L adoption du e-learning selon la grounded theory, facteur de cohérence des pratiques de formation dans les entreprises

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L adoption du e-learning selon la grounded theory, facteur de cohérence des pratiques de formation dans les entreprises"

Transcription

1 Résumé L objectif de cette communication est de présenter les premiers résultats d une recherche. Le choix de la méthodologie résulte des particularités du contexte. La démarche inductive préconisée par la grounded theory fait apparaître le rôle prépondérant des motifs d adoption du e-learning dans l examen des retours d expérience. Le contexte de la décision d adoption est largement dépendant de l existence d une cohérence entre l environnement technologique, la qualité du système d information et les pratiques de formation utilisées par les. L avantage que peut revêtir la solution e-learning est autant lié à ces paramètres qu aux volontés managériales des dirigeants des. Mots clefs : e-learning, systèmes d information, pratiques de formation, cohérence, Grounded Theory. Abstract The aim of this press release is to present the first results of a piece of research. The choice of methodology results from the specificities of the context. The inductive approach advocated by the grounded theory highlights the preponderant role of adoption of e-learning methods in the examination of experience gained. The context of the adoption decision is largely dependent on the existence of coherence between the technological environment, the quality of the information system and the training practises used by the companies. The advantage that e-learning can bring is as much linked to these factors as to the managerial desires of the heads of companies. L adoption du e-learning selon la grounded theory, facteur de cohérence des pratiques de formation dans les Doctorante Laboratoire du CREPA Politique Générale Organisation GRH E-management Université Paris-Dauphine, Place du Maréchal De Lattre de Tassigny Paris cedex 16 corinne.baujard@univ-evry.fr Key-words: e-learning, information systems, training practices, coherence, grounded theory.

2 Introduction. La formation occupe aujourd hui une place importante dans les changements technologiques de l entreprise. Toute nouvelle application informatique insérée dans un système d information ambitieux nécessite l apprentissage de nouvelles fonctionnalités [Autissier, D., Moutot, J. M., 2003] 1. Les débats sur les effets organisationnels des technologies de l information et de la communication sont omniprésents [Reix, R., 1990] 2. «Tous les secteurs, tous les métiers toutes les fonctions de l entreprise ont été bouleversés par Internet ; la formation ne peut donc faire l économie d une appropriation de ces changements qui portent sur les ressources internes de l organisation dans son rapport au savoir et à l information» [Kalika, M., 2000] 3. La formation s avère également un levier d autres projets de changement managériaux, tels que la gestion des compétences ou le management des savoirs. Dès lors que chaque départ d un salarié d une entreprise peut potentiellement mettre en cause la pérennité de certaines compétences, il n est pas surprenant que la formation joue un rôle central dans la stratégie des. Après le temps des espoirs démesurés, puis celui des promesses non tenues qui faisaient douter de l avenir du e-learning, ce mode d apprentissage arrive à l âge de la maturité. Confrontées à des besoins accrus de formation, les multiplient les expérimentations. Elles ont longtemps imaginé que leurs salariés allaient se former seuls face à leur ordinateur professionnel, n hésitant pas parfois à miser sur le tout technologique à partir de plateformes surdimensionnées. En effet, la croyance dans l universalité des outils e-learning donne souvent une «représentation formalisée de la formation», sans chercher à associer la pratique managériale. Les sont tentées de se conformer aux pratiques des autres organisations et estiment que la connaissance médiatisée par les nouvelles technologies est désormais un véritable avantage concurrentiel. Les entretiens menés dans le cadre de cette recherche permettent de constater que les ont souvent une approche contrastée du e-learning qui ne répond pas à une politique managériale précise. Les responsables reconnaissent généralement être 1 Autissier, D., Moutot, J. M., [2003], Pratiques et conduite du changement, du discours à l action, Paris, Dunod, pp Reix, R., [1990], «L impact organisationnel des nouvelles technologies de l information» Revue Française de Gestion, n 77, pp Kalika, M., [2000], «L émergence du e-management, Internet, remise en question des paradigmes en Sciences de Gestion», Institut Finance Dauphine. Cahier de recherche Crépa, n 57. encore dans une phase de déploiement de ce mode d apprentissage car la formation a souvent été l un des derniers secteurs de l organisation à être informatisé. Pourtant, de plus en plus reliés au e- management, les nouveaux modèles de gestion cherchent à inscrire la formation «dans des pratiques, des procédures ou des logiques d actions» [Isaac, H., 2002] 4. Le contexte organisationnel devient d autant plus structurant qu il déplace le lieu et le temps de la formation vers l expertise la plus opératoire [Bellier, S., 2002] 5. La volonté managériale de doter l entreprise d un modèle d évaluation du e-learning, comme pratique de formation, est manifeste dans tous les entretiens. Mais, pour le moment, les techniques utilisées font l objet de nombreuses critiques, d insuffisances caractérisées et de retours d expériences peu convaincants. Il leur est reproché de ne pas suffisamment prendre en compte la diversité des contextes qui président aux pratiques de travail. Il faut pourtant constater que si la réflexion sur les systèmes d information a permis de s attacher aux incitations qui poussent à recourir à une nouvelle technique de gestion dans le cadre d un processus d adoption [Pettigrew, A., 1987] 6, d insister sur les usages attendus de son intégration à l organisation [Moisdon, J.C., 1997] 7 ou sur les contraintes exercées par l environnement, la décision d adopter un outil n a pratiquement jamais été envisagée en terme de cohérence des pratiques de formation. L expression e-learning fait référence à l apprentissage à distance grâce au développement des réseaux et d Internet. Elle désigne une réalité qui s appuie sur des processus d apprentissage individuels et asynchrones qui permettent à un ou plusieurs salariés de se former à partir de leur ordinateur ou dans un centre de ressources à proximité du lieu de travail [Jacqmot, A. ; Milgrom, E., 1999] 8. Dans ce cadre, les ressources de l entreprise qui utilisent les savoirs à acquérir par les salariés doivent s intégrer à la formation, devenir 4 Isaac, H. [2002], «Le défi du management à l ère numérique», les défis du management, 15 réflexions pour l action managériales dans un environnement turbulent, Paris, Editions Liaisons, pp Bellier S., [2001], Le e-learning. Paris, Editions Liaisons, 6 p. 17. Pettigrew, A., [1987], «Context and Action in the Transformation of Firm, Journal of Management Studies, vol. 24, n 6, pp Moisdon, J. C., [1997], Du mode d existence des outils de gestion, Séli Arslan, p Jacqmot, A., Milgrom, E., [1999], «Formation par le Web : la technologie de l Internet à la rencontre des besoins de formation en entreprise», Gestion 2000, vol. 16, n 5, pp Les supports multimédias utilisés peuvent combiner du texte, des graphismes, du son, de l image, de l animation et même de la vidéo. 2

3 facilement disponibles pour faire face à tout événement professionnel rencontré. Pour prendre la mesure de ces phénomènes, notre recherche repose sur une démarche en plusieurs étapes. La méthodologie inductive préconisée par la grounded theory [Glaser B. G., ; Strauss, A., 1967] 9 préside à l appréhension des pratiques de formation [1], le terrain est constitué par un large échantillon d organisations, des entretiens analysés puis sont codés afin de faire émerger des catégories explicatives [2]. Les résultats de cette phase exploratoire sont finalement présentés [3] et discutés [4]. 1. La méthodologie. La théorie enracinée donne un rôle prépondérant aux situations de terrain [Macintosh M.B., 1994] 10. Cette méthodologie inductive s adapte particulièrement bien aux particularités du terrain de nos pour comprendre les raisons d adoption du e-learning et les changements induits par les pratiques de formation. Les retours d expérience constituent la première phase de l étude exploratoire de vingt-huit. La retranscription des entretiens a nécessité de structurer en permanence les données car «pour accéder aux contextes, il faut [ ] acquérir, avec le temps et dans l interaction, une familiarité suffisante avec le terrain» [Eisenhardt, K. M., 1989] 11. Les premiers dialogues informels menés avec les responsables de formation ont révélé que le processus d adoption était rarement une démarche de projet précise, bien que les conséquences sociales soient pourtant nombreuses. Le contexte d adoption apparaît toujours comme le facteur explicatif déterminant. Aussi faut-il identifier les motifs ou les incitations qui ont justifié la décision d adoption et préciser les changements mobilisés lors de l intégration de la nouvelle technologie dans le dispositif de formation. Cette approche met au premier plan la cohérence des pratiques de formation, insiste sur le contexte organisationnel qui dépend de la perception qu en ont les acteurs. Le responsable de formation doit absolument tenir compte de la part de contrainte ou de liberté dont il dispose pour prendre la décision d adoption du e-learning. 9 Glaser B. G., Strauss A. L., [1967], The Discovery of Grounded Theory: Strategies of Qualitative Research, New York, Aldine de Gruyter. 10 Macintosh M. B., [1994], Management accounting and control systems. An organizational and behavioural approach, John Wiley and Sons. 11 Eisenhardt, K. M., [1989], «Building theories form Case Study Research», Academy of Management Review, vol. 14, n 4, pp L échantillon retenu et la conduite des entretiens. L échantillon, composé de vingt-huit, a été constitué selon «l effet boule de neige» qui permet d identifier les cas significatifs grâce à des personnes qui connaissent d autres personnes qui connaissent des expériences de déploiement du e-learning [Lincoln, Y. S., Guba, E.G., 1985] 12. La sélection des premières donne déjà un certain recul et fait émerger les premières unités d analyse. Les entretiens permettent des comparaisons sur le terrain, puis d étendre l analyse aux catégories et d en venir aux propositions explicatives. Ainsi, tout d abord, la première collecte de données est «à la fois une observation une reconstitution des faits dans la plus grande fidélité» [Baumard, P., 1994] 13. Elle dégage des cas similaires qui répondent aux premières variables émergentes. Puis, de façon à répondre à la logique de la fiabilité des résultats, l étude est élargie aux cas extrêmes afin d accroître la validité des conclusions [Glaser, B. G., Strauss, A. L., 1967]. La méthode retenue pour les entretiens a permis de recueillir les données dans le cadre d une interprétation large. Dans un premier temps, une seule et unique question était formulée de la façon suivante : «Pouvez-vous me décrire les motifs qui vous ont convaincus [poussés] d adopter [d intégrer] le e-learning dans le dispositif de formation?». Une fois la réponse obtenue, nous improvisions les questions suivantes en réagissant aux propos du responsable de formation ; l objectif étant de l aider à mettre en forme sa pensée. La question ouverte de départ facilite la démarche exploratoire et permet de limiter «l effet de halo», qui correspond à la tendance du responsable d aller dans le sens des attentes du chercheur. Le champ de la réponse est libre et peut largement déborder la question initiale. Ces entretiens terminés, nous étions face à une grande quantité de données pour accéder aux discours et au vécu des acteurs dans l entreprise. A ce stade, l utilisation des concepts issue des données est essentielle ; elle assure une compréhension de toute situation dans une perspective interprétative et sociale. Il faut donc recourir à une analyse de contenu [Glaser, D. G., Strauss, A. L., 1967]. Elle débute par la division du discours en unité d analyse consistant à créer un travail de catégorisation pour définir un univers de référence. Chaque catégorie est repérée dans les réponses des responsables interrogés. 12 Lincoln Y. S., Guba, E. G., [1985], Naturalistic Inquiry, Beverly Hills, CA, Sage. 13 Baumard, P. [1994], Organisations déconcertées: les transformations de la connaissance dans la gestion de situations ambiguës. Thèse en Sciences de gestion. 3

4 Progressivement, il est possible de passer de la description aux unités d analyse. L interprétation permet la construction explicative [Wacheux, F. 1996] 14. Ensuite, les entretiens sont codés en tenant compte des unités d analyse qui sont des «pierres angulaires» [Corbin, J., Strauss, A., L., 1998]. Le codage ouvert se rapproche le plus possible des notes prises lors des entretiens, reportées mot à mot, générant la retranscription d environ 2 à 10 pages. Ce codage, appelé «méthode comparative constante d analyse» [Glaser, B. G., Strauss, A. L., 1967] 15, exprime le besoin de vérification des unités d analyse. Le codage axial transforme les codes en catégories, alors que le codage sélectif aboutit au modèle théorique. Notre liste de départ des codes a été constituée à partir des unités d analyse. Ces codes ont été rassemblés en catégories selon la méthode de Strauss et Corbin [1998] 16, et regroupés dans un code book. Un tableau de codage a été élaboré avec les noms des et la référence à 80 codes clés. Il permet de repérer les réponses de chaque entreprise et d opérer des comparaisons entre les en matière d adoption du e-learning. Les entretiens ont été intégrés au fur et à mesure dans le tableau, et peu à peu, les expériences des sont devenues évidentes, tandis que nous poursuivions les autres entretiens. 3. Les résultats de l étude. Les connaissances diffusées par les technologies de l information provenant de l environnement et des relations interpersonnelles jouent un rôle clé dans le processus d adoption [Bakos, J. Y., Treacy, M. E., 1986] 17. Les représentations du contexte organisationnel sont influencées par le système d information et la perception de l outil par les responsables de formation. On peut distinguer deux schémas d adoption du e-learning : une adoption fortement contrainte lorsque la décision est soumise à la pression technologique, à la perception par les acteurs des avantages prêtés au e-learning ; une adoption forcément plus libre, plus intentionnelle, lorsque la 14 Wacheux, F., [1996], Méthodes qualitatives et recherche en Gestion, Paris, Economica, p Glaser, B. G., Strauss, A., [1967], The Discovery of Grounded Theory: Strategies for Qualitative Research. Chicago: Aldine, pp Strauss, A.L., Corbin, J., [1998], Basics of Qualitative Research: Grounded Theory Procedures and Techniques. London: Sage. 17 Bakos, J. Y., Treacy, M. E., [1986], Information Technology and Corporate Strategy: A Research Perspective, MIS Quarterly, vol. 10, n 2, pp décision est sensible au mimétisme, à la mode, ou intégrée dans un projet managérial. Le partage entre ces deux hypothèses de recours au e-learning est donc lié à des incitations qui correspondent à la vision du système d information. Lorsque le responsable de la formation redoute la détérioration de l image de son service par l absence de déploiement du e-learning, il assigne une ambition démesurée au système d information. Dans tous les cas, l entreprise adapte son comportement à l environnement et ajuste les processus de gestion aux habitudes de travail. L environnement technologique influence largement les investissements dont on espère un retour en terme de performance ; avec la pression des concurrents il est toujours un accélérateur de la décision d adoption. Les motifs d adoption ne semblent pas différer sensiblement selon les secteurs d activités, mais plutôt selon les spécificités culturelles des processus d apprentissage. Le e-learning combine à la fois processus d apprentissage et résultat obtenu de transmission des connaissances. Le processus d apprentissage vise à modifier la gestion des pratiques de formation mais ouvre la voie à l apprentissage organisationnel. Des modifications rapides demandent une grande capacité d action se traduisant par des capacités cognitives [Argyris, C., Schön D. A., 1978] 18. La préoccupation de l environnement est plus présente dans les activités de services, notamment bancaires où l apprentissage est devenu un élément important du changement des organisations. L investissement dans une plateforme e-learning dans le secteur industriel intervient aussi souvent sous la pression de la concurrence, mais sans beaucoup de préoccupations de sa compatibilité avec le système d information, généralement déjà très développé. L attente d usages précis du e-learning a des conséquences sur la formation qui doivent être relativisées en fonction du contexte. L approche contingente privilégie l adaptation de l organisation aux contraintes technologiques et explique le recours aux outils de gestion par des principes de gestion de la formation. L organisation doit se doter de nouvelles modalités d apprentissage au sein des équipes de travail. Le e-learning apparaît comme une solution rapide pour former des milliers de personnes réparties géographiquement dans de nombreux pays dès lors que les clients ont des attentes en terme de qualité des services. Les salariés peuvent rester sur leur lieu de travail ou encore se former librement en fin de journée. L avantage tiré de la flexibilité de ce mode de formation l emporte sur le coût qui est dans ce cas secondaire. En principe, la contrainte technologique incite le comportement d imitation 18 Argyris, C., Schön, D. A., [1978], Organizational Learning: a theory of action perspective, Addison Weslay. 4

5 dans les procédures d adaptation des structures. Les adoptant le e-learning pour imiter les concurrents apparaissent pourtant moins bien préparées aux conséquences de son adoption et de son déploiement. Au reste, le mécanisme d adaptation a été critiqué par l approche écologique qui pense que l environnement sélectionne la meilleure forme organisationnelle sans que l effort d adaptation puisse y changer quelque chose. Les interactionnistes ont également pris en considération les situations où les acteurs se représentent les éléments externes, créant ainsi du sens à leur environnement [Weick, K. E., 2003] 19. On peut donc se demander si la manière dont les utilisateurs perçoivent le e-learning a des influences sur la décision de l adopter, sur la volonté de s appuyer sur sa compatibilité avec le système d information, sa facilité d utilisation voire la rapidité des résultats de formation. Au demeurant, la décision d adoption du e-learning résulte rarement pour une organisation d une démarche de projet. Les des secteurs bancaires et des assurances qui déclarent adopter largement la nouvelle technologie sous la pression des concurrents, essaient parfois de la présenter comme une démarche de projet, mais uniquement dans un but de communication interne. Au contraire, les qui adoptent le e- learning en raison de comportements d imitation, et reconnaissent subir une faible pression de leur environnement, déploient souvent la nouvelle technologie selon une démarche de projet. Mais, si le contexte organisationnel détermine largement le caractère stratégique des pratiques de formation, le désir d anticiper sur l action de autres résulte souvent de relations étroites avec les consultants. En e-learning, les connaissances sont faibles, puisque au moment de la décision, l incertitude est très élevée du fait du degré de nouveauté de l outil ; ce qui rend l information d autant plus importante. Aussi, le processus d adoption est déterminant lorsque des contraintes fortes pèsent sur les représentations de ce que serait la nouvelle technologie : une pratique sociale, un outil de communication ou un outil de formation et d apprentissage. Les responsables de formation sont soumis à un nombre important d informations. Pour réduire la complexité de la situation, la décision d adoption est souvent associée à des contraintes directes exercées par l environnement et par le contexte organisationnel, mais aussi aux représentations des avantages espérés dans les pratiques de travail. En effet, les comportements des acteurs dépendent de croyances positives et de 19 Weick, K. E., [2003] ; «Préface», Vidaillet, B., [coord.,], Le sens de l action, Paris, Vuibert, pp croyances normatives [Boudon, R. Bouricaud, F., 2002] 20. Les croyances positives sont, en principe, contrôlables par confrontation avec la réalité alors que les croyances normatives incluent un jugement, une préférence, et sont difficilement démontrables. Ainsi, les perceptions des fonctionnalités de l outil sont avant tout des indicateurs de premier plan du contexte d adoption. L appui explicite de la direction générale de l entreprise favorise la mise en place du e-learning et contribue à une meilleure compréhension de son déploiement. La direction accepte parfois de tester cette nouvelle modalité de formation avant de se décider. En ce cas, l adoption est peu contrainte car l entreprise est dotée d un niveau élevé d informatisation. A contrario, ce sont les qui ont adopté le e-learning par contrainte qui impliquent moins leur direction générale et la hiérarchie de l organisation. La mise en place de l outil e-learning dans les pratiques de travail permet de recenser une grande diversité d utilisation selon les configurations de travail et l expérience des acteurs [Orlikowski, W., 1992] 21. L histoire de l organisation permet de mieux comprendre la nature du lien entre le changement et ses choix stratégiques [Mintzberg, H., 1990] 22. Au départ, une banque peut être attirée par le e-learning pour réaliser des économies de déplacement et d hébergement, pour faire baisser ses coûts de formation, puis, prendre conscience de la diversité des services procurés et dépasser les inhibitions liées au présentiel pour proposer des parcours diplômants aux salariés peu à l aise avec l apprentissage. Les organisations sont aussi un lieu de production de liens sociaux. L entreprise gère les ressources humaines selon son système social en référence au «management raisonnable» de Mintzberg, [Chanlat, J. F., 2000] 23. Les pratiques de gestion ne sont pas transposables d un lieu à un autre puisqu on retrouve des singularités, aussi est-il nécessaire de considérer les finalités principales du management. La volonté d inscrire le e-learning dans une culture de e-management intégrant l ensemble des outils technologiques est plus développée dans les industrielles que dans les services, même si la formation y est largement standardisée. Si la 20 Boudon, R., Bourricaud, F., [2002], Dictionnaire critique de la sociologie, Paris, PUF, p Orlikowski, W., [1992], «Learning from Notes. Organizational Issues in Groupware Implementation, Proceedings of the Conference on CSCW 1992, Toronto, ACM, Press, pp Mintzberg, H., [1990], «Strategy Formation Schools of Thought» in J. W. Fredrickson, Perspectives on Strategic Management, New York, Haper Business, pp Chanlat, J.F., sous la dir., [2000], L individu dans l organisation, Québec, PU Laval, Eska, pp

6 dispersion géographique valorise la possibilité de réaliser des économies substantielles de frais de déplacement, il y a souvent aussi une nécessité de diffuser une formation au sein du groupe qui transforme l outil en processus d information sur le lieu de travail. Le système d information des grandes organisations, dont le site intranet, constitue une porte d entrée pour le e-learning. Une logique de prolongement de la configuration du système d information a un effet non négligeable dans le processus d adoption du e-learning. La relation entre le système d information et les motivations d adoption montre que la perception des pratiques informatiques joue seulement un rôle important dans les qui avouent ne pas subir l impact de leur environnement. Les autres sont très préoccupées de la cohérence sociale du projet de déploiement car leur système d information est plus développé. Elles voient dans le e-learning un facteur de réduction des coûts de formation. Ces soumises aux pressions de l environnement et de la technologie communiquent de manière souvent excessive sur le projet e-learning dans le but inavoué de convaincre les salariés des exigences qu elles subissent. A l inverse, les qui ont adopté le e-learning pour des raisons liées à leur développement technologique, insèrent mieux le projet dans une logique de prolongement technologique. Il apparaît donc une relation étroite entre le niveau de développement du système d information de l entreprise et les pratiques de gestion largement ouvertes aux fonctionnalités des échanges d informations comme le mail, le recueil de données informatisées et la recherche d informations. La technologie n est jamais pas neutre par rapport à l organisation [Reix, R., 1995] 24. La diversité des conceptions de la formation pour accéder aux compétences influence les déclarations des responsables sur le e-learning. Des raisons techniques expliquent souvent leurs hésitations. Le choix d une plateforme implique des décisions lourdes de conséquences et des problèmes de compatibilité avec le système d information. Quelques industrielles ont même été obligées de changer leur système d information pour intégrer une plateforme e-learning. L importance de cet investissement «requiert une décision centralisée qui se heurte aux habitudes décentralisées du groupe» [Kalika, M., 2002]. En effet, de nombreuses questions importantes apparaissent lors des choix d équipements : la comptabilité entre le réseau interne et la plateforme, le choix des sites 24 Reix, R., [1995] «Savoir tacite et savoir formalisé dans l entreprise», Revue Française de Gestion, n 105, pp périphériques, la compatibilité des équipements, l ergonomie du matériel informatique ou la configuration du centre de ressources. La prise en compte des clients par l organisation a souvent obligé les à intégrer la notion d adaptation permanente comme un principe d organisation. La pression de la clientèle, particulièrement forte dans les secteurs automobiles, des services et des transports, aboutit souvent à l adoption de pratiques homogènes. Ce «processus d homogénéisation» rapproche les organisations qui tendent à devenir semblables dans leurs caractéristiques organisationnelles, se rapprochent des mêmes standards [DiMaggio, P. J., Powell, W. W., 1991] 25. Si la technologie est porteuse d un modèle qui structure l ensemble des pratiques de formation, seules «les technologies d usage» [Argyris, C., Schön, D., 1978] 26 déployées dans l entreprise peuvent aider à comprendre les «arrangements institutionnels» des choix sociaux. Enfin, la formation n est plus du domaine exclusif du service formation. La direction générale, en partenariat avec d autres directions, se mobilise souvent sur un projet e- learning. Les rôles sont redistribués et le pouvoir traditionnel du service formation est remis en cause dans la relation qu il établit avec les autres structures. Dans une entreprise industrielle, où la formation est généralement impulsée par la direction financière et comptable en partenariat avec la direction et le service formation, le rôle de la direction, comme réservoir de connaissances, influence davantage l adoption que les contraintes exercées par l environnement, surtout lorsque l outil de formation constitue une vision partagée de l environnement de travail. 4. Discussion. Les stratégies de formation donnent lieu à de multiples configurations où les acteurs sont en relation directe avec le contexte organisationnel. La perspective contingente permet d insister largement sur le poids de l environnement et les contraintes de l activité de formation. Il existe, d une part, des contraintes par l environnement concurrentiel et technologique à adopter le e-learning. Elles sont très informatisées et s inscrivent dans une 25 DiMaggio, P. J., Powell, W. W., [1991], The New Institutionalism in Organizational Analysis, Chicago: University of Chicago Press. 26 Argyris, C., Schön, D. A., [2002], Apprentissage organisationnel, théorie, méthode, pratique. Bruxelles, DeBoeck Université, 1 e ed. française, p. 47. [1996] Organizational Learning II: Theory, Method, and Practice, Addison-Weslay Publishing Company. 6

7 recherche de rationalisation de leur système d information. Elles sont largement soumises à des règles externes liées au contexte organisationnel et à la pression économique. Le responsable de formation procède en permanence à des ajustements partiels entre divers enjeux plus ou moins représentés par certaines catégories d acteurs internes ou externes. Beaucoup de ces subissent tellement de contraintes externes qu elles optent pour une formation en lien direct avec le marché, élaborent des plans de formations en concertation avec les clients. Ce «déterminisme environnemental» s accentue encore dans les pratiques de formation ; le retour sur investissement des plateformes est considéré comme vital pour la compétitivité. Mais il y a aussi, d autre part, des beaucoup plus ouvertes à l innovation, et à l adoption du e-learning. Elles sont souvent moins informatisées et bénéficient des appuis de la direction générale. Leurs choix de gestion cherchent à optimiser les ressources et à minimiser les risques de conflits lors du déploiement du e- learning. En général, elles subissent peu le poids de l environnement ; les responsables de formation sont guidés par la réussite de la formation dont dépendent les relations qu ils savent établir dans l organisation. Le service formation joue le rôle d expert des compétences et sert de médiateur dans la poursuite des objectifs économiques. La prise en compte du contexte d implantation de l e-learning montre la complexité de la décision d adoption, qui est toujours très structurante des pratiques de formation. La décision s intègre dans une pratique sociale d un processus collectif. Les contraintes proviennent de l environnement, de la technologie, des partenaires et de la culture d entreprise. Aussi les approches en terme de stratégie d adoption parviennent difficilement à évaluer de manière stable la contribution du e-learning au fonctionnement des pratiques de travail. Au cours des entretiens menés, les responsables de formation portent souvent des jugements différents, parfois contradictoires, sur l intérêt de l outil de gestion. Cette variabilité des expériences et des évaluations correspond à la superposition croissante de conceptions de la formation, bien que la configuration du système d information soit toujours un prolongement et un complément du processus d adoption du e-learning. présentielles, qui s opposent, sans se compléter, avec une formation e-learning. Certes, la formation présentielle et la formation en ligne qui se réfèrent à deux univers distincts de l expérience des acteurs, et peuvent potentiellement proposer une «conception interactive de deux univers» [Koenig G., 1993] 27. Néanmoins, aujourd hui encore, l introduction d un outil dans les pratiques de formation aboutit plutôt au maintien d anciennes formes de solidarité à côté des nouvelles, qu à leur substitution. La nature sociale de la technologie est peu exploitée, bien que toutes les technologies soient construites par les acteurs, car elles sont des «artefacts matériels et flexibles du point de vue des interprétations» [Orlikowski, W., 1992] 28. Ainsi, si la révolution promise par le e- learning est encore largement virtuelle, les qui tirent le plus de bénéfices de l outil ne sont pas forcément les plus cohérentes : une attente forte de la part des acteurs peut aboutir à une relative adhésion à l outil, mais, inversement, une attente plus réfléchie peut entraîner un fort engagement. En tout cas, les variables explicatives de l adoption du e-learning ne sont jamais sans conséquences sur l organisation de la formation. Les responsables de formation sont partagées entre la rationalisation des activités de formation, l autonomie et la responsabilité dans les pratiques de travail. Cette hésitation se retrouve autant dans la stratégie adoptée face à l usage de l outil que dans les conséquences organisationnelles liées à la variété de ses utilisations. Le e-learning renvoie souvent aux expériences des formations 27 Koenig, G., [1993] «Production de la connaissance et Constitution des pratiques organisationnelles», Revue de Gestion des Ressources humaines n 9, pp Orlikowski, W., [1992], The Duality of Technology: Rethinking the concept of technology in organizations, Organization Science, vol. 3, n 3, pp , p

8 5. Références. Allouche, J., coord. [2003], Encyclopédie des ressources humaines, Paris, Vuibert. Alter, N., [2003], L innovation ordinaire, Paris, PUF. Argyris, C., Schön, D.A., [1978], Organizational Learning: a theory of action perspective, Addison Weslay. Bocij, P. Greasley, D. Hickie S., [2003] Business information systems. Technology development and management for the e- business, Prentice Hall, 2e ed. Boudon, R., Bourricaud, F., [2002], Dictionnaire critique de la sociologie, Paris, PUF. Chanlat, J.F., sous la direct. [2000], L individu dans l organisation, Québec, PU Laval, Eska. Charreire, S., Huault, I., [2002], Les grands auteurs en management, Ed. EMS. Chute, A., Hancook, B, Thompson, M., [1998], Distance Learning. An implementation guide for trainers and human resources professionals, New York: McGraw-Hill. Cyert, R.M., March, J. G., [1963], A Behavioural Theory of the Firm, Englewood Cliffs, Prentice-Hall Davenport, D.A. Dickson T.H. [2000], Mastering information management, Ed., Prentice Hall, Dillenbourg, P., [1999], Collaborative Learning: cognitive and Computational Approaches, Amsterdam, Pergamon. Foray, D., Mairesse, J., sous la dir. [1999], Innovations et performances, Paris, EHESS. Glaser, B. G., Strauss, A. L., [1967], The discovery of Grounded Theory: Strategies for Qualitative Research, New York, Aldine de Gruyter. Huberman, A. M., Miles, M. B., [2003], Analyse des données qualitatives, 2 e éd., Bruxelles, De Boeck. Kalika, M., [1995], Structures d, Paris, Economica. Kalika, M., [2002], Les défis du management, Paris, Editions Liaisons. Laudon, K. G., Laudon, J. P., [2001], Les systèmes d information de gestion, Paris, Pearson Education. Le Duff, R., [1999], Encyclopédie de la gestion et du management, Paris, Dalloz. March, J. G., [1988], Decisions and Organizations, Oxford, Blackwell. Mehrotra, C. M., Hollister, C. D., McGahey, L., [2001], Distance Learning. Principles for effective design, delivery, and evaluation, London: sage Publications. Nonaka, I., Takeuchi, H., [1995], The Knowledge Creating Company, How Japanese Companies create the dynamics of innovation, New York, Oxford University Press. Polanyi, M., [1966], The tacit dimension, London, Routledge and Kegan Paul. Reix, R., [2002], Systèmes d information et management des organisations, 4 e éd., Paris, Vuibert. Robson W. [1997], Strategic management and information systems, 2e ed., Prentice Hall, Romelaer, P., [1998], «Innovation et contraintes de gestion», Cahier Crépa, n 37. Romelaer, P., [2002], «Organisation, panorama d une méthode de diagnostic», Cahier Crépa, n 76. Rojot, J., [2003], Théorie des organisations, Paris, Eska. Rosenberg, M. J. [2001], E-Learning, Strategies for delivering knowledge in the digital age. New York: McGraw Hill. Rowe, F., coord., [2002], Faire de la recherche en systèmes d information, Paris, Vuibert. Senge, P., [1990], The Fifth Discipline: The Art and Practice of the Learning Organization, New York: Doubleday. Strauss, A. L., Corbin, J., [1990], Basics of Qualitative Research: Grounded Theory Procedures and Technics, Newbury Park, CA, Sage. Thiétart, R. A., [coll.], [2003], Méthodes de recherche en management, 2 e éd., Paris, Dunod. Wacheux, F., [1996], Méthodes qualitatives et recherche en gestion, Paris, Economica. Weick, K. E., [1995], Sensemaking in Organizations, Thousand Oaks, CA, Sage Publications. 8

Liste des ouvrages et revues

Liste des ouvrages et revues Liste des ouvrages et revues Quelques références d ouvrage (liste non exhaustive!). Il y aura aussi des sorties cette année scolaire. Ouvrage de synthèse 2 manuels de référence en stratégie Garrette, B.,

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Stratégies gagnantes pour la fabrication industrielle : Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Stratégies gagnantes pour l industrie : Synthèse Jusqu ici, les

Plus en détail

Introduction : du management au e-management.

Introduction : du management au e-management. Introduction : du management au e-management. Henri Isaac, Université Paris dauphine, Observatoire du e-management Dauphine-Cegos. L émergence du terme e-management a suscité de nombreuses interrogations

Plus en détail

Syllabus Cours Système d information Année 2005-2006

Syllabus Cours Système d information Année 2005-2006 Syllabus Cours Système d Année 2005-2006 Responsable : Henri ISAAC Maître de conférences en sciences de gestion Dauphine Recherches en Management (CREPA) UMR CNRS n 7088 Isaac@dauphine.fr Bureau P 417.

Plus en détail

Almanach numérique INTRANET. Pierre-Jean Benghozi, Novembre 2002

Almanach numérique INTRANET. Pierre-Jean Benghozi, Novembre 2002 Almanach numérique INTRANET Pierre-Jean Benghozi, Novembre 2002 Les intranets sont à la mode. Ils apparaissent en effet souples d usage et particulièrement adaptés à la grande variété des formes d organisations

Plus en détail

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS PROGRAMME DE MANAGEMENT DES ORGANISATIONS Cycle terminal de la série sciences et technologies du management et de la gestion I. INDICATIONS GÉNÉRALES L enseignement de management des organisations vise

Plus en détail

LECTURE CRITIQUE. Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne

LECTURE CRITIQUE. Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne LECTURE CRITIQUE Accompagner les enseignants et formateurs dans la conception d une formation en ligne Christian Ernst E-learning. Conception et mise en œuvre d un enseignement en ligne Guide pratique

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR TERTIAIRES SESSION 2013 La commission de choix de sujets a rédigé cette proposition de corrigé, à partir des enrichissements successifs apportés aux différents stades d élaboration et de contrôle des sujets. Pour autant, ce document

Plus en détail

Les projets d investissement en PME

Les projets d investissement en PME Le point sur Les projets d investissement en PME Concilier performance économique et conditions de travail L investissement reste un moment clé du développement d une entreprise. C est l occasion de repenser

Plus en détail

Introduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas :

Introduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : Introduction Le CRM se porte-t-il si mal? Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : «75 % de projets non aboutis» «La déception du CRM» «Le CRM : des

Plus en détail

L adoption des nouvelles technologies dans les grandes entreprises françaises. Décembre 2005

L adoption des nouvelles technologies dans les grandes entreprises françaises. Décembre 2005 L adoption des nouvelles technologies dans les grandes entreprises françaises Décembre 2005 Sommaire Analyse des taux d adoption des différents outils Présentation des spécificités par outil Analyse des

Plus en détail

LOUVAIN SCHOOL OF MANAGEMENT DOCTORAL SCHOOL OF MANAGEMENT. LLSMA2004: Qualitative research methods 2014-2015. Profs. Alain Decrop and Laurent Taskin

LOUVAIN SCHOOL OF MANAGEMENT DOCTORAL SCHOOL OF MANAGEMENT. LLSMA2004: Qualitative research methods 2014-2015. Profs. Alain Decrop and Laurent Taskin LOUVAIN SCHOOL OF MANAGEMENT DOCTORAL SCHOOL OF MANAGEMENT LLSMA2004: Qualitative research methods 0. TITULAIRES ET CONTACTS 2014-2015 Profs. Alain Decrop and Laurent Taskin Dr. Alain Decrop Doyen de la

Plus en détail

KnowledgeManagement : Repartir de l individu.

KnowledgeManagement : Repartir de l individu. KnowledgeManagement : Repartir de l individu. Olivier Le Deuff Ater. Université de Lyon 3 www.guidedesegares.info Le knowledge management (KM ) est un domaine souvent considéré comme récent et dont certains

Plus en détail

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants

Stratégies gagnantes pour les prestataires de services : le cloud computing vu par les dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Dossier à l attention des dirigeants Centres d évaluation de la technologie inc. Le cloud computing : vue d ensemble Les sociétés de services du monde entier travaillent dans un environnement en pleine

Plus en détail

Quels outils pour prévoir?

Quels outils pour prévoir? modeledition SA Quels outils pour prévoir? Les modèles de prévisions sont des outils irremplaçables pour la prise de décision. Pour cela les entreprises ont le choix entre Excel et les outils classiques

Plus en détail

Le Marketing au service des IMF

Le Marketing au service des IMF Le Marketing au service des IMF BIM n 06-20 février 2002 Pierre DAUBERT Nous parlions récemment des outils d étude de marché et de la clientèle créés par MicroSave-Africa, qui s inscrit dans la tendance

Plus en détail

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Comment réussir son projet de Master Data Management? Comment réussir son projet MDM? Table des matières Comment réussir son projet de Master Data Management?...... 2 Un marché en croissance..... 2 Les démarches qui réussissent... 2 A quels projets métiers

Plus en détail

VERS UN MODÈLE D ÉVALUATION DU CHANGEMENT TECHNOLOGIQUE DANS LES ORGANISATIONS

VERS UN MODÈLE D ÉVALUATION DU CHANGEMENT TECHNOLOGIQUE DANS LES ORGANISATIONS LA REVUE The CANADIENNE Canadian Journal D'ÉVALUATION of Program Evaluation DE PROGRAMME Vol. 10 No. 2 Pages 51 65 51 ISSN 0834-1516 Copyright 1995 Canadian Evaluation Society VERS UN MODÈLE D ÉVALUATION

Plus en détail

Étude : Les PME à l heure du travail collaboratif et du nomadisme

Étude : Les PME à l heure du travail collaboratif et du nomadisme Étude : Les PME à l heure du travail collaboratif et du nomadisme Synthèse des principaux enseignements Octobre 2012 sfrbusinessteam.fr FICHE TECHNIQUE DE L ETUDE Echantillon : 300 entreprises de 20 à

Plus en détail

Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p.

Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p. Compte rendu Ouvrage recensé : Frank Janssen, La croissance de l entreprise. Une obligation pour les PME?, Bruxelles, De Boeck, 2011, 152 p. par Pierre-André Julien Revue internationale P.M.E. : économie

Plus en détail

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS

C. Cohen, Inf. M.Sc. Professeure HEdS La Source & Intervenante à l IUFRS 3ème Séminaire européen du SIDIIEF «Les maladies chroniques : Formation, recherche et leadership clinique en soins infirmiers» 26 mars 2015 Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), Lausanne, Suisse

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC

FICHE TECHNIQUE : METTRE EN PLACE UNE GPEC METTRE EN PLACE UNE GPEC Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences Cette fiche technique aborde la mise en place d une démarche GPEC sous l angle de la description d un processus. Elle présente

Plus en détail

Clément ALBRIEUX (69)

Clément ALBRIEUX (69) Pratique 20 : Une nouvelle identité entrepreneuriale 287 Le témoin : Clément ALBRIEUX (69) 30 collaborateurs Comment est définie et gérée l innovation dans votre cabinet? Les collaborateurs du cabinet

Plus en détail

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL

REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL 1 REFERENTIEL PROFESSIONNEL DES ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL DEFINITION DE LA PROFESSION ET DU CONTEXTE DE L INTERVENTION L assistant de service social exerce de façon qualifiée, dans le cadre d un mandat

Plus en détail

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets Les services publics locaux de l environnement : des services discrets mais moteurs de développement Depuis leur mise en

Plus en détail

Auditer son environnement Telecom Un des fondements du projet TEM

Auditer son environnement Telecom Un des fondements du projet TEM Auditer son environnement Telecom Un des fondements du projet TEM Sommaire Introduction... 3 Les éléments internes essentiels à auditer... 4 Le dimensionnement de l infrastructure... 4 Les factures...

Plus en détail

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

Manuel de recherche en sciences sociales

Manuel de recherche en sciences sociales Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales", Dunod Cours de TC5 du DEA GSI de l intergroupe des écoles Centrales 11/2002 Manuel de recherche en sciences sociales

Plus en détail

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP.

DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. DIRIGEZ MIEUX. AMÉLIOREZ VOTRE COACHING AUPRÈS DES LEADERS. INSTAUREZ UNE MEILLEURE CULTURE DE LEADERSHIP. MOBILIS PERFORMA PRÉSENTE LE PROGRAMME DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN, UNE FORMATION ÉLABORÉE

Plus en détail

Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques

Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques POYET Françoise, (7095) Introduction Plates-formes de téléformation et modèles pédagogiques Depuis quelques années, on assiste à une stabilisation informatique des Technologies de l Information et de la

Plus en détail

Des compétences numériques à la littératie numérique

Des compétences numériques à la littératie numérique Note d éducation permanente de l ASBL Fondation Travail-Université (FTU) N 2014 10, juin 2014 www.ftu.be/ep Des compétences numériques à la littératie numérique Quels enjeux derrière l évolution de ces

Plus en détail

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché»

Mastère spécialisé. «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» Mastère spécialisé «Ingénierie de l innovation et du produit nouveau De l idée à la mise en marché» I- Présentation détaillée du programme d enseignement Répartition par modules et crédits ECTS : Intitulé

Plus en détail

Les usages des SI : état de la recherche. Michel KALIKA, Dr EM Strasbourg Ancien Professeur à Paris-Dauphine

Les usages des SI : état de la recherche. Michel KALIKA, Dr EM Strasbourg Ancien Professeur à Paris-Dauphine La Business School de la première Université de France Les usages des SI : état de la recherche Michel KALIKA, Dr EM Strasbourg Ancien Professeur à Paris-Dauphine 1 Voulez-vous un millefeuille? 2 Voulez-vous

Plus en détail

Les Tableaux de Bord sur Données Massives : pour un nouveau management de l innovation?

Les Tableaux de Bord sur Données Massives : pour un nouveau management de l innovation? Les Tableaux de Bord sur Données Massives : pour un nouveau management de l innovation? Jean-Sébastien Vayre Courriel : jsvayre@univ-tlse2.fr CERTOP UMR 5044 Université de Toulouse II Jean Jaurès Introduction

Plus en détail

Certification Appreciative Inquiry Accompagnement des Transformations dans les Organisations

Certification Appreciative Inquiry Accompagnement des Transformations dans les Organisations Certification Appreciative Inquiry Accompagnement des Transformations dans les Organisations Ce programme a été conçu par les professeurs de la Weatherhead School of Management de la Case Western Reserve

Plus en détail

LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF

LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF LES OUTILS DU TRAVAIL COLLABORATIF Lorraine L expression «travail collaboratif» peut se définir comme «l utilisation de ressources informatiques dans le contexte d un projet réalisé par les membres d un

Plus en détail

Quand le bâtiment va, tout va

Quand le bâtiment va, tout va Quand le bâtiment va, tout va Citation de Martin Nadeau en 1849 à l Assemblée législative de la France Martin Nadeau Ancien ouvrier maçon Député à l Assemblée législative Les sots font bâtir les maisons

Plus en détail

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF 10 REPÈRES POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 MEN-DGESCO 2013 Sommaire 1. LES OBJECTIFS DU DISPOSITIF 2. LES ACQUISITIONS PRIORITAIREMENT VISÉES 3. LES LIEUX

Plus en détail

TNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS

TNS Behaviour Change. Accompagner les changements de comportement TNS 2014 TNS Accompagner les changements de comportement TNS 2014 Comprendre et accompagner les changements de comportement Inciter et accompagner les changements de comportements des individus est un enjeu fondamental

Plus en détail

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème

Problématique / Problématiser / Problématisation / Problème Problématique / Problématiser / Problématisation / PROBLÉMATIQUE : UN GROUPEMENT DE DÉFINITIONS. «Art, science de poser les problèmes. Voir questionnement. Ensemble de problèmes dont les éléments sont

Plus en détail

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise

Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise Thème E Etablir un diagnostic stratégique Le diagnostic externe Analyse de l environnement de l entreprise On ne peut concevoir l entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle agit. L entreprise

Plus en détail

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique.

Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Le tableau de bord de la DSI : un outil pour mieux piloter son informatique. Introduction Face à l évolution constante des besoins fonctionnels et des outils informatiques, il est devenu essentiel pour

Plus en détail

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance

Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance LIVRE BLANC Le temps est venu d implanter un CRM et un système de gestion de la connaissance Une vision détaillée des fonctions de CRM etde Gestion de Connaissances dansl environnement commercial actuel.

Plus en détail

Stratégie Tier 2 : Quels avantages pour votre entreprise?

Stratégie Tier 2 : Quels avantages pour votre entreprise? Stratégie Tier 2 : Quels avantages pour votre entreprise? Les décideurs ont beaucoup à gagner de l intégration des données de gestion externes et internes, afin d assurer la disponibilité des informations

Plus en détail

La recherche interventionnelle en santé des populations : moteur d innovation

La recherche interventionnelle en santé des populations : moteur d innovation La recherche interventionnelle en santé des populations : moteur d innovation L O U I S E P O T V I N, P h D C H A I R E D E R E C H E R C H E D U C A N A D A A P P R O C H E S C O M M U N A U T A I R

Plus en détail

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1

Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 La présentation d un article de recherche de type théorique 1 Article de recherche théorique et article de recherche empirique : particularités 1 Gilles Raîche, professeur Université du Québec à Montréal

Plus en détail

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1

INTRODUCTION. Master Management des Ressources Humaines de l IAE de Toulouse Page 1 LES FICHES OUTILS RESSOURCES HUMAINES L évaluation 360 Feed-back INTRODUCTION Aujourd hui les ressources humaines sont considérées par les entreprises comme un capital. La notion de «capital humain» illustre

Plus en détail

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile

RÉSUMÉ DE THÈSE. L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile RÉSUMÉ DE THÈSE L implantation des systèmes d'information (SI) organisationnels demeure une tâche difficile avec des estimations de deux projets sur trois peinent à donner un résultat satisfaisant (Nelson,

Plus en détail

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl Du rôle des signaux faibles sur la reconfiguration des processus de la chaîne de valeur de l organisation : l exemple d une centrale d achats de la grande distribution française Thèse présent sentée e

Plus en détail

Introduction Que s est-il passé en 2014? Qu attendre de 2015?

Introduction Que s est-il passé en 2014? Qu attendre de 2015? Les grandes tendances Data & Analytics 2015 L épreuve de la réalité janvier 2015 Introduction Que s est-il passé en 2014? Qu attendre de 2015? 2014 a confirmé l intérêt croissant pour la donnée au sein

Plus en détail

CONVENTION DE FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE Réf. MCCO1

CONVENTION DE FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE Réf. MCCO1 CONVENTION DE FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE Réf. MCCO1 Entre ODILE DOLLE COMMUNICATION SARL / ELIDO 2 carrefour de la Croix-Rouge, F- 75006 PARIS Organisme de formation n 11753537875 enregistré auprès

Plus en détail

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie

Livre Blanc Oracle Novembre 2010. Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Livre Blanc Oracle Novembre 2010 Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie Présentation générale Les entreprises industrielles sont confrontées à un environnement

Plus en détail

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier Etude réalisée par Médias sociaux L influence des médias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un

Plus en détail

Habilitation à Diriger les Recherches

Habilitation à Diriger les Recherches FACULTE JEAN MONNET Habilitation à Diriger les Recherches présentée et soutenue publiquement le 28 juin 2011 Résumé des travaux de recherche Hajer Kéfi Jury : Professeur Ahmed Bounfour Université Paris-Sud

Plus en détail

Catalogue de formations. Leadership & développement durable

Catalogue de formations. Leadership & développement durable Catalogue de formations Leadership & développement durable Table des matières La formatrice 3 L Art de prendre de bonnes décisions 4 Mieux communiquer pour mieux collaborer 5 Développer sa capacité d influence

Plus en détail

ASPECTS HUMAINS DE LA CREATION D ENTREPRISE. En quoi le capital humain est un facteur déterminant de la création et de la maturation des entreprises?

ASPECTS HUMAINS DE LA CREATION D ENTREPRISE. En quoi le capital humain est un facteur déterminant de la création et de la maturation des entreprises? ASPECTS HUMAINS DE LA CREATION D ENTREPRISE En quoi le capital humain est un facteur déterminant de la création et de la maturation des entreprises? INTRODUCTION Organisation et gestion du capital humain

Plus en détail

Energisez votre capital humain!

Energisez votre capital humain! Energisez votre capital humain! Nos outils, notre conseil et nos méthodologies permettent à nos clients «d Energiser leur Capital Humain». Qualintra est l un des leaders européens pour la mesure et le

Plus en détail

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION?

POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? N 372 LAMEUL Geneviève 1 POSTURE PROFESSIONNELLE ENSEIGNANTE EN QUESTION? Le développement croissant de l usage des technologies perturbe l école dans son organisation interne, dans son rapport à la société,

Plus en détail

Guide de rédaction des. références bibliographiques et citations. Médiathèque EM Normandie

Guide de rédaction des. références bibliographiques et citations. Médiathèque EM Normandie Guide de rédaction des références bibliographiques et citations Médiathèque EM Normandie Le Havre 2010/2011 Sommaire Introduction... 3 1. Les références bibliographiques... 3 2. Livre et un chapitre de

Plus en détail

Le projet collaboratif 2.0

Le projet collaboratif 2.0 Florence Gicquel et Aref Jdey En collaboration avec Alpha Diallo Le projet collaboratif 2.0 Pour mobiliser la Documentation au service de l entreprise é d i t i o n s Les Editions de l ADBS publient des

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Management et organisation de l Université Paris-Dauphine Vague D 2014-2018 Campagne d évaluation 2012-2013 Section des Formations

Plus en détail

Thème 2 : Cycle de vie des projets d innovation: ambigüité, incertitude, production de savoir et dynamisme

Thème 2 : Cycle de vie des projets d innovation: ambigüité, incertitude, production de savoir et dynamisme Thème 2 : Cycle de vie des projets d innovation: ambigüité, incertitude, production de savoir et dynamisme Serghei Floricel Dans l introduction nous avons mentionné que les projets d innovation suivent

Plus en détail

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique

N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse. 1. Problématique N 163 - ROUX-PEREZ Thérèse CONSTRUCTION IDENTITAIRE DES ENSEIGNANTS EN FORMATION INTIALE : ENTRE REPRESENTATIONS PARTAGEES ET ELEMENTS DE DIFFERENCIATION DANS LE RAPPORT AU METIER 1. Problématique L étude

Plus en détail

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche

DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV. Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche DEMANDE DE SOUTIEN - RAVIV Fonds de Soutien à l Initiative et à la Recherche 2015 1 PRESENTATION DE LA STRUCTURE RAViV est un réseau solidaire de compagnies et structures franciliennes de spectacle vivant

Plus en détail

Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud

Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec. Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Une démarche d'accompagnement pour une autoévaluation réflexive Application dans la formation des professionnels de l expertise comptable au Québec Janie Bérubé, Annie Brisson et Patricia Michaud Université

Plus en détail

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE

NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE NOTORIETE DE L ECONOMIE SOCIALE SOLIDAIRE ET ATTENTES DE LA JEUNESSE - Note de synthèse de l'institut CSA - N 1100760 Juin 2011 2, rue de Choiseul CS 70215 75086 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44 94 59 11

Plus en détail

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE

Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale. Résumé MAEE MAEE RAPPORT FINAL Evaluation du dispositif de Volontariat de Solidarité Internationale Résumé Agnès Lambert, Raphaël Beaujeu, Helena Stucky de Quay, Didier Beaufort, Moctar Ahmed, Riad Bensouiah, Ralison

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO

GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif

Plus en détail

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager

M2S. Formation Management. formation. Animer son équipe Le management de proximité. Manager ses équipes à distance Nouveau manager Formation Management M2S formation Animer son équipe Le management de proximité Manager ses équipes à distance Nouveau manager Coacher ses équipes pour mieux manager Déléguer et Organiser le temps de travail

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

CHAIRE VENTE ET STRATEGIE MARKETING EUROPE

CHAIRE VENTE ET STRATEGIE MARKETING EUROPE CHAIRE VENTE ET STRATEGIE MARKETING EUROPE Présentation de l'équipe : La Chaire "Vente et stratégie marketing Europe" repose sur la diversité et la complémentarité des firmes fondatrices. Entreprises de

Plus en détail

Étude «analyse, reporting et budget» Niveau d équipement et attentes des PME françaises.

Étude «analyse, reporting et budget» Niveau d équipement et attentes des PME françaises. Étude «analyse, reporting et budget» Niveau d équipement et attentes des PME françaises. Mai 2009 Préface Les PME ont aujourd hui accès aux technologies déjà déployées dans les grandes entreprises. En

Plus en détail

«Identifier et définir le besoin en recrutement»

«Identifier et définir le besoin en recrutement» «Identifier et définir le besoin en recrutement» LES ETAPES DU RECRUTEMENT Le recrutement est une démarche structurée qui comporte plusieurs étapes aux quelles il faut attacher de l importance. La majorité

Plus en détail

CYCLE DIRIGEANT FEDESAP/HEC

CYCLE DIRIGEANT FEDESAP/HEC CYCLE DIRIGEANT FEDESAP/HEC «POUR UNE ENTREPRISE DES SERVICES A LA PERSONNE PROFESSIONNELLE ET PERENNE» FEDESAP : TOUR CIT, 3 rue de l Arrivée 75749 PARIS CEDEX 15 Tél : 01 45 38 44 11 contact@fedesap.org

Plus en détail

SCIENCES DE L ÉDUCATION

SCIENCES DE L ÉDUCATION UniDistance 1 Centre d Etudes Suisse Romande Formation universitaire SCIENCES DE L ÉDUCATION En collaboration avec L Université de Bourgogne à Dijon Centre de Formation Ouverte et A Distance CFOAD UniDistance

Plus en détail

ACADEMIE DU MANAGEMENT

ACADEMIE DU MANAGEMENT ACADEMIE DU MANAGEMENT ser_acad_a001_f.pdf Au-delà d une démarche habituellement à la croisée des chemins Un cycle interactif qui repositionne les participants par rapport aux valeurs essentielles et authentiquement

Plus en détail

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile

CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION. Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION OUVERTURE D ACTION Certificat de Qualification Professionnelle des Services de l Automobile A.N.F.A. Département Ingénierie et Compétences Mars 2013 SOMMAIRE INFORMATIONS

Plus en détail

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis

repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis repères pour agir et mettre en place un projet de consolidation des compétences de Base des Apprentis Version 2 : 20 juillet 2012 L expérimentation conduite par l Agence nationale de lutte contre l illettrisme

Plus en détail

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE?

ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? ENSEIGNEMENT DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE A L ECOLE PRIMAIRE : QUELLE DEMARCHE? Les nouveaux programmes 2008 confirment que l observation, le questionnement, l expérimentation et l argumentation sont

Plus en détail

Les documents primaires / Les documents secondaires

Les documents primaires / Les documents secondaires Les documents primaires / Les documents secondaires L information est la «matière première». Il existe plusieurs catégories pour décrire les canaux d information (les documents) : - Les documents primaires

Plus en détail

Management Interculturel

Management Interculturel Management Interculturel La mondialisation et l ouverture des marchés ont permis l interconnexion des mondes. Ces phénomènes ont en même temps accéléré la mutation des modes de pensée et de consommation.

Plus en détail

Séminaires Système D Information. Formation Conduite du Changement. Préambule

Séminaires Système D Information. Formation Conduite du Changement. Préambule Séminaires Système D Information Formation Conduite du Changement Préambule Sommaire Préambule L entreprise : système complexe en mouvement permanent Mickael Porter Harvard Business School - L avantage

Plus en détail

Préparer la formation

Préparer la formation Préparer Profédus propose des exemples variés de contenus d enseignement en éducation à la santé. Les fiches ne sont pas conçues en «prêt à penser» ; elles restent largement enracinées dans le contexte

Plus en détail

APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT

APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles West and Central African Council for Agricultural Research and Development APPEL À MANIFESTATION D INTÉRÊT RECRUTEMENT D

Plus en détail

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE N 31 - AILINCAI Rodica [docteur en sciences de l éducation. Laboratoire Éducation & Apprentissages, Université Paris 5 1 ] UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE 1. Contexte et questions de

Plus en détail

PLAN DE COURS. Département de sociologie Université du Québec à Montréal

PLAN DE COURS. Département de sociologie Université du Québec à Montréal PLAN DE COURS Département de sociologie Université du Québec à Montréal Sigle : SOC 1011 Groupe : 10 Titre : Méthodes de recherche en sociologie I Session : Hiver 2015 Enseignant : Romain Paumier Téléphone

Plus en détail

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1?

Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? Quel contrôle de gestion pour les ONG 1? (Rémi Bachelet et Nathalie Claret) Dans le cadre de l atelier portant sur les nouveaux champs du contrôle de gestion, une réflexion sur la place de ce dernier dans

Plus en détail

Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie?

Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie? 18 2 e semestre 2012/HesaMag #06 Dossier spécial 7/34 Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie? La protection du bien-être au travail est un droit des salariés.

Plus en détail

L ERP mobile répond aux challenges des entreprises! RP mobile. challenges

L ERP mobile répond aux challenges des entreprises! RP mobile. challenges L ERP mobile répond aux challenges des entreprises! RP mobile challenges L ERP mobile répond aux challenges des entreprises! Pour les moyennes et grandes entreprises, avoir un accès rapide, sécurisé et

Plus en détail

Les chartes de France Investissement

Les chartes de France Investissement Les chartes de France Investissement Introduction : le dispositif France Investissement Les PME les plus dynamiques ou à fort potentiel de croissance apportent une contribution essentielle au développement

Plus en détail

La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations

La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations La gestion des données de référence ou comment exploiter toutes vos informations La tour de Babel numérique La gestion des données de référence (appelée MDM pour Master Data Management) se veut la réponse

Plus en détail

Forthcoming Database

Forthcoming Database DISS.ETH NO. 15802 Forthcoming Database A Framework Approach for Data Visualization Applications A dissertation submitted to the SWISS FEDERAL INSTITUTE OF TECHNOLOGY ZURICH for the degree of Doctor of

Plus en détail

La réforme : une opportunité pour la fonction formation

La réforme : une opportunité pour la fonction formation Nombreux sont les articles concernant la réforme de la formation professionnelle. Grâce à ses experts qui récoltent l information législative et réglementaire à sa source, Demos fait un tour d horizon

Plus en détail

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue

Plus en détail

Perspectives sur les Politiques Voyages en Europe

Perspectives sur les Politiques Voyages en Europe Perspectives sur les Politiques Voyages en Europe Synthèse de l étude Réalisé par TRW Travel & Expense Management LLC Synthèse de l étude Egencia, la Fondation NBTA et les consultants de TRW Travel and

Plus en détail

Motiver les équipes commerciales

Motiver les équipes commerciales Motiver les équipes commerciales Nouvelle recherche sur les facteurs de motivation des commerciaux les plus performants. par Colleen O Sullivan & Greg McDonald Developing the 21st century workforce TM

Plus en détail

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS MASTER 1 MANAGEMENT PUBLIC ENVIRONNEMENTAL CONTENU DES ENSEIGNEMENTS Le Master 1 : Management Public Environnemental forme aux spécialités de Master 2 suivantes : - Management de la qualité o Parcours

Plus en détail

Université de Mons UMONS Institut d Administration Scolaire. Direction Générale des Enseignements

Université de Mons UMONS Institut d Administration Scolaire. Direction Générale des Enseignements Ce fascicule a été réalisé dans le cadre d une recherche-action commanditée par la Province de Hainaut intitulée «Implémentation de l approche orientante au sein de l enseignement secondaire provincial».

Plus en détail