Exploitation des granulats en lit vif des cours d eau de la Grande Terre, Nouvelle-Calédonie. Rapport final

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1 Exploitation des granulats en lit vif des cours d eau de la Grande Terre, Nouvelle-Calédonie Rapport final BRGM/RP FR mai 2010

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3 Exploitation des granulats en lit vif des cours d eau de la Grande Terre, Nouvelle-Calédonie Rapport final BRGM/RP FR mai 2010 Étude réalisée dans le cadre des opérations (projets) de Service public du BRGM M. Garcin Vérificateur : Nom : P. MAURIZOT Date : 31 mai 2010 Signature : Approbateur : Nom : H. MODARESSI Date : 3 juin 2010 Signature : En l absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique, l original signé est disponible aux Archives du BRGM. Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008.

4 Mots-clés : Nouvelle-Calédonie, Granulats, Rivière, Transport solide, Érosion, Décharges minières, Cyclones, Pouembout, Koumac, Voh, VKP. En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : Garcin M. (2010) - Exploitation des granulats en lit vif des cours d eau de la Grande Terre, Nouvelle-Calédonie. BRGM/RP FR. 114 p., 90 fig., 3 tabl. BRGM, 2010, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l autorisation expresse du BRGM.

5 Synthèse En Nouvelle-Calédonie, on relève un certain nombre de larges vallées alluviales qui font suite à des cours d'eau de type torrentiel à l'amont et débouchent sur des zones envasées à mangrove à l'aval. Ces zones sont des réserves potentielles d'un granulat à faible coût d'exploitation et de bonne qualité. Actuellement, ce matériau est préférentiellement exploité en lit vif car ce dernier appartient au domaine public fluvial de la Nouvelle-Calédonie. Le développement important que connaït le pays fait que ce type de ressource est de plus en plus convoité. Des conflits d'usage en particulier avec la ressource en eau sont inévitables et sont déjà apparus. C est dans ce contexte que la DIMENC et le service géologique de Nouvelle-Calédonie a commandé au BRGM la présente étude (convention DIMENC-BRGM n CI SGNC), afin de déterminer, ou tout au moins de fournir des éléments de réponse, quant à : - la réalité du renouvellement de la ressource granulat dans le lit des rivières de Pouembout (zone VKP) et de la Koumac ; - quels sont les impacts visibles sur l environnement (sens large) des exploitations de granulats dans ces rivières? - quels sont les hydrosystèmes (ou segments d hydrosystèmes) qui pourraient à court terme être aptes à l exploitation? Le second objectif était de définir une méthode pour évaluer l aptitude et les contraintes liées à l exploitation des matériaux dans les alluvions. En ce qui concerne la Pouembout, l ensemble des observations et analyses conduites a montré l existence d indices indéniables d enfoncement du lit de la rivière entraînant notamment : - des deconnections hydrauliques entre des bras secondaires et le bras principal ; - des déstabilisations d ouvrage (épis) ; - des érosions et écroulements de berge. Sur l ensemble du lit de la Pouembout et de ses affluents, nous constatons que sur beaucoup de segments la rivière s écoule sur le substratum ou sur des alluvions d épaisseur pelliculaire. À l aval, le stock d alluvions a été plus important mais les extractions réalisées ont «purgé» ces zones, le stock ne s y est pas reconstitué depuis. Il n y a donc pas de renouvellement des alluvions. Les enjeux «eau» sont importants dans la Pouembout aval, des pompages sont actifs dans la nappe associée aux alluvions récentes et actuelles. Compte tenu de ces observations, la poursuite des extractions de granulats dans le lit vif de la Pouembout nous paraît préjudiciable à l aquifère alluvial. BRGM/RP FR Rapport final 3

6 Concernant la Koumac, une réduction significative de la largeur du lit mineur de la Koumac au cours des 50 dernières années a été démontrée. Les observations de terrain ont permis de constater une incision du fond de lit actuel par rapport au lit de 1954 de l ordre de 1,5 m à 2,5 m. Les exploitations de granulats actuelles recreusent le lit d environ 1,5 m ce qui occasionne une incision résultante (au moins localement) supérieure à 3 m par rapport au niveau de Les extractions de granulats de la Koumac exploitent probablement une ressource «fossile» récente qui ne s est pas renouvelée depuis. L altération du lit de la Koumac et la réduction de l épaisseur des alluvions sont probablement préjudiciables à la nappe qui, dans ce secteur, est fortement sollicitée pour les pompages AEP et agricoles. Nous avons déterminé dans les secteurs VKP, de la Koumac et du massif du Kaala plusieurs rivières ou creeks qui ont des caractéristiques a priori favorables à leurs exploitations. Il s agit dans tous les cas de petits hydrosystèmes, sans semble-t-il, de nappe alluviale importante et qui sont nourris en matériaux par des décharges minières et des sols dégradés. Il pourrait donc être envisagé d exploiter provisoirement ces creeks surengravés par les apports miniers avec un triple objectif d exploitation de matériaux, de réhabilitation des cours d eau impactés par l activité minière et de diminution des aléas inondation. Cette démarche pourrait être conduite conjointement par les services Géologie, Mines ainsi que le Fond Nickel de la DIMENC en association avec les autres organismes impliqués dans la gestion de l eau (DAVAR) et des questions environnementales (DENV). Un travail de réflexion a été réalisé pour définir une méthode d évaluation des aptitudes et contraintes à l exploitation des alluvions. Ce travail montre la diversité des contraintes à intégrer (eau, exploitation, environnement, société) et les différents paramètres définissant les aptitudes. Afin de les définir au mieux, beaucoup de données restent à acquérir. Les systèmes alluviaux sont fragiles, de nombreux enjeux y sont liés, contribuant à un nombre de contraintes à l exploitation importants. La masse de données à intégrer est importante si l on veut définir la potentialité d une exploitation de granulats en tenant compte de tous ces paramètres. Il sera bénéfique d intégrer l ensemble de ces données (déjà existantes ou à acquérir) dans un système d information géographique. L exploitation des alluvions exigera un suivi rigoureux des volumes extraits, de l évolution morphologique et du fond du lit de la rivière en amont et en aval de la zone exploitée. Ce suivi devait être effectué idéalement après chaque saison des pluies ou événements cycloniques majeurs, ceci afin d ajuster le plus finement possible les modalités du prélèvement avec l évolution de la rivière. Cet ajustement devrait permettre de limiter au maximum (ou tout au moins en connaissance de cause) les impacts néfastes qui peuvent être générés par une exploitation. 4 BRGM/RP FR Rapport final

7 Sommaire 1. Introduction CONTEXTE PROBLÉMATIQUE MÉTHODE DE TRAVAIL DÉROULEMENT DU PROJET Fonctionnement général des rivières calédoniennes FONCTIONNEMENT DU TRANSPORT SOLIDE DANS LES RIVIÈRES REMARQUES SUR LE FONCTIONNEMENT DES RIVIÈRES CALÉDONIENNES Caractérisation des rivières de la zone VKP et Koumac LA POUEMBOUT Caractéristiques générales Évolution historique et état actuel Synthèse sur l évolution de la Pouembout LA KOUMAC Caractéristiques générales Évolution historique et état actuel Synthèse sur l évolution de la Koumac Zones alternatives de prélèvements à court terme ZONE VKP Fouchambié (Pt 115 à 120) Taléa (Pt 108 à 113) ZONE POUEMBOUT SUD Népoui (Pt 56 à 67) La Muéo La Mwe Nuiwa ou Monio (Pt 68 à 73) La Moindah (ou Yomaa Pt 75 à 82) ZONE DU KAALA-GOMEN...79 BRGM/RP FR Rapport final 5

8 Wa Bwameu (Pt 100 -> 107) REMARQUES Méthode d évaluation de l'aptitude et des contraintes à l'exploitation des matériaux dans le lit des rivières GÉNÉRALITES ET CONTEXTE L APTITUDE Volume disponible et renouvellement Nature des alluvions Granulométrie des alluvions Localisation LES ENJEUX ET CONTRAINTES MÉTHODE PROPOSÉE Caractérisation des aptitudes Caractérisation des contraintes Conclusion Conclusion Bibliographie Liste des figures Figure 1 : Figure 2 : Localisation des 230 points d'observation réalisés durant la mission octobrenovembre Schéma de fonctionnement du transport solide dans un hydrosystème calédonien Figure 3 : Trajectoires de quelques cyclones ayant affecté la Grande-Terre Figure 4 : Figure 5 : Principaux cyclones et dépressions tropicales de 1990 à aujourd'hui ayant affecté la Grande-Terre Principaux cyclones et dépressions tropicales de 1880 à 1990 ayant affectés la Grande Terre Figure 6 : Localisation du bassin versant de la Pouembout (province Nord) Figure 7 : Localisation des différents enjeux eau dans le bassin de la Pouembout BRGM/RP FR Rapport final

9 Figure 8 : Figure 9 : Carte des altitudes du bassin de la Pouembout...26 Histogramme des altitudes de la Pouembout...26 Figure 10 : Carte des pentes dans le bassin versant de la Pouembout...27 Figure 11 : Profil en long de la Pouembout et de ses principaux affluents Figure 12 : Pluviométrie moyenne annuelle dans le bassin de la Pouembout...29 Figure 13 : Carte géologique simplifiée des formations alluviales et superficielles du bassin de la Pouembout (source : 1/ Géologique, DIMENC)...30 Figure 14 : Légende de la carte géologique simplifiée Figure 15 : Rectification du tracé de la Pouembout à la pelle mécanique en Figure 16 : Évolution de la Pouembout en amont du village (de gauche à droite et de haut en bas : 1976, 1982, 1993, 2002) Figure 17 : Évolution du tracé de la Pouembout à l'aval du village (de gauche à droite et de haut en bas : 1954, 1976, 1982, 2002) Figure 18 : Écoulement direct de la Pouaola (Pouembout amont) sur le substratum (6 km en amont de la confluence avec la Boutana) Figure 19 : Écoulement de la Pouembout directement sur le substratum (aval de la confluence avec la Boutana) Figure 20 : Lit mineur de la Pouembout dans une zone non exploitée (Pt 7) Figure 21 : Lit mineur de la Pouembout dans une zone non exploitée (Pt 6) Figure 22 : Lit mineur de la Pouembout dans une zone où l'exploitation des granulats est terminée depuis quelques temps (Pt 46)...37 Figure 23 : Lit mineur de la Pouembout juste après l'exploitation (Pt 47) Figure 24 : Fond du lit d'un petit creek affluent de la Pouembout Figure 25 : Le Creek Boutana (image satelittes) Figure 26 : Lit du creek Boutana dans sa partie aval (Pt 30) Figure 27 : Terrasse alluviale récente de la Boutana (à gauche) et lit mineur (Pt 32) Figure 28 : Engravement en cours du lit de la Boutana (Pt 33)...42 Figure 29 : Fort engravement du creek Boutana au Pt Figure 30 : Ouvrage enseveli sous les alluvions et contourné par le torrent (Creek Boutana, Pt 35)...43 Figure 31 : Vue vers l aval Lit du Creek Boutana au Pt Figure 32 : Effondrement dans les serpentinites en rive gauche du Creek Boutana (aval du Pt 37) Figure 33 : Effondrement dans les serpentinites (aval Pt 37) en Figure 34 : Enrochements complètement destabilisés provenant d'un ancien épis dans une zone qui a été exploitée (Pt 47 Pouembout) Figure 35 : Enrochements résiduels issus d'un ancien épis déchaussé BRGM/RP FR Rapport final 7

10 Figure 36 : Deconnection hydraulique entre la Pouembout (à gauche) et un bras secondaire (à droite, Pt 39) Figure 37 : Effondrement et érosion de la berge de la Pouembout (Pt 5) Figure 38 : Localisation du bassin versant de la Koumac Figure 39 : Enjeux «eau» dans la Koumac Figure 40 : Histogramme des altitudes du bassin versant de la Koumac Figure 41 : Carte des altitudes du bassin de la Koumac Figure 42 : Carte des pentes dans le bassin de la Koumac Figure 43 : Profil en long de la Koumac et de ses principaux affluents Figure 44 : Pluviométrie moyenne annuelle dans le bassin de la Koumac Figure 45 : Carte géologique simplifiée des formations alluviales et superficielles du bassin de la Koumac (source : 1/ géologique, DIMENC, légende Figure 13) Figure 46 : Épaisseur des alluvions dans le segment aval de la Koumac Figure 47 : Localisation des zones avec analyse de l'évolution historique récente et points d observation sur le terrain Figure 48 : Évolution du lit de la zone «amont» de la Koumac (de gauche à droite en haut : 1954 et 1976, en bas 2004) Figure 49 : Rétraction du lit mineur de la Koumac entre 1954 et Figure 50 : Évolution du lit de la zone «médiane» de la Koumac (de gauche à droite en haut : 1954 et 1976, en bas 2004) Figure 51 : Évolution du lit de la zone «aval» de la Koumac (de gauche à droite en haut : 1954 et 1976, en bas 2005) Figure 52 : Anciens tracés de la Koumac Figure 53 : Exploitation en cours de granulat sur la Koumac Figure 54 : Le lit de la Koumac au pont «amont». Vue du premier niveau de terrasse récente, début d affouillement au niveau de la fondation de la Culée de rive droite (Pt 86) Figure 55 : Forte incision du lit à l'aval du radier de la Vierge (rivière Koumac, Pt 92). Enrochement au pied du gué et en rive droite Figure 56 : Incision d environ 2 m et érosion de berge induite (Koumac, Pt 99) Figure 57 : Lit de la Koumac en amont des exploitations actuelles (Pt 96) Figure 58 : Les bassins versants de la Fouchambié et de la Taléa Figure 59 : Lit engravé et rectifié de la Fouchambié en amont du pont de la RT1 (Pt 115) Figure 60 : Engravement du cours moyen de la Fouchambié (Pt116) Figure 61 : Fort engravement en blocs et galets du bras sud de la Fouchambié amont Figure 62 : Zone d'atterrissement dans la branche sud de la Taléa amont (Pt 112) Figure 63 : Engravement à galets dans la branche Sud de la Taléa amont (Pt 113) BRGM/RP FR Rapport final

11 Figure 64 : Les bassins versants de la Népoui, Muéo, Mwe Nuiwa et Moindah...74 Figure 65 : Vallée de la Népoui aval : large lit majeur avec «alluvions anciennes» (Pt 57) Figure 66 : Affluent sur-engravé par les décharges minières (bassin de la Nepoui,Pt 67) Figure 67 : Apports solides dans un creek en aval d une décharge minière (Bassin de la Népoui, Pt 60)...77 Figure 68 : Secteur aval de la Mwe Nuiwa en aggradation (ortho-photographies) Figure 69 : Localisation du bassin versant de la Wa Bwameu...79 Figure 70 : Dégâts sur le pont de la Wa Bwameu (We Tanquéa)...80 Figure 71 : Détail de l affouillement de la culée rive droite du pont de la Wa Bwameu (We Tanquea)...80 Figure 72 : Zone de dépôts alluviaux (atterrissement) dans le lit mineur de la We Bwameu (Pt 101)...81 Figure 73 : Ortho-photographies du bassin versant de la Wa Bwameu...82 Figure 74 : Les différents critères d'aptitude et de contraintes contribuant à définir l'exploitabilité d une ressource de granulats alluviaux («sociétal» et plus à la mode, Aléas naturels (inondation, mouvement de terrain, érosion ))...84 Figure 75 : Carte des pourcentages de sol dégradé par bassin versant...88 Figure 76 : Illustration des liens entre la carte des pourcentages de surfaces dégradées par bassin versant et les lits mineurs des rivières (secteur Nord, légende identique à celle de la Figure 75) Figure 77 : Illustration des liens entre la carte des pourcentages de surfaces dégradées par bassin versant et les lits mineurs des rivières (secteur sud, légende identique à celle de la Figure 75) Figure 78 : Alluvions anciennes du Diahot à graviers et galets de quartz dans une matrice argileuse (Pt 129, taille du carnet 20 cm)...91 Figure 79 : Détail des alluvions anciennes du Diahot (Pt 129)...92 Figure 80 : Alluvions anciennes à matrice argileuse et galets altérés - Alluvions dans le premier niveau de terrasse de la rivière Mwe Nuiwa (proximité Pt 69) Figure 81 : Alluvions de la terrasse T2 de la Pouembout (Pt 11)...93 Figure 82 : Sédiments en fond de lit à proximité de la source de matériaux (Pt 37, Creek Boutana amont) Figure 83 : Alluvions mal classées et non triées à bloc anguleux à proximité de la source de matériaux (Pt 37, Creek Boutana amont)...94 Figure 84 : Alluvions dans les berges de la Pouembout moyenne (Pt 38 à 20 km de l embouchure) montrant la variété granulométrique des dépôts (horizons à graviers et galets alternant avec des horizons sableux) Figure 85 : Séquence de dépôts de faible énergie silto-limoneux entrecoupées par des lits de sables gravier (détail de la photo précédente)...95 Figure 86 : Dépôt de sédiments fins dans l'estuaire de la Tontouta...96 Figure 87 : Dépôt silto-limoneux à proximité de l embouchure de la Tontouta BRGM/RP FR Rapport final 9

12 Figure 88 : Alluvions actuelles à galets plats de schistes (Pt139, Wé Hada) Figure 89 : Alluvions récentes à sables, graviers et galets plats de schistes de la rivière Pwé Wâjik (Pt140) Figure 90 : Les différentes tâches nécessaires à la définition des aptitudes et contraintes à l'exploitation des granulats alluvionnaires Liste des tableaux Tableau 1 : Tableau des caractéristiques des altitudes des bassins versants étudiés Tableau 2 : Tableaux des caractéristiques des pentes des bassins versants étudiés Tableau 3 : Exemple de volume d apport spécifique dans les sous-bassins de la Tontouta (Garcin, 2009) BRGM/RP FR Rapport final

13 1. Introduction 1.1. CONTEXTE En Nouvelle-Calédonie, on relève un certain nombre de larges vallées alluviales qui font suite à des cours d'eau de type torrentiel à l'amont et débouchent sur des zones envasées à mangrove à l'aval. Ces zones sont des réserves potentielles d'un granulat à faible coût d'exploitation et de bonne qualité. Actuellement, ce matériau est préférentiellement exploité en lit vif, car ce dernier appartient au domaine public fluvial de la Nouvelle-Calédonie (redevance de 50 F CFP/m 3 ). Il n'y a pas d'exemple d'exploitation hors du lit vif, cette partie des plaines alluviales étant donc mal connues. Le développement important que connaît le pays fait que ce type de ressource est de plus en plus convoité. Des conflits d'usage en particulier avec la ressource en eau sont inévitables et sont déjà apparus. Des exemples sont connus en Province Nord dans la zone VKP (rivière Pouembout). En Province Sud, l'un des exemples les plus sensibles est celui de la rivière Tontouta qui sert d'aep pour la ville de Nouméa et où les extractions plus où moins bien contrôlées à proximité de son embouchure sont en train de faire remonter le biseau salé. Une autre caractéristique importante de ces systèmes alluvionnaires est l'existence, dans la plupart des bassins amont, d'anciennes décharges minières qui ont largement contribué à alimenter l'aval, au point que certains cours d'eau sont considérablement engravés. Dans ces cas, l'extraction de matériaux peut être jugée opportune. Or, ce type d'extraction «au fil de l'eau» pose plusieurs problèmes importants. Il est communément dit que les stocks d'alluvions en lit vif se renouvellent à chaque épisode de fortes précipitations. Les surplus sédimentaires provenant parfois des décharges minières anciennes situées à l'amont sont fréquemment invoqués comme source de renouvellement du matériau. Cette assertion relève probablement plus de l'idée reçue que de la démonstration scientifique. En vérité, le renouvellement de cette ressource en lit vif n'est pas démontré. Il conviendra donc de savoir quel est le rôle des décharges minières, présentes à l amont des bassins versants, dans la mise à disposition de matériaux dans les rivières et leur rôle potentiel dans le transport solide. Si ce stock est renouvelable, il conviendra de savoir quels sont les conditions et événements météorologiques qui conditionnent ces renouvellements et quel est le rythme pour ne pas aboutir à une surexploitation. Si ce stock n est pas renouvelable, il faudra considérer ces vallées alluviales comme des milieux fragiles à préserver et considérer la ressource comme fossile. L'impact de ce type d'extraction sur l'environnement est non négligeable : perturbation des cours d'eau, influence sur les crues, détérioration de la ressource en eau souvent BRGM/RP FR Rapport final 11

14 exploitée par pompage AEP à proximité, remontées du biseau salé dans les zones proches des embouchures, impacts sur les systèmes fragiles tels que les mangroves puis le lagon situés en aval. Quels sont les impacts actuels, potentiels ou futurs des exploitations de granulats en lit vif sur les hydrosystèmes et le milieu littoral? Ces questions et celles qui en découlent sont communes à toutes les rivières exploitées en Nouvelle-Calédonie, même si chacune est soumise à des contraintes plus ou moins forte. À l'échelle de la Grande-Terre, quels sont les hydrosystèmes ou les portions d'hydrosystèmes aptes à l'exploitation et ceux à préserver? C est donc à la demande de la DIMENC et du service géologique de Nouvelle- Calédonie (convention DIMENC-BRGM n CI SGNC) qu à été réalisé ce travail afin de fournir des éléments de réponse aux questions posées par les extractions de granulats en lit vif et de proposer des solutions alternatives à ce type d exploitation PROBLÉMATIQUE Plusieurs zones de conflit d'usage eaux/granulats de rivière sont connues dans les régions en développement de la Grande-Terre. En Province Sud, une première zone sensible est localisée sur la Tontouta. Elle a été étudiée au début de l année 2009 (Garcin, 2009). En Province Nord, deux zones promises à un fort développement sont plus précisément concernées : - la zone Voh-Koné-Pouembout (VKP) ; - la zone de Koumac. Dans ces deux zones, les rivières correspondantes constituent la ressource principale, à la fois en eaux et en granulats. L étude a été réalisée à deux échelles : - un premier volet constitué par une étude relativement détaillée de la zone VKP (plus particulièrement de la Pouembout) et de la Koumac, de l état des rivières et des solutions alternatives envisageables à court terme ; - une étude dont l objectif est de fournir les premiers éléments d'appréciation et le cahier des charges d'une cartographie d'aptitude/contrainte des cours d'eau à l'exploitation des matériaux en lit vif. Bien que ciblant préférentiellement les zones de VKP et Koumac, elle s appuie sur des observations de terrain réalisées sur un nombre important de cours d eau de la Grande Terre MÉTHODE DE TRAVAIL La méthode utilisée pour caractériser les rivières que ce soient celles de la zone VKP ou d autres secteurs est globalement la même que celle mise en œuvre sur la rivière Tontouta (Garcin, 2009). Seul le temps consacré à chaque rivière a été modulé en fonction du degré d urgence et du niveau de restitution des résultats demandé. 12 BRGM/RP FR Rapport final

15 Cette méthode fait intervenir plusieurs techniques ou approches différentes et complémentaires. La première approche utilisée est une approche hydro-géomorphologique basée sur des observations de terrain. Les observations de terrain ont été réalisées entre la fin octobre 2009 et la fin novembre Ces observations fournissent des informations sur l état actuel de la rivière, sur ses traits morphologiques (seuils, pentes, tracés ) et sur son comportement (érosif, rétraction du lit vif, aggradation, érosion de berge, etc.). Les travaux de terrain sont complétés par une analyse de séries de photographies aériennes diachrones, afin de retracer l évolution historique récente des hydrosystèmes. La seconde approche (dimension) est une approche plus géologique qui à partir de l analyse des systèmes de terrasses, leur emboîtement, les modifications du style fluvial, le substratum géologique du bassin versant va permettre d analyser l évolution à plus long terme de la rivière concernée. Par ailleurs, toutes informations et chroniques concernant les événements météorologiques, hydrologiques et anthropiques sont recherchés. Les événements et actions recherchés sont ceux qui ont concerné les rivières mais aussi leurs bassins versants. Il peut s agir de l édification de barrages, de seuils, de levées, d endiguements, de réservoirs mais aussi de modifications significatives de l occupation du sol sur le bassin versant. Par ailleurs, toutes informations sur la chronique cyclonique ou autres événements météorologiques majeurs (dépressions tropicales) sont recherchées. Enfin, les données sur les activités minières concernant chaque bassin versant, l emprise spatiale tout comme la quantité de production de minerai permettent d évaluer d une part la surface mise à nue et rendue disponible à l érosion et d autre part d évaluer la quantité de matériaux mis en décharge dans les versants et les creeks jusqu en Enfin, toutes les informations concernant les exploitations de granulats dans les lits des rivières sont recherchés qu il s agisse de l emprise des exploitations que des volumes extraits évalués. Bien évidemment, cette évaluation du prélèvement de granulats ne peut tenir compte des prélèvements sauvages et donc non déclarés qui ont été effectués et qui dans certains cas pourraient constituer une grande part du prélèvement total. Pour résumer, l ensemble des actions et des phénomènes ayant une incidence sur l évolution du comportement de la rivière et de son lit sont recherchés. L ensemble des approches réalisées permettent de tenter de dégager des liens de causalité entre des événements naturels ou anthropiques s étant produit, et l évolution de la rivière au cours du temps DÉROULEMENT DU PROJET Le projet peut être décomposé en deux volets : BRGM/RP FR Rapport final 13

16 - le premier volet concerne la zone VKP et les environs de Koumac qui font l objet actuellement d une forte demande en granulats notamment par la construction de l usine du Nord et par développements induits (construction de bâtiments, de logements, d hôtels et d infrastructures diverses) ; - le second volet consiste à fournir des éléments d appréciation et un cahier des charges de la cartographie des aptitudes et des contraintes des rivières de Nouvelle- Calédonie à l exploitation de matériaux. Le travail a été effectué en deux phases : - la première phase a été consacrée aux travaux préparatoires qui ont consisté à récolter les données concernant les rivières, les exploitations, à analyser les orthophotos ainsi que les photos aériennes des années 1954, 1976, 1982, 1993 sur la Pouembout et la Koumac. Les travaux de terrain ont permis de réaliser 230 points d observation au total. Ils se sont concentrés sur la zone VKP- Koumac (70 points d observation). Dans un second temps un tour de la Grande Terre (sauf le Grand Sud) a été réalisé afin d observer et de caractériser les principaux types de rivières ; - la seconde phase a consisté en un travail de réflexion, de synthèse sur les éléments recueillis dans les documents récoltés, la bibliographie, sur le terrain et à partir des photographies aériennes afin d élaborer le présent rapport. Au cours du déroulement de ce projet, nous avons bénéficié de l aide et du support du Service Géologique de Nouvelle-Calédonie (service de la DIMENC), avec la participation de Julie Jeanpert (hydrogéologue), Brice Sevin (géologue), Myriam Vende-Leclerc (géomaticienne) et de Stéphane Lesimple (géologue). 14 BRGM/RP FR Rapport final

17 Figure 1 : Localisation des 230 points d'observation réalisés durant la mission Octobre- Novembre Figure 1 : Localisation des 230 points d'observation réalisés durant la mission octobre-novembre BRGM/RP FR Rapport final 15

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19 2. Fonctionnement général des rivières calédoniennes 2.1. FONCTIONNEMENT DU TRANSPORT SOLIDE DANS LES RIVIÈRES Les déclencheurs de l évolution morphologique dans les bassins versants et les transports solides associés dans les rivières sont les événements pluviométriques et plus particulièrement ceux se produisant durant les cyclones et dépressions tropicales (Figure 2). L occurrence d événements pluvieux intenses va déclencher l érosion des surfaces aussi bien naturelles que celles dégradées par l'activité extractive, les décharges minières et autres (pistes, etc.). Cette érosion va produire des matériaux qui pourront être transportés vers le bas des versants. La nature lithologique des formations présentent sur le bassin versant est donc un paramètre important car il conditionne en partie l érodabilité et donc la capacité du bassin versant à fournir des matériaux aux rivières. De même, la surface occupée par les mines, les voies d accès et les anciennes décharges minières va conditionner fortement cette même capacité du bassin versant à fournir des matériaux aux rivières. Ces événements météorologiques tels que les cyclones et les dépressions tropicales (DT) vont conditionner les débits dans les creeks et torrents. Ces débits vont générer un transport solide et la reprise des processus d incision dans les zones qui y sont soumises. Ce transport solide permettra le transfert des sédiments des zones de production vers l aval des creeks, puis dans les rivières principales. Au niveau des principales rivières, ces épisodes pluvieux engendreront une crue que l on pourra caractériser par son débit liquide. Celui-ci déterminera la capacité de transport de la rivière dans ce segment (en fonction de sa pente) et pour ces mêmes conditions hydroclimatiques. Le bilan de la charge solide disponible à un instant particulier et sur un segment particulier de la rivière s établira à partir des apports latéraux issus des versants et des creeks, de la charge solide provenant des segments amont de la rivière et du stock alluvial présent en fond de lit. Le rapport entre la capacité de transport sur ce segment de rivière et entre la charge solide disponible conduira à un comportement différent de la rivière : - Si la charge solide apportée par l amont ou latéralement est déficiente, la rivière aura tendance à remobiliser les alluvions de son lit (la granulométrie concernée sera aussi fonction des paramètres de la crue) et à les transporter plus en aval. Dans ce cas, la rivière aura tendance à s inciser dans son lit. BRGM/RP FR Rapport final 17

20 - Si la charge solide totale disponible est équilibrée par rapport à la capacité de transport, le transport solide s effectuera sans prélèvement d alluvions, les conditions sont alors équilibrées, le fond et les formes alluviales seront globalement stables. - Si la charge solide apportée à la rivière est supérieure à sa capacité de transport ou que certaines granulométries sont trop élevées pour être mobilisées, le lit de la rivière aura tendance à s engraver. Le stock alluvial présent dans le lit des rivières est hérité des événements antérieurs qui se sont produits dans le bassin versant et dans la rivière elle-même (fortes crues, apports solides importants, etc.). De même, l existence d exploitations de granulats dans le lit mineur influe directement sur ce stock sédimentaire et peut donc, de fait, modifier le comportement de la rivière. Ces modifications pourront aussi induire des modifications du comportement des segments de rivières amont et aval (érosion régressive, progressive, etc.). Les principales composantes de ce système peuvent donc être regroupées en : - déclenchement des processus (pluviométrie liée aux cyclones et DT) ; - production de matériaux (érosion des zones naturelles et surfaces dégradées) ; - transfert de matériaux (dans les pentes et dans l hydrosystème), puis éventuellement sédimentation. Deux actions anthropiques exercées sur les bassins versants influent sur les quantités de matériaux dans ce système : en amont, les mines et les anciennes décharges qui participent à la production des matériaux et, en aval, les exploitations de granulats. Les aménagements présents dans les rivières qu ils soient hydrauliques (barrages, épis, digues ) ou de franchissement (radiers, ponts ) influent quant à eux sur les modalités du transport des matériaux. Ils peuvent localement modifier le transfert amont-aval des matériaux (piégeage) ou modifier la dynamique de la rivière. La connaissance des cyclones passés revêt un grand intérêt car ce sont eux qui ont déclenché les événements morphogénétiques responsables de l état actuel des rivières. Une compilation des données disponibles de Météo-France complétée par les données issues de la DAVAR (ORE) et publiées par Terry et al. (2008) a permis la réalisation du tableau des Figure 4 et Figure 5. Ce tableau est une adaptation de celui réalisé pour le rapport sur la Tontouta (Garcin, 2009). Nous y avons inclus l ensemble des cyclones, des dépressions tropicales et les événements pluviométriques importants depuis Les informations descriptives sur les dégâts occasionnés y ont été conservées et les informations pluviométriques existantes des stations y ont été ajoutées. L analyse de ce tableau montre que la Nouvelle-Calédonie a subi environ une cinquantaine de cyclone depuis 1880 soit en moyenne 2,7 années d écart entre chaque cyclone ou dépression tropicale majeure. L ampleur de ces événements est variable, leur répartition temporelle irrégulière. 18 BRGM/RP FR Rapport final

21 Les événements majeurs sont répertoriés pour les années 1932 avec, par exemple, une remontée de l eau dans la Tontouta de 7,4 m. En 1951 un cyclone majeur (non nommé à l'époque) est à noter. Il a duré plusieurs jours et a été responsable d une remontée de 9 m du niveau d eau dans la Tontouta aval. Pour les autres cyclones de cette période, nous n avons pas d informations spécifiques concernant les rivières, ce qui ne veut pas dire qu ils n ont pas eu de répercussions importantes. Au cours des années 1960, Colleen a été un cyclone marquant, avec notamment une élévation de + 8 m du niveau d eau de la Dumbea. En 1988, le cyclone Anne a généré un débit de m 3 /s sur la Tontouta, la période de retour de la crue serait cinquantennale. Les cyclones marquants qui ont suivi sont Beti en 1996 et Erica en Action Anthropique (mines) Erosion sols dégradés et décharges minières Erosion naturelle versant Déclencheur Evénements pluviométriques Production de charge solide Production de Matériaux (érosion) Débit liquide dans le creek Transport sédimentaire dans le Creek Transfert Action Anthropique (hydraulique) Charge solide fournie par les creeks à la rivière Action anthropique (exploitation) Charge solide rivière Bilan Stock alluvial (fond du lit) Exploitation de granulats Débit liquide BV amont rivière Capacité de transport de la rivière Réponse de l hydrosystème Transfert Incision Comportement rivière au niveau du segment Engravement Equilibre Figure 2 : Schéma de fonctionnement du transport solide dans un hydrosystème calédonien. Nous observons que la répartition temporelle des cyclones ou événements significatifs n est pas régulière avec notamment une assez forte concentration des événements BRGM/RP FR Rapport final 19

22 dans les années 1970 à 1980 qui culmineront avec Anne en Ensuite, les événements semblent moins intenses et le rythme plus relâché, mis à part les cyclones Beti en 1996 et Erica en Figure 3 : Trajectoires de quelques cyclones ayant affectés la Grand Terre. (en haut à gauche 1951, en haut à droite Anne 1988 et en bas Erica 2003 ; données MétéoFrance). 20 BRGM/RP FR Rapport final

23 Année Non du cyclone Début Fin Mois Durée en jours 2005 KERRY 8 9 Janvier 2 moitié nord 2004 IVY Février 1 îles Loyauté 2003 ERICA Mars 2 Grande Terre 2003 BENI Janvier 1 Ouvéa - Lifou 2002 DES D.T.Forte 6 7 Mars 2 côte Ouest 1999 FRANK Février 2 Région touchée Dégâts Pluviométrie sur stations 2/3 nord de la Grande Terre 1999 D.T.Forte ELLA Février 1 îles Loyauté 1999 DANI Janvier 1 Maré et côte Est 1998 YALI Mars 2 Loyauté Juillet DRENA. 7 8 Janvier 2 côte Ouest 1996 BETI Mars 2 Territoire 1994 D.T.Forte USHA Mars 2 Iles Loyauté Fortes précipitations : nombreuses inondations (notamment à Bourail ).Bitume de routes emporté, toitures envolées Fortes houles (vagues de 7 mètres) sur les côtes des ïles Loyauté. 2 morts.dégâts considérables sur l'ensemble des infrastructures : réseaux électriques et de télécommunications, routes et bâtiments, agriculture, bateaux, etc.> 3 milliards CFP de Habitations endommagées, coupures électriques et téléphoniques, chutes d'arbres. Rivières en crues, routes abîmées, cultures agricoles détruites. Dégâts très importants : routes impraticables, coupures d'eau, d'électricité et de téléphone, dommages agricoles considérables, habitations endommagées. Lifou : habitations endommagées, coupures d'électricité, d'eau et de téléphone. Maré : toitures arrachées, arbres déracinés, dispensaire et tour de contrôle de l'aéroport inondés.tiga : une partie Fortes précipitations à Maré (dégâts modérés). Inondations sur la côte Est. Dani fut suivi au large le 23 janvier de la dépression tropicale forte Olinda qui fit 3 morts par noyade sur le territoire Quelques dégâts à Maré, Yaté et à l'ile des Pins : toitures arrachées, arbres déracinés. Quasi-totalité des cultures vivrières détruites. Nombreuses routes inondées. Habitat endommagé. Nombreuses coupures locales des réseaux électriques, hydrauliques et de Quelques blessés légers personnes évacuées. Très nombreux dégât sur les réseaux routiers, électriques et hydrauliques ainsi que sur les cultures. Habitat précaire endommagés à 50% Bien qu'ayant touché la Nouvelle-Calédonie au stade de dépression tropicale modérée, USHA a généré sur les îles Loyauté et en particulier sur Maré de forte rafales de vents accompagnées de Pluies : 179 mm à Bourail, 200 mm à Tango (Chaîne). Pluies : 126 mm à Maré. Pluie (3 jrs) : Dzumac : 297 mm, Col des Roussettes : 255 mm, La Coulée : 231 mm. Cumuls de pluie sur 3 jours : 160 mm à la Montagne des Sources, 135 mm à Yaté. Pluie en 24h : 276 mm à Aoupinié, 197 mm à Houaïlou, 175 mm à Yaté. Cumul de pluie sur 3 jours : 414 mm à Tango (Chaîne), 330 mm à Hienghène. Pluie en 24h : 183 mm à Poindimié, 178 mm à Hienghene, 125 mm à Touho Pluies : 137 mm à Moue (Ile des Pins) le 23. Cumul de pluies sur 48h : 474 mm au Dzumac, 202 à La Foa, 177 mm à Koumac. Pluies en 24h : 294 mm à Pouebo, 296 mm à La Foa. Pluies : 220 mm à La Roche le THÉODORE Février 1 Iles Loyauté 1 mort à Maré. Ouvéa sinistrée Pluies : 164 mm à Ouloup en 24h SARAH Janvier 2 Iles Loyauté 1994 REWA (puis dep tropicale forte) 5 6 Janvier ? 8 8 Avril ? Mars 1 moitié sud et Iles Loyauté Ql important sur la Tontouta Ql important sur la Tontouta 1992 FRAN Mars 2 moitié nord 1992 ESAU. 4 5 Mars 2 moitié nord Cultures vivrières détruites. Nbreux dégâts aux habitations Crues importantes de tous les cours d'eau (1 mort). Nombreuses routes fermées. Glissements de terrain. Digue du port de Tadine (Maré) partiellement détruite par la houle. Source Terry et al. Source Terry et al. Inondations et glissements de terrain. 150 cases endommagées ou détruites 1 mort. Voh sinistrée à 100%. 130 cases endommagées ou détruites Mars 1 Tontouta Riv Source Terry et al Tontouta Riv Source Terry et al Février 1 Tontouta Riv Source Terry et al Janvier 1 Tontouta Riv Source Terry et al. Pluies : 213 mm à Ouanaham, 160 mm à La Roche, et 155 mm à Ouloup le 26. Pluies : 275 mm en 48 h à La Coulée, 165 mm à Moué (Ile des Pins) le 6. Pluies le 10 : 237 mm à Tango, 231 mm au Dzumac, 206 mm à Koumac et à Ouégoa. Pluies le 4 : 528 mm à Kopéto, 395 mm à Tiendanite, 354 mm à Tiwaka. Figure 4 : Principaux cyclones et dépressions tropicales de 1990 à aujourd'hui ayant affecté la Grande-Terre. BRGM/RP FR Rapport final 21

24 1989 LILI Avril 2 côte Est et moitié sud 1989 HARRY Février 1 nord 1989 DELILAH. 2 2 Janvier 1 nord et centreest 1988 ANNE Janvier 2 tout le territoire 1981 Cyclone GYAN Décembre Cyclone CLIFF Février 1 tout le territoire sauf Loyauté tout le terrritoire 1975 ALISON. 7 8 Mars 2 côte Est 1974 PAM 4 4 Février D.T. forte IDA. 1 3 Juin COLEEN. 1 2 Février CATHERINE. 6 7 Février 2 Ql important Tontouta tout le territoire, sauf îles du nord. tout le territoire, sauf îles du nord. nord, côte Ouest et Maré 30 bateaux de plaisance coulés. Fortes inondations Très importants aux maisons, bateaux, infrastructures, cultures.koumac, Gomen, Poum et Ouégoa sinistrées à 100%. Pluies : 238 mm à La Ouinné, 240 mm à Poindimié. Pluies : 233 mm à Poum le 11, 233 mm à Kiel le morts. Graves inondations Pluies en 48h : 330 mm à Pouébo et Ponérihouen. 2 morts par noyade. Cultures et habitations légères détruites interventions d'eec en 3 Jours 2 morts par noyade, 1 mort par électrocution. Marée de tempête de 1m entraînant le déracinement de cocotiers sur la côte Est. Dégâts habituels dus aux vents violents et aux pluies 1 mort. Inondations dévastatrices, Toitures emportées, routes coupées, arbres déracinés. Plusieurs tribus isolées par les eaux ou les éboulements. Très importants sur la côte Est. Constructions légères rasées, en dures très endommagées. Cultures dévastées. Terry et al morts par noyade. Pluies torrentielles Crue de 8 m de la Dumbéa. Nombreuses constructions, navires, véhicules, cultures endommagés ou détruits. Avions détruits à Magenta et Tontouta. Installations ORTF et Rivières en crue, arbres abattus, navires, maisons et installations minières endommagées BEATRICE Janvier 2 côte Est (Touho) Majeurs aux habitations et cultures Février Mars Février Mars 2 toute la Nouvelle- Calédonie tout le territoire, sauf îles du nord. passage sur la ligne Hienghène- Ouaco. Iles Belep et Loyauté nord Avril 3 Iles Loyauté sud Février 1 nord et centre Février 2 centre et nord Mars 1 Maré, sud Janvier 1 partie centrale du territoire 2 morts. Marée de tempête de 1,50 m. La rivière Tontouta s'est élevée de plus de 9 m en quelques heures. Constructions légères détruites, constructions en dur fortement endommagées, plantations, routes, ponts ayant beaucoup souffert des crues, plusieurs cotres perdus, installations de Tontouta Maisons endommagées, plantations détruites, ponts enlevés, plus de 200 éboulements sur les routes. 3 morts. Cases détruites, cocotiers abattus. Un bateau de 180 tonnes échoué. Toitures enlevées, arbres déracinés, plantations détruites. Plusieurs navires échoués ou coulés. Inondations dévastatrices Majeurs. Maisons endommagées et plantations détruites, le niveau de la Tontouta s'est élevée de 7,40 m. 3 morts à Thio, 2 morts et 20 blessés à Ouaco. Usines ravagées à Ouaco et Mueo. Plusieurs navires et bâtiments détruits. Enormes dégâts à Lifou, Maré et l'île des Pins ; dégâts importants sur le sud. Raz-de-marée sur la côte sud de la Grande Terre et Maré. Chaland coulés Importants. Perte d'un navire de 640 tonneaux et de son équipage Mars 1 moitié nord Nombreux dégâts Très violente tempête. Ouragan dévastateur. 8 9 Mars 2 Bourail, Thio, Nouméa Importants Février 2 moitié sud Très importants. Fortes inondations Janvier 1 moitié sud 16 morts.dégâts majeurs aux bâtiments et aux plantations. Docks effondrés. 9 navires coulés ou échoués. Plage de l'îlot Amédée "rongée" de 8 mètres. Pluies en 24h : 713 mm à Goro, 519 mm à Thio, 427 mm à Koutio, 371 mm à Moué. Pluies en 24h : 500 mm à Gomen le 23, 513 mm à Yaté le 24, 634 mm le 24 et 813 mm en 48h à La Ouinné. Pluies en 24h : 411 mm à La Ouinné, 350mm à La Thy, 201 mm à La Foa. Pluies (le 7) : 300 mm à Canala mm à Haut Coulna. Pluies : 201 mm en 24h à Nouméa, 247 mm à Ouénarou. Pluies : 214 mm en 4h et 364 mm en 7h à Dumbéa. Pluies en 48 h : 335 mm à Ouénarou, 407 mm à Plum. Pluies : 455 mm en 24h et 750 mm en 3 jours à Tiwaka. Pluies : 620 mm du 19 au 28 dont 275 mm le 27 à Houaïlou, 500 mm en 48 heures à Bourail. Pluies sur 2 jours : 351 mm à Bourail, 366 mm à Koné. Pluies : 257 mm à Canala, 250 mm à Gomen, 210 mm à Hienghène. Pluies : 126 mm à La Foa. Pluies : 356 mm au col d'amieu, 264 mm à Pouébo. Figure 5 : Principaux cyclones et dépressions tropicales de 1880 à 1990 ayant affecté la Grande-Terre. 22 BRGM/RP FR Rapport final

25 Seul le cyclone de 1951, et cela en l absence de données quantifiées sur les vents, pluies et débits associés, présente un caractère vraiment exceptionnel par la durée des pluies qui se sont étalées sur neuf jours. Le rôle de la durée de la pluie dans la morphogénèse, l érosion et le transport solide sont des composantes primordiales à prendre en compte. Les volumes déplacés au cours de l événement sont logiquement bien plus importants que lors d un événement intense mais de courte durée REMARQUES SUR LE FONCTIONNEMENT DES RIVIÈRES CALÉDONIENNES Le comportement des différents segments d une même rivière peut varier à la même date. En effet, l état du lit et la morphologie en plan, hérités des périodes précédentes, va conditionner la réponse morphologique du segment de rivière concerné à l événement considéré (crue liée à un cyclone par exemple). Il y a donc nécessité d avoir un certain recul temporel pour analyser l état actuel (héritage) qui s inscrit dans l évolution à plus long terme de la rivière. Ceci justifie de replacer l état actuel du lit dans son histoire récente d où l utilisation de séries de photographies aériennes diachrones qui permettent de qualifier les différents états antérieurs de la rivière. Il faut rappeler que des ruptures peuvent se produire dans l évolution de la rivière suite à un événement ayant affecté: - le segment concerné ; - le bassin versant (en partie ou totalement tel qu une modification de l occupation du sol). Il ne faut pas négliger l impact des aménagements dans le cours d eau sur son comportement dans le court terme. Ces effets à court terme sont généralement ceux qui sont justement recherchés. Il faut toutefois signaler que ces aménagements ont aussi des effets sur le long terme mais que ces effets ne sont fréquemment ni recherchés ni même anticipés (exemple de l impact des digues sur l incision par exemple). Les ouvrages et aménagements qui peuvent avoir une incidence sur le fonctionnement des cours d eau sont variés. Il peut s agir d ouvrages hydrauliques tels que : - les digues et les levées ; - les seuils ou les barrages ; - les épis et enrochements de rive ; - il peut aussi s agir d ouvrages de franchissement : radiers, ponts (qui diminuent parfois significativement la section d écoulement ou perturbe l écoulement à leur droit). BRGM/RP FR Rapport final 23

26 Figure 6 : Localisation du bassin versant de la Pouembout (province Nord). Figure 7 : Localisation des différents enjeux eau dans le bassin de la Pouembout. 24 BRGM/RP FR Rapport final

27 3. Caractérisation des rivières de la zone VKP et Koumac 3.1. LA POUEMBOUT La rivière Pouembout se situe dans la Province Nord (Figure 6) et a donné son nom au village de Pouembout. Son bassin couvre une surface de 286 km 2 (à titre de comparaison, la Tontouta couvre 522 km 2 ; Garcin, 2009). Les alluvions de la Pouembout ont été exploitées dans le lit mineur depuis plusieurs années. Des exploitations y sont encore en cours ou planifiées. De nombreux forages et puits (AEP?) existent dans la plaine alluviale de l aval de la Pouembout. Une bonne partie d entre eux traversent les alluvions récentes Caractéristiques générales Topographie Les altitudes du bassin versant de la Pouembout sont comprises entre le niveau de la mer et m avec une moyenne à 240 m (Tableau 1). L histogramme des altitudes (Figure 9) montre clairement que les altitudes basses (< 250 m) sont largement dominantes dans ce bassin mais que par contre il existe un second ensemble d altitudes bien représentées (courbe bimodale) de 400 à 550 m environ. Ces altitudes se répartissent en trois zones (Figure 8) : - à l ouest, une zone de faibles altitudes avec un paysage de plaines vallonnées qui correspond au contexte morphologique de la côte ouest ; - à l est, une zone de collines d altitudes moyennes, correspondant aux abords de la chaîne centrale ; - au sud, les altitudes qui culminent aux alentours de m correspondent au massif minier du Kopéto. La carte des pentes (Figure 10) fait apparaître avec plus de clarté encore les trois domaines décrits précédemment, avec : - des zones à très faibles pentes (0 à 11 %) dans tout le secteur ouest du bassin ; - un domaine dont les pentes sont très variables dans la gamme de 0 à 50 % ; - enfin, une frange assez réduite à fortes pentes (pouvant être supérieures à 100 % et même atteindre 200 %) correspondant au massif minier. BRGM/RP FR Rapport final 25

28 La pente moyenne sur l ensemble du bassin est de 32 %. Figure 8 : Carte des altitudes du bassin de la Pouembout. Figure 9 : Histogramme des altitudes de la Pouembout. NOM MIN MAX AMPLITUDE MOYENNE ÉCART TYPE MÉDIANE POUEMBOUT ,06 212, NEPOUI ,89 254, MUEO ,95 307, KOUMAC ,19 130, Tableau 1 : Tableau des caractéristiques des altitudes des bassins versants étudiés. 26 BRGM/RP FR Rapport final

29 Figure 10 : Carte des pentes dans le bassin versant de la Pouembout. NOM MAX AMPLITUDE MOYENNE ÉCART-TYPE POUEMBOUT 209,50 209,50 32,06 24,36 NEPOUI 201,29 201,29 43,95 25,93 MUEO 193,21 193,21 48,21 28,45 KOUMAC 205,70 205,70 39,86 23,62 Tableau 2 : Tableaux des caractéristiques des pentes des bassins versants étudiés. Hydrographie Les profils en long de la Pouembout et de ses principaux affluents ont été réalisés à l aide la couche hydrographie de la DI3T et du MNT à la maille de 10 m. Les valeurs d altitude du MNT étant des valeurs entières, la précision des valeurs est toute relative notamment dans les zones à faible pente. Un lissage a donc été réalisé, afin d amoindrir les effets de seuils et les inversions de pentes des profils en long. Les profils en long obtenus ne sont donc pas utilisables pour des travaux de détails à haute résolution, mais restituent de façon satisfaisante les profils à l échelle de l'ensemble du bassin versant. Les profils en long de la Pouembout et de huit de ses principaux affluents sont fournis dans la Figure 11. Nous pouvons y noter que la forme des profils en long est très semblable pour tous les affluents. Les affluents présentent tous une très nette inflexion de leur profil en long avant leur confluence avec la Pouembout. Le raccordement s effectue sans brusque rupture ou variation de pente. Les profils en long de la Pouembout et de ses principaux affluents ne montrent pas de discontinuité significative BRGM/RP FR Rapport final 27

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