurité IT Global State of Information Security

Plus en détail

de la DSI aujourd hui

de la DSI aujourd hui de la DSI aujourd hui Partout, l industrialisation de l IT est en cours. ITS Group accompagne ce mouvement avec une palette de compétences exhaustives permettant de répondre aux principaux challenges que

Plus en détail

La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations

La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations La tour de Babel numérique La gestion des données de référence (appelée MDM pour Master Data Management) se veut la réponse

Plus en détail

Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique

Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique dossier de presse 24 novembre 2011 Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique Conférence de presse «Orange Money» - 24 novembre 2011-1 Partie 1 L Afrique, un enjeu

Plus en détail

Accenture accompagne la première expérimentation cloud de l État français

Accenture accompagne la première expérimentation cloud de l État français Accenture accompagne la première expérimentation cloud de l État français Pays marqué par la centralisation, la France dispose paradoxalement d une informatique en silo, chaque ministère étant doté de

Plus en détail