NOTE DE SUIVI REGIONALE Données de l observatoire régional des achats de produits phytosanitaires Pays de la Loire

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1 NOTE DE SUIVI REGIONALE Données de l observatoire régional des achats de produits phytosanitaires Pays de la Loire Cette note de suivi valorise les résultats de l Observatoire régional des achats de produits phytosanitaires (OAPP) mis en place par le CROS en novembre 2010, qui mesure les quantités de substances phytosanitaires actives achetées en Pays de la Loire (QSA). Elle concerne la période 2008 à 2012 ce qui permet de disposer de tendances globales. En effet, afin d'atténuer les variations inter-annuelles liées à des effets conjoncturels, les tendances sur la période ont été évaluées en utilisant des moyennes glissantes triennales (comparaison de la moyenne et de la moyenne ). Ainsi, en moyenne glissante, la QSA a-t-elle baissé entre et de près de 22% (dont plus de la moitié est due à la baisse de la QSA du métam-sodium). Cette baisse concerne à la fois les usages professionnels et les produits portant la mention «emploi autorisé dans les jardins», qui représentent l un et l autre plus de 90% et près de 10% des quantités achetées. Les herbicides, les traitements généraux et les fongicides contribuent largement à la QSA totale : respectivement 36%, 25% et 25%. A noter que la plupart des catégories de produits a connu une baisse de la QSA. On constate en particulier une diminution de plus de 34% entre 2008 et 2012, de la QSA des produits T,T+,CMR qui s explique en grande partie par l interdiction de certaines molécules et une moindre utilisation de ces produits à risque. Dans un contexte climatique globalement défavorable aux productions végétales en 2012 par rapport à 2009, 2010 et 2011, cette tendance à la baisse reflète une prise de conscience et un changement de pratiques en zones agricole et non agricole. Le plan Ecophyto a été lancé, en 2008, pour diminuer le recours aux produits phytosanitaires, en zones agricoles et non agricoles, tout en continuant à assurer un niveau de production élevé tant en quantité qu en qualité dans une perspective de développement durable. Fruit d une concertation entre l ensemble des parties prenantes, le plan est piloté par le Ministère de l agriculture, de l agroalimentaire et de la forêt (MAAF) et s inscrit depuis décembre 2012 dans un projet plus large «le projet agroécologique pour la France : agricultures produisons autrement». Pour évaluer les progrès réalisés en matière de réduction de l usage des produits phytosanitaires, le plan prévoit l utilisation d indicateurs de pression, en particulier, le nombre de doses unités (NODU) complété par la quantité de substance active (QSA), calculés jusqu'à présent à partir du code postal des distributeurs. Ces données, efficientes à l échelle du pays, voire des régions, ne permettent néanmoins pas de réaliser l approche territoriale nécessaire à la définition et la mise en œuvre d actions spécifiques, notamment, au niveau des bassins versants ou des bassins de production. En conséquence, le plan régional Ecophyto des Pays de Loire validé par le Comité Régional d Orientation et de Suivi (CROS) du 30 novembre 2010 a prévu de réaliser une base de données régionale des achats de produits phytosanitaires recensés cette fois à l échelle des 1

2 codes postaux des utilisateurs : l observatoire régional des achats de produits phytosanitaires décrit en encadré 1 (OAPP). Cette note de suivi pour la période présente ainsi les résultats de l'oapp pour ces cinq années et tente de les interpréter en fonction du contexte régional. A cette fin, seront utilisés les éléments de conjoncture présentés dans la note de suivi , déjà publiée en 2011 à partir des données des ventes nationales, la note de conjoncture , éditée en 2012 et la note de suivi complémentaire éditée en Encadré 1 : méthodologie utilisée pour la création de l OAPP Après avoir décrit le dispositif OAPP, cette note abordera les évolutions des achats de produits phytosanitaires au niveau régional puis départemental et s arrêtera sur l'évolution des achats d'un certain nombre de substances actives. En dernier lieu seront évoquées les actions marquantes du plan régional Ecophyto en Le dispositif OAPP : Ce dispositif piloté par la DRAAF a nécessité l implication de plusieurs acteurs : - Coop de France Ouest, Négoces Ouest et Négoces Centre Atlantique pour la collecte des données, - l AELB pour la collecte des données EAJ «emploi autorisé dans les jardins», - l'aelb, la DREAL et la DRAAF pour le financement et la gestion de la base de données. La mise en forme de tous les registres collectés a été réalisée d une part par Coop de France Ouest pour les données issues des coopératives, d autre part par la FREDON pour celles des négoces. La collecte des données s'est déroulée en deux temps : la première collecte (données ) a eu lieu en 2012 et la deuxième collecte (données ) a eu lieu en La création de la base de données finale a été confiée à un Bureau d études. Pour interpréter les données, l analyse portera sur la quantité de substance active (QSA). Il sera fait une différence entre les données collectées auprès des distributeurs dites «registre» de celles collectées auprès de l'aelb pour les emplois EAJ (encadré 2). Encadré n 2 : quelques définitions QSA-registre : il s agit de la QSA issue des registres de ventes de produits phytosanitaires collectés auprès des distributeurs (négoces et coopératives). Elle concerne les achats effectués par les professionnels agricoles ou non agricoles. Il est donc difficile de distinguer la part des usages professionnels agricoles et des usages professionnels non agricoles dans la QSA registre. QSA-EAJ : il s agit de la QSA relative aux produits portant la mention EAJ issue de la BNVD (Base Nationale de Ventes distributeurs). Toutefois, un produit portant la mention EAJ peut être acheté par des professionnels dans un conditionnement adapté. QSA totale : QSA-registre + QSA-EAJ. 2

3 Vers la valorisation territoriale des données de l'oapp : Afin de permettre une valorisation à l'échelle des territoires, quatre SAGE ont bénéficié de la mise à disposition des données les concernant : Layon-Aubance, Oudon, Vilaine et VieJaunay. Il s'agit de tester une approche méthodologique afin de permettre dans le cadre d'une concertation avec les acteurs locaux de mettre en place des actions pour réduire et améliorer l'utilisation des produits phytosanitaire. Après évaluation de cette phase test, une généralisation de la diffusion pourra être envisagée pour d autres territoires. I- Evolution des achats de produits phytosanitaires Une QSA 2012 largement inférieure à son niveau 2008 : Entre 2008 et 2012, la quantité de substances actives achetées (QSA) en Pays de la Loire a connu une diminution de près de 28%. Ainsi, la QSA est passée de t en 2008 à 4009t en Il s agit d une tendance qui concerne à la fois la QSA-registre et la QSA-EAJ. Ainsi, la QSA-registre est-elle passée de t en 2008 à 3593 t en 2012 soit une diminution de plus de 28%. Quant à la QSA-EAJ, elle est passée de 550 t en 2008 à 415 t en 2010 soit une diminution de près de 25%. Le métam-sodium contribue largement à cette baisse : près de 43% entre 2008 et 2012, soit environ 665t de baisse enregistrée sur la période. Ev olution de la QSA registre et EAJ (en tonnes) QSA_REGIST RE QSA_BNVD_EAJ QSA_T OT AL Pourquoi utiliser des moyennes glissantes triennales? L'utilisation des moyennes glissantes permet de gommer les variations inter-annuelles qui sont liées à des éléments uniquement conjoncturels. Elle permet donc d'apprécier la tendance structurelle en termes de QSA à condition que la période soit suffisamment longue (5 ans dans notre exemple). Dans d'autres cas, il est plus pertinent de calculer et suivre l'évolution entre deux années pour rendre compte des variations qui peuvent être liées à une pression parasitaire. Dans cette note, nous avons fait le choix d'utiliser les moyennes glissantes pour caractériser les évolutions globales (QSA totale, QSA registre, QSA EAJ, QSA par département...). Toutefois, l'évolution simple (comparaison entre le début et la fin de période) a été également utilisée pour expliquer certaines tendances conjoncturelles : évolutions de la QSA des différentes familles, évolution de certains molluscicides... Les deux types d'évolutions sont calculées comme suivant : Evolution en moyenne triennale glissante : [moy( )-moy( )]*100/moy( ) Evolution de la QSA début-fin de période : [QSA (fin de période)-qsa (début de période)]*100/qsa (début de période) 3

4 Quand on s'intéresse aux moyennes glissantes, la QSA enregistre une baisse de 22% entre la période et la période Cette baisse concerne à la fois les usages professionnels (plus de 22%) et les emplois EAJ (près de 16%) Evolution en moyennes Glissantes triennales (en%) QSA_registre (en tonnes) QSA_EAJ (en tonnes) QSA_Totale (en tonnes) Le graphique ci-contre montre l'évolution de la QSA indépendamment de certaines substances pondéreuses (métam-sodium et soufre). En effet ces substances qui sont largement contributrices à la QSA ne participent que très peu au NODU. On constate que la QSA hors métam-sodium et soufre enregistre une baisse de près de 13% entre la période et Concernant les molécules les plus vendues sur les trois années, on observe que les 15 premières représentent, en moyenne, plus de deux tiers de la QSA totale : le métam-sodium, utilisé dans les traitements généraux du sol en maraîchage représente une QSA moyenne de 1156 t soit près de 25% de la QSA totale, le glyphosate 489 t, soit plus de 10% et le soufre, essentiellement utilisé en cultures spécialisées et homologué en agriculture biologique, environ 450 t soit près de 10%. Les autres molécules du haut du classement sont : - l isoproturon : herbicide céréales, - le prosulfocarbe : herbicide utilisé en grandes cultures, légumes - le mancozèbe : fongicide utilisé surtout en QSA moyenne Evolution en moyenne viticulture, arboriculture et cultures légumières. NOM_SA (en tonnes) glissante triennale (en%) - l acétochlore : herbicide maïs (interdit en juin Métam-sodium ). Glyphosate le s-metolachlore : herbicide maïs. Soufre Le tableau ci-contre montre les QSA moyennes Isoproturon sur la période de ces molécules Prosulfocarbe Mancozèbe ainsi que leur l évolution sur la même période. Sur l ensemble des ventes, les substances EAJ représentent, en moyenne, près de 10% de la QSA contre plus de 90% pour les usages professionnels. A ce stade de l étude, il n a pas été possible de calculer le NODU régional qui donnerait des informations complémentaires sur l utilisation de certaines molécules de façon indépendante du grammage des produits appliqués. Quand il est fait référence au NODU dans cette note, il s agit 4 Acétochlore S-metolachlore

5 des valeurs publiées à partir des données des ventes issues de l observatoire national (basé sur le code postal du distributeur). L usage des herbicides représente plus d un tiers de la QSA régionale : Ce sont les herbicides qui contribuent le plus à la QSA : environ 36%. Les fongicides et les traitements généraux y contribuent à hauteur de 25% pour chacune de ces catégories. Ces résultats sont globalement conformes à ceux de la note de suivi et la note de suivi complémentaire Hormis les nématicides, les molluscicides et les produits «autres» pour lesquels la QSA a augmenté (respectivement 38%, 15% et 7%), les autres catégories ont toutes connu une baisse : près de 56% pour les insecticides, 45% pour les traitements généraux, plus de 24% pour les fongicides et environ 22% pour les herbicides et les régulateurs de croissance. En valeur, ce sont les traitements généraux, les herbicides et les fongicides qui ont contribué le plus fortement à la baisse de la QSA. Quelques hypothèses pour expliquer les tendances : L'augmentation de l utilisation des molluscicides, peut s expliquer par les conditions climatiques favorables au développement des limaces en 2012 (cf. note de conjoncture ). Pour le métaldéhyde, la part de la QSA EAJ représente plus de 41% contre environ 59% pour la QSA registre (moyennes sur la période ). 5

6 Pour les insecticides, il est plus difficile d expliquer la baisse de la QSA par des facteurs uniquement climatiques et parasitaires. En effet, la pression des ravageurs était présente et globalement comparable sur la période (malgré des différences en fonction des couples cultures/ravageurs). Dès lors, on peut s orienter vers d autres hypothèses : - le raisonnement des traitements insecticides. - l interdiction de certaines substances actives (carbofuran, benfucarbe, carbaryl, carbosulfan ). - l effet de substitution par les pyréthrinoïdes (plus efficaces à faibles doses), en particulier la cyperméthrine, téfluthrine... - le changement des pratiques en cultures spécialisées : confusion sexuelle, lutte intégrée, lutte biologique... Le contexte climatique défavorable en 2012 explique l'augmentation de la QSA des fongicides entre 2011 et A noter que la QSA en 2012 reste inférieure à son niveau de 2008, année comparable en termes de pression. Cette tendance montre qu indépendamment des contextes climatiques, il y a une baisse structurelle qui, pour une part, peut s'expliquer par un changement des pratiques, le raisonnement des traitements et l'utilisation plus systématique des outils d'aide à la décision. Pour les herbicides, la QSA a baissé régulièrement entre 2008 et 2012, à l'exception d'une légère augmentation en Cette baisse est plus délicate à expliquer. En effet, l intensité du recours aux herbicides dépend de plusieurs autres facteurs : le stock grainier du sol, les conditions de levée, le choix des stratégies de désherbage, le type de rotation Plusieurs causes peuvent donc être à l origine de cette baisse : - le changement de pratiques avec un recours aux techniques alternatives : désherbage mécanique, enherbement permanent en viticulture... - l existence d un effet de substitution. En effet, l utilisation des sulfonylurées (efficaces à faible dose) augmente globalement alors que celle des urées substituées baisse. La forte diminution de la QSA des traitements généraux (métam-sodium) s'opère particulièrement entre 2010 et Parmi les hypothèses qui peuvent expliquer cette tendance : - une anticipation des achats par rapport à l'utilisation accentuée par l'augmentation de la redevance pour pollution diffuse en une diminution des doses à l'hectare en lien avec l'évolution du matériel et l'anticipation de la réduction des doses prévue en Une baisse notable de la QSA des produits T,T+, CMR : Les molécules appartenant à la catégorie T,T+, CMR représentent environ 8% de la QSA totale. Entre 2008 et 2012, leur QSA a baissé de plus de 34%, cette diminution a commencé en 2010 et a continué de manière régulière les années suivantes. La baisse de l utilisation de certaines molécules telles que l isoproturon (utilisé en désherbage de céréales), le captane 6

7 (fongicide utilisé en arboriculture) et l interdiction d autres molécules telles que le benfuracarbe (interdit en 2009), le diuron (interdit en 2008) contribuent largement à cette évolution. Une diminution de la QSA pour l ensemble des départements : Sur l ensemble des départements, la QSA régionale a diminué entre la période et Cette baisse est conséquente en Loire Atlantique (plus de 34%), de près de 20% en Maine et Loire, de près de 9% en Mayenne, plus de 5% en Vendée et de plus de 4% en Sarthe. L importance de la baisse de la QSA en Loire Atlantique s explique essentiellement par celle du métam-sodium. En effet, le département de la Loire Atlantique représente près de 90% de la QSA du métam-sodium utilisé sur la période Ainsi, quand on exclut le métamsodium de la QSA totale : c est le département de Maine et Loire qui occupe le premier rang. L utilisation du métam-sodium en Loire Atlantique s explique par la présence de cultures maraîchères à cycles courts, en particulier la mâche, mais aussi les radis et les jeunes pousses de salades. Cette molécule pondéreuse en termes de QSA contribue très peu au NODU (cf. note de suivi ). Encadré n 5 : arrêté encadrant l utilisation métam-sodium en Loire Atlantique L arrêté préfectoral du 26 juillet 1999 fixe les dispositions relatives à l application du métam-sodium en Loire Atlantique : l obligation pour les applicateurs de se déclarer et d avoir reçu une formation spécifique, les règles de stockage du produit, les conditions d application et l obligation d information des riverains, l aménagement d ouvrages de rétention (temporaires ou permanents selon la pente) permettant le stockage des eaux de ruissellement pour les parcelles situées en amont hydraulique de zones biologiquement sensibles. Focus sur les molécules les plus quantifiées dans les eaux superficielles Le choix de ces taux de quantification moyens dans les eaux superficielles entre 2008 et 2012 molécules a été fait suite à une analyse Is oproturon Fréquence de dépassement de basée sur : 0,1µg/l Gl yphos a te - les résultats de Fréquence de quantification Chl ortol uron l analyse des eaux Mé to la chl ore superficielles de la (do nt S-Métol a chl ore) région pour la période Ni cos ul fu ro n : sélection des molécules les plus quantifiées sur cette période. - les résultats de l observatoire des achats de produits phytosanitaires : sélection des 50 premières molécules selon le classement QSA. 7

8 Les 5 molécules sélectionnées font ainsi partie des 20 substances les plus quantifiées (sur la période ). Le glyphosate, l isoproturon, le chlortoluron et le S-métolachlore font aussi partie des 20 premières substances en termes de QSA. Le nicosulfuron est classé parmi les 20 premières molécules les plus contributrices au NODU en 2008 et 2009 (cf. note de suivi ). NB : l'acétochlore répond aux critères ci-dessous mais il n'a pas été sélectionné compte-tenu de son interdiction en Le glyphosate : Le glyphosate utilisé en tant que désherbant en zones agricole et non agricole est régulièrement quantifié dans les eaux superficielles avec sa molécule de dégradation l AMPA : environ 30% pour le glyphosate et 77% pour l AMPA (moyennes de la période ). Sa QSA occupe le second rang au niveau régional. Pour cette molécule, la part des ventes EAJ est plus importante que pour les autres substances actives, elle représente environ 21% de la QSA totale (contre près de 10% pour l ensemble des substances). Entre la période et , la QSA du glyphosate a augmenté de plus de 6%. Sur la même période on note une forte diminution entre 2008 et 2009 suivie d'une augmentation en 2011 et L isoproturon : L isoproturon est un herbicide de la famille des urées substituées utilisé pour le désherbage des céréales ; il est quantifié régulièrement dans les analyses des eaux superficielles : 43% en moyenne sur la période Il se situe au quatrième rang en QSA (moyenne ). En moyenne glissante, la QSA de cette molécule a enregistré une diminution de près de 20% : cette baisse est particulièrement marquée entre 2011 et Il s agit d une tendance qui concerne tous les départements et qui peut s expliquer par le changement des pratiques, l interdiction de l utilisation sur les parcelles drainées en période 8

9 de drainage, les conditions climatiques humides en automne 2012 mais aussi par un effet de substitution par certaines molécules. Le chlortoluron : Il s agit d un herbicide qui fait partie de la famille des urées substituées utilisé dans le désherbage des céréales, quantifié régulièrement dans les analyses des eaux superficielles : environ 27% en moyenne sur la période Il est également classé parmi les 20 molécules les plus contributrices à la QSA régionale. L'évolution de la QSA sur la période est relativement stable si on tient compte des moyennes glissantes. Le S-métolachlore : Il s agit d un herbicide qui fait partie de la famille des chloroacétamides utilisé essentiellement pour le désherbage du maïs en pré et post-levée. Cette molécule est quantifiée régulièrement dans les analyses des eaux superficielles : près de 21% en moyenne sur la période La QSA du S-métolachlore a connu une baisse de prés de 5% en moyenne glissante. Le nicosulfuron : Il s agit d un herbicide qui fait partie de la famille des sulfonylurées utilisé pour le désherbage du maïs en post levée. Il est quantifié dans les analyses des eaux superficielles : environ 17% en moyenne sur la période Cette molécule peu pondéreuse participe peu à la QSA mais elle se classe parmi les 20 premières molécules contribuant au NODU (cf. note de suivi ). Le schéma ci-joint n est donc pas présenté à la même échelle que les autres. En moyenne glissante, la QSA du nicosulfuron a augmenté de plus de 31%. En conclusion, rien ne permet d affirmer aujourd hui qu on pourra observer une évolution de la qualité des eaux superficielles vis-à-vis de leurs teneurs en résidus de pesticides. L espoir d une amélioration se concentre sur la mise en place de plans d action à l échelle des bassins versants grâce à la valorisation concertée entre les acteurs locaux des données de l OAPP et de la qualité des eaux superficielles. 9

10 II- le plan Ecophyto en Pays de la Loire : des actions pour accompagner le changement des pratiques Le suivi patrimonial de la qualité des eaux superficielles au regard de leur pollution par les pesticides est assuré par un réseau de prélèvements et d analyses constitué de 38 stations qui couvrent 27 cours d eau. Une fiche qualité des eaux superficielles est éditée chaque année. En attendant la mise en place de l'observatoire national à l'échelle du code postal de l'utilisateur final, il est prévu de continuer, au niveau régional, la collecte des données des registres en tenant compte du code postal de l'utilisateur final. Pour évaluer la pression des substances actives par parcelle et par territoire, l indice de fréquence de traitement (IFT) est également suivi à travers des enquêtes sur les pratiques culturales effectuées par la DRAAF/SRISE. Cet indicateur est également suivi dans le cadre du réseau DEPHY Fermes pour évaluer sa progression pour différents systèmes de culture. Type d enquête et cultures enquêtées Date de réalisation Phyto-viti (campagne 2010). Mai 2011 Pratiques culturales grandes cultures : PKGC (campagne ). Terminée en mars 2012 Phyto-fruits (campagne pour la pomme et pour les autres fruits) Pratiques culturales légumes (campagne 2013) Pratiques culturales viticulture (campagne 2013) Phyto-grandes cultures (campagne ) Pratiques culturales fruits Phyto-légumes Phyto-viti Date de mise à disposition des premiers résultats Au niveau national : 2 publications nationales en octobre Au niveau régional : mai 2013 (1 x 6 p). Au niveau national : plusieurs publications, de mi 2013 à mi 2014, sur le site Agreste dont 3 dossiers, 1 primeur de 4 pages et des données téléchargeables au format xls. Au niveau régional : publication, de janvier à mai 2014, de 11 fiches culturales à partir des enquêtes 2001, 2006 et 2011 (2 pages pour chacune des cultures enquêtées dans la région) Avril-mai 2013 Début 2015 Février-mars 2014 Avril à juin 2014 Début 2015 Fin 2015 Fin 2015 Fin 2016 Dates non arrêtées (2016 ou 2017?) NB. Les enquêtes «pratiques culturales PK» portent sur l ensemble de l itinéraire technique appliqué à la culture (de la gestion des résidus du précédent à la récolte de la culture enquêtée) alors que les enquêtes «phyto-» ne s intéressent qu au volet phytosanitaire (et aux éléments de contexte jugés nécessaires). S agissant de la production et de la diffusion des références agricoles, la région Pays de la Loire bénéficie d'un important réseau DEPHY : 24 groupes représentant 230 fermes. Il s'agit d'un dispositif diversifié qui couvre les principales filières dans la région : grandes cultures, polyculture-élevage, viticulture, arboriculture et cultures légumières. Des outils de communication ont été mis en place pour coordonner et animer les réseaux de fermes : l Echo phyto ligérien n 1, 2 et 3, la valorisation des premières résultats, des fiches de témoignages, la mise en ligne de documents, la réalisation de panneaux DEPHY Les actions de communication locale des groupes DEPHY se sont poursuivies avec un effort constant : 39 actions en 2013 réunissant environ participants. L objectif est de permettre et d accélérer le transfert des références acquises au plus grand nombre. La dynamique de formation au Certiphyto s'est bien maintenue pour les 8 premiers mois de 2014 avec certificats délivrés contre pour la totalité de l'année Cette progression est largement due à la montée en puissance du dispositif mise en place en 2013 dans le secteur des collectivités territoriales qui est, pour l'année 2014, le deuxième pour le nombre de CIPP délivrés, après celui des exploitants agricoles. Après une forte activité en 2013, le secteur de la vente / distribution marque le pas. Le secteur agricole est a peu près 10

11 sur le même volume d'activité qu'en 2013 avec une légère progression qui est attendue d'ici la fin de l'année. Notons que 2 journées régionales d'information et d'échanges, totalisant environ 30 participants pour chacune, ont été organisées en décembre 2013 et mars 2014 par la DRAAF à destination des organismes de formation, avec l'appui des partenaires Ecophyto (Chambres d'agriculture, VIVEA, FREDON, MSA). La loi d'avenir agricole fixe la date limite pour l'obtention du certiphyto au plus tard le 26 novembre Ce report concerne les publics non soumis à agrément. Les espaces agricoles cultivés ainsi que les ZNA végétalisées des Pays de la Loire sont pratiquement tous «couverts» par les sept filières de la surveillance biologique du territoire (SBT). Le réseau compte plus de 400 observateurs pour 1250 parcelles suivies et 170 bulletins de santé du végétal (BSV) publiés, chiffres relativement stables, révélateurs de la maturité du dispositif dans notre région. La participation des agriculteurs est en progression, surtout en ce qui concerne le piégeage. En 2014, le réseau des 33 parcelles «biodiversité/effets non intentionnels» est complètement opérationnel. Une plaquette régionale est prévue pour présenter ce dispositif et les premiers enseignements. Adoptée par cinq bassins versants depuis 2012, la charte jardinerie bretonne intitulée «Jardiner au naturel, ça coule de source!» compte 92 magasins signataires dont respectivement 24 sur le Layon Aubance, 15 sur l Erdre et 12 sur l Huisne, 11 sur le Littoral nord CAP Atlantique et 30 sur l Oudon. Le nombre de signataires d une charte de réduction d utilisation des produits phytosanitaire type Crepepp est de 93 collectivités territoriales et on dénombre plus de 581 plans de désherbage réalisés. De nombreuses actions de sensibilisation sont organisées (journées techniques, interventions auprès des collectivités et jardiniers amateurs...) Parallèlement, de nombreuses actions de communication ont été mises en œuvre en zones agricoles : journées techniques, articles de presse, participation aux stands En outre, des supports et des outils sont conçus pour assurer une meilleure diffusion des informations auprès des acteurs et des partenaires. En résumé Entre 2008 et 2012, la Quantité de Substances Actives utilisée en Pays de la Loire a connu une baisse de près de 28%. En moyenne glissante, cette baisse est d environ 22% (près de 13% hors métam-sodium et soufre) ce qui montre que cette tendance s inscrit dans une évolution durable indépendamment des éléments conjoncturels. La prise de conscience de l intérêt de réduire l utilisation des produits phytosanitaires, le changement des pratiques, l évolution dans le type de substances utilisées (substitution), l'utilisation de produits efficaces à faible dose expliquent cette tendance à la baisse. Néanmoins, cette dynamique doit être confortée afin de permettre une évolution durable et généralisée des pratiques. Il est donc important de poursuivre les efforts et mobiliser tous les acteurs régionaux en zones agricoles et non agricoles pour consolider cette tendance. 11

12 Lexique : AELB : Agence de l Eau Loire Bretagne. AMM : Autorisation de Mise sur le Marché. BNVD : Base Nationale de Ventes-Distributeurs. CRA : Chambre Régionale d Agriculture. CREPEPP : Conférence Régionale Ecophyto en Pluri-partenariats. CROS : Comité Régional d Orientation et de Suivi. DRAAF : Direction Régionale de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt. DREAL : Direction Régionale de l Environnement, de l Aménagement et du Logement. EAJ : Emploi Autorisé dans les Jardins. FREDON : Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles. IFT : Indice de Fréquence de Traitement. MAAF : Ministère de l Agriculture, de l Agroalimentaire et de la Forêt. NODU : Nombre de Doses Unités. OAPP : Observatoire régional des Achats de Produits Phytosanitaires. QSA : Quantité de Substances Actives. RPD : Redevance Pour pollution Diffuse. SA : Substance Active. SAU : Surface Agricole Utile. SRAL : Service Régional de l Alimentation. SRISE : Service Régional d Information Statistique et Économique. Liens utiles : Sur le plan Ecophyto national : Sur le plan Ecophyto en région : Sur la statistique agricole : Sur le suivi de la qualité des eaux superficielles : Pour les références DEPHY : Pour l abonnement aux bulletins de surveillance du végétal et les actions de communication en zone agricole : Pour les jardiniers amateurs : ********** Contact : Direction Régionale de l Alimentation, de l Agriculture et de la Forêt des Pays de la Loire Service Régional de l Alimentation-10 Rue le Nôtre CS Angers Cedex 01 Tél. : ********** Sources de données : MAAF : pour la conjoncture nationale et les tendances d utilisation des produits phytosanitaires. DRAAF-SRAL Pays de la Loire et les pilotes des différentes actions : pour le plan Ecophyto en région. DRAAF-SRAL et CRA Pays de la Loire : pour la pression parasitaire et le contexte climatique. DRAAF-SRISE Pays de la Loire : pour le contexte économique et l évolution de l assolement. DREAL et FREDON Pays de la Loire pour l évolution des substances actives dans les eaux superficielles. DRAAF-SRAL, DREAL et AELB pour les données de la base de données OAPP. Météo France : pour les données climatiques. Ce document est disponible sur le site de la DRAAF Pays de la Loire : Rédaction : DRAAF-SRAL Pays de la Loire avec la contribution des partenaires régionaux associés à la démarche Ecophyto. Octobre

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