Vision Macro. Belfius Research. États-Unis : la probabilité d'une hausse de taux en juin augmente. 2

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1 mai 2016 Vision Macro Belfius Research États-Unis : la probabilité d'une hausse de taux en juin augmente. 2 Zone euro: croissance honorable au premier trimestre 4 Chine : une hausse de l inflation qui tombe mal 7 Taux d intérêt : la BCE en mode attentiste. 8 Marché des changes : la hausse des prix du pétrole fait diminuer l aversion pour le risque 9 Tableaux des prévisions 10 Dr. Geert Gielens Chief Economist geert.gielens@belfius.be Stefan Hulpiau Senior Economist stefan.hulpiau@belfius.be Frank Maet Senior Economist frank.maet@belfius.be

2 États-Unis: la probabilité d'une hausse de taux en juin augmente. Durant la première moitié de mai, la plupart des rapports macroéconomiques des États-Unis ont mis l'accent, comme les semaines précédentes, sur la force de la relance économique américaine. La confiance économique des consommateurs est soutenue par la bonne conjoncture sur le marché de l'emploi des États-Unis, et cela ne devrait probablement pas changer ces prochains mois. La correction du cours du pétrole entraînera une augmentation de l'inflation des consommateurs à 2%. Durant la première moitié de mai, la plupart des rapports macroéconomiques des États-Unis ont mis l'accent, comme les semaines précédentes, sur la force de la relance économique américaine. La production industrielle a progressé en avril de 0,7 % sur une base mensuelle, largement au deçà des prévisions du consensus, et sur le marché américain des logements, le nombre de nouveaux logements en construction a enregistré une hausse plus marquée que prévu au 1er trimestre Les ventes au détail ont commencé l'année sur les chapeaux de roue, et les quatre premiers mois ont dépassé de 2,4 % le niveau de la même période en 2015, grâce à un excellent climat parmi les consommateurs. La confiance économique des consommateurs est soutenue par la bonne conjoncture sur le marché de l'emploi des États-Unis, et cela ne devrait probablement pas changer ces prochains mois. Selon le Job Openings and Labor Turnover Survey (ou rapport JOLTS), la demande en travail ne cesse de croître : en mars, le nombre d'emplois vacants a en effet atteint un nouveau record historique. En combinaison avec la correction haussière du cours du pétrole, les rapports macroéconomiques ont ravivé la spéculation sur les taux aux États-Unis. Vers la mi-mai, le prix du baril de pétrole (Brent) flirtait avec la limite de $50, un bond de plus de 90 % depuis le creux de $26 enregistré le 20 janvier dernier. À la suite de cette correction, l'inflation des consommateurs repassera dans le courant du troisième trimestre à 2 %, par rapport à une inflation de 1,1 % en avril. Graphique 1 États-Unis : confiance des consommateurs et croissance des ventes au détail. Graphique 2 États-Unis : emplois vacants (par millier). Source : Factset / Federal Open Market Committee 2

3 Le cocktail ci-dessusde forte croissance et d'inflation accruea ravivésurles marchésfinanciers la spéculation sur les taux. Vu les élections présidentielles en novembre prochain, les opportunités d'augmenter le taux d'intérêtau second semestre de l'année sont limitées. Le cocktail ci-dessus de forte croissance et d'inflation accrue a ravivé sur les marchés financiers la spéculation sur les taux. Jusqu'il y a peu, les marchés financiers ne comptaient que très peu (sur la base des Forward Rate Agreements) sur une augmentation des taux par la Réserve fédérale lors de sa prochaine réunion monétaire en juin. Mais la probabilité que la Réserve fédérale agisse déjà en juin a sensiblement augmenté ces dernières semaines. Le procès-verbal de la réunion monétaire d'avril indique que la banque centrale envisage une augmentation de taux en juin si les données économiques du deuxième trimestre désignent une croissance plus soutenue et une hausse de l'inflation. Les opposants à une hausse de taux en juin soulignent l'incertitude relative au référendum Brexit qui induira un regain de nervosité sur les marchés financiers, mais les opportunités de relever le taux plus tard dans l'année sont limitées, compte tenu des élections présidentielles à l'automne. Graphique 3 États-Unis : évolution de l'inflation des consommateurs Graphique 4 : États-Unis : forward rate agreements à 3 mois Source: Factset 3

4 Zone euro : croissance honorable au premier trimestre Selon une première estimation d Eurostat, la croissance au premier trimestre 2016 a atteint 0,5 % sur une base trimestrielle et 1,5 % sur une base annuelle, des résultats légèrement supérieurs aux prévisions. En avril, après trois mois consécutifs de baisse, l indicateur du sentiment économique a finalement gagné 0,9 point, pour atteindre 103,9. Selon une première estimation d Eurostat, la croissance au premier trimestre 2016 a atteint 0,5 % sur une base trimestrielle et 1,5 % sur une base annuelle, des résultats légèrement supérieurs aux prévisions. Début mai, la Commission européenne a revu ses projections économiques comme suit. La croissance prévisionnelle du PIB en zone euro a été revue à la baisse, à 1,6 % pour 2016 (au lieu de 1,7 % précédemment) et à 1,8 % pour 2017 (au lieu de 1,9 % précédemment). Les prévisions de la Commission sont généralement prudentes, car selon Eurostat, la croissance en 2015 a finalement atteint 1,6 % alors que la Commission avait initialement prévu 1,4 %. Ces prévisions sont malgré tout un peu plus optimistes que les dernières estimations de la BCE qui, début mars, avait annoncé une croissance économique de 1,4 % en 2016 et de 1,7 % en En avril, après trois mois consécutifs de baisse, l indicateur du sentiment économique a finalement gagné 0,9 point, pour atteindre 103,9. Ce résultat est le fruit d une augmentation de la confiance parmi les consommateurs et dans tous les secteurs (principalement les services et la construction), à l exception du commerce de détail où l on enregistre un déclin modéré. Parmi les grandes économies de la zone euro, c est l Italie qui affiche la plus forte progression (+4,4) suivie des Pays-Bas (+1,9) et de l Allemagne (+0,4), alors qu en France et en Espagne il y avait une légère contraction (-1,0 et - 0,8 respectivement). L augmentation de la confiance dans l industrie s explique surtout par l amélioration des perspectives concernant la production future et les carnets de commandes. Le renforcement de la confiance des consommateurs est dû, principalement, à une évaluation plus positive de la situation économique en général et à l évolution probable du chômage, et dans une moindre mesure, aux possibilités d épargne futures. Après la très forte augmentation de la production industrielle en janvier (2,5 %), les mois de février et de mars ont été marqués par une baisse de régime (-1,2 % et -0,8 % respectivement), mais par rapport à la même période en 2015, l on a néanmoins pu observer une légère hausse, de 0,2 %. Dans le secteur de la construction, la production pour le 1 er trimestre Graphique 5: évolution du PIB (% 1 trimestre et 1 an) Graphique 6: indicateurs de la confiance 0,8 2 EmuGdp- Constant Prices, Growth RatePreviousPeriod, Sa, %- EuroZone (Left) EmuGdp- Constant Prices, Growth RateSamePeriod PreviousYear, Sa, %- EuroZone (Right) 10 5 Economicsentiment indicator, Euroarea (Right) Industrial confidenceindicator, Euroarea (19countries) (Left) Consumer confidenceindicator, Euroarea (Left) 110 0,6 1, , ,2 0, ,2-0, , Source : Factset

5 La consommation des ménages reste l un des moteurs de la croissance économique. Le marché de l emploi continue de s améliorer en zone euro. En glissement annuel, la progression du crédit octroyé au secteur privé a augmenté a dépassé de 1,1 % celle du trimestre précédent et de 1,9 % celle du premier trimestre La consommation des ménages reste l un des moteurs de la croissance économique, qui se manifeste notamment au travers des ventes au détail. En mars 2016, le chiffre d affaires des ventes au détail était de 2,1 % supérieur à celui de mars Les exportations de marchandises à destination de pays hors zone euro ont atteint 485,8 milliards d euros pour les 3 premiers mois de l année, soit 1 % de moins qu au cours de la même période un an plus tôt. Les importations en provenance de pays hors zone euro ont baissé de 3 % et s établissent à 432 milliards d euros pour les trois premiers mois de L excédent commercial de la zone euro par rapport au reste du monde a donc atteint 53,8 milliards d euros, soit 15 % de mieux qu au premier trimestre Le marché de l emploi continue de s améliorer en zone euro : en mars, le taux de chômage harmonisé a baissé à 10,2 % contre 10,4 % le mois précédent et 11,2 % un an plus tôt. La tendance baissière se confirme dans presque tous les Etats membres, même si de grandes différences persistent : le taux de chômage est le plus bas en Allemagne (4,2 %), alors qu il atteint 24,4 % en Grèce et 20,4 % en Espagne. Le chômage des jeunes (moins de 25 ans) est lui aussi en baisse, à 21,2 % contre 22,7 % il y a un an. La tendance baissière du chômage des jeunes est cependant moins généralisée et d importantes différences demeurent entre les pays, avec 6,9 % pour l Allemagne, 51,9 % pour la Grèce et 45,5 % pour l Espagne. Il y a trois ans, en mai 2013, le taux de chômage en zone euro atteignait le niveau record de 12,1 %. La baisse du chômage a finalement été amorcée mais très lentement. Il a fallu attendre 2015 pour que la tendance commence à s accélérer. Selon les prévisions de la Commission européenne, le taux de chômage moyen, qui était de 10,9 % en 2015, continuera de baisser de 0,6 % en 2016 et de 0,4 % en L augmentation de la masse monétaire sur une base annuelle, mesurée par M3, était de 5,4 % en février contre 5,5 % en janvier. En glissement annuel, la progression du crédit octroyé au secteur privé (ajustée en fonction des Graphique 7: commerce hors zone euro Graphique 8: évolution du chômage Exports, Total, Extra-EuroArea-19, TradeValue, Mil Of Euro, Nsa - EuroArea (19Countries) Imports, Total, Extra-EuroArea-19, TradeValue, Mil Of Euro, Nsa - EuroArea (19 Countries) HarmonizedUnemployment Rate- EuroArea (Right) Numberof unemployed, ThousPersons - EuroArea (Left) 12, , , , Source : Factset 5

6 En avril, l inflation sur une base annuelle était de -0,2 %, contre 0,0 % en mars. L inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte des prix de l énergie et de l alimentation, s établit à 0,7%. ventes et de la titrisation) a augmenté, passant à 0,9 % contre 0,6 % un mois plus tôt. Amorcée début 2014, cette tendance à la hausse se confirme. En février, la croissance sur une base annuelle du crédit aux ménages a atteint 2,2 % (contre 1,9 % en janvier), alors que celle du crédit aux entreprises atteignait 0,6 % (contre 0,5 % en janvier). En avril, l inflation sur une base annuelle était de -0,2 %, contre 0,0 % en mars. Cette inflation négative est le seul fait de la baisse des prix de l énergie, en recul de 8,7 % par rapport à il y a un an. Les prix étant à la hausse dans toutes les autres grandes catégories, il n est donc pas question de déflation générale. L inflation sous-jacente, qui ne tient pas compte des prix de l énergie et de l alimentation, s établit à 0,7%. La différence avec l indice harmonisé des prix à la consommation (HICP) s élève désormais à près de 1 %, ce qui représente la plus grande différence depuis que l inflation sous-jacente a dépassé le HICP général en septembre L inflation se maintiendra à des niveaux peu élevés pendant quelque temps encore. Début mars, la BCE a publié de nouvelles prévisions d inflation pour les années à venir. Selon ces projections, l inflation HICP s établira à 0,1 % en 2016 (l estimation précédente était de 1,0 %); elle pourrait atteindre 1,3 % en 2017 (l estimation précédente était de 1,6 %) et 1,6 % en 2018 (première estimation). Selon les dernières prévisions de la Commission européenne, l inflation serait de 0,2 % en 2016 (estimation précédente : 0,5 %) et de 1,4 % en 2017 (estimation précédente : 1,5 %). Le déficit budgétaire devrait se réduire davantage encore en 2016, à -1,9 % du PIB, le taux d endettement brut atteignant pour sa part 92,2 %. Graphique 9: crédits aux ménages et entreprises Les finances publiques se sont améliorées dans l ensemble en 2015 par rapport à Les dépenses publiques ont baissé, passant de 49,3 % du PIB en 2014 à 48,6 % en 2015; les recettes ont baissé elles aussi, passant de 46,8 % à 46,6 %. Le déficit budgétaire était de -2,1 % du PIB en 2015 contre -2,6 % en Le taux d endettement brut a diminué, de 94,4 % du PIB à 92,9 %. La Commission européenne prévoit une nouvelle amélioration en 2016, avec des dépenses publiques en recul pour atteindre 48,0% et des recettes atteignant 46,1 %. Le déficit budgétaire devrait donc se réduire davantage encore, à -1,9 % du PIB, le taux d endettement brut atteignant pour sa part 92,2 %. Graphique 10: inflation et inflation sous-jacente 20 Euro Area Loansto Households (%YoY) EuroAreaLoansToNon-Financial Corporations (%YoY) 4,5 4 EuroAreaHarmonizedCPI (%YoY) Euro Area Coreinflation (%YoY) 15 3, ,5 2 1, , , Source : Factset 6

7 Chine : une hausse de l inflation qui tombe mal Un des piliers de l économie chinoise, c est le secteur de la construction résidentielle, qui a enregistré une croissance de son chiffre d affaires de 26% en janvier et 13,5% en février. Les taux obligataires chinois ont augmenté ces dernières semaines en raison de chiffres d inflation plus élevés que prévu. D après les chiffres macro-économiques officiels, l économie chinoise a progressé de 6,7% au premier trimestre par rapport au premier trimestre de 2015, après une croissance du PIB de 6,8% au 4 e trimestre Tandis que la confiance des consommateurs chinois s est affaiblie au 1 er trimestre 2016, il y a clairement eu une reprise de confiance du côté des entreprises chinoises. Un des piliers de cette reprise de confiance a été jusqu à présent le secteur de la construction de maisons, qui a enregistré une croissance de son chiffre d affaires de 26% en janvier et 13,5% en février après un tassement de quelque 12% de la construction résidentielle en Une poussée d inflation (sur les produits alimentaires) entre janvier et mars a semé le doute sur les marchés quant au chemin que la banque centrale chinoise suivra dans un avenir proche en matière de taux et a fait grimper les taux obligataires. La hausse des chiffres d inflation tombe mal pour la banque centrale chinoise, qui voudrait en fait donner un peu d oxygène supplémentaire à l économie. Le taux sur les titres publics à cinq ans a grimpé de 2,49% au début du mois d avril à 2,7% dans le courant du mois de mai. Les taux sur les obligations émises par des entreprises chinoises a de ce fait également augmenté, mais l écart de rendement par rapport aux bons du Trésor chinois est resté stable ces dernières semaines. Dans le courant du mois d avril, l écart de rendement entre les obligations d entreprises et les obligations d Etat s était accru après que deux entreprises publiques avaient manqué leurs paiements de coupons et qu une troisième entreprise avait fait supprimer la cotation de ses obligations pour cause de problèmes de paiement. Graphique 11. Chine: nouvelles habitations, croissance interannuelle (%). Graphique 12. Chine: inflation des prix à la consommation (%). Source : Factset 7

8 Belfius Vision macro mai 2016 Taux : la BCE en mode attentiste. La BCE a laissésestaux directeurs inchangéslorsde sa réuniondu 21 avril. Avantde prendrede nouvellesmesures, la BCE veut évaluer les décisions prises précédemment. Conformément aux attentes, la BCE a logiquement laissé ses taux directeurs inchangés lors de sa réunion du 21 avril. Plusieurs mesures politiques prises en mars doivent en effet encore être exécutées. L achat d obligations d entreprises débutera seulement en juin, de même que la première opération de refinancement qui ouvrira une nouvelle série de Targetedlonger-termrefinancingoperations (TLTRO II). Par ailleurs, la BCE entend d abord évaluer l impact des décisions déjà prises. Elle a toutefois clairement rappelé qu elle poursuivrait sa politique monétaire très accommodante jusque mars 2017, au moins, et qu elle prendrait, si nécessaire, des mesures supplémentaires. Il est toutefois peu probable que des mesures supplémentaires soient prises dans les prochains mois. Le taux à court terme, tel que l Euribor à 3 mois (-0,26 %), est dès lors resté inchangé. Le taux à long terme, par contre, fluctue dans une fourchette déterminée depuis la mi-février. L obligation d État allemande à 10 ans est ainsi passée de 0,16 %, le 18 avril, à 0,27 %, le 29 avril, pour retomber à 0,17 %, le 18 mai. On peut s attendre à un scénario similaire au cours des prochains mois. En mai, les spreads des obligations d État et d entreprise de la zone euro n ont pas connu de changement majeur. Graphique 13: Attentes concernant la politique monétaire BCE 8

9 Belfius Vision macro mai 2016 FX : la hausse des prix du pétrole fait diminuer l aversion pour le risque USD-JPY Ces dernières semaines, la hausse des prix du pétrole s est traduite par une diminution de l aversion pour le risque sur les marchés financiers, ce qui a de nouveau entraîné un affaiblissement de la demande de yens japonais comme valeur refuge. Le yen japonais s est fortement apprécié à la fin avril après que, contre toute attente, la Bank of Japan avait laissé inchangée sa politique monétaire. Le cours USD-JPY est passé de 111,25 à la fin avril à 106,20 le 3 mai, après la déception causée aux marchés par la Banque centrale japonaise en ne réduisant pas le taux. Dans les semaines qui ont suivi, le dollar est parvenu à gagner du terrain face au yen et le cours USD-JPY est repassé à 109,6. Ces dernières semaines, la hausse des prix du pétrole s est traduite par une diminution de l aversion pour le risque sur les marchés financiers, ce qui a de nouveau entraîné un affaiblissement de la demande de yens japonais comme investissement refuge. Si la mentalité risk on persiste sur les marchés financiers, le dollar US aura la possibilité de s apprécier par rapport au yen, mais à plus long terme, la baisse du yen japonais est limitée par l excédent considérable du compte courant du Japon (voir graphique). EUR-USD La publication du procèsverbal de la réunion monétaire de la Federal Reserve d avril a fait reculer l euro le 18 mai par rapport au dollar US. La publication du procès-verbal de la réunion monétaire de la Federal Reserve d avril a fait reculer l euro le 18 mai par rapport au dollar US. Le rapport suggérait que la Banque centrale américaine était plus proche que prévu d une nouvelle hausse de taux, de sorte que le cours EUR-USD a diminué à 1,12. Nous supposons que la réunion du FOMC des 14 et 15 juin et la politique divergente des deux côtés de l océan Atlantique resteront à court terme les principaux événements sur les marchés des changes, ce qui plaide en faveur du billet vert. Graphique 14 : Japon : balance du compte courant en % du PIB 9 Source : Factset

10 Belfius Vision Macro Tableaux de prévisions. mai 2016 TABLEAUX DE PREVISIONS. * Prévisions PIB (% annuel) Prévisions IPC (% annuel) États-Unis 2,4 1,8 2,0 0,1 1,3 2,3 Zone euro 1,6 1,6 1,8 0,0 0,1 1,3 Allemagne 1,7 1,7 1,8 0,1 0,3 1,4 Belgique 1,4 1,5 1,7 0,6 1,7 1,5 Japon 0,5 0,3 0,8 0,5 0,0 1,0 Chine 6,9 6,5 6,2 1,4 1,5 1,8 ** 23/05/16 Q2 16 Q3 16 Q4 16 Q mois $ 0,66 0,76 0,90 1,00 1,20 3 mois -0,25-0,25-0,27-0,30-0,35 IRS 10y $ 1,70 1,80 1,90 2,00 2,15 IRS 10y 0,55 0,50 0,55 0,70 0,80 EUR-USD 1,121 1,14 1,13 1,10 1,12 USD-JPY 109, EUR-GBP 0,773 0,77 0,74 0,73 0,71 *: Les prévisions de PIB/IPC sont des moyennes **: Toutes les prévisions des marchés financiers concernent les fins de période 10

11 Limitation de responsabilité. Le présent document est publié à titre purement informatif. Il ne contient aucune offre d achat ni de vente d instruments financiers, ne comprend pas de conseils d investissement et ne constitue pas une confirmation de transaction. Toutes les opinions, estimations et projections de ce document sont propres à Belfius Banque et peuvent changer sans préavis. Les informations de ce document proviennent de différentes sources. Belfius Banque choisit ses sources et transmet l information avec le plus grand soin. Néanmoins, il n'est pas possible d exclure absolument toute erreur ou omission dans les sources ou processus. Belfius ne peut être tenu pour responsable de dommages ou préjudices directs ou indirects résultant de l utilisation de ce document. Bien que les informations figurant dans ce document soient publiées dans le but d'aider le destinataire, elles ne peuvent être interprétées comme faisant autorité ni se substituer au jugement du destinataire.

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