DENUTRITION ET CANCER

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1 DENUTRITION ET CANCER

2 Introduction, définition de la dénutrition Généralités sur la dénutrition du patient cancéreux Evaluation de la dénutrition Mise en place d une alimentation artificielle pourquoi? Surveillance et complications Nutrition entérale / parentérale Aspect réglementaire Nutrition parentérale

3 UN CONSTAT : 30 à 50 % des patients sont dénutris à leur admission à l hôpital Grêle court Sujet âgé Insuffisance respiratoire chronique Cancer Insuffisance rénale Mld inflammatoire C. Tube digestif La dénutrition est fréquente SIDA Poly-traumatisé Sepsis Brûlures Insuffisance hépato cellulaire Fistules

4 DENUTRITION Perte de poids > 10% par rapport au poids habituel sur une période de 6 mois ou 5% en 1 mois. PESER LE PATIENT (même si pas de dénutrition, rester vigilant tout au long de la prise en charge)

5 Généralités sur la dénutrition du patient cancéreux 30 à 50% des patients cancéreux commençant un traitement sont dénutris Le cancer accroit le risque de dénutrition: 2 causes: diminutions des apports oraux et perturbation du métabolisme lié au cancer.

6 CAUSES: (dû au cancer ou aux traitements Radio/Chimio) Diminution des apports oraux: Perte d appétit liée aux cytokine inflammatoires Troubles de la déglutition, douleur Réactions inflammatoires du tube digestif, ulcérations Perturbation du goût et de l odorat (traitements, médicaments, mycoses ) Nausées, vomissements Hyposialie, atteinte dentaire Problèmes sociaux, isolement Perturbation du métabolisme dû au cancer Fonte musculaire Fonte masse grasse Perturbations du métabolisme des protéines: - Tumeur : Synthèses protéiques Croissance tumorale - Muscles : Synthèses protéiques Fonte Musculaire Augmentation des dépenses énergétiques (15%)

7 «La tumeur se développe quel que soit le niveau de dénutrition et d anorexie, et maintient un haut niveau d activité métabolique aux dépens des tissus normaux» (1) (1) Nitenberg G. traité de Nutrition, 2002

8 CONSEQUENCES -Risque accru de complications post-opératoires Ex: lâchage d anastomose, éventration, escarres, complications respiratoires, cardio-vasculaires -Augmente la toxicité de la chimiothérapie et de la radiothérapie: Impossibilité d administrer l intégralité du programme thérapeutique => Diminue la survie et altère la qualité de vie

9 EVALUATION DE LA DENUTRITION

10 DEPISTAGE ET EVALUATION Dénutrition = Perte de poids > 10% par rapport au poids habituel sur une période de 6 mois ou> 5% dans le mois IMC = POIDS (kg) TAILLE 2 (m 2 ) (Normales : 19 à 25)

11 Albuminémie < 30 g/l (normale : 35 à 50 g /l) Si inférieure à 30g /l Dénutrition protéique chronique sévère Albumine = Marqueur pronostique global Index de Buzby = NRI NRI = [(1,519x Alb.g/l)+(0,417 x poids actuel/poids habituel x 100)] Dénutrition modérée : 83,5 < NRI < 97,5 Dénutrition sévère : NRI < 83,5

12 INDICATIONS DE LA MISE EN PLACE D UNE ALIMENTATION ARTIFICIELLE

13 La Nutrition Artificielle : Doit être programmée dans le protocole thérapeutique Pour compenser le déficit nutritionnel et/ou prévenir le déficit ultérieur induit par les thérapeutiques carcinologiques (avis aux médecins!!!) La dénutrition assombrit le pronostic

14 Guide de bonnes pratiques en nutrition artificielle à domicile

15 CALCULS DES BESOINS: POUR INFORMATION Evaluer systématiquement la dénutrition et le retentissement nutritionnel du protocole thérapeutique 30 à 35 kcal/kg/j ATTENTION AU SYNDRÔME DE RENUTRITION

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17 Rôle du soignant dans les soins et surveillance de la nutrition entérale Surveillance de l observance (consommation des produits et causes de mauvaise observance) Surveillance de la tolérance digestive (diarrhée, constipation, nausées )

18 Troubles digestif Causes Conduite à tenir Diarrhée Constipation Reflux gastro-oesophagien / régurgitation/ inhalation Nausée et vomissement Vitesse d administration trop rapide Renutrition trop rapide Médicaments (antibiotiques) Type de poche mal adaptée (polymérique par exemple) SNG qui glisse en jéjunale altération du produit Immobilité Insuffisance des apports hydriques Manque de fibres Médicament (morphine ou dérivés) Ralentissement de la motricité digestive (ex SLA) Ralentissement de la vidange gastrique Mauvaise position Débit trop rapide Chimiothérapie ou autre traitement Ralentir le débit (+/- presciption d une pompe qui régularise le débit) Médicament (antidiarrhéique, levure ) Modification des poches : Introduction de poches enrichies en fibres solubles, changement pour des polymériques Contrôle radiologique pour vérification du positionnement sonde Vérification des règles hygiène et de conservation du produit Favoriser l activité physique si possible Augmenter les apports hydriques Augmenter les apports en fibre Médicaments qui luttent contre la constipation Jus de pruneau (même par la sonde, si compréhension totale du geste) Ralentir le débit Administration en position semi assise Ralentir le débit Vérifier le positionnement de la sonde

19 Rôle du soignant dans les soins et surveillance de la nutrition entérale Surveillance et soins des sondes La sonde naso-gastrique Marque indélébile, graduation Vérifier les points de fixation de la sonde Méthode Pink tape Vérification de l état de l aile du nez (rougeur, escarre si la sonde appuie trop) Contrôle radiologique au moment de la pose

20 Rôle du soignant dans les soins et surveillance de la nutrition entérale Surveillance et soins des sondes Gastrostomie, bouton et jéjunostomie Pansement régulier si prescription ou nettoyage eau/savon, laisser à l air Vérification de l état de la stomie (rougeur, bourgeonnement, inflammation, douleur) Vérification de la mobilité +/- vérification du volume du ballonnet +/- rotation pour éviter les adhérences Relâcher les fixations si l épaisseur de la paroi augmente (prise de poids)

21 Rôle du soignant dans les soins et surveillance de la nutrition parentérale Surveillance de la voie d abord centrale (chambre implantable, picc line ou broviac) Appréciation de la tolérance et efficacité, surveillance des complications métaboliques (hypo/hyperglycémie, perturbation bilan hépatique) Informe le médecin traitant et le prestataire de toute situation nécessitant leur intervention Sensibilisation du patient à l hygiène

22 Complications Fuites de la ligne nutritive, mauvais écoulement de la perfusion Complications de la voie d abord centrale Conduite à tenir Remplacer la tubulure ou aiguille de huber Vérifier déclampage, coudure, obstruction ou intégrité du cathéter Absence de reflux Obstruction du cathéter Infection, fièvre Vérifier l absence de déplacement de l aiguille de huber. Une absence de reflux ne contre indique pas forcément la perfusion de la nutrition parentérale. Opacification si doute. Rinçage au serum physiologique, NE PAS UTILISER DE SERINGUE DE MOINS DE 10ML Rinçure héparinée ou fibrinolytique en milieu hospitalier Arrêt de la perfusion, prévenir le médecin et le prestataire, hémocultures, hospitalisation, antibiotiques, voire retrait du cathéter. Extravasation Migration du cathéter ou rupture du cathéter Embolie gazeuse Thrombose veineuse Arrêter la perfusion, repositionner l aiguille. Si gonflement très important, prévenir médecin et prestataire Prévenir médecin et prestataire pour changement ou re-fixation du cathéter En prévention, purger la ligne de perfusion. (Intérêt de la pompe et de ses alarmes) Prévenir le médecin et le prestataire, hospitalisation

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24 ASPECT REGLEMENTAIRE Nutrition parentérale

25 NUTRITION PARENTERALE Les autorités de tutelle ont mis en place un référentiel clair et structuré afin d encadrer au mieux les pratiques autour de ce traitement de pointe au domicile. Les prérequis permettant la prescription Les modalités de prescription Le facturation Le suivi du traitement au domicile La qualification professionnelle des intervenants du PSAD

26 LES PREREQUIS L obligation d une voie centrale L obligation d une pompe Une espérance de vie >= 3 mois Prescription hospitalière

27 Les modalités de prescription

28 FACTURATION La facturation du PSAD est articulée autour de 4 forfaits: 1 forfait d installation et 2 forfaits de suivi (le forfait 1 et le forfait 2) et un forfait de consommables. Le forfait de suivi 1 couvre les 12 premières semaines de traitement. Le forfait de suivi 2 les semaines suivantes. Le forfait de consommables est le même pour toute la durée du traitement.

29 LE SUIVI DE TRAITEMENT A DOMICILE Des visites de suivis sont obligatoires à: J-14, J- 28, J- 56 et J-84 jours de traitements, Ces visites doivent être consignées dans un compte rendu acheminé au Médecin hospitalier ainsi qu au médecin traitant Ces visites sont ensuite renouvelées tous les 3 mois. Faites par un IDE

30 La Qualification professionnelles des intervenants du PSAD Seules les infirmières diplômées d état des PSAD sont habilitées à effectuer l installation du patient au domicile ainsi que les visites de suivis.

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