Session spéciale sur les Etats Généraux de l'agriculture

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1 ISSN Recueil des actes administratifs Session spéciale sur les Etats Généraux de l'agriculture

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3 SEANCE DU 21 Novembre 2011 N 7017 LES ETATS GENERAUX DE L'AGRICULTURE: VERS UNE NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE DEPARTEMENTALE DECIDE : - de prendre acte de l état des lieux de l agriculture départementale ainsi que de la synthèse des Etats généraux de l agriculture annexés, - d adopter une nouvelle politique agricole départementale à travers le document «politique agricole » annexé, - de déléguer à la Commission permanente l attribution des différentes aides issues du programme d actions , - d autoriser le Président du Conseil général à signer tous les documents relatifs à la mise en oeuvre de cette nouvelle politique. Transmission à la préfecture Transmis le 28 Novembre 2011 à la préfecture de Lot-et-Garonne Signataire Le Président du Conseil Général Pierre CAMANI 1

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7 Sommaire SOMMAIRE... 1 PREAMBULE... 3 CHAPITRE 1. FONCIER, TERRITOIRE ET AGRONOMIE PRESENTATION DU DEPARTEMENT DE LOT-ET-GARONNE L agriculture, occupation principale du sol et facteur d identité paysagère du département LES EXPLOITATIONS AGRICOLES Evolution du nombre des exploitations et des surfaces exploitées Des différences d évolution selon l orientation technico-économique (OTEX) Statut des exploitations agricoles TRANSMISSIONS ET INSTALLATIONS Une population d exploitants qui vieillit Caractéristiques des installations EVOLUTION DU FONCIER AGRICOLE Une perte d espaces agricoles Des indicateurs de la pression foncière La gestion du foncier agricole LES PRATIQUES CULTURALES Rotation des cultures Amendements et fertilisation Protection phytosanitaire Préparation des sols Irrigation Un plan pour la réduction des produits phytosanitaires CHAPITRE 2. EMPLOI, FORMATION, RECHERCHE ET EXPERIMENTATION LES EMPLOIS AGRICOLES Un emploi agricole significatif Evolution des caractéristiques de la main d œuvre agricole Les salaires en agriculture Âge de la main d œuvre LES FORMATIONS EN AGRICULTURE La formation continue des exploitants agricoles La formation continue des salariés agricoles La formation initiale en agriculture RECHERCHE ET EXPERIMENTATION CHAPITRE 3. ECONOMIE DES FILIERES PRESENTATION GENERALE DES CARACTERISTIQUES DE L ACTIVITE AGRICOLE Un departement de polyculture soumis à un contexte européen et national en évolution Des productions bien valorisées La situation économique des exploitations agricoles Les signes d Identification de qualité et d origine (SIQO) en Lot-et-Garonne Les Coopératives d Utilisation du Matériel Agricole (Cuma) Des opérateurs agricoles dynamiques LES FRUITS ET LEGUMES L arboriculture La filière Prune d Ente Fruits frais : la filière POMME Fruits frais : la filière Kiwi Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

8 Fruits à coque : la filière noisette Légumes frais La filière fraise La filière tomate de frais Cultures industrielles La filière légumes de conserve La filière Tabac LE VIN La filière viticole CEREALES, OLEAGINEUX ET PROTEAGINEUX La filière grandes cultures L ELEVAGE La filière bovin viande La filière bovin lait La filière ovin viande La filière caprine Aviculture : Les filières volaille, œufs et palmipèdes à foie gras La filière équine AUTRES FILIERES: SEMENCES ET APICULTURE La filière semences La filière apicole UN MODE DE PRODUCTION EN PLEIN ESSOR La filière produits de l agriculture biologique L AGRITOURISME Le réseau Bienvenue à la ferme Le réseau Accueil Paysan Les marchés de producteurs de pays Les chartes et réseaux locaux CHAPITRE 4. EAU LES RESSOURCES EN EAU Climatologie Hydrographie : les eaux superficielles Les eaux souterraines Le stockage de l eau : lacs collinaires LA QUALITE DE L EAU L état des lieux lié à la Directive Cadre sur l Eau Mesures mises en œuvre - Réglementations LES PRELEVEMENTS POUR L IRRIGATION L agriculture irriguée en Lot-et-Garonne Les volumes d eau prélevés Origine des prélèvements pour l irrigation Les techniques d irrigation La gestion collective de l irrigation SYNTHESE CHIFFRES CLES FORCES ET FAIBLESSES OPPORTUNITES ET MENACES GLOSSAIRE Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

9 Préambule Aujourd hui l agriculture est reconnue pour sa multifonctionnalité : elle est source de richesse, d emplois, elle façonne et entretient les paysages et contribue au maintien du patrimoine naturel. En Lot-et-Garonne, les paysages et l activité agricole sont l héritage d un développement ancien de l agriculture dans la Vallée de la Garonne. Le département bénéficie d une agriculture de polyculture, à la fois dynamique, moderne et consciente de la nécessité de préserver les paysages et l environnement. Avec 7200 exploitations agricoles en 2010 et hectares cultivés, le Lot-et- Garonne occupe le premier rang national pour la production de prunes à pruneaux, de noisettes, kiwis, fraises mais arrive également en tête à l échelle régionale pour de nombreuses cultures : pomme de terre, tomate, pomme, melon La part importante d exploitations de petite taille, très diversifiées et comptant des productions à forte valeur ajoutée, caractérise le département. Une soixantaine de productions significatives sont ainsi recensées en Lot-et-Garonne. Les conditions agro-climatiques, les terroirs, le dynamisme reconnu d un monde agricole marqué par d importants brassages de populations, ont contribué à dessiner un pays agricole très varié. L irrigation constitue un atout indiscutable, garant du maintien et du développement de productions à forte valeur ajoutée. La qualité des produits est par ailleurs une préoccupation majeure pour l agriculture départementale, Face au contexte réglementaire, économique et technologique, l agriculture est en constante évolution et se retrouve menacée. Les premières tendances du recensement agricole de l année 2010 confirment les craintes de voir disparaître un secteur économique stratégique pour notre département fragilisé notamment par l érosion ces dix dernières années du nombre d exploitations agricoles et de la surface agricole. Dans un contexte mouvant de réformes et de crises à répétition, le Conseil général a donc souhaité, au travers des Etats généraux de l agriculture, engager une réflexion participative sur l agriculture départementale et ses perspectives. Ce document vous propose un état des lieux de l agriculture départementale, préalable indispensable à la démarche des Etats généraux de l agriculture. Outre l intérêt de disposer d un document de référence départemental pour les questions agricoles, cet état des lieux a permis d identifier les problématiques et les besoins de l activité agricole locale et de réaliser un diagnostic de l agriculture de Lot-et-Garonne. Ce document est structuré autour de quatre thématiques inhérentes à l activité agricole : foncier, territoire et agronomie, emploi, formation, recherche et expérimentation, économie des filières, eau. Les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de l agriculture lot-et-garonnaise ont ainsi pu être révélées. Pour constituer ce document, les sources statistiques officielles (Agreste) ont été utilisées et complétées par des données recueillies auprès de divers organismes agricoles. Même s ils demandent à être approfondis, les premiers résultats du recensement agricole de 2010 ont aussi pu être intégrés. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

10 Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

11 FONCIER TERRITOIRE AGRONOMIE Chapitre 1. FONCIER, TERRITOIRE ET AGRONOMIE Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

12 Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

13 1. Le département de Lot-et-Garonne recouvre hectares, ce qui fait de lui le plus petit d Aquitaine qui possède des géants comme la Gironde, plus grand département français avec ha ou les Landes ha et la Dordogne ha. En 2011, il se divise en 4 arrondissements, 40 cantons et 319 communes. Il existe en outre 20 communautés de communes, dont 2 communautés d agglomération (Agen et Marmande) L AGRICULTURE, OCCUPATION PRINCIPALE DU SOL 54% de la surface départementale est utilisée par l agriculture soit une surface agricole utilisée (SAU) de ha en 2007 ( ha en 2010). Le Lot-et-Garonne est donc, avec les Pyrénées Atlantiques, un département aquitain très largement occupé par l agriculture (voir tableau n 1 ). En revanche, la superficie boisée est de ha, soit un quart de la superficie du département. A titre de comparaison, en Dordogne, Gironde et Landes, les surfaces boisées couvrent environ la moitié de la surface départementale (et même 70% pour les Landes). Tableau n 1. Surface occupée par l agriculture pour chaque département aquitain Superficie totale (en ha) Surface Agricole Utilisée en 2009 (en ha) % de surface occupée par l agriculture Dordogne Gironde Landes Source : Mémento de la statistique agricole 2010, DRAAF Aquitaine Lot-et- Garonne Pyrénées- Atlantiques % 25% 23% 54% 56% Cette importante surface agricole départementale se répartit en 2009 de la façon suivante : terres arables : ha surface Toujours en Herbe : ha cultures permanentes : ha dont vignes : ha Le Lot-et-Garonne est en effet un département cultivé avec soin depuis des siècles et les vocations des différents terroirs ont été mesurées et valorisées dans le cadre de 10 petites régions agricoles relativement homogènes (voir figure 1). Cette classification a été créée en 1946 par l INSEE. Si les espaces agricoles ont pu évoluer depuis, elle a le mérite de faire apparaître les principales caractéristiques du Lot-et- Garonne : une situation très diversifiée qui s explique par le prolongement des régions agricoles des départements voisins (Landes, Bergeracois, Périgord, Causses, Gers ), l importance du Lot et de la Garonne qui structurent les espaces, la diversité et la richesse des orientations agricoles traditionnelles du département. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

14 LES PETITES REGIONS AGRICOLES DURAS COTEAUX NORD DU LOT-ET-GARONNE BERGERACOIS PLAINES DE LA GARONNE ET DU LOT Miramont-de-Guyenne PERIGORD NOIR Marmande COTEAUX BORDURE LANDES Tonneins Villeneuve-sur-Lot Fumel CAUSSES Casteljaloux Agen PAYS DE SERRES GRANDES LANDES Nérac COTEAUX SUD GARONNE Kilomètres Source: INSEE Source Conception: : INSEE Conseil général de Lot-et-Garonne Conception : Conseil général de Lot-et-Garonne Figure 1. dominantes Cartographie des petites régions agricoles et des cultures traditionnellement La nomenclature Corine Land Cover décrit l occupation du sol en 2006 (voir Figure 2). Elle est réalisée par photo-interprétation et sa précision est suffisante à l échelle du département (les zones de plus de 5 ha sont représentées). Les espaces du Lot-et-Garonne apparaissent clairement occupés principalement par l agriculture : à l exception de la partie forêt des Landes dans le Sud-Ouest et du secteur appartenant au Périgord nord, dominés par les espaces forestiers, les agglomérations importantes sont peu nombreuses (Agen, Marmande, Villeneuvesur-Lot). Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

15 L OCCUPATION DU SOL km Les types d'espaces selon la nomenclature Corine Land Cover Terres arables (231) Cultures permanentes (300) Prairies (475) Zones agricoles hétérogenes (1103) Forêts (1123) Milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (237) Cours d'eau Zones urbanisées (163) Zones industrielles ou commerciales (35) Mines, décharges et chantiers (22) Espaces verts artificialisés, non agricoles (18) Eaux continentales (19) Zones humides intérieures (1) Autres cours d'eau principaux Source : Corine Land Cover 2006, IGN Garonne et Lot Conception : Conseil général de Lot-et-Garonne Source: Corine Land Cover 2006 Auteur: Maéva Le Joubioux Figure 2. Cartographie des territoires agricoles, artificialisés et forestiers en 2006 Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

16 ET FACTEUR D IDENTITE PAYSAGERE DU DEPARTEMENT Sur la rive gauche de la Garonne, l influence des Landes se fait sentir jusqu à Nérac et Casteljaloux, puis en allant vers l Est, les coteaux de l Albret se développent et préfigurent le Gers. Les coteaux occupent largement la rive droite du Lot et de la Garonne, avec des paysages contrastés du type girondin vers Duras, périgourdin au Nord et quercynois au Nordest. Entre Garonne et Lot, le Pays de Serres est composé de plateaux calcaires coupés de vallons encaissés. Les vallées présentent l aspect d un terroir riche où se succèdent vergers, vignes, cultures maraîchères et céréalières. Source : CAUE 47 Source : DIREN Aquitaine Figure 3. Cartographie des entités paysagères Le Lot-et-Garonne est le plus petit département d Aquitaine ( ha). Il se caractérise par sa forte occupation agricole et sa diversité des productions agricoles. La surface agricole utilisée est en effet de ha en 2010 (53 % de la surface totale). Pour ce département, l activité agricole est donc un facteur de développement économique mais aussi une valeur paysagère essentielle. L eau, de part la présence du Lot et de la Garonne et un réseau hydrographique dense, est également essentielle à l identité du territoire. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

17 2. Les données statistiques fournies par Agreste (recensement agricole de 2000 et enquête structure 2007) permettent de caractériser rapidement la structure et les orientations des exploitations agricoles du département. La comparaison des données entre 2000 et 2007, voire 2010 témoigne des récentes tendances d évolution. En 2007, 73% des exploitations agricoles du département étaient professionnelles. Définitions (Agreste) L exploitation agricole est définie comme une unité économique qui participe à la production agricole et qui répond à l un des critères suivants : un hectare ou plus de surface agricole utilisée 20 ares ou plus de cultures spécialisées, ou une activité de production supérieure à un seuil minimum, par exemple une vache. Une exploitation agricole professionnelle répond à des critères supplémentaires justifiant d une activité de production significative, à savoir : au minimum un emploi annuel équivalent à 75% d un temps plein, et une marge brute standard minimum de 8 Unité de Dimension Européenne (UDE), équivalente à 12 ha de blé EVOLUTION DU NOMBRE DES EXPLOITATIONS ET DES SURFACES EXPLOITEES En 2010, exploitations sont présentes en Lot-et-Garonne. Depuis 2000, le nombre d exploitations a donc diminué de 23%. Parallèlement, la SAU est passée de ha à ha, soit une diminution de 6%. Evolution du nombre des exploitations professionnelles et de leur SAU Pendant la période 2000 à 2007, le nombre des exploitations agricoles professionnelles a diminué de 19 % (de à 4 689). Cette diminution est supérieure à la diminution des exploitations professionnelles pour la France entière (-17 %). Les exploitations de moins de 35 ha sont les plus touchées (-30 %), celles de 35 à 50 ha restent stables alors que celles qui dépassent les 50 et 100 ha augmentent. Malgré tout, les exploitations de moins de 50 ha sont encore majoritaires (57 %). C est maintenant plus du tiers des surfaces qui sont utilisées par des grandes exploitations de plus de 100 ha (qui représentent 13% des exploitations). En 2010, les plus de 50 ha représentent 28% des exploitations et valorisent 71% des surfaces agricoles. Entre 2000 et 2007, la surface agricole utilisée par les exploitations professionnelles est passée de ha à ha, soit une baisse de 2,3 % (6 098 ha). La nette diminution du nombre d exploitations professionnelles (-19%) ne s est dpnc heureusement pas traduite par une perte de surface équivalente (-2,3%) mais par un agrandissement des exploitations restantes. La surface moyenne utilisée est ainsi passée de 46 ha en 2000 à 55 ha en Une augmentation comparable à celle de la Dordogne et des Landes. Les exploitations non-professionnelles Le Lot-et-Garonne recensait exploitations non professionnelles en 2000 et en Cela représente une baisse de 22 % inférieure à la moyenne nationale de 33 %. La SAU correspondante est de ha, mais elle a diminué de 22 % entre 2000 et 2007 (de à ha, soit une perte de ha). La diminution de ces petites exploitations s accélère. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

18 2.2. DES DIFFERENCES D EVOLUTION SELON L ORIENTATION TECHNICO- ECONOMIQUE (OTEX) Le Lot-et-Garonne connaît encore une grande diversité d exploitations avec de forts pourcentages en cultures spécialisées (20 %), grandes cultures (35 %), polyculture avec ou sans élevage (23 %), viticulture (6 %) (Figure 4). L importance des orientations cultures spécialisées et polycultures est tout à fait caractéristique du département. Figure 4. Répartition des exploitations selon leur OTEX en 2007 Orientation technico-économique... selon la surface agricole valorisée Polyélevage Bovins lait Viticulture Grandes Cultures et Herbivores Bovins viande Horticulture, maraîchage Herbivores Fruits Polyculture Grandes cultures... selon le nombre d'exploitations SAU valorisée Recensement agricole de 2000 Enquête structure de Nombre d'exploitations Figure 5. Evolution de la SAU et du nombre d exploitation selon l OTEX entre 2000 et 2007 L observation par OTEX sur la période montre une baisse importante du nombre d exploitations orientées vers les grandes cultures (-20 %), et vers la viticulture (-35 %). Cependant, la SAU totale a stagné pour les grandes cultures et diminué de 10 % pour la viticulture. La crise viticole a accéléré la restructuration des exploitations viticoles et a favorisé l agrandissement des plus grosses exploitations au détriment des plus petites. Une partie des vignes a cependant été arrachée. Concernant les exploitations de grandes cultures, on peut penser qu une grande surface étant nécessaire pour rentabiliser ces productions, les plus petites exploitations ont disparu ou se sont diversifiées alors que les grosses exploitations se sont agrandies par fermage. Il y a également une diminution des exploitations orientées vers le polyélevage, les bovins lait, les grandes cultures et herbivores ainsi que la polyculture ; ce qui se traduit par une Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

19 diminution des surfaces consacrées à ces OTEX. La perte des exploitations diversifiées est un phénomène qui se rencontre dans toute l Aquitaine. Au contraire, maraîchage, fruits, bovins viande ont vu le nombre d exploitations et leurs surfaces augmenter. On peut penser que, concernant l élevage, la crise laitière a conduit à une réorientation vers d autres types d élevages STATUT DES EXPLOITATIONS AGRICOLES En 2010, on trouve 68 % d exploitants individuels, 32 % en société. Même si les exploitants individuels sont toujours majoritaires, les formes sociétaires, et surtout les statuts de GAEC et d EARL progressent. Les exploitations en société utilisent d ailleurs la majorité des terres du département (63% de la SAU). Cette évolution a un impact sur la structure des exploitations : augmentation de la taille, fermage privilégié, salariat préféré à la main d œuvre familiale, spécialisation plus importante). Définitions E.A.R.L. : Exploitation Agricole à Responsabilité Limitée. Forme de société civile spécifique à l agriculture, régie par le code rural, elle est plus souple que le GAEC : la société unipersonnelle ou entre époux est admise, la participation de tous les associés aux travaux n est pas obligatoire. En revanche, les associés ne bénéficient pas de la transparence juridique. La responsabilité financière des associés est limitée. G.A.E.C. : Groupement Agricole d Exploitation en Commun. Forme de société spécifique à l agriculture, régie par le code rural, le GAEC se caractérise principalement par la participation de tous les associés aux travaux, une responsabilité financière limitée et le principe de transparence : les associés conservent sur le plan économique, social et fiscal leur statut de chef d exploitation. En 2007, les terres sont en faire valoir direct pour 46 % et en S.C.E.A. : Société Civile d Exploitation Agricole. fermage pour 54 % (incluant le La S.C.E.A est une société civile régie par les fermage familial). Cependant le faire dispositions du code civil. Elle a pour but, soit valoir direct reste le mode privilégié l exploitation d un domaine agricole, de forêts, la gestion des exploitants individuels. 63% de de terres bâties ou non bâties, soit à la fois la gestion et la surface des exploitants individuels l exploitation de ces derniers. La responsabilité financière est en faire valoir direct. En des associés n est pas limitée. comparaison, les exploitations agricoles en société ont en moyenne seulement 37% de leur surface en faire valoir direct. Les exploitations du Lot-et-Garonne sont traditionnellement de petites structures familiales. Le département connaît cependant une restructuration comparable à la région Aquitaine et à beaucoup de régions françaises qui se caractérise par : - une diminution du nombre d exploitations (-23% entre 2000 et 2010 d exploitations professionnelles) - un agrandissement des exploitations (surface moyenne en hausse de 32 ha en 2000 à 39 ha en 2010) par reprise des surfaces laissées par la perte d exploitations - une professionnalisation des exploitations (de moins en moins d exploitations nonprofessionnelles) - une augmentation des formes sociétaires : en 2007, 57 % d exploitations individuelles, 36 % en société - une spécialisation des exploitations même si la part des exploitations agricoles sans production dominante reste importante en Lot-et-Garonne. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

20 UNE POPULATION D EXPLOITANTS QUI VIEILLIT Sur les quelques chefs d exploitations et co-exploitants du Lot-et-Garonne (en 2007), l âge moyen est de 49 ans, contre 48 pour l Aquitaine. Les moins de 50 ans sont 52,5 % contre 53,7 % pour la région. Mais les moins de 40 ans ne sont que 17,4 % contre 22,2 % pour l Aquitaine. La situation est à peu près identique dans tous les départements aquitains, sauf pour les Pyrénées-Atlantiques où l âge moyen est de 46 ans. La population des chefs d exploitation vieillit : 47,5 % ont plus de 50 ans. La pyramide des âges se déséquilibre. C est une situation qui n est pas nouvelle, mais qui s intensifie. Les chiffres du recensement 2010 confirment cette tendance avec 50% des exploitants qui ont plus de 53 ans. En 2010, les exploitants de plus de 50 ans représentent exploitations et cultivent ha. Seul un quart d entre eux connaissent déjà leur successeur. La transmission s effectue d ailleurs 8 fois sur 10 dans le cadre familial. 3.2.CARACTERISTIQUES DES INSTALLATIONS Nombre, âge et bénéficiaires de la Dotation Jeunes Agriculteurs (DJA) Le renouvellement est fonction du nombre d installations qui, après avoir beaucoup décliné, se stabilise entre 200 et 250 selon les années toutes catégories confondues (aidées et non aidées et tous âges confondus). Tableau n 2. Evolution des installations en Lot-et-Garonne Installations A titre A titre principal totales secondaire* Moins de 40 ans Dont DJA * nombre d installés à titre secondaire avec présence d une SAU sans les connexes (travaux agricoles, forestiers ). Source : MSA (CMSA OES D.LG.) Définition Le nombre de DJA diminue sensiblement depuis % des nouveaux installés ont moins de 40 ans, soit Un exploitant est dit à titre secondaire si : 133. Sur ces 133, 64 seulement ont souhaité accéder au moins de 50% de son temps dispositif de la DJA. On peut rajouter que 52 % des de travail est consacré à l'activité agricole installés sont des femmes, dont 32 % pour les moins de et/ou l activité agricole 40 ans. Les premières tendances du recensement agricole constitue moins 50% de son 2010 confirme la féminisation de ce secteur d activité. revenu. A titre de comparaison, l Aquitaine installe 57,5 % d agriculteurs de moins de 40 ans et la France entière 61 %. A contrario, l Aquitaine installe moins de femmes (49 %) et la France entière seulement 47,7 %. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

21 Surfaces exploitées à l installation Près de 60 % s installent sur des surfaces inférieures à 25 ha et seulement 40 % en activité exclusive. On remarque généralement une différence entre les installations dans le cadre familial et celles hors cadre familial : les installations hors cadre familial se font plutôt sur de petites surfaces et/ou des productions atypiques. L investissement est donc plus faible. dans un cadre familial, les surfaces sont plus grandes. Les investissements sont souvent importants. De plus, 55 % des installations se font en société (qui sont le plus souvent dans le cadre familial) sur des exploitations de 99 ha de surface moyenne. Les installations individuelles se réalisent sur 40 ha en moyenne. Répartition dans le département En ce qui concerne les installations aidées, on peut noter que 35 % se font dans les Côteaux Nord, 13 % dans les Coteaux Sud et bordure Landes, 15 % dans la vallée de la Garonne, 15 % dans la vallée du Lot et 24 % dans le Pays de Serres. Difficultés rencontrées Le nombre d installations diminue. Plusieurs raisons expliquent partiellement cette baisse : la diminution du montant de la DJA, les conditions d obtention de la DJA : elle est réservée aux moins de 40 ans et aux titulaires d une capacité professionnelle agricole de niveau IV, équivalente à un brevet professionnel agricole, l importance des investissements à réaliser pour reprendre des exploitations aux capitaux de plus en plus importants, l accès souvent difficile au foncier, les difficultés économiques selon les filières et la volatilité des prix qui ne sécurise pas le revenu de l agriculteur. On peut noter que quelques projets de petite dimension s organisent autour de circuits courts ou alternatifs. La problématique de l installation et de la reprise des exploitations est essentielle pour assurer la pérennité de l activité agricole du territoire. C est pourquoi des aides de l Etat (DJA) complétées par celles de la Région et du Département facilitent les investissements nécessaires à l installation, en particulier pour les installations hors cadre familial. Aujourd hui il y a environ 230 installations par an en Lot-et-Garonne mais seulement un quart d entre elles ont bénéficiées de la DJA. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

22 UNE PERTE D ESPACES AGRICOLES Malgré sa forte vocation agricole, le département a perdu ha de surface entre 2000 et Les surfaces perdues profitent en partie à l urbanisation et aux aménagements. On peut par exemple, estimer que la LGV * consommerait en Lot-et- Garonne, avec une emprise de 70 m à 200 m suivant le relief, sur plus de 100 km de trajet, environ ha de terres agricoles (source RFF). Une partie des terres retourne également vers la friche (terre qui se transforme en landes et parcours). Figure 6. Destination des terres agricoles perdues d après le recensement agricole de 2000 *Territoire artificiel = territoire urbanisé Source : Recensement général de l agriculture, DES INDICATEURS DE LA PRESSION FONCIERE Des zones identifiées de pression urbaine Le Lot-et-Garonne présente des zones où s exerce une forte pression urbaine, et des zones où le mitage de l espace agricole est fort. Des axes de pression urbaine se développent le long de la RN 21 entre Agen et Villeneuve et le long de la D 812 entre Marmande et Tonneins. Une zone de mitage de l espace agricole se situe le long de l axe Baïse-Lot. Figure 7. Cartographie schématique du mitage et des axes de développement urbain. Source : DIREN Aquitaine Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

23 Dynamique du marché foncier Il est assez difficile de suivre de manière précise et exhaustive les transferts du foncier car lorsque les terres ne sont pas «préemptables» par la SAFER, les notaires ne font pas toujours de déclarations. La SAFER Garonne-Périgord fait cependant état d un taux d ouverture de marché (surface vendue / SAU totale) de 1,5 % donc un taux supérieur à la moyenne nationale qui est de 1,3%. Il se libère ainsi à ha chaque année. C est un marché ouvert. A titre de comparaison, dans les Pyrénées Atlantiques, ce chiffre est proche de 1,2 %. Les prix du foncier agricole LA VALEUR VENALE DES TERRES AGRICOLES ET SON EVOLUTION ENTRE 1999 ET 2010 Côteaux Nord de Lot-et-Garonne Périgord noir Bergeracois Duras + 52% Plaines de la Garonne et du Lot + 26 % Pays de serres Causses Côteaux bordure Landes Grandes Landes + 42% + 54 % Côteaux Sud-Garonne + 46% Kilomètres Noms des petites régions agricoles + 50 % : % d'augmentation de la valeur des terres entre 1999 et 2010 Prix des terres agricoles moyen par ha en (1) (1) (1) (1) (1) Source: Safer - SSP- Terres d'europe - Scafr Conception de la carte: Conseil général de Lot-et-Garonne Figure 8. Cartographie des prix moyens des terres agricoles et de leur évolution par petites régions agricoles Le prix moyen des terres agricoles en Lot-et-Garonne est de euros/ha (en pays de Serres) à euros par ha en plaines de Garone et du Lot. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

24 Ce prix a beaucoup augmenté ces 11 dernières années : 50% d augmentation en moyenne sur les coteaux, 42% en Pays de Serres et dans une moindre mesure dans les plaines où les prix étaient déjà élevés. Cette augmentation générale peut traduire une pression foncière pour tous les secteurs et impose des investissements plus importants pour les agriculteurs qui souhaitent s installer ou développer leur exploitation. Cependant, les prix des terres dépendent également de leur nature. En moyenne en 2006 les prix étaient de : euros/ ha de terres labourables, 2280 euros /ha de prairies naturelles, euros/ha en vignes d appellation. Le prix des vignes d appellation traduit bien les réussites et difficultés des différentes appellations. Après une nette augmentation en 2000, la crise viticole explique la baisse importante des prix. Figure 9. Evolution du prix des vignes d appellation en Lot-et-Garonne Source : Agreste 4.3. LA GESTION DU FONCIER AGRICOLE Beaucoup d agriculteurs qui cessent leur activité ne souhaitent pas vendre ou louer leurs terres. Ils trouvent des formules de remplacement avec la Sogap, par les conventions de gestion qui recouvrent actuellement ha ou par les contrats de patrimoine (appuyés par Terres du Sud) qui recouvrent ha environ. Le rôle de la SAFER Garonne Périgord Son territoire d action se situe sur trois départements la Dordogne, le Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne et est ainsi positionnée sur deux régions, Aquitaine et Midi-Pyrénées. Elle dispose de 40 collaborateurs répartis sur 3 départements. Le service foncier à Agen (Lot-et-Garonne) compte 9 collaborateurs. Ses missions Prix moyen des vignes (en milliers d'euros) 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0, Buzet Côtes de Duras Côtes du Marmandais maintenir et développer l agriculture et les espaces forestiers, participer au développement local, préserver les paysages, l environnement et les ressources naturelles La Safer est aujourd hui un opérateur foncier polyvalent. A leur création, les Safer avaient un rôle exclusivement agricole. Si les transactions de biens agricoles au profit des exploitants et notamment l installation des jeunes agriculteurs, demeurent l'essentiel de leurs activités, l'évolution législative a conféré aux Safer une mission à destination de l'ensemble des utilisateurs de foncier en milieu rural. Les collectivités territoriales (Régions, Départements, Communautés de Communes, Communes) bénéficient de leur appui dans le cadre de leurs besoins fonciers. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

25 La Safer apporte également son concours lors de la création d'ouvrages linéaires (autoroutes, TGV) par l'anticipation des besoins fonciers et la création de stock foncier. Leur action consiste également à aider les entrepreneurs (artisans, commerçants) ou porteurs de projets, dépendants ou non du régime agricole, à trouver une propriété conforme à leurs projets, en réorientant le bâti agricole sous réserve de céder les terres à des agriculteurs. Ses domaines d action : installation de jeunes agriculteurs et agrandissement d exploitation, expertise et vente de biens agricoles et ruraux, aménagement parcellaire, restructuration gestion et Location de terres, transmission d exploitation, préservation des paysages et des ressources naturelles, compensation d emprise, constitution de réserves foncières pour les projets des collectivités, accompagnement des porteurs de projets, réduction du gaspillage de terres et observation du marché foncier. Organisation et concertation Tous les projets sont étudiés en Comité Technique. Il y en a un par département et cela tous les mois. Il est composé de représentants des organisations professionnelles agricoles, des collectivités territoriales, de l Etat, des Conseils Régionaux et Généraux, des associations de protection de l environnement. Lors de concurrence, des Commissions Locales d Aménagement Foncier sont tenues. Les candidats présentent leurs projets devant des représentants d organisations professionnelles, des collectivités et de la Safer. L avis émit par cette commission est transmis au Comité Technique qui le prend en considération. Le Conseil d Administration composé des actionnaires, valide tous les dossiers. L Etat représenté par les Commissaires du Gouvernement Agriculture et Finances valide les dossiers en veillant ainsi à la conformité des orientations prises par la Safer avec la politique d aménagement du territoire définie par les pouvoirs publics. Le Lot-et-Garonne a subi une déprise de ha entre 2000 et 2010, soit un peu plus de ha agricoles perdus par an. En 2000, les terres perdues alimentaient pour 57 % l artificialisation, pour 32 % les friches. (les chiffres pour 2010 ne sont pas encore disponibles). Le phénomène de pression foncière a des conséquences multiples : - perte de la vocation agricole des terres (définitive dans le cas de l urbanisation), - conflits d usages entre exploitants agricoles et néo-ruraux, - difficultés d accès au foncier pour les exploitants agricoles. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

26 5. Les grandes cultures occupent la plus grande surface dans le département, soit 60 %. Agreste a conduit en 2006 une étude portant sur les trois principales pratiques culturales : blé tendre, maïs, tournesol. Blé et tournesol : L étude a porté sur le Lot-et-Garonne et la Dordogne. Maïs : L étude a porté sur 4 départements, Dordogne, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées Atlantiques. 5.1.ROTATION DES CULTURES Les rotations des cultures sont utilisées à plusieurs niveaux : phytosanitaires : pour éviter les problèmes des nuisibles et champignons liés à la culture dans le cadre d'un système de production mono culture. agronomique : permet aussi de maintenir les ressources du sol et de la terre. Elles permettent de maintenir également une activité biologique et de nutrition des plantes. économique : pour une meilleure utilisation des surfaces en fonction de la maturité des espèces. Etude statistique (2006) Le blé tendre est souvent cultivé sur précédent tournesol (40 %), maïs grain ou fourrage (38 %), parfois sur une céréale à paille (14 %). Maïs : 86 % de la sole sont cultivés en monoculture. Tournesol : 64 % de la sole sur précédent blé, 16 % sur précédent maïs grain. 5.2.AMENDEMENTS ET FERTILISATION L'apport d'éléments fertilisants à court terme ou à long terme permet d'améliorer l'état physique et/ou chimique des sols afin d'optimiser l'alimentation des plantes. Ils permettent d'améliorer la qualité et les rendements des cultures mais également l'environnement. Il permet aussi de corriger, sur des sols pauvres ou peu fournis, les manques ou absence d'éléments nutritifs nécessaires au bon état végétatif de la plante du semis à la récolte. La fertilisation peut être chimique ou organique : chimique : apport d'engrais comme l'azote, le phosphore, la potasse (NPK) ainsi que les oligo-éléments nécessaires au sols (dans le cas de carence) et à la plante pour un besoin annuel. organique : par l'apport de fumier (paille + déjection animale) permettant de favoriser la structure du sol et améliorer la complexe argilo humique. Etude statistique (2006) Blé La quasi totalité de la sole de blé (97 %) ne reçoit pas de fumure organique (identique à la moyenne nationale). 65 % de la sole reçoivent entre 160 et 200 unités d azote. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

27 35 % de la sole ne reçoivent aucun apport en acide phosphorique et 68 % aucun apport de potasse. Seulement 75 % de la sole font l objet d enregistrement des pratiques phytosanitaires et de fertilisation azotée, contre 96 % en France. Pour la moitié de la sole, la fertilisation est raisonnée en tenant compte du précédent cultural et de l objectif de rendement. Maïs 23 % reçoivent de la fumure organique. 31 % de la sole reçoivent entre 180 et 210 unités d azote. 23 % reçoivent entre 210 et 240 unités. Tournesol 94 % ne reçoivent pas de fumure organique. 64 % reçoivent plus de 60 unités d azote, contrairement à la moyenne française qui n en reçoit pas (30 %) ou entre 40 et 60 unités (30 %). 5.3.PROTECTION PHYTOSANITAIRE Par définition, il s'agit de "protéger la santé des plantes". L'utilisation de produits permettant un bon état sanitaire des plantes sans compromettre la qualité, le rendement et la santé des plantes. L'utilisation de traitements phytosanitaires peut être chimique ou biologique. A ce jour, l'utilisation chimique est la plus répandue même si le développement de traitements biologiques ces dernières années a été mis en avant. Etude statistique (2006) Blé : 90 % de la sole reçoivent au moins un traitement phytosanitaire et chaque nouvelle parcelle reçoit en moyenne 3,2 traitements, soit la moitié de la moyenne nationale (6,3). Maïs : 99 % ont reçu un traitement. En moyenne, 3,2 traitements par parcelle. Tournesol : 97 % de la sole reçoivent au moins 1 traitement phytosanitaire et 2,8 traitements sont réalisés en moyenne par parcelle. 5.4.PREPARATION DES SOLS (LABOUR) Le labour est une technique permettant d'enfouir les résidus des cultures (apport de matière organique), d'aérer les sols, d'éviter le compactage et de préparer le semis pour les cultures suivantes. Etude statistique (2006) Blé : La préparation du sol se fait à 77 % par un travail profond ou superficiel sans retournement. C est 34 % de plus que la moyenne française, 21 % par un labour. Maïs : 80 % de la sole sont labourés. Tournesol : 61 % de la sole sont labourés, 39 % reçoivent un travail profond sans labour. 5.5.IRRIGATION L irrigation des cultures est traitée dans le chapitre 4 : Eau. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

28 5.6.UN PLAN POUR LA REDUCTION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES A la suite du Grenelle de l environnement, le plan Ecophyto 2018 constitue l engagement des parties prenantes de réduire de 50 % l usage des pesticides au niveau national dans un délai de dix ans. Le plan Ecophyto 2018, en application depuis 2009, vise à réduire l utilisation des produits phytosanitaire ainsi que leur impact tout en conservant la compétitivité des exploitations agricoles. Afin d être efficace sur l ensemble du territoire, il a été décliné et adapté dans chaque région. En Aquitaine, ses actions concernent notamment l expérimentation pour développer des solutions afin de réduire l usage des produits phytosanitaires, le contrôle de l utilisation et de la distribution de ces produits, la formation des acteurs concernés, la surveillance des parasites en culture pour ajuster au mieux les interventions. Les chiffres clés de l avancement du plan Ecophyto en 2011 en France Epidémiosurveillance : Plus de bulletins de santé du végétal (BSV) ont déjà été publiés, Plus de 8000 parcelles régulièrement observées, Plus de 2700 observateurs sur le terrain, Diffusion des bonnes pratiques : plus de 1200 fermes DEPHY de démonstration et d acquisition de références sont impliquées dans un réseau national. 38 exploitations d enseignement agricole engagées dans la démarche Ecophyto, Certification : plus de professionnels ont déjà suivi une formation. Source : Ministère en charge de l agriculture Les statistiques à l échelle du département sur les pratiques culturales sont peu nombreuses. Un des objectifs du plan Ecophyto est de réaliser des enquêtes plus fréquentes sur les pratiques phytosanitaires, notamment en cultures fruitières et légumières. Sur grandes cultures, la réglementation et les coûts des intrants contribuent à faire évoluer ces pratiques vers l agriculture raisonnée. Les pratiques innovantes en matière de pilotage des apports aux cultures ou encore de travail du sol ou de rotation existent et sont à développer. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

29 Synthèse : FONCIER TERRITOIRE AGRONOMIE Le Lot-et-Garonne est un territoire aux nombreux atouts pour l agriculture : des conditions naturelles variées (coteaux, vallées de la Garonne et du Lot, confluence avec les régions landaise et quercynoise, etc ) qui ont permis de développer historiquement une agriculture diversifiée (cultures légumières et fruitières, céréalières, viticulture, élevage), un réseau hydrographique très dense qui permet l irrigation et donc une plus grande diversité et richesse des cultures pratiquées, un taux d utilisation agricole des surfaces élevé et une réelle importance économique de l agriculture (en 2010, exploitations agricoles valorisent ha). L agriculture a donc, dans ce département une importance particulière, tant au niveau économique, paysager, social ou environnemental. En 2010, le Lot-et-Garonne représentait 15 % du potentiel économique agricole de l Aquitaine. Cependant, le département enregistre une baisse significative du nombre d exploitations agricoles (- 23% entre 2000 et 2010). En 10 ans, le Lot-et-Garonne a perdu près d un quart de ses exploitations agricoles. Cette baisse est le résultat d un phénomène de restructuration global induit notamment par un agrandissement des exploitations, une augmentation des formes sociétaires (assez modérée en Lot-et-Garonne, en comparaison avec l Aquitaine), et de moins en moins d exploitations non professionnelles. L évolution des exploitations agricoles vers des exploitations plus grandes, plus spécialisées conduit à une amélioration de la productivité mais bouleverse en même temps les modes d agriculture traditionnels du département. En parallèle, les installations sont de moins en moins nombreuses et presque la moitié des exploitants ont plus de 50 ans, ce qui pose la question de la pérennité et de la transmission des exploitations. Les difficultés pour les candidats à l installation sont multiples : accès au foncier difficile, investissements importants, difficultés économiques de certaines filières, manque de sécurisation de leur revenu Cette diminution des exploitations s est accompagnée d une perte d espaces agricoles de l ordre de ha entre 2000 et Ces espaces ont été artificialisés ou ont simplement perdu leur vocation agricole. Des phénomènes de mitage et de pression foncière existent dans le département, notamment au niveau des vallées de la Garonne et du Lot. Par ailleurs, les pratiques culturales doivent aujourd hui poursuivre leur adaptation afin de mieux prendre en compte l environnement face aux nouvelles exigences réglementaires et sociétales. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

30 Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

31 EMPLOI FORMATION RECHERCHE Chapitre 2. EMPLOI, FORMATION, RECHERCHE ET EXPERIMENTATION Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

32 Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

33 UN EMPLOI AGRICOLE SIGNIFICATIF Les exploitants et salariés agricoles En 2007, on recense en Lot-et-Garonne chefs d exploitation et co-exploitants. Ce chiffre est supérieur à celui de la Dordogne et des Landes, inférieur à la Gironde et aux Pyrénées-Atlantiques qui approchent les Il comprend 782 pluriactifs (13 %), un pourcentage identique à celui de l Aquitaine. Tableau n 3. Les actifs des exploitations professionnelles en 2007 Exploitants et coexploitants Autres actifs familiaux Dordogne Gironde Landes Lot-et- Garonne Pyrénées- Atlantiques Aquitaine En ajoutant les chefs d exploitations non professionnelles, ce chiffre s élève à (Source Agreste). Le Lot-et-Garonne fait partie des départements comptant un nombre élevé de chefs d exploitation en France. De plus, Le Lot-et-Garonne est également un des départements français comptant le plus de femmes comme chefs d exploitation même si elles ne représentent que 25 % environ des chefs d exploitation. Sur les exploitations professionnelles du département, actifs familiaux et salariés permanents sont présents. Le volume de travail exprimé en UTA (unité de travail annuel) est de unités, le plus élevé après la Gironde qui compte dans ses exploitations viticoles un nombre considérable de salariés permanents (13 484, soit près de 50 % des UTA). Le Lot-et-Garonne est parmi les 15 départements français employant le plus de main d œuvre salariée agricole. Evolution des actifs agricoles par rapport à la population active Tableau n 4. Part des actifs agricoles dans la population active en 2000 et 2007 Année Lot-et-Garonne 9,6% 7,5% Aquitaine 6,7% 5,1% France métropolitaine 3,3% 2,6% Source : INSEE «Estimations d emploi localisées» L emploi agricole dans le département du Lot-et-Garonne occupe une place importante puisqu en 2007, il représente 7,5 % de la population active totale, soit 1,5 fois plus qu en Aquitaine et 3 fois plus qu en France métropolitaine. Cependant, lorsque l on compare ces chiffres à ceux de 2000, l emploi agricole se réduit beaucoup plus rapidement en Lot-et-Garonne qu au niveau national, notamment pour l emploi non salarié. Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

34 Entre 2000 et 2010, le Lot-et-Garonne voit diminuer d un quart son emploi agricole total. Le travail des saisonniers a chuté quant à lui d un cinquième en 10 ans. L emploi selon l orientation technico-économique Main d oeuvre Totale 2,4% 0,6% 3,1% Main d oeuvre Salariée 1,1% 3,3% 1,2% 14,5% 15,8% 4,3% 16,9% 22,9% 19,5% Grandes cultures pures e Grandes cultures pures et mixtes Polyculture Polyculture Légumes Légumes en terre en et terre hors-sol et hors Polyculture Polyculture élevage élevage Arboriculture Bovins Bovins lait lait Viticulture Viticulture Aviculture Aviculture Bovins viande Bovins viande 22,6% 8,7% 29,9% 10,9% 22,4% Figure 10. Répartition de la main d œuvre totale ou salariée selon les systèmes de production Source : CER FRANCE 47 "Analyses de Groupes " (2 300 exploitations) Une observation plus détaillée des systèmes de production agricoles en 2009 montre que les systèmes à dominante «Grandes cultures», emploient le plus de main d œuvre agricole totale. Pour ce qui concerne seulement la main d œuvre salariée, ce sont les systèmes maraîchers, arboricoles et polycultures qui emploient le plus de salariés (75 %). Entre 2000 et 2008, ce phénomène s est accru (+17 %). Au contraire les orientations de grandes cultures et élevage (bovin, avicole, polyculture élevage) contribuent moins à l emploi salarié EVOLUTION DES CARACTERISTIQUES DE LA MAIN D ŒUVRE AGRICOLE De moins en moins de non salariés Le nombre d UTA (non salariée) par exploitation agricole s élève à 1,14 environ en 2007 (avec exploitations agricoles professionnelles). La main d œuvre non salariée se compose pour 82 % des chefs d exploitation et coexploitants et pour 18 %, de conjoints participant aux travaux et d aides familiaux. Tableau n 5. Evolution de la main d œuvre agricole Année Evolution Main d'œuvre non salariée (UTA 1 ) % MOS 2 totale (en ETP 3 ) % TOTAL % Sources : Agreste "Mémento de la Statistique Agricole 2010», «Recensement agricole 2000», «Enquêtes structure 2007» et Observatoire de l Emploi (ODE) de la production agricole en Lot-et-Garonne 1 UTA : Unité de Travail Annuel mesure de la quantité de travail humain fourni sur chaque exploitation agricole professionnelle. Cette unité équivaut au travail d'une personne travaillant à temps plein pendant une année. Ces UTA familiales regroupent les exploitants et tous les membres de leur famille participant au travail sur l'exploitation non salariés. 2 MOS : Main d oeuvre Salariée (y compris la main d œuvre salariée familiale). 3 ETP : Equivalent Temps Plein (durée de travail effective / durée légale sur la base de heures annuelles). Etat des lieux de l agriculture de Lot-et-Garonne

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