Henri COHEN Brigitte NEVEU Gizeh 6-11 mars 2008

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1 Henri COHEN Brigitte NEVEU Gizeh 6-11 mars 2008 Streptocoque A en maternité un germe rare et très pathogène

2 Mme M 32 ans, médecin généraliste, lui pneumologue, un garçon 3550g né à l IMM en 2003, par voie basse, à 39 SA Méningite bactérienne (virale?), décapitée par antibiothérapie, en 2006, allergie à la Rocéphine Pas d autres antécédents notables Suivi de grossesse sans particularité, désir de déclenchement Déclenchement à 39SA + 4j, sur conditions locales favorables 2

3 Travail J0 et J1 Travail : APD, Synto, 5 heures, LA clair, apyrexie, RCF normal Naissance à 20h13 : garçon 3250g, Apgar 10/10 Post-partum : J1 : RAS, θ matin 36 6, soir 37 7 J2 : dans la nuit de J1à J2, diarrhée, vomissements, θ : 38 6, bilan infectieux fait, à 9h30, noté : utérus douloureux, disparition de diarrhée et vomissement, CRP : 171 mg/l 3

4 J2 sur le dossier médical Avis dans la matinée du médecin de garde qui note: abdomen sensible, pas de rétention en écho, Spasfon, Ercéfuryl, Smecta, puis prescription d une 2 hémoculture et mise sous Augmentin Le dossier infirmier note : très douloureuse, ASP normal, Augmentin 1g IV à 13h20, selles liquides ensuite, PA basses : 88/34, 82/38 Dans la soirée, passage de l anesthésiste et de l obstétricien, appel au réa de garde : «sepsis sévère à J2 d un accouchement normal -septicémie à cocci G+» Passage en réa 4

5 J2 sur le courrier du conjoint 1 2h : 1 vomissement, suppo de glycérine 2h à 5h : succession de diarrhéesvomissements 5h30 : appel pour vertiges et douleurs abdominales brutales et violentes PAs < 100, pouls : 130, température : h : SF, NFS, CRP, HC, PV 6h à 7h30 : douleur abdominale intense EVA 10/10 5

6 J2 sur le courrier du conjoint 2 7h30-8h : retour de la SF pour le bilan sanguin qui sera réalisé à 8h 10h : arrivée du conjoint en raison de la douleur empêchant toute mobilisation 10h-11h : appels multiples en raison de la douleur 11h : GO de garde passe, examen abdominal impossible en raison de la douleur, bilan bio considéré comme normal : CRP 160, pas d hyperleucocytose, «gastro-entérite aiguë» 6

7 J2 sur le courrier du conjoint 3 11h30 : écho pelvienne «élimine une endométrite» (utérus vide, pas de manœuvres endo-utérines), ASP(pas fait?) 12h-13h : malaises, frissons, vertiges 13h : demande de reprise des constantes, T 39 9, PA basse, FC élevée, 2 HC 13h30 : retour du GO à leur demande, proposition de diagnostic de sepsis sur endométrite, GO dubitatif prescrit Augmentin, et remplissage 2l/j avec Spasfon et Perfalgan 7

8 J2 sur le courrier du conjoint 4 14 à 20h : AEG progressive, chute de la TA, marbrures aux genoux, frissons, passage à nouveau du GO, remplissage accéléré 20h : troubles de la conscience, dyspnée, marbrures, malaises, douleurs abdominales intenses, PA 70/35, nouvel appel à GO et anesthésiste, origine gynécologique des troubles réfutée, poursuite du remplissage 21h : dyspnée et oppression thoracique, demande très insistante pour une prise en charge en Réa 8

9 J2 sur le courrier du conjoint 5 Le conjoint appelle le réa de Cochin, et prévient qu il demande un transfert par le SAMU. Le réa médical IMM arrive : état de choc septique d origine gynécologique : PV + à cocci G+, HC positives En réa : choc septique sur endométrite à streptocoque A compliqué de myocardite et d œdème pulmonaire 9

10 En réanimation Séjour de 4 jours Endométrite traitée par Augmentin, Gentamicine, Tibéral, myocardite septique avec dilatation importante du VG et apparition d une insuffisance mitrale d origine septique, d évolution favorable sous traitement médical (ABT, diurétiques, 48h de Levophed SE) 10

11 Avis cardiologue Insuffisance mitrale volumineuse secondaire à un trouble de cinétique segmentaire de la paroi inférieure, responsable d un dysfonctionnement du pilier Trouble de la contractilité myocardique attribué au sepsis À 6 semaines persiste une insuffisance mitrale modérée À deux mois, scintigraphie myocardique normale 11

12 Alerte à l IMM Déclaration au C-CLIN Nord et à la DDASS Enquête du CLIN négative: Recherche de portage : soignants, conjoint, patiente, ici négative (n a pas eu de soin de périnée à J1) Origine du SGA : la patiente elle-même possible Une toilette vulvaire avant de quitter la salle de naissance (faite sans masque) 12

13 Streptocoque groupe A Cocci Gram positif en paires ou en chaînettes, non sporulés, parfois capsulés, immobiles, anaérobies facultatifs 80 sérotypes, souches présentant : Protéine M1,M3,M6 ou non typable Productrice de protéases (fasciites) Exotoxines responsables de la pathogénicité Péni S, macrolides (S 30 à 70 %), clindamycine (S 80 %) Réservoir : peau et muqueuses. Viabilité : Sensible à de nombreux désinfectants Inactivé par plusieurs moyens physiques dont la stérilisation par chaleur humide Bonne survie à l extérieur de l hôte ( poussière : 6 mois) Incubation : 1 à 3 jours 13

14 pharyngite Impétigo, érysipèle, pyodermite, SGA scarlatine Fièvre puerpérale glomérulonéphrite Septicémie Choc septique : hypota, IR, CIVD, SRDA Fasciite nécrosante décès 14

15 transmission Grosses gouttelettes (voies respiratoires) Contact direct ou intime avec un malade ou un porteur (fosses nasales) rarement contact indirect objets ou mains apparaît dans la gorge plus tard au cours de l évolution de l infection cutanée épidémies d infections des plaies en lien avec la contamination par les porteurs du germe (anus, vagin, peau et pharynx) Ingestion d aliments contaminés (produits laitiers, œufs) peut provoquer des épidémies brutales. En maternité transmission par un membre du personnel transmission croisée entre patientes contamination endogène défauts d application des mesures d hygiène port de masque, hygiène des mains peuvent favoriser ces transmissions 15

16 Infections à streptocoque A 5 à 14% d origine nocosomiales Infections massives à SGA en post-partum : 6 pour naissances Mortalité 3.5% (Chuang, 2002) France (01/08/01-31/12/03) en post-op ou postpartum: 21 signalements pour 29 patients, 17% de DC En post-partum, 12 pour 18 patientes (endométrite 9, pyélonéphrite et pyélo avec choc septique 2, infection périnée 1) A l IMM de 2000 à 2007 (# naissances) : 2 endométrites (J10-diagnostic à S4, et S5), sans complications 1 angine (Prélèvement de gorge) 1 choc septique sur endométrite 16

17 Rappels du danger réguliers Bilan des signalements : C.CLIN Sud-Est 2004 C.CLIN Paris-Nord 2004, 2005 InVS 2004 Cas rapportés : Publications : J Reprod Med 2005;50:621-3 Acta Obstet Gyencol Scand 2005;84: Am J Perinat 2005;22: Am Surg 2004;70:730-2 Int J Gynaecol Obstet 1993;40:245-8 T Harvey : Gyngolf 2006, Colmar

18 Les fréquences Portage vaginal : Streptocoque B :1/10 Streptocoque A : 3/1000 à 3/ Portage pharynx : Streptocoque A : 1/30 Différentes formes : Commune : 1/1000 Invasive : 1/ Mortelle : 1/ à 1/

19 Nécrose ischémique des deux pieds et face externe de la cuisse gauche Diapositives : Thierry Harvey Diaconesses 19

20 Amputation J 18 du tiers inférieur de jambe droite Trans-métatarsienne du pied gauche Excision des zones nécrotiques de la cuisse G Prélèvements per opératoires: Pyocyanique Staphylocoque coagulase négative Reprise de l excision du moignon d amputation de la trans-métatarsienne gauche (J 43) 20

21 Signalements Août 2001 septembre 2003 rapport de l InVS 21

22 InVS 1 22

23 Port du masque et infection à streptocoque du groupe A en maternité La survenue d un nouveau décès, en relation avec une infection à streptocoque du groupe A, chez une accouchée, conduit la Société Française d Hygiène Hospitalière à rappeler que : le pharynx est le réservoir principal de Streptococcus pyogenes ou streptocoque du groupe A Le port d un masque chirurgical * est indispensable : Dès la rupture des membranes Pour toute personne (sage femme ou accoucheur) réalisant un accouchement par voie basse Dans toute maternité d établissement public ou privé * * Voir guide SFHH 2003 prévention et surveillance des infections nocosomiales en maternité (téléchargeable sur le site SFHH) * cet avis de la SFHH inclut également les accouchements à domicile Avis du 11 mars

24 Tout cas d infection invasive nosocomiale à Streptocoque du groupe A doit faire l'objet d'un signalement dans le cadre du décret n du 26 juillet 2001 selon les critères suivants : infection nosocomiale ayant un caractère rare et particulier du fait : de l agent pathogène en cause (nature, caractéristique,ou profil de résistance) Souches à adresser au CNR des streptocoques : Service de Microbiologie, Hôtel Dieu, 1 Place du parvis de Notre-Dame, Paris cedex 04 Tél: 33 (0) (Secrétariat) (Bureau)Fax: 33 (0) à conserver dans le laboratoire d origine pendant 6 mois. 24

25 GUIDE DE LA SFHH JUIN 2003 Conduite à tenir Streptocoque bétahémolytique du groupe A 25

26 Conclusions (journées du CLIN 2004) Les cas signalés sont graves Patients sans facteurs de risque Importance d une alerte précoce : signalement ++ D une investigation Épidémiologique : locale+/-soutien C.CLIN/DDASS Microbiologique ; locale+expertise CNR Origine des cas variable Transmission par personnel porteur Transmission croisée Infection endogène Prévention : importance du port du masque 26

27 27

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