VIRUS DE L'HEPATITE C

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "VIRUS DE L'HEPATITE C"

Transcription

1 VIRUS DE L'HEPATITE C Le virus de l hépatite C a été identifié à la fin des années 1980 comme l agent responsable de la plupart des hépatites " non-a, non-b ". La prévalence de l injection par le VHC dans la population générale est estimée à 1,2% en France (1). L ampleur de la population infectée et le risque d évolution grave de la maladie en 10 ou 20 ans, font du VHC un enjeu d ordre public. Structure du Virus de l Hépatite C et mode de réplication : Même si des imprécisions sont toujours présentes en ce qui concerne la structure du VHC, son mécanisme de réplication et son tropisme cellulaire, il est toutefois possible de caractériser le VHC ainsi : Structure moléculaire du Virus de l'hépatite C : Le VHC est un virus enveloppé, de 55 à 65 nm de diamètre, présentant une capside icosaédrique. Son génome est constitué par une molécule d ARN simple brin, à polarité positive, d environ 9400 nucléotides comportant un seul cadre de lecture ouvert. Ce dernier code pour un précurseur polyprotéique de 3010 à 3030 acides-aminés selon les isolats. Le cadre de lecture est précédé en 5 d une région non codante de 324 à 341 nucléotides (cette région représente la partie la plus conservée du génome dans différents isolats du VHC) et également suivi en 3, d une courte séquence non traduite de 27 à 55 nucléotides. Chez certains isolats, on peut aussi y trouver une queue poly(a) ou poly(u). (2) Le clivage du précurseur polyprotéique est effectué par des protéases d origine cellulaire ou virale. Brièvement, il est intéressant de localiser certains gènes et d en connaître leurs fonctions (figure 1). La région codante du génome comprend de l extrémité 5 à l extrémité 3 : des gènes (C, E1, E2) codant pour les protéines structurales et des gènes (NS2, NS3, NS4 a et b, NS5 a et b) codant pour des protéines non structurales. Les protéines non structurales, dont le rôle est encore imprécis, seraient impliquées dans la réplication virale, en particulier : Le gène NS5 code pour une ARN polymérase ARN dépendante, Le gène NS3 pour une hélicase et surtout une sérine-protéinase qui clive le précurseur polypeptidique au niveau des jonctions NS3/NS4 et NS4/NS5, Le gêne NS2 coderait pour une métallo-protéinase zinc-dépendante, qui cliverait le précurseur entre NS2 et NS3. Les protéases cellulaires seraient impliquées dans le clivage de l extrémité N-terminale de E1, E2 et peut être NS2. La réplication du Virus de l Hépatite C : Jusqu à lors, aucun ADN intermédiaire de la réplication, susceptible de s intégrer dans le génome de la cellule hôte, n a été détecté. Après pénétration du virus dans la cellule cible, puis décapsidation, la précurseur polyprotéique serait synthétisé par les ribosomes cellulaires, directement à partir de l ARN du VHC, puis serait clivé pour donner les différentes protéines d informations virales : les protéines de capside, les protéases (qui vont s exciser par autoclivage catalytique) et l ARN polymérase ARN dépendante. La réplication de l ARN génomique se ferait grâce à la synthèse, par l ARN polymérase, de brins à polarité négative, appelés "brins négatifs ", complémentaires de l ARN viral. Ces brins

2 néosynthétisés servent de matrice pour la synthèse de nouvelles molécules d ARN virales à polarité positive, qui sont à leur tour, soit traduites, soit utilisées en tant qu ARN génomique pour les particules virales nouvellement synthétisées. (2) Le tropisme du Virus de l Hépatite C : En plus du dépistage habituel du génome viral dans les hépatocytes, des séquences d ARN du VHC ont été également détectées dans les cellules mononuclées du sang périphérique. Certaines études ont montré que le virus pourrait infecter à la fois les lymphocytes T et B, ainsi que la lignée monocytaire.(3) Classification du Virus de l Hépatite C et variabilité génétique : En ce qui concerne l organisation génétique du VHC, de nombreuses analogies sont mises en évidence avec les familles de Pestivirus et de Flavivirus. C est pourquoi le VHC est classé dans le groupe des Flaviviridae, mais il représente toutefois une famille bien distincte. En tant que virus à ARN, le virus de l hépatite C a une variabilité génétique importante (environ 10-3 substitution par an). C est lors de la réplication par l ARN polymérase ARN dépendante que se font ces erreurs d incorporation. Notons cependant que l importance de cette variabilité génétique varie suivant les régions du génome viral. Ainsi, il est utile de remarquer que la région 5 est très fortement conservée parmi les différents types d ARN VHC, bien que l on puisse identifier un petit nombre de mutations dans ce domaine. (3) A un degré plus faible, la région codant pour la capside est également bien conservée parmi les différents isolats. Cependant, on note l existence d un domaine hypervariable, situé dans la région N-terminale de la protéine d enveloppe E2. Du fait du très grand nombre de séquences, une classification relativement standardisée a pu être mise en place. Les régions utilisées pour ces classifications sont essentiellement celles codant pour les protéines NS5 b, E1 et les protéines de capside. La valeur de ces classifications est basée sur l absence actuelle de données montrant une recombinaison entre différents types de VHC. Suivant le degrés de divergence des séquences nucléotidiques, on distingue des génotypes et des sous-types. Les génotypes sont caractérisés par une divergence supérieure à 30% et différente molécules d ARN VHC sont inclues dans un même génotype si leurs séquences diffèrent de moins de 15%. Actuellement, 6 types et 12 sous-types ont pu être individualisés, notamment : TYPES SOUS-TYPES 1a, 1b 2a, 2b, 2c 3a, 3b 4a Aspects cliniques, évolution de l hépatite virale C et traitements disponibles: Avant de préciser succinctement les différents stades des lésions hépatiques observés lors d une infection au VHC, il est important de rappeler les principaux facteurs de contamination du VHC :

3 La contamination se fait principalement lors d un contact direct avec le sang infecté par le VHC. Les données épidémiologiques se sont accrues, surtout par la transfusion avant 1991 de produits sanguins, l usage de drogues (par voie intraveineuse ou même nasale). Les modes de contamination résultant d une exposition professionnelle ou dus à des rapports sexuels sont beaucoup plus rares. Il est aussi important de remarquer que les infections nosocomiales pourraient être à l origine de 15% des cas d hépatites C en France (1). Les aspects cliniques et l évolution de l hépatite C : Il y a, au cours des différents stades du développement des lésions hépatiques, persistance à long terme de la multiplication virale. L hépatite aiguë, le plus souvent asymptomatiques, évolue spontanément dans 20 à 30% des cas vers la guérison mais dans 70 à 80% vers la chronicité. En cas d hépatite chronique C, il y a une élévation de l activité sérique des aminotransférases ALAT et ASAT, issues de la cytolyse du foie. Remarque : alanine + " -cétoglutarate ALAT èpyruvate + glutamate aspartate + " -cétoglutarate ASAT èoxaloacétate + glutamate L évolution de l hépatite chronique C reste mal connue; cependant, elle est relativement lente : un délai de 16 ans semble requis pour développer une cirrhose ; malgré tout, ce laps de temps dépend de nombreux facteurs. De plus, il est important de souligner l existence de patients appelés " porteurs asymptomatiques " qui ne présentent ni symptômes cliniques, ni anomalies des amino-tranférases, mais qui sont effectivement porteurs de l ARN virale dans le sérum. L évolution à long terme de cette infection chronique asymptomatique reste encore inconnue. Enfin, apparaît le stade ultime de l évolution de l hépatite C : le carcinome hépatocellulaire, qui survient habituellement après 20 à 30 ans d évolution de la maladie hépatique sur une cirrhose préexistante.(4) Les facteurs influençant l évolution de l Hépatite chronique C : Une progression plus rapide de l hépatopathie, sans influence de génotypes, semble liée au sexe masculin, à la consommation d alcool et à l âge au moment de la contamination. De plus chez les malades co-infectés par le virus de l hépatite B, il y a une plus forte proportion de cirrhoses et de carcinomes hépatocellulaires. De même, chez les malades co-infectés par le VIH, il existe habituellement une forte multiplication virale C, et pour certains, une plus grande fréquence de cirrhoses. Les traitements actuels : Un seul médicament a obtenu aujourd hui une autorisation de mise sur le marché en France dans le traitement de l hépatite chronique à VHC ; il s agit de l interféron alpha. D autres traitements sont en cours d évaluation, en association avec l interféron alpha, comme par exemple : - un antiviral : la ribavirine - ou des traitements non antiviraux. Pour les raisons évoquées précédemment, il est évident que toute détection d une infection au VHC doit être effectuée dès qu une probable hépatopathie est diagnostiquée et ce, afin de prescrire un traitement dans les plus brefs délais.

4 Tout d abord, au laboratoire Defrance de Neufchâtel-en-Bray, le sérodiagnostic de dépistage des anticorps anti-vhc est effectué par une méthode immuno-enzymatique (ELISA), réalisée par un automate, vu le grand nombre de sérums à analyser quotidiennement. Cependant, outre le fait que ce dépistage ne soit que trois semaines après la probable contamination (temps nécessaire pour obtenir la séroconversion), cette méthode laisse apparaître de faux négatifs. C est pourquoi, afin d obtenir une sensibilité et une spécificité maximale et de détecter le plus tôt possible toute infection par le VHC, le laboratoire Defrance de Forges-les-Eaux a envisagé la mise en place du protocole de détection par PCR de l ARN du VHC, proposé par Roche Diagnostic Systems. En faisant référence au Journal Officiel de la République Française du 12 août 1997, la détection qualitative du génome viral (ARN) du VHC est limitée aux situations suivantes : 1 ) En cas de sérologie VHC positive, pour : - un bilan pré-thérapeutique et une évaluation de l efficacité de la thérapeutique, - un diagnostique de l infection chez un enfant né de mère infectée par le VHC, - une mise en évidence d une réplication virale chez des personnes ayant des transaminases normales de façon répétée, l imputabilité du VHC au cours d une hépatopathie ayant plusieurs causes possibles ; 2 ) En cas de sérologie VHC négative ou discordante, lors : - d une hépatopathie aiguë d étiologie indéterminée après élimination des causes possibles d hépatites (virales, médicamenteuses et métaboliques), - d une exploration d une maladie systémique pouvant être associée au VHC, - d un diagnostic précoce d un risque de contamination après piqûre lors d un prélèvement biologique ou d une injection (si le sujet contaminant est infecté par le VHC ou a un statut sérologique inconnu). Grâce à la sensibilité et à la spécificité de la PCR, nous pourrons donc infirmer ou confirmer les conclusions quant à la potentielle infection au VHC. RECHERCHE de L'ARN du VIRUS DE L'HEPATITE C par Virginie Saillour La mise en place au laboratoire du protocole de détection du VHC par PCR utilisant la trousse Amplicor HCV, mise au point par Roche Diagnostic Systems, a été menée à bien en respectant une organisation logique de travail établie de la manière suivante : - participer à une journée de formation pratique chez Roche Diagnostics, - établir un bilan du matériel déjà présent au laboratoire et commander celui manquant et les réactifs

5 nécessaires après avoir comparés les tarifs proposés par plusieurs fournisseurs, - réceptionner le matériel commandé en ayant pris soin de vérifier son bon état, - organiser les paillasses, installer le matériel et rédiger pour chaque nouvel appareil une procédure d utilisation, - collecter les sérums déterminés HCV positifs par ELISA, - exécuter le mode opératoire sur plusieurs séries d essais en optimisant celui-ci à chaque étape afin de valider les résultats, - déterminer le coût d un test pour un patient. LA MISE EN PLACE DU PROTOCOLE DANS LE LABORATOIRE Afin de mettre en place le protocole de détection du VHC par PCR utilisant les kits HCV Amplicor, une journée de formation pratique chez Roche Diagnostics a été nécessaire. Au cours de ce stage, tout d abord, le principe de la PCR a été brièvement rappelé ; ensuite, chaque stagiaire a appliqué, dans le laboratoire Roche à Neuilly sur Seine, le protocole de détection HCV Amplicor élaboré et mis au point par Roche Diagnostic System, en ayant pris soin de noter les recommandations pratiques. Ce sont ces remarques, importantes du point de vue pratique, qu il a justement fallu mettre en application avec rigueur au laboratoire Defrance, car se sont elles qui participent à la validation du test. Le test Amplicor du Virus de l Hépatite C : But : Le test Amplicor HCV est un test qualitatif de diagnostic in vitro qui permet de déceler la présence du génome HCV (ARN) dans les échantillons de sérums humains. Principe du test : Ce test met en œuvre : à une rétrotranscription de l ARN cible qui produit un ADNc à puis une amplification de cet ADNc par PCR. La détection s effectue ensuite par hybridation des produits amplifiés à des sondes spécifiques. Dans ce test, il y a donc 5 opérations principales : 1. extraction des ARN de l échantillon 2. rétrotranscription de l ARN cible en ADNc 3. amplification de l ADNc par PCR à l aide d amorces complémentaires, spécifiques du VHC 4. hybridation des produits amplifiés avec des sondes oligonucléotidiques, spécifiques de la cible 5. détection des produits amplifiés hybridés à la sonde de détection par détermination colorimétrique. Afin de détecter le moindre ARN viral dans un échantillon, on amplifie une séquence hautement conservée et spécifique du VHC (pour n importe quel isolat ) et ce, pour obtenir un grand nombre

6 de copies de cette séquence. On amplifie donc la partie 5 non codante de l ARN du VHC. Pour amplifier cette petite portion du génome viral (de 250 nucléotides), il est donc necessaire de transcrire tout d abord l ARN en ADNc par la rtth DNA polymérase. Pour cela, les échantillons extraits sont ajoutés au mélange d amplification dans des tubes ou s effectuent la rétrotranscription et l amplification par PCR (annexe 1). la rétrotranscription : L amorce antisens (KY 78) est biotinylée à l extrèmité 5 ; l amorce sens (KY 80) n est pas biotinylée. Le mélange réactionnel est chauffé pour permettre à l amorce antisens de s hybrider spécifiquement à l ARN cible du VHC et à l ARN cible du CI VHC. En présence d un excès de d NTPs, la rtth DNA polymérase allonge l amorce hybridée, permettant d obtenir un produit double brin hybride : ARN/ADNc. La PCR est une réaction d amplification qui ne peut se faire qu à partir d un ADN double brin. A partir de l hybride ARN/ADNc, s impose alors une nouvelle étape de dénaturation à 95 C ; ensuite lors d un refroidissement, l amorce sens KY 80 vient s hybrider avec l ADNc simple brin, puis à 60 C, s effectue la polymérisation d un nouveau brin d ADN, par la rtth DNA polymérase. Utilisant l ADNc double brin comme matériel initial afin d obtenir un grand nombre d amplicons de la partie 5 du génome du VHC, on réalise successivement : - une étape de dénaturation des 2 brins d ADNc, - une étape d hybridation entre les amorces KY 78 et KY 80 et un brin d ADNc (on a donc une hybridation ADNc simple brin/amorce), - une étape de polymérisation par la rtth DNA Polymérase.

7 Ces 3 étapes constituent un cycle de PCR. On effectue 38 cycles de PCR et le nombre de d amplicons est doublé à chaque cycle. C est grâce au thermocycleur que s effectue automatiquement la PCR. En effet, à chacune des étapes d un cycle de PCR correspond une température de dénaturation : 90 C d hybridation : entre 90 C et 60 C et de polymérisation : 60 C Le thermocycleur permet de programmer ces températures ainsi que la durée de ces dernières. Remarque : C est en utilisant une enzyme thermostable (la rtth DNA Polymérase) que l on peut effectuer les étapes de dénaturation (90 C) et d hybridation (90 C à 60 C) sans que cette enzyme de polymérisation soit dénaturée. La thermostabilité de cette enzyme est donc necessaire pour établir l automatisation de la méthode d'amplification et enchaîner ainsi tous les cycles de PCR. Aussi, au cours du processus d amplification, des substances inhibitrices de la rtth DNA polymérase peuvent être présentes dans l échantillon clinique, et empêcher alors toutes amplifications.un standard interne du VHC a donc été ajouté au test Amplicor HCV pour qu il assure la validité des résultats négatifs de ce test. Ce standard est un ARN produit par transcription in vitro ; il possède des sites d hybridation aux amorces identiques à ceux de l ARN du VHC, ainsi qu une séquence interne randomisée, de même longueur et de même pourcentage en CG. Enfin, il possède un site spécifique de liaison à la sonde de détection, permettant alors une détection différentielle entre les amplicons du CI et ceux du VHC. Etant introduit systématiquement dans le diluant d échantillon, l ARN du CI est co-amplifié avec l ARN cible de l échantillon clinique. Matériel et méthode : Organisation des paillasses : Afin d éviter que des amplicons ne viennent contaminer les futurs échantillons (ce qui révèlerait de faux positifs), il est indispensable de travailler par zone. Nous avons à distinguer : - la zone de préamplification (zone 1) - et la zone d amplification et de détection (zone 2), ces zones étant necessairement séparées par une cloison car les amplicons sont volatiles. Dans ce même but, il est impératif de changer de blouse et de gants lors de tout passage d une zone à l autre. De plus, dans la zone 1, se trouve deux secteurs : - un secteur de préparation des réactifs (secteur 1) - et un secteur de préparation des échantillons (secteur 2). Remarque : La zone d amplification et de détection est appelée aussi secteur 3. C est dans cette zone que l on manipule les amplicons.

8 Choix et commande du matériel : Choix du matériel : Il est impératif d utiliser une pipette dédiée " Témoin + ", HCV, secteur 2. En effet, cette pipette ne doit servir qu aux prélèvements concernant le " Témoin + " afin de ne pas contaminer notre " Témoin - " et les échantillons qui, dans ce cas, seraient révélés comme de faux positifs. Lors de la préparation des témoins et des échantillons, il est essentiel aussi d utiliser des tubes Sarstedt (de 2 ml). Le protocole Roche n a été validé qu en utilisant ce type de tube car il possède

9 un joint torique et un bouchon vissé de sécurité qui évitent les disséminations éventuelles lors de l utilisation du bain-marie à sec et de la centrifugeuse. De même, l utilisation de cônes à filtre est très importante. Elle évite les contaminations de pipetttes et ainsi, la contamination de n importe quel prélèvement. Cependant, le filtre constituant ces embouts anti-aérosols sont détruits lors d un contact avec l alcool. Donc, dans ce dernier cas, seule l utilisation de cônes non protégés s impose. De plus, lorsque l on a préparé l éthanol à 70%, il faut veiller à ne pas le stocker dans des tubes en plastique, ce composant ayant des propriétés absorbantes à 450 nm. Il faut donc utiliser des tubes en isopropylène. a. Commandes du matériel : 1. Matériel nécessaire par secteur et mode opératoire : 2. Au secteur 1, Le kit Amplicor HCV d amplification, correspondant à une solution tamponnée à la bicine, renferme <25% de glycérol, <0.001% de datp, dctp, dgtp, dutp (ces bases sont en excès), l amorce antisens biotinylée KY78 : 5 -biotine-ctcgcaagcaccctatcaggcagt, l amorce sens non biotinylée KY80 : 5 -GCAGAAAGCGTCTAGCATGGGGT, <0.01% rtth DNA polymérase, <0.01% d Ampérase et 0.05% d azide de sodium. Nous distribuons 50µL de ce mélange dans chaque microtube d amplification grâce à une pipette à déplacement positif dédiée HCV, secteur 1. Le plateau d amplification est conservé à 4 C avec les barrettes de bouchons pendant la préparation des échantillons. Au secteur 2, Le kit Amplicor HCV de préparation des échantillons. Ce kit contient : - un réactif de lyse Amplicor HCV - un diluant d échantillon Amplicor HCV - un plasma négatif (humain) - un témoin positif Amplicor HCV ; il s agit d un ARN transcrit non infectieux, présentant des séquences oligonucléotidiques du VHC, de l ARN poly-a, - un témoin négatif Amplicor HCV, contenant de l ARN poly-a - le standard interne Amplicor HCV ; A cela, il faut ajouter : - de l isopropanol, - de l éthanol ; Doit se trouver également dans ce secteur : - la microcentrifugeuse tournant à 13000g - le bain-marie à sec, chauffant jusqu à 100 C, - une pipette de 50 µl, servant seulement aux prélèvements du témoin positif, - une pipette de 10 à 100 µl, avec laquelle des cônes anti-aérosols sont utilisés, - et une pipette de 100 à 1000 µl. A chaque série de tests, correspond un témoin positif et un témoin négatif ; La préparation des échantillons et des témoins est la suivante :

10 Témoin positif Témoin négatif Echantillons HCV Lysis Reagent 400 µl 400 µl 400 µl Normal Human Plasma 100 µl 100 µl 100 µl Sérum homogénéisé 100 µl Témoin vortexé 50 µl 50µL VORTEXER Bain-marie à sec à 60 C ; 10 min. Isopropanol 500 µl 500 µl 500 µl HOMOGENEISATION IMMEDIATE PAR RETOURNEMENT ET VORTEXAGE RIGOUREUX Température ambiante ; 10 minutes Centrifugation à 13000g à température ambiante pendant 15 minutes Aspirer le surnageant Ethanol 70% 1 ml 1 ml 1 ml Centrifuger à 13000g à température ambiante pendant 5 minutes Aspirer le surnageant HCV Specimen Diluent + CI 1 ml 1 ml 1 ml Prise d essai à ajouter dans le Master Mix Remarque : Vortexer pendant 5 secondes Laisser décanter à température ambiante pendant 5 minutes 50 µl 50 µl 50 µl 1 ) Les sérums sont obtenus par centrifugation (à 1500g pendant 20minutes) des prélèvements sanguins effectués sur milieux secs. On conserve ces sérums à 20 C pour une conservation inférieure à 3 mois. 2 ) A 1 tube de HCV Specimen Diluent, on ajoute 50 µl de Contrôle Interne. Ce tube de HCV Specimen Diluent reconstitué est alors prévu pour 12 essais. Au secteur 3, Se trouve tout d abord : le thermocycleur (Perkin-Elmer ; GeneAmp PCR System 2400). La programmation de la méthode PCR est la suivante (schéma 5) :

11 Puis nous trouvons : le kit Amplicor HCV de détection comprenant : - les microcupules Amplicor HCV - une solution de dénaturation Amplicor - un tampon d'hybridation Amplicor HCV - une solution contenant le conjugué avidine-péroxydase de Raifort - un substrat A Amplicor - un substrat B Amplicor - un réactif d'arrêt Amplicor - un concentré de lavage (10X) Amplicor le kit Amplicor Contrôle Interne. De même, celui-ci comprend : - une solution de conjugué avidine-péroxydase de Raifort - un substrat A Amplicor - un substrat B Amplicor - un réactif d'arrêt Amplicor - un concentré de lavage (10X) Amplicor - et des microcupules Amplicor, spécifiques du CI. Nous avons besoin également d'une étuve à 37 C. On distingue dans ce secteur 4 étapes : La dénaturation : A la fin des cycles de PCR, nous ajoutons au plus vite 100 µl de solution de dénaturation (solution d'edta contenant 1.6% d'hydroxyde de sodium) dans chaque microtube d'amplification. L'hybridation est alors possible entre les amplicons dénaturés et les sondes contenus dans les microcupules. * L'hybridation :

12 Cette étape est réalisée en ajoutant 100 µl de tampon d'hybridation dans chacune des microcupules (VHC et CI). Ce tampon d'hybridation est une solution de phosphate de sodium contenant <0.2% de solubilisant et <25% d'agent chaotrope. Après avoir ajouté 25 µl d'amplicons dénaturés dans chacune des microcupules (VHC et CI), la microplaque est placée à 37 C pendant 1 heure. C'est pendant cette incubation que s'effectue l'hybridation d'une part, entre les sondes spécifiques de l'adn du VHC qui se trouvent fixées aux microcupules et les amplicons VHC dénaturés et d'autre part, entre les sondes spécifiques de l'adn du CI et les amplicons du CI dénaturés. Afin d'éliminer les amplicons non retenus dans les microcupules, une série de 5 lavages par cupule est réalisée. La solution de lavage utilisée est une solution de phosphate de sodium et de chlorure de sodium contenant de l'edta et moins de 2% en détergent ; cette solution se conserve 15 jours à température ambiante et à l'obscurité. Remarque : Roche nous propose dans les kits de détection une solution de lavage 10X. Une dilution au 10 ème est donc nécessaire pour obtenir une solution 1X. Le kit de détection du CI ne contient pas de solution d'hybridation. On se sert alors de celle appartenant au kit de détection VHC. La détection : Dans chaque microcupule, sont ajoutés 100 µl de conjugué avidine-péroxydase de Raifort. L'avidine associée à l'enzyme, ayant une grande affinité pour la biotine, se fixe alors à l'extrémité des amplicons biotinylés. L'hybridation, amplicon / conjugué, est effectuée à 37 C pendant 15 minutes. De nouveau, une série de 5 lavages est réalisée pour éliminer l'excès de conjugués. Ensuite, 100 µl de substrat "actif" de la péroxydase sont ajoutés dans chaque microcupule. Remarque : Le substrat "actif" a été préalablement préparé au secteur 2, en mélangeant, pour 8 microcupules : - 1 ml de la solution A, solution de citrate qui contient 0.01% de H 2 O 2 et ml de la solution B, solution contenant 0.1% de 3,3',5,5'-tétraméthylbenzidine (TMB) dans 40% de diméthylformamide (DMF). On place la microplaque à l'obscurité pendant 10 minutes afin que s'effectue la réaction colorée suivante (schéma 6) :

13 Après ces 10 minutes, 100 µl de la solution d'arrêt (solution à 4.9% d'acide sulfurique) sont ajoutés dans chaque microcupule. On obtient une coloration jaune. Lecture des résultats et interprétations : Pour chaque microcupule, on lit l'absorbance à 450 nm, contre de l'air. Selon Roche Diagnostics, les résultats sont à interpréter de la façon suivante : D.O VHC (450 nm) D.O CI (450 nm) Interprétations < échantillon considéré négatif <0.250 <0.600 résultat négatif non valable n'importe quelle valeur échantillon positif Si des mesures de D.O VHC se situent dans la zone douteuse, (0.250 D.O HCV <0.600), les échantillons doivent être de nouveau analysés en double exemplaire et l'interprétation doit être la suivante : D.O VHC (450 nm) D.O CI (450 nm) Interprétations 2/3 résultats >0.4 Valeur indifférente échantillon positif 2/3 résultats <0.4 2/3 résultats >0.6 échantillon présumé négatif 2/3 résultats <0.4 2/3 résultats <0.6 échantillon indéterminé 3. Commentaires et recommandations : Afin d'éviter d'amplifier lors d'un nouveau test des amplicons contaminants issus des PCR précédentes, une enzyme : l'amperase a été ajoutée au mélange réactionnel. Cette enzyme, qui est en fait une UNG (Uracyle N-Glycosylase) va, à 50 C, catalyser la destruction des liaisons covalentes qui lient l'uracyle à l'amplicon. La fragmentation de ces amplicons contaminants est réalisée ensuite lors du premier cycle thermique. Cette étape à 50 C précède les cycles de PCR. C'est par la présence de cette enzyme que l'on amoindrit le risque de détecter de faux positifs. Aussi, la désoxythimidine triphosphate a été remplacé dans le mélange réactionnel par la désoxyuridine triphosphate. Donc, lors des différents cycles de PCR, le dutp est incorporé à la place du dttp. C'est pourquoi, lors d'une prochaine PCR, si des amplicons dernièrement synthétisés viennent contaminer les microtubes d'amplification, ils pourront être à leur tour détruits.

14 Donc, à la fin de toute PCR, au secteur 3, il est impératif d'ajouter le plus rapidement possible la solution de dénaturation. En effet, si on laisse le système refroidir, et donc revenir à une température inférieure à 50 C, l'amperase deviendrait de nouveau active et détruirait alors les amplicons venant d'être synthétisés. Dans le mélange réactionnel, le ph et la concentration en sels sont optimisés afin d'obtenir une bonne hybridation, c'est-à-dire, éviter toute hybridation amorce/matrice hasardeuse, et éviter d'obtenir des produits de PCR obsolètes. En ce qui concerne le mode opératoire au secteur 2, le but est d'extraire l'arn viral du sérum et de simuler cette extraction en ce qui concerne les témoins ; du plasma humain est donc ajouté dans ces deux tubes témoins pour leur donner la consistance d'un sérum. Aussi, l'étape d'incubation à 60 C est nécessaire pour favoriser la lyse virale dans les tubes tests. De plus, lors de l'ajout de l'isopropanol, les RNA carrier protein vont précipiter avec l'arn ; puis ce précipité va se retrouver dans le culot en fin de centrifugation. Un deuxième lavage est ensuite réalisé en reprenant le culot par de l'éthanol puis en effectuant de nouveau une centrifugation. Après avoir éliminé le surnageant, il faut veiller à bien aspirer l'éthanol car ce dernier est un inhibiteur de PCR. Aussi, en ce qui concerne la décantation de 5 minutes, il faut prendre soin de ne pas dépasser ce délai car le but est d'obtenir la sédimentation des protéines et de laisser les ARN en suspension. Au niveau du secteur 3, les étapes de lavages sont importantes car elles permettent d'éliminer l'excès d'amplicons puis de conjugués, avidine-péroxidase de Raifort, non fixés sur les microcupules. Ainsi, on évite de détecter de faux positifs.

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale ARN du virus de l hépatite C : ARN-VHC ARN-VHC 03VHC1 Novembre 2003 Edité : mars 2006 Annales ARN-VHC 03VHC1 1 / 8 ARN-VHC 03VHC1

Plus en détail

Actualités sur le Virus de l'hépatite C

Actualités sur le Virus de l'hépatite C CBP CHRU Lille Actualités sur le Virus de l'hépatite C 2.0 ANNE GOFFARD UNIVERSITÉ LILLE 2 DROIT ET SANTÉ FACULTÉ DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES DE LILLE 2012 Table des matières I - Épidémiologie

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany

altona altona RealStar CMV PCR Kit 1.0 always a drop ahead. 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany altona DIAGNOSTICS altona DIAGNOSTICS RealStar CMV PCR Kit 1.0 04/2015 altona Diagnostics GmbH Mörkenstr. 12 22767 Hamburg Germany phone +49 40 548 06 76-0 fax +49 40 548 06 76-10 e-mail info@altona-diagnostics.com

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine

Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine Comparaison du kit Diapro pour la détermination des anticorps anti- HDV totaux avec le kit Murex utilisé en routine Aurélie Comand Ecole Supérieure de la Santé TAB 50 ème Service d immunologie et allergie

Plus en détail

COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan CMV Test CMVCAP

COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan CMV Test CMVCAP COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan CMV Test DESTINÉ AU DIAGNOSTIC IN VITRO. COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan CMV Test CMVCAP 72 Tests P/N: 04902068 190 COBAS AmpliPrep/COBAS TaqMan Wash Reagent PG WR 5.1 Liters

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation

Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation PROTOCOLE AUTOMATISÉ Isolement automatisé d ADN génomique à partir de culots de cellules sanguines à l aide de l appareil Tecan Freedom EVO -HSM Workstation Mode d emploi des produits A1751 et A2751 Réservé

Plus en détail

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY)

TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) TEST ELISA (ENZYME-LINKED IMMUNOSORBENT ASSEY) Lise Vézina, technicienne de laboratoire Michel Lacroix, agronome-phytopathologiste Direction de l innovation scientifique et technologique Au Laboratoire

Plus en détail

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde

Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde 1 ETSL Sérodiagnostic de la polyarthrite rhumatoïde TP 1 GABIN-GAUTHIER 13/11/2009 I. LA MALADIE... 2 II. TECHNIQUES QUALITATIVES... 2 1. PRINCIPE... 2 2. MODE OPERATOIRE... 3 2.1. WRST ou Waaler Rose

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Maxwell 16 Blood DNA Purification System

Maxwell 16 Blood DNA Purification System Manuel Technique Maxwell 16 Blood DNA Purification System Attention, cartouches à manipuler avec précaution, les bords scellés peuvent être tranchants. 2800 Woods Hollow Rd. Madison, WI USA Dispositif

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS

AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS AGRÉGATION DE SCIENCES DE LA VIE - SCIENCES DE LA TERRE ET DE L UNIVERS CONCOURS EXTERNE ÉPREUVES D ADMISSION session 2010 TRAVAUX PRATIQUES DE CONTRE-OPTION DU SECTEUR A CANDIDATS DES SECTEURS B ET C

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551

ELISA PeliClass human IgG subclass kit REF M1551 Sanquin Reagents Plesmanlaan 5 0 CX Amsterdam The Netherlands Phone: +.0.5.599 Fax: +.0.5.570 Email: reagents@sanquin.nl Website: www.sanquinreagents.com M55/ November 007 ELISA PeliClass human IgG subclass

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou

Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides. Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou Stratégie de dépistage des Hépatites virales B et C Apport des tests rapides Dr. LAGATHU Gisèle Laboratoire de Virologie CHU Pontchaillou Journée du 13 décembre 2012 Virus de l Hépatite B Historique Blumberg

Plus en détail

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2

KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous en pages 1 et 2 KIT ELISA dosage immunologique anti-bsa REF : ELISA : 0033 (0)169922672 : 0033 (0)169922674 : www.sordalab.com @ : sordalab@wanadoo.fr A RECEPTION DU COLIS : Vérifier la composition du colis indiquée ci-dessous

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker

Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C. Marie-Laure Chaix Virologie Necker Diagnostic et suivi virologique des hépatites virales B et C Marie-Laure Chaix Virologie Necker OUTILS DIAGNOSTIQUES VHC Transaminases Recherche des Anticorps! Tests indirects - Anticorps! ELISA! RIBA

Plus en détail

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV)

VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) VIRUS DE L'IMMUNODEFICIENCE HUMAINE (HIV) En 1999, dans le monde, plus de 33 millions de sujets dont 43% de femmes étaient infectés par le virus de l'immunodéficience humaine ou HIV. L'épidémie progresse

Plus en détail

Les hépatites virales chroniques B et C

Les hépatites virales chroniques B et C Les hépatites virales chroniques B et C www.aqodad.ma Service d hépato-gastroentérologie CHU HASSAN II; Fès 6èmes journées médicales d Al Hoceima; Le 28 09 2013 1 Introduction Problème majeur de santé

Plus en détail

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

www.gbo.com/bioscience 1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage 2 HTS 3 Immunologie / Immunologie Informations Techniques 3 I 2 ELISA 96 Puits 3 I 4 ELISA 96 Puits en Barrettes 3 I 6 en Barrettes de 8 Puits 3 I 7 en Barrettes de 12 Puits 3 I 8 en Barrettes de 16 Puits

Plus en détail

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2

HRP H 2 O 2. O-nitro aniline (λmax = 490 nm) O-phénylène diamine NO 2 NH 2 ! #"%$'&#()"*!(,+.-'/0(,()1)2"%$ Avant d effectuer le dosage en IR de la biotine, il est nécessaire de s assurer de la reconnaissance du traceur par la streptavidine immobilisée sur les puits. Pour cela,

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. Le diagnostic de la tuberculose bovine La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002. 1. Tuberculination Dans la première phase d une infection de tuberculose bovine (Mycobacterium

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Virus de l hépatite C

Virus de l hépatite C Virus de l hépatite C Dr Dominique Bettinger Laboratoire de Virologie CHU Saint Jacques Besançon Le 17 Avril 2004 Historique La transfusion en masse a été à l origine de nbreuses hépatites post-transfusionnelles

Plus en détail

Diagnostic biologique de la toxoplasmose

Diagnostic biologique de la toxoplasmose COURS DE COLLEGE DE MALADIES INFECTIEUSES MICROBIOLOGIE PARASITOLOGIE Diagnostic biologique de la toxoplasmose 26 Janvier 2012 Faculté de Médecine de Sousse Principes des techniques utilisées dans le diagnostic

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

3: Clonage d un gène dans un plasmide

3: Clonage d un gène dans un plasmide 3: Clonage d un gène dans un plasmide Le clonage moléculaire est une des bases du génie génétique. Il consiste à insérer un fragment d'adn (dénommé insert) dans un vecteur approprié comme un plasmide par

Plus en détail

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 -

Le Comité Scientifique a traité les questions suivantes : «Association reconnue d utilité publique» - 1 - - 1 - Prise de position de l'association Française pour l'etude du Foie (AFEF) sur les trithérapies (Peg-IFN + ribavirine + inhibiteur de protéase) dans la prise en charge des malades atteints d'hépatite

Plus en détail

Les analyses virologiques pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique de l infection au VHC

Les analyses virologiques pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique de l infection au VHC Les analyses virologiques pour le diagnostic et la prise en charge thérapeutique de l infection au VHC Donald Murphy, PhD Laboratoire de santé publique du Québec PNMVS, Montréal, 15 octobre 2013 Plan de

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Dengue NS1 Antigen DxSelect Page 2

Dengue NS1 Antigen DxSelect Page 2 Dengue NS1 Antigen DxSelect (Français) REF EL1510 Rév. A Test d'immunoadsorption enzymatique (ELISA) pour la détection de l'antigène NS1 dans le sérum humain Pour diagnostic in vitro UTILISATION PRÉVUE

Plus en détail

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique

Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Mme BORGHI Monique Infirmière ETP Mme ALEXIS Françoise Hopital Archet I Infectiologie/Virologie Clinique Une hépatite est une inflammation du foie causée soit par des substances toxiques (médicaments,

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

L hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny

L hépatite C. 50 questions et réponses. Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny L hépatite C 50 questions et réponses Dr. med. Daniel Lavanchy, PD Dr. med. Andrea De Gottardi, Prof. Dr. med. Andreas Cerny A qui s adresse cette brochure? Cette brochure est destinée aux personnes souffrant

Plus en détail

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire

RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE. Stratégies de dépistage biologique des hépatites virales B et C. Argumentaire RECOMMANDATION EN SANTE PUBLIQUE Stratégies de biologique des hépatites virales B et C Argumentaire Mars 2011 L argumentaire scientifique de cette évaluation en santé publique est téléchargeable sur www.has-sante.fr

Plus en détail

Parvo B19 IgG-ELISA medac. Français

Parvo B19 IgG-ELISA medac. Français Parvo B19 IgG-ELISA medac Immunoessai enzymatique pour la détection des anticorps IgG anti Parvovirus B19 Français VP-F-195.070202 FABRICANT medac Gesellschaft für klinische Spezialpräparate mbh Fehlandtstraße

Plus en détail

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Module 12 Détection quantitative du soja Roundup Ready par ELISA F. Eyquem WORLD HEALTH ORGANIZATION REGIONAL OFFICE

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

5.5.5 Exemple d un essai immunologique

5.5.5 Exemple d un essai immunologique 5.5.5 Exemple d un essai immunologique Test de grossesse Test en forme de bâtonnet destiné à mettre en évidence l'hormone spécifique de la grossesse, la gonadotrophine chorionique humaine (hcg), une glycoprotéine.

Plus en détail

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006

Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 Hépatites virales. Anomalies biologiques chez un sujet asymptomatique (83) A. Gerolami Janvier 2006 1. Hépatites virales : étude clinique 1.1. Hépatite aiguë 1.1.1. Forme typique C est la forme clinique

Plus en détail

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410

EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICES : MECANISMES DE L IMMUNITE : pages 406 407 408 409 410 EXERCICE 1 PAGE 406 : EXPERIENCES A INTERPRETER Question : rôles respectifs du thymus et de la moelle osseuse dans la production des lymphocytes.

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach

Hépatite = inflammation du foie. Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach Hépatite = inflammation du foie Pr Bronowicki CHU Nancy - 17.11.2011 Conférence mensuelle - section de Forbach 1 Hépatites virales chroniques 2 Histoire naturelle Hépatite aiguë Guérison Hépatite chronique

Plus en détail

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle GASTRO-ENTEROLOGIE Variabilité A des entrées B des sites anatomiques 2 l externe + 2 l interne 15 litres sécrétion-absorption entrée 2 l duodénum 4 l grêle 3 l côlon 0,3 l anus 0,3 l œsophage 10" estomac

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

hépatite C MISE À JOUR DE L INFORMATION MÉDICALE transmission diagnostic prise en charge clinique traitement

hépatite C MISE À JOUR DE L INFORMATION MÉDICALE transmission diagnostic prise en charge clinique traitement Fondation canadienne du foie Programme national d éducation sur l hépatite C hépatite C MISE À JOUR DE L INFORMATION MÉDICALE transmission diagnostic prise en charge clinique traitement Une initiative

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique

TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique TP3 Test immunologique et spécificité anticorps - déterminant antigénique Partie 1 : Spécificité d'un anticorps pour un déterminant antigénique du VIH La séropositivité pour le VIH correspond à la présence

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L EDUCATION INSTITUT D`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE RUHENGERI (INES RUHENGERI)

REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L EDUCATION INSTITUT D`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE RUHENGERI (INES RUHENGERI) REPUBLIQUE DU RWANDA MINISTERE DE L EDUCATION INSTITUT D`ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE RUHENGERI (INES RUHENGERI) FACULTE DES SCIENCES FONDAMENTALES ET APPLIQUEES DEPARTEMENT DE BIOTECHNOLOGIE APPORT DE LA

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr

Biologie Appliquée. Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015. Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr Biologie Appliquée Dosages Immunologiques TD9 Mai 2015 Stéphanie Sigaut INSERM U1141 stephanie.sigaut@inserm.fr 1 ELISA 2 3 4 [Ac] 5 6 7 8 9 Correction : Faire la moyenne D0-1 et D0-2 pour toute les valeurs

Plus en détail

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst

Biochimie I. Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1. Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Biochimie I Extraction et quantification de l hexokinase dans Saccharomyces cerevisiae 1 Daniel Abegg Sarah Bayat Alexandra Belfanti Assistants : Tatjana Schwabe Marcy Taylor Gisèle Dewhurst Laboratoire

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

1. Différentes hépatites/ différents traitements

1. Différentes hépatites/ différents traitements III. Traitements 55 1. Différentes hépatites/ différents traitements Se faire soigner 1.1 Traitements des hépatites virales D après les expériences pratiques et la littérature scientifique, le traitement

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux

Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux 14 ème forum SOS Hépatites, Lyon Résistance du virus de l hépatite C aux nouveaux traitements anti-viraux Dr. Sylvie LARRAT Laboratoire de Virologie CHU Grenoble Hépatite C chronique 180 millions de porteurs

Plus en détail

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes

L immunoenzymologie. Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic cificité des anticorps pour leurs nes L immunoenzymologie Technique puissante couramment utilisée e en recherche et en diagnostic Basée e sur la très s grande spécificit cificité des anticorps pour leurs antigènes nes Test qualitatif Détection

Plus en détail

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte Il est prévu que les recommandations contenues dans ce document resteront valables jusqu

Plus en détail

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients

Hépatite. du dépistage au traitement. Questions et réponses. L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients DOCUMENT À L USAGE DES PATIENTS Également disponible : L hépatite C Dépistage, clinique, prise en charge et conseils aux patients (document à l usage des professionnels de santé) Document édité et diffusé

Plus en détail

Hépatite C, les nouveaux traitements

Hépatite C, les nouveaux traitements Hépatite C, les nouveaux traitements Dr Ghassan Riachi CHU de Rouen QDN 2014 Revue de presse p L hépatite C est une maladie curable Peginterferon + DAAs 2011 Standard Interferon 1991 + Ribavirin 1998 2001

Plus en détail

Interferon-alpha ELISA

Interferon-alpha ELISA Fiche technique Interferon-alpha ELISA Test immunoenzymatique pour le dosage quantitatif de l Interféron-alpha humain (IFN-alpha) dans le sérum, plasma et les surnageants de culture cellulaire humains.

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

Indication du test. Contexte clinique. LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION NOTICE D'UTILISATION

Indication du test. Contexte clinique. LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION NOTICE D'UTILISATION LDBIO-TOXO II IgG 0459 CONFIRMATION #TOXO II - 24G (24 tests) #TOXO II - 12G (12 tests) #TOXO II - 96G (96 tests) Indication du test 1 Technique d'immunoblot pour usage diagnostique in vitro NOTICE D'UTILISATION

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

MAINTENANCE. Manuel d entretien et de. appareils de laboratoire. des. 2 e édition

MAINTENANCE. Manuel d entretien et de. appareils de laboratoire. des. 2 e édition Manuel d entretien et de MAINTENANCE des appareils de laboratoire 2 e édition Département technologies essentielles de la Santé Diagnostic et technologie de laboratoire Manuel d entretien et de MAINTENANCE

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var

Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement. Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Le titrage de l AgHBs: un témoin du statut du patient et de la réponse au traitement Denis Ouzan Institut Arnault Tzanck, Saint-Laurent-du-Var Objectifs pédagogiques Connaitre les problèmes pratiques posés

Plus en détail

SeroMP Recombinant IgM

SeroMP Recombinant IgM SeroMP Recombinant Trousse pour la détection semi-quantitative par dosage immuno-enzymatique (ELISA) des anticorps anti-mycoplasma pneumoniae dans le sérum humain Notice d emploi Trousse pour 96 déterminations

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés

Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Analyse d échantillons alimentaires pour la présence d organismes génétiquement modifiés Module 4 Extraction et purification de l ADN M. Somma WORLD HEALTH ORGANIZATION REGIONAL OFFICE FOR EUROPE ORGANISATION

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

Biomarqueurs en Cancérologie

Biomarqueurs en Cancérologie Biomarqueurs en Cancérologie Définition, détermination, usage Biomarqueurs et Cancer: définition Anomalie(s) quantitative(s) ou qualitative(s) Indicative(s) ou caractéristique(s) d un cancer ou de certaines

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire : Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C Sommaire : Au Canada, l hépatite B et l hépatite C demeurent de graves enjeux de santé publique en raison de taux de prévalence élevés, de coûts élevés pour

Plus en détail

Notice d utilisation M5-01-002. Epigenomics AG, 10178 Berlin, Allemangne

Notice d utilisation M5-01-002. Epigenomics AG, 10178 Berlin, Allemangne Notice d utilisation Avant d utiliser ce kit, veuillez lire attentivement la notice et suivre scrupuleusement les instructions afin de garantir la fiabilité et la pertinence des résultats des tests. IFU

Plus en détail

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble

ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL. Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble ACCIDENTS D EXPOSITION AU RISQUE VIRAL Dr David Bruley Service de Maladies Infectieuses CHU Grenoble Définition d un AES Sang ou liquide biologique potentiellement contaminant Sécrétions vaginales / sperme

Plus en détail

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C

Traitement des hépatites h chroniques virales B et C Traitement des hépatites h chroniques virales B et C Dr Joanna POFELSKI Service d hépatod pato-gastroentérologierologie CH d Annecyd Particularités? Virus hépatotropes / cytopathogènes : lésions hépatiques

Plus en détail